L'indépendance belge

1421 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1916, 14 Dezember. L'indépendance belge. Konsultiert 07 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/dn3zs2m781/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

la dmeW mÊmœÊ i#rlfn gg- -'TliiB» v mÊmSSW mm mH9m& w B|/¥ ^2 W3* CONTINENT: 15 CENTIMES JCl JLi U Ail* (HOLLANDE : S CENTS) I ADMINISTRATION ET REDACTION : .BOREATT.A, PARIS r- (SU ni 4 A HCPCMKKr <aie r, ,rrito « otttt r t vr« o \ rUDOP HO'TSE. TITDOR ST.. LONDON. B.C. "'^ rou 131 1*3 71 DECEWIBRE 1916. ABONNEMENTS :f| ^Qjg' j' IMLLING!. f CONSERVATION PAR LE PROGRÈ TElëI»HONE: CITY 3960. TELEPH,: 1 2na-f s En vente à Londres a 3 h. le mercraia 13 d«C. UaS 32 shillings, j J LA sn m I ^ ■ Mercredi, midi. .» I Comme les événements signalés hi< [0 I] ïe faisaient pressentir, nos ennem ont fait hier, pour la première foi ■ I des propositions de paix directes >ai ; I Alliés. Ils l'ont fait sous forme d'ui note adressée aux gouvernémén I, I alliés par l'intermédiaire des représe: ^ I tants diplomatiques d'Espagne, d< Etats-Unis et de Suisse. " I Simultanément, avec la note aux A liés, des notes ont été remises aux Pui ■ ■ sa-nces neutres ainsi qu'au Pape. ■ Dans la note ■présentée au Pape p; M. von Mublberg, représentant dipl matïque d'Allemagne, le gouverneme: impérial ex-prime l'espoir que l'initiati1 m des quatre Puissances trouvera un a cueil favorable et il sollicite formell ■ ment les bons offices du Saint-Siège. Le Chancelier de l'Empire, dans 1 , | • discours soigneusement préparé, a fa part au Reichstag de la décision pri, par les gouvernements centraux et exposé les raisons qui les ont détern: nés à soumettre aux Alliés des propos tions de paix. Ces raisons, d'ordre militaire, polil que et sentimental découlent, a dit Chancelier, des résultats obtenus par^ "génie sans pareil" du maréchal v< Hindenburg ; des "actes héroïques" a complis par les sous-marins allemand du "sentiment de complète sécurité 1 l'Allemagne"; de son "inébranlable v ,'onté de lutter, si nécessaire, jusqu'i bout"; d; la certitude de "nouveai succès"; du désir "d'éviter une nouvel effusion de sang" et de mettre fin ai atrocités d'une cuerre "imposée à 1M lemagne pour défendre la iustice et libre développement de l'Allemagne. En un mot, l'Allemagne "attaquée, "victorieuse," propose la paix afin d' pargner à la civilisation une irréparai] catastrophe ! •j Ou prétend, -mais rien d'officiel n'a é dit ou communiqué à ce sujet, que l'A lemagne serait disposée à négocier si la base du statu quo ante, de l'évacu tion et de la restauration de la Belgiqu du maintien du rOyaume nouvelleme: créé de Pologne et de certaines rectifie tions de frontière qui ne sont pas autr ment définies. Voilà les faits pour autant que 1101 en somimes informés par Le télégraphe Ils sont, incontestablement, 'grave p.t mettent au second plan, pour le qua d'heure, les opérations militaires elle mêmes. Carde quelque façon qu'on interprè la manœuvre allemande, et quel que se le sort qui 'lui est réservé, c'est une c fensive sérieuse, bien préparée, lanq au moment propice et qui, en tout ca nous fait faire un pas sérieux en avan Qu'on le veuille ou non, le geste < nos ennemis, tout hypocrite et intéres: q-u'il soit, aura une grande répereussk dans le monde. Tous ceux qui se sont efforcés loyal ment de découvrir la vérité, doivent r connaître que la catastrophe qui déso le monde a étc méditée, préparée, vo îue et dédlanchée par l'Allemagne q; Cyniquement, a proclamé sa volon d'imposer au monde le droit-force q répond si bien à sa mentalité beliiqueus L'Allemagne prussifiée, militariste UATION. insolente ne convaincra que les naï ;r de la sincérité de son geste, et, à < is point de vue, 110s ennemis auront ra s, leur effet. Mais leur manœuvre ne vise p :>: si haut. Elle répond d'abord au beso ïe urgent de détourner les populations d\a t-, lemagne et d'Autriche de leurs misère v qui sont réelles et deviennent de jour 1 jour plus insupportables. L'espoir fait vivre, dit-Ie proverbe, .1- la situation intérieure chez nos ennem s- doit être telle qu'une grande partie 1 la population, rationnée insutfisanuner ir est contrainte de se nourrir d'illusic: 3- plus que de viande, de pain et 1 it pommes de terre. Mais l'Allemagne n'e re plus le peuple d'.idéalistes de jadi c- C'est un peuple matérialiste, très terre e- terre, et qui s'apercevra un jour que direction imposée aux destinées de l'Ei m pire ne répond pas à ses intérêts, et qi it le-- plus belles victoires ne servent à ri< se si elles ne garantissent pas une paix d a rable. jusqu'à présent les gouvernemen ii_ alliés n'ont cessé de proclamer leur fera résolution, leur inébranlable volonté, 1 poursuivre 3a guerre jusqu'à la victoir ]e et les changements effectués ou en cou ]e d'exécution en Grande-Bretag-ne, < in France et en Russie r»e peuvent certain ... ment pas être interprétés autrement q ;. dans le sens d'une conduite plus vigo «euse et plus rationnelle de la guerr 0. I. i reconstitution des cabinets brita LU nique et français, les modifications a lx noncées dans le haut comrflanderoe ]e français font redouter à nos adversair lx "l'organisation" des forces alliées do .1- dépend uniquement la victoire, et n le ennemis, en se déclarant prêts à nég " cier la paix, envisagent umiquemer " comme ils l'ont toujours fait, leu é- intérêts. le L'Allemagne qui déporte nos comp triotts par milliers, qui ne respecte t|é s;' ;--.-oie. ni ses engagements, qui fou .1- aux pieds, journellement, toutes les k ir internationales, a perdu le droit de pa î- 1er d'humanitarisme. Elle veut la pan e, ^ous aussi; et nous espérons bien qi it nos gouvernements, s'insplrant de la v ï- Ion té des peuples dont ils sont l'éman e- tion, répondront sans ambages à l'off des Puissances centrales. is Nos soldats savent pourquoi ils se ba tent ; nos malheureux compatriotes s s vent pourquoi ils souffrent. Les uns rt les autres sont les champions du dro: s_ de la justice, de la liberté, attaqués, viles par les Allemands. t Qu'on demande à nos, soldats, à n< V martyrs civils et militaires, aux veuv j. et aux orphelins, s'ils ont assez souffer . s'ils estiment que leurs fils et leurs mar sont vengés, que fe droit est restaûr ' que les crimes sont punis et si le m ' ' ment est venu de tendre la main à n bourreaux, rouges encore du sang < 3® leurs victimes? ,n Ce. n'est pas à ceux qui se trouve à l'abri des coups immédiats et qui joui e- sent d'une sécurité relative, de trancb p- la question. le Ce scrupule, et aussi l'absence tota -i- de détails sur les "offres" éventuel! que nos ennemis seraient prêts à fai té nous engagent à réserver notre jugeme: ui et à traiter avec circonspection une que e. tion qui peut être envisagée sous diff 2t rents aspects. I L'ALLEMAGNE PROPOSE D'OUVRIR DES POURPARLERS DE PAIX. I NOTES ENVOYÉES AUX Déclarations du Chancelier du Kaiser aux troup LE DISCOURS DU CHANCELIER. Désir d'arrêter L effusion du sang. Les tribunes du Reichstag étaient bondées lorsque M. de Bethmann-Holl-weg, chancelier de l'Empire, a pris, mardi, la parole pour faire part à l'assemblée de l'envoi pair le Gouvernement impérial de la Note aux Puissances alliées proposant à celles-ci d'ouvrir des négociations de paix. Voici, d'après la Wireless Press, le texte du discours du chancelier : Le Reichstag n'avait pas été ajourne pour une longue pt riode, mais !a date où il se réunirait à nouveau avait été laissée à la discrétion du Président. Cette décision avait été prise dans l'e s-poir que des événements heureux se produiraient bientôt sur le champ de bataille. Cet espoir s'est réalise plus ra-j,v4#i*jefit qu'on ne s'y attendait. Je serai » « ■ ALLIÉS et AUX NEUTRE de l'Empire — Télégrammes es de terre et de mer. bref, car les faits iparient par eu: mêmes. La Roumanie est entrée en guer; pour entamer notre position à l'Est airi que celle de notre alliée. En même temj la grande off nsive de la Somme ava pour objet de percer notre front occidei ta et des attaques ita iennrs répétées d< vaient paralyser l'Autrirhe-Hongrie. L situation était sérieuse. Mais, avec l'aie de Dieu, nos troupes ont fait en sorl quenon seulement notre sécurité est con plètr mais qu'elle est rncore plus granc qu'auparavant. Le front occidental n sistc. Non seulement il résiste, mai malgré la campagne roumaine, il e: pourvu de réserves en hommes et e matériel, plus considérables qtte jamai: Des précautions tout à fait efficace furent prises contre les diversions it; liennes Tandis que sur la Somme et si le Carso l'artillerie tonnait sans relâcb et que les Russes lançaient des troupi contre la frontière orientale en Trai s3^1vanie, le maréchal Ilindenburg ca] fs turait toute la Valachie occidentale et :e capitale ennemie, Bucarest. Ce gén te inégalé a rendu possible ce qui jusqu'i ïs avait paru impossible. Et Hindmbut in ne se repose pas, les opérations mil .1- taires progressent. s' Le butin roumain. ;n r- r. En même temps, nos coups d cpee noi t ont permis d'asseoir sur des fondatioi nouvelles notre situation économiqu Des stocks considérables de grain, c t' victuailles, de pétrole et d'autres ma ^ chandises sont tombés entre nos mair je en Roumanie. Le transport de cè buti , a commencé. Malgré les difficultés noi aurions pu vivre de nos propri ressources, mais maintenant notre s< Ia curité est hors de doute. A ces grands événements sur tevr ie des faits héroïques d'égale important ,n ont été ajoutés pôur nos sous-marin u. Le spectre de ia famine que nos ennem voulaient faire apparaître devant not ts les poursuit maintenant sans pitié. 1Ç Lorsqu'après la première année c .je guerre Sa Maj-sté l'Empereur adress e à la nation un app--! public, il di rg " Ayant assist- à ces hauts faits, me cœur est rempli de terreur et de d'te e_ mination." Ni notre Empereur ni noti je nation n'ont jamais changé d'idée à c< u_ égard. Ils n'ont pas encore changé maii e_ tenant. Si l'ennemi a compté sur noti n. fatigue, il s'est trompé. n_ Le Reicl'.stag allemand, en votant ! n{ loi sur le service national auxiliaire c cs guerre, a contribué à créer un nouvea nt rempart offensif au milieu de la lutt Ds Derrière l'armée qui combat se trou\ G_ une nation à l'ouvrage, la force gigante t que d'une nation qui travaille pour u but commun. L'empire n'est pas ur forteresse assiégée, comme nos adversa a_ l'imaginent, mais un gigantesque cam . rti^cipliné avec d'impuisab'es ressource ^ Voilà ce qu'est l'et iwe allemand, fe I',' rnement et fidèlement uni a des frères e armes qui ont été mis à l'épreuve sous 1< 'j drapeaux austro-hongrois, turcs et bu ' ' gares. Sans nous laisser émouvoir par d< affirmations,nous avons poursuivi noti route avec une ferme décision et nôt continuerons aussi notreprogrcs.toujoui t f rêts à nous défendre et à lutter poi " l'existence de notre nation, pour so r"t avenir libre et sûr et toujours prêts ( étendre notre main pour la paix. Notre force ne nous a pas rendu sourds à la responsabilité que nous avor )S devant Dieu, devant notre pays, devat „s l'humanité. t Les déclarations que nous avons fait* • ' antérieurement ati sujet de nos dispos ^ tions à faire Ja paix ont été étudiées pz a' noc versaires. Maintenant nous avor avai ".c d'un pas de plus dans crtte d rection. Le 1er août 1914, Sa Majesl e l'Empereur eut à prendre personnel!* ment la décision la plus grave qui éch: 1 jamais à un Allemand, l'ordre de mobil s" sation qu'il fut oblige de donner devar tl l'ordre de mobilisation russe. Durai ers longues et sérieuses années de guéri l'Empereur a été animé d'une seule per sée : comment la paix pourrait-elle êtt re rétablie de manière à sauvegarder l'A lemagne après la lutte dans laquelle el! a remporté la victoire ? Le Kaiser a le s^tîment du devoir, f Personne ne peut mieux en temoign< que moi qui porte la responsibilité c tous les actes du gouvernement. Dar un profond sentiment moral et religieu de son devoir envers la nation et envet I humanité, l'Empereur considère mair tenant que le moment est venu d'un action officielle vers la paix. c C'est pourquoi Sa Majesté, en harme nie comp'ète et d'accord avec nos allie: a décidé de proposer aux Puissances er ncmîes d'entamer des négociations d paix. Ce matin, j'ai transmis une note cet effet à tontes les Puissances enti< mies par l'entremise des représentant des Puissances qui ont pris charge d nos intérêts et de nos droits en pays er nemis. J'ai demandé aux représentants d l'Espagne, des Etats-Unis d'Âmériqu .; et de Suisse de transmettre cette note. u La même procédure a été suivi aujourd'hui à Vienne, Constantinople c Sofia D'a"tres Etats neutres et le Sair " Siè£?e ont été informés de même. ;e Voici le texte de la note : t TEXTE DE LA NOTE, e La guerre la plus terrible de l'Hi; > toire se poursuit déjà depuis près d 5, deux ans et demi sur une grande pa; =t tie du monde, catastrophe que de n milliers d'années de civilisation mi 5. tuelle n'ont pu éviter et qui porte pre :s judice aux pîus précieux buts poursu t- vis par l'humanité. Le pre>grès mor: n et matériel, qui constituait la fierté ti e l'Europe au début du XXe siècle, e: ;s menacé de ruine. L'Allemagne et se > alliées, l'Autriche-Hongrie, la Bulga j- rie et la Turquie, donnent dans cett |a lutte des preuves d'une puissance in ;e vincible. Elles ont acquis des avan tages gigantesques sur des adversaire ■a supérieurs en nombre et en matérk de guerre. Nos lignes restent inébran labiés devant les attaques répétée faites par les années de nos ennemis La dernière attaque dans les Balkan is a été menée rapidement et victorieuse is ment. Les événements les plus récent e. ont démontré que la continuation d le la guerre n'amènera pas 1a destruc r- tion de la résistance de nos forces, e >s la situation générale de nos armée n justifie nos espoirs en des succès fu is turs. ïs Les quatre Puissances alliées se son -- vues dans l'obligation de prendre le armes pour défendre 'la justice et 1; s, liberté de leur évolution nationale. Le :<• faits glorieux de nos armées n'ont ci s. rien modifié leurs desseins. Nou is avons toujours gardé la ferme convic is tion que nos propres droits et nos re vendieations légitimes ne limitaient ei [e aucune façon les droits des autres «a ;a tions. Nos projets ne consistent 'pa : : à menacer ni à annihiler nos ad ver n saires. Tout en ayant conscience d-r- notre force militaire et économique e e de nos moyens de continuer la guerr ;t (qui nous a été imposée) jusqu'à la fi) 1- tragique, si c'est nécessaire—et ani •e més également du dési.r d'éviter un plus longue effusion de sang et de met a tre fiai au:x atrocités de la guerre, le le 4 Puissances affiliées proposent d'en u tarner dès maintenant des proposition t. de paix. Les propositions qu'elle •e avancent pour ces négociations et'qu 3- ont pour but la garantie d'une exis n tence honorable et l'évolution libre d ïe leurs nations, constituent, d'aprè; i- leur ferme conviction, une base ap p proximative pour l'établissemen S- d'une paix durable. Si, malgré cett' r- offre-de paix et de réconciliation. 1; n lutte devait se poursuivre, les quatn ■s Puissances alliées sont décidées à 1; 1- • continuer jusqu'à une iss.ue \icto rieuse, mais elles déclinent solennelle :s ment toute responsabilité de cette lutti 'e devant l'humanité'et devant l'histoire :s Le gouvernement impérial, par l'in ■s termédiaire de Votre Excellence, de ir mande au gouvernement de (le non n de la nation neutre) porter cette com à mun.ication à la connaissance du gou vernement de (nom de k nation belli s gérante). Messieurs, en août 1914, nos ennemi: 1 nous ont défié pour la supériorité d> puissance dans une guerre mondiale ;s Aujourd'hui, nous soulevons la question de la paix, qui est une question d'hu manité. Nous espérons que ia répon&i de nos ennemis sera donnée avec cett A sérénité d'esprit qui nous est garanti* à nous-mêmes par aictre force exté-rieuri t(. et intérieure et par la clarté de notn conscience. Si nos ennemis refusent e | désirent prendre sur eux le lourd far ^ deau de toutes les terreurs qui suivront e alor.s, même dans les maisons les plu, hitanbles d'Allemagne, tous les cœur; allemainds battront d'une colère sacréi !_ contre nos ennemis, qui refuserrt de fair< e la paix afin que leurs plans de conquêt< et d'annihilation puissent continuer Dans une heure solennelle, nous a von ipris une décision solennelle. Dieu juge ■r ra. Nous pouvons continuer notre rout< e sans crainte ni honte. Nous somme s prêts pour le combat et nous somme: x prêts pour la paix. s 1- LA NOTE AU PAPE. e La Note présentée par le ministre voi Miihlberg au secrétaire d'Etat de Si >- Sainteté le Pape Benoit XV est conçut '> comme suât : le Comme suite .aux instructions qui £ j'ai reçues, j'ai l'honneur d'adresse: à Votre Eminence une copie de la dé ' daration que le Gouvernement Impé e rial, par l'intermédiaire des Puissan ces chargées de la protection de: intérêts allemands dans les pays ave* e lesquels l'Empire allemand est en éta de guerre, transmet aujourd'hui à ce: Etats, et dans' laquelle le Gouverne ment Impérial se déclare prêt à entre: t en négociations en vue de la paix. Le: t gouvernements austro-hongrois, tur< 1 et bulgare ont envoyé une note simi laire. Les raisons qui ont décidé l'Aile magne et ses alliés à prendre cetti mesure sont évidentes. Depuis deu; e ans et demi, une guerre terrible î dévasté le Continent européen. De: s trésors accumulés par la civilisatior i- ont été détruits, des étendues énorme: de terrain ont été trempées de sang i- Des millions de braves soldats son il tombés sur les champs de bataille, e e des millions d'autres sont rentrés che; it eux, mptilés. La douleur et l'affiictiûi s ont pénétré presque dans chaque foyer. Les conséquences destructives e' de cette lutte gigantesque pèsent non seulement sur les nations belligérantes, mais également sur les nations s neutres. 1 L'industrie et le commerce, soi gneusement développés durant les au-s nées de paix, ont été ruinés. Les meu-ieures énergies des nations ont été s détournées de la production dès choses utiles. L'Europe, qui précédem-s ment se consacrait à la propagation, de la religion et de la civilisation, qui s'efforçait de trouver une solution des t problèmes sociaux, et qui constituait s le foyer de la science et des arts et du 'abeur pacifique, ressemble actuellement à un immense camp de guerre, t sur l'espace duquel les résultats du 5 travail de plusieurs siècles sont voues 1 à la destruction. s L'Allemagne poursuit une guerre 1 de défense contre des ennemis qui en-3 visagent sa destruction. Elle lutte pour assurer l'intégrité d.e ses frontières et la (liberté de la nation alle-1 mande, et avec le droit qu'elle revendique, de développer librement ses ' énergies intellectuelles et économiques, en concurrence pacifique et sur ? un pied d'égalité avec d'autres na-1 tions. Tous les efforts de ses ennemis 5 sont impuissants à briser les armées 1 héroïques des Puissances Centrales qui protègent les frontières de leurs ; pays, animées de la certitude que l'ennemi ne parviendra jamais à percer s cette muraille de fer. Ceux qui luttent sur le front savent qu'ils ont l'appui 5 de la nation entière, inspirée rte ^ l'amour patriotique, prête aux sacri- 1 fices les plus grands, et décidée à défendre jusqu'à la dernière extrémité le 2 ' trésor cédé par héritage, qui consiituc 3 le travail intellectuel et économique et l'organisation sociale, et le sol sa- 1 cré du pays. Ayant une confiance absolue dans sa force et prévoyait "n même temps le triste avenir què l'Europe se prépare si cette guerre se poursuit, plein de pitié devant cette misère inexprimable de l'humanité, l'Empire allemand déclare à nouvtean avec solennité ce que le Chancelier a déclaré il y a un an dé.jà, que l'Allemagne est prête à accorder la paix au monde en exposant à l'univers,entier la question de savoir si, oui ou non, il est possible de trouver une base d'entente. • Depuis le premier jour de son règne pontifical, Sa Sainteté le Pape a de-; montré sans relâche, de la façon la ; plus généreuse, sa sollicitude envers les innombrables victimes de la i guerre. Il a soulagé les souffrances et a amélioré le sort de milliers d'hommes victimes de cette catastrophe. In-; spirée par le caractère élevé de son mini-stère, Sa Sainteté a saisi chaque » occasion, dans l'intérêt de l'humanité, dans le but de mettre fin à une guerre t aussi sanglante. Le gouvernement impérial à le ferme espoir que l'initiative des quatre Puissances trouvera, au-'. près de Sa Sainteté, un accueil bien-! veillant, et que l'œuvre de la paix ' pourra compter .sur le concours pré-^ cieux de Saint-Siège. ; Le discours du chancelier fut su>i\ i avec . la plus vive attention. Des galeries com-; bles écoutaient en silence ses paroles. La - loge impériale était remplie, et dans la : loge diplomatique se trouvaient tous les ; ambassadeurs et ministres des gouverne-; ments étrangers. Sur la route du Reichstag et autour du bâtiment une foule immense s'était réunie, parmi laquelle photographes et cinématographes opéraient. ) L'excitation est grande.—Wireless. i Une dépêche Reuter dit qu'après le discours du chancelier la majorité du Reichstag se prononça en faveur de l'ajournement de l'assemblée. - LE KAISER A SES TROUPES. D'après un télégramme officiel, le - Kaiser a adressé les ordres du jour suivants à i'armée et à la marine r î "Avcc la conscience de la victoire ; remportée par votre bravoure, j'ai en t même temps que les souverains des ; trois Etats alliés, fait une offre de paix à l'ennemi. L'acceptation de cett^ ofifre est encore incertaine. Entretemps, ; avec l'aide de Dieu, vous continuerez i à résister et à battre l'ennemi." Pour la marine, les mots suivants étaient ajoutés : " Cet ordre s'adresse aussi à ma ! marine qui dans la lutte commune a î loyalement et efficacemment mis en - jeu toute force." ! M. LLOYD GEORGE A M. BRIAND. Résolution inébranlable. ^ M. Lloyd George a télégraphié à M. L Bria-nd que le Roi l'ayant chargé de ' .. 1 i Suite à la page 2. colonne I.) No 296

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume