L'indépendance belge

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s.n. 1918, 15 Oktober. L'indépendance belge. Konsultiert 03 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/ks6j09x793/
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39e année m> 243 L' INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO j CONTINENT . . -85 CENTIMES HOLLANDE S CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION: TtTDOR HODSE. TUDOR ST.. E.C. 4 TÉLÉPHONE: CITY 3969 BUREAU A PARIS: 11. PLACE DE LA BOURSE TELE.: 311-57 at 238-75 MARDI 15 OCTQBRE 1918 En vente à Londres à 3 h. ie lundi 14 octobre (3 MOIS. 9 SHILLINGS. ABONNEMENTS -J 6 MOIS. 17 SHILLINGt< (l AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION Lundi matin. La guerre Les prévisions que nous avons faites dans notre bulletin dè samedi dernier sont en train de se réaliser. On trouvera plus loin les commentaires relatifs à la réponse de l'Allemagne au Président Wil-son, promettant l'évacuation des territoires envahis comme préliminaire à la discussion d'une paix indispensable à la Ciermanie, dès à présent vaincue. Sur un front de plus de 144 kilomètres couvrant tous les secteurs français depuis l'Oise jusqu'à la Meuse, une nouvelle et splendrde avance a été réalisée ces deux derniers jours. Sur la gauche, la Ire armée française à rerftonté le cours de l'Oise et a traverse cette rivière à Origny et Ribemont. Plus au sud elle est entrée dans La P ère, tandis que sur sa droite elle a complètement déblayé le fameux massif de Sàint-Gobain. A sa droite, l'armée Mangin est entrée dans Laon et a complètement occupé le Chemin des Dames, d'où elle est partie pour de nouvelles conquêtes, en conjonction avec les unités italiennes, qui lui apportèrent une si précieuse collaboration au cours des dernières opérations. Aux dernières nouvelles, elle occupait la ligne Couvrôn-Aumencourt-Vi-vaise-Altnois-sous-Laon - Gizv-Marchais et plus à l'est les avant-gardes du général Berthelot ont atteint les limites du Camp Sissonne, de La Malmaison et V il-lers-devant 'e Thour, d'où la ligne rejoint le canal de l'Aisne à Aire. Les troupes du général Gouraud sont entrées samedi matin à Vouziers, l'une des principales citadelles allemandes dans le nord de l'Argonne efcont poursuivi victorieusement leurs succès sur tout le front de Champagne, tenant toute la ligne de l'ALsrye d'Asfeld .à Savigny, en passant à Château Porcien et immédiatement au sud de Réthel et d'Attigny. A l'est de la Meuse de violents combats' se sont développé^ dans le bois de; Caures. Des deux côtés du flanc la Ire armée américaine a atteint tous ses objectifs et repoussé toutes les tentatives de l'adversaire de l'en déloger. Le nom-bre total de prisonniers capturés depui; le 26 septembre dans cette région atteim à présent 17,659 officiers et soldats parmi lesquels de nombreux Austro Hongrois. De leur côté, les troupes britannique* ont. également progressé en de nombreus secteurs. Sur le front de Le Cateau leui ligne a été étendue sur la Selle jusqu'à Haspres, et elles ont établi des têtes dt pont à Solennes. Au nord de Cambrai nos Alliés sonl <aux confins de Douai et ont capturé ur des faubourgs sur la rive occidentale di Canal de la Sensée. Au nord-ouest d< Douai jusqu'à- Vei?din-le-Vieil, les trou pes du général Horne s'approchent di Canal de la Haute Deule. Au sud de U ville l'ennemi s'est abrité derrière la Sensée et le canal du même nom, où no; alliés ont fait de nombreuses incursions capturant plus de 200 prisonniers. Sur le front belge il y a eu de viO' lents duels d'artillerie. Au sud de Dix-mude un de nos détachements s'est em paré d'un groupe de fermes dans la ré' gion de Roulers et nous avons refoul< deux tentaives d'attaque-ennemies dan.' ces parages, nos vaillants soldats infli géant des pertes sévères aux Allemand' qui laissèrent de nombreux prisonnier' entre leurs mains. Dans la région df Moorslede une attaque ennemie à égale ment subi un sanglant échec. En Albanie les troupes italiennes con tinuent leur avance sans laisser de répi à l'adversaire. Le 12 octobre elles on pris Kavaya, tandis que d'autres colon nés opérant au delà d'El Basan mar chaient dans la direction de-Tirana. L< communiqué de Vienne confesse la re traite des troupes austro-hongroises "exécutée suivant des plans préalables, et avoue que des bandes d'irréguliers en travent très sérieusement leurs'mouve ments dans la région d'Ipek. En Serbie, la tentative de Mackenseï d'opposer une barrière à l'avance victo rieuse alliée au sud de Nish a complète ment échoué, et Berlin annonce candide ment que les troupes allemandes on reçu l'ordre de se retirer au nord de 1; ville, pour éviter une attaque livrée pa un ennemi supérieur en nombre ! Nish a été occupée par les Serbe: après un combat violent qui s'est déve îoppé au sud de la ville et au cour, duquel les Austro - Allemands, renforcés d'une division de troupes fraîches, ont été complètement battu. Des contre-attaques ennemies tentées sur la rive gauche de là Morava ont toutes été brisées avec des pertes énormes. En Sibérie la campagne japonaise se développe normalement et l'on annonce de Vladivostok que les troupe-s du général Semenoff de Blagoveshtchenk, en Sibérie orientale, ont effectué à Ruch-lévo une jonction avec les détachements nippons de Khabarovsk. L'ennemi battu fuit vers le nord, le long du cours de la Zee ; 1,500 prisonniers magyars, qui tentaient de s'échapper en Mandchourie, ont été capturés. La politique La nouvelle reçue télégraphiquement que l'Allemagne déclarait admettre les conditions de la Note du Président W il-son avait surexcité un vif enthousiasme, et, disons-le, une grande joie générale, car on entrevoyait là paix. Les textes nous sont ensuite parvenus, les voici : Répondant aux questions du Président des Etats-Unis d'Amérique, le goh-vernement allemand fait la déclaration suivante : Le gouvernement allemand a accepté les conditions exposées par le Président Wilson dans son discours du 8 janvier, et dans ses discours subséquents, sur la base d'une paix permanente de justice. En conséquence, ses intentions, en entamant les pourparlers,, ne consisteraient qu'à exprimer son accord sur les détails pratiques de l'application de ces conditions.Le gouvernement allemand aime à croire qije les gouvernements des Puissances associées avec le gouvernement des Etats-Unis, adapteront également l'attitude exposée par le Président Wilson dans son discours. Le gouvernement allemand, d'accord' avec le gouverne-1 ment austro-hongrois, et dans le but : d'amener un armistice, se déclare prêt i se soumettre aux propositions du Prési-: dent en ce qui concerne l'évacuation. Le gouvernement allemand propose que le ' Président réalise la convocation d'une • Commission mixte, en vue de prendre les dispositions nécessaires au sujet de l'évacuation. Le gouvernement allemand actufel, qui 1 a pris la responsabilité de cette mesure vers la paix, a été constitué à la suite de cônférences, et de commun accord a\ec la grande majorité du Reichstag. Le : Chancelier, appuyé dans tous ses actes par la volonté de cette majorité, s'exprime au nom du gouvernement alle-1 mand et de celui du peuple allemand. | (Sigrjé) SOLF, Secrétaire d'Etat aux Affaires [ Etrangères.. i Lin * autre traduction de là réponse al- • lemande a été envoyée hier par le corre-; spondant de l'Agence Reuter à Amstfer-, dam. A l'exception de légères nuances, dues à la traduction par différentes per- ■ sonnes, les deux versions sont en général • identiques, mais il existe une divergence ■ de certaine importance. Dans le second ■ paragraphe Reuter emploie le mot "prin-' cipes " pour le mot " conditions." D'au-^ très différences consistent dans l'emploi - du mot " remplir " au lieu de "se sou-î mettre " et l'expression " accords néces-; saires pour l'évacuation" au lieu de"dis-: positions au sujet de l'évacuation." Le • texte allemand de la Note n'a pas encore été transmis. Comme en le voit, l'acceptation des t conditions du Président n'est pas nette, t ni catégorique, et l'Allemagne déclare - simplement, au point de vue de l'évacua- - tion, être prête à remplir.les conditions î dont une Commission mixte établirait le - programme. Le sentiment général-de la presse alliée reflète donc la méfiance et unanime- - ment elle réclame des garanties militai- - res sur terre et sur mer, et aussi la déchéance des Hohenzollern. î L'avance rapide et victorieuse des ar- - mées alliées vient naturellement renfor- - cer cette manière de voir, et PAllemagne - de son côté, loin de renoncer à ses mé-t thodes barbares de guerre, continue t dans une aberration incroyable, à piller r à brûler, à saccager, à déporter les civils à en faire des esclaves. 5 Ce n'est pas en continuant à se mon- - trer férocement cruelle et en avivant h i haine que l'Allemagne obtiendra de meil leures conditions des Alliés. Il serait cependant grand temps pour elle d'y songer, car les événements militaires qu s'accomplissent peuvent parfaitement aboutir avant peu à un désastre complei pour les armées du Kaiser. ■—WBf—gW—HB3BH———WeWM—8—B8—Bg SUR LE FRONT OCCIDENTAL SUR LE FRONT BELGE Le communiqué hebdomadaire La semaine écoulée a été marquée pai une grande activité d'artillerie sur toul notre front. Dans 2>lusîeurs bombarde ments l'ennemi a fait usage d'obus toxi ques. Plusieurs attaques ont été Ian cées contre nos lignes avancées, notam ment à Saint-Georges, Amersvelde Moorslede, et devant Roulers. Toutes oe: attaques ont été repoussées et même Fen nemi a laissé des prisonniers entre no: mains indépendamment des lourdes per tes qu'il a subies. . Ensuite d'une actioi de détail menée le cinq par des troupe: belges et françaises, nous avons avanci notre ligne en direction de Roulers e Hooglede. Notre aviation en collabora tion avec les escadrilles britanniques e françaises a, poursuivi, malgré le temp souvent très défavorable, les mission qu'elle avait entreprises au début di notre offensive ; nos appareils de comba harcelèrent continuellement l'ennemi, 1 bombardant et le mitraillant; nos équi pes photographiques ont profité des moin dres éclaircies pour prendre leur vol. L< lieutenant aviateur Coppens remporta li 5 ses 34e et 35e victoires, le sous-lieute liant aviateur Demeulemeester sa IL en abattant en flammes trois captifs aile mands. Sur la côte de Flandre Il semble bien que les Allemands n'es saient plus d'employer la côte de Flandr< pour aucune opération par mer. Tou te tirs :;av7res qui s'y trouvaient ont éti retirés et il y reste peu d'hydropianes L'entrée du port d'Ostende a été bloqué' par les Allemands eux-mêmes, qui on coulé un nouveau navire pour oompléfce l'œuvre commencée par les Alliés. Il es fort probable qu'ils feront la même chos-à Zeebrugge. La raison des Allemands en bloquan ces deux ports est suffisamment claire Mais il reste des obstacles considérable à toute tentative de débarquement allié Les Allemands ont encore de nombreu: canons en position et la saison est défa vorable à une opération de ce genre, qu demanderait un nombre considérable d soldats et de navires. Il ne servirait pa à grand'chose de débarquer des troupe çans un objectif bien déterminé à at-tein dre et la boue des Flandres a une répu tation bien justifiés. — (Times.) . La victoire française en Champagne La bataille qui s'est ouverte en Cham pagne le 26 septembre s'est terminé après 17 jour^ de combat par la défait complète de l'ennemi. La quatrièm armée française a achevé la libération S la courbe de l'Aisne en réoccupant 31 localités dont des milliers d'habitants on été délivrés du joug . sous lequel ils s trouvaient depuis 1914. Le nombre total de prisonniers fait par cette seule armée depuis le commen cernent de l'offensive de Champagn s'élève à 21,567 prisonniers, y compri 499 officiers. Elle a capturé aussi plu de 600 canons, 3,500 mitrailleuses, 20' lanoe-mines, des centainese de fourgon; et une grande quantité de munitions e de matériel de tout genre. 6,500 civils libérés à Laon • Les troupes de la 10e armée français commandées par le général Mangin, son entrées dans là vieille et pittoresque vill de Laon. La ville a subi des dommage sérieux du fait de la guerre, et surtou des vandales allemands qui y ont déj^loy une activité destructive aussi savant que barbare. Il faut croire toutefois qu nos ennemis ont dû abandonner Lao plus précipitamment qu'ils l'avaient e: 'péré, car les Français y ont été reçus e chaleureusement acclamés par enviro 6,900 civils. Laon avant la guerre comptait une pc pulation de 16,000 âmes. OPERATIONS MAVALES Navire américain torpillé Le département de la marine amer: caine annonce que le steamer "Ticor ■ deraga" a été torpillé le 30 septembre, e que 10 officiers et 111 recrues sont mar ■ quants. Un autre télégramme dit que ] navire coula après avoir été canonné et qu'on craint que 250 vies humaines i n'aient été perdues. SUR LE FRONT MACEDONIEN 90,000 prisonniers — 2,000 canons Depuis le 15 septembre les armées d'Orient ont fait près de 90,000 prisonniers, y compris les éléments de la 1-le armée germano-bulgare, qui, encerclés dans les défilés de Kichevo et de Kalkan-delen, durent déposer les armes aux termes de la convention militaire (armistice) du 30'septembre. Parmi ces prisonniers se trouvent 1,600 officiers de tout grade et notamment cinq généraux. L'immense butin qui est iômtie aux mains de nos Alliés comprend plus de ' 2,000 canons de tout calibre, des milliers de mitrailleuses, et des centaines de | lance-mines. > J|| I u JL| , ,11, — IJMJIIMIIUMIIIL MM. i LA RETRAITE ALLEMANDE ; Ses causes et ses motifs j La retraite allemande s'étend et avec - cette extention la situation militaire 5 s'éclaircit. De Lille à Hirson, en pa.s-3 sant par Valenciennes, puis vers Mé-3 zières et la Meuse, court à l'intérieur de 5 la frontière française une ligne de cbe-b min de fer importante qui donne à l'en-i nemi en France ses principales communi- - cations latérales. Si cette ligne était - brisée, l'ennemi ne pourrait se maintenir î dans aucune partie de la France à l'ouest 3 de la Meuse, et les opérations de la re- - traite qui s'effectue actuellement se com-i prennent mieux en les rapportant aux - principales positions sur cette ligne de chemin de fer. Lille, le plus gros centre de chemin de . fer en France après Paris, est protégé j au nord par la vallée basse de La Lys, , avec l'importante position de Menin du 5 côté belge de la rivière. Les Allemands, en gardant Menin, conservent l'usage du 5 reseau de chemins de fer qui converge t vers Lille et une ligne de retraite le long r de la vallée de l'Escaut. Selon toutes les t apparences, ils ont l'intention d'évacuer 3 Lille; entretemps, la possession de cette ville est précieuse pour eux, car une ville t aussi grande ne saurait être bombardée. C'est la boue des Flandres qui leur a s permis de garder Lille. Mais cette ville peut être tournée par t le sud, et Valenciennes, l'importante - jonction de chemin de fer française, est i le principal objectif des opérations bri-a tanniques. Un arc de cercle ayant son s centre à Valenciennes, et un rayon de 28 s kilomètres passerait par Douai, Cambrai - et Le Cateau. Nous sommes sur la lisière - de Douai, dont la possession tournerait le canal de la Haute Deule qui nous a retenus plus au nord. La ligne des dé-fences de Cambrai a naturellement été complètement renversée, et de ce côté la e ligne de défense ennemie court le long de e' la Selle, qui n'est pas à plus de 8 kilo-e mètres de Valenciennes. Notre position * la plus avancée en cet endroit est Has-' près, sur la Selle. Le Cateau se trouve aussi sur la Selle, plus en amont, et cela " explique l'importance énorme attachée par l'ennemi à notre avance à l'est de 8 Le Cateau ; en cet endroit il a livré de violentes contre-attaques qui n'ont pa< 6 été entièrement sans succès. Non seule s ment une avance quelque peu considé-® rable nous permettrait de tourner la ligne de la Selle, et nous ouvrirait le che-' min de Valenciennes, mais elle nous met trait à même de menacer la vallée de la Sambre et de bloquer la retraite, vers le nord, du centre allemand de Laon et de e La Fère. t Les Français avançant à l'est de St-e Quentin.ont maintenant passé J'Oise à s Ribemont et Origny, et s'ils peuvent t faire des progrès rapides, ils ont encore g une bonne chance d'intercepter le cen 6 tre allemand en retraite. Les Allemands 6 sous les ordres de von Bôhn ont organise Q leur retraite ici avec une très grande ha-•_ bileté. Ils ont pris, et continuent à pren-t dre, de grands risques, mais jusqu'ici ils n ont évité le désastre. A Hirson, la troisième grande jonctior sur le chemin de fer latéral, se réunis sent les lignes de Laon vers le sud, d( Mézières et de la vallée de la Meuse ver: l'est, et de Réthel et l'Argonne au sud Cette jonction, cependant, n'est pas en core menacée. La droite des armée; alliées n'est pas aussi avancée que i- leur gauche. Si elle l'était, les l- Français approcheraient de Mézières t le long de la vallée de la Meuse i- auraient franchi l'Aisne à Ré e thel pu Neufchâte'lj et menaceraient le retraite du centre allemand par l'est de la même manière qu'elle l'est actuellement à l'ouest. Si telle était la position, l'ennemi serait à la veille' de la plus grande débâcle ^e l'histoire. Telle que la situation est actuellement, l'ennemi a encore de la place pour manoeuvrer et deux grandes lignes de chemin de fer pour servir à sa retraite. Sa position est périlleuse, mais il conserve l'espoir d'éviter une série rie Sedans. D'une manière générale, ce qui est en jeu n'est pas de savoir si l'ennemi- battra en retraite ou tâchera de conserver ses positions — point déjà réglé — mais de savoir s'il pourra battre en' retraite. Il eu résulte qu'une retraite avec notre consentement lui donnerait ce qu'il désire avant tout, et qu'il ne pourra, selon toutes probabilités, obtenir pas d'autres moyens. Si cette manière d'interpréter la situation militaire est exacte, elle a eu une influence évidente sur l'offre de paix allemande. L'idée que cette offre a été imposée à l'Etat-major général par le gouvernement civil est improbable en elle-même et les renseignements que l'on possède sont manifestement oontre cette thèse. L'idée d'une retraite sur la Meuse est dans l'esprit du quartier général allemand depuis le mois d'août- dernier. Elle' a pris des formes diverses. L'une était le remaniement de la campagne occidentale sur les lignes intérieures de manière à rendre des hommes disponibles pour des opérations ailleurs; une autre forme fut la proposition d'évacuation de la Belgique, qui couvrirait ainsi le flanc droit allemand par sa neutralité; ensuite quand les succès alliés s'accentue-rent, la retraite devint une simple nécessité et actuellement la., possibilité de l'exécuter sans subir un désastre militaire irréparable vaut quelques sacrifices. Quand l'état-major allemand vit que la ligne "Siegfried" ne pouvait résister à nos attaques, il se trouva devant un double danger. D'une part, le elanger du désastre militaire; d'où l'idée de s'assurer contre ce risque par des propositions d'armistice et d'évacuation volon-tàire de territoire. D'autre part, il y avait le danger que, même si le désastre pouvait être évité, les pertes matérielles de la retraite et l'affaiblissement du moral causé par le mécontentement politique, ruineraient l'armée allemande en tant que "machine militaire"; d'où la formation d'un gouvernement de coalition comprenant tous les partis sauf la minorité socialiste. Dans aucun des deux cas il ne s'agit d'un triomphe de l'élément civil sur l'élément militaire en Allemagne. Il est beaucoup plus probable que l'impulsion est venue du quartier général, comme étant sa principale chance de salut.—"Times." b—weaKi—uua:iy.«y i»i. n» ir iuhssàzm£*.jt, nia,; ■» ; wami uautr AUTOUR DE< LA GUERRE ESPAGNE — Le cabinet a décidé de mettre à exécution ses décisions récentes relatives a la réquisition des navires allemands internés dans les ports espagnols. Le "Temps" apprend que le gouvernement espagnol a décidé de saisir des naVires allemands pour un tonnage total de 15,500 tonnes. L'ambassade d'Aile-magne aurait été invitée à désigner elle-même les navires à saisir. Faute d'une réponse de l'ambassade pour ie 15 courant dans la soirée, le gouvernement espagnol choisira lui-même. ETATS-UNIS — Le nombre des soldats américains i actuellement outre-mer dépasse 1 million 900,000. DERNIERE HEURi Le communiqué britannique Lundi, 9 h. 56. Hier après-midi l'ennemi a ouvert un violent' bombardement sur un large front . au nord de Le Cateau. Sous le couvert de ce feu d'artillerie de puissantes attaques d'infanteri,e ont été laqcées contre les positions tenues par nous à l'est de > la Selle, dans 1e voisinage de Solesmes. ; Ces attaques ont été \ ictorieusement re-poussées après un \ if combat. D'autres attaques ènnemies dans lesquelles des ; tanks furent employés pour appuyer 'es ■ assauts de l'infanterie, ont été livrées i hier sans succès contre nos positioins en i face du village d'Haspres. Nos patrouilles ont avancées, au cours de la nuit, . en un certain nombre de points, au nord , et au sud de Douai et fait des prisonniers

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1843 bis 1940.

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