L'indépendance belge

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s.n. 1918, 27 September. L'indépendance belge. Konsultiert 05 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/930ns0mw83/
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fi«e annee NO 228 L'INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI: 1 PENIN5Y LE NUMERO I CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE. 6 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION: ' TtTDOR HOUSE. TUDOR ST.. E.C. 4 TÉLÉPHONE: CITY 3960 Î5UREAD A PARIS: 11, PLACE DE LA BOURSE TELE.: 311-57 et 235-75 VENDREDI 27 SEPTEMBRE 1918 En vente à Londres à 3 h. le jeudi 26 septembre {3 MOI8, 9 SHILLINGS 6 MOIS. 17 SHILLING* 1 AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION La guerre Jeudi midi. Les Allemands ont furieusement réagi hier dans ia région de Saint-Quentin, lançant six contre-attaques déterminées sur les nouvelles positions britanniques. Toutes ces tentatives sont restées'1 sans résultats et au cours de Tune d'elles l'ennemi étant parvenu à prendre pied dan-un élément avancé des défenses alliées au nord de Gricourt, les bataillons du -ijiussex, les en rejetèrent à la baïonnette, après lui avoir infligé des pertes sanglantes. Poursuivant leur avance, les troupes du général Rawlinson ont capturé Siiency, situé à moins de trois kilomètres à l'ouest de Saint-Quentin. Dans le=. opérations de mardi 'nos alliés ont fait plus de 1,100 prisonniers dans cette région. De leur cété les unités françaises combattant à la droite des Britanniques, ont repoussé une vive contre-attaque ennemie sur l'Epine de Dation. Entre l'Ailette et l'Aisne l'ennemi a également réagi avec une grande détermination sur les plateaux de la ferme Moisy, et au nord d'Ailemant. Nonobstant ses efforts répétés, il n'est pas par-venu à arracher le plus petit des gains français et ici aussi il a subi des pertes énormes et laissé des captifs aux mains de nps alliés. v Sur le reste du front occidental il n'y a rien à signaler en dehors d'une légère avance britannique au sud-ouest d'Inchy et 'de f'échec de contre-attaques - ennemies, dans les secteurs de Sanchy-Canchy, de M œuvres et d'Epehy. En Italie, les opérations se sont généralement limitées à des actions d'artillerie, notamment entre le lac de Garde et l'Astico-, et en divers points le long' de ia Piave. Dans les Balkans, malgré l'arrivée-de troupes fraîches allemandes, l'ennemi a été. lorcé de continuer sa retraite vers le nord. De puissantes arrière-gardes, cependant, offrent toujours une résistance obstinée au nord-ouest de Monastir. Dans lé centre les armées serbes ont rapturé le massif de Papodija et ont progressé à l'ouest de la Tcherna inférieure. Elargissant leur tête de pont au nord du Vardar, les unités "franco-serbes se sont rapprochées des hautçurs situées entre le Vardar ei la vallée de la Kriva Lakavit-sa, où l'ennemi tente hâtivement de se retrancher.Sur l'aile droite du front de bataille les divisions françaises britanniques et grecques ont rejeté de puissantes avant-gardes au délà du Vardar, vers Gradetz et Hudûvo, et elles ont capturé le massif de Kara Bair, au nord du lac Doiran. Le butin augmente toujours, et dans la seule journée de lundi 30 canons ont été capturés, ainsi qu'une quantité de matériel roulant. Sur l'aile gauche les troupes italiennes .continuent à poursuivre de près ies Bul-. gares, qui se retirent en désordre, et ont occupé les hauteurs au nôrd de Topol-hani, sur la route de Monastir à Prilep, cette dernière ville ayant été occupée par les Erançais. En Palestine, les succès britanniques ne cessent de se multiplier. A l'est du Jourdain nos alliés, poursuivant l'ennemi en retraite dans cette direction, s'approchent d'Amman, sur le hemin de fer d'Hedjaz. Au nord de cette W— gare importante, les troupes^arabe» ont détruit toutes les voies ferrées. D'autres troupes arabes sont sur les talons des Turcs, qui se retirent hâtivement au nord de Maan. Le nombre total des prisonniers capturés à ce jour dépasse 40,000 officier-s et soldats, et le butin tombé aiix mains de nos alliés comprend au moins 265 canons. La situation de la 4e"armée turque à l'est du Jourdain est la suivante: Sépâ-rée en dçux tronçons elle est coupée de Damas, base de ses opérations. Le premier'de ces tronçons se trouve entre Dc-raa, à l'est de la mer de Galilée, et Maan. Les Arabes de l'Hedjaz le poursuivent et ont capturé Jerdun, localité au noi'd de Maan. Le second tronçon se trouve le long du chemin de fer de Maan à Me-dine, dispersé sur une distance de 800 kilomètres, et sa situation est encore plus désespérée que celle du premier, toute la 4e armée étant ainsi condamnée à périr où à se rendre. La politique Ce fut une débauche de discours k l 'adresse des membres du Reichstag allemand qui entendirent le comte Hertling, von Payer, l'amiral von Hintze, le général von Weisberg, le capitaine de marine Brueniwg'haus. Oc* toutes ces manifestations oratoiues il résulte, en somme, que ce soit sincère ou du bluff, que l'Allemagne n'est pas mûr^pour la paîix juste et durable. Si les troupes allemandes ont subi un échec, c'est la faute du brouillard et aux tanks. Or, il n'y aura pas toujours du brouillard et un armement nouveau va détruire ies tanks en un tour de main. Les résultats obtenus par les sous-marins sont toujours plus considérables et ils détruisent plus de navires que les Alliés n'en construisent, de sorte que la 'situation devient pftis périlleuse pour Icï Alliés au fur et à. mesure cjue la guerre se prolonge: ce qui est juste l'opposé de la vérité. Aussi, pourquoi l'Angleterre continuerait-elle à détenir Gibraltar, Malte et le Canal de Suez? L'amiral \oii Hintze a dénié aux Alliés lé droit, de pouvoir intervenu- contre les pillards et assassins bolshévistes, tandis que le traité de Brest-Litovsk n'est pas à discuter, de même que la mise sous protection allemande de l'Esthonie et de la Livonie. Quant à la Roumanie, elle est entrée d'ans l'aire de la restauration et.l'Allemagne saura y maintenir la paix et le traité de Bucarest. Tout cela veut dire qu'il faut attendre une nouvelle avance des armées alliées, et que aucune proposition de paix raisonnable n'est à attendre de l'Allemagne -i elle n'est pas de nouveau battue. M'àis une paix séparée que les Alliés devraient négocier c'est la paix avec la Turquie. Celle-ci \ ient de recevoir en Palestine le coup de grâce. Elle peut se rendre compte aujourd'hui qu'elle ne peut plus compter sur ses amis-; les Germains qui l'ont menée à la catastrophe. La Turquie nja plus aucun espoir; elle ne peut plus avoir à gagner dans la continuation de la guerre. Au contraire, les cjodhes qui sonneraient en l'honneur de l'entrée des Alliés à Sofia, feraient entendre le glas> de la Turquie d'Europe. Il y va donc de son intérêt de signer avant le traité de paix. SUR LE FRONT OCGiPENTAL LA LIGNE HINDENBURG Ce qu'elle est réellement D'abord la "ligne Hindenburg" n'es pas une ligne. Cette appellation ne répond, en effet nullement à la réalité. Car rien n'a moin le caractère linéaire que cet ensemble rl positions fortifiées, naturelles où artifi cielles, réunies entre elles par des tran. chées, des boyaux, des tunnels, protégée par d'épais réseaux de fil de fer, abri tant sous des carapaces bétonnées rrfi trailîeuses et mortiers, qui s'étalent su une profondeur atteignant en ^.certain endroits 15 kilomètres et davantage Mais L'appellation est commode et on 1< peut maintenir, étant entendu que 1; ligne Hindenburg désignera la bordur extérieure, occidentale ou méridional' suivant les secteurs—de cet ensemble d< positions fortifiées, qu'avait organisée Hindenburg pour y mettre, à la fin d> l'hiver de 1211, le§ armées allemandes i l'abri d'une offensive franco-britannique redoutée. C'est de cétte ligne où il s'était réfugié, que l'ennemi lança, cette année, ses offensives successives du 21 mars, sur Noyon, Montdidier et Amiens, b du 9 avril sur Hazebrouek, du 27 mai sur Soissons et Château-Thierry, du 9 juin , «ur Compiègne. C'est sur cette ligne, 5 probablement réparée et consolidée, 3 qu'après ses défaites répétées, consécu- - tives à noir contre-offensives du 18 juillet - et du 8 août, il ij-ient de battre en re-s traite. Le tracé général de la ligne Hinden- - burg, avec la signification que nous ve-r nons de préciser, court à l'ouest de Lille, 3 de Douai, de Cambrai, du Catelet, de . Saint-Quentin, de la Fère, contourne le ! massif de Saint-Gobain, passe au nord 3, du Chemin-des-Dames, suit le canal de 3 l'Aisne à partir de Berry-au-Bac, jus-3 qu'au fcord de Reims, et se dirige à l'efet 3 à travers la Champagne et l'Argonne. s En principe, les "positions fortifiées 3 Hindenburg" se composent: (1) d'un i ensemble de deux position^ hors des vuçc v directes de l'ennemi, dont la première est disposée sur la pente remontante, flanquant de haut la première; (2) d'une série de positions, pourvues de nombreux abris, destinées à constituer avec les précédentes un système profond dont les di vers éléments sont réunis entre eux par des boyaux de communication bordés de fils de fer. D'autres positions eneore'son; établies plus en arrière. Le tout est échelonné sur une, profondeur de 10 à 15 kilomètres. Les accidents de terrain, le; lignes d'eau, rivières et oanaux-, sont utilisés et aménagés". Là où la chôse est possible, comme dans la région de La Fère des inondations sont tendues. La ligne EEindenlrmrg est atteinte pai l'ennemi en retraite et par les soldats britanniques, qui le poursuivent, en plusieurs points. Elle est largement dépassée -r- ce qui prouve qu'elle n'est pas impénétrable — par les troupes britanniques dans la région de Quéant, où nos alliés ont poussé un saillant dans les positions 'Hindenburg. Dans d'autres régions on en est encore assez éloigné. Les Allemand.-, d'ailleurs, soit qu'ils n'aient pas une exoessive confiance dan; la résistance de 'sur ligne Hindenburg. soit qu'ils acceptent l'éventualité d'ur raccourcissement de leur front, envisagent des replis ultérieurs, plus ou moins volontaires, sur d'autres lignes. On sait dès à présent que, grâce à ces innombrables "valets d'armée" qu'ils se sont a«-sures en soumettant au travail forcé les prisonniers de guerre et les malheureuses populations des pays envahis, ils ont commencé la construction de lignes située; en arrière de la position fortifiée Hindenburg." C'est d'abord la ligne Hun ding. qui passer.»il "■par Lille, Douai Cambrai, -La Fère, d'où elle se dirigerait du nord de Laori au sud de Metz er abandonnent le saillant de Samt-Mihiel C'est ensuite, plus ?.u nord. Ta lîgnt Lille-Metz, qui courrait à l'est de Douai de Cambrai et de La Fère, et passerai par -Le C'?,te*n Verriers et le sifd d< Charleville.'Mézièresi"— (Lé Temps.) L'évacuation de Mulhouse Les "Basle'r N&'chriêhten" confirment he rapport que les gens aisés de Mulhouse quittent la ville, tandis que lè reste de 1? population fait des préparatifs d'évacua tion, en exécution d'un ordre militaire récent. Cet exede s'applique également à plu éieurs villes du Rhin. Toute l'Allemagm dti Sud semble effrayée de l'avance de; armées américaines et françaises. Cent déserteurs allemands L' 'Echo de Paris" apprend que 10J soldats allemands, -conduits par troi; officiers, se sont rendus en corps' auj troupes britanniques dan's la région ï l'ouest de Gricourt. SUR LE FRONT MACEDONIEN uQ&to Le gouvernement serbe suivra ses armées M. Vesnitch, ministre de Serbie, i Paris, dans une interview accordée à 1; "DémnjMatie Nouvelle," a déclaré que 1; vietoire^erbe a été obtenue au prix d< pertes légères, et qu'au-sitôt <}ue le nou veau front sera définitivement établi,. 1 • gouvernement du roi Pierre s'installer! soit à Monastir, soit à Prilep. M. Vesnitch a joute : Les Bulgares on emmené une grande partie de la popula tion en esclavage. Les Autrichiens on commis des actes de brutalités similaires et, nous possédons des document- attes T%nt le fait que de-- prisonniers dont le noms ont été publiés, ont été enterré vivants jusqu'au cou, par 'des tortion nairés austro-hongrois. Parmi les pri sonniers capturés par les Alliés, j'ap prends qu'il se trouve, un grand nombr de Macédoniens qui ont été enrôlés d; force dans l'armée bulgare et qui deman dent à pouvoir prendre les armes dans le rangs serbes. À la traversée du Vardar les Ycugo-Slaves se trouvèrent pari^ le soldats alliés les plus irrésistibles. Le développement de la victoire. Suivant l'"Echo de Pari-," les nou velles dispositions du général Franche d'Esperey, après avoir traversé Prilep prévoient une exploitation énergique d la graude victoire alliée en Orient. L; belle ardeur des troupes italiennes si nord de Monastir, où elles poursuiven l'ennemi sans répit, est particulièremen remarquable et permet d'attendre pou un avenir très prochain la capture d< Krushevo. On signale que le Tsar Ferdinand a de mandé l'assistance du maréchal Macken sen, (^ui se trouve actuellement a Fuoa rest, et lui a offert le commandement desi armées bulgares dans le but d'arrêter l'avance alliée en Ancienne Serbie et de préserver la Bulgarie d'une invasion. OPERATIONS NAVALES Les pertes sur mer J<es pertes de la marine marchande britannique pendant le mois d'août 1918 ont été de 176,401 tonnes contre 182,524 tonnes (chiffre rectifié), le mois précédent.Les arrivées et les départs de navires marchands de toute lïat-ionalité et dépassant 500 tonnes (non compris les bateaux de pêche et locaux), dans les ports du Royaume-Uni, pendant le mois d'août 1918, affectaient un tonnage' de 8,158,639 tonnes, contre 7,718.898 tonnes le mois précédent. Les pertes des marines marchandes^ alliées et neutres pendant le mois d'août 1918 ont été de 151,276 tonnes, contre 141.248 tonnes (chiffre rectifié) le mois précédent. Les perte? totales de la marine marchande mondiale (exception faite des pays ennemis), pour le,,mois d'août T918, s'élèvent donc à 327,676 tonnes contre ; 323,772 (chiffre rectifié), le mois précédent.OPÉRATIONS AÉRIENNES L'activité britannique Le 24 septembre.—Beau temps, quoique couvert. 12 tonnes et demie de bom-. I bes lancées dans 1°,-- 24 heures, deux aérodromes ennemis et plusieurs jonctions ] de chemin de fer étant violemment attaqués. 31 appareils ennemis ont" été dé-1 fruits et 22 désemparés. 10 appareils . j britanniques sont manquants. LES EVENEMENTS E.1 RUSSIE L'agent bolshéviste quitte Londr.es M. LitvinofF, agent du gouvernement : bolshéviste à Londres, et une trentaine i de ses compatriotes, ont quitté Londres fyjur retourner en Russie. Ils ne seront pas autorisés à rentrer dans leur pays ' avant que les fonctionnaires britanniques qui doivent être rapatriés ne soient en ■ sûreté hors de la»Russie. LES ALLEMANDS ET LA CROIX-ROUGE On *ait, du reste, que les Allemands . ,ne respectent aucune convention Lnterna-L tionale. Ils bombardent les hôpitaux en dépit de la Croix-Rouge,' qui devrait les "couvrir contre leurs artilleurs et leurs aviateurs. Au dossier déjà volumineux de leurs attentats de toute espèce, il faut ajouter le fait suivant : Le* 9 septembre dernier, sur le front be'ge, en terrain découvert.^ gisaient deux , blessés : un. soldat belge et un officier ;al-[ lema-nd, demandant du secours. Ils fu1-, rent aperçus par les nôtres, qui se dispe-, sèrent aussitôt à aller à leur aide. La ?one était battue par des mitrailleuses , allemandes. Les brancardiers agitèrent le ( drapeau de la Convention de Genève pour attirer l'attention de l'ennemi, puis se i mirent en marche, précédés du drapeau toujours levé. Ils furent aussitôt pris a partie par une mitrailleuse allemande. S'abritant tant bien que mal, ils avan-' cèrent quand même, et parvinrent ainsi à l'emplacement où gisait le soldat belge. ; ^a mitrailleuse continuait à les poursui-vre. Au moment où l'on s'occupait de l'ofncier al'enr'and, le sergent-brancardier Van Wezemgel eut le bras fracassé et le ^ brancardier Groenen la joue éraflée par ; une balle. Il leur fallut renoncer à se-5 courir l'officier ennemi, qui mourut sur place, par la faute de ses. compatriotes. •mtoE^EEE ALLEMAGNE ^ — Tous les Allemands licenciés de l'armée qui se trouvent actuellement en '< Suisse ont été rappelés pour être utilisés dans le- basea militaires et pour la garde des prisonniers. Dix mille Allemands ^ sont affectés par cet ordre, mais on oroft k que pas pltfs d'un quart n'obéira. r ETATS-UNIS 3 — Le'secrétaire pour la Marine, M. Daniels, parlant lundi à l'"Eddystone - Ammunition Corporation Plant," «à - Philadelphie, a exposé comment il envi- - sageait la fin de la guerre eu c^s m.gïb qui sont rapportés par les journaux de, New-York comme suit: "Sur mon agenda à "Washington figure l'engagement, pour une date encore indéterminée, d'accompagner la musique de la marine, dans le cortège, de l'entrée triomphale de l'armée ' victorieuse, du général Pershing à Berlin.' — On annonce de Washington que M. Lansing, secrétaire d'Etat, et M. Barclay, chargé d'affaires britannique, ont échangé les ratifications d'un accord pi-plongeant de dix ans le traité d'arbitrage anglo-américain. — On annonce officiellement que 356 navires d'un tonnage total de 2,049,375 tonnes ont été terminés- et livrés pac ies chantiers des Etats-Unis au gouvernement jusque et y compris le 14 septembre. De plus, jusqu'à la même date , 264 coques de navires d'un tonnage totiû de 1'222.971 tonnes ont été lancées. — La propagande allemande a fait circuler le bruit qu'un traité secret aurait été conclu entre là Grande-Bretagne et le» Etats-Unis au sujet du Japon. Les Etats-Unis démentent formellement ce canard lancé pour désunir Jes Alliés, et M. Lansing dit dans sa note: Les Etats-Unis n'ont jamais conclu et ne conclue-ront jamais un traité secret. GRANDE-BRETAGNE — La grève des chemins de fer. qui avait pri hier une extension inquiétante, paraît sur le point de se terminer. Les grévistes du sud du Pays de Galles, de Cardiff, Newport et Swansea ont décidé de reprendre le travail et de recomman--der aur. autres grévistes de faire de même. M. Thomas, secrétaire général de l'Uir'on national des "Railwa^men," avait vivement exhorté les ouvriers à respecter les engagements "pris en leur nom. Le gouvernement avait interdit le paiement de, salaires de grève et envoyé des troupe- en diverses localités pour as- * surer au moins des .services partie-ls. Plus ■de 1-00,000 mineurs avaient été îvduits à l'inaction, vu l'impossibilité de transporter. le charbon extrait et la fabrication des munitions a subi des retards en diverses localités. ITALIE — En conformité avec la décision"* prise en conseil de cabinet le 8 septembre le gouvernement italien a fait connaître aux Alliés qu'il considère le mouvement des peuple- yougo-s'aves pour l'acquhi-tion de leur indépendance et pour leur constitution en un état libre, comme étant en harmonie avec le;-, principes pour lesquels les Aliiés combattent, ainsi ' qu'avec les conditions d'une paix juste et durable. Les gouvernements allié? ont répondu qu'i'ls. prenaient note avec satisfaction d» la déclaration «lu gouvernement italien. RUSSIE — L'état de ,-i^ge a été proclamé à Vladivostok. — Une -puissante organisation d'espions allemands a été découverte dans la demeure d'un membre de la mission suédoise à Trkoutsk. et plus de- cent personnes ont été arrêtées. DERNIERE HEURE g» Le communiqué britannique Jeudi, 10 h. 8. Des opérations locales ont été conti» nuées ave'c succès hier apfès-midi et durant la nuit au nord-ouest de Sainfc-Queutin. Des troupes anglaises ont fait du progrès et capturé certaines localités fortement défendues dans le voisinage de Selency et- de Gricourt, ainsi qu'un cer-taiu nombre de prisonnier^. Outre tes contre-attaques de l'ennemi au nord-ouest de Fayet déjà signalées hier, il a : également attaqué deux fois nos troupes au nord de Gricourt. Ces attaques furent également sans succès. Une opération secondaire heureuse a été exécutée hier par des troupes anglaises au nord-ouest de La Bassée, noua permettant d'avancer notre ligne et de faire une centaine, de prisonniers. Une contre-attaque exécutée la nuit par l'ennemi fut repoussée et plusieurs prisonniers restèrent entre nos mains Nous avons légèrement amélioré nos position.- hier et au cours de la nuit au nord-ouest d'Armeirtières. Dans des rencontres de^partouilles et des raids entre Armentières et Yprès, nous avons capturé des priionujej^.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1843 bis 1940.

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