L'indépendance belge

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s.n. 1915, 22 September. L'indépendance belge. Konsultiert 18 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/q23qv3d770/
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86ème année. Vo. 224 L' INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY* BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES. (HOLLANDE : 5 CENTS.) administration et redaction: tudor house, tudor st., london. e.c. TELEPHONE: CITY 3960. bureau a paris : 11, place de la bourse. TELEPH.: LOXDRES, MERCREDI 22 SEPTEMBRE 1915, abonnements ( 3 mois, 9 shillings. ) | 6 mois, 17 shillings. i conservation par le progres. 11 an, 32 shillings. ' SOMMAIRE. LA SITUATION : La retraite russe s'effectue en bon ordre. — Progrès français à Sapigneul. — Combats sur la frontière congolaise. — Sous-marin allemand coulé dans la Mer Noire. — M. Bark à I.on= dres. — Coopération financière des Alliés. — Le nouveau budget bri= tannique. — Taxes formidables. Notre avenir industriel. — Jules Coucke. Lettre d'Australie. — H. S. Billet Parisien. — Jean-Bernard. Les écoles du travail pour les soldats belges internés en Hollande. — C. L. Serbian Flag Day. Fêtes de Septembre. — Candide. Faits menus, menus propos.— Bob. LA SITUATION. Mercredi midi. depuis quelque temps, opérait dans ces La retraite russe s'effectue jusqu'à parages. D'autre part, on annonce la présent en bon ordre, et il semble que les perte du vapeur britannique "Link- projets du maréchal von Hindenburg moor" (4,306 tonnes). d'envelopper et d'annihiler une partie On. attache une grande importance à des armées en retraite ait définitivement l'arrivée à Londres de M. Bark, le minis- échoué. Nos Alliés se trouvent actuelic- tre russe des finances, qui, à Paris, a ment à une cinquantaine de kilomètres longuement conféré avec son collègue au sud-est de Wilna, et leur position français, M. Ribot. Interviewé par le S'améliore maintenant d'heure en heure. "Petit Parisien," M. Bark a ainsi défini C'est la belle résistance offerte sjr la l'objet de sa mission à Paris et à Lon- Vilia qui, arrêtant l'avance des Aile- dres : établir une collaboration plus in- mands, donna aux corps russes le temps time entre les Puissances de la Triple- de se replier sans être inquiétés. Les Entente afin de faire bénéficier la Russie communiqués allemands, très brefs,, ae crédit de ses .alliés et mettre fin à la mentionnent toujours pas de captures, et crise du change dont la Russie souffre nos Alliés restent maîtres des impor- particulièrement par suite de la ferme- tantes jonctions de chemin de fer de ture des Dardanelles. Molodecna et de Baranovitchi. Interrogé sur la question des rnuni- Les critiques militaires russes esti- tions, le ministre a dit que depuis six ment que les Allemands vont diriger mois la production en Russie avait sex- maintenant leur principal effort contre tuplé et qu'en vue de l'augmenter en- Dvinsk et Riga, et s'efforceront sans core, le gouvernement a décidé de met- doute d'occuper la ligne de chemin tre immédiatement à la disposition des de fer de Polotzk, voire celle de Smo- fabriques de munitions et autres établis- lensk, mais pour le quart d'heure la sememts intéressés à 1a. défense natio- grande question est de savoir si le nale toute la main-d'œuvre dont ils ont mouvement de retraite des Russes ne se besoin. heurtera pas à de nouveaux obstacles. 11 y a lieu de compléter les déclara-Les nouvelles du front occidental sont tions ministérielles par celles d'un émi-bonnes. Les Français sont parvenus à nent publiciste hollandais, M. van Kol, occuper !a rive drarto du canal de qui. rentrant du Japon par le transsi-FAisne à Ta Marne, obligeant les Aile- bérien, dit qu'en ce moment le Japon, mands à évacuer le poste de Sapigneul. 'es Etats-Lnis et la Grande-Bretagne Le communiqué de la nuit dernière fournissent a la Russie les munitions fait allusion à un nouveau genre de pro- dont elle a tant besoin. Pendant plu-jectiles employés par les Teutons. Il sieurs jours le trafic sur le transsibérien s'agit d'obus lacrimagènes dégageant ^ complètement suspendu afin des gaz, dont l'effet est de priver les soi- ^ activer le transport des^ munitions dats, pendant un lap de temps relative- venant du Japon. M. van Kol est confinent court et sans autre effet nuisible, ^ aincu que la îetraite russe n a eu de leurs facultés visuelles. ^ au^re cause que le manque de muni-Le communiqué britannique signale f^ns, et .qu'il sera bientôt remédié à cet 1 activité croissante de l'artillerie en- ln<iom^nit,nl- nemie. Les batteries anglaises ont , M" McKenna' le >™n.stre britannique mis le feu à la forêt d'Houp- dfS hnances- a P>;oduit son- une hulst, où une formidable explo- ™'e sensation en déposant a la Chambre «on fut notée, provenant proba- des ^ommunes Ie nouveau budget ainsi blement d'un dépôt de munitions qui a fe les taxes nouvelles destinées a fa.re gaut^ 1 race aux nécessites de la guerre. Tt « , mi i • r • L'honorable ministre a annoncé Que les Lne flottille de 19 aviateurs français besoins actue]s de la nadon se chiffraient bombarda hier a gare de Bensdorf à un tota] de 1590 millions de liv et Jonction sur la ligne Strasbourg-Metz, qu>U fanait envisager une dépense quoti- a est de loi tange, sui laquelle une de cinq millions. Le revenu centaine d obus furent lances. Les bâti- actuel n-étant que de 272 mHii0ns, il est ffnents de la gaie ainsi que de nom- nécessaire de frapper toutes les classes breuses rames de wagons stationnées de la p0pUiati0n et de répartir aussi ans _a gâie furent sérieusement endorp- équitablement que possible les charges mages. nouvelles sur toutes les catégories de A en croire une information de contribuables. 1 Agence Reuter de nouveaux combats Dans ce but, il est question d'aug- onl eu lieu entre les troupes du Congo menter de 50 p.c. les droits actuels sur Belge et les troupes coloniales de le thé, le café, le tabac et de 33 1/3 p.c. Afrique - Orientale allemande. Un les droits de certains articles d'impor- groupe ennemi concentré au nord de tation. Les profits de g'uerre et les sa- Saisi, en territoire allemand, a proximité laires ouvriers seront taxés et l'impôt de la frontière rhodésienne, aurait êu un sur le revenu sera augmenté de 40 p.c. engagement a\ec les Belges à deux Les timbres d'un demi-penny seront kilomètres de Saisi. Les détails man- abolis, le prix des télégrammes aug- 1uCût. mente, etc., etc. En fait d'opérations navales on Après cela, le "Business as Usual" signale la destruction, dans la Mer perdra une bonne partie de ses adhé- ^"oire, d'un sous-marin allemand qui, rents. NOTRE AVENIR INDUSTRIEL. —» » » Fraternité économique. Sans trop s'illusionner sur la valeur des Le lecteur se rappellera peut-être que, raisons sentimentales en cette matière, dans un article précédent, nous nous il est impossible de croire, disions-nous, sommes préoccupés de l'avenir de nos que la gratitude de notre alliée ne sera industries d'exportation qui constituent pas de quelque poids, même dans la ba- une des sources les plus fructueuses de lance des intérêts matériels, à la condi- la richesse et de l'activité nationales. Le tion d'y ajouter le maximum d'avan- problème, on s'en souvient, consiste à tages corrélatifs que nous serons à même rechercher quelles sont les conditions qui d offrir en compensation de ceux qui favorisent le mieux leur épanouissement, nous seront consentis. Il est donc né- en tenant compte de l'esprit des législa- cessaire de se demander dès à présent tions douanières qui régissent les rela- sur quelle base pratique nous pourrons tions commerciales réciproques des pays engager la conversation avec notre alliés. Il faut prévoir, avec la constitu- grande voisine afin que, lors des échan- tl0n d'une Union économique entre les ges de vues qui se produiront entre les peuples de l'Europe occidentale, un re- Pa>'s intéressés, nous ne nous présen- maniement complet des tarifs douaniers, tions pas les mains vides, mais que nous et'1 s'agira pour nous d'obtenir spéciale-» apportions au contraire un programme 'nent de la France un régime plus libéral complet, précis, méthodique, capable de lanlitant des échanges actifs entre les servir de thème aux négociations. Que deux pays. La France ne saurait mieux & cause soit en état, et le dossier com- aequitter sa dette de reconnaissance en- plet, lors de l'ouverture du grand débat ^ ers. !a Belgique qu'en faisant succéder à économique dont il n'est pas inutile de a fraternité des armes sur les champs de repérer quelques points saillants ! '•t'aille, la fraternité économique sur les 11 y a des produits français auxquels c ïamps de la concurrence internationale, nous pourrions ou\ rir toutes larges nos f LE PRINCE LÉOPOLD, Duc de Brabant. LE DUC DE BRABANT en soldat. L'héritier du Trône, après avoir accompli avec beaucoup de courage son devoir dans les tranchées, aujourd'hui a repris au Collège d'Eton, ses études, désireux d'unir la science à la bravoure. frontières, sans autre inconvénient que de -priver le budget de l'Etat du produit de la taxe douanière : ce sont les vins, qui ne rencontrent sur notre marché national aucun concurrent indigène, puisque notre soi ne se prête pas à"la culture des vignobles. 11 paraît donc possible, sinon (Je les admettre en franchise complète, du moins de les dégrever très largement, du façon à stimuler, par l'abaissement du prix de vente, l'accroissement de la consommation dont bénéficierait l'industrie viticolè, qui forme une des branches maîtresses de la productiort française. Inventaire nécessaire. Peut-être j aurait-il aussi quelque opportunité à "dresser un tableau des matières premières qui font défaut à la France, et des articles qu'elle ne fabrique pas ou dont elle ne fournit qu'une quantité très insuffisante pour ses besoins. Par l'inventaire correspondant des ressources de l'industrie belge et (le ses multiples spécialités, on déterminerait-aisément les. objets et les ,pr.q4Mi||>'jwn-' quant à la France .;q^e.'ntbW^'utillagC économique -serait- le mieux en mesure de lui : procurer avantageusement. Il est clair que ce sont ces articles-là, ne portant pas de préjudice appréciable à la production indigène, qui auraient le plus de chances de bénéficier à la douane française de tarifsextrêmement réduits. On peut enfin, songer efficacement à établir une solidarité économique plus étroite entre la France et' la Belgique, en adaptant mieux leur production réciproque aux besoins non seulement de la consommation intérieure des deux pays, mais aussi du marché international. Certaines industries similaires se font, d'un peuple à l'a.utre, une âpre et stérile concurrence, alors qu'il ne leur serait pas impossible de trouver une base d'entente pour leur commerce d'exportation respectif, et qu'une partie des capitaux qui les alimentent pourraient être utilement engagés dains d'autres branches de l'activité économique. Les industries intéressées des deux pays, groupées en fédérations patronales, assistées des syndicats ou\riers et des chambrés de commerce, auraient à examiner les moyens d'aboutir pratiquement à une réduction 1 des fabrications concurrentes, et à une production mieux équilibrée et plus organique.L'outillage économique. Ce n'est là qu'un des aspects du problème' relatif à l.a recherche des conditions les' plus favorables pour assurer, après la guerre, notre essor économique. -Il .ne . suffit pas, en effet, de .nous efforcer de faire prévaloir le régime libre-échangiste et de procéder, dans cet esprit, à la revision de nos traités de commerce ; il faut encore que notre industrie soit en état, par ses propres moyens, de lutter avec avantage contre la concurrence étrangère. Il importe, à ce point de vue, que notre outillage économique se tienne, constamment au niveau dés derniers perfectionnements techniques ; qu'une division du travail parfaite soit, la règle de chaque entreprise pour obtenir le-rendement maximum de toutes, les forces productrices ; que nous usions des meiHeures méthodes, non seulement de fabrication des produits, mais aussi d'utilisation des sous-produits; que nous possédions, à côté de capitaines d'industrie, fine main-d'œuvre qualifiée, dotée d'une .solide éducation proféssionhellè, d-e façon que, sur le marché international, nos objets manufacturés fassent prime en raison de leur qualité. Ce résultat capital ne peut être atteint que si nous instaurons sans retard l'enseignement technique obligatoire, dont le programme tient en trois lignes : répandre dans la classe ouvrière les connaissances élémentaires, d'ordre général, indispensables à l'exercice de toute profession, éveiller les vocations, organiser l'apprentissage, aiguiller les aptitudes manuelles ou intellectuelles 'dans l'une ou l'autre direction technique. Un pas décisif vient d'être fait dans cette voie à l'initiative du Comité National de Secours . et- d'Alimentation. On sait que celui-ci a subordonné l'allocation de tout secours aux chômeurs de l'un et l'autre sexe âgés de 14 à 40 ans, à la condition expresse que ceux-ci suivent, pendant au moins'deux heures par jour, des cours' d'instruction professionnelle. 11 suffira de développer cette méthode et d'étendre l'application de ce principe à l'ensemble de la classe ouvrière belge pour faire de ' l'enseignement technique le pivot de l'obligation scolaire. L'organisation commerciale. Mais- la tâche qui s'offre à no-us est plus -vaste encore, et demeurerait incomplète si elle n'avait pas aussi pour objet d'encadrer notre industrie, d'une solide organisation commerciale et d'améliorer notablement nos services consulaires. C'est même peut-être de ce côté-là que devront se-porter nos plus grands -efforts. 'Car s'il est-vrai-, comme on l'a dit, que c'est le maître d.'éç-ole germanique qui a vaincu en 1870, n'oublions pas que c'est à coup sûr le commis-voyageur.allemand qui a préparé l'invasion de 1914. Veillons donc à former un per-.sonnel éprouvé de voyageurs de com-■merce, qui . soient des intermédiaires actifs,- zélés,. diligents, s'occupant avec méthode. et-,ténacité du placement de nos produits à l'étranger. Ayons de bons agents, consulaires, recrutés avec soin, largement rétribués, spécialisés dans leur tâche, possédant une connaissance exacte des besoins et des ressources des pays où ils sont accrédités, et centralisant avec, soin tous les renseignements indispensables à notre commerce d'exportation pour la recherche des débouchés et de.la clientèle. X'oublions pas qu'ils doivent être les meilleurs artisans de notre expansion économique, les auxiliaires précieux de notre négoce, les représentants autorisés de nos grands intérêts matériels dans le monde. Faisons enfin confiance à l'avenir et travaillons en comptant avant tout sur nous-mêmes : développons nos qualités d'ipi-tiative, mettons en œuvre nos facultés d'énergie, de labeur, de-persévérance. Le rtste — je veux dire l'aide assurée, les concours imprévus, le succès final — viendra par surcroît. P.-S. — Dans une lettre publiée, sous la rubrique "La Défense économique de la Belgique" et parue dans 1' "Indépendance" du 14 septembre, X. V. m'invite à donner mon avis sur le projet patronné par M. R. Billiard, et qui tend à faire émettre par l'Etat du papier-monnaie gagé sur des créances hypothécaires. J'espère avoir prochainement l'occasion de m'expliquer sur ce point, en m'occupant du problème monétaire. JULES COUCKE.

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