L'indépendance belge

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s.n. 1914, 28 Mai. L'indépendance belge. Konsultiert 26 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/bv79s1mh0p/
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lO Centimes CN BELGIQUE ET A PARIS «c 85' ANNÉE Jeudi 28 mai 1914 ADMINISTRATION ET RÊDACTIOl 1 Tv rue de» âablcs« Bruxelle» BUREAUX PARISIENS : 11. P^ace de la Boursi ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE 8EL6IÛUE. Un il 29 If. 6 mi», 10 fr. 3 moi», 51 lUXEMBOUflBISf.-DJ •" 28 Jr. » .5lt » 8j CTiUKSER »_«''■ " 22 Ir. » B! ÉDITION HEBDOMADAIRE Internationale st ti'Outre-mari TO P4IGK3, PARAISSANT LE MERCREDI un au... «* gïï 1® ftanc L'INDÉPENDANCE X" 149 Jeudi 28 mai 1911 Les annonces sont reçues^ à BRUXELLES : aux bureaux <iu jou'ojii, ▲ PARIS : li, place de la Bourse, A LONDRES ; chez Mil. Joiin-F. Jones & G5, tf> Sûow fiill, E. CL; à TAgence Haras, n° 143» Cheapside E. C. ; et chez Neyroud & Fils, H0* 14-18, Queen Victoria Street, et T. 8, Browae* Ltd. n° 163, Queen Victoria Street. AMSTERDAM ; cbez Nijgh&Van Ditmar, Rotin, 3» & ROTTERDAM : même firme, Wynhaven, 413# <|ft ALLEMAGNE, EN AUTIUCEE-BQNGRLE et SUISSE, aux Agences de ia Maison Rudolf Mos&fifc fi ITALIE : chez MM. Haasenstein & Vogler, à ililca, Turin et Rome. H$4EW.XOR£:T.B, ficowae, Ltd,i,Eùst4^fldStreeW «ÉaoïsinaiaNS sak aora. — sis pages BELGE CWrSEBVAEKtfT Pi£ TE FBOCBÈa Édition du matin .Aujourd'hui flevue politique. LE MEXIQUE ET LES ETATS-UNIS. - Lvj progrès de. li médiation. LA QUESTION ALBANAISE. - L'impression à Constantiuople. — A la Délégation autrichienne. En Italie. — L'exposé de \1. di San Giu-Uano.En Espagne. — La question marocaine a ta Chambre. Eu Angleterre. — Les suffragettes. De- «u verte d'un complot. En Grèce. — La cession de l'Ile de Saseno. En Allemagne. — L'affaire Clément-Bayârd. Lettre de Turquie. Notes du jour, par J.-B. En France. — Au Maroc. — M. Monnier remis en liberté. En Belgique. — Leur dépit et leurs regrets. Chronique mondaine. Au Conservatoire. — Le concert de musique belge. Chronique agricole. Informations financières et industrielles. Nouvelles diverses de nos correspondants.Les dépêches suivies de la lettre A •ont celles qui oui paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heures de l'après-midi; les dépêches suivies de la lettre-B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition, publiée à Q heures du soir; les dépêches suivies de la lettre C sont celles qui onl paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le matin. MERCREDI, 27 mai Revu Politique La Chambre des communes a volt (undi en troisième lecture le projet de « home rule » pour l'Irlande. Cefui-c est donc définitivement acquis, puisque aux termes du Parliament • Âctj 1« Chambre des lords ne peut plus arrête: un projet voté à t-rois reprises, au cour: de. Législatures différentes, par la Cham bre des communes. Quelle .que soit l'op position de la Chambre des lords, h projet aura force de loi, et l'Irlande ob liqntj ainsi le régime autonome qui Gladstone voulait déjà lui accorder i y a vingt-lois ans, ' Mais la lutte autour du « home rule ; ne s'en trouvera pas terminée, car h second acte apparaît-comme devant êtn pour le moins aussi important que l premier, puisqu'il ne s'agit de riei moins que d'empêcher que l'applica tion du «home rule» ne provoque 1; guerre civile e-n Irlande, M. Asquitl s'est engagé, on le sait, à présente d'abord à la Chambre des lords un pro jet amendant le projet de « home rule >i enfin voté. Dans quelles mesures ce modifications seront-elles précisées Exclura-ton définitivement l'Ulster d régime autonome, comme le demanden les protestants de cette province, o bien le projet complémentaire stipi lera-t-il simplement l'exclusion de l'Uls ter pour une période de six ans, ave organisation d'un référendum ? On sa de reste que les conservateurs et le gens de l'Ulster repoussent cette lo. mule transactionnelle; mais si l'entenl ne se l'ait pas sur le bill complémei taire, la lutte armée dans l'Ulster risqv de se produire immédiatement. Ce: là le point grave de la situation, et cell ri ne pourrait être définitivement éclai eie que par un accord entre les nation: listes irlandais et les protestants c l'Ulster, accord qui ne s'annonce p; jusqu'ici. La situatioh en Albanie reste grav et le gouvernement de Durazzo semb agir avec une absolue incohérenc Après avoir banni Essad pacha l'avoir obligé à signer Un engagèmei aux termes duquel il s'interdit tou nouvelle intervention dans les affairi ds l'Etat, voici que le prince Guillaun a fait ouvrir une enquête pour conna tre les auteurs du « complot» cont: Essad pacha et, les punir. C'est le pr sident du conseil, Turklian paeha, q a amené le prince à cette résolution, il est évident que l'on veut par là en mer les' partisans d'Essad. Y réussir t-on ? C'est peu probable; mais certa nement on mécontentera les nationali tes.qui ont fait le coup de feu cont Ëssâd pacha et qui paraissaient résoh a soutenir le prince. En réalité, on l'impression très nette que le prim Guillaume et ses conseillers n'ont rie compris au tempérament national alb tlais et qu'ils heurtent constamrne l'esprit populaire. Ils gouvernent e étrangers -à Durazzo. Ce qui frappe plus dans les griefs que font valoir 1 rebelles, c'est leur colère de voir qi tous les postes importants, impliqua une réelle autorité, sont confiés à d étrangers. Ils se plaignent notamme de l'attitude' des Hollandais qui, m; très du télégraphe, auraient supprir des télégrammes importants concerna lés chefs rebelles. Tout cela donne l'impression d'i désarroi profond, d'un véritable é: d'anarchie. Le soulèvement lui-mêr paraît momentanément enrayé grù aux démarches des délégués anglais français de la commission de contrôle du ministre d'Italie. Les rebelles c exposé au ministre d'Italie qu ils sont tournés contre Essad pacha par que celui-ci, après leur avoir promis un prince musulman, leur a ramené d'Europe un prince chrétien. Albanais musulmans, ils veulent qu'on rende l'Albanie à la Turquie. On conçoit aisément que l'entente sur cette base n'est pas possible. Que le prince de Wied ne soit pas l'homme de la situation, le chef énergique capable d'organiser pratiquement le nouvel Etat, c'est possible; mais un prince musulman en Albanie, ce serait l'oppression des populations chrétiennes, ce serait la guerre civile à l'état permanent. il est vrai qu'avec ou sans nrince musulman la situation est d'une. telle complexité qu'il faut s'attendre' au pire. Maintenant qu'Essad pacha est banni, Ismaïl Kliemal bey rentre en scène. Il est parti pour Vallona, et 250 de ses partisans en armes marcheraient sur Alesio. D'une part, les musulmans, d'autres part, les partisans d'Essad pacha et les partisans d'îsmaïl Khemal bey; à Durazzo les nationalistes, au nord les Malissores, au sud les Epiro-tes, on voit que les éléments d'agitation ne manquent pas en Albanie et que la commission internationale dé contrôle a une rude tâche devant elle, si elle veut sincèrement mettre au point l'organisation politique du nouvel Etat. Quant à une intervention directe de l'Autriche et de l'Italie, elle n'est plus guère envisagée pour l'instant. Ce n'est pas que. l'envie manque à R-ome et à Vienne, mais le défaut d'entente est tel entre l'Autriche et l'Italie que toute intervention collective de ces deux puissances donnerait lieu aux plus graves conflits. Reste la situation personnelle du prince. Elle est des plus précaires, et l'étrange attitude du souverain cherchant un refuge pour lui et les siens à bord d'un navire de guerre italien dès que les rebelles s'approchèrent de' la capitale a produit une impression aussi mauvaise à l'étranger qu'en Albanie même. Les explications après coup que donne la presse officieuse autrichienne et ; allemande n'atténuent pas cette impr-es-' sion : elles prouvent simplement que l'on a conscience qu'une lourde faute i a été .commise. -Mais c'est la presse al-1 lemande qui montre le plus de sévérité ■' à son égard. Un journal de Berlin dit * nettement que cette retraite devant le - danger menaçant pouvait être justifiée, ■ mais - que ce n'était pas là la conduite i d'un roi. Ce journal ajoute : « Cepen- - dant, bien que sous la protection étfan-'■ gère, et après avoir accepté les condi-1 tions des rebelles, le prince soit revenu à son palais, sa couronne est restée sur > le cuirassé italien. » On voit par là qu'en î Allemagne pas plus qu'en Italie, on ne î se fait illusion sur les chances qu'a en-; core ' v prince Guillaume de reprendre i le dessus, i ; Le Mexique et les Etats-Unis 3 ? | LA MEDIATION Niagara Falls, mardi, 26 mai. L'n délégué à la conférence de médiation dit que la commission s'occupe en ce mo-g ment de trouver les voies et moyens pour arriver à la pacification du Mexique. On s est déjà parvenu, par l'intermédiaire des médiateurs, à certains arrangements con-e oernant le plan de pacification générale du [. Mexique. L'accord sur certains autres e points est encore en discussion, mais i: n'y a pas de divergences radicales. (a; > ' i- L_ A * Question Albanaise ^ L'Albanie et la Turquie (De notre correspondant) Constaniinopiv, mardi 26 mai. j'j En présence des accusations formulées de ie certains côtés et selon lesquelles le centre de gravité du mouvement d'Essad pacha il [e des partis musulmans albanais serait {_ Sublime-Porte, l'on déclare ici, au ministè .'g re des affaires étrangères, que le gouverne i. ment ottoman ne s'est livré à aucune insti jj gation de .ce genre, la Turquie ayant, de puis longtemps, fait son deuil da l'Albanie ï_ d'où eile n'a piu-s à retirer aucun profit 1. Avec lzzet pacha, aussi, dit-on, l'on a ré pandu des accusations analogues, mais ei 5_ tes ne sont pas restées debout. En réponse •g à la question de savoir quelle est la source réeiie des troubles actuels, l'on fait remar a quer le traitement étrange subi par Essae ;g pacha qui, arrêté sur l'ordre du prince -Je ;n Wied, pleinement agréé par l'Autriche-Hoh a- grie, n'a été l'objet d'aucune sanction pé at mile, mais simplement remis à l'Italie à ii suite du conseil tenu à Durazzo et auejue le assistaient les commandants des navire; 3S de guerre des deux Etats protecteurs de l'M ip banie. il en résulte l'insinuation que, mé ut contente des arrangements de Corfou, les es quels ont été très bien accueillis à Vienne lit iltailic a voulu susciter quelques difficulté lî- à son alliée centrale en exploitant le mé lé contentement que les privilèges accordé nt aux auteurs de l'insurrection épirote on fait nattre chez les Albanais musulmans m C'est ce qui expliquerait pourquoi Essi at pacha, conduit à bord d'un navire de guei 'ic re autrichien, fut transporté de là à hor ce d'un navire italien' qui l'amena à Brindis et où il fut laissé libre. Après la décision do" et a fait preuve le prince de Wied en s'emp* nt rant d'Essad t,acha, qu'il se réservait san se doute de punir, sa volte-face subite ne peu ce avoir été provoquée que par l'interyentio d'un tiers et ce tiers serait l'Italie. En .un mot, l'on attribue tout cet imbroglio à la rivalité ausU'o-itaSeiine et aux calculs divergents des deux puissances en Albanie, cali cuite qui suffisent à mettre la Turquie hors de cause. Quant à l'avenir albanais; l'on est convaincu à la Porte, sur' la baise d'un avis de source diplomatique provenant de Saint-Pétersbourg, que la Russie répugne à l'idée d'intervenir militairement en Al' anie et que, par conséquent, si une intervention militaire s'impose, elle ne sera point internationale mais austro-italienne, à moins que la situation ne change du tout au tout. Sur tout cela, le cabinet Saîd Ha-lim paeha semble très rassuré. (a) Le mouvement insurrectionnel Durazzo, mercredi, 27 mai. La Commission de contrôle s'est rendue à Kavaja pour conclure des accords plus précis avec les insurgés. Le baron AlioLti est allé, d'autre part, à Sialï, dems le même but. On mande de Siak que de nouveaux contingents insurgés sont arrivés dans cette ville venant de l'intérieur et que les rebelles de Kruja auraient eu avec eux un combat à Sian. La princesse est allée dans la matinée visiter quelques blessés actuellement soignés -pur les soeurs autrichiennes. I-a ville est tranquille. (a) Le but du mouvement nationaliste Durazzo, mercredi, 27 mai. Les insurgés ont adressé à la commission de contrôle une communication dans laquelle ils exposent de la manière suivante :e but du mouvement -nationaliste; 1* Nous désirons que le souverain de i-'Al-banie rehausse l'enseignement de la religion, qui est la base de noire foi ; 2» Les personnages auxquels le souverain a conféré le pouvoir gouvernemental soiit des gens qui persécutaient depuis longtemps la population et qui la perséou-tent encore. Comme nous voulions expliquer l'unique but que nous poursuivons, le gouvernement a employé contre nous le canon. 11 a ainsi ébranlé notre sécurité et notre confiance. C'est pourquoi nous désirons être de nouveau sous la domination de l'administration de l'Empire ottoman, auquel nous avons toujours appartenu ; 3°,S'il est possible d'atteindre ce but, nous mettons notre cause entre les mains des grandes puissances pour être délivrés du gouvernement actuel. Nous vous prions d'agir dans ce sons et de nous pioieiger wû-tre toute espèce d'oppression de la part du gouvernement et de ses représentants jusqu'à ce que nos revendications aient eu un résultat. (b) Commentaires russes Saint-Pétersbourg, mercredi, 27 mal Deux journaux seulement-, le « Novoïe Vrémia » et la « Gazette de la Bourse », s'oecupent ce matin de la question albanal se. Tous deux repoussent, dans les condi tions actuelles, la suggestion italienne d'u ne intervention inernationale. L'intervention de la Russie dans la ques tion albanaise, écrit le h Novol'e Vrémia » ne pourrait être justifiée qu'au cas où l'or changerait complètement les décisions de le conférence do Londres. La n Gazette de la Bourse. », après aveu: constaté que l'Italie et l'Autriche ont meùn ten;int plus de poi.rts de désaccord que de contact, estime que la seule tactique de V Russie et de la Triple-Entente est. la pru dence et l'eibstentio-i afin que le processus naturel de l'affaiblissement- de la Triple-Al I-iance se développe le plus largement pos sible. (a) nouvelles ds {'Étranger ALLEMAGNE L'aîîaire Clément Bayaid Cologne, maiiti, 26 mai. La « Gazette de .Cuioguc » publie les es pli-cations données par ie preiet de polio i ue cetie vilie, au sujet de l'arrestation d Ai. Clément tsayaru. i.e préfet de pouce , expuque que le eut du voyage de Al. Clé ment Bavard était, d'après les dessin trouvés sur fui et ses compagnons, un visite des hangars de dirigeables - de l'A lemagne occidentale, ils visitèrent ceux d r-raiiclort, Cuxhayen, Potsdam et Haïr . bourg. Arrêtés, les voyageurs s'embarras serait dans d.-s contradictions et ne ptuer. dissiper le soupçon d'espioimeige existai) contre eux. M. Clément Buvard ne fit cor naître aucune personne notable et n'offri pas de caution comme il le prétend mair [ tenant. Le préfet eU'firnie que les voyageur : furent traités avec tous les ménagement ' possibles. Le juge auquel les quatre pei sonnes furent déférées ne parla pas d'un sottise de la police, nuis fut au contrair | d'avis que l'arrestation était justifiée. 1 n'ordonna la mise en hb=rté ejue parc | que,les faits semblèrent, insuffisants pou maintenir le mandat d'arrêt. Le préfet : conclu qu'il n'y a aucune faute à la charg des autorités. Les poursuites 1 sont just fiées et l«s accusations portées par M. Cle | ment Bavard ne sont pas fondées. s * * * Les explications du préfet ds police d • Cologne ne satisfont pas le h Berliner Te - geblatt » qui trouve dans le passage relat . à l'ordre de mise, en liberté l'aveu .préci d'une erreur et dit que la police n'a caus • par son aititude qu'un scandale de plu: » Par contre, la « Post » estime que i'attituc t de MM. Clément Bavard et de ses cornpi ■ gnons ne résistera pas à ce calme expos t des faits que ia « Taegliche Rundschau - oppose aux déclarations mensongères de i journaux français. ' D'autres journaux publient une nouvel t 'de Cuxhaven qui, dit la « Gazette de Voss - serait de nature à faire considérer l'arre s tation de M.' Clément Bavard et de si t compagnons sous un jour plus favorabl 1 sinon à la justifier complètement, et d'apre laquelle ils auraient pris du centre d'aviation de Suhlsbuttel des photographies eju'ils montrèrent em public. Lorsque la police, avertie-, se présenta _pour saisir les photographies, M. Clémenît Bavard et ses compagnons étaient déjà partis pour Cologne où ils ont été arrêtés au moment où Us prenaient des vues du champ d'aviation, (a) Manifestations socialistes Berlin, mardi, 26 mai. Le parti socialiste avait organisé ce soir à Berlin, pour protester contre le refus du gouvernement d'accorder un nouveau système électoral à la Prusse, un grand nombre de réunions qui se sont déroulées sans incident devant des auditeurs nombreux. (a) Le successeur du careiinal Kopp Breslau, mercredi, 27 mai. Lo chapitre ele la cathédrale a élu comme archevêque le Dr Bertram, évêque de Hiidesheim, en remplacement du cardinal Kopp. ta) A LA CHAMBRE PRUSSIENNE Au cours de la eliacussion d:a l'interpellation du comte Rantzau sur l'agitation danoise dans le Schteswig septentrional, M. de Bethmar.n-Holweg, président du conseil des ministres, a lait la déclaration suivante : L'interpellation part de cette supposition que, contrairement à l'engagement : pris Uons le traité de 1907, la lutte des nationalistes' a été attisée dans te Schleswig septentrional par le Danemark et que les mesures prises par le gouvernement d'Etat prussien pour remédier à cet état de choses sont restées pour la majeure partie inefficaces. On ne saurait méconnaître que la situation dans la Marche septentrionale, comme i a déclaré le ministre de l'intérieur à ta Chambre des députés, est en partie la conséquence d'une agitation sans bornes contre ,1e germanisme. Je dois déclarer bien nettement que le gouvernement s'ef-fçrce par tous les moyens de combattre l'agitation danoise et de favoriser de toutes ses forces la germanisation. Le gouvernement a particulièrement suivi avec lu plus- grande attention l'aggravation de l'antagonisme nationaliste et la participation a cet état de choses de personnages officiels danois. Il a signalé avec énergie au gouvernement danois tous les faits-qui ont y«é portés à sa connaissance. Le gou-verr-'-ment danois a toujours cherché à y po'-f^r remède.- ..Nous continuerons à agît d'une semblable façon, mais je partage le désir du ministre des affaires étreingère; danois d'entretenir des rapports amicaux. Aucune sphère responsable ne doute que tout acte de chauvinisme détruit ces rap ports amicaux et que la tolérance de pa rais excès n'ait plus finalement une ira portance locale, mais a fatalement un con tre-coup sur les relations internationales, M. de Bethmann-Holweg continue. Le: gouvernements des deux pays ont pleine ■ ment conscience de leur responsabilité.No tre politique vise en premier lieu à favori ser le développement intellectuel et éco nomiqiie de la province.. L'exécution de c< : programme ne peut être effective que ?: l'on résiste en même temps d'une rnanièr* calme mais énergique à toute agitation di ' rigée contre ie germanisme dans le Sehles • wig septentrional. II faut faire cette résis ! tance. i J'espère que la population de la Marchi - du Nord, liée inséparablement à la Prusse i réussira a devenir maltresse des difficul • tés avec lesquelles elle a engagé actuelle - ment un combat sérieux, combat qui n peut jamais mener à la victoire si on s ■ décourage, mais qui y mènera si on a 1< -ferme conviction epre le Jutland méridiona allant, au Danemark reste un rêve et n sera jamais une réalité (Vifs applaudisse ments.) (a ANGLETERRE Les suffragettes Un complot Londres, mardi, 26 mai. 5 Miss Grâce Roe, secrétaire de l'Associa 3 tion des suffragettes, arrêtée pendant 1, • dernière perquisition de ia police au quoi " tier général des suffragettes, a compari 3 cet après-midi devant le magistrat charg e «l'instruire-cette affaire. Elle est accusée d'avoir comploté la des e triwtion de propriétés publiques avec d'au ■ très personnes. 1-a perquisition faite à cet!, " eissodation a fait découvrir l'existence d'un, t meuiufacture spéciale de shrapnels, grena t des et autres explosifs des plus dangereux ■ de cartes où l'état-major féminin avait mar t qué différentes stations de chemins de fe - devant être détruites et des routes condui s sont à des maisons isolées. A l'instruelion s las personnes se trouvant dans la salie sou '- la môme inculpation ont pratiqué leur spor e favori qui consiste à'boxer avec les juré, e et les agents. 1 Le « Daiiy Express » apprend qu'on a dé e couvert un complot des suffragettes dont ! r but serait de tuer le cheval du roi George a « Skakespeare », qui court aujourd'hui dan e le Derby. La police a pris de grandes pré i- cautions contre un attentat quelconque du suffragettes. (a Importante fédération Londres, mardi, 26 mai. e Les détails du projet pour la fédératio d.-s trois grandes associations du travail la fédération des'mineurs, la fédération de ® ouvriers de transport et l'union national u des cheminots, ont été définitivement ai '• rêtés. Les trois sociétés ont ensemble u e apital de 2 1/4 misions de liv. st. (3 é AUTRiCHE-HONGRiE n g A LA OÊLËCATION AUTRICHIENNE La question albanaise ,e Le comte Forgach, chef de section au m i, uistère des affaires étrangères, s'occupe de s- événements d'Albanie. Il rappelle que, pré s de Tirana, des troubles éclatèrent, dont 1 î, cause est à rechercher. Des questions rel sa gieuses et.éccBomiaues et certaines influe* M CÊss intervinrent aussi apparemment. L'an-tagoniame existant entre Essad pacha et ses adversaires dans la capitale s'aggrava soudain. Ces derniers l'accusèrent d'être de connivence avec le: insurgés. L'orateur dit que les événements de Durazzo ne sont pas encore éc'liaircis. Il n'est pas possi' le d'apprécier tous les motifs qui déterminèrent le prince à mettre en sûreté sur un navire la princesse et ses enfants mais il s'oppose à des critiques prématurées sur l'attitude du prince qui se chargea avec désintéressement d'une charge p'.eine de responsabilités. L'orateur expose qu'il ne suffit pasqu'ein prinoe règne depuis six mois en Albanie pour y supprimer des désordres auxquels an n'aurait pas fait attention sous la domination turque parcs qu'ils étaient alors à l'ordre du jernr. Les événements actuels Jurent considérés comme plus importants par-C3 qu'on voulut y voir l'indice d'un désaccord entre l'Autriche et l'Italie. Le comte Forgach continue : Nous ne pouvons aucunement voir un motif de pareil désaccord dans la chute d'Essad. Le comte Forgach dit : Un pareil désaccord ne pourrait être considéré comme exact seulement si on attribuait à l'action déployée à cette occasion par certains correspondants de journaux en Albanie et leurs inspirateurs urne importance qu'elle ne possède pas. Essad pacha ne fut qu'un notable Albanais et vouloir le représenter actuellement comme partisan de l'Italie est une invention ridicule. 11 en est de même de l'information absurde d'aprèv laquelle nous aillions amené sa chuté. Le comte Forgach .déclare que l'Autriche-Hongrie ne veut en Albanie que maintenir et consolider le jeune Etait. L'Autriche ,'-t l'Italie sont d'accord pour éviter autant que possible toute immixtion. S'il fallait garder longtemps le palai et les légations, les 1é-tachements débarqués pourraient être remplacés par les troupes internationales de Soutari. (a) BRÉSIL On mande de Rio de Janeiro : Le Sénat discute une proposition autorisant les opérations de crédit nécessaires pour faire face au compromis actuel du Trésor. (a) DANEMARK Retour des souverains Cop'-ohague, mar di, 26 niai. Le Roi et la Reine sont rentrés cette nuit à 1- heure et demie de leur visite aux souverains et chefs d'Etat étrangers. (a) ESPAGNE Aéronautes blessés Madrid, mercredi, 27 mai. On mande de Villa i\"ue'va.Alcarrete,dans la province de Tolède, ciue par suite, de l'atterrissage violent d'un sphérique. militaire, le « Neptane », de Guadalaraja, un lieutenant-colonel et un lieutenant qui se trouvaient à bord de cet aérostat ont été blessés. (a) A LA CHAMBRE Le, leader- socialiste, M. Pablo Iglesias, dit : L'action de l'Espagne au Maroc nous porta préjudice Nous ne devons pas penser que notre retraite au Maroc puisse rompre l'équilibre méditerranéen. Mais si celui-ci venait à se rompre, quelle qu'en fut la cause, les travailleurs socialistes empêcheraient toute conflagration internationale. L'Espagne a été conduite au Maroc par la France et l'Angleterre et ce que nous y e dépensons nous devrions l'employer à l'in-1 térieur de la péninsule. i .NL Pahlo Iglesias continue son discours, - il déclare avoir entendu dire que l'occupa-) tion de Zelouan est uniquement due à l£ volonté du souverain. (Mouvement.) L'ancien président M. Maura s'écrie : Ja mais ! D'autres voix s'élèvent pour dire que c'est exact. M. Pablo Iglesias déclare que le souve 1 rain influe sur la politique internationale - Personne n'ignore tout ce qui est arrivé £ 1 la suite de la révolution portugaise. Er • Espagne, la Roi donne et enlève le pouvoir. Voici le président du conseil pour le ■ démontrer. Les ministres protestent. î Le leader socialiste insiste : C'est, dit-il. ; le -pouvoir personnel qui gouverne en Es • pagne. i Les républicains, debout sur les bancs. - crient à tue-tête : C'est exact ! " Les députés ministériels, les socialistes ' les républicains, tout le mondje crie. Le i tumulte est à son comble. Quelques dépu 5 tés ministériels descendent dans l'hémicy t cle pour provoquer les républicains. Ih 5 crient : Vive le Roi ! Les républicaine crient : Vive la République ! Le présiderr " lève la séance. Le vacarme continue dan: ; les couloirs pendant quelques instants, (a 5 — On mandie. de Madrid : Le Roi vient de signer un décret accep 3 tant la démission du général Burguete, qu ) commande la brigade de Melilla. Le géné rai avait récemment envoyé à M Gabrie Maura, fils de l'ancien président du con seil, une lettre ouverte très agressive ai 1 sujet de la conférence que celui-ci a faite : récemment sur la question marocaine, (a ITALIE A LA CHAMBRE ^ Suite de la séance de mardi Le discours de M. di San Giuliano Le marquis di Sein Giuliano continue Nous ne consentirons pas à ce que des épi sode3 ou des incidents, même sensation nels, ne détournent 1 s grands et perma nents intérêts du pays en Albanie. Malgr, s nos efforts pour les éviter, de graves évé s nements peuvent surgir et être tels qu'il a oient une répercussion sur la position d, i- la péninsule balkaniepie et de l'Adriatique i- dont l'équilibré sst i'm intérêt vital sou k. nous, L'équilibre de l'Adriatique ne doit pas être modifié k notre détriment et au profit d'aucune autre puissance, grande, ou petite. Sans engager le pays dans de dangereuses aventures, nous voulons maintenir intacts nos intérêts et notre dignité* persévérer dans la politique dirigée -.-ri plein accord avec nos alliés pour conserver cet équilibre. Nous avons confiance que la coopération de toutes les gremdes puissances, inspirées comme elles le sont par des buts noblement pacifiques, facilitera la tâche de l'Autriche et 'îe l'Italie en Albanie, laquelle est le facteur essentiel de l'éepiili-bre de l'Adriatique. L'Italie, dans ces dernières an-nôés, a assuré, grâce à l'entreprise de la Libye, sa position dans la Méditerranée centrale. Elle s'efforce de l'assurer dans la Méditerranée orientale. Elle la maintiendra fermement et inébranlable-ment dans l'Adriatique. Il est bon qu'à l'étranger tout le monde sache que dans son action vers ces buts essentiels à l'avenir, de la patrie, le gouvernement italien, quel qu'il soit, aura maintenant et toujours l'unanime appui du Parlement. Le discours du ministre des affaires étrangères a été longuement applaudi. La péroraison a été saluée par ele longs applaudissements. . Après la déclaration du ministre des affaires étrangères, divers orateurs ont pris la parole notamment MM. Chiosa et Baxz-i-' lai, tous deux députés républicains. La thèse de M. Chiosa peut se résumer dans les paroles suivantes : Ou nous avonn vraiment agi' d'accord avec l'Autriche-Hongrie, et alors nous avons été inconséquents en faisant bombarder à 500 mètres de distance la maison d'Essad pacha par des artilleurs autrichiens, alors que nous accordons aujourd'hui à un homme coupable ela haute trahison pne hospitalité courtoise et de véritables honneurs, ou, au contraire,. nous n'avons pas agi d'accord avec l'Au-triche-Hongrie, et alors c'était le moment opportun de le élire. M Barzilai reip.roche à la politique actuelle italienne d'avoir laissé se gâter les rapports avec la Russie, !a France, l'Angleterre et les peuples balkaniques. M.Bar-zilai est d'avis qu'on a sacrifié à la politi-i que albanaise le devoir d'entretenir de» relations de bon voisinage avec la France et l'Angleterre. (a) M. Barzilai a ensuite insisté longuement sur les dissensions itaîo-autrichiennea. fa) Les nouveaux cardinaux Une allocution du Pape Rome, mercreeli, 27 mai. Le Pape a remis ' solennellement la barrette aux nouveaux cardinaux dans la salle da Consistoire. Le cardinal Begin, archevêque de Québec, a prononcé une allocution au nom de ses collègues. Le Pape, dans sa réponse, a insisté sur la nécessité de veiller sur le dépôt sacré de l'Eglise pour pouvoir maintenir son intégrité. On cherche maintenant, a-t-il dit, à concilier la foi avec l'esprit moderne. On rencontre des personnes qui mettent en doute l'évidence de la vérité et aussi l'évidence d'erreurs maintenant condamnées. Combien de navigateurs^ de pilotes et (que Dieu peus l'épargne} de capitaines, confiants dans la science, ont échoué au lieu d'arriver au port. Au milieu de tant de dangers, je n'ai jamais manqué d'indiquer la voie que le chrétien doit suivre. J'ai montré les inconvénients de suivre un autre chemin, mais ma parole claire et précise n'a pas toujours été entendue, et comprise. Prêchez, à tout le monde, mais surtout aux religieux, epie rien ne déplaît autant au Seigneur, et par conséquent à son vicaire, que le désaccord dans la doctrine, car Satan à tout à gagner et en profite. Prenez des précautions afin que les prêtres ne fréquen. ' tent pas les personnes dont la foi est suspecte et priez-les de s'abstenir de la lecture des journaux, non seulement des très mauvais journaux, mais aussi de ceux qui ne : sont pas entièrement approuvés par l'Eglise. Si vous rencontrez des personnes qui se vantent d'être crevantes et dévouées aii Pape, mais dédaignent d'être appelées «clé-• rical dites-leur que les fils dévoués sont ; ceux qui suivent le Pontife et obéissent, à' sa volonté. Ne cessez pas de répéter que ■ le Pape aime les associations catholiques ayant pour but le bien matériel, mais dites' que le Pape a toujours déclaré que .e bien nierai doit toujours prévaloir dans ces associations. Les associations mixtes et les alliances avec des non catholiques sont permises, mais le Pape préfère les associations unies autour du drapeau le plus, glorieux de tous : celui de l'Eglise, i En terminant, le. Pape a donné sa bénédiction.La cérémonie terminée, Pie X a reçu en-; audience privée les nouveaux cardiasu>.,, , qui ont ensuite rendu visite au cardinal Merry del Val. (a,: RUSSIE Incidents à la Douma Saint-Pétersbourg, mardi, 20 msV. MM. Soubinski, octobriste, et -Vlilioukof?, L cadet, échangèrent des paroles offensantes. | MM. Karinsky, travailliste, et Pourichke-vitch, extrême droite, se mêlèrent au collo-^ que Les trois derniers furent exclus pour ( une séance. La proposition du vice-prési-' dent Konôvaloff d'exclure aussi Soubiusky avant été repoussée, M. Konovaloff à démissionné (a) Convocation de réservistes Saint-Pétersbourg, mardi, 26 mai. Un ordre impérial publié aujourd'hui con-' voque pour une période d'exercices les re- - sei'vistes des classes de 1907 à de l'in- - fantexie, de l'artillerie et du génie dans. - tous les gouvernements de la Russie d'Eu-î rope et de la Russie d'Asie; exception est - faite pour la circonscription militaire de 5 Kazan où sont seuls convoqués les réser-î vistes de la classe de 1907. La durée de , cette période d'exercices dans toutes les r circonscriptions militaires sera de six se-

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1918.

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