L'indépendance belge

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s.n. 1917, 08 März. L'indépendance belge. Konsultiert 02 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/1r6n010n7d/
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SSèase année. No &S L'INDÉPEMDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 16 CENTIMES (HOLLANDE: 6 CENTS) administration et eedaction: .. bureau a paris ■ lemm 0 mllnc 4al- . fTrnnp îTOTT^R rrTTTïOR KT T ovnriy v p PLACE DE LA BOURSE. O l9l ». MOIS. 9 SHILLI^iOS. i T. « ÏUDOR HOTTSE, J7UDOR Sj... LOJ-DOÎs, E.C. • g? "Vy™»» * ABONNEMENTS • ' 6 MOIS 17 SHILLINGS V CONSERVATION PAR LE PROGRES TELEPHONE: CITY 39 60. TELEPK : ] 238-11. Eh weflte à Londres à 3 U. le mercredi 7 mars. 11 an. 32 shillings ) A partir du 15 Mars 1917 les bureaux du journal î' " INDEPENDANCE BELGE" seront transférés 3, DAME STREET (HiGH HOLBORN) : \ LA SITUATION. Mercredi, midi. La lutte s'est- poursuivie hier sur ! rive droite de la Meuse, où les Alk jiiands, à plusieurs reprises, ont essayé d reprendre à nos Alliés les éléments d tranchée reconquis par eus en avant d' Bois des Caurières, Mais le feu destruc leur des mitrailleuses et des 75 a eu rai son des assaillants, qui ont subi de forte pertes sans avoir remporté le moindr avantage. Après les échecs successifs d l'infanterie, l'artillerie allemande s'es remise à bombarder avec fureur les posi lions françaises qui seront, croit-on l'objet de nouvelles attaques. Même si les Allemands ont perdu ton espoir de passer à Verdun il faut s'at Lendre à les voir continuer les opération dans ce secteur qui, par la nature de choses et notamment par sa situatioi géographique, est appelé à jouer le rôl de pivot d© tout le front occidental. L Kronprinz, l'année dernière, a sacrifi des centaines de mille hommes pour s'em parer des Hauts de Meuse; il est vra qti'il n'a pas réussi, mais la formidafcl artillerie concentrée autour de Verdui est probablement, en grande partie ton au moins, toujours en place. Or depuis les combats sa.ngla.nts d l'année dernière, Verdun et les Haut de Meuse n'ont rien perdu de leur im portance. Au contraire, en présence d. l'accroissement des forces offensives de Alliés, les positions de la Meuse, à cou» même de la proximité des lignes strate giques allemandes, constitue un dange plus immédiat que jamais. .Puisqu'ei restant passifs ils prêtent Je flanc au: / coups de surprise des Français, les Allé mands préfèrent se résoudre à une acti vite qui, quoique coûteuse, offre î '.a van tage de fixer des forces importantes d l'ennemi et d'immobiliser un parc et u personnel d'artillerie qui pourraiem jouer un rôle prépondérant sur quel (ju'autre point du front. Pour toutes ce raisons, Verdun et les Hauts de Meus resteront des secteurs de grande aetivit tant que le flot germanique n'aura pa été refoulé au delà de la frontière. Les opérations sur la Somme se ressen tent toujours du mauvais temps. Cepen dant nos alliés britanniques, malgré 1 neige, ont exécuté un raid dans les ligne allemandes à l'est de Bouchavesnes (Som me) et ont progressé légèrement au non de Puisieux-au-Mont (Ancre). D'autir part, les aviateurs alliés sont allés bom barder les hauts-fourneaux de Brebacl près de Sarrebruck, les établissement militaires de Fribourg en. Brisgau, le tissages de Kehl (Strasbourg), la gare d-Saint-Avold (Metz) et l'aérodrome d Varennes (Oise), et le résultat de ce différentes expéditions a été des plu satisfaisants. Rome signale deux attaques autri chiennes repoussées dans la régioi d'Avisio et d'autres, repoussées égale ment, dans les Alpes Juliennes. Pétrograd parle d'une attaque aérien ne contre les positions allemandes à Ba ranowitchi, l'important croisement di chemins de fer si souvent cité jadis dan les communiqués, et un bulletin roumaii mentionne un bombardement sur la Se reth ainsi que des escarmouches du eôt< de Vadeni et de Mihalea. Eu Perse, les troupes turques, chassée de Hamadan, sont activement poursui vies nar les Russes, oui s'efforcent de le disperser. Une partie des détachement: î turcs s'est réfugiée dans la région monta- - gueuse de l'ouest et offre de la résistance e dans une des passes de cette contrée. Ui s autre groupe est signalé en retraite au .î nord, aux environs de Husseinabad. Sut - le lac Alzol les Turcs rétrogradent égale- - ment, mais pour le moment l'ennemi se s trouve encore à près de' 300 kilomètres e en deçà de la frontière. e Rien à signaler en fait d'opération; t navales, les gouvernements alliés ayant - décidé de ne plus publier que les liste* , hebdomadaires des bateaux coulés. U y a lieu cependant d'enregistrer la déc-i-t sien de la Cour suprême des Etats-Unis - en ce qui concerne 1' 'Appam," qui. s finalement, a été reconnu par les juges s américains comme revenant à ses pro-1 priétaires britanniques. B L' "Appam," on se le rappelle, fui s capturé en hauts mer par les AUemand? B et amené dans un port américain avec un - équipage do prise. 1 La décision des juges américains règle, 9 dans un sens favorable à l'argumentation 1 des Alliés, un des points les plus impor-L tants du droit naval international. Quant à l'armement des navires de 3 commerce américains que les sénateurs 5 obstructionnistes ont prétendu empêchei malgré la volonté de l'immense majorité - des deux Chambres, il y a moyen, paraît-5 il, d'arranger les choses. Entretemps, un groupe de sénateurs républicains et démocrates s'efforce de 1 prévenir le retour d'incidents d© ce genre 1 par la limitation de la durée des discours. L Eu attendant, les sénateurs coupables ont été brûlés en effigie pal- les étudiants américains et. s'il fallait écouter Je sftnti-" ment populaire, ils seraient pendus, 0 haut et court, autant qu'ils sont, pour ^ avoir agi en mauvais citoyens et même en traîtres à une heure de crise nationale.s La réponse que vient de donner l'Au-g triche-Hongrie au gouvernement de Washington à propos de la question sous-marine, indique que ceux parmi les Américains qui se sont attendus à voir la Ballplatz adopter des vues différente? % de celles de la Willielmstrasse en ce qui s concerne la guerre sous-marine à outrance se sont- grossièrement trompés. ] Vienne est en accord complet avec Ber-j lin sur ce sujet et le texte de la réponse . autrichienne à la note du Président Wil-t son a, très probablement, été rédigé par s M. Zimmermann, qui n'a pas hésité, en 3 avouant les machinations mexicaines, à -dévoiler le mécanisme de la diplomatie 5 teutonne, qui, au demeurant, .n'était 3 plus un secret pour personne. 3 L'espace nous manque pour analyser comme il le conviendrait- la réponse de - Vienne. Bornons-nous à dire que le prin- 1 cipal argument servi par les hommes - d'Etat austro-hongrois est que les intérêts des neutres sont mieux sauvegardés . par l'interprétation allemande de la li-. berté des mers que par l'interprétation > britannique, et que les Puissances Ceu-3 traies n'ont eu recours à la guerre sous-i marine à outrance que "contraintes et - forcées par l'attitude illégale des Alliés." ; Bref. Vienne refuse de garantir la sécurité des neutres voyageant à bord de na- 3 vires ds commerce ennemis et endosse - complètement les vues de Berlin sur ce - chapitre. DOMMAGES de GUERRE ,1 propos de cette importante question, dont se préoccupent tant de nos i compatriotes à juste titre, nous avons i reçu 7a lettre suivante : Permettez-moi de vous exprimer les sentiments d'un grand nombre de Belges, commerçants comme moi, qui sont , grandement anxieux et soucieux de leurs intérêts particuliers. Pour nous la ques- i Uon des indemnités de guerre est urgente et c'est une affaire de vie ou de mort pour nos affaires. ' i Le projet de loi formulé par M. Lenoil, ; avocat de la Cour de en Belgique, j "e tient aucun compte au point de vue : d affaires des nécessités complexes du i 'ommerce et de l'industrie, qui sont les < sources principales de notre prospérité ( nationale. Tout en préconisant certaines < retormes, M. Lenoil semble favoriser, i plutôt que combattre, la tendance ac- i Juelle et dangereuse du gouvernement | '>el£c à créer des monopoles d'Etat. Peut-on concentrer entre les mains l'un Etat quelconque la gestion de tous es intérêts particuliers des contribua-îles?Certaines mesures préconisées par M. Lenoit paraissent surtout : (1) Nuisibles à l'intérêt général de la îation. (2) Peu pratiques et funestes au com-nerce et à l'industrie. 1. En effet, M. Lenoil met l'Etat en mauvaise posture en lui attribuant le soin de fixer une somme déterminée xiur dédommager les victimes de l'invasion germanique. Il crée inimédiate-nent un antagonisme entre les droits les citoyens et l'Etat qui d'emblée :ontestera nos pertes et se mettra ainsi n mesure de méconnaître les affirma-ions solennelles des Alliés décrétant " la éparation Intégrale des dommages subis »r la Belgique." Quand, yar exemple, l'Etat., convaincu de l'urgence de certains travaux d'intérêt général (tels que construction et réparation de voies ferrées, etc.), s'est fait communiquer les devis, ne met-il pas ces travaux en adjudication et ne sollicite-t-il des Chambres le crédit total nécessaire? Les Chambres votent-elles alors les trois-quarts des crédits ou l'adjudicataire est-il informé qu'il devra se contenter des trois-quarts de la i-omme soumissionnée et reconnue nécessaire-? D'autre part, n'a-t-on pas alloué, sans longues discussions, un crédit immédiat et généreux au Lloyd Royal Belge, bien que les besoins actuels et futurs de cette entreprise semblent ne pas nécessiter de pareilles largesses? Faut-il présumer que les entreprises d'Etat seront largement subsidiées, avant même que les pertes subies par les contribuables belges aient été parcimonieusement indemnisées? II. Le projet de M. Lenoil accorderait d'autre part un privilège évident et important aux firmes que l'occupation allemande aurait épargnée. Les sinistrés réels, au contraire, dont le matériel est nul ou inutilisable ou qui sont privés de leurs stocks et capitaux nécessaires : (1) Ne se verraient accorder une première indemnité que lorsque toutes les réclamations auraient été (a) introduites ; (b) classées ; (c) vérifiées et approuvées. (2) Auraient h envisager de nombreuses et longues discussions pour le surplus de leurs pertes. (3) Auraient à abandonner stoïquement une certaine part de leurs pertes, tout simplement parce que l'Etat aurait estimé ne pas devoir indemniser intégralement. Pendant ce temps les firmes encore debout pourront tranquillement continuer — recommencer ou développer leurs affaires sans craindre leurs concurrents plus malheureux. De ce fait auscî : plus grande partie de nos ouvriers déjà si durement éprouvés, restera immobilisée et sans ressources. j * » M. Lenoil ne se rend pas compte que son projet ne pourra obtenir la confiance élu monde des affaires. En effet, il mobilise, avant tout, toute la Jurisprudence ; qu'elle manne pour les gens de loi ! Songez donc comme ils pourront immédiatement se remettre à l'œuvre! Et cela grâce à : A. Toutes les citations obligatoires devant les tribunaux ; B. Toutes sortes de procédures qui s'ensuivront ; C. De multiples réclamations contre les décisions ele l'Etat, etc. S'imagine-t-on que toute cette mise en œuvre de moyens juridiques va permettre à la Belgique de reprendre son activité? — Non, n'est-ce pas? *• * Dès que les hostilités seront suspendues la nation belge aura pour devoir de produire et de réclamer, non pas après, mais immédiatement, le montant intégral des indemnités de guerre dues aux Belges. Dans ce but il se mettra dès maintenant en rapports avec les comités existants et les priera de lui faire parvenir endéans un délai suffisant les chiffres que leurs membres leur auront remis. *• -* * i En aucun cas, contrairement à ce qui a été suggéré au cours d'une interview avec M. le ministre Helleputte (publié-élans la "Métropole" du 5 février sous la signature de M. Teugels-De Vos), "le montant des indemnités aux particuliers" ne "pourra dépendre de l'ampleur d'autres travaux à entreprendre." Avant tout: le peuple belge doit pouvoir renaître et revivre. Il lui faudra pouvoir remettre en mouvement ses forces économiques, commerciales et industrielles.Rien n'empêchera ereatamer également d'autres travaux d'utilité publique après le vote par les Chambres de crédits spéciaux et parfaitement distincts des sommes affectées aux indemnités aux particuliers. Le projet ele AI. Lenoil ne peut être considéré comme sauvegardant les i droits et les intérêts des Belges, les- ! quels ont tout sacrifié sans marchander, j Il est donc juste que ces sacrifices soient à leur tour compensés le plus intégralement et rapidement possible sans odieux marchandages. UN COMMERÇANT BELGE. Londres, 24 février 1917. REPONSE DE M. C. LENOIL. î. .Mes vues sur la constatation et la réparation des elommages de guerre m'ont valu — dan:> 1' "indépendance" — di verses réponses, j'ai à remercier vos correspondants. Je voudrais ajouter deux mots de réplique après m'être félicité de cfcs débats qui peuvent éclairer le public et, plus tarcl, aider nos législateurs de façon utile, car la solution étant urgente, aura moins le temps d'être étudiée.II. Quant au montant à apporter à la réparation, je l'ai laissé en blanc, parce que aujourd'hui il est impossible de savoir ni de quelles sommes la Belgique disposera — ni à combien s'élèveront les dommages. Les Chambres pourront (comme en France après 1870) voter plusieurs crédits successifs provisoires et complémentaires. Telle est ma première réponse aux critiques. La seconde est plus pé-remptoire encore. 11 ne faut pas se bercer d'illusiôns et croire à l'impossible. L'utopie est dangereuse. Après la guerre, l'Europe entière sera ruinée. L'Allemagne plus que tous les autres pays. Ce qu'elle doit en équité élémentaire dépassera toutes ses ressources passibles, soit actuelle, soit durant le prochain demi-siècle. Le coût direct de la «-uerre chez les Alliés (150 millions par jour pour l'Angleterre seule) s'élèvera à environ 100 milliards par an. Le coût indirect pour les Etats (travaux publics, usure de matériel, dégradation de routes, peries el'impôts. etc., ne sera sans doute pas inférieur. La perte directe pour les particuliers (pertes d'existences — pertes de gains et de salaires — pertes immobilières et agricoles — destructions d'usine et ele matériel) n'atteindra-t-elle pas le même chiffre? leurs pertes indirectement également? Voyons les choses en face et disons sincèrement — sans nous injurier les uns les autres — que même au point de vue très accessoire de pertes matérielles — la réparation intégrale n'aura pas lieu. Ce sei a pour la Belgique et cela restera un désastre économique, que je tiens pour bien peu ele chose à côté des deuils — eles souffrances — des tortures et des opprobes. Tous : ouvriers et capitalistes — rentiers et contribuables industriels et commerçants — intellectuels et artistes, travailleurs de toutes classes et de toutes professions, nous allons nous trouver après la guerre, quoiqu'il arrive, dans une situation financière diminuée et médiocre. Ceux qui sont à plaindre le plus sont ceux qui avaient le moins. Les classes aisées ou riches s'en tireront toujours sans souffrances essentielles. Cet état de choses sera; incontestablement il peut être qualifié el'inique et ele monstrueux. C'est un crime; qui donc à jamais douté que l'Allemagne fut criminelle? Faut-il pour cela se payer de mots ou se bercer d'illusions folles? Quant au pouvoir chargé de répartir 1 . • a \l ' „ .. i : « » _ de l' "Indépendance," l'un estime l'intervention judiciaire comme évidente, le second voudrait la procédure des arbitrages avec homologation par les tribunaux, le troisième voudrait autre chose, mais il ne dit pas quoi. Qu'il le formule ; ce sera rendre service. Quant au principe d'un débat contradictoire entre l'Etat et l'indemnisé, je: le considère comme la garantie essentielle de la bonne foi. Je suis heureux de ces deux adhésions. Mais la procédure ele l'arbitrage a un triple désavantage : (1) d'être contraire aux règles admises par la loi pour l'Etat, les mineurs et les personnes morales ; (2) d'être beaucoup plus chère et beaucoup plus longue que la procédure ordinaire (sauf les cas exceptionnels ele certains arbitrages à caractère presque corporatif) ; (3) et surtout de ne pas offrir les garanties d'impartialité des débats publics devant des magistrats de carrière. III. Encore deux mots. L'un à. œlui des correspondants qui m'assimile à un Boche, parce que ses idées ne sont pas les miennes et qui doute de ma qualité parce que mon npm de plume ne figure sur aucun tableau. Pourquoi mon si distingué confrère prend-il à mon égard cette forme aggressive et peu gracieuse ? 11 sait que rien n'est plus aisé, ni malheureusement plus fréquent et plus inutile dans les discussions que de se dire des personnalités blessantes ou méchantes. Cela est aisé. U serait de même facile d'y donner une forme spirituelle. Mais lorsqu'il s'agit de faire œuvre de justice, ne vaut-il pas mieux user de modération et de bienveillance? Les mœurs anglaises nous donnent un admirable exemple de cette aménité, de ce bon vouloir, de cette socialibilité dans les relations, et, pour ma part, ayant ét • presque toujours au front belge depuis le début de la guerre, je regrette de ne pas avoir pu mieux en tirer profit. Mais mon très distingué confrère appréciera certainement que ie fais mon possible à son égard. Si j'ai mis ma qualité d'avocat à la Cour (j'aurais même pu dire de très vieil avocat) à côté de mon nom de plume, c'est pour donner légitimement plus d'autorité à mes articles auprès de lecteurs qui ne peuvent me connaître. Je n'aurais pas voulu le faire si j'avais signé de mon nom véritable. On le comprendra.Je dois remercier M. Van de Meersch de sa courtoisie et lui demander si pour éviter à 1' "Indépendance" les ennuis d'une trop longue polémique, il ne voudrait pas user de l'organisme qu'il préside, pour la diffusion de nos idées, fussent-elles mêmes contradictoires, sur ce sujet d'actualité. Je lui offre volontiers sur ce sujet d'actualité mon concours. Du choc des idées jaillit, dit-on, la lumière.C. H. LENOIL, \ . « i /"> 1 n 1 • EN BELGIQUE. Diviser pour régner. Les Boches et une poignée d'activistes, vendant leur patrimoine pour un si plat de lentilles, continuent à diviser sys- 1 tematiquement la Belgique, croyant de la sorte affaiblir le loyalisme admirable n de notre population. C'est ainsi qu'au \ ministère des Sciences et des Arts, où d les Allemands ont trouvé certains r; fonctionnaires à l'échiné singulièrement d souple, les différents services ont été ti divises en deux parties; une section fia- le mande et une section wallonne. Les 0 fonctionnaires désignés pour l'orga- v nisation de la première section, ]t montrent un zèle particulier. Déjà Cl fonctionne pour cette section une comp- r, tabilité spéciale, séparée complètement du secrétariat général du département. Cette comptabilité, dont les écritures prennent cours rétroactivement à partir du 1er janvier 1917 dépend d'un cii- N recteur général substitué au secrétaire F général. Il en est de même pour la correspondance avec la Cour des Comptes et x avec le ministère des finances pour tout o] ce qui concerne la gestion des affaires ^ intéressant la section flamande. C'est î{ l'autonomie complète de la section, un ministère nouveau pour mieux dire. tl Les activistes, que d'aucun appelle ir traîtres à la cause flamande, sont il décidément des .gens à courte vue; 1" leur myopie les mène vers un préci-pice ;'lorsqu'i]s s'apercevront du danger, M lorsqu'ils se rendront compte qu'ils sont u l'instrument docile et inconscient de nos t|, maîtres du jour, ils seront malheurese- ci ment perdus. Car leur collaboration avec a l'ennemi, qu'elle soit vénale ou non, in- '1 consciente et voulue, en fait des traîtres ^ que nous devrons châtier, châtier dure- !, ment nour l'exemple Pourquoi tant de hâte? La "Kôlnische Zeitung" publie l'avis jivarît, affiché à Bruxelles à la date du 1 février : "Il est récommandé aux sujets alle-lands qui ont des réclamations à faire doir du temps qui précéda l'occupation s la Belgique, contre l'Etat belge, en lison de fourniture, de cautionnements, li fait du trafic postal ou des expédions par chemins de fer, de s'adresser plus promptement possible, par écrit, ;i chef d'administration attaché au gou-3rneur général de la Belgique à Bruxel-s, y joindre les comptes ou autres donnent s dont ressort la légitimité de la iclamation. " Mais pourquoi tant de hâte? Un truquage grossier. Nous lisons sous ce titre, dans "Le ational Suisse" de la Chaux-cIe onds : ta "Gazette Générale <J« l'Allemagne dn crrl." sons prétexte de représenter l'exacte linioli des travailleurs belges déportés en llemagne, a publié 11 lettres émanant prend uni en t d'ouvriers belges, toutes datées do spoque 13-27 novembre 1916. Les auteurs de ees lettres, qui ue sont na-ireJiement pas, désignés, se répandent en té-oignage-s de satisfaction sur les soins dont. ? sont l'objet, sur les égards que l'on a eus ïttr eux durant le voyage, surtout sur la jurriture. v les en croire, les déportés ne raient ni plus ni moins que suralimentés !... Tl- racontent epi'ils ont à manger des uîs, des tartines (4 par jour) avec du beurre. ? la graisse, des poissons, du lard, des sa lisses, du café au sucre, des pommes ds terre itani: qu'ils veulent, des légumes, des tran-igs de viande, des harengs saurs, des roli-ops, du potage, et du bouillon, des côtelette ^ pore, de la. bière, des épinards, du veau, du t'steak, du jambon, etc. L'uu d'eux dit aue. cour 4j wwutiis» 1» «w*

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1843 bis 1940.

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