L'indépendance belge

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s.n. 1915, 02 Juni. L'indépendance belge. Konsultiert 10 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/833mw29c20/
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86ème. année. No. 128 L' INDÉPENDANCE RfYAUME-UNI: ONE PENNY. BELGE. CONTINENT f 15 CENTIMES Administratif et rédaction: bureaux a paris : iudor HOUSi,. tDOR ST.. LONDQN, E.C. 11. PLACE DE LA BOURSE TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: {238-75 LONDRES, MERCREDI 2 JUIN 1915. , 3 MOIS, 9 SHIT LINGS. Ï ^ abonnements : j 6 mois. 17 sflji lings. conservation par le progres. ( 1 an, 32 shillings. } SOMMAIRE. ! Tour l'Union... Gouvernement national... — Camille Roussel. I.ette de Hollande.—Dr Terwagne. Billet Parisien.—Jean-Bernard. Le- Embusqués. Lettre du Havre.—C. A propos de Louvain. Les crimes allemands : Le sac de Barchon. Un avenir pour quelques Belges, le Salon d'été: II.—Georges Verdavaine. L'Association des Artistes Lyriques et Dramatiques.—G. V. En Belgique. Echos. Etc. LA SITUATION: Progrès français et italiens. — Prétendus échecs russes en Galicie. — Les Etats=Unis et l'Allemagne. POUR L'UNION... Peut-être ne sera-t-iil pas inutile d'avertir certains de nos compatriotes que leurs efforts pour l'Union par une réciproque tolérance et un réciproque respect de toutes les croyances, de toutes les opinions, de toutes les convictions sincères, ne sont pas toujours heureux. Un journal belge, que l'on est amené à considérer comme officieux, publiait l'autre jour en tête de sa première page un article célébrant les progrès de la religion dans l'armée française. Soit ! Encore que semblables constatations pourraient n'être pas du goût de tout le monde, s'il s'agissait de la libre-pensée ou de la franc-maçonnerie. Mais cette constatation relative à l'a religion catholique s'accompagne d'appréciations telles qiie celles-ci^: " La rénovation morale de la Frances'accentue de plus en plus... La jeune génération combattante a grandi parmi toutes sortes de sectarisme dont le dégoût l'a révoltée et transformée... On sentira qu'il y a en France quelque chose de changé Ceux qui publient cet article, ne craignent-ils pas de faire apparaître qu'en dépit de leurs proclamations, ce qui n'a pas changé, c'est l'esprit clérical? Qualifier de rénovation morale les progrès du catholicisme, c'est prétendre que la morale est inséparable de la religion et par là même taxer d'immoralité les libres-penseurs. Affirmer que la jeune génération a pris le dégoût du sectarisme au milieu duquel elle a grandi, cela veut simplement dire que les libéraux, radicaux et socialistes défendent des théories dégoûtantes. Annoncer après cela qu'il y aura en France quelque chose de changé, c'est exprimer les espérances de la réaction. X'est-il pas un peu tôt pour le faire? • • L'on semble ne rien négliger non plus pour attirer les progrès du catholicisme dans l'armée belge. Nous avons sous les yeux un "règlement de discipline militaire" sur lequel on a, de divers côtés, attiré notre attention. Il a été distribué notamment au camp d'instruction d'Auvours. L'imprimé porte en tête" Armée belge," et en note cet avertissement : "Il ne faut pas perdre de vue que ce règlement est une loi, votée par les Etats-Généraux des Provinces Unies, le 15 mars 1815, et mise en vigueur en Belgique par Arrêté royal du 17 avril de la même année." Ce règlement est précédé d'une "Introduction" dont le paragraphe 2 porte notamment ce qui suit : " Comme la religion est la source du bonheur, de la vertu, du vrai courage et de la consolation. chacun, dans la carrière militaire, doit s'étudier à la pratiquer et à mener une vie régulière. " Le soldat qui nous a fait parvenir ce règlement et qui est un homme honorable et instruit, exerçant dans la vie civile une profession libérale, affirme que, dans un sermon, l'un des aumôniers du camp d'Auvours s'est exprimé ainsi : " Le soldat qui n'accomplit pas ses devoirs religieux ne peut former un bon soldat." Après l'admirable conduite de tant de libres-penseurs qui sont tombés pour la patrie, ce sont là des blasphèmes. Nous savons bien que l'habitude de la tolérance ne peut venir d'un coup, mais le mauvais prétexte législatif invoqué pour faire passer en contrebande le règlement susdit, nous fait craindre une infraction consciente à la trêve politique ci religieuse. ' * Nous avons également sous les yeux une lettre écrite par un chanoine à u,n étudiant belge, soldat réformé, qui espérait être hospitalisé dans un milieu universitaire anglais. En voici la teneur : "Cher Monsieur, mort collègue anglais, M. A"..., qui est absent, me prie de vous répondre qu'à son retour il s'occupera très volontiers de vous chercher un asile. Il me prie, en même temps, de vous envoyer les renseignements relatifs aux étudiants belges, ce que je fais. "Puisque le hasard veut que ce soit moi qui vous réponde, j'ajoute avec la plus entière franchise, qu'avant de donner aux Anglais un avis favorable à votre sujet, il me faudrait certaines garanties. J'ignore quelles peuvent avoir été vos réflexions depuis quelques mois, et j'ignore ce que vous pourriez dire ou faire pour me rassurer. ]e ne puis malheureusement pas ignorer ce que tout le monde savaH à X..., l'an dernier. Je serai appelé à donner mon avis sur votre cas. Or, je sais que vous faisiez profession d'idées qui sont en contradiction avec l'espril des universités anglaises. Vous voyez ce que mon avis doit être, et vous reconnaîtrez, j'espère, que je suis loyal et correct en vous prévenant. "Je ne demande pas mieux que de vous aider à sortir d'embarras. Il y aurait pour cela divers moyens dont nous reparlerons, si vous le voidez, à la seule condition que voire franchise soit égale à la mienne. Je vous prie de croire à mes sentiments sincèrement dévoués." Le signataire est évidemment de bonne foi, puisqu'il baptise "f anchise" ce qui n'est qu'intolérance de sa part et ne serait que soumission de la part de son correspondant. Que l'honorable Chanoine nous excuse cependant d'émettre, sans vouloir le froisser, l'avis qu'il vaudrait mieux ne pas subordonner à des conditions confessionnelles l'aide que l'on est à même d'apporter à des Belges en exil et particulièrement à un soldat réformé. • • Un journal belge, qui se dit adversaire des luttes de parti et qui voudrait même tuer les partis, écrit : " Ce qu'en vrais nationalistes belges vous soutenons, c'est que le catho''-cisme est à la base de la civilisation ; que ruiner l'influence du catholicisme, c'est vouloir retourner à la barbarie. C'est un fait ; personne ne peut le nier." Il est clair que, toute dénégation étant interdite, tout le monde sera d'accord. Ce sera l'union. A moins que pour certains ce ne soit la capitulation. " L'INDÉPENDANCE BELGE." GOUVERNEMENT NATIONAL... Le respect du Droit. Mercredi.—L'un des faits les plus douloureux, durant cette époque tragique, c'est la défiance qui peut se produire entre Belges.. Hélas! elle se produit et il est profondément démoralisant de penser que les intentions et les actes de ceux qui veulent empêcher cette défiance de s'accentuer, soient interprétés de façon fâcheuse par certaines personnalités influentes. Les personnalités, hélas ! ne devraient plus guère avoir grande importance, en ces moments-ci, et les seules préoccupations que chacun doit avoir, ce sont les préoccupation de principes—en dehors de toute préoccupation personnelle... Trop souvent, il n'en est pas ainsi... La défiance entre Belges se produit à propos de la "direction unilatérale," peut-on dire, donnée aux affaires publiques. Cette défiance résulte, ainsi que les lecteurs de 1' " Indépendance " peuvent s'en rendre compte aujourd'hui encore, de faits qui sont de nature à porter atteinte à la concorde nationale — cette concorde si indispensable, alors que tant des nôtres se battent, pour sa défense, laquelle comporte le respect de la liberté et de l'évolution, sans pression, de !a conscience publique... En ces. matières, il s'agit non seulement de l'avenir de la Belgique mais aussi de l'avenir de 1 'J .rope entière. 11 s'agit de savoir quels sont les moyens les meilleurs pour supprimer les ferments de guerre et détruire les opinions qui ont enfanté le "droit du plus fort"... Pour obtenir ce résultat, il est nécessaire que les direction? morales données à l'armée et au peuple belges ne soient pas d'émanation particulariste, et que le gouvernement ne puisse être soupçonné de ce particularisme. Les Belges ont, de façon générale, la plus grande sympathie, et même la plus grande admiration, pour les personnalités composant le Gouvernement belge ; mais, répétons-le, la question des personnalités doit s'effacer devant l'autre' question, formidable celle-là, des intérêts généraux de l'humanité. La France, f Angleterre ont, à l'heure actuelle, des gouvernements nationaux.. La Belgique devrait, pour éviter le; méfiances et préparer dans une paix n» raie relative les grands travaux qui de> vront être soumis à l'opinion publique dans l'avenir, — la Belgique devrait disons-nous, posséder également soi gouvernement national... Quoi de plus élevé et de plus grane que cette idée de concorde et d'unioi dont la source est dans la représenta tion des intérêts de toutes les con sciences ?... L'exemple de l'Angleterre et de !. France ?... Ah ! il faut ne pas le cacher : on es heureux de le posséder', cet exemple ! Pourquoi ? Parce que l'esprit de cjueloues belg.1: est formé de telles préventions, qu'il: aiment à voir dans les préoccupations le: plus nobles, des préoccupations .1' parti ; parce que, dominés eux-même: par ces préoccupations de partis, ils ni se rendent pas compte qu'au-dessus cii celles-ci, il existe des questions d'ordn moral qui intéressent non pas quelque: sectes, plus ou moins puissantes, mai l'humanité entière ; parce qu'au-dessu: les partis il existe la chose respectabli entre toutes, celle qui crée l'égaliti parmi les aspirations de la conscience le Droit. Et, par les temps actuels, le Droi (qui varie selon les crises du moment exige aujourd'hui que les gouvernement des pays en guerre ne constituent pas 1; eprésentation d'un parti politique, mai de tous les partis, et de toutes les force: sociales, quelles que soient les convic tions' philosophiques des hommes com posant ces forces... Le respect du Droit l'exige .. Et n'est-ce pas l'heure, ou jamais, di montrer que la Belgique possède ce res pect du Droit? Le respect du Droit dan ce que celui-ci a de plus élevé, de plu: noble et de plus beau : le respect de h conscience nationale ! C'est pour ce respect-là que le sans coule...' C'est pour ce respect-là que notn nation doit imiter L'exemple de se: grandes nations-sœurs!... s CAMILLE ROUSSEL. LETTRE DE HOLLANDE. Attaques contre les francs maçons des pays alliés. Ce n'est un s-ecret pour personne que, dans les milieux catholiques de Hollande, on n'est guère favorable à la cause des Alliés. Les/nalheurs de notre pauvre pays, -e sort immérité des populations catholiques, les attentats contre les prêtres et le^ religieuses, l'attitude de l'archevêque de Malines et de l'évêque de Namur, tout en ayant exercé une certaine influence sur les Hollandais catholiques, n'ont pas effacé les sympathies pour les Allemands et les Autrichiens. La haine religieuse passe avant toute considération d'humanité ou de civilisation. Nos compatriotes catholiques qui séjournent en HoMande sont évidemment très affectés par l'attitude de leurs coreligionnaires hollandais. Alors que tous les Belg'es se réjouissaient de l'entrée en lice de l'Italie, voici les correspondances significatives qu'insérait le journal catholique "De Tijd" le 22 mai : " La franc-maçonnerie et la guerre italienne. " îsotre correspondant de Rome écrit: " Il n'est pas ignoré ici que le grand-maître du Grand Orient italien a eu à diverses reprises dans ces derniers temps des entretiens avec les dirigeants de la loge française. Des francs-maçons anglais y ont partVpé Le jour de la manifestation à Paris en l'honneur de la civilisation latins des conventions étaient déjà faites qui rendaient la guerre contre la catholique Autriche inévitable. A partir de ce moment les banquistes de cette civilisation quasi-latine se sont mis à battre constamment le tambour de guerre. Le sénateui français Rivet, président de la Ligue Franco-Italienne en était, ainsi que le publiciste milanais Gandolti. écrivain décadent et insulteur du Christ et de la Sainte-Vierge. Gabriele d'Annun-zio, le faiseur de bruit Garibaldier, et des républicains *t des radicaux. Dans la presse, aussi bien que dans les cercles gouvernementaux, les opinions se son. peu àr peu transformées et k parti de guerre a mobilisé.'Ce n'est qu'après les événements que de, documents irréfutables pourront déterminer la part qu'a prise la franc-maçonnerie dans cette guerre, mais, ce qui C3t certain, c'est que sa part est grande contribua dès Je début de la guerre à une rupture complète avec les loges des pays germaniques." En supplément à la communication ci-dessus de notre correspondant de Rome, nous faisons suivre ici un extrait de la " Reichspost " : " L-a franc-maçonnerie italienne possède une force qui n'a p- s de pareille ailleurs excepté er Franoe et au Portugal. Ses grands maîtres étaient des dirigeants de partis. Sa presse gouvernait le villes. Eiic avait insufflé son esprit aux concer tions sociales, religieuses et politiques d'un grande partie des grouper- de la population qu étaient le plus impressionnables aux excitations la guerre. " Il apparut de plus en plus clairement qu'ell était l'origine de toutes les menées. Depuis tôt jours la loge italienne est en rapport étroits ave celle de France. C'est de France qu'elle recevai ses directions politiques. Pour elle ce. n'est pa tant la Nation Autriche qui possède du territoir italien, qui était l'ennemie mais la catholiqu Autriche, protectrice de la monarchie, des idée gouvernementales et mondiales chrétiennes, 1 pays où l'on reste fidèle au trône et à l'autel. " Lorsque les Maltais qui appartiennent à 1 loge italienne risquèrent 'a remarque que dans 1 programme libératoire de la loge on ne pouva: pas oublier les Italiens " non libérés " de Malt< on jeta les orateurs indiscrets à la porte. C'es à Lugano que les représentants de la franc-maçoi nerie italienne se réunirent avec ceux du Gran Orient de Franc ^ pour forger en commun d« plans contre les deux empires de l'Europe cei traie. " L'Avanti, le journal socialiste italien, déterminé à diverses reprises le rôle de la Jog< 11 écrivait a-u débi + de mai: "La franc-maçonne rie italienne vote. pour la guerre, elle a toujoui été pour la guerre." " Le peuple est pour l'oligarchie de la seci verte, rien autre chose qu'un outil qui doit serv. aux plans des dirigeants. En ce moment la fran< maçonnerie s'arm et se concerte avec le rt d'Angleterre. Les loges françaises et anglais* exercent sur les loges italiennes une pression fo midable pour que de leur côté celles-ci contr buent à pousser l'Italie aux côtés de la Tripl-Entente vers la guerre. Des loges partent d< ordres impératifs vers les hommes qui occuper des charges publiques ou qu'on suppose pouvo: exercer une influence sur des organisations ou d< partis. < "C'est l'esprit de Mazzini et de Carducci qi allume la torche guerrière. On entame la lut1 contre un rampart de la monarchie, de la religie et de la civilxsatioT chrétienne. L'Autriche devi combattre tour les idéals les plus élevés d'u peuple chrétien." La perfidie germanique usera de tou les moyens pour rendre impopulaire dan les esprits religieux l'action des Allié et spécialement l'intervention de l'Italie qui vient de démontrer avec éclat qu neutralité n'est pas toujours synonym de pleutralité. Mais il est trop tard. 5 la franc-maçonnerie a eu réellemer l'influence décisive qui lui est attribuée ce sera son honneur et les population catholiques de tous les pays civilisés de vront lui en garder une grande recor naissance. Dr TERWAGNE. BILLET PARISIEN. La tolérance française. Que les sœurs soignent avec zèle les blessés dans les ambulances et les hôpi-; taux, c'est ce que personne ne songe' a - contester ; mais que ces femmes, dé-' vouées pour la plupart, fassent une propagande religieuse exagérée, c'est ce qui i est in iscutable. Les journaux catholiques ont beau le nier, les ?œurs redou-' blent partout de so'ns pour les ma ades qui pratiquent on qui font semblant -le - revenir à des principes re ig < ;x. Si on veut mêm r fi chir un peu, il e-^t im- ' possible qu'il en so t au.tr ment. ne l sœur qui -^'est mi 'ans les ordres parce qu'el c a cru que tait le me:ll ur moy n de gic:n r le ciel, p'ace le s dut 5 d'i ne âme au-d> ssus de tout La guérison s du corps intègre ^e à coup ^ûr, 'nais ce ' qui impo' t , cest la conver-ion, le re-tour au b rcail, et tout ses efforts ten-î ent à ce but. Alors, taut-:l renoncer à ces dévoue-* ments qui se multiplient pour empêcher ; la propagande incessante ? Sans aller ' usque là, il sera't bon que dans les cir-: constances actuelles, ceux qui ont ! - l'auto ité essaie nt d'enrayer ce souc t p: osély tisme qui prend souvent ei l foi mes blessantes. Oh, je ne nie dissi-^ mule pas combien la chose est délicate, Hfficile et souvent embarrassante. 5 Cependant, la liberté de conscience " ne devi ait pas être contrtT ahneee par qurlques douceurs, Quelques fri. ndises, quelque s verres de Champagne:. Dans le passé, ce zèle a provoqué de - véritables régressions. Souvenez-vous > des premières processions qui f rent ' supprimées, ce fut devant les actes de 1 provocation eie jeunes abbés into crants. Quand passaient le dai et le prêtre por-' tant l'osienso'r, des vicaires impétueux , se précipitaient vers les assistants qui , restaient couverts et jetaient les chapeaux par terre d'un geste de colère. Il y eut des bagarres et ce fut pour les » éviter qu'on interdit les processions qui sont en somme une manifestation de la liberté. De même pour les hôpitaux, on dut les laisser, non qu'on eût à se plaindre des sœurs comme infirmières, mais parce qu'elles faisaient du prosélytisme s intensif et ne respectaient pas la liberté 6 de conscience des malades. Et voilà 1 qu'elles recommencent. Les hommes tolérants le regrettent et cela donne e naturellemrnt lieu à des pla'ntes fondées '' et à des récriminations légitimes. i Le malheur du temps devrait pourtant 0 apprendre à ne pas mêler les questions ° de religion aux tisanes, aux cataplasmes 1 et aux pansements. JEAN-BERNARD. 11 _________________________ e { LES EMBUSQUÉS. i s Les employés célibataires physique- , ment aptes au service militaire et âgés • de moins de 30 ans se trouvant dans cer- ; tains bureaux au Hâvre ont été récemment invités à passer au bureau de e . , .j r recrutement de 1 armée pour y contracter un engagement pour la durée de la „ guerre, sous peine d'être congédiés. C'était très bien—très louable. 1- Mais il paraît que certains d'entre eux s ont été mis à l'abri en les faisant entrer l dans d'autres bureaux d'une autre ad-ss mfnistration. Or, ces jeunes gens, peu intéressants, e pourraient parfaitement être remplacés ° par les nombreux employés ugitifs n habitant l'Angleterre où ils vivent à ch rge de la charité publique. s 11 est donc urgent et indispensable s qu'une sérieuse enquête se fasse à ce i, sujet. e Ce n'est pas quand nous voy >ns de nos courageux compatriotes poursuivis '' et condamnés à la prison et même à la peine de mort pour avoir voulu fa vos iser ^ !e recrutement de armée belge, que t'en doit voir contrarier dans les bureaux i- ministériels le recrutement de l'armée nationale.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1843 bis 1940.

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