L'indépendance belge

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s.n. 1916, 24 April. L'indépendance belge. Konsultiert 07 Juli 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/mk6542kf72/
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g7èiae année, No. 96 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) IUMIUHSTBAHO» ET KEDÂCTION: BUREAU A PARTS: ; rnnOR HOUSE. TUDOR ST.. LONDON. E.C. PLACE DB BOURSE TELEPHONE! CITY 3960. TELEPH.: Igs-fé. LUNDI 24 AVRIL 1916. En vente à Londres à 3 h. le samedi 22 avril ( 3 MOIS, 9 SHILLINGS. } ABONNEMENTS : -s MOIS, 17 SHILLINGS, r CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. i l AN. 32 SHILLINGS. ) LA SITUATION. Samedi, midi. Les nouvelles de Verdun sont excel-• fentes, et depuis trois jours les Français te montrent très agressifs. Nos Alliés, attaquant les positions allemandes au nord-est de l'étang de Vaux, occupèrent des éléments de tran-[ chée, une redoute et firent plus de deux ( ceuts prisonniers, dont 26 officiers ! Sur l'autre rive de la Meuse, l'attaque 1 française porta sur la région Mort Homme-Bois des Cauret-tes, et là également nos Alliés purent reprendre des éléments de tranchée et capturer des hommes et du matériel. Le communiqué de vendredi après-midi nous montre les Français progres-■ saut encore dans ce dernier secteur et faisant 150 nouveaux prisonniers dont 4 of-I ficiers. Les nouvelles positions de nos Alliés ont été soumises à un violent bombardement, mais aucune contre-attaque allemande ne s'est encore produite. Par contre, sur la rive droite (orientale) de la Meuse les Allemands sont revenus à la charge, après une canonnade intense, attaquant les Français sur un front de plus de deux kilomètres entre la ferme de Thiaumont et l'étang de Vaux. Us réussirent à prendre pied au nord de l'étang et au sud du fort de Douaumont dans les positions françaises, mais ils en furent expulsés pendant la i nuit à la suite de nouvelles contre-atta-ques. Les Français ont même pu étendre f leurs progrès au nord du Bois de Hau-dromont (à l'ouest de Douaumont) et le communiqué de Berlin passe sous silence eesuccè mçais eu disant que le combat. continue. !< é, les Allemands .commencent .mm voir qu'ils restent, bon gré j i ,. , accrochés à Verdun sans espoir de su 'Vieux, Les Alle- iand • mdraient abandonner la partie lomr/k eée il y a 61 jours, qu'ils ne le pourraient pa . Les Français y ont en-_»agt leur ad rsaire à fond, et ils ne le iheroi.i j> is. L'optimisme du haut on iidem nt français est donc pariai-i' il justifié et le général Pétain a rai-.-on de .1 re: ''Nous les aurons." I Allemands se montrent très élo-gieux a l'égard des troupes françaises qui i abattent à Verdun, et pour qui < lit ia mentalité allemande, ces t ont significatifs. L'Allemand xi's ' spectqué pour la force, et c'est l'in-i ude de voir la force française s'ac-. e, ei grandir, qui explique les o;: do i; il couvre aujourd'hui ur uivei ;ire ml il niait jadis la valeur, i r la faute d'avoir méconnu prir il ennemi." k très parties du front occi i ' a eu quelque activité qu< 1 de lint-Eloi et d'Ypres (fronl i.ue où une attaque allemand* é la perte de deux cratères d< t d'une tranchée sur la route ' i Langemarck. rront- russe on signale des atta taillerie à l'ouest d'Olyka (sui I dans la région de Popovo Gon ! r ides duels d'artillerie du côte II 1 ' de Jacobstadt (au sud d< Sijjg) ■'ion de Trébizonde, dont 1< c'1 - turc avoue l'évacuation, no: 11 pturé des canons et fait des L,a ville est intacte. Du côt< st-à-clire à l'extrême-aile on signale des esearmou elles avec les troupes turques qui sont refoulées dans la direction de Sert. La mort de Von der Goltz Pacha, signalée ce matin, sera très sensible à nos ennemis, car Von der Goltz n'était pas seulement l'homme le mieux au courant des ressources militaires de l'empire ottoman, il facilitait par son prestige personnel la coopération des états-majors allemand et turc, que les récents insuccès en Arménie ont mise à une dure épreuve. Les derniers combats sur le Tigre ont été très sérieux, et aussi très sanglants. Les Turcs contre-attaquèrent les Anglais dans la nuit du 17 avec 10,000 hommes et à part la capture d'une partie du terrain perdu lors de l'attaque britannique, les Turcs n'ont obtenu aucun succès. Le chiffre de leurs seuls morts est évalué à 3,000, mais les pertes britanniques ont également été sensibles. Les Turcs voudraient évidemment précipiter les événements en Mésopotamie car les progrès russes au sud de Bit-lis et à la frontière persane, sans parler de la prise de Trébizonde, vont bientôt obliger l'état-major turc de se préoccuper du sort qui sera réservé aux armées de Mésopotamie et de Syrie en cas d'avance russe par le sud. Le ravitaillement des corps turcs opérant dans ces régions n'ést pas chose facile et leur résistance sera mise a une dure épreuve. Quant à la garnison do Kut, elle en est à son 136me jour de siège. Des nouvelles d'Athènes et de Saloni-que signalent une certaine activité sur le front macédonien : escarmouches entre patrouilles, raids aériens, etc. Mais il y a eu également des incidents d'une nature plus sérieuse. Les Allemands ont fait sauter tous les ponts du Vardar et, faisant une incursion sur territoire grec, ont détruit sur une distance de plus de quinze kilomètres la voie ferrée entre Voit An eu" Akinujaiî. Les Germano-Bulgares avouent ainsi, implicitement, qu'ils s ont abandonné toute idée d'attaquer les Alliés devant Salonique, et l'aveu est non seulement bon à retenir, il sera compris à Athènes et à Bucarest. i Les aviateurs ont été très actifs ces deux derniers jours. Des escadres aériennes françaises et italiennes bombardèrent entre autre Sofia, Ghevgéli et Trieste, tandis que des aviateurs allemands atta-i quèrent l'île de Ténédos et Karasuli . ((ligne de Salonique). La question des sous-marins est au . même point qu'il y a deux jours. Le comte Bernstorff a eu l'audace d'informer le département de l'Etat de Wash-i ington qu'à cause des fêtes de Pâques- la réponse à la note du président Wilson ne pourrait . lui parvenir avant dix jours, mais Washington lui a fait comprendre que seul un retard dû à la difficulté des communications serait admis. ! On dit le diplomate allemand très en-; nuyé par suite de la saisie de certains > documents secrets découverts chez l'agent : allemand Von Igel et qui dévôilent les ; machinations allemandes tant aux Etats- Unis qu'en Perse et ailleurs. La "crise" dans le cabinet britannique • est. paraît-il, conjurée. Une note offi-i cielle dit que les ministres sont parvenus ; à se mettre d'accôrd sur les propositions i à soumettre au Parlement à propos de la question du recrutement. Ces proposi- > tion-s dont on dit qu'elles satisfont tous : les groupes représentés dans le cabinet ; seront soumises mardi aux deux Chain- bres en une séance, qui, pour empêcher > certains chiffres- de transpirer, sera se-■ crête. KULTUR ET CIVILISATION. ! jste germanique, dont le si nom m échappe, a écrit: ''La guerre il t(ui se livre en ce moment est celle de la ii Jvultur et de la Civilisation," et un c: autre, Thomas Mann, dans le numéro a de novembre 1914 de la "Neue Rund- p t-'hau," a dit que les caractères de la civilisation sont la raison et son exer- q «ce lucide, la douceur (sanftigung), n esprit (geist) et qu'au contraire la r: ^ultur "n'exclut pas la sauvagerie san- si felante: elle est la sublimation du démoniaque." r Kultur d'une part, Civilisation de r: - ^uure -—c'est en effet à ces deux termes t; synthétiques que peut se réduire, d'une c< dÇon simpliste, le sanglant conflit que n [ u lire l'Europe. Il représentent, dans t: ailtinomie, deux constructions so- a '1,1 e» diamétralement différentes, deux f; (J"'fptipns antagonistes de l'organisa- n '"atérielle et spirituelle de la vie col- o <*î '-T' ^eus Mentalités qui se froissent si ve leurteht, deux disciplines qui s'af- h ' ''uteiit et s'opposent. h • a Kultur érisre la force pu nrincmpi d juverain commandant toute l'activité iterne ainsi que tout le développement îternational des sociétés. C'est celle qui "ée le droit, son droit qu'elle forge les raies à la main et impose aux autres ar la violence. Rappelez-vous toujours ce mot typi-ue du professeur Lasson: "Une loi 'est autre chose qu'une force supé-eure," qui contient sur ce point l'es-:nce de la doctrine. A ce cuite de la force purement maté-ielle, la Kultur joint des aptitudes supé-leures à l'organisation minutieuse et prannique, des appétits insatiables de enquête, des prétentions à l'hégémonie îondiale ou du moins à une "collabora-on dirigeante" dans les affaires des utres pays, et cet orgueil délirant qui lisait dire à Guillaume II que l'Alle-tagne est "le eel de la terre." Des pré-xupations étroitement mercantiles lui irvent de guide, elle ignore la douceur, i charité, la générosité, applique à la ttre l'évangile Nietzschéen de dureté et p forcf- bannit do son rlomaino l'imaori. nation et le sentiment qui «elon le mot de Bismarck "sont, dans la vie, l'ivraie qu'il faut couper et brûler, car le froid calcul seul doit y régner." Ajoutez-y enfin le goût du colossal et de l'énorme, le manque absolu de mesure, une stupéfiante incompréhension psychologique des autres groupements humains—et vous aurez ainsi réuni quelques-uns des traits essentiels qui carae térisent la Kultur. Quant à sa structure sociale, elle est tout entière dominée par l'Etal-tyran, qui entraîne mécaniquement les énergies particulières, qui établit le despotisme bureaucratique et l'absolutisme césarien sous un contrôle parlementaire illusoire, qui substitue au libre épanouissement des facultés individuelles un système de dressage physique et moral, qui pétrit les cerveaux comme il façonne les corps, qui asservit les esprits et ca-poralise les consciences, qui remplace enfin la discipline volontairement consentie par un automatisme dur et pesant. Rien de plus contraire au sens latin du droit et de la justice, à l'ordonnance harmonieuse et classique de la vie, au mouvement spontané et à l'évolution naturelle des institutions politiques, au sentiment du goût, des proportions, de l'équilibre, aux élans chevaleresques et aux inspirations généreuses de l'âme— bref, à la sensibilité cîe l'Occident européen, héritière de la raison romaine enrichie au cours cles siècles de tout l'apport de la morale philosophique et chrétienne, et qu'on peut exprimer d'un mot: la Civilisation, dont le cœur bat en France et règle le pouls du monde. C'est à cette sensibilité que l'Allemagne paraît devoir demeurer à jamais étrangère. Rien ne le montre mieux que son obstination à poursuivre ses méthode terroristes dans le but de hâter la signature du traité de paix. Oui, c'est sa complète cécité psychologique qui la perdra. Ce peuple, qui a la prétention de dicter la loi au monde n'entend rien à la mentalité des autres peuples. Il torpille des bateaux portant des passagers américains et neutralise ainsi la dispendieuse propagande qu'il entretient aux Etats-Unis;-il lance sur Salonique des avions homicides qui decocnent aux na- i bitants des bombes pour gagner l'amitié i grecque ; il exalte la haine anglaise et \ alimente la campagne de recrutement en i envoyant ses Zeppelins survoler l'Angle- 1 terre. L'Allemagne croit régner et vain- f cre par la terreur, et elle ne voit pas que ] ses procédés barbares ne font que sur- c exciter contre elle l'acharnement de ses ] ennemis et l'indignation des neutres. De | la sorte, elle creuse plus profondément i l'abîme qui la sépare du monde ocçideu- f tal et elle précise davantage le sens du s conflit. 1 La lutte est entre le despotisme milita- < riste et la liberté politique — entre le 5 pangermanisme "tentaculaire" et le principe fécond des nationalités — entre une discipline automatique et rigide et ; une structure gouvernementale souple et ( plastique — entre une conception méca- : nique et une conception organique de ( l'ordre social -— entre la Kultur et la ci- < vilisation. Or, si l'on songe que l'effort j millénaire de l'humanité, depuis ses ori- \ gines les plus lointaines, tend à échapper ( à l'emprise de l'automatisme, — qu'il ( s'agisse de dompter les forces élémen- , taires de la nation ou de briser l'entrave , des traditions, des hiérarchies et des i castes sociales, ou encore do rompre le j joug des grands Etats impérialistes, on , peut juger de quel côté se trouve la doc- ; trine d'affranchissement, de progrès et ( de vie. , Je îsais une âme nuancée et délicate, - où tout est mesure et harmonie, d'une J imagination abondante et claire, d'une ! sensibilité riche et profonde, polie et i nourrie par des siècles d'humanisme. Je < sais où trouver des images de la vie, ai- i niables ou sévères, graves ou souriantes, i mais toujours pleines de nombre et do j rythme et renouvelant sans cesse le pro- 1 dige de l'ineffable beauté. Je sais où < 'cueillir ces fruits délicats du génie hu- i main que produit la civilisation occiden- : taie dans ses jardins enchantés d'Ar- < niida. ir.a-'> qui na mûrissent pas aotre tous les cièux et que vous cher< heriez en i vain dans les plaines mornes et les < champs arides de la Kultur... 1 JULES COUCKE. J LETTRE DE MADRID. Les élections. (De notva cônes pondant.) Les résultats électoraux. Madrid, le 13 avril. Le résultat des élections législatives de dimanche dernier, d'après la statistique officielle, est celui-ci. Sont élus: 235 libéraux, 86 conservateurs, 24 con-servateurs-dissidentg, 29 républicains, 8 jaimistes, 13 régionalistes, 5 cléricaux, 1 socialiste, 1 nationaliste, 7 indéfinis, total 409. La majorité du comte de Ro-manones, chef du parti libéral depuis la mort tragique de Canalejas, est, comme on voit, assez respectable et constitue, dans la main d'un homme d'Etat intelligent et actif, un instrument de toute confiance. On sait, qu'en Espagne, les élections sont toujours favorables au parti au pouvoir. Dans toute notre histoire politique, il n'y a pas un seul exemple d'un gouvernement ayant essuyé une défaite électorale. Nous avons ici, en théorie, le vote obligatoire et le suffrage universel et libre, et, cependant, il n'y a pas 30 pour cent des citoyens qui exercent leurs droits et remplissent leurs devoirs d'électeurs. Les fonctionnaires publics votent pour le gouvernement-, les ouvriers pour leurs patrons, force gens pour les plus offrants ou pout-Ies plus expéditiîs. Tous les moyens sont bons pour arriver au but voulu. Les scrutins sont manipulés sans vergogne, et les protestataires sont mis à la raison à grand renfort d'arguments de toute espèce, y compris les frappants. Depuis quelques années, à vrai dire, les procédés se sont quelque peu améliorés; les scrutins sont toujours plus ou moins tripatouillés, comme par le devant, mais on y met cle la modération. Les gouvernants trouvent embarrassantes les anciennes majorités écrasantes et se contentent du nombre strictement nécessaire pour conduire les affaires. On cède donc aux adversaires une certaine quantité de sièges, de quoi équilibrer convenablement la composition du parlement et d'y incorporer certains éléments qui "font bien clans le tableau," tek que, par exemple, les jaimistes, les cléricaux et l'unique socialiste (Pablo Iglesias) jusqu'ici admis à faire partie de la Chambre. Les élections dernières ont été extra-ordinairement calmes ; il n'y a eu ni morts ni blessés nulle part. Le fils du président du conseil a été blackboulé à Bur-i»ns pi, la comte de Romanonès allègue ce fait comme preuve de l'intégrité du gou- ; vernement clans la lutte électorale. Ro- , manonès s'est contenté d'une majorité. . ■ modique et a reccynniandé aux autorités , de ne pas trop serrer la vis... voilà tout. Relevons qu'à Madrid la candidature ; monarchiste entière a passé haut la main, , ce qui n'était plus arrivé depuis onze ans, , tandis que les républicains, qui avaient l'habitude de vaincre ici sur toute la , ligne, ont eu de la peine à obtenir deux . sièges. Par contre, les républicains ont, , comme toujours, remporté une victoire complète à Valence. A Barcelone, le succès a été pour les régionalistes, il faut lire autonomistes, et ce groupe donnera fort probablement du fil à retordre au cabinet libéral. Problèmes à résoudre. La nouvelle Chambre, qui sera convoquée dans la première quinzaine de mai prochain, a, comme on dit vulgairement, < bien de la besogne sur la planche. Les grands problèmes économiques et financiers devront trouver leur solution pendant la prochaine législature. Eu première ligne, il faudra voter un emprunt d'un milliard de pesetas aux fins de consolider la dette flottante et d'entreprendre de grands travaux publics (chemins de fer stratégiques et fortifications cô-tières). Naguère encore, on avait l'intention de faire cet emprunt en France, mais les circonstances actuelles ne permettent plus d'y songer, et il faudra faire cet emprunt en Espagne même. Heureusement qu'il existe ici de grandes disponibilités par suite, d'une part, du rapatriement de nombreux capitaux amenés par la guerre mondiale, et, d'autre part-, les grands bénéfices causés par l'exportation de métaux, laines, huiles, orge, blé, cuirs, bêtes de somme et de boucherie, etc. Il y a quelques semaines, la société chargée des constructions navales nationales avait émis un emprunt de 10 millions en obligations de 6 p.o., et cet emprunt a été couvert 07 fois, preuve évidente d'abondance de capitaux. D'ailleurs, on observe que la section des comptes-courants de toutes les banques espagnoles est gonflée outre mesure. Les circonstances sont donc des plus favorables pour le placement d'un grand emprunt d'Etat à l'intérieur. Ce qui préoccupe Je plus sérieusement le gouvernement, c'est la crise ouvrière et la crise industrielle. La cherté et la disette du charbon, du fer, du bois, du naniftr. des nroduits chimioues. p.tr . me- iacent cl amener Je oaoniage cl un grand lombre d'industries, et la cherté cles 'ivres de toute espèce rend encore plus riste la situation des sans-travail. Dans a bai a de Vigo, 300 vapeurs pêcheurs, aute de charbon, sont immobilisés, et 0,000 pêcheurs et ouvriers des fabriques !e conserves de la Galicie sont sur le >avé. A Madrid, 20,000 maçons sont en ;rève forcée, le manque de matériaux tant venu imposer un arrêt à la contraction. On croit que le gouvernement e verra bientôt obligé à réglementer sévèrement le commerce, s'il veut éviter les troubles sérieux, comme si l'Espagne e trouvait en guerre. Neutralité menacée. Les préoccupations du gouvernement e sont accrues considérablement depuis }ue les sous-marins allemands se sont mis l couler les navires espagnols. D'abord, :e furent les vapeurs "Penacastillo" et 'Isodoro," qui succombèrent aux tor->illes germaniques; maintenant ç'a été le our du "Vigo" et du "Santanderino." ?e dernier vapeur, do 3,500 tonnes, a ité coulé en face d'Ouessant (France), juatre hommes de l'équipage se sont îoyés dans la précipitation du sauvetage. Je fait, ainsi que la mort du célèbre eom-jositeur Granados à bord du "Sussex," )nt causé une vive émotion en Espagne. Lie gouvernement a fait procéder à une ;nquête minutieuse au sujet du "Sa-ntan-lerino" et réclamera énergiquement à, Berlin. Le ministre de la marine, le gé-îéral Mirande, s'incline à croire que ce îavire s'est perdu pour avoir butté con-:re un récif, et le comte cle Romanonès iéclare qu'il ne peut comprendre que 'Allemagne, dont les navires, au nom-jre de 70, se trouvent réfugiés dans les )orts espagnols et dont 15,000 sujets du Cameroun sont internés dans la Guinée ispagnole et à Fernando-Po (ils doivent ître, en partie, transférés à la péninsule), se soit permis un pareil procédé invers l'Espagne. L'Espagne, qui a eu la enanoe de main- ' enir jusqu'à présent sa neutralité, 'prouve une surprise douleureuse en .-oyant menacé cet état de choses rela-:ivement agréable. La gouvernement éra certainement tout son possible pour iviter un conflit international. Cepen-lant il est à craindre que l'opinion pu blique ne le pousse à des résolutions ex-,rêmes si l'Allemagne ne donne satisfaction complète. Millions ©n litige. Il y a environ un an • mourait à VEadrid dans une espèce cle mansarde l'une luxueuse maison de la Calle San Marcos un vieillard excentrique, revenu l'Amérique depuis quelques années. On e croyait pauvre parce qu'il n'avait incuii domestique, qu'il faisait lui-même ous ses achats et que sa façon de vivre m général était des plus modestes. Son îom de famille était Romaguera, et il ■tait d'origine catalane. Or, lorsqu'après ia mort fut ouvert son testament, il se trouva que Romaguera était un homme mmensément riche. Sa fortune, due-nent inventoriée, a été évaluée à 170 nillions de francs. Il possédait de fastueux, immeubles à Bruxelles, Londres, Paris (Champs Elysées), Madrid, Barcelone et Buenos-Ayres, et des dépôts de tonds et de valeurs dans les principales banques d'Espagne et d'Angleterre. Son testament instituait héritiers de :ette fortune colossale les évêques de Madrid, Barcelone et Buenos-Ayres, mais sa veuve fit opposition et les avocats les plus eii vogue eu Espagne, MM. L'i-cierva et Cobian, prirent l'affaire en main. On s'attendait à un procès interminable, mais tout s'est terminé à l'amiable. Les évêques se contentent de 42 millions de francs, et laissent à la veuve 125 millions. Les avocats se partageront la différence (3 millions) et ...tutti ron-tenti. • J. B, LETTRE DE GRÈCE. Grèce et Serbie. (De notre correspondant particulier.) athenes, 7 avril 1916. L'affinité greco-serbe. L'affinité gréco-serbe, sans remonter aux temps byzantins, date de l'époque i'Ypsilanti, hospodar de Valacliie, lorsque le libérateur de la Serbie, Karageor-ges, fondateur de la dynastie régnante, en sa qualité de membre de la " Philiki Hétairia," le célèbre comité révolutionnaire grec, se rendit, en 1817, en Serbie pour soulever une seconde fois la nation serbe contre la souveraineté ottomane, et y serait certainement parvenu si, jaloux de son prestige mérité, Miloch • Obrenovitch, son adversaire, ne l'avait fait assassiner. Les sympathies séculaires entre les deux peuples devaient prendre bientôt une forme plus concrète avec les nom- hivnv rmï armummif nt

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'indépendance belge gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1843 bis 1940.

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