L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 06 November. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 03 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/086348hd71/
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..me Annee N°. 1474. S cent ffiiercreai 6 novemore 1918 L'ECHO BELGE I l'Union fait la Force. Journal QtsoticSieri «lis matin rmr'sûssant en Hollande Belge est notre nom do Famille. ^°v\?0»BltJ»1îWAL.eS234r2iii'1 Hétj£»fcte™** «« Oîîeî : Gustave Jaspacrs. Abonnements : Hollande II. 1.50 par mois. Etranger 11. 2.00 par mote. Pour le, »re£iîi,,Vï ■Tvi rÂV.î.lJ.^;rT-'L■ T-vti'7 A,Î~^ • Pomité de cisarles Bernard.René Chambry, militaires au Iront et les militaires internes en Hollande II. 0.75 par mois payable ^iSTERD AiVl. TtîlepHoaTes- 2797 et 177^5- j voirait© de ï<«aacïiO!5 - ^ Emile Painparé. Par an*«cipation. Annonces: 15 cents ia^hgne. Réclamés: 30 cents la ligne. lis pstosions ds la Bai ^.ussi longtemps que l'armistice n'e :T*10 avec l'Allemagne, c'est la siti H-litaire qui domine- Cette situation, c "^nature de l'armistice avec l'Aut «onoxie, s'est singulièrement simplifi °a<rraiïée pour l'Allemagne. Si na< la résistance allemande sur le 0 l'Ouest qui empêoha jusqu'ici le " ce des troupes d'Hindenburg de se ■ -,;er en débâcle, l'on pouvait env. v otîièso d'une dernière campagne ' .'jl n'en est plus ainsi depuis qu ' r mis ont vu brusquement tomber le .qui couvraient les frontières de 1 méridionale- \ j ^t un fait qu'en raccourcissant le : Ouest le haut commandement er r : surtout à épargner ses continger . en plus appauvris par la terrible ^'cctifs que traverse l'armée aUem cinq divisions austro-hongroises, qu l'été, étaient* venues renforcer le \> la Woevre, lui étaient infiniment / ;s. Ce3 troupes sont aujourd'hui r ; Au moment où les Américains, ; fixent, assènent une série de formât [jupj do bélier sur ce point vital de U c;"ûîitif défensif allemand, et menace [«nier même ces lignes de la Meus (indanburg avait mis tout son espoir, < de ces trouas éprouvées se fera irament sentir. Mais il est une autre •.,ciice, infiniment plus grave pour 1' ;igne, de la capitulation de l'Autric Depuis avant-hier, la frontière me: e allemande depuis-la Suisse jueqi irpathes est ouverte à, l'invasion, larière et la Saxe sont imimédiatemen coées. Le fameux glacis constitué au n es tarritoires français et belges envahit rbri duquel les Allemands se croyaient Virement en sûreté est devenu pari :..nt illusoire. De Trente, par Boze nspriick, il y a quatre journées de m; uçqu'à la frontière bavaroise. Les allié a libre disposition de la voie ferrée Vé lunich sur tout son parcours autric )n peut croire que déjà les Britanni ni crat si puissamment coopéré à l'offe taliemie qui a jeté bas les dernières bi es de la; résistance autrichienne, progre e long de la oelrbre vallée du Brenner .a direction du Nord. Les Bavarois inq et troublés voient approcher l'invasion «doutée. I Pour ce rendre compte de leur ém aut 60 rappeler avec quelle insistance, lirions presque do- mauvais goût, le6 . M-nds se sont toujours vantés d'; chappé aux horreurs de l'oooùpation nt voué une reconnaissance toute par ère à Hindenuburg d'avoir tenu l'en: »'n de la terre allemande. C'est dai intiment de cette sécurité trompeuse q ît traité les malheureuses population , Belgique et du Nord de la France 119 dureté toute particulière, 6Ûi>3 c aient de l'impunité. Circonstance pi liment aggravante de leur cas et qi èut pas nous disposer à la clémence'. ] Ment bien et c'est pourquoi ce spectr invasion qui se précise tout à coup de tir esprit avec une netteté si particu :iir est insupportable. Les Bavarois se lient d'y échapper en tous cas, dans avs défendu par les puissantes muraille [ars et du Tyrol. Us seront maintenan remiers à en éprouver les effets. Nous pouvons dire que c'est justice. C pposijion entre la prétendue douceur b i-:3 et la brutalité prussienne n'est qu :Mide. Déjà en 70, les soldats bav; . rivalisé de férocité avec leurs cong î prussiens. Si les traditions de l'Aile - romantique, de l'Allemagne de Go - admirait Mme de Staël, se sont pe s pilus longtemps en Bavière, la pr ' ion des idées'et des moeurs des 1 • îs du Sud était un fait accompli. T< îlemagne,, tous les Allemands, indé; -lient de leur nationalité particulier* leur rang social, portent leur part ^onsabilité dans le grand crime du : août 1914. Us se sont trop souvent pr 5 de leur qualité d'Allemands, ils se ; >p souvent réclamés de la grande co lté allemande, assumant avec un ïism© leur part de responsabilité dam jes méfaits, pour que nous songions à 'r entre eux des différences ou des de£ ^ais aujourd'hui les Allemagnes ne : ^ ce-formidable bloc congloméré sou -tçau de Bismarck et qui prétendait p 1 tout son poids dans les destinées c : ie. Les Allemands ne sont plus, pou ■art d'heure, ces ,,Germanos ad praede parle Tacite, rués à la conquête de ; Gr^3 fertiles. L'écroulement de leurs ri ûbitieux a fait brusquement renaître r: '!iilarisme qui a été la caractéristi 1 l'Allemagne faible, telle que l'hist % la fait connaître dans la période E-end entre le traité de Westphalie e pitié du siècle dernier. En fin de coor > Bavarois s'aperçoivent que leur aseo :îl avec la Prusse a été une mauvaise ''2 et c'est pourquoi il s'élève aujC kui en Bavière des voix dissidentes, ku effet, les agences d'information a lpdes mettent trop de soins à nous f« J11" le texte de protestations de fidélit -mpire, votées dans l'une ou l'autre i 311 de Munich ou de Nuremberg, pour ■ ;'3 ne puissions pas en conclure que et à l'Empire est précisément ce !n> le moins à coeur aux Bavarois. Dan lemique qui s'est élevée autour de la qi ln de l'abdication de l'empereur, ce s 1 lournaux de Bavière qui contiennent 'légations les plus précises et les plus : peuses. Si Le Hohenctolleni est vraim i °hâtaàle à la paix, il faut qu'il dis - Ce ne sont assurément pas les Ba s qui se montreront fidèles jusqu'à :a?- L'idée d'en être réduits là leur TOli iîtôUpjsw'iaHâ .fl&'jiîâ Sê sîn' ^û1"3 P0111, la capitulation. Voilà un état fjllO d'esprit excellent ét que l'apparition du * premier soldat allié au nord dlnspriicik rendra encore meilleur I >t pas Charles Bernard, lation ' [epufe . riche- - _ % - Il y a un an front y 6 novembre 1917 : Les Britanniques occu- ^ peut Passchendqple, Mosselmcirkt et Goud-,ran6- . isasrer er&' Pour Ses évacués. Nous avons reçu pour les évacués bel et français: Mme T., Amsterdam 5.00 Un abonné * 2.50 Pour nos œuvres Dé la part de Julia Grégoire Ernielo : Pour lés Blessés et prisonniers de guerre 0.60 Pour Içs orphelins de la guerre... 0.60 Pour VAlimentation Belge 0.60 d'hi- 1 1 ■ ■ ■■■■■■—— -i-■ 'bT Les ©pés3ations militaires. ■Aile- U front Une grande défaite allemand* nerni crise Les troupes kritanacquss réalisent des progrès importants s ni am-de. /e Canal de la Santbre et S'Escaur. — Elles tout 10.000 lj£*t prisonniers et s emparent de 200 canons. pré- Nouveaux succès franco-américains sur la Meuse. appe- wéd- Sur |e front belge. ?S Les Belges pénètrent dans Gand >*ut le . . nt de par rols C®ÏCS' • & (Communiqué officiel.) l'ab- . LONDRES, 4 novembre. ' Nos trou] , très achevèrent leur tâche de rejeter l'enne con- sur le canal de Gand à Terneuzen. Les Al Aile- mands n'ont conservé, sur le bord occidc ie. tal du canal, que quelques nids de mitra -ï'dio- ^euses- Nous atteignîmes les faubourgs sept* c\ '^ trionaux, occidentaux et méridionaux text Gand- oven ^os ^Snes longent la rive occidentale " ^ l'Escaut de Zv/ynaarde vers le nord. j jxro- Quelques anecdotes sur les combats de l'avar aite- fcelga en Flandre. n et La compagnie se trouvait à S00 mètres Lrdhe Saint-Pierre, entre Houlers et Menin ; lés i b ont trailleuses ennemies établies à 400 mètres d trône- rière le Village balayèrent tout. Le caporal V< , . strappen avec sis hommes part et sous le f d'enfer arrive dans le village. Six homn ïu^s, sonfc bleesés- le caporal panse leur blessure nsive continue seul la reconnaissance. Une balle trriè- mitrailleuse lui perce le bras. Il se soigne p ssent achève sa mission. Il revient ensuite chez, dans commandant de sa compagnie qui a suivi uiets Jrouvemmt on avant et lui dit: .;Jo ne pe tant combattre, mon bras droit est fichu, m; •le puis êr-re utile; employez-; ; alors dura toute l'après-midi". Verstrâp^en, le bras oi il écharpe et s'appuyant sur son f lingot, sous nous | feu des mitrailleuses, parcourt l'espace décc A lil p.. vert de S00 mètres pour assurer la liaison ivoir compagnie et du chef de bataillon. Lo s< yi le commandant lui ordonne de se faire soign j au peste de secours; Verstrappen rouspt tiicu- i ayant pear que lo médecin, en voyant sa bl« lemi sure, le .fasse évacuer. Cepend&nt, il part s ls le l'ordre formel de son commandant et ] u'ils joignit tout de suite sa oompagnie, se jugea s de rétabli. » * * avec . u»£]g Assis dans la prairie, sans preter attentr „ aux balles sifflant de tous les côtes, le soi .° ' lieutenant Van Tessel établi^ un croquis d :j positions devant Saint-Pierre. Je vous prie < ,1s le croire que ce croquis à échelle indiquée sur e de j carte était remarquable d'exactitude. Il ét£ vaut fait sur papier calque aux crayons bleu lière rouge; les haies et 3 trous d'obus étaient in( van- qués sans un millième d'erreur, -i x * * * leur . . . <- g La résistance ennemie fut acharnée après - les "î™50 Sûint-Pièrre. 2 Belges étaient entr "* dans une maison pour manger leur boîte < viande conservée. Soudain Allemand sort < Jette , la eavè et se rend aux soldats. ava- Ils courent avec le prisonnier et lui dise) 'une qu'ils s'étonnent do la résistance inutile d trois ' mitrailleurs allemands. Le captif explique aie énè- ^ue ^es m^raiheiirs qui» défendaient des forti: bétonnés de la Fiandërstellung "avaient ju: " de se faire tuer sur leurs pièces. Cette déclar. eiune trion donnera une idée de la ténacité héroïqi rP^" de nos- soldts pour conquérir des nids c iSSl-v mitrailleuses dont ia réduction est consigm ylle- en une ligne dans le communiqué officiel. )ute * * * 3en- Les Allemands et la population officiel j ou allemande on retraite pillent tout. Voici u ordre émanant du général d'une division bav nois r°ise et daté du 5 octobre: ^ ,, Aussi regrettable que puisse être 3Va" situation pour la population civile belg îont ia question du ravitaillement, de nos tro: Jec- pes, fortement engagées dans uho . si Sgal prême ligne, reste pour nous de la plus granc \ les importance. Pour cette raison le dernier chev. éta- do trait, de même que le dernier véhicule do rés. yent être réquisitionnés et utilisés avec le pli grand rendement. Les commandants des unitf >o:y et les hommes doivent se rendre compte qi; 3 10 l'attitude de la population vis-a-vis de nos troi 25011 pes est complètement modifiée depuis que 1 du situation change de tournure. Ils ne doiver r le plus s'attendre à rencontrer chez les logeu-i m" belges la correction dont ils ont fait preuve por >ro- dant les longues années de guerre, mais ils do yrves vent voir en eux une population d'un Etat enn< ce mi avec lequel nous sommes en état de guerr< Il est donc strictement interdit de porter 1 • moindre aide à la population civile. Seuls les ii 311^ térêts militaires doivent entrer en ligne d compte. Les produits du pays doivent être ut 'J la lisés uniquement dans notre intérêt et no: pte dans celui de la population." -ia- La fin du texte do cette proclamatio a-f- prouve indubitablement que les A lit fur- niands saignent notre pays à blanc a van de reculer devant les assauts victorien: lie- nos ^rouPes prouve aussi le patriotisme d la population récemment libérée qui manifes^ ses sentiments nationaux aux oppresseurs ae ® a que luisent les premières lueurs d'espoir de 1; 0U" délivrance. ^ ^ue # * * îtte Un bataillon belgo s'empare si rapidemçn qui d'un village qu'un tailleur allemand ne s'aper > la çut pas du changement ; on lo découvrit occup les- I tranquillement à coudre à la machine. For ont I effrayé en voyant les Beiges faire irruption ]€S { il murmura transi de peur: ,,Kamerad". Il fui • I expédié <ians un camp de concentration. ùm" * .* * Uno compagnie pr agressant sous le feu vio P " lent de mitrailleuses perdit le tiers de son effec va" tif : le reste enleva l'objectif, gros fcfrtn bé la tonné de la .,Flanderstellung", après une lutte est | acharnée qui dura plusieurs heures, faisan <nt J 15Q jyisoûniers^ capj.urant S mitrailleuses^, 4 lance-bombes. La même compagnie inscrivit tableau lors de la première offensive: 345 i sonniers, 25 mitrailleuses, 4 lance-bombes. c L'offensive des alliés. '' ' Les Franco-Britanniques passent le canal de jnl • Samfcro à l'Oise. Les Français dépassent Lefciuilles. 30G0 prisonniers, 6S canons, q (Communiqué officiel.) PARIS, 4 novembre. La le armée fr« n. çaise passa à l'attaque, ce matin, en coo} de ration avec les Britanniques, sur le cai de la Sambre à l'Oise, entre Oisy et V; de dencourt. En. dépit des difficultés, que susciter* le passage du canal et la résistance t: ce éîiergique des .Allemands,'ils passèrent p; tout le canal et prirent pied sur les ha cy feurs de la rive orientale. 31." En fin de journée les Français avaie >r_ atteint la lisière de Borse la'* Courette, eu Neuvdlle-Dorengt, Iran et dépassé Leeqi les les. Ils réalisèrent sur certains points u et progression de 3 kilomètres. rï.° On dénombra déjà 3000 prisonniers et canons. j0 Dans la forêt d'Argonne les Français < ax cupent complètement le bord méridional < lis canal des Ardonnes, entre Sennuy et ! nt Chesne. 3n Les Allemands résistent avec l'énergie < désespoir sur le bord opposé. Le 1er novembre le nombre des cano ,ir capturés dans cette région comportait cr canons. te ^ Les Britanniques font 10.000 prisonniers lir capturent 200 canons, ■e- (Commu/ndqué officiel.) at LONDRES, 4 novembre. (Reuter.) ] matin du 4 les troupes de la 4me, 3me m 1rs armées anglaises firent une attaq-s- entre le Canal de la Sambre et Oisy es l'Escaut au nord de Valenciennes. le Sur tout ce front les troupes du Royaruar !.a Uni et de la Nouvelle Zélande se sont intr ^ duites sur une grande profondeur dans 1 [•_ positions ennemies. Nous avons déjà fa 10.000 prisonniers et capturé 200 canon A l'aile droite du front d'attaque la 1 la et la ,32me divisions passèrent à l'attaqi as en coopération avec les troupes français le opérant au 6ud.. Dans un élan irrésistib le ces deux divisions montrèrent à l'assaut i l'obstacle formidable formé par la ligne c ^ Canal de la Sambre et malgré la résistan [,s acharnée de l'ennemi elles avancèrent de 1S à 3 milles. •é Au cours de ces opérations la Ire divisio: i- sous les ordres du général Strictland, s'en ie para de la ville de Catillon et força les pa [e sages de la rivière en face de ce point ■ 50 près de Look, à 2 milites plus au sud. Pr de ce dernier point elle passa le canal e [o eix minutes. Ensuite, au cours de sa maroh n elle s'empara des villages de Fesniy, ïïau rpve et La Grcise. Elle fit 1500 prisonnier A l'aile gauche la 32me division pas: a également la canal et après une lutte aciha -j née elle enleva Ruedenhaut. Après avo 1_ purgé d'ennemis la ligne 3e long du can ^ au nord et au sud de cette localité, elle coi ^ tinua sa marche et chaSsa l'ennemi des vi ■_ lages de Mézières, La Folie et Sambretcn. IS Au centre du front d'attaque le 13e corj is d'armée (généra^. Morland), le 5me (gém e ral Shute) et le 4me (général Harper) a i- taquèrent- le Bois de Momal de l'ouest. Aprl a un violent combat l'infanterie et les tanl fc chassèrent l'ennemi de ses positions dans ' 3 partie occidentale du bois et s'emparèrer " des villages de Scyères, Preux-aux-Boi: ^ Becq, Futoy et Lourignies. Ensuite notre infanterie continua sa mai a che, surmontant les grandes difficultés d _ terrain boisé et brisant la résistance d( 0 Allemands. Progressant dans la partie sud du boif 1 la 25me division força le passage du cans de la Sambre en faoe de Landrecies et oc 1 cupa .cette ville. Plus au nerd la 18me et la 2omè divisior s'introduisirent profondément dans lo ^>oilï ^ ' Elles continuent leur marche. ^ La 38mo divisùn atteignit les Grandes tures et la 17me s'empara de Locquignol, a centre du bois. Un violent combat se produisi 1 le matin du 4 novembre près de Le Quesnoy, o l'ennemi entreprit une violente contre-attaqiu L'adversaire fut renoussp par la division née t- zélandaise, perdant un grand nombre d'homme ; en prisonniers et en morts. 3 Nos troupes avancèrent au nord et au su 1 de la ville et se trouvent à présent à plusieui milles à l'est de ce point/. i A l'aile gauche les troupes anglaises suiviren l'ennemi do près depuis sa retraite du 3 ne vembre. Le matin du 4 novembre elles l'atta q lièrent et lo chassèrent de ses nouvelles posi tions prè3 desl'Annelle. A l'est de cette rivière la division de 1 garde s'empara dé Prcux-au-Sart et la 24m ; j de Wargnies-le-Petit et de "Wargnies-le-Granc! J La 19mc division c.as^°- à d Jenlain. Plus au nord nos troupes occupèrent Sebourquiaux. g es A l'extrême aile gauche, au nord-est de Valenciennes, les troupes canadiennes réalisèrent ±i des progrès sur la rive droite de l'Escaut. Elles ' ' dépassèrent Estreux-Onnaing. Sur tout le front' de bataille ncs progrès continuent. Les Britanniques prennent 18 localités, font 10.000 prisonniers et capturent 200 canons. (Communiqué officiel.) LONDRES, 4 novembre. Nous pénétrâ-'y mes profondément dans les positions enne-mies. On dénombra déjà plus de 10.000 pri-sonniers et 200 canons. Nous prîmes d'assaut Fasmy, Hautrève, La Groise, Ruedenhaut, Mézières, La Folie, Sambreton, Soyères, Pieux-aux-Bois, Becq, Futoy, Louvignies, Landrecies, les Grandes Pâtures et Locquignol. ^ Nou6 délogeâmes .l'ennemi de ses nouvelles positions sur l'Aunelle et conquîmes Pieux-au-Sert, Wargnies-le-Grand et War-PQ gnies-le-Petit. Les Américains enlèvent toutes les localités situées à l'ouest de la Meuse et au sud de Halles. (Communiqué officiel.) * PARIS, 4 novembre. Les Américains, au étendant leurs progrès dans la région occu-iri- pée par l'ennemi, atteignirent les hauteurs à 2 kilomètres au sud de Beanmont. Plus à l'ouest ils s'approchèrent de Verrières.la Toutes les localités à l'ouest de la Meuse et au sud de Halles se trouvent actuellement au pouvoir des Américains. Ce matin notre offensive s'étendit à l'est de la Meuse. Elle se développe favorable-n- ment sur ce point. >é- iaj Les Américains libèrent à nouveau 18 villages. ir_ (Communiqué officiel.) PARIS, 4 novembre. La le armée amé-ricaine continua aujourd'hui se3 attaques .£s victorieuses et conquit les villages suivants: Lr_ Boulth-aux-Bois, Autruche, Belleville-sur-u_ Bar, Haricourt, Germont-sur-Bar, Authe, Fosse. Sommautlie, Belval, Ncuart, Saint-Pierre Mont, Barricourt, Tailly, Halles, La Montigny, Sassey, Châtillon-sur-Bar, Bruil-jjl_ les-sur-Bar. ne Les victoires des alliés. LONDRES, 4 novembre. L'attaque en-15 treprise oe matin' par les 3e et 4e armées, entre l'Escaut et la Sambre, de Valencien- ' xj. nés à Oisy,. leur valut d'importants progrès. lu Les Français exécutent également des atta-ques de part et d'autre de Guise. Suivant des renseignements non officiels, nous avons forcé les passages de l'Oise et ae la Sambre et nous avons atteint la ligne os de l'Aunelle à proximité de la frontière 53 belge- Entre l'Aigrie et la Meuse les Américains se trouvent en un certain point à 12 milles et de la voie ferrée Thionville—Montmédy— Mézières—Hirson. L'occupation de cette ligne constituerait un rude coup pour l'ennemi, parce que les et i transports vers la région au nord des Ar-3l0 j donnes devrait ^s'effectuer par les voies efc déjà trop employées de Liège, Namur et j Charleroi et les. transports vers la région au e- ' sud des Ardennes par Luxembourg, de sorte o. | que le centre serait très mal ravitaillé. Le es ; fait entraînerait probablement une grande it retraite en Belgique. s. Nous nous trouvons altuellement à l'ouest re do Gand et du canal de Terneuzen, qu'il est presque impossible de conquérir par une s3 attaque directe. Mais le point faible de noie tro ligne se trouve à l'endroit entre l'Escaut le et la Sambre, où nous passâmes aujourd'hui u àN l'attaque. Les récents succès franco-britanniques. LONDRES, 4 novembre. (Reuter). Hier i les Français passèrent le canal de la Sambre a' à l'Oise sur Un front de 13 kilomètres, au nord de Grand Verly. Ce canal très profond, ~ qui forme un obstacle insurmontable pour ^ i les tanks, fut défendu énergiquement par l'ennemi, qui avait établi sur lo bord orien-n tal toute une série de nids de mitrailleuses j*' et d'abris bétonnés et concentré des réserves d'infanterie. Les Français occupèrent le boYd oriental vers midi et pénétrèrent dans les positions ^, principales de l'ennemi, sur tout le front j d'attaque, sur une profondeur d*un mille environ."^Les Allemands combattent avec rago. Us étaient fort nombreux et ils entreprirent une forte contre-attaque'j dans l'espoir de nous rejeter sur le canal avant que - nous eussions pu rétablir une tête de pont. La progression nous permit d'avancer nos J lignes au nord de Guise et de menacer gra-^ vement cette ville, où les Allemands se a maintiennent encore. k A midi on avait fait 1500 prisonniers, parmi lesquels plusieurs hommes de la célè-bre 200e division, celle des ,,chasseurs des Carpathes", qui combattit en dernier lieu u contre l'armée Gouraud, le 27 septembre. ,s Leur présence montre que les Allemands veulent maintenir le terrain jusqu'à ce ! qu'ils soient forcés de l'évacuer. 1 L'offensive entro Valenciennes et Stenay. ( LONDRES, 5 novembre » (Reuter). Les i journaux interprètent la décision ferme de 1 s la nation do ne pas affaiblir son effort avant 1 que l'Allemagne ne se soit reconnu battu» 1 et émettent l'avis qu'un redoublement de la 1 u pression militaire produira le meilleur effet i t sur les perspectives de paix.- < i à En Allemagne, écrit le ,,Daily Chronicle", '• l'opinion règne qu'une guerre défensive 1 " peut être menée avec un succès tel que les i s associés doivent ' modérer leurs exigences, c ^ Ce point de vue aura reçu certainement un . t, s coup rude par les événements militaires des ; c deux dernières journées. En dépit du mau- r t vais temps les alliés prétendent par contre ' f " que tout espoir de l'Allemagne d'éviter une c défaite sur le front Ouest n'est qu'une f pure chimère. 1 x La bataille qui sévit aujourd'hui de. Va- s 2 lenciennes à Stehay apparaîtra comme la £ . j lutte la plus terrible do la guerre. Foch ta- * l irwma /la «.i _r*r«s l.'ftixnAjnj. terrain de 1< manoeuvre tellement rétréci, que la 6itua tion peut devenir fatale pour les armée allemandes. On se bat aujourd'hui avec tant d'achar neiment sur le front Ouest, écrit le ,,Dail Telegraph", parce que les alliés impesen cette lutte aux Allemands, qui combatten à leur tour pooir pouvoir se sauver. Les al liés mèneront leur tâche à bonne fin. Pour le ,,Daily News" les opérations ac tuelles constituent la dernière phase de 1< guerre. Au plus la fin irrémédiabL sera remise, écrit le journal, au plus déci sivo sera sa forme et au plus complète l'anéantissement du système de l'autocratie et du ,,junkertum". Le déclenchement de l'attaque, LONDRES, 4 novembre. (Reuter). C< matin les le, 3e et 4e armées porteront £ nouveau un rude coup aux Allemands, sui un front très large, d'une importance stra tégique capitale. Grâce au temps très beav les aviateurs purent contribuer à remporte! ce grand succès. Des colonnes de' fumée dissimuèrent les mouvements de nos fantassins et induisirent en erreur les mitrailleurs ennemis. La concentration des troupes d'e choc s'effectua à merveille, en dépit de l'obscurité particulière de la nuit et l'attaque se déclencha exactement à l'heure fixée. Elle semble se déployer d'une façon-très satisfaisante. Il ne serait pas exact de dire que les Allemands furent pris au dépourvu. Car. bien qu'ils aient pu, peut-être, se montrer surpris de l'endurance admirable des armées britanniques, ils doivent s'être, rendus pleinement oompte actuellement ,que nous avons la ferme intention de ne leur laisser le moindre repos. Nous employâmes des tanks et l'appui de l'artillerie fut très énergique. U semble possible que les Allemands regrettent encore d'avoir tendu une inondation à l'est de la forêt de Raisnes, car, si les eaux pourraient couvrir leur flanc au cas d'une retraite vers Mons, l'ennemi se trouve actuellement dans une situation difficile à proximité des terrains inondés. Hier soir nos patrouilles dépassèrent Vil-lerspol et atteignirent la route du Quesnoy à Valenciennes, au nord de cette place. L'ennemi se défend avec acharnement. LONDRES, 4 novembre. Reuter apprend : D'après les dernières informations sur l'attaque anglo-française, sur un front de 50 kilomètres'entre Guise etN l'Escaut, les alliés ont progressé de 2 à 3 kilomètres sur la plus grande partie du front. Aux environs de Le Quesnoy l'ennemi fit une violente contre-attaque partant de la Forêt de Morman, dont nous avons occupé la partie sud sur une longueur de 1-i kilomètre. Nous nous emparâmes de Landrecies. L'ennemi se défend avec acharnement. Les Américains enilèyent La Neuville, la route do Stenay à Seaumont et Grandes Armoises. (Communiqué officiel) LONDRES, 5 novembre. La Ire armés américaine continua son avance sur tout le front, entre la Meuse et le Bar. L'aile droite extrême refoula l'ennemi dans la vallée de la Meus^ se fraya, tout en combattant, un chemin à travers la forêt de Dieulet et occupa La Neuville. Devant un important passage de la Meuse, à proximité de Stenay, elleVemparà de la route do Stenay à Beau-mont et des hauteurs qui commandent* cette dernière localité. Laile gauche atteignit Grands Armoires én dépit de la résistance énergique de l'ennemi qui abandonna un nombreux matériel. 145 canons bombardèrent les masses compactes des troupes ennemies concentrées près de Montmédy et détruisirent 30 appareils ennemis. 7- avions américains ne rentrèrent pas au ;amp. Les dévastations allemandes en Champagne. RARIS, 2 novembre. (Iiavas). Les soldats allemands avaient coutume de dire aux Français des régions envahies: ,,Quand ious partirons d'ici, nous ne vous laisserons lue la terre toute nue pour pleurer." Ce l'était pas une sinistre plaisanterie. Les Allemands ont tout fait pour tenir eurs promesses. Une simple visite dans les régions de Champagne et de3 A^gonnes reconquises par l'armée Gouraud en est un Doighant témoignage. Partout des pans de nurailles noircies par les incendies ou beu-.eversées par les explosions attestent la vo-onté de destruction de l'ennemi. Car il est :acile de constater que les Allemands, là somme aillieurs, ont détruit pouf le simple plaisir de détruire. Junéville était un important bourg. Les Allemands avaient là m de leurs plu% confortables cantonnements le repos où ils avaient établi des casinos, les cinémas, des hôtels, etc. Le jour où ils ivacuèrent, l'ordre d'incendier toutes les naisons arriva. ^ Les civils réfugiés dans les lignes fran^ai-;es ont raconté depuis que «les habitants upplièreniJes soldats et les officiers d'épargner leurs maisons. Aucun ne se» laissa flé-;hir jl'ordre fut exécuté strictement. Ce fut m incendie formidable, qui durait encore orsque les Français pénétrèrent danfe le vil-age. Ce fut également le sort de Mont-St-lemy. Dans d'autres villages de la région es Allemands préférèrent .travailler à la nino pans toutefois se priver de l'incendie ►artiel. Au Châtelet-sur-Retourne, à Alincourt, â Bignicourt, à Ville-sur-Retourne ils plaGè-ent dans 1a cave de chaque maison une aisse d'explosifs et avant d'abandonner le illage laissèrent une dizaine de sapeurs, hargés de procéder à la mise de feu au der-tier moment. Heureusement les troupes rançaises arrivèrent avec uns telle rapidité lue la plupart des sapeurs s'enfuirent ou urent capturés avant d'avoir pu exécuter sur sinistre besogne. Cependant à Ville-ur-Retourne les maisons qui avaient une pparence confortable ont saute. Par contraste et pour bien arquer que » destructions avaient uniquement pour - but de faire souffrir les populatins civiles, 5 ! les Allemands laissaient intactes toutes les j baraques de leurs innombrables camps si- - i tués dans les bois de la région et dont l'in-y cendie eût pu se justifier militairement. Lee 3 églises n'ont pas été épargnées ; il faut voir j à la Neuville-sur-Retourne, par exemple, - comme les mines étaient préparées scientifiquement autour du choeur, de façon à pre- - voquer le maximum d'explosifs. La destruc-i» tion des puits était aussi préparée avec un 3 art diabolique par dcc fourneaux *de mines, disposés autour de l'ouverture de façon à > combler entièrement le puit3. Toutes ces ' destructions étaient faites ou préparées au milieu des lamentations des malheureux habitants, qui assistaient ainsi à leur ruine. A la Neuville un officier allemand, que ) des paysans suppliaient, consentit à cet aveu: ,,Je sais bien que notre besogne est ignoble, mais ce sont les ordres." La rapide avance de l'armée Gouraud empêcha les terribles projets ennemis de se réaliser complètement. Néanmoins les innombrables ruines de cette région désolée resteront comme de3 témoignages accablants de la batbaric teu-. tonne. Sur la front italien. La fin des hostilités. (Communiqué officiel.) ROME, 4 novembre (Stefani). Conformément aux conditions de l'armistice, les-hostilités sur terre, sur mer et dans les airs ont cessé le 4 novembre à 3 heures de l'après-midi.300,000 prisonniers et 5000 canons, (Communiqué officiel belge) ROME, 4 novembre. (Stefani). La guerre contre l'Autriche-Hongrie, qui commença le 24 mai 191-5 sous le commandement do Sa Majesté le roi et que l'armée italienne, quoique inférieure en nombre, mena avec courage et confiance, a été gagnée après <11 mois. La lutte gigantesque qui commença le 24 octobre, et à laquelle 51 divisions italiennes, 3 britanniques, 2 françaises, 1 tchéco-slavcjue et 1 régiment américain prirent part contre 73 divisions austro-hongroises, est terminée. L'armée austro-hongroise est anéantie; elle subit de lourdes pertes au cours de la résistance acharnée pendant les premiers jours et perdit pendant la poursuite une quantité do matériel de toute sorte. Jusqu'à présent environ 300.030 prisonniers ont été faits et pas moins de 5000 canons ont été capturés. Les Italiens à Lissa, Lagosta et Fiume. ROME, 5 novembre. (Stefani). De Tries-te au ,,GiornalaM'Italia": La flotte italienne débarqua de6 troupes dans les îles Lissa et Lagosta, où l'on hissa le drapeau italien. L'amiral Millo a été nommé gouverneur de, ces îles. Les cuirassés ,,Filibérte" et ,,Saintbon", accompagnés de contre-torpilleurs, débarquèrent des troupes à Fiume. L'amiral Cagni a été nommé gouverneur de la ville. Partout la population acclama les soldats et marins italiens. ' L'occupation de Trente. ' ROME, 5 novembre. L'agence Stefani décrit comment les succès des opérations sur le front italien furent couronifés par l'avance foudroyante de la le armée vers Trente. Les troupes ennemies, séparées en deux tronçons sur le plateau, tontèrent de s© défendre à outrance dans les montagnes pour éviter une débâcle. L'écroulement du front du ,Grappa amena l'échec des plans de l'ennemi, aggravé par l'action rapide et énergique de nos troupes qui coupèrent les lignes de retraite de l'adversaire et qui forcèrent ce dernier à s'engager sur la seule route demeurée libre, celle de la vallée de la Lagarina. Afin de prévenir des combats d'arrière-gardo et d'emnêcher l'ennemi de sauver la majeure partie de ses troupes et de Bon matériel, la le armée reçut ordre de marcher sur Trente par la vallée de la Lagarina. L'occupation de Trente, à l'arrière des lignes, mit en danger le front ennemi depuis la Brenia jusqu'à Garde et le secteur à l'ouest de Lago. Le 3 novembre, à 3 h. 15. les troupes italiennes, cavaliers, Alpins, artilleurs, pénétrèrent dans Trente. Le drapeau itajien fut hissé, sous les acclamations enthousiastes de la population, sur la tour du château de Buneonsiglio, où do nombreux patriotes ont été tués et où i furent pendus tout récemment Battisti et I Filzi. En même temps les troupes ennemies qui.ttè-' rent les montagnes pour suivre là valée de4 la Lagarina. Nous fîmes 20000 prisonniers dont le commandant de la 53e division de Schuts^n, et 15000 autres dans le settteur de la (>e armée. I La ISo division autrichienne S9 rendit prison-: nière à la 48e division britannique. Dana la plaine de nombreuses brigades se rendirent i prisonnières à la 3e division de cavalerie, ; italienne. . . * La 52e division italienne, composée a'aîpins, i mérite une mention toute spéciale. En coopération avec la 23e division française elle passa la Piavé/ brisa la résistance de l'ennemi à l'issue d'une âpre lutte et conquit le mont Cecefi. Les premières troupes débarquées à Trieste appartiennent à la 2e brigade de bersagliers. Elles étaient pourvues de mitrailleuses et d'hydro-avions. Un télégramme do M. .Ortanda. ROME, 4 novembre (Stefani). M. 'Oilsaco, qui" est h Paris, ' envoyé un télégramme au général Diaz pour le féliciter à l'occasion de ! la Victoire remportée p^r i'armée sous ses ordres. • Les opérations dans les Baikafii. Les Serbes à Valjevo, (Communique offiiiel) PARIS, 4 novembre. (Reuter.) Los Serbes occupèrent la rive droite du Danubfc et de la Save et s'emparèrent de Valjevo. Avançant dai;s la direction de Chabatz ils atte^nrcii*; !a j frontière de la Bosnie à l'ouest de Khalievo. Les opérations en Syrie. La division navale française do Syris. PARIS, 4 novembre. (H a vas.) La division navale française de Syrie, sous le commandant de l'amiral Vattnay a effectué au cours du mois d'octobre, de nombreuses opérations en liaison avec les armée; britanniques et alliées commandées par le général Allenbv. Le 7 octobre elle péncïro , dans le port de Beyrouth. Les marins fra^n-

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

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