L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1916, 15 Juli. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 02 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/rn3028qp6t/
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,gème Année N°. 630 S cents (lO Centimes) Samedi S S Juillet L'ECHO BELGE L'Union fait la Forcer •Journal quotidien du iratin paraissant en Hollande. * < Beige est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: ■¥. Z. VOOHBUBGWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. ( Charles Bernard, Charles Herblet, Comité de Rédaction: j Re„6 Chamhry, Emile Painparé. *-<4_»lt4ia- 11^39 lOi IW >4_D li il 11 Jl I S* !w KM II fcîK Venî< au numéro, s'adresser à l'Administration di journal : N.Z. Voorburgwal 234-240,Âmsterdan Téléphone: S77S. Abonnements: HoSlandefi. 1.50 par mois. Etranger1 î!,2.0G par moij Annonces: 15 cents ta ligne. Réclames: 30 cents [a ligne. Ils -as tin Jeatsrtilanri" La brusque apparition d'un sous-marin à Carfciiagène & soulevé un point important-de droit international. L'U. 35, après avoir, dans le délai réglementaire de 24 heures, rempli ses tanks d'huile, plongea, disparut et torpilla six navires italiens, et français. Il est donc démontré à toute évidence que la tolérance accordée aux navires de guerre de relâcher perdant 24 heures dans un port I neutre ne peut pas s'appliquer aux sous-marins. Remarquons que la Suède avait prévu le cas en défendant aux scus-m.arins l'accès de sçs eaux territoriales.' Il se fait maintenant qu'une mesure prise par ce pays, germanophile contre les sous-marins anglais trouve aujourd'hui son application pratique et générale contre les sous-marins allemands. Mais, jusqu'ici, qtii disait sous-marin di-, sÀit navire de guerre. Or, le cas du ,,Deutschland", dont se préoccupe fort l'opinion du monde entier, place le Département d'Etat de l'Amérique devant une question de droit plus compliquée: que faut-il décider au sujet des navires de commerce sousmarins ? Car nous admettons à priori que le „Deutschland", malgré les deux canons dont il est armé et bien qu'il semble dépendre en fait de l'amirauté allemande, est bol et bien un navire de commerce. Ayant, échappé au blocus, il se réfugie dans un port neutre où il débarque sa cargaison et preuci un nouveau chargement. Comme il est démontré — ceci n'est toujours qu'une supposition de notre part — qu'il n'a pas profité de ce répit pour s'armer en guerre et qu'il est hors d'état d'entreprendre aucune action offensive, il est assez logique que les autorités 'du 'pays neutre intéressé le laissent repartir, mais à ses risques naturellement. Quels sont ces risques? Le chargé d'affaires français à Washington les a clairement ! définis. Ce sous-marin, délibérément, se j soustrait au contrôle qu'exercent les flottes-des belligérants sur la navigation. Dès qu'il , sa montre il s'expose à être détruit. C'est-à- < dire qu'en aucune façon un navire dej.com- 1 merce 60us-marin ne saurait se prévaloir des ( garanties qui entourent la capture des na- ] vires marchands et qui sent corrélatives au ^ ' contrôle qu'il est loisible aux belligérants ; d'exercer sur eux. Il y a plus. La distinction ^ entre un sous-marin armé en guerre et un ( sçus-marin destiné au transport de niarolian- 3 dises ne peut se faire qu'au cours.d'un exa- < [' men détaillé. Le souci de sa propre sécurité ( oblige donc le croiseur belligérant qui ren- 1 contre sur sa route un sous-marin qui refuse de montrer son pavillon ou qui arbore un J pavillon ennemi de le couler sur le champ. Le ,,Deutschland" échappera-t-il à ce sort? Il ne bénéficie plus, comme lors de sa première traversée, de l'ignorance où étaient t,ur son cas les navires anglais et français qui font la police dé l'Océan. Faut-il rappe- | 1er qu'il lui est impossible d'effectuer même une partie minime de son trajet sous eau1? Il ne plonge qu'en cas de nécessité, devant l'imminence du danger. Celui-ci peut surgir -à chaque instant et, dans le cas le plus heu- ] reux, si grand que soit le rayon d'action de . cette esnèce de navires, à force de se dérober ( ainsi ils peuvent user leur combustible -avant s d'arriver au terme de leur voyage. j Aussi ne conviendra-t-il de s'étonner sur ; le cas du ,,Deutschland" que lorsqu'il aura pu rejoindre sain et sauf son port d'attache. ] Le fait pour un sous-marin de traverser' ^ l'Océan n'a rien que de très banal. Une dizaine de sous-marins construits au Canada ont gagné l'Angleterre par leurs propres moyens. Ce n'est qu'une question de tonnage. L'extraordinaire n'est pas qu'un sous-marin peut effestuer un trajet de plusieurs ] milliers de milles, c'est qu'il puisse plonger. c De même l'étpnnant n'est pas qu'un avia- j teur puisse demeurer 24 heures dans les airs mais qu'il puisse s'y élever. Lé sous-marin 'c «et l'avion sont deux, inventions françaises dont les Français n'ont pas développé à un g degré égal l'utilisation pratique. Qu'taiura gagné l'Allemagne? Les deux ou s trois cents tonnes de nickel et de caoutchouc qu'elle peut espérer au cas d'une traversée / heureuse du ,,D<eutschland" lui coûteront presque le poids on or. "Et si elle cotisent à / payer un tel prix pour ces matières premières n'est-ce pas un signe qu'elles lui font / absolument défaut? Nous avons lieu de nous réjouir de tout ceci bien plus que les Allemands eux-mêmes. Aussi ne se réjouissent-ils pas trop. Le raid du ,,Deutschland" a mis définitivement en lumière l'efficacité de notre blocus. Dè3 m a in ter anit on sait en Allemagne que les mailles du filet sont tellement serrées , , qu'on ne passe plus à travers mais par des-sous. Elle peut aussi, si cela lui plaît, tenter de passer par dessus. A quand le Zeppelin qui fera pendant au ,,Deutschland"? Au point de vue sportif la performance serait autrement jolie. Pratiquement ni l'une, ni l'autre n'offrent le moindre intérêt. Charles Bernard.. AVIS. ' Nous serions reconnaissants à nos abonnés qui reçoivent leur journal par la poste et dont j l'abonnement expire le 15 juillet de bien vouloir nous envoyer un mandat poste de fl. 1 SO en mentionnant sur le mandat poste: Renouvellement d'abonnement. Une méprise amusante. Le poète a dit •— ou à peu près: „Sans douta il est bien tard pour parler encore, d'elle." Faut-il reparler de certaine misérable gazette, aujourd'hui défunte, publiée à Genève par un Belge égaré qui a été exécuté récemment de la façon que l'on sait. .Nous n'aurions certes pas accordé tant d'importance à la boueuse campagne de cet individu, si elle n'avait trouvé son écho trop complaisant dans certains journaux:, tn pays neutre. Le no. 13 et dernier de la feuille en question (en attendant un numéro.*, liois i sérié annoncé) n'est pas moins injurieux que les précédents, mais on y trouve aussi des accents nouveaux, des plaintes et des gémissements, des jérémiades fort amis unes. Ce ' chant du cygne a quelque chose de piteux. ] Le bonhomme, touché' au vif par le ton énergique du communiqué officiel, qui l'a exécuté, prend peur non sans raison. Avec quelles circonlocutions, quels ménagements, il parle : même, dans un article sur son exécution, de M. de Broqueville qu'il a couvert de boue 1 comme tant d'autres. • Cependant, pour ne pas en perdre l'habitude, il commet encore quelques-unes de ces inconvenances ou goujateries où il excelle. C'est ainsi qu'il met le Roi Albert en cause, puis, fatigué sans doute de toujours manger du curé et du jé- ( suite, il tape sur la Franc-Maçonnerie. M. { Maurice Kufferath, l'éminent directeur du i Théâtre de la Monnaie à Bruxelles, qui, 1 ayant des loisirs à Genève, a repris la plumo ] iu journaliste qui écrivit tant de bulletins ! politiques de 1',,Indépendance Belge", ee ^'oit à son tour attaqué violemment, après tant d'autres. Cela est d'autant plus édifiant que M. Maurice- Ivufferath ne s'est pas fait ) faute ; d'exercer ces temps derniers, dans î .Indépendance", un droit à la critique £ loyale, qu'on n'entend dénier à personne, < Mais voilà : M. Kufferath n'injurie pas et il i i condamné l'attitude antipatriotique de ^ 'énergumène qui a travaillé, qu'il le A'euille >u non, pour le roi de Prusse. Mais nous ] roulons signaler surtout une méprise amu->ante commise par le réprouvé de Genève et ï [ui, à elle seule, suffit à prouver le caractère c mroque de la campagne qu'il a menée. L',,Echo Belge" a publié au début de juin 1 me lettre simple mais énergique d'un libéral ] gantois, M. Edmond \ an der Stegen, disant c ont le dégoût qu'inspire aux honnêtes gens ette campagne. Le réprouvé de Genève ré-)ond dans le dernier numéro $e son journal c ît dans une lettre qu'a reçue M. Van der c stegen par une bordée de gros mots mais... r 1 le confond avec son frère M. Alfred Van 1 1er Stegen, qui n'a pas quitté Gand depuis •ctobre^ 1914. ,,Si un peu de sincérité vous f, 'este, écrit M. Van der Stegen au loufoque le Genève, vous direz à vos quelques lecteurs ? [ue c'est Edmond Van der Stegen et ses nom->reux amis libéraux de La Haye, Londres et 3aris, et non pas son frère Alfred, resté au. f >ays envahi, qui sont scandaleusement outrés 1; le votre attitude." Louis Piérard. r .'appel des ismnies de !i à40ans 3 s < Nous apprenons du Havre qu'après deux t< ours.de discussion le cabinet a adopté le éi )rojet d'appel eous les drapeaux de tous les n Belges de 18 à 40 ans. Sur la proposition le M. Berryer, ministre de l'intérieur, pré- B ident de la commission-, aucune exemption d îe sera accordée aux célibataires âgés de 18 n i 30 ans. ^ Le projet a été immédiatement soumis à J 'approbation du Roi, afin d'entrer en rigueùr le plus tôt possible. fc Uns oeuvre méritoire « Parmi les oeuvres charitables fondées en £' îollande par nos compatriotes, il en est une tx ui, si elle n'est pas connue du grand pu- le •lie, n'en est pas moins méritoire. C'est la bî ,Société de Prévoyance" fondée par nos fficiers belges à Harderwijk et Ermolo. vf Existant depuis février a peine, cette ociété a déjà versé les sommes suivantes • '. in [u Comité de secours de Har- tr derwijk 220.22 fl. ^ L la souscription scolaire de ^ Ilarderwyk S5.06 „ ™ lux blessés et prisonniers de j' guerre rO.OO „ l ux blessés sLe la tuberculose 3G.OO „ ti — fo Total 375.28 fl. cl: 1 de ra Pour nos prisonniers ïï de guerre \0 >e la' 'part du personnel des 'e'* chemins de fer, postes et télé- \q yçaphes de l'Etat« Belge, 'nsent au Comité d'Amster- de ïam, montant de la collecte pc faite le 11 et à Voccasion du payement des secours de juin ^ 1916 55 fl. + 0.25 frs. Il sei 'our !e Comité d'Alimentation | ]e la part des internés belges ïu groupe de Leerdam, pour les familles nécessiteuses en Belgique, le produit d'un con- Égjeug (h. guilles $'5.00 fl. ^ En Belgique, Le Régime de la Terreur Un employé du chemin de fer à Bruges a été fusillé. * * # Deux condamnés à mort, originaires de Blankenberghe et d'Heyst, attendent le jour de leur exécution. .* * * Sur un soldat belge tombé près de leurs ignés les Boches ont trouvé des lettres qui ivaient été expédiées des Flandres par une /oie indirecte. Ils ont procédé à une enquête, découvert les coupables de cet hor- :ible crime et ont jeté ceux-ci en prison. * * * iîfes Boches, dans le courant du mois de juin, ont mis à mort M. Jules Kinet, commissaire des Oblats à Bruxelles. Il fut exécuté à Liège, à la Chartreuse. A Bruxelles La commo léguée pour les marins par les lemoiselles Hélène et Isabelle Godtschalck ;n 1915 est d'environ 7 à 8 millions. Le nontant intégral, dans lequel est comprise a valeur des collections dont nous avons )arlé, revient à l'Etat belge, légataire iritveisêl. Les fcsfe&teices ont voulu que leur for-une ne vint pfi8 accroître celle des mem-ires de leur famille, a.ucun n'est- dans e besoin, mais que cebto- fortune fût lé-;uée tout entière aux pauvres nombre les le£3 fait3 dans le sens de cafete géné-euse destination figure une somme iûipçf-ante pour la fondation d'un .hospice poitr aarins. d'une crèche et d'une école-orphe-inat pour les enfants des marins. Les do-latrices ont eu surtout en vue les enfants ui se destinent au navire-école. Au cas où l'Etat n'accepterait pas le 3-es, celui-ci reviendrait à la commune de -liddelkerke; et, au cas où celle-ci ferait, éfaut, à toutes les communes du littoral. Les fondatrices ont exprimé la volonté ue l'on commençât r>ar édifier le bâtiment e'stiné à servir d'hospice pour les vieux îarins jugeant, sans doute, que la vieille n'attend paè. Puis, successivement, les autres fonda-ions seront mises en activité et les bâti-lents entreront en service dans le plus ref délai possible. On assure que le testament n'est pas lit dans des formes valables ; néanmoins 1 famille n'a* jamais eu l'intention de attaquer et entend respecter les géné-^uses dispositions prises par les testatrices n faveur des pauvres. * * * La ,,Gazet van Brussel" a ouvert une nou-;lle rubrique ,,0nze Vuilnisbak". Tous les réacteurs de ce journal1 pro-nllemand se réjouis-:nt fort de cette initiative qui les mettra en-n à l'aise. Les ordures, ça les connaît. Ils ont ►ujours manié le balai dans les écuries et les ables auxquelles ils étaient attachés. IUen de Duveau sous leur soleil terni.* On nous demande de quoi vit la ,,Gazet van russe!F" Nous l'ignorons, mais la l%omman-mtur de Bruxelles pourra probablement1 pondre à cette question. Elle est très au mrant de la gestion financière et morale des- urnâux traîtres à la cause belge. . * * * Sans les événements dont nous sommes à la is les spectateurs et les victimes, à fin décem-e 1915 la population de la BeLgique eût dé-issé 7 £ millions d'habitants. A la même époque, sans tenir compte des libataires, pour ne pas compliquer les opéra-ans, le nombre des ménages se serait élevé : 2 millions environ, attendu que le ménage ilge compte, en moyenne, 3 ^ personnes. C'est chiffre pour Schaerbeek et, selon toute pro-ubilité, pour Bruxelles aussi. En 1911, la population de la capitale s'éle-it à 176,947 habitants; le 31 décembre 1912, le était de 175,808. Bien que cette régression exceptionnelle fût tputable aux démolitions occasionnées par les avaux de la jonction, la population de nxelles même ne s'accroît pas aussi promp-mènt que oelle de la banlieue, po# la simple ison que son territoire limité ne permet pas la. ville de construire un plus grand nombre habitations nouvelles. D'autre partt une concentration administra-?e plus grande amène chaque année la trans-rmation de quelques hôtels ou maisons parti-lières qui deviennent le siège de bureaux, nt la garde est confiée à un ménage, géné-lement,' sans enfants, employé comme con-»rge et seul inscrit aux registres de la popu-tion.Par rapport à l'agglomération, Bruxelles mmence insensiblement à ressembler à la yity5' de Londres. Le jour, c'est une ruche ubérante de vie, que ses occupants désertent soir. La puissance moyenne du ménage belge est 3 £ unités. Poussant ce chiffre à l'extrême, ur éviter tout mécompte, admettons que cette >yenne se réduise exceptionnellement à 3 uni-; pour Bruxelles. Or, le tableau de roulement affiché pour la nte des pommes de terre renseigne qu'il a 5 émis 60.000 cartes de ménage, ce qui repré-îte un chiffre de 180.000 bénéficiaires, chiffre périeur à celui de la population réelle. En ne tenant pas compte des surprises du i des moyennes, il n'y aurait donc pas à uxelles une seule famille qui ne soit nantie me carte de ménage. * * * De cardinal Mercier aura bientôt ,,sa" place fette-St.-Pierre. L/es pourmrlers, avant pour objet le plan de >isse établi jDpur la .place Çardin^:Mercje^ ont pris fin et le Conseil communal vient de donner son approbation définitive. A Liège Il n'y a plus de lait, mais on annonce des , arrivages de pommes de terre. Et voyez comme on est devenu facile à satisfaire. Personne ne réclame. Ceci console de cela ! * * * Les concours du Conservatoire ont commencé dès la fin du mois de juin. * * Les Perrettes et les marchands de lait ne i sont pas venus à Liège dernièrement. Voici < ce qui s'était passé: Les bouilleurs sont exas- ] pérés de n'avoir pas de beurre à mettre sur 1 leurs tartines, tandis que l'on porte tous les jours à Liège des milliers de litres de lait: ils estiment qu'avec ce lait on pourrait fabriquer le beurre dont ils ont si grand besoin. Or donc, jeudi matin, ils se sont mis en embuscade sur le^ routes du pays de Herve, et, quand arrivait un marchand, le contenu de ses cruches était répandu iflir la route. Un seul fermier ou revendeur aurait ainsi perdu à lui seul, dit-on, 400 litres de lait. Le mot d'ordre est donné, et il en va de la même manière, paraît-il, dans tous les environs de Liège. Les marchands de Rocour ne : .sont pas arrivés, ni ceux du pays de Herve davantage. Vendredi matin, un autre incident s'est produit sur la grand'route d'Aix-la-Chapelle. Trois camions- chargés d'oeufs et de beurre se dirigeant - vers la frontière ont été. assaillis.» Un des camions a pu s'échapper à toute vitesse, mais les deux autres ont été renversés, et leur contenu répandu sur la chaussée.* Jamais on n'avait vu une omelette pareille. * * * On sait que les Allemands ont évacué les c locaux de l'Université de Liège, qu'ifs ont ^ \ lemis à la disposition du corps professoral. ^ ÏÏSftie les bâtiments sont inhabitables, tant ils c I y ont «ommis de déprédations et de saletés. s Le président civil de la province a fait appe-j 1er l'administrateur M. Lepaige et a vivement > insisté pour que les professeurs signent un c engagèrent de reprendre les cours. a ,,Cette signature no les engage à rïën", * disait-il. F M. LepaigeVa répondu: ,,Je le sais, mais ^ les professeurs mp veulent pas le croire. Ils ? disent que leurs collègues do Gand, qui ont J signé de bonne foi âfa le début, ont été. en- c voyés en Allemagne pour avoir refusé de | £ reprendre leurs cours et fi«n ne les décidera ^ à donner leurs signatures". £ Les choses en sont là. * * * * La police a pénétré dans un tripot <[% la rue }( Potay. Elle a saisi les enjeux et arrêté-douze s joueurs, qui seront poursuivis. • d * * * On apprend que jusqu'ici aucune mesure n'a été prise contre les hommes de 18 à 4o ans P dans la province de Liège. ' " ^ n A C5 fit !TH Ji Tous les jours, de 4£ à 11 heures du matin et j3, de 2 à 6 heures, des grenadiers allemands s'exercent à lancer des grenades. Ces exer- s! cices ee pratiquent au champ de courses de c Mont St. Ajnand. L'autorité allemande fait Si des efforts multiples pour que les jeunes ^ recrues soient prêtes, lé plus tôt possible, à aller au combat. . P * * * a Le j,Telegraaf" apprend >aussi que, mercredi dernier, ' de nombreux officiers, récemment a) promus, ont prêté serment. Ce fut une cérémonie solennelle à laquelle, revenu tout exprès do Thielt, le duc de Wurtemberg assis-tait. ^ Quantité de soldats se trouvaient rassem-blés sur le terrain d'exercice a Pont-Arthur. Les officiers supérieurs arrivèrent en auto ou ' à pied. La musique joua avec bruit, le canon se mit à tonner. Les troupes défilèrent au ,,parademarsch". Tous les nouveaux officiers (| paraissaient être très jeunes. Pendant ce temps, un autre spectacle se dé- ~ roulait à la Gare St. Pierre, moins réjouis- a sant : on ramenait d'Ypres de nombreux blés- I sés! L • • • Des soldats boches qui faisaient partie de •l'armée de von Wurtemberg, devenus fous à la guerre, se trouvent enfermés au Casino de la Coupure. * * * L'a gare St-Pierre est souvent gardée militairement, lorsque des convois de blessés arrivent. Ceux-ci sont logés au Plandria-Hôtel. * * * d< 15 Les jeunes soldats qui se rendent à l'exercice g et tous ceux qui partent pour le front reçoivent l'ordre de chanter! -> * * » Cl( La variole règne parmi les troupes. Les offi- ^ ciers ont dû évacuer l'hôtel de la Poste et le Casino pour permettre aux. services d'hygiène fj. do les désinfecter. ' » * * * y fc Cent cinquante Russes travaillent aux Clou- d« teries do Gentbrugge. ' ]e m A Cfasirleroi Nous lisons dans la ,,Patrie Belge" cette ce chronique carolorégienne : ré On joue aux Variétés la Revue ,,Charleroi m Ravi... Taillé" et à l'Eden ,,Charleroi c'est y plein...." On commence par dire que „Charle- qi roi est plein de ceci, de cela, de cocottes, de p£ vieux marcheurs, enfin Charleroi est plein de l'< ,,toutes sortes". Et d'un geste large on pc désigne les „toutes sortes" qui écoutent béate- fo ment sans comprendre qu'on les désigne spécia- le' lement ainsi puisqu'on ne peut les nommer (innommables?....) le Ensuite un bonhomme arrive avec une cage pi renfermant une livre de beurre et le dialogue te wallon suivant s'établit: ,,Què'ce que t'as là, B( hon? qué drolle de mouchon!..." — ,,C'esst se ènn life dè bûre !..." — — Djè va vo d' dire* on frotte ess tartine sû les fils dè fer j gi ît... ça smt ci bure ! !..." — ,,C est bon, c'est juand on r'iètche àl pâpî !!!..." Vous voyez lu'on préfère rire de la cherté croissante du beurre (il a été à 8 fr. 50 le kilo... Oui Ma-lame...) plutôt que d'en pleurer. Et les patates ? Ah ! les patates ! les canadas, c'est me grosse affaire, „ils" sont aussi rares ,,què es bleus tchins !..." On en distribue au ravitaillement communal un kilo par personne et Dar bouche tous les deux ou trois mois. On a mlevé les parties à germe pour les planter ît on vend... ce qui reste au milieu! Aussi la [levue ne peut passer sous silence les cana-las ! Une femme arrive donc, elle a. eu ,,un cilo de canadas. Y n' d'à huit en tout, mais îinque pourries et troës adgellées, tout es'à oute è vdïe, elle a donné ses liards, elle a )ierdu énn dèmi djournéo èt elle a ramassé inn doupe pleumonie!!" Puis on chante ,,Ali! l'y a pu pon d' canadas. Pu même dès cin i' pourchas, etc., etc.," Voici la chanson ,,du loin" qu'on chante sur les marchés et dans es rues, avec l'accompagnement habituel que rous connaissez : ÉI poln. C'ess 't ènn terripe affaire Que v'ia passé vingt moës Què no païs ess't en guerre, . Pauvr- dgins dè Charlèrwet, Despu lès grand's bataïes, N'y a nin pu d'ess partis. Tertous no ravitaïe EP malheur est din 1' païs El' djoû qu'on donne el poin, On intind dire les dgins: >,,Hop la Pauvrès dgins accoure Què vo poin en ,,béton armé" Cà d' véra d' pire en pire, Cà c'ess't honteux. C'est malheureux ! Avant, eïè, c'sal' noër poin là, Cherve d'popot à nos pourchas ! A c't heûre, n'y a nin pou 1' dire No no battri Pou dè mindgi !" Et plusieurs couplets sur le même air, mais elui-ci est assez expressif, cela suffit. On it qu'en France tout finit par des chansons, in "Wallonie, sa soeur, au lieu de se plaindre," n chante pour ne pas donner sa douleur en pectacle. Vous avez déjà entendu parler peut-être du parc à pouïes" dè Charlerwè. L'autorité ccupante fait examiner les donzelles trop miés de ses soldats et si elles sont... pouïet-9s, elles vont se guérir au ,,parc à ouïes" près du nouvel hôpital (actu élément le Kriegs lazaret, et rempli de blesse allemands). La population attend la ustice et le triomphe du droit sans perdre snfiance et quiconque paraîtrait douter du accès des Alliés serait regardé de travers, 'n trouve le temps bien long, loin des êtres liers dont on est séparé par une muraille de m, et dont on a vraiment trop peu de nou-elles. Les vivres sont rares et chers, mais imais on n'entend une récrimination contre > blocus. Chacun court aux provisions et arrange pour ne pas être trop privé; on éplore de se trouver dans le ,,trou" avec eux", on trouve qu'il y a plus d'air de l'autre côté" (La France), mais on ne se Iatnt pas. Il y a cependant eu une manifesta-on de §00 femmes de la Docherie à Marcliien-es, pïfciédées de trois des leurs, portant iqués au haut de leurs parapluies une pomme 3 terre, un, bout de pain et un morceau do îurre. Mais le bourgmestre les a reçus à Hôtel de Villej il leir a parlé raison, et elles >nt parties, le ventre creux toujours, mais en îantant... — Où est lé temps où l'on ,,arro-lit" copieusement les ménagères manifestant mtre la cherté du beurre à 1 fr. 60 la livre, fr. 20 le kilo?... Que n'est-il encore à ce rix-là !... Le savon noir était en mars déjà 6 fn. 50 le kilo, la cassoriado de dernière nalité à 3 fr. 20 le kilo, les haricots à 2 fr. 80 kilo, la viande à 8 francs le kilo, le lard issi, le saindoux et la graisse ( frites introu-ibles, l'huile (de moindre qualité) d'oeillette i d'arachide, à 10 et 12 francs le litre... îand on savait en avoir ; le café à 7 francs kilo, la farine obtenue en cachette entre fr. et 2 fr. le kilo. Quinze jours d'avance i annonce la distribution d'un quart de riz ir bouche, parfois pour un mois; les étoffes, laine, sont à des prix extraordinaires. Ah ! la malheureuse Belgique, si stoïqutf ms l'adversité ! ' a résistance belge ta ielgipe vue à iiams !a presse allemande à Bruxelles. Le journal suisse, ,.l'Impartial du Jura", ! Délémont, a publié dans son No. du 1 juin •16, sous le titre ,,La résistance belge en slgique", l'article intéressant que voici: ,,Le fameux bureau de propagande allemande > Zurich nous adressait l'autre jour deux emplaires du journal le ,,Bruxellois", quoti-en . indépendant, tirage : 75.000 exemplaires,. dacteur en chef: Marc de Salm. Il s'agit une institution identique à la ..Gazette des L-dennes", journal que les Allemands ont ndé depuis la guerre pour faire croire au Iiors que tout marche comme dans le nieil-iir des mondes dans le malheureux départe-snt occupé par l'ennemi. Au premier abord, à l'ouverture du pli de irich, nous avôns eu l'intention de jeter son ntenu dans la corbeille à papier. Après flexion, nous avons au contraire parcouru inutieusement le ,,Bruxellois", cherchant à découvrir l'état d'âme de l'héroïque Belgi-le. Comment ce brave peuple subit-il l'occu-,tion allemande ? Comment se comporte invahisseur vis-à-vis de cette malheureuse pulation? La lecture du ,,Bruxellois" nous urnit la preuve que les Belges résistent à îrs oppresseurs. Dans les deux numéros que nous avons sous s yeux, M. Marc de Salm y consacre l'article emier à une ,,Chronique des Abus", qui ne nd qu'à signaler au gouverneur allemand les îlges qui n'ont pas l'échine assez souple pour soumettre au nouveau régime. Il s'en prend abord aux fonctionnaires qui, derrière les lichets, ne reçoivent £as avec suffisamment de déférence le public — lisez les Allemands. Il y a jusqu'aux demoiselles de magasins qui s'en mêlent. Le ,,Bruxellois" nous rapporte que tout récemment „La Maison Tietz, par exemple, se vit forcée de congédier certaines pimbêches qui trouvaient spirituel d'engu... îrlander la clientèle qui leur déplaisait." M. Marc ^ de Salm critique ensuite les chômeurs qui profitent de nombreuses oeuvres de ^ bienfaisance. ,,Beaucoup de ces lafecars, écrit-il, se Sont mués en vrais sybarites et certains même affichent des prétentions et des répugnances _ cocasses. _ La charité, pour les , atteindre, doit même suivre la mode, sous peine do se voir rebutée avec un dédain superbe". Naturellement qu'aussi longtemps que la chanté en faveur des Belges se dépensera dans des oeuvies aussi multiples, l'occupation allemande sera rendue d'autant plus difficile. Les envahisseurs s'en aperçoivent si bien qu'ils mettent tout en action pour supprimer des oeuvres de bienfaisance et leur tâche est pour le moment de lés discréditer. C'ést ainsi que le ,,Bruxellois" nous raconte qu'un brave'rentier acheta récemment un stock de 200 paires de souliers neufs en solde et les envoya à une oeuvre d'assistance. Les chômeurs les refusè-rent unanimement parce que les escarpins étaient— trop pointus. Des toilettes simples mais néanmoins seyantes furent ou refusées ou transformées en un vêtement plus luxueux. Voilà de quelles armes se servent les Aïïo-mands pour salir la pauvre Belgique. Mais ce n est pas tout. Une des c'auses de la résistance du peuple belge consiste dans l'appui qu'il trouve auprès du clergé. Ce dernier, depuis 1 occupation, n'a fait que prêcher une fidélité entiere au Roi Albert. Aussi le „Bruxellois" nous donne-t-il le couplet anti-clérical. , exemples que nous venons de citer, ecrit-il, prouvent l'infériorité intellectuelle et morale de ce grand enfant qu'est notre peuple belge. (Quel toupet ! Réd.) Pendant 84 ans de paix et de prospérité inouïe, tous nos (sic) gouvernants bourgeois l'ont laissé croupir dans 1 ignorance chronique." Ce sont naturellement les cures qui sont la cause de cet état de • choses. Dans leurs prêches, ils. recommandaient le respect envers ceux qui devaient maintenir l'ordre et l'obéissance à César gouvernant au nom de Dieu. Jésus voulût que nous nous aimions les uns les autres et* que tout sentiment de haine nous était défendu envers nos semblables. Maintenant, écrit M. de Salm, lorsque nous allons à l'église nous n entendons plus ces paroles de paix et de bonté. Nos curés ont pris un air sévère et certains moines ou prêtres prononcent parfois en chaire des ,,harangues qui suent la Haine". L'hypocrite qu'est le ,,Bruxellois" se demande alors si la religion est changée! La faute initiale en remonte au cardinal Mercier, Conclut M. de Salm. ^,Ce prélat a, par une fausse compréhension toute politicienne (sic) et électoraliste (resic) de la notion patriotique, attisé au lieu de les éteindre des sentiments anti-chrétiens^ dont la manifestation est indigne du caractère religieux de ceux qui, du haut de la chaire, leur donnaient l'essor". Et, pour finir, ces lignes qui démontrent surabondamment de quelles libertés jouissent les Belges: ,,En attendant, la crainte du sabre a mis une sourdine à' cette obstruction cauteleuse et souterraine. Les mandements et lettres pastorales .ont cessé.d'être des brûlots incendiaires où il y avait de tout, sauf do la vraie religion''. Le ,,Bruxellois" nous confirme dans ce que nous savions déjà. Pour les Allemands il n'y a que le régime du sabre qui compte. C'est évidemment là tout le secret de la fameuse Kultur. Envahir un pays, le mettre à feu et à sang, fusiller des innocents, détruire des •chefs-d'oeuvre, écraser de malheure'.ses populations par de lourds impôts de. guerre, voilà ce quo les Allemands ont fait de la Belgique. Mais, comme l'a si bien dit Cari Spitteler: ,,Egorger la victime était plus que suffisant; la vilipender ensuite, c'est trop !" Car, dans le journal de Marc de Salm, on ne fait rien d'autre. On s!en prend aux oeuvres charitables que l'on discrédite, au^ pauvre peuple belge dont on nargue la misère, au clergé qui se refuse à avoir ^ pour les Allemands des sentiments de charité et de fraternité. Le „Bruxellois" nous montre tout cela avec, en plus, un masque d'hypocrisie et certes nous nous réjouissons d'avoir parcouru cette gazette qui démontre une fois de plus quelle est la logique allemande. ^ Nous l'avons lue arec d'autant plus de plaisir qu'elle nous a prouvé quo la botte prussienne n'était pas de force à écraser l'énergique petit peuple belge. Pour ce dernier, l'Histoire saura déjà le récompenser pour son dévouement à la cause de la Vérité et de la Justioe. L'heure du règlement des comptes est proche et les auteurs des atrocités belges devront répondre de leurs actes! i --iu _________ n y a un an 15 juillet 1915: Au sud du château de Carleul une ligne de tranchées enlevées aux Allemands; combats à la grenade au- Labyrinthe et autour de .Neuvilic-Saint-Vaast. En Argonne, à l'ouest de la foret, au nord de la route de Servon, Vennemi reprend le bois Beaurain; attaques allemandes repoussées à la Ilaute-Chcvauchée et à Boureuïl-les, ainsi qu'entre Fey-en-Tlaye et le bois Le-Prêtre. Congrès socialiste français: déclaration en faveur de la guerre jusqu'à la victoire contre Vimpéricilisme germanique. Front oriental:, les Russes, sur la Vistule, font prisonniers 23,000 officiers et soldats. Dans les Dardanelles : positions turques emportées d'assaut par les forces alliées, dans la basse vallée de Kerevès; lombarde-ment d'Achi-Baba et de la côte d'Asie. ' Ffiont italien: la cime de Falsarega, jugée inaccessible, est occupée par les Italiens.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

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