L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 06 Februar. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 18 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/dz02z13t75/
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AnnÈ 5 N°. 125231 ss ceisïs 'iVtercresSï & ~f ê wFër ~ £©ïëi L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal! Quotidien «faa matin ip)«is*a.issairït en Mollande Belge est notre nom de Famille. T/lliies les lettres doivent £tre adressées au h„reISde?édactïon:M.Z. VOOH8URGWAL 234-240, AmItëBDÀM. Téléphonies: 2797 et 177 Si. Rédacteur en Cbel: Gustave .laspaers. ^ , , _ , , {, Charles Bernard, Rehé Chatîibry, Comité de Rédaction^ BmrcHo F»air>ipairé. woonnemenis : nouanue il. i.ou par mosb. tiruEiyer *-.v> v pcir mwia. » «w. militaires au front et (es militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. On les aura Si les Allemands étaient* un peuple capable de sentir le ridicule, ils seraient- couverts de honte et de—confusion Rêvant le spectacle'que donne leur diplomatie à Brest-litovsk. ,,Je ne veux ni la guerre, ni la paix", a déclaré Trotzky. Ce paradoxe caractérise excellemment une situation eu les délégués maximalistes jouent avec aisance leur rôle de danseurs de la corde roide; mais qui met MM. de Kuhlmann et Czer-nin dans une posture ridicule. • Les Allemands, sur l'invitation des Russes sont venus à Brest-Litovsk pour faire la paix, ou, ce qui correspond mieux à le vérité, pour imposer la paix aux Russes Au lieu des personnages effacés, des hum bles représentants d'une république d'ouvriers et de paysans, trop heureux d< recevoir comme une faveur les insolences di général Hoffmann, ils se sont trouvés de vant des individus dégagés autant des pré .jugés sociaux -que des scfupules de l'honnê teté la plus él c Comment avoir d< •la prise sur d ~ --s ? Les Allemand: s'étaient pré excepté à ce_qu'or ®e les prit sérieux. Vraiment; après trois ai; a erre où la fortune des armes passa a., hâtivement de l'un dans l'autre camp, avoir battu et réduit à mère: une armée de dix millions d'hommes, ^un ompire grand comme l'Allemagne elle-même ôt poussé des avant-gardes victorieuses jusque sous les murs de Pétrogracle, tout cela pour aboutir à se faire misérablement ^bafouer et moquer de soi, il y a de quoi être décontenancé. , . Ni la guerre, ni la paix, a dit Trotzky. XJne Anarchie comme la Russie du nord peut se trouver à l'aise dans une^ situation intenable pour tout Etat organisé. L'anarchie à l'intérieur se complète ainsi pai l'anarchie à l'extérieur. Mais l'Allemagne 1 Il lui faut choisir entre la paix ou la guerre, et voici qu'elle ne peut pas plus faire la guerre qu'il lui est loisible de conclure la paix. La guerre, avec qui ? Les armées russes n'existent plus. Quatre hommes et un caporal, l'arme à la bretelle, traverseraient sans une égratignure ces formidables lignes d« défense contre quoi, jadis, s'émoussa .le bélier de Mackensen. La guérilla, peut-être: la snierilla contre les gardes rouges^ une guérilla épuisante où il faudrait couvrir de troupes d'immenses territoires, piendre les villes et les villages, non à coups de canon mais à coups de grenades, dans des combats 'corps à corps, dans les rues, dans les vestibules et le3 escaliers de3 maisons. Mais plus encore que les embuscades et les guet-apens de ces gardes rouges, la contagion de leurs theories serait dangereuse pour les soldats de l'empereur. On conçoit qu'Hindenburg, que les Allemands tiennent pour, l'organisateur de leur victoire sur les armpes du tsar, ne se sente ni le goût, ni même la capacité d'organiser la victoire sur un ennemi qui possède le secret de tels enchantements.Nous montrions, hier, les embarras et l'inquiétude que l'Allemagne éprouve à entamer la grande offensive à l'Ouest que, pour elle, les circonstances commandent. La défection de la Russie, en couvrant ses derrières et en mettant à sa disposition des armées nombreuses et aguerries, devait lui permettre de reprendre sur le front de l Ouest, le front principal, une initiative qu'elle avait perdue depuis la bataille de la Somme. Or, voici que la Russie la paralyse comme devant. Si, antérieurement, elle était dans la position du lutteur qui doit faire face contre deux adversaires et qui se sert d'un bras contre chacun d'eux, elle, a aujourd'hui la libre disposition de ses deux bras contre un seul. Mais l'autre, qui n'a fait que la lâcher en apparence, paralyse par ses manoeuvres le corps tout entier. On commence à se rendre compte que, depuis qu'elle lui a demande la paix, la Russie est devenue pour l'Allemagne un adversaire plus dangereux qu'à l'époque où l'état de guerre existait encore. Ce sera aux événements à nous apprendre jusqu'à quel point ceci est exact. Mais déjà, nous en savons assez pour nous féliciter de ce qu'au jour do la trahison de la Russie nous n'avons pas désespéré de notre cau§,e. Un frémissement d'indignation et de colère a passé sur l'Occident. Mais l'Occident a relevé avec fermeté le gant de défi que, sous couleur de négociations de paix, ,d'une paix allemande, lui jetèrent alors les empires du centre. Quelques semaines seulement ont passé et, avarft même que la lutte s'engage, les chances ont passé dans notre camp. Ces chances augmentent à chaque heure. En face du moral allemand qui s'affaisse le moral des alliés se raffermit. L'Allemagne traverse en ce moment, mais a un degré plus aigu, la crise que la France a traversé© au printemps de 1916, avant l'offensive de l'Aisne; depuis, les armées françaises ont remporté la troisième victoire de Verdun et la victoire du Chemin des Dames; elles^ont reconquis la foi dans leur invincibilité et repris leur devise terrible et familière: on les aura! Les boches peuvent venir: on les aura. Chartes Bernard. — ■ mai ■ Leur Université. L'institut agricole annexé par les Allemands à l'Université pseudo flamande de Gaud n'avait récemment encore qu'un seul élève inscrit, bien que la Flandre soit une région essentiellement agricole. Ceci témoigne de la répulsion de la population flamande envers les Alle.-mands.. ! ir> . n .1 .T»,— il y a m bu 6 février 1917: Dam le secteur de Gramd-court les Britanniques occupent 1000 mètres tt-tutchUs Importance de la résistance du Unira! Léman à line. A l'occasion de l'arrivé© en Suisse du Général belge Léman les journaux rappellent les heureuses, conséquences militaires de l'héroïque résistance de Liège. Ci-après deux exemples. Dans un leader, le grand quotidien anglais ,,Tha Daily Telègraph" remémore que ,,1© Général L©man résista, à Liège, pendant les onze jours qui donnèrent aux divisions anglaises le temps d© passer la Manche et d'aller à la rescousse des Fran-" çais." Le „Petit Journal" rapporte un© interview d© M. Léon Pasqual, député du Nord, compagnon d© captivité du Général Léman pendant quelque temps. ,,Nous evoquames dit M. Pasqual — avec le Général Léman les heures tragiques du début de la guerre et je lui exprimai le salut des populations des régions du Nord, dont, par sa défonse sublime -de Liège, il avait retardé l'invasion." ; ii ■ q » 'S.I ' y Seissi! écraiipe. Le Conseil économique belge s'est réuni le 30 janvier à Paris, sous la présidence de M. Cooremans, Ministre d'Etat, en remplacement de M. Poullet, Ministre des Affaires Economiques indisposé. Lecture a été donnée d'un télégramme de M. Poullet exprimant ses regrets de ne pouvoir assister à la seanee annonçant la constitution définitive d'un organisme d'achat; dénommé ,,Comptoir National pour la reprise de l'Activité économique en Belgique". M Segers, Ministre des Chemins de Fer, Postes, Télégraphes et Marine, a fait un exposé des études et des travaux entrepris par son administration en Aile de la .restauration des Chemins do fer en Belgique. Le Conseil a ensuite décidé à ^'unanimité de constituer dans son sein une Commission des Transports. [os délégués du „Oomiîé hispano-Rssrlandais' eî de îa S. 11 à l'hôtel k ville île Iroeiies L'administration communale do Bruxelles a reçu, le 28 décembre 1917, dans les salons de > l'hôtel de ville, les membres du Comité his-s pano-néerlandais pour le ravitaillement de la ; Belgique et du Nord de la France. Les délégués étaient venus des points les plus éloignés des territoires d'étape, dans lesquels ils accomplissent leur difficile mission. C'est la première fois, depuis la constitution du Comité hispano-néerlandais, qu'une rencontre amicale est ménagée à Bruxelles entre les oollabora--teurs étrangers et belges de la même oeuvre humanitaire. Mr. Steens, f.f. de bourgmestre, entouré des éche^ins, a. reçu les délégués et leur a exprimé les sentiments de profonde gratitude de la population belge toute entière et la cordiale sympathie de l'administration. Le marquis de Villalobar, ministre d'Espagne, et Mr. Van Vollenhoven, ministre-résident des Pays-Bas, hauts protecteurs du comité, as sistaient à Ha réception, à 'laquelle participèrent également Mrs. G. C. W. Langenbergh, et P. Saura, directeurs du Comité, Mr. A. J, van Maasdijk, membre, Jules Anspach, délégué du Comité national de secours et d'alimentation près du Comité hispano-néerlandais, Mrs. Baetens et Janssen, délégués de la ,,Commission for Relief in Belgium", et tous les délégués hollandais et espagnols. Après les discours de bienvenue, 3\£r. Des-marez, archiviste de la ville, a fait une conférence sur le passé de Bruxelles et de la Belgique le thé fut servi ensuite et les autorités belges fraternisèrent longuement avec les délégués étrangers. h séparation adininistra'ûve en Belgique occupée. Pendant que la propagande allemande fait on laisse répandre le bruit que l'Allemagne consentirait à la restauration de la Belgique dans son indépendance, les autorités allemandes en Belgique occupée, continuant la politique de duplicité inaugurée par le général von Bis-sing, redoublent d'efforts pour pousser jusqu'au bout le morcellement administratif du Npays commencé avec la complicité du soi-disant ,,Conseil des Flandres". Des nouvelles de source sûre reçues au Havre permettent, en $ffet, d'affirmer que le gouvernement général allemand en Belgique travaille maintenant à provoquer la constitution d'un ,,Conseil de "Wallonie", qui servirait de réplique wallonne à l'organe des activistes flamingants. Les moyens employés sont les,mêmes qui ont servi à monter artificiellement la comédie politique du Conseil des Flandres en février 1917 : Recrutement d'une poignée de factieux et d'agents stipendiés, parmi les éléments les plus douteux, résidus de l'ancienne agitation wallingante; ces individus, peu nombreux et sans aucune autorité, disposent depuis quelques mois d'un organe, ,,L'Avenir Wallon", paraissant avec, privilège de la censure ; avec leur aide, on compte réunir, à grand tapage, un soi-disant Congrès national de la Wallonie qui prendra argument de l'agitation des activistes flamingants pour justifier des résolutions séparatistes analogues; l'autorité allemande déclarera alors qu'il ne lui reste qu'à prendre acte du prétendu voeu una^ nime des Wallons, comme elle l'a fait en mars 1917 du prétendu voeu des Flamands. Et le tour sera joué. Du moins, les Allemands le croient. En réalité, ils ne tromperont qu'eux-mêmes et no réussiront ainsi qu'à prouver plus clairement encore, si possible, que l'activisme séparatiste, sous toutes ses formes, n'est qu'une pièce montée par l'Allemagne, en vue de sCs desseins politiques, et où tout est allemand: la fable, le décor, les acteurs, les figurants et même le public. La vraie Wallonie, ligottée et bâillonnée comme la vraie Flandre, n'aura peut-être pas la consolation de pouvoir siffler, comme elle le voudrait, les histrions qui se préparent à l'outrager dans son loyalisme bien connu. Au moins, a-t-ell? l'oeil ouvert sur la machination qui s'ourdit et, prenant les devants, elle la dénonce dès à présent, au mépris des honnêtes gens de tous les pavs, en protestant, avec la Flandre et comme elle, de son inébranlable fidélité à & En Belgique. Les déportations. Au mois de juillet 80 étudiants de Mons ont été contraints par îles Allemands à abattre def arbres dans la forêt de Mormal, dans le norc dfe la France. Quelques-uns de ces jeunes gene sont revenus mais les autres y travaillent encore toujours. Ils touchent 2 marks par jour et reçoivent une nourriture détestable et insuffisante, de sorte que leurs malheureux parents doivent leur envoyer des colis de vivres. 11^ sont traités en esclaves et astreints aux travaua les plus durs; ils couchent sur de la paille dans des baraques insalubres, remplies de vermine. "Un de ces étudiants, malade, a réussi à 6€ faire remplacer par un ouvrier auquel il £ payé 3,000 francs. * * * Les Allemands ont enlevé à Sotteghem, à h mi-décémbre 1917, 200 à 300 hommes valides de 16 à 50 ans et les ont envoyés derrière la ligne de feu en France pour les y forcer aus travail dans les tranchées. Depuis lors, or est sans nouvelles de ces malheureux. De nouvelles réquisitions de cuivre viennenl d'avoir lieu dans l'agglomération bruxelloise. On a été jusqu'à enlever les douches en cuivre servant dans les hôpitaux pour l'ébullition el la stérilisation du linge. A la grande salle des fêtes de Luna Pari les Allemands ont installé environ 100( ouvriers qui fabriquent nuit et jour de sacs poux les tranchées. Cette fabrication s< fait au moyen de machines électriques. * * * Le Conseil communal d'Anderlech-t, réun sous la présidence de M. Mathieu, remplaçai! M. Crickx, malade, a adopté le projet de déli bération d'un emprunt de 1.600.000 francs i contracter aveo le Crédit Communal pour fair face à "Certaines dépenses extraordinaires; un. demande d'augmentation de prix de l'entre preneur du service des inhumations ; la de mande de lax Société coopérative des restau rapts bruxellois de voir porter de 25 à 40 cen times l'intervention communale par ra/tioi distribuée dans ces restaurants à partir du le janvier 1918; le budget pour 1918 du Bureai dè bienfaisance et des Hospices civils ; ui mandat conventionnel à donner à la Ville d< Bruxelles pour lui permettre l'endossement de; billets à ordre à souscrire dans l'augmentatioi de capital de la Société coopérative Les Maga sins communaux ; le rapport de la commissior spéciale au sujet des règlements organiques aveo nouvelle échelle de traitements pour U personnel de *l'administration centrale et celu de la police et barème d'indemnités de vit chère, ainsi que le budget communal et ses annexes pour 1918. * * * Aux Usines Banckaert, à Forest, 100C ouvriers travaillent le fer pour l'ennemi. Les usines du Progrès, à Loth, dirigées pa: les Allemands, fabriquent des tours et des machines-outils. Les usines do Moor, chaussée d'Anvers, avec un personnel de 200 travailleurs produisent des pièces pour locomotives de che min8 de fer. Les usines de coffre-forts son totalement vidées de leur contenu; les machi nés ont pris le chemin de l'Allemagne. A l'imprimerie bien connue de la firme Ram pelberg nos dévaliseurs ont enlevé 2 presse: litho, 1 presse plate double colombier, 2 presse* à bras, 1 pédale et 1 dynamo. * * * Le banditisme sévit et règne en maîtr< jusque dans les environs immédiats de h capitale, et l'on se croirait revenu à l'époqu; où Cartouche, Mandrin et les bandes d< ,,chauffeurs" pillaient, tuaient et rançon naient les voyageurs attardés et les habitant: des maisons isolées dans la campagne. A Vlesembeek, la famille W.... est réveilléi la nuit par une troupe d'hommes piasqué: et armés, qui pénètrent dans la maison eî enfonçant la porte, tirent à coups de revol ver sur les malheureux affolés, blessant mor tellement le père, menacent la mère et le: filles de les tuer si elles ne leur remetten" aussitôt 5000 francs et ne s'en vont qn'après avoir dévalisé les maigres économies des pau vres gens, tadis que les voisins, effrayés par les coups de feu, n'osent même pas in tervenir. A Thollenbeek, M. C , proprié taire d'une laiterie-modèle, est attaqué ai petit jour, à quelques pas d© sa maison, e: blessé grièvement à la tête. Tels sont le: méfaits les plus récents à l'actif des bandes qui terrorisent les environs de Bruxelles La police est impuissant©, et, en l'absence de nos braves gendarmes belges, les Aile mands laissent faire. A Anvers L'union des blanchisseurs de linge d'Anvers a, depuis le 1er février, décidé d'augmenter les prix d© 40 pour cent en raisor des frais sans cesse grossissants qu'ils supportent.* * * L'esprit de lucre de certains campagnards est vraiment incroyable. Un agent de police a surpris, ces jours derniers, un laitier de la ^banlieue, le nommé Caelene, qui habite Wommelghem, au moment où il vidait 5 li très d'eau dans les cruchons de lait qu'i. apport© quotidiennement à Anvers. Naturellement, ce laitier peu délicat a été mis er état d'arrestation. * * * Les cottres ,,Anna", ,,Vrouw Lena" el ,,Twee "Gebroeders" sont arrivés, de Hollande à Anvers avec 65 tonnes de moules les allèges ,,Marie", ,,Mechelen", ^Diamant" et ,,Maria" avec 1423 tonnes de blé, * * * Au Marcihé-au-Poisson on vendait ces jours derniers: les poulets 6 francs le kilo, les oies 8 francs le kilo, les oignons 1 frane 80 le kilo, les haricots verts au sel 90 centimes la livre, le poisson salé 1 fr. la ratior de 200 grammes, la saucisse de foie 1 fr. la ration de 150 grammes, la viande hachée 9C centimes la ration, les choux rouges 1 fr. 8C le kilo, les ehqux blancs 1 fr. 70,. les oeufs , _70. .oeafees l>iyco, 1<3 jg$ fofej fc 5p. la boîte d© 250 grammes, le sirop 2 fr. 15 le litre, les noix de muscaele 1 fr. 05 les 3, le savon .de ménage 2 fr. 25 le morceau. A !L,i<ê^© La guerre, l'occupation étrangère et leurs tristes conséquences n'empêchent pas l'active cité liégois© de s© transformer un peu tous les jours. Ceux d© ses habitants qui l'ont quittée en 1914 trouveront, quand ils reviendront, certains qitartiers modifiés et, même souvent, embellis. C'est ainsi qu'on met en ce moment la dernière main à la construction d'une habitation en style Louis XVI qui vient d'être édifiée au coin de la 'rue des Carmes et de la place d© l'Université.C'est d'ailleurs la deuxième maison de ce style que l'on a construite en ces derniers temps dans le quartier. Avec leurs fers forgés d'un dessin rare et exquis, qui nous consolent des hideux balcons en fonte du style Louis Philippe, les nouvelles constructions sont du plus gracieux aspect. * * * Non 1 contents d'empoisonner par leur abominable propagande la partie flamande 1 d© la Belgique, les aktivistes essaient aussi leur oeuvre de division intestine en pays wallon. C'est ainsi qu'ils ont tenu à Liège, dans une arrière-salle d© brasserie, une réu-| nion dans laquelle ils ont péroré en flamand . devant quatre pelés et un tondu. Et le len-! demain ils faisaieint annoncer par les feuilles censurées et embochées qu'à Liège on avait acclamé 1© ,,Raad van Vlaanderen" 1 * * * A Coutisse, une femme nomme Olga Be-hin, âgée'de 35 ans, qui est au service d'un cultivateur de Jallet, a assassiné son •petit garçon, âgé de 9, ans, en le noyant dans un étang après lui avoir enveloppé la tête dans un mouchoir afin d'étouffer ses cris et en maintenant sous l'eau jusqu'à asphyxie complète le pauvre petit qui se débattait. Quelques instants après, un passant trouvait le cadavre, dont les pieds sortaient de l'eau. On pehse que cette mégère, dont l'arrestation a eu lieu, a commis son effroyable crime dans un accès d© folie. A Msairaïair A côté du pont du Luxembourg lea Aile-mands ont construit un pont en bois. À chaque passage de pont les bateaux doivent payer 3 francs. Les Allemands cherchent ' ainsi à récupérer autant que possible l'argent qu'ils doivent payer aux malheureux ( bateliers belges à leur service. Les bateliers sont tenus de saluer les of-• ficiers du Hafenamt. Un batelier s'est vu infliger dernièrement une amende en espè-» ces de 450 marks pour être resté assis lors du passage dans le bureau d'un ,,Ober-! leutnan-t". Le malheureux n'a reçu ses papiers l'autorisant à naviguer qu'après ^u'il eût versé au Hafenamt la somme sus-in-diquée.A Charleroî On sait qu'il y a quelque temps déjà, tout le fil de fer, et en particulier celui qui sert aux clôtures, a été réquisitionné par l'autorité allemande, tant chez les particuliers que chez les commerçants. Le paiement des livraisons qui ont été faites vient d'être ordonné; c© sont les administrations communales qui sont chargées de centraliser les demandes de paiement et les transmettront aux autorités boches. On dit d'ailleurs que celles-ci s'apprêtent à payer... le moins cher possible ! * * * On a apposé cett© semaine à Charleroi et dans les communes de l'arrondissement des affiches contenant 1© texte du jugement par lequel MM. Castagne, avocat à Tour-nay, Devreux, bourgmestre de Charleroi, De Munck, directeur de la Banque du Hainaut, à Mons, Desnepart, bourgmestre de Chapalle-à-Oie, Germeau, directeur des Usines de la Providence à Marchienne-au-Pomt, Léon Gravez, directeur des Charbonnages des produits à Flénu, Guyaux, bourgmestre de la Louvière, Harmignies, avocat et député à Mons, Hénin, industriel _à^Far-ciennes, Fulgence Masson, avocat, député et échevin ^ de Mons, Pasteur, avocat à Mareirîeile, ca'omniés par une feuille censurée qui paraît depuis la guerre, à raison de leur qualité de membres du comité du ravitaillement, obtiennent la condamnation du diffamateur à une somme de deux cents francs à titre de dommages-intérêts à chacun d'entre eux. .* * * Le combustible est si rare, en Belgique, quevdans la Commune de Sivry les ménages pauvres manquent absolument de charbon, la ,,première" distribution n'ayant pas encore pu avoir lieu depuis le début de l'hiver. On annonce la mort subite, à l'âge de 64 ans, de M. François Du Rousseaux, ancien bâtonnier ,de l'ordre des avocats, ancïien conseiller communal, chevalier de l'ordre de Léopold. Le défunt était une figure fort connue des Carolorégiens. M. Philippe Liesenberg, interprète et , traducteur juré près le tribunal de Charleroi, est décédé récemment en captivité au camp de Holzminden, en Allemagne, dans sa soixante-troisième année. * * * Pendant la nuit de hardis combrioleurs se sont introduits dans la maison du docteur Dogneaux, à Jumet, et l'ont dévalisée. Le montant du vol, tant en billets de banque qu'en bijoux, s'élève à plus de 70,000 francs. Da reste, dans toute la région', on se plaiut vivement du nombre insuffisant de patrouilles nocturnes et, par suite, d.9 l'accroissement incessant des vols et cambriolâmes qui se commettent &veç ur^e audace inouïe^ Les opérations militaires. làee fiititiïis les leiaiis à Uni Les Anglais rehaussant des attaques ennemies sur leurs postes au nord iPHavrinoourt et au sud d'Armentières infligeant de grosses pertes à l'adversaire. Violentes actions d'artillerie. Sur le front oecidsnta!. Activité d'artillerie (Gcrrnmumqurê officiel) PARIS, 4 février. Au cours de la.journée l'activité, d"'artillerie devint quelque peu plus vive sur le front septentrional de l'Aisne, dans 'la région de Cornilles, en Ar-gonne et en Haute Alsace. L'activité dans les airs (Communiqué officiel) PARIS, 4 février. (Havas). Du 21 au 31 janvier inclus, 9 avions allemands ont été abattus par les avions français au cours des combats aériens et 4 par notre artillerie anti-aérienne. Pendant la mâme période 15 appareils allemands furent également gravement endommagés et obligés d'atterrir. L'aérodrome de Houthave bombardé (Communiqué officiel) LONDRES, 4 février. Hier les avions de la marine bombardèrent l'aérodrome de Houthave. Plusieurs projectiles touchèrent leur but. Au cours des comibats aériens livrés le même jour un appareil ennemi fut abattu et deux autres contraints d'atterrir dans les lignes ennemies. " Deux avions britanniques ne rentrèrent pas dans leur base. / Opérations de détail (Communiqué officiel) LONDRES, 4 février. Ce matin uni fort détachement entreprit un raid sur un de nos postes au nord d'Havrincourt. Il fut re-pcmssé aveo pertes par un feu de mitrailleuses.Au point du jour un autre détachement ennemi attaqua un de nos postes au sud d'Armentières. Cinq d© nos hoanmes ont été portés manquants. Dans l'après-midi l'artillerie ennemie sa montra active à l'est d'Havrincourt. Au cours de la journée l'activité d'artillerie redoubla d'intensité au nord de Lens, dans les environs d'Armentières et à l'est d'Ypres. Le rapport de M. Baker WASHINGTON, 4 février. (Reuter). Dans son rapport hebdomadaire M. Baker annonce qu© les troupes américaines participent activement en c© moment aux opéra-, tions sur le, front. Il engage la' nation à ne pas tolérer qus les préparatifs de guerre s'affaiblissent par les nouvelles relatives aux grèves et aux difficultés intérieures en Allemagne. On peut admettre, ajoute-t-il, que les alliés possèdent la supériorité numérique en hommes et ' en munitions sur le front occidental. Les rapports parlant d'un© supériorité numérique des Allemands ont été propagés par l'ennemi. ; En^ ce qui concerne la conférence d© Versailles, M. Baker annonce que- les alliés ont obtenu une coopération complète, que lea commandants en chef des diverses armées , sont tombés pleinement d'acoord, de sort® qu'on peut s'attendre à des résultats positifs sur tous les fronts. Les opérations en Macédoine. Succès britannique sur le mont Baies (Communiqué officiel frem-çais) PARIS, 4 février. Les troupes britanniques ont attaqué avec succès les positions bulgares sur les pente6 du Beles, près da l Sugovo. En Belgique Hommage au défenseur de Liège. Le grand cordon au général Léman. LE HAVRE, 3 février. (Havas.) Le Roi des Beiges a remis au général Léman le grand cordon de l'Ordre d© Léopold. L© général Léman s© rend en Espagne pour le rétablissement d© sa santé. La ville de Paris salue le héros belge. PARIS, 4 février. M. Mithouard, président du Conseil municipal, et M. Des-landres, président du Conseil général, se sont rendus samedi matin chez le généra: Léman pour porter à l'héroïque défenseur de Liège 1© salut des deu,x assemblées. Ers France Le conseil de guerre, à Versailles. La conférence de Versailles LONDRES, 5 février. (Reuter). On lii dans 1© ,,Daily Telegraph": La conférence d© Versailles est terminée et les alliés, unis en actes et en pensées, envisagent l'avenii aveo une- confiance absolue. Les réunione furent tenues dans une atmosphère pleine d'espérances. Les représentants des nations libres se réunirent non pour examiner comment tel ou tel pays devait combattre 1,'ennemi commun mais pour discuter les mesures par lesquelles la grande alliance des démocraties pourra briser une fois pour toutes la mauvaise influence du prussianisme autocratique. Une véritable société des nations, où le* Etats-Unis auront également leur place el voix au chapitre, vient de se constituer l Versailles. En dépit des manoeuvres des hommes d'Etat allemands, les alliés sont aujourd'hui plus unis et plus résolus que jamais à continuer la guerre jusqu'au bout, Cette union se manifestera par une coopération plus étroite dans la production des munitions, dans la livraison de denrées, l'amélioration du transport et la construction rapide des navires. Des millions de vies ont ét& sacrifiées, de? fortunes fabuleuses ont été gaspillées à cause de l'aspiration à la suprématie mondial© et de la politique expansionniste ce< derniers temps, ouvertement déclarée, d* l'Allemagne. Aujourd'hui, les alliés, étroitement unis: sont prêts à répondre aux Allemands sui le champ d© bataille. Pas de nouvelle déclaration. LONDRES, 5 février. Après la déclaratior • étendue qui a été faite au sujet du travail accompli par la Conférence des Alliés, à Versailles, il n'est pa6 probable que M. Lloyc George formule une nouvelle déclaration à h séance de clôture du Parlement. La presse anglaise. LONDRES, 4 février. (Reuter.) L& journaux du soir attachent la plus grande importance aux résultats de la Conférence des Alliés à Versailles. L',,Ev©ning Standard" dit: Les décisions prises à Versailles nous prouvent qu'une vraie ligue des peuples s'est constituée, Pour la première fois les Alliés parlent ur langage unanime. Ils repoussent collectivement le discours insultant du chanceliei allemand et affirment la volonté de faire usage de la fore© pour s© délivrer du militarisme agressif et téméraire de l'Allemagne, Il suffira d'étendre cette collaboration sui d'autres terraHis pour ébaucher l'Alliance internationale des peuples et garantir la paix. H n'importe plus à présent que^ dj'er retirer le maximum d'effej^ ' La ,,Pall Mail Gazette" dit: Le conseil • supérieur des Alliés nous fait comprendra que nous n'avons d'autre devoir que da poursuivre la guerre de toutes nos forces. Nous n'avons le choix qu'en une guerre à , outrance ou la plus lâche abdication. Il faut que la civilisation l'emporte ou soit écra« i sée". • •• L'affaire Bolo pacha PARIS, 4 février. (Reuter). Le conseil d© guerre a commencé aujourd'hui le procès à charge de Bolo pacha. H est inculpé d'avoir entretenu des relations avec l'ennemi, d'avoir accepté de l'argent afin d'influencer la presse dans l'intérêt de l'ennemi et d'avoir mené une action pacifiste. Ers Un discours de sir Carson LONDRES, 5 février. (Reuter). Dans un discours prononcé à Belfast sir Edward Carson dit entre autres: Il n'y a pas dans tout© l'Irlande une province qui cts-ire autant qu© l'Ulster qu'un arrangement définitif soit pris. Pour des gens d'affaires rien- n'a autant d'importance qu8 la sécurité, la paix, la confiance et le crédit, et il est impossible d'obtenir ces choses dans leur ensemble aussi longtemps qu'un arrangement n'aura pas été pris. L'Ulster ne constitue pas une entrave. * * * Les ouvriers et les conditions d« paix LONDRES, 5 février. (Reuter). La ,,Times" annonce que l'on fait des préparatifs en vue de la visite des délégués ouvriers anglais à Paris dans le but de discuter officieusement avec les délégués ouvriers français les buts de guerre et les conditions de paix. On se rappellera, dit le journal, cfu'à la fin de la conférence à Ncttingham M. Re-naudel déclara que les chefs des ouvriers anglais se rendraient en France pour discuter avec les chefs des ouvriers français les détails du mémorandum des ouvriers anglais au sujet des buts de guerre en vue du conseil national des socialistes français qui se réunira le 17 février. D© la délégation, qui bientôt quittera l'Angleterre, feront parti© probablement MM. Thomas, Thome et Bowerman, membres du comité parlementaire du congrès de 1 la Trade-Union, ainsi que MM. Purdy et Henderson, président et secrétaire de là direction du Labour Party. Le but de îa visite est de s'entendre avec les .ouvriers français en vue de la prochaine réunion générale et de préparer un congTès socialiste international en Suisse. * * * Lo ppint de vue des marins LONDRES, 4 février. (Reuter). Dans un discours prononcé à Middlesborough M. , Havelock Wilson, chef des marins, déclara , que le programme des buts de guerre du ,,Labour Party" ne correspond pas avec les désirs des ouvriers. , Au sujet- de l'exigence pour une conférence de paix internationale des ouvrière il dit: ,,Qu© 1© gouvernement délivre autant de passeports qu'il désire, nous, marins, nous i n© transporterons pas les possesseurs de ces passeports". Ensuite il d éclaira que les Allemands ■ craignent la guerre économique qui, d'après , lui, ne doit pas être menée par le gouverne-, ment ou par les politiciens mais par le peuple. Le- gowverc^m^ ïgpi?, jgjp sommai

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

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