L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1915, 18 Dezember. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 27 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/n58cf9kc7r/
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Igême Année V" ' N°. 431 S cents flO Centimes) 1S décembre IOt3,Œ L'ECHO BELGE L'Union fait la Forcer Journal quotidien du main paraissant en Hoiîançle, Belge est notre nom tfa Famille. Toutes les lettres doivent être adressées 11 n bureau de rédaction : N> jj. VOORBURGWAL 234-240, AMSTERDAM Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef : Gustave Jsspscrs> ( Charles Bernard, Charîes HerWei, Comité de Rédaction : | Renê Chamtory, Ensile Painparé. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du journal: N.Z. Voorburgwal 234—240, Amsterdam Téléphone: 1773. Abonnements: Hollandefl.1.50 par mois. Etranger fl.2.QQ îsas-mois Annonces: !5 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Ce qu'il faut vouloir M. de Betliraauii-Hol'lweg n'a. pas laissé nue de nous intriguer en parlant des garanties qu'exige l'Allemagne, si désireuse qu'elle soit" par ailleurs d© faire la paix. Garanties économiques, garanties stratégiques. Nous nous doutons assez do ce que peuvent être les premières; certainement l'Allemagne ne se contentera pas d une clause lui garantissant le traitement de la. nation la mieux favorisée. Elle ne voudra ni plus ni moins que l'entrée de la Belgique dans une union douanière que l'Autriche elle-même ne se laisse pas imposer de boi-ne grâce. Pour ce qui est des garanties stratégique, nous lisons ce qui -suit dans une correspondance du ,,Tijd", adressée de Berlin. „On ne cache pas dans les milieux militaires que l'Allemagne entend entrer eu possession de certaines forteresses quelle considère comme autant de ,,portes d invasion". C'est tout d'abord notre ligne de la' Meuse. On «stime, non seulement dans les cercles militaires mais aussi dans leo milieux politiques, que cette ligne conquise au prix de tant de sang doit être arrachée •une fois pour toutes "a la Belgique et qu elle doit rester entre des mains allemandes. Au moment des pourparlers de paix, ceci sera une condition sine qua non. Les paroles 3u chancelier, d'aprè» quoi l'Allemagne ne peut pas souffrir plus longtemps que . .a Belgique constitue un chemin stratégique pour l'Angleterre et la France, ne laissent aucun doute à cet égard." Nous lisons d'autre part dans le ,,Ber-liner Zeitung am Mittag" : ,,I^a vallée de la Meuse est le chemin traditionnel des armées et des peuples allant de 1 Est vers l'Ouest et vice versa. Si les Anglais et les Français eoi avaient fait usage, ils auraient obtenu ce* avantage que leur offensive, évitant le terrain montagneux des Vosges, do la Lorraine et de l'Eifel, les eut conduit directement dans la plaine allemande en sorte que la contrée industrielle la. plus précieuse de l'Allemagne eût été mise en péril. L'état-major allemand prévint ces projets par une occupation immédiate ae la vallée de la Meuse L'importance de la Belgique et de ses voies conduisant vers l'Allemagne no repose pas non plus sur des circonstances passagères mais sur une situation géographique immuable. Ceci ressort de ce fait que la Belgique a toujours joué «Uns toutes les guerres le meme rôle prépondérant." Que signifient par conséquent les affirmations de certains particuliers, neutres ou boches, disant que l'Allemagne ne songe , pas à annexer la Belgique? Comme si une Bel°ique, amputée de trois provinces, dont !Ué|e la plus, belle, la plus industrieuse, la plus ri^he. obligée pour le surplus de subir le joug économique de l'Allemagne, serait enocre"la Belgique? Sans doute le ton de nos ennemis a baissé depuis le début de la guerre. Les pangermanistes, qui croyaient passer à travers notre pays comme on passe à travers un champ ouvert et^ mal gardé, pour se ruer sur Paris et de là vers la mer à uns vitesse de marche •de quarante kilomètres par jour, nourrissaient d'autres projets. Nous les connaissons : annexion pure et simple de Ja Belgique * et du nord et de l'est de la France avec expulsion de toute la population autochtone de race et de langue romande. Par exemple, nous nous sommes mis a travers, comme on dit. Et les Français, par la victoire de la Marne qui a complètement changé la face des choses, ont définitivement0 ruiné les folles espérances des impérialistes boches. Admirable résultat et qui prouve, mieux que tout, ce que peuvent et la vaillance et la ténacité d'un peuple, même attaqué par un ennemi supérieur en nombre. C'est cela précisément qui doit nous inciter à persévérer. A aucun moment nous ne devons perdre de vue ceci : que le plus difficile est fait et que le miracle est acoompli. Ce qui reste à faire, si long, si dur que cela paraisse, n'est plus qu'une oeuvre de patience et de méthode, vertus qui ne sont pas au-dessus des forces humaines et que l'on peut raisonnablement exiger d'un chacun. . Et l'enjeu de la lutte ne demeure pas moins important. C'est toujours de notre Belgique qu'il s'agit, notre Belgique que nous voulons non pas vassale, ou amoindrie, Cu amputée, mais libre, plus grande et plus f° Je'sais. Il s'élève des voix, dans certains milieux, dans certains journaux aussi, con-tre 1',,impérialisme belge". Haussons les épaules. D'ailleurs, ces gens, de quoi se me-lent-ils? Eux qui complotent ouvertement la destruction de l'Etat belge, eux qui dans l'ombre et fc mystère forment des ^gouvernements provisoires" et qui veulent sut les ruines de notre patrie fonder je ne sait quel Etat chimérique, sont-ils encore des Belges? . Qu'ils s'en retournent donc en Belgique^ pardon, en Allemagne, pour échapper a robligation de servir qui les appelle parnr nos soldats, sous les ordres du Roi. Ils ont d'ailleurs mis leur lâcheté en rapport avet leur logique, puisque le sort de la vallée de la Meuse, terre wallonne, ne les intéresse pjus. Il reste encore quatre millions de Flamands qui tiennent à Liège autant qu'à 'i&auaaatc-, à. -Qni la j&ense- est) a»U9sx chora .Cpl< l'Escaut. C'est pour les terres, indistinctement, • qu''arrosent l'un et l'autre fleuve, que nos soldats, Flamands et Wallons, donnent leur sang. Frères d'armes liés par cinq cents jours et cinq cents nuits de batailles ininterrompues, de vi otoires et.de revers communs, il ont fait le serment de se battre tous pour un, un pour tous. Et ils ne déposeront les armes que quand ils pourront librement rentrer chez eux, celui d'Arlon comme celui d'Ostende, le Liégeois comme l'Anversois, le Namurois comme le Brugeois, nul d'entre eux ne pouvant supporter l'idée que l'autre put lui reprocher un jour de l'avoir abandonné. Charles Bernard. — «o.a Pour nos soldats au front Noël et Et rennes Nous m'avons, }xis plus le droit de. n&us immiscer dans les affaires de La France que dam celles de la Hollande. Tout de- même ■noms tro-wvcius d<tns la. ,,Gijfrre Sociale", où le bouillant Gustav Hervé déverse quotidiennement sa bile, min insinwatioru dont ■nous tenons à relever la» flagrante erreur. Voici es qu'imprime en effet le journal du fameux pam phlé taire: ,,Peut-on dire que nous ne comprenons pas pourquoi notre journal est boycotté dans certaines formations'/ Peut-on dire qu*. nous n'avons pas la pré-t-entiwi d'être de l'avis de tout le monde, ;n-ais que .nous réclamons la. liberté pour nous comme noms la voulons pour. les autres? Peut-on dÀre qu'il nau-s revient de sources dignes de foi cette nouvelle, à peine croyable, que la ,,Guerre Sociale" ne peut pénétrer ni dans les camps, ni dam les tranchées belges? Peut-on dire qu'il payait qu'on fait auprès de l'armée belge une propagande anii-française?Peut-on dire/que nous sommes tout prêts à désigner plus clairement ce, ,,0N" ?" Nous nous dcinemft?(fàs bien pourquoi un journal français- censuré serait interdit- mur le front belge. Nos poilus sont certainement aussi bicjv traités que leurs Alliés mais il était de notre devoir de relever la note peut-être tendancieuse de la „ Guerre Sociale Montant des listes précê- dentes 1058.1^5 fl. + 1875.80 frs. M. Van den Bossche. Pour les héros de la Patrie 1.00 fl. Mme Johanna Julius Nymèguc 5.00 ,, Mme Emile Florin ... 5.00 ,, Bénéfice sur la vente du 1er puzzle fetit par Jacques V. L. x 0.50 ,, De la part d'amis hollandais, reçu par Ventremise de M. Van 0. .... .... 10.00 „ Pour que le batelier puisse revenir avec le changement prévu «••••• 5.00 ,, — Fcur les je» gens dedans tsonsufaat van Belgie te 's-Hertogenboscn Nd. Brabant met uitzontîering van het arr. Breda. Kraohtens het besluit-wet van 6 Kovem-ber 1915, zijn de in den vreemde verbliiven-de Belgen (geboren tussohen 1 Januari 1890 en 31 Becember 1896) gercepe-n om deel uifc te maken van de niilitielichting 1915. Zij moeten zich tusschen 18 en 22 Decem-ber 1915 inbegrepen aanbieden, met hunne eenzelvigheidsstukken, ter Kanselarij van het Consulaat te 's-Hertogenbosch, vraar hun de noodige inlichtringen zullen worden ver-schaft.Moeten zich niet aaumelden de Belgen die in bovenstaande termen vallen en werkelijk tôt het leger zouden hebben behoord ; noch-tans zijn de vrijwilligers voor den duur van den oorlog, wier dienstverbintenis werd op-gezegd sedert het be^in der vijandelijkheden, er toe gehouden zich aaai te bieden. » Consulat de Belgique à Bois-ie-Duo. ^.e Brabant Sept, excepté l'arrond. do Breda. En vertu de l'arrêté-loi du 6 Novembre 1915, les Belge» résidant à l'étranger (nés entre le 1 janvier 1890 et le 31 décembre 1896) sont appelés à faire partie du contingent de la levée de milice pour 1915. fis doivent se présenter du 18 au, 22 décembre 1915 inclus, munis de leurs pièces d'identité, à la Chancellerie du Consulat de Belgique à Bois-le-Duc, où il leur sera fourni les instructions' nécessaires. Sont dispensés de se présenter, les Belges •visés ci-dessus qui auraient appartenu effectivement à l'armée. Toutefois les volontaires de guerre, dont l'engagement a été résilié depuis le début des hostilités, sont tenus de comparaître. Abonnements pour 1916 Tout lecteur qui prendra un abonnement do 3 mois à partir du 1er janvier 1916 recevra Ee journal gratuitement à partir d'aujourd'hui jusqu'au Sl^décembreJSI^/ En Belgique. A Bruxelles. M. Landauer, correspondant de Est'', feuille austro-boche-hongroise, a interviewé le bon général von Bissing. Homme exquis ët qui se prête, avec une grâce charmante, au moindre interviewer. .On a beau ne pas être M. Ford, on aime quand même la réclame! Et puis, c'est utile également au gouvernement qui emploie et paie royalement — et impérialement — M. von Bissing, dont la liste des frais de représentation doit être assez chargée à la fin de chaque mois. Il est vrai que l'Allemagne dépouille la Belgique avec assez d'habileté — sinon de mesure — pour que le gouverneur puisse représenter, royalement et impérialement, sou pays. Il offre d'être interviewé, — ce qui ne coûte pas cher mais rapporte au journaliste qui se charge de cette corvée dorée. C'est donc un obligé de plus que je me fais, pense von Bissing, finaud. Et, dans son bureau chargé de paperasses, sanglé dans un uniforme un peu étriqué, le vieux cavalier reçoit aimablement l'intrus. Celui-ci se présentait cette fois sous les,auspi-ces de l'„Az Est". Et le petit couplet commença. La situation est normale, en Belgique, fit M. von Bissing, — qui dut avoir peine à garder son sérieux. Tout va aussi bien que possible. ,,Ma tâche principale — car M. von Bissing aime parler de lui, péché mignon ! — consiste, à présent, dans la. réfection des voies de communications. J'essaie aussi, avec patience et génie, à faire | revivre le travail dans tout le pays". Ici, M. von Bissing dut se mordre les lèvres pour ne pas éclater. Car si M. Landauer est ignorant de la situation de notre malheureux pays, nous la connaissons, nous, et M. von Bissing mieux que nous. Il sait la misère atroce qui règne partout, i'industrio arrêtée, le commerce de nombreux articles perdu, la vie normale impossible et partout la misère qui court les grandes routes, 6a trique à la main. Ah! M. von Bissing en a de joyeuses: la situation normale et la reprise du travail ' Il feut être Boche ou Austro-Hongrois pour croire à de telles balivernes Et quelle exagération dans cette déclaration que beaucoup de Belges gagnent leur vie en Allemagne! Si M. Landauer avait plus de subtilité d'espri+.; il aurait pu demander au gouverneur général pourquoi, si le travail reprenait en' Belgique et que la situation était normale, pourquoi des ouvriers belges devaient se rendre en pays ennemis afin de gagner quelques pfennigs. Car, s'il en est qui acceptent cette infamie, c'est poussé par la misère et attiré par les promesses. Les pauvres bougres! Combien qui voudraient regagner leur village et qui ne le peuvent pas, car ils sont prisonniers en Allemagne, surveillés, espionnés, dans l'impossibilité de faire ce qui leur plait, d'aller où bon leur semble, voire faire savoir aux leurs la façon dont ils sont traités. Que signifie la suite de la déclaration : les fonctionnaires belges sont à V;ur poste et la justice est rendue par des juges belges? M. von Bissing omet de dire à son co-boche Landauer que, pour les cas graves, une parodie de justice est instituée par des Allemands qui condamment à tour de bras aux peines les plus fortes, sans que l'accusé puisse être défendu par un avocat belge. Et lorsque lee Allemands permettent à un défenseur belge de plaider, c'est sans lui avoir soumis les éléments dq procès. On a une singulière idée de la justice eu Allemagne. Le von Sauberzweig qui a décidé do fusiller miss Cavell sait ce qu'il en est, lui. Aussi n'a-t-il garde de parler Mais le point capital de l'interview est celui-ci : ,,L'Allemagne annexera-t-elîe la Belgique ou se contentera-t-elle d'une occupation provisoire?" M. von Bissing aurait pu répondre: .,Attendons d'abord d'être victorieux". Il l'a peut-être pensé. Mais il répondit au sieur Landauer que ,,beaucoup de personnes étaient dan? l'erreur parce qu'elles se basaient sur leurs désirs. On ne peut trancher définitivement la question dont la solution appartient exclusivement au chancelier. Et ce que celui-ci pense du sort de la Belgique ressort de son derniei discours." Tel est le sens des paroles prononcées pai le gouverneur. Il nous renvoit à Bethmann-Hollweg. Fort bien. . Mais, du dernier discours de celui-ci, nous nous convaincons d'une chose ,,Que l'Allemagne désire la paix, la paix, rier qu^i la paix." Lorsqu'on est victorieux, on l'impose, on n« la demande pas. N'est-ce pas M. von Bissing: Et nous, Belges, nous resterons indépendants, comme par le passé, grandis d'avoir tanl souffert, mais immortels. j>our avoir enduré lef pires souffrances, avec stoïcisme, pour l'Honneur.Je ne sais pas si M. Landauer comprendra.. * * * L'ancien ministre des chemins de fei et de la guerre, M. van den Peereboom, < été gravement indisposé le mois dernier Mais, aux dernières nouvelles, son éta s'était sensiblement amélioré. A Anvers. Une nouvelle ordonnance règle ainsi le; réquisitions de vins: ,,Sur avis supérieur, dès à présent, le: vins — y compris le vin de champagn-et les spiritueux — appartenant à des res sortissants da pays ennemis ou à des Belge» qui ont quitté le pays 6ont réquisitionnés contre avis de réception, pour l'usage d< nos troupes.» Sont 6euls considérés commi Belges ayant fui le pays, ceux qui sont par tis de leur^propre volonté et qui sont encori absents à l'heure actuelle, exception fait» pour ceux qui y ont été contraints, tels qu les officiers, soldats et ouvriers de l'armé' belge on ceux qui se trouvent en Allemagu comme prisonniers de.guerre. Pour ces per sonnes, l'ordonnanceuserà donc pasTap La réquisition 6era faite par une commis-s on à Anvers, sur ordre du gouvernement, commission qui sera assistée, comme té moins, par deux représentants de la ville. Dans les communes des campagnes, un représentant de ces communes devra assiste] aux réquisitions. Par La levée de la saisie la commission esi autorisée, dans certains cas particuliers, l laisser aux propriétaires, à leur demande. 10 % des vins pour leur usage personnel. Pour tous les vins réquisitionnés, il sera remis un avis de réception régulièrement dressé, sur lequel la valeur des vins, etc. (prix d'achat) sera indiquée. Par ceci, 60us les plus sévères interdictions, on ne pourra disposer dans le territoire de la position fortifiée d'Anvers d< vins, de Champagne et de boissons fortes Ceci s'applique à chaque réquisition dane les caves à vins ou autres entrepôts de? cjfrantités appartenant aux ressortissants de pays ennemis ou de Belges actuellement î l'étranger. Les contraventions seront punies d'une amende fixée au maximum à 500 mark: ou d'une peine d'emprisonnement d'un an et à la confiscation des vins, etc..., san< reçu de réquisition. Les punitions seront appliquées par le gouvernement de la place.' L'ancien ministre des chemins de fei le moral. C'est encore nous qui en feront les fraiVî, Charmant." A Verviers. A l'une des séances du Conseil communal M. Melen, échevin des finances, a présenté un exposé de la situation financière de h ville. Ce compte n'indique pas, bier entendu, les charges extraordinaires impo sées par la guerre depuis l'oocupation dv pays par l'armée allemande, mais, abstrac tion faite du déchet que la Ville devra sup porter comme conséquences directes oi indirectes de la guerre, il donne le résultai J'une marche administrative normale. I est impossible de prévoir, même approxi mativement, les conditions dans lesquelles se trouveront de nombreux contribuables ni quand ils pourront s'acquitter des char ges qui se seront accumulées pendant cett* période. 11 faut donc se contenter d'ui compte administratif conforme aux us el coutumes. Mais quoique l'on ne puisse indiquer à présent la situation financière complète, quelques exemples peuvent édifie] sur les charges extraordinaires que la Vill< a supportées depuis le début de la crise. Au 30 septembre, les versements au Co mité de secours comportent la somme d< fr. 656,210.39, à laquelle il faut ajouter h somme accordée par le Comité national soit fr. 212,559.36. La somme totale ver sée est donc de'fr. 868,769.75. De plus, le Ville a versé à l'oeuvre Aide et protectioi aux chômeurs fr. 49,912.85; au cornit* d'Aide et de prêts aux employés 17,117 fr 50 c. ; soit ensemble fr. 67,030.35. Jusqu'; présent, en outre, la Ville a soldé pou réquisitions de toute nature la somme d< fr. 155,288.53, à laquelle viendront s'ajou ter forcément d'autres dépenses encore. L; Ville a donc eu à supporter jusqu'au 2( septembre dernier des dépenses extraordi naires pour la somme de fr. 878,529.27 ; e cette somme augmente chaque jour, attendi qu'il lui faut effectuer chaque semaine de versements qui s'élèvent à une cinquan taine de mille francs environ. . Il convient cependant de payer un just< tribut d'hommage aux nombreuses person ■nalités industrielles et commerciales ains qu'au Comité national, qui ont donné de subsides mensuels volontaires très impor tants à toutes les oeuvres que le dévoue ment de généreux concitoyens a créées. Ce élan spontané est un bel exemple de soli darité. La somme versée chaque mois pa ces personnes charitables se monte e ; 116.850 francs. Les communes de Ver viers, Hodimont, Ensival, Lambermont Andrimont, Stembert et Wegnez, qui for ' ment le Comité de secours de Verviers, ver sent de leur côté la somme de 120,000 franc par mois. H en résulte qu'en^ treize moi le Comité de secours a distribué une somm de plus de 3 millions, et selon toute proba bilité l'on doit s'attendre à uiie majoi'atio] l très sérieuse de cette dépense. Depuis le mois, d'avril dernier, la nou - velle oeuvre, dénommée Aide et protectio 1 aux chômeurs, a payé pour l'arrondissent] la somme .de fr. 1,911,818.25. Cette somm s'est répartie comme suit : 9-10 subsidie d Comité national, fr. 1,720,636.45; l-l1 subsides de6 communes, fr .191,181.80. L » nombre des chômeurs de l'arrondissemen est de 23,969 et le nombre de personne ; secourues do 4.5,187. Ces chiffres démon ï trent l'effort considérable qu'il a été néces saire de s'imposer pour assurer l'alimenta ; tion de la classe des travailleurs. , La Ville, pour faire face à ces nombreu > ses dépenses extraordinaires et pour assure > la marche normale des différents services • a émis des bons de caisse pour une somm î de plus de 2 millions. De ces bons, 1,867,20 î francs ont été mis en circulation. Ma: 2 comme 70,000 francs de ces bons ont déj i été .annulés et détruits, il reste actuelle s ment en circulation 1 million 797,200 franc< Des mesures- seront prises en temps util - pour le remboursement de cette somme. - Conformément à la décision du Conse communal du 26 janvier dernier, la Ville a conclu un premier emprunt de 200,000 fr. au Crédit communal, et conformément à la décision du Conseil communal du 22 juin, elle a commencé à emprunter au Crédit communal et à des' particuliers à valoir sur la somme de 2,000,000 de francs, montant total de l'emprunt autorisé. Les emprunts à valoir sur cette seconde opération-se montent actuellement à 400,000 francs. D'autres part, la Ville a avancé sur titres la somme de fr. 364,561.30. Cette i somme comprend 163,500 francs de prêts . au Mont-de-piété, 60,000 francs au bureau de bienfaisance et le solde à des organismes ouvriers. Elle a dû. verser encore 23,023 fr. au Comité d'arrondissement comme fonds de garantie et 10,000 francs comme paiement à la Coopérative provinciale, soit dix pour cent du capital actions souscrit. Mais toutes ces sommes avancées rentreront évidemment un jour. On a dû néanmoins se , procurer les fonds que ces débours exigeaient.De plus il fallait assurer l'achat des aliments nécessaires à la population en ce qui concerne les produits de grande consomma. i tion, tels que farine, pain, pommes de terre, etc. Au 30 septembre 1915, le mon-, tant de ces achats était de: farine, ; fr. 2,378,440.87 ; pain, fr. 133,173.87 ; pommes de terre fr. 208,442.40. s On voit par ces chiffres combien est difficile la mission actuelle de l'administration communale. ' Dasté les JFiamcSres. La commune de Zomerghem est obligée de livrer cinq wagons de bois aux Allemands cdiaque jour. Les chômeurs du village sont astreints à abattre les sapins et à les mettre sur -wagon. Des soldats allemands surveillent le travail1. Aux frontières. (De notre correspondant particulier.) Les Allemands ont arrêté lo 16, à Visé; Mesdemoiselles Jeanne et Julia Rallier, de Henstal. L'arrestation a eu lieu chez leur oncle, M. Nicolas Thonon, de Visé. Elles ont été conduites en automobile,en Allemagne, prévenues d'avoir fait de l'espionnage pour les Belges. „L'Echo Belge" a annoncé jeudi dernier la mort d'iin étudiant liégeois, qui heurta le fil électrique. Il s'agit du fils de l'avoué Jacob, de Liège, neveu du regretté Ferdinand Flécliet. Il essayait do passer en Hollande, pour rejoindre l'armée belge avec quatre do ses » camarades. Les Allemands ont exigé que le , corps restât par terre durant deux jours, . ,,pour servir d'exemple", dirent-ils. * * « Un de nos compatriotes, M. Eugène Ackx, noua écrit que, arrêté le 22 mai der-5 nier par les Allemands, il avait trouvé le l moyen de s'évader. Nous avons parlé de cette évasion le 27 mai dernier. Or, le 7 octobre, il repassa la frontière par l, Pntte, venant de Hollande, avec Quelques t deux mille lettres. Voici comment M. Ackx ; nous décrit lui-même son odyssée. Le lendemain, deux officiers l'arrêtent à Wilrijck et l on l'enferme à la prison de la rue des Bs- - guines d'Anvers jusqu'au 2 novembre. ï A cette date, il devait être juigé et on . le conduit à la Kommandantur. t Se trouvant dans un corridor, il se 3auve ) par une fenêtre et, pour marquer sa défé- - rence envers nos ennemis, leur adresse, le b même jour, une carte ainsi conçue: ,,Mes-i sieurs, quand vous recevrez cette carte, le s no. 164 (c'était le numéro de sa cellule) sera - déjà en Hollande. Inutile de le rechercher !" M. Eugène Ackx passa, en effet, la fron-î • tière à une date et à un endroit que nous - nous garderons de faire connaître aux Bo-i ohes qui nous lisent. Qu'ils se contentent de 3 savoir que M. Ackx se moque agréable- - ment d'eux mais qu'il ne se risquera plus - à rentrer en Belgique. b _ mm ttHi. ' Il y a un m! , 18 décembre 191J/.. Attaque allemande - repoussée à Steensiraete (sud fie Dixmiule) - et avance des alliés vers le Cabaret-Eort-s cher; progrès des troupes indiennes vers 3 Richebourg-Lavoué; avance des Français 3 au sud de la Bassée, au Tiord-ouest d'Arra-s - vers Garency, à Mametz, à Lihons; actions i locales en Argonne; sur les Ilauts-de-Meuse, deux batteries lourdes allemandes détruites, une troisième, réduite, au silence. En Polo- ii gne, au nord de la Mlawa, les Russes fran-t chissent la frontière prussienne; sur la rive 3 droite de la Vistide, les Allemands sont n repoussés par l'artillerie russe; leur offen• ) sive enrayée sur la Bzov/ra. En Galicie, 5 rive gauche de la Dounaietz, 2,000 prison-t nier s cmstro-allemands ; vaine tentative de s sortie de la garnison de Przemysl. En Asie- - Mineure, violents combats; les Arméniens, - pour éch-apper aux atrbeités turques, se - réfugient auprès des troupes russes. L'Angleterre proclame la déchéance de Vex- - khédive d'Egypte, Abbas Ililmi, et l'aboli-r tion de la suzeraineté de la Turquie sui , l'Egypte, placée sous le protectorat britan-e nique; elle reconnaît en même temps It 3 protectorat de la France sur le Maroc et s adhère au traité franco-marocain du 30 à mars 1912. M. . G. Moto élu président dt .- Ja Confédération helvétique. Rencontre ( ;. Mcdmor. des rois de Suède. de Dan e mari. e et de Norvège, qui ' se court rien t sur l'atti tude à observer par .les Etats scandi-nav^, il dans la confUr^ralion actuellc. La dastreple h Havre Comment le Roi apprit la triste nouvelle. Dès samedi matin, à la première nouvelle de l'accident, le lieutenant général Jung-bluth se rendit à Gravi lie, et a ussitôt après il fit part au Roi des conséquences de l'accident. \ Le Souverain se montra vivement affecté et chargea son adjudant général d'exprimer ses condoléances aux familles des victimes et de dire, en son nom, au directeur des usines Schneider toute la part qu'il prenait au deuiil qui est venu ainsi les frapper. Le lieutenant général Jungbluth était, dès le début de l'après-midi de samedi, ' retourné à Gravi lie pour accomplir' cette démarche. M. de BroquevilLe, retenu au front par des engagements qu'il ne lui était pllus possible de rompre, a télégraphié pour féliciter îles ouvrière de la Pyrotechnie de leur courage et informer les familles des victimes ^ que les salaires des disparus leur seront payés jusqu'à la fin de la. guerre. Les1 membres du corps diplomatique résidant au Havre et à Sainte-Adresse sont venus déposer leur carte au ministère de la 1 cniAT-rw .ti» ■ m ■ L'Industrie dentellière. On sait au milieu de quelles difficultés nos dentellières belges étaient obligées de vivre avant la guerre. La situation <^e ces pauvres femmes qui donnent le meilleur de leur vue pour travailler les points de Bruxelles, de Malines ou de Bruges devenait, chaque jour, plus misérable. Deux enquêtes furent faites, à dix ans d'intervalle, en 1900 et en 1910, parmi le monde des dentellières. Celui-ci se composait de 1-5,000 femmes, desquelles 479 furent soumises aux questions, multiples et précises, des enquêteurs.Le résultat de l'enquête .nous apprit que 95 de ces femmes gagnaient plus do dix centimes par heure, 39 touchaient exactement leurs deux sous, tandis que la grande majorité — 335 sur 479! — étaient encore moins payées. Salaire de famine, comme on .voit, nullement en proportion avec l'art, le travail, l'agilité et la patience qu'il exige. Et parmi ces malheureuses il y en avait 66 qui no gagnaient pas même un 60u par soixante minutes de travail! Quarante-cinq d'entre elles devaient vivre de ces quelques centimes, péniblement gagnés! Il en est même, le cas n'était pas rare, qui étaient obligées, pour ne point mourir do faim, de travailler dix, douze et mémo quinze 'heures par jour. Ces chiffres sont criants de vérité. Ils n'ont pas besoin d'être commentée. Ils sont tout simplement terribles, pénibles et accablants. Ainsi donc, les merveilleux couvre-lit6, les mouchoirs fins,, les fichus légers, tous ©es accessoires charmants de la toilette féminine qui coûtent les gros prix n'étaient payés aux malheureuses qui se crèvent les yeux à les confectionner que quelques sous par jour! On s'en émut. Une eampa-gne commença et une société se fondit des ,,Amies do la Dentelle". dont le but était précisément de relever les salaires -de ccs modestes artistes anonymes. Sa Majesté la Reine Elisabeth .voulut bien, protéger l'oeuvre à laquelle elle donna l'appui de sa haute influence. D'excellentes mesures furent prises aussitôt pour relever les salaires, améliorer les conditions dans lesquelles les malheureuses travaillaient, éviter que les enfants, âgés de moins de huit' ans, fussent admis à l'école dentellière, etc. Une propagande efficace commença; les ouvrières malades furent soignées ; on institua bientôt une caisse de secours. Mais une autre société, ,,La dentelle belge", fut créée peu après — et ce n'était pas trop do deux organismes — dans un même esprit de solidarité et d'humanité. Parmi les personnes qui se dévouèrent lo plus pour l'amélioration du sort des dentellières figuraient MM. Camille Huysmans, le père Rutten, le cKape* lain Logghe, de Bruges, etc. Ce dernier groupa mémo 600 ouvrières en une sorte de coopérative et vendit leurs travaux en Amérique, en Angleterre, etc. Telle était la. situation de l'industrie dentellière belge, dé réputation mondiale, au moment où les Allemands envahirent brutalement notre pays. Ce fut la fuite des unes, la misère noire des autres. C'est alors que le bon M. von Bissing prit sur lui de remettre toutes choses en ordre. Le grand organisateur s© devait "bien de 6'intéresser au sort des malheureuses ouvrières belges, n'est-ce pas? Il fonda donc une sorte de société anonyme de la deiitelle belge, pour venir en aidé — les bons apôtres! — à celles qui souffraient dans des maisonnettes tristes, sans feu et peut-être éans lumière, par la faute de l'Allemagne. La manoeuvre est trop apparente pour qu'il faille insister. M. von Bissing avait reçu l'ordre de son gouvernement do mettre la main sur toutes les industries belges, l'industrie dentellière comprise — source de profita rondelets et de coquets bénéfices. _ Et nous serions menacés de voir J5 une de . nos industries les plus réputées jetée au quatre coins du monde, dispersée, perdue, — s'il ne s'était trouvé, au milieu du présent cataclysme, quelques bonnes fées qui ont" voulu continuer l'oeuvre entreprise par notre

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

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