L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

1313 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1918, 28 September. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 26 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/9z9086489r/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

4fi™e Urinée N° K435 s cents /Samedi as sepiemore 19SS L'ECHO BELGE L'Union fait la Fores. «laurnal auotidserï du matin paraissant en Hoîïande Belge est notre nom de Famille. Toutes fies lettres dloïverst ètÏ-e adressées £iui Rédacteur en CîieS: Gustave Jaspaers. v Abonnements: Hollande 11. 1.50 par meis. Eîranger II. 2.00 par mois. Pour les hl,reau de cl action : IM- X. VOORBURGWA1, 234—240, , pha~i„e René Chatîîbry, militaires au Iront et les militaires internés en Hollande II. 0.7S par mois payablo AMSTERDAM. Té2£t>Iltc>roes: 2797 et 177&. Comité de KAdacti°n:j painparé. par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Reclames: 30 cents la ligne. Li — iiM» "-jM-- — -• -g—pwaammma—m— iii i ■■■ i rwi" q iiiiwwgawnyem—am—jum—.——m—ctk—o——i———ceacat——nBUio ■■i.n—— 11 »■■■ ■■■■' iiiim mmiihii i mibi^ La défaite allemande Les systes de Sa débâcle byigare. M. Mariinof demande un armistice. La président du conseil des ministres bulgare proposa aux alliés d entrer en pourparlers. j L'EcroiisieBt de la Siiipris La victoire remportée par le généra Franchet d'Esperey en Macédoine port-f ses .'fruits. Ce ne sont pas seulement deuj [ armées bulgares qui sont battues. La Bul garie reconnaît sa défaite et demande ur [ armistice.' Les Allemands voudraient faire croire que cotte demande d'armistice émane seu-- lement de M. Malinof, le président du conseil, et que celui-ci agit sous sa propre responsabilité; Ni le roi, ni l'armée, ni le peuple ne seraient d'accord. Il est possible que l'opinion allemande affolée s'accrcclié à cet espoir. 11 n'est cependant pas besoin d une 1 longue démonstration pour prouver combien il est ridicule. Quand, il y a peu de mois, M. Malinof remplaça au pouvoir M. Radoslavoff, on eut la certitude qu'il y avait quelque cliosc de changé en Bulgarie. Ce changement de gouvernement signifiait un changement de politique. M. Malinof était pro-Russe et pré-allié. Il le fut jusqu'au jour même où le roi Ferdinand, qui avait caché ses.- projets avec une suprême hypocrisie, fit rouler les dés du sort. Son événement au pouvoir signifiait qu'un revirement profond s'était produit dans l'opinion bulgare. L'enthousiasme,. suscite par les premières, et faciles victoires sur la Serbie et la Roumanie, était tombé. Le peuple découragé souffrait de la faim et se pénétrait de plus en plus de l'idée que sa situation était sans issue. Enfin la paix de Bucarest, qui donnait la part du Jioiï à l'Allemagne, le mécontentement, causé par les prétentions de la Turquie, qui aspirait à reprendre les territoires cédés pour prix de l'accession de la Bulgarie à la guerre, acheva de retourner l'opinion contre l'Allemagne. Le germanophile Radoslavoff, l'âme damnée de Ferdinand, fut chassé du pouvoir et c'est M. Malinof qui prit les rênes du gouvernement. Il suffit de se rappeler ceci pour faire comprendre qu'une grande défaite militaire | allait mettre le sceau sur ce retournement complet de l'opinion en Bulgarie. Aussi est-, il faux de dire que M. Malinof agit pour son propre compte. Quand il demande un armistice aux alliés, il agit comme chef du gouvernement et il a derrière lui tout le ! peuple bulgare, ainsi que l'armée bulgare, I qui ne fait qu'un avec lui. Mais le roi? Le | roi Ferdinand, qui a trahi les intérêts de son- pays, n'est plus rien. Qu'il s'oppose à la volonté populaire et il sera balayé. Toute j la question est de savoir s'il apparaîtra à Sofia, entouré de baïonnettes allemandes. .Mais, avec lui ou sans lui, les Allemands i vont être obligés de prendre des mesures éuergiq.ues et rapides pour prévenir le clé-[ saetre qui les menace en Orient. Le peuvent-I ils et en est-il temps encore? Les quelques I divisions que Ludendorff comptait sans I doute envoyer en Macédoine pour étayer le i front bulgare ne suffisent plus à la tache I formidable qui s'impose à une Allemagne I vraiment réduite aux abois. Tandis que K Ludendorff a besoin de chaque homme ca-| pab!e de porter un fusil pour tenter d'en-I rayer la poussée victorieuse des armées de I Fflçh, qui s'irruent à travers les brèches de son front crevé, il n'y a plus que l'armée d'occupation de b Roumanie, la 9mo armée, bous le commandement de Maekensen, qui puisse intervenir en Orient. Mais que Maekensen affaiblisse cette armée d'un ba-[ tailîon seulement et c'est la Roumanie, la Roumanie-ruinée et humiliée par le traité inique de Bucarest, qui se soulève, c'est tout le large pan de la forteresse allemande qui va d'Adriatique à la mer Noire qui s'écroule, c'est l'Autriche ouverte à l'invasion.Pour le reste, n'anticipons pas sur les événements qui, d'ailleurs, se précipitent. Tenons-nous on à ce fait: l'effondrement ! de la Bulgarie, qui entraîne fatalement la mise îiors cause de la Turquie. Et ce qui achève de donner son caractère à la débâcle de la politique allemande en Orient, c'est qu'ello coïncide avec la -débâcle militaire allemande dans l'Occident. Voilà le retour, un magnifique retour, nous ne dirons pas que la fortune mais que la iustice immanente nous apporte. Enfin, c'est notre heure qui sonne. Charles Bernard. • * » Les conséquences des défaites bulgares, Le président du conseil demande un armistice BERLIN, 26 septembre. (W. B.) On signale que Ma Malinof, chef du cabinet bulgare, adressa aux commandants des armées opérant contre la Bulgarie une offre concernant la conclusion-d'un armistice. On signale que M. Malinof fit cette démarche de son propre chef et sans l'assentiment du roi, du parlement, ni des autorités militaires. L'acte souleva beaucoup d'agitation dans les milieux bulgares, où l'on tient à demeurer fidèle à l'alliance. On a pris des mesures militaires pour ap puyer energiquement le iront ouigare. , J Suivant les derniers renseignements un ! mouvement contre M. Malinof se dessine déjà à Sofia. Note officielle. j SOFIA, 26 septembre. (Agence Bulgare.) Officiel. Vu l'ensemble des circonsta-nes -et après avoir discuté la situation avec toutes les autorités compétentes, le gouver-, nement bulgare, guidé par le désir de mettre ' fin au versement de sang, a autorisé le commandant en chef de l'armée de campagne, do proposer au commandant ne chef, des armées de l'Entente à Salonique de cesser les hostilités afin do commencer des négpcia-tions dans le but de conclure un armistice et la paix. Les memores de la délégation bulgare sont partis hier soir pour se mettre en communication avec les fondés de pouvoir des Etats belligérants de l'Entente. Unt2 proclamation des partis du bloc gouvernemental SOFLA, 26 septembre. (Agence bulgare). Les partis du bloc gouvernemental publient la note suivante: D'accord avec les partis du bloc, hier le 25 septembre, à 5 heures, le gouvernement a fait à l'ennemi une proposition officielle -pour oowolure un armistice. Les partis du bloc engagent l'armée et la population de maintenir la discipline militaire et publique qui sont si nécessaires pour mener les affaires à une bonne fin, par ce temps qui est décisif pour le travail- de paix qui vient de commencer. L'assemblée nationale a été convoquée pour le 30 septembre. L'anxiété en Bulgarie PARIS, 27 septembre. (Havas). De Zurich: Les événements militaires du front de Macédoine ont une vive repercusion en Bulgarie ou l'effervescence augmente chaque jour. Le conseil cle8 ministres siège en permanence depuis dimanche et le conseiller secret Dobrowitoh y prend part régulièrement. La séance, tenue mardi, par le Sobranie a cté très tumultueuse. Le parlement demande des détails exacts sur la situation. #La police interdit de séjourner dans les rues après 9 heures du soir. Des bruits de crise ministérielle circulent avec persistance il est question de remplacer le président du conseil Malinof par un général qui exercerait une sorte de diçtature militaire. On s'attend à des incidents graves. Les embarras de ven Hintze Dans une déclaration très embrouillée faite vendredi devant la commission centrale du Reichstag, von Hintze a reconnu que le gouvernement bulgare avait fait demander un armistice au commandement allié de Salonique, et avait envoyé à Salonique trois plénipotentiaires, notamment le ministre des finances Liapschew, le général Luckow et : l'ambassadeur Rodoff. Vcin Hintze a ajouté: , ,11 est difficile'de dire si le gouvernement bulgare a agi de concert avec le parlement, l'armée et le roi. Il y a des signes qui font croire qu'il se pourrait bien que peut-être( !) M. Malinoff fût désavoué, car bien des gens en Bulgarie ne veulent rien savoir d'un armistice séparé.... Le haut commandement allemand a envoyé en Macédoine, dès la réception- des premières mauvaise nouvelles, toutes les réservés dont il pouvait disposer. Le haut commandement autrichien en a fait autant". Le Reichstag a fait à M. von Hintze un accueil glacial. Ce que disent les journaux de Vienne. VIENNE, 27 septembre. (Corr. Bur.) Le3 journaux s'occupent aujourd'hui des événements but la théâtre des opérations bulgaro-macédonien et font ressortir la possibilité de l'influence qu'ils exerceront sur l'attitude politique de la Bulgarie ainsi que sur le front albanien et qui se fera sentir peut-être déjà dans un avenir très rapproché. Ils annoncent que les autorités militaires, qui çuivent' les événements avec grande attention, sont préparées. MM, Bonar Law ot Ba'four confèrent avec Lloyd George. LONDRES, 27 septembre. (Reuter.) MM. Bonar Law et Balfour ont quitté Londres pour se rendre chez M. Lloyd Gcorgo qui se trouve à la campagne, afin de ccnfc- ; rer au sujet de la question bulgare, . ■■ —53»-®-© • 'Cl ii ■ -— If y b un an 28 septembre 1917: Les Français rcjjous-sent dts attaques allemandes vers Four de j Paris, Tahurc, Ici ferme Navarin et les Bri- j tanniciues peu Zonnebelie^ En Belgique. | bs qu on voit en Belgique. :— On sait avec quelle sévérité la censure militaire allemande empêche les plaintes et les doléances des soldats d'arriver à leurs familles et à leurs amis, dont le pouvoir craint qu'elles n'affaiblissent encore le moral, lequel n'est déjà pas si brillant! Maintenant, les autorités militaires boches font tous leurs efforts pour empêcher les populations belges de savoir ce que pensent et ce qu'écrivent les soldats, de peur évidemment que le spectacle de la démoralisation grandissante de l'envahisseur n'avive encore les espoirs toujours vivaces de nos compatriotes, leur foi clans la victoire) de plus en plus prochaine et leur résisr tance inébranlable à l'envahisseur. Le général en chef de la région d'étapes des Flandres vient, en effet, de faire publier un avis dont voici la traduction :_ .,11 arrive assez souvent que, quand des troupes quittent une localité où elles ont cantonné, des militaires laissent en partant, par inadvertance ou par oubli, des portefeuilles contenant des lettres et des papiers personnels. Les habitants 6ont prévenus qu'il leur est absolument interdit, sous les peines les plus sévères, do conserver ces objets par-de-vers eux, et même de prendre connaissance des lettres ou d'en donner connaissance dans leur entourage. Il leur est rappelé qu'ils doivent sans délai rapporter le tout à la Koiiimandantur locale. Le fait de conserver chez soi ces objets est assimilé à un vol d'argent; et le fait de rendre publiques lés lettres qu'ils contiennent est un acte de haute trahison. Ceux , qui s'en rendront coupables seront punis avec la dernière rigueur." Les boches veulent, on le voit, empêcher qu'on sache combien est lamentable l'état d'esprit de leurs troupes depuis les dernières victoires des alliés. Malheureusement pour nos ennemis, la lumière 6e fait quand même; et personne n'ignore plus en Belgique que l'armée allemande se sent battue et qu'elle n'a plus la moindre confiance dans ses chefs. * * * Nous ignorons quel est l'état d'esprit des Allemands qui sont au f ront ; mais les Belges qui sont restés au pays savent bien quel est celui des boches, militaires et fonctionnaires, qui sont en Belgique. On peut dire hardiment qu'il est celui de gens qui commencent à s'apercevoir qu'ils courent à la catastrophe finale, que rien ne saurait plus les sauvez" et que ce n'est plus qu'une question de temps — de très jieu d ©temps ! Tous ces boches savent que leur séjour en Belgique envahie est désormais compté, et ils s'attendent très certainement à êtro obligés de faire leur paquet un beau matin et de filer dans la direction d'Aix-la-Cha-pelle par les voies les plus rapides. Ils commencent —r- o'est visible — à ,,avoir la frousse", une frousse terrible de ne pas pouvoir, au premier signal, filer assez vite ! et de tomber dans les mains des armées al- j liées, qui pourraient bien "les prendre comme dàns un piège. Il y eut des jours, tous les derniers temps, où un véritable vent de panique souffla parmi eux. Ce fut le cas, notamment, le jour où l'on apprit que les troupes françaises et américaines venaient de faire, en deux jours, dans le secteur de St. Mi-hiel, une triomphante avance qui libérait une trentaine de villages, et qu'elles avaient capturé plus de quinze mille soldats allemands et une centaine de canons. Ce jour-là les boches qui sont à Bruxelles étaient verts de peur et il* y eut,dans telle et telle maison de l'Avenue Louise et du quartier Léo-pold, où logent certains personnages de la plus haute importance, des préparatifs de départ fébriles, des malles hâtivement faites, en prévision d'un départ "aussi subit que prochain. A la ,,Kommandantur" et dans tous les bureaux allemands qui ont envahi nos différents immeubles administratifs de la rue de la Loi, l'émoi ne fut pas moins vif; et nous tenons do source certaine que les services du Gouvernement Général emballèrent d'énormes paquets do documents, qui furent rapidement prêts à filer en Allemagne. Ces paquets n'ont d'ailleurs pas été défaits depuis.r » * * Quant à ce que pensent les hommes de troupe eux-mêmes, ce n'est pas difficile de le devinir : ils ne prennent -pas la peine de le dire tout haut dans leurs conversations entre eux et avec les civils belges. Tous ces temps-ci, en effet, un certain nombre d'unités, qui avaient été fortement endommagées par les canons et les baïonnettes des alliés, sont envoyées à l'arrière, c'est-à-dire en Belgique, moins pour y prendre un repes, qui serait pourtant bien gagné, que pour y être reformés et fondues avec d'autres unités, dont l'état n'est d'ailleurs pas plus brillant.. C'est ainsi qu'à Mons, dans la première quinzaine de septembre, il est arrivé plusieurs compagnies du régiment d'infanterie no. 65, lesquelles avaient perdu chacune les trois quarts de leurs effectifs; on les a reformées en versant dans deux ou trois d'entre elles les soldats de toutes les autres compagnies. Trois jours après, tout le monde repartait vers le front, sans le moindre enthousiasme, d'ailleurs. Beaucoup de ces hommes ne se sont pas fait faute de raconter à qui voulait l'en- . .qu'ils sortaient d'un véritable enfer, I que les pertes de leur année etaient/ pius que jamais effroyables, que certains régiments n'existaient plus guère qu'à l'état de squelettes, qu'il y en avait qui avaient même refusé d'aller au feu; que des mutineries graves s'étaient produites au front même; que l'affolement paraissait régner dans le commandement; que tout la monde, dans l'armée, demandait la paix à cors et à cris; que n'importe quoi, même la défaite, valait mieux qu'une continuation de l'épouvantable boucherie à laquelle do kaiser envoyait les Allemands. Et. l'un d'eux, encore plus franc que les autres, mais qui ne sait pas un mot de français, terminait les explications qu'il s'efforçait de donner aux gens chez lesquels il logeait par ces» mots, qui résumaient à ses yeux la situation: ,,Deutschland... Kapout!" C'est aussi l'avis de tous ceux de nos compatriotes qui voient les choses de près. La libération est proche. A Anvers A Broechem, un quadragénaire domicilié à Deurne a été foudroyé dans les champs pendant le violent orage qui a sévi durant plus d'une heure. La femme de la victime, qui l'accompagnait, n'a pas eu le moindre mal. • * * A Massenhoven, la foudre est tombée sur le cabaret de Jef de Hollander, et l'a endommagé. Un cheval a été terrassé à deux reprises, mais n'a pas eu d'autre mal. Deux gros arbres ont été réduits en miettes. * * # A Lierre, un homme qui était muni d'une trentaine do kilos do pommes de terre qu'il avait fraudées dans les environs s'avisa de passer la Nèthe à la nage, pour éviter le contrôle. Bien qu'excellent nageur, il a péri. Le malheureux laisse une veuve et deux enfants. A Eftsy Pendant qu'il était au théâtre, M. Bolliné, maître charretier, rue l'Appélée, a été victime d'un vol très important. Les malfaiteurs sent entrés dans la maison en brisant' un carreau au rez-de-cliausséo. La montant du vol est fort considérable. Une enquête a été ouverte. * -x- * De6 voleurs étaient en train d'arracher des pommes de terre dans un champ appartenant à la ferr e de St. Léonard (Ben-Ahin). Surpris par une patrouille civile, les voleurs voulurent résister, mais après quelques jets de pierres ils s'enfuirent, abandonnant sur le terrain plusieurs centaines de kilos de pommes de terre. La grande ferme de M. Mousset, à Brai-ves, a été presque entièrement la proie des flammes. L'incendie, qui est très vraisemblablement dû à la malveillance, a pris dans une grange où se trouvaient remisées toutes les récoltes de l'année. De prompts secours ont été organisés, le bétail a été sauvé et le ccfyps de logis partiellement protégé. Les cfégâts s'élèvent à plusieurs centaines de mille francs. * * * On a trouvé pendu à un arbre, dans le bois de Six-Bonniers, le corps d'un nommé Guyot Albert, âgé do 22 ans, domicilié à Billers-le-Coiiillet. On croit que le suicide est dû à la' misère. Au Pajrs Wallon Au cours de sa dernière séance, le Conseil communal de Grivegnéo a statué sur les points suivants: 1. Deux concessions de terrains sont accordées aux cimetières, communaux; 2. Une suite favorable a été donnée à la demande d'indemnité de vie chère introduite par les employés communaux.- Iiuis-olos: M. René Ilanquet est nommé instituteur. Egaras les FEaiirîcSres Les lignes traduites ci-dessous, d'une lettre de llumbeke (Flandre occidentale), jettent un jour intéressant sur les conditions do la vie religieuse dans le pays flamand: „En janvier 1918, dit la piissive, les Allemands travaillaient dans l'église de Rumbeke au remplacement de 800 lits-. ,,La sacristie peut encore êtro utilisée. On y dit la messe de temps en temps. Cinquante personnes peuvent y trouver place. Parfois aussi, la messe est dite d<ans le jardin du couvent. Le couvent lui-même a été brûlé à moitié en 1916. ,,Le vicaire Cardoen, dont la peine de neuf mois de prison est terminée, yéside quelque part en Flandre occidentale. L'accès du territoire des opérations lui est interdit. Il est revenu de captivité amaigri au point d'en être méconnaissable. ,,Et ce qu'il advint de M. le curé le ,,mauvais lundi"! On allait le fusiller. Il parvint, en temps utile, à escalader un mur et à fuir chez un habitant... ; là il revêtit des vêtements de travail et ainsi déguisé il put, fuir et échapper à la mort. ,,M. lo curé avait mis en lieu ïfjr tout le cuivre de l'égligêT Les Allemands 'cependant l'ont obligé à le rendre." * » -:t- u Selon des nouvelles concordantes qui nous parviennent, les Allemands prennent de nombreuses mesures en vue d'une retraite plus accentuée. Notamment, tous les bateaux fluviaux sont concentrés en arrière du front. La population civile des localités sises près de la zone de combat est amenée dans le nord du pays. En outre, du matériel du génie pour la construction do ponts est . amené sur la Meuse. Il y a quelques jours, trois Soldats allemands qui avaient reCu l'ordre de partir au front se sont jetés dans lo bassin do Port-Arthur, à G and ., • Les opérations msSâiaàr©s= Brillants suecès ci©s alliés» Les troupes franco-américaines attaquent sur un front de S5 kilomètres et réalisent partout des progrès importants. Détails sur la débâcle bulgare. L'offensive des ailiés. Des escarmouches sur le front anglais. (Communiqué officiel.) LONDRES, 26 septembre. (Reuter.) Outre des escarmouches sur plusieurs points du front, au cours desquelles nous fîmes quelques prisonniers, il n'y a rien d'important à signaler. Pendant les deux derniers jours la Ire et la 6me division de la 9me armée, commandée, par le. général Braithwaite, s'emparèrent au cours de rudes combats, mais au prix de pertes minimes, d'un système de tranchées compliqué, de points très fortifiés et de villages. Elles firent plus de 1500 prisonniers au nord-ouest de St. Quentin. Au cours de ces opérations l'ennemi entreprit de. nombreuses contre-attques, qui, toutes, furent repoussées vaillemmient. Les Anglais attaquent sur un large front au sud du ruisseau Sensée. (Communiqué officiel.) . LONDRES, 27 septembre. (Rôuter). Les troupes anglaises ont attaqué sur un large front au sud du ruisseau Sensée. Elles réalisent des progrès satisfaisants. Progrès importants des Français en Argonne. (Communiqué officiel.) PARIS, 26 septembre. (Havas.) Ce matin les Français et les Américains, coopérant étroitement, ont ataqué des deux côtés de l'Argonne. Les opérations se développent dans des conditions satisfaisantes. A l'ouest de l'Argonne les Français avancèrent de plusieurs kilomètres. Les Américains avancent do 7 milles sur un front do 20 milles et font plus de 5000 prisnoniers, (Communiqué officiel.) PARIS, 26 septembre. (Reuter.) Ce matin la première armée américaine attaqua l'ennemi au nord-ouest de Verdun sur un front de 20 milles et avança, jusqu'à une profondeur moyenne de 7 milles dans la ligne allemande. Des troupes de la Pennsylvanie, du Kan-sas et du Missouri, servant -dans le corps du général-major Liggelt, s'emparèrent d'assaut après une résistance acharnée de Varennes, Montblainvalle, Vauquois et Cheppy. Des troupes d'autres corps franchirent lo ruisseau de Forges, enlevèrent le Bois de Forges et occupèrent Malancourt, Bethin-court, ]\£ontfaucon, Cuissy, Nantillois, Septserges, Dannevoux, Gercourt et Dril-lancourt. J Le nombre des prisonniers comptés jusqu'à présent s'élève à 5000. I Une attaque sur un front de 65 kilomètres. LONDRES, 26 septembre. Reuter ap- j prend que l'attaque franco-américaine, qui j commença ce niaiin, fut entreprise sur un , front de 65 kilomètres entre la Suippo et la Meuse. Les Américains attaquèrent à l'aile 1 droite, les Français à l'aile gauche et pro- ! gressèrent de quelques milles. L'ennemi ; évacua volontairement les positions avancées, de sorte que la résistance de l'artillerie ou dj l'infanterie no fut pas grande. 131,000 prisonniers et 1900 canons. LONDRES, 26 septembre. (Reuter.) Voici les chiffres du nombre des prisonniers et des canons capturés au front occidental depuis le 8 août: Par les Anglais: 82.500 prisonniers et Y50 canons. Par les Français: 33.500 prisonniers et 800 canons. Par les Américains: 15000 prisonniers et 350 canons. Au total: 131.000 prisonniers et 1900 canons. Des raids aériens sur Buhl et Kaiserslautern (Communiqué officiel.) LONDRES, 26 septembre. (Reuter.) Le 25 septembre nos escadrilles attaquèrent avec succès le champ d'aviation ennemi près de Biihl. On signala des explosions 60us efc près des hangars. Tous nos appareils rentrèrent indemnes. Une de nos escadrilles attaqua Kaiserslautern. Des explosions se produisirent près de la station et dans les fabriques de munitions. Pendant leur retour nos avions furent attaqués par un grand nombre d'appareils ennemis. Un combat s'engagea au cours duquel des avions ennemis furent détruits. Trois de nos appareils ne sont pas encore rentrés. Un raid aérien sur Frâhcfort. (Communiqué officiel.) LONDRES, 26 septembre. (Reuter.) Pendant le raid sur Kaiserlautern deux avions ennemis furent obligés d'atterrir, exceptés les deux de la destruction desquels on a déjà fait mention. Outre les appareils signalés comme manquants ' un avicoi de reconnaissance n'est pas rentré non plus. Le 25 septembre nos avios attaquèrent / avec succès les fabriques de Francfort. tJn grand nombre d'avions ennemis attaqua notre escadrille. Cinq appareils allemands furèn-t# détruits. Quatre de nos avions 110 sont pas rentrés. Un ordre du jour de Ludendorff. LONDRES, 26 septembre. Le correspondant de Reuter près de l'armée française télégraphie de texte d'un ordre confidentiel de Ludendorff daté du 11 août dans lequel celui-ci explique les raisons d,e la défaite de la seconde armée commandée par von der Marwitz. Il attribue la catastrophe au fait que les troupes se laissèrent surprendre par l'attaque en massa des tanks, à l'insuffisance des ouvrages de défensp et des réser-I ves d'artillerie. La signification de ce doccument réside dans l'énorme importance que Ludendorff attribu© aux tardes. Il donne des indications détaillées pour les combattre et dit: 11 est absolument inadmissible que les tanks, après s'être introduits dans nos premières lignes, puissent avancer des milles et des milles par les routes. Ludendorff regrette apparemment qu'on a .,oublié" le principe qu'une force de troupes, même si elle est cernée, doit défendre le terrain jusqu'au dernier homme et il conolut. par un passage sur les relations entre les hommes et les officiers qui manquent- de cordialité* Il importe que la bonne entente et la confiance réciproque régnent. Les opérations en Macédoine. Les Serbes enlèvent Istib, Krivolak et la gare de Cradsko! 26 canons 1 (Communiqué officiel.) LONDRES, 25 septembre. Les Serbes atteignirent Krivolak et les fabourgs d'Istib. Ils firent prisonnier, notamment un colonel bulgare et capturèrent 7 canons et 100 camions. Ils enlevèrent la gare de Cradsko, qui était défendue par des Allemands. Sur ce point ils capturèrent un riche butin, • dont 19 canons. A droite de la vallée de Prilep ils talonnent l'ennemi, mis complètement en fuite. Les Britaniques poursuivent leur marcb9 en territoire bulgare et atteignent Dzuma Obasi. (Communiqué officiel.) LONDRES; 26 septembre. Nos troupes de cavalerie et d'infanterie poursuivent leur marche en teri-toire bulgare. Les Helléno-Britanniques progressent' vers la chaîne* de montagnes abruptes du Belasjitza. Les Grecs s'approchent de la crête des monts à l'ouest du lac de Doirân, et les Britanniques, opérant dans le centre, ont atteint Dzumas Obasi. Le bilan dés victimes des deux dernières , Journées. - (Communiqué officiel.) PARIS, 26 septembre. Les opérations du 24 et. du 25 ont été tout particulièrement fructueuses. Le vaste massif de Beles conquis, la frontière bulgare franchie près de Kcstarino par les Britanniques qui marchent sur Strou-mitza, les hauteurs de Gradetz Planina atteints par les Franco-Helléniques, la ville d'Istib conquise et dépassée par les Serbes qui s'approchent d'autre part de Veles, les Bulgares contraints-d'évacuer, après une vivo lutte de leurs positions au nord-ouest de Monastir sous la pression des Alliés qui les menacent vers le nord et les refoulent vers l'Alpanie, des prisonniers allies libérés, de nombreux canons capturés avec un matériel très important, de nouveaux prisonniers faits — ce sont là les résultats fertiles de ces deux journées. Etant donné la rapidité extrême de la marche des troupes alliées, il est impossible d'évaluer avec quelque précision le nombre des prisonniers et du butin, qui est énorme. Jusqu'ici le nombre des prisonniers dépassa 10.000 et celui des canons 200. L'skub menacée LONDRES, 26 septembre. (Router). La cavallerie des alliés se trouve à 24 kilomètres d'Uskub. La débâcle bulgare. LONDRES, 26 septembre. (Reuter). A la suite de la j)rise de Grodsko et Prilep par les alliés, l'armée bulgare, engagée à l'ouest de Prilep, a été coupée des Bulgares opérant dans la vallée du Vardar et n-'a plus qu'une ligne do retraite, la longue route de Prilep à Uskub via Kirchevo et Gostivar. Il est presque impossible que

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume