L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 30 Juli. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 28 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/tx3513w63b/
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g,ème Année i N° 13^ S S cenïg 'Mardi 3Q minet l«*ï@ L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal dasotldlen elaa tsaailn paraissant en Hollande. Belge est notre nom de Famille. — ses lettres doivent être adressées au» Tf?^S^Êiaction: N. 5E. VOORBUKGWAL 334-240, 3797 et 1775. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. „ ., , , .. ( Charles Bernard, «ené Chambry, Comité de Bfidactlonij eSiile Painparé. Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour les militaires au front et les militaires internes en Hollande fl. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Chronique médicale ', Que boire? ■ Un lecteur de ce journal m'a écrit, en VPT» car c'est un pocte, et cette qualité 1 autorise à exagérer, que le régime préconisé Kr nous exige, pour sa réalisation, une fortune de sénateur ! J'ai été un peu morfondu de cette appréciation, non pour moi mais VI à-vis du sénateur. J e croyais 1 eenheias jrov^t abordable, même aux plus humbles 41 Puisque j'ai été si munificent, à mon insu quant aux solides, je m efforcerai cette fois d'être modeste quant aux liquides. _ ■ Une question préalable: faut-il boire 'Assurément. Le bon fonctionnement ae note machine humaine exige, en moyenne, 2 litre, de boisson par jour, lant que ça. objecteront quelques-uns. Certes. Mais tran-aufliWvous. Nous buvons sans le savoir. w03 aliments sont constitués d'une forte quantité de liquide. Le potago, les legu-me= la viande, les fruits renferment beaucoup d'eau. La seule pomme de terre en contient les trois quarts de son poids Cha-, eu 11 -ait que consommer du lait, c est a la fois boire et manger. m' A part quelques dyspeptiques, auxquels il est recommandé de manger sec, quitte 'a leur donner à boire deux heures après leurs repas, l'homme normal doit boire. 1:| Que boire ? ■ Pe l'eau! ■ Ncus avions,, avant la guerre, une bois-sou nationale. La bière régnait sur toutes les tables, franche, claire, honnête. Aujourd'hui la bièretest devenue, pour la plupart d'entre nous, une boisson de luxe, chère, in- Rjx>rdable. ■[Il reste l'eau. Devant le verre d'eau, re-serve jadis aux écoliers en penitenco et aux condamnés do nos prisons, nous demeurons mélancoliques. L'eau est en abondance, en Hollande surtout. C'est la seule chose qui ne soit pas cher et pour laquelle une carte n'est pas requise. Même quand le Zuiderzee sera desséché, il en restera toujours assez pour en user largement. L'eau, au cours de cette o-uerre, a témoigné de ses qualités héroïques. L'eau de l'Yser retient depuis quatre ans la horde des.soudards de Guillaume. Nous devrions aimer l'eau» liélas ! et nous ne l'aimons pas. J'entends votre objection patriotique. La bière belge, le pinard français (oui), le Whisky anglais, Iee_ American drinks sont les boissons de la victoire! K Oui, mais en • attendant le triomphe, |wroyez-moi, buvons de l'eau, faute d'autre chcse; et puisque, ni vous, ni moi, n'avons de véritable sympathie pour ce liquide mélancolique, usons de ruse et dé stratagème, ajoutons-y par exemple telle ou telle substance, qui rende l'eau moins rébarbative, plus appétissante, j'allais dire plus aimable.i- Saluons d'un coup de chapeau le café qu'on nous octroie avec une parcimonie voisine de l'avarice! Le café, c'est de l'eau, inais avec du" charme) de la cordialité. Je n'pse insister. Parlons d'autres substances. K:Un interné m'a écrit pour célébrer les vertus du thé de serpolet. Oui peut-être. I Mon voisin, qui est l'amabilité même, boit du thé de menthe. Est-ce la menthe qui lui fait le caractère si bienveillant ? Si oui, bùvcz du thé de. menthe. IÉI1 existe des thés à l'infini. J'en connais, d'expérience personnelle, au moins une douzaine qui mériteraient de retenir l'attention d'ici la fin de la guerre. HpDâns les vieux livres, on renseigne comme souverain, contre un tas de petites et de grandes misères, le thé de sauge, Si vous voulez vivre cent ans, buvez tous les soirs une tasse de thé de sauge. Je vous donne la recette pour rien. •^Presque sur le même rang que la sauge, 'les connaisseurs placent la petite centaurée, qui réalise un thé légèrement amer, et dont on dit merveille. Une plante, répandue partout et que vous rencontrerez où il vous plaira,, le mille-feuilles, donne un thé excellent. Si vous vous enrhumez facilement, usez du thé de fleurs de bouillon-blanc. Que les fleurs soient fraîches. Ce thé est d'une jolie couleur dorée, doux au goût et délioieux à voir. Faites une provision de fleurs de tilleul, delces fleurs qui embaument en ce moment la Lange Voorhout de La Haye, on en fait Un thé exquis. v k03 fleurs fraîches de sureau, les fleurs sèches de l'oranger, la camomille donnent des thés sudorifiques, calmants ou stomachiques, qui ont chacun leurs partisans et leurs fervents. Ds6 trois, je donne le prix d excellence à la camomille, qui a reçu, en Desl dernières années, ses lettres de grande naturalisation en France. On en sert, à Paris aussi bien qu'à Nice, à Biarritz, dans les 'établissements les mieux tenus. •Les feuilles fraîches du groseiller noir Sonnent une infusion qui, refroidie se boit i jvec plaisir, l'été _ particulièrement. C'est frais, parfumé et discret. • : &'!Ces thés doivent être confectionnés à ] laide de fleurs ou de feuilles aussi fraîches que possible, par infusion dans l'eau chau- < 3e L'expérience et une_ certaine habileté < >ont nécessaires peur arriver à la perfection j îu genre. Il est presque aussi difficile de c aire une bonne tasse de thé de camomille 1 iu* de café. Vous souriez? Ne fait pas du € &fé qui veut ! 1 Grâce aux divers thés mentionnés ci-des- 1 us, il est possible de boire de l'eau sans f "aucune. s Voilà ce qu'il convient de boire. 1 «L'autre part, il est des boissons qu'un } Kj"lote doit se garder de consommer. I|I1 est assez d'eaux alliées et amies pour 1^1 on se priye de boire de î'eau boche, telle par exemple l'eau Victoria. La Victoria malgré son étiquette hollandaise, G provient d'une source allemande, captée à Oberlahnstein,' localité située sur la rive droite du Rhin, près de Coblenz, un confluent- de la Zahn et du Rhin (Province de Hesse-Nassau). Chaque fois que vous buvez un verre de cette eau, d'ailleurs quelconque, vous payez tribut à l'Allemagne. J'en disv autant de tous les vins du Rhin qu'on nous imposait presque avant la guerre, tant l'insistance des marchands de vin boches était pressante, et que j'aperçois, ici, sur quelques tables qui devraient les proscrire impitoyablement. Quelle aberration du goût nous faisait préférer ces liquides teutons aux nobles vins de France! Je ne regarde jamais sans appréhension ces Rhins, aux noms bizarres, servis dans des verres glauques plus cocasses encore, et je v me suis demandé parfois, au temps où cela se buvait chez nous, tandis quo je portais le verre à mes lèvres, si ce breuvage était potable ou suspect. Ce vin du Rhin vous a toujours l'air d'avoir été bu déjà. Enfin, le JouT de la Victoire, dont la date approche, qiïànd, avec le dernier louis, gardé secrètement a%i fond de notre malle d'exilé, nous beirofts le Champagne du triomphe, noua nous garderons de toucher au. Mumm, marque boche. (N'oubliez-pas cette observation). Reims garde encore, dans ses caves, 60 millions de bouteilles de Champagne français authentique... Et voilà clé quoi oublier un peu l'eau que nou6 aurons bu, malgré nous, en exil Docteur Paul Durand, ' Ssini Nicaise, Belge ds nation, évoque de Reisns, martyrisé par les Huns, Dans le Journal des Débats" M. André Michel commence un intéressant article: ,,Au Salon'. Monuments aux morts de la guerre", }>ar ces lignes: ,, Adhaesit pavimento anima mea. C'est en psalmodiant ce verset 25e au psaume CXVIII, que Saint Nicaise, Belge de nation („Nafcioné Belga"), évêque de Reims, debout sur' le seuil de la1 basilique qu'il avait consacrée à la Très Sainte I Vierge, attendit l'arrivée des Huns. Il fut décapité par eux. Incidit strage Hunnorum, mais de son 3hef abattu les lèvres expirantes achevèrent 1© verset commencé: Vivifica me, Domine, eecundum verbum tuum. On sait comment les imagiers de Notre-Dame de'Reims, dans le tympan ] du transept Nord et par les sublimes statues de la porte septentrionale de la façade . occidentale, commémorèrent, selon le récit de Flodcard, ce souvenir des plu3 anciens temps de la oité chrétienne. JEt l'on sait ! comment les Huns revenus, plus barbares et mieux, armés, se sont servis des obus incendiaires et des explosifs inventés par la „kul-tur", dont ils sont si fiers, pour massacrer à longue distance les images du saint qu'ils avaient martyrisé, des anges qui l'assistaient, et des compagnons qui lui faisaient un solennel et souriant cortège. L'âme de saint Ni-caiêe, comme celle de ses sculpteurs et celle de la France elle-même, rendue visible et persuasive par le génie de ses artistes, est restée jointe aux pierres de l'église : Adhaesit pavimento anima." La Belgique aarsït défendu se neutralité contre tout enveliisseur. On sait que le dr. Muelilon, ancien directeur des usines Krupp, a, sous le titre ,.Die Vereherung- Europas'^ — La dévastation dè"TE;urope — publié son journal portant sur les premiers mois de la guerre et écrasant pour l'Allemagne. A la date du 5 août 1914 on y trouve: ,,Aujourd'hui j'ai été rendre visite à ,r tous ceux qui, dans mon esprit, devaient avoir l'oeil ouvert et un sain jugement en ce * qui concerne l'acte de violence commis envers o la Belgique et je ne leur ai pas caché mon 11 indignation. Malheureusement, je n'ai trou- a ve d'édho à peu près chez personne. L'un c disait: ,,Si nous n'étions pas entrés en Belgi- ^ que, les Français l'auraient fait". Je repli- a quai que je ne le croyais pas, car pourquoi f les Français se seraient-ils lancés dans une £ pareille aventure qui aurait eu pour résultat « d'éparpiller leurs forces de toute façon irnfé- s< rieures ? En tout cas, nous aurions pu sans E danger attendre que les Français prissent une pareille initiative. Des éclaireurs nous auraient l'enseignés à temps quant aux premiers mouvements français dans cette direc- l :ion. Les bruits qui circulent que les Français seraient déjà en Belgique ne sont pas croyables, à en juger rien qu'à la façon dont ls sont présentés. Il suffit du reste d'un peu :1e réflexion pour se dire que les Belges, dans ïette hypothèse, auraient pris une attitude, îostile contre les Français, tout comme ils 'ont adoptée maintenant contre nous. Dé :out temps, la Belgique n'a guère connu de >lus grande crainte que celle de 1» violation 9l le son indépendance et de sa neutralité. On je >eut lire dans tous les journaux qu'avant ]£ îdtra entrée en Belgique l'état des esprits îe nous était d'aucune façon défavorable. ^ Vlais même si l'opinion publique avait' été ibsolument francophile, j'estime qu'il eût rj •té absolument impossible pour les Belges de T aire cause commune avec la France. En v ffet. ils n'étaient nullement convaincus que » a France serait victorieuse, et ils auraient- C u toutes les raisons du monde de craindre lotre vengeance. Non, les Belges, tout cornue les Hollandais, étaient décidés à dé- a endre leur neutralité de tous côtés; et ils se ç; eraient même plutôt inclinés du côté de ^ 'Allemagne, dont ils craignaient le plus la luissance. ' ' ^ —ii>- — H y a un an l SO juillet: Les Britanniques atteignent les , bords de_ }Jasschendae!eA En Belgique. Chez Ses traîtres On sait que nos aktivistes flamands ont choisi pour leur fête nationale ( ?) la date du 11 juillet, jour anniversaire de la bataille des Eperons d'or. Ils n'ont pas manqué de la célébrer cette année, n^n pas avec tout l'éclat qu'ils auraient désiré, mais du moins aussi brillamment qu'ils ont pu. Ils auraient bien voulu, en effet, en profiter pour faire une manifestation publique, où, devant la foule ébahie, on aurait exhibé en plein jour les Excellences ministérielles que la terreur des trognons de chou retient jusqu'à présent dans l'ombre discrète' et prudente de leur cabinet. Mais on a craint avec raison que, malgré la protection des baïonnettes allemandes qui est assurée à nos flamingo-boches, la' colère populaire ne fît tourner la solennité en lamentable débandade et que les crachats des patriotes belges ne vinssent malgré tout salir le plastron immaculé et la vilaine face des grands chefs de la bande des traîtres. C'est Anvers que ces messieurs, d'accord comme toujours avec l'autorité allemande, avaient choisi pour y célébrer cette fameuse fête de la désunion nationale. Et comme on ne pouvait songer à organiser un cortège que les souvenirs cuisants de celui du 3 février et de la conduite de Grenoble qui le termina rendaient absolument impossible, on résolut de s'en tenir à une soirée sur invitations que l'on donnerait dans "une salle fermée. Ici se placent des incidents, qu'il serait un peu long de relater, entre les organisateurs et le bourgmestre, >1. Jean De Vos, que les flamingo-boches sommèrent de leur accorder un des locaux municipaux et qu'ils allèrent même jusqu'à vouloir forcer à prendre part à leur manifestation. Sur ce dernier point, le vénérable bourgmestre resta intraitable, e£, malgré prières et menaces, sa place à la fête est restée vide.... Cette attitude, dictée par son loyalisme, lui coûtera sans doute son fauteuil. Ce fut au Théâtre Flamand, que l'on ne pouvait refuser à l'intervention du gouver-neur allemand, qu'eut lieu la fête. On n'y entrait qu'en montrant patte blanche; c'est dire que la salle avait été savamment triée sur le volet et qu'aucun Anversois suspect i ie ^fransquillonisme" n'y put se faufiler. Et tandis que place de la Commune, ; sont Kipdcrp, et sur les avenues du Com-1 nerce et des Arts, des forces importantes, j j mises jmr ]e3 boches à la disposition des traîtres, faisaient un imposant service d'or-! dre, à l'intérieur du théâtre des commissai-j res, ayant au bras; des rubans aux couleurs | flamandes, recevaient et plaçaient les invi-j tés, après avoir toutefois vérifié soigneusement leurs cartes d'invitation. Des em-; ploycs dès douanes eti des accises avaient i rj'p.ar ordre" accepté de remplir ces fonc-| tions, ainsi qu'un certain nombre de soldats qu'en raison de leur adhésion à l'akti-j visme, à ses oeuvres et à ses pompes, on a rapatriés récemment des camps de prison-; i'.iers d'Allemagne. Nous ne nous étendrons ni sur la com-! position de l'àssistance, ni sur celle du pro-: gramme. Aux premiers rangs, dans les lo-gC3 et aux fauteuils, paradaient naturellement toijtes 'les petites célébrités locales de Taktivisme — 4'aliénistô Claus, le vétérinaire Beekman, le ramoneur De Keersma-ker, le pharmacien Gillis, le socio-bolschevik Waternaux, tous les Peeters et les Jagenaux anversois — encadrant le fameux De Vreese, qui présidait et représentait le ,,Raad van | Vlaanderen", entouré du député Augus-teyns, de René De Clercq, de Florimond J Heuvelmans, qui n'arrive pas à se consoler ; de ne plus être ministre, et. de quelques autres seigneurs de moindre importance. Le programme fut ce qu'il devait être : un orchestre joua de la musique allemande —exclusivement — et l'on entendit ttfus les chants adoptés par nos flamingo-boches; nous devons à la vérité de dire que Madame Nora 'Rijckoord montra beaucoup de talent en chantant „Mijn Moederspraak" de Benoît. Finalement, il y eut une sorte d'apothéose, dans laquelle apparut une Flandre coiffée d'un casque auquel il ne manquait que la pointe! La sortie fut copieusement huée par la foule, malgré les cordons de police boche, et dans la soirée de-violentes bagarres se produisirent dans plusieurs cafés et sur la voie publique, où les soldats aktivistes eurent la fâcheuse* idée de s'exhiber avec leurs brassards. L'accueil que les Anversois leur firent a dû refroidir leur zèl© de néophytes : ils s'entendirent véhémentement reprocher leur attitude, et certains discours furent ponctués de soufflets et de coups de canne. ....Et très tard dans la nuit, dans une brasserie allemande, fraternellement unis devant des piles de sous-tasse3, Raf Ver-hulst et Flor Heuvelmans continuèrent à célébrer par des libations appropriées la journée des Eperos d'or. Les ©péraf!©ns militaires. Les lleiffîfe en retraite. ÎOJ/s la pression ininterrompue tles Franco-Américains l'ennemi recule. — La cavalerie et les fantassins le talonnent. — La > ligne de l'Burcq est dépassée. — Fers-en- Tardanois est pris. — T million 250,000 soldats américains ont débarqué en Francs1 — La progression des Français. — Les effets du „recui élastique". — Echos de la presse. Les opérations en Albanie. sur m irum usage. Un coup de main réussi près tiu saillant d'Ypres, C Communiqué officiel, j LE HAVRE, 28 juillet. Après une prépart ion d'artillerie de trois minutes lés pntrouil-îurs belges s'élancèrent à l'attaque d'un uvrage allemand fortifié dit ^feldpast", situé res- du saillant d'Ypres. Les Allemands isaient ■ ensevelis sous les abris d -tiuits par os obus. Les survivants se défendirent avec ch'arnemènt; la lutte dégénéra en corps à jrps où les patrouilleurs belges prirent rarement le dessus en abattant les adversaires coups de baïonnette ou dé jjiatolet. Treize risonniers furent fa:ts, parmi lesquels i! y vait quatre sous-officiers. Ils ne cachèrent pas :ur satisfaction d'être capturés et déclarèrent ue des troupes autrichiennes démoralisées >nt fondues dans des unités allemandes. Les elges n'ont subi aucune perte» La conîre-oîfansïve des alliés, e génie de Foch et l'irrésistible élan des troupes alliées font sauter le front de la Marne. — Les arrière-gardes de l'ennemi en retraite sont talonnées par les français. (Communiqué officiel.} PARIS, 27 juillet. (Reuter.) Sous la ! ression ininterrompue exercée par les Fran- 1 lis et les troupes alliées depuis plusieurs urs sur les forces ennemies, celles-ci recurent aujourd'hui sur tout le font au nord 3 la Marne. Le^ troupes françaises, qui talonnent l'ar-ère-garde, ent atteint la ligne Bruyères— ' i 11 en eu ve -sur:Fè re—Clou raton—Pa ssy - Gri -1>*—Cuisles—La Neuville aux Larril— haumuzy. La rive droite de la Marne a été nettoyée une profondeur considérable. Les Francis poursuivent leurs progrès sur plus de > kilomètres au nord-est de Cliâteau-liier?y.Le nombre de prisonniers faits par les ranç.ais au sud du Mont-sans^Nom, sur le ont en Champagne, est de plus de 300. >nt 9 officiers^ [. nuicnuams onseni ia résistance ce l'ennemi entre l'Ourcq et la Marne. (Communiqué officiel américain.J LONDRES, 27 juillet. (Reuter). La résistance de l'ennemi a été brisé, entre 1 Ourcq et la Marne. Les troupes allées poursuivent les Allemands. Activité d'artillerie ennemie sur la partie nçrd du frent britannique. (Communiqué officiel.) LONDRES, 27 juillet. (Reuter.) L'artillerie ennemie fit preuve d'activité sur la partie nord du front britannique. L'aviation£te fut possible que pendant un court laps de temps hier. Trois appareils allemands furent abattus. Deux de ncs ap-? pareils manquent. ! Foch conserve l'initiative des opérations. | PARIS, 27. juillet. (Havas.) Le oom-; mandement supérieur français continue à conserver l'initiative des opérations et les poursuit aveo succès, lentement mais sûrement, ayant comme premier objectif la conquête de la ,,poche" dans le front allemand, contre laquelle 911 s'avance p-u l'ouest, par l'est et par le sud. Les ,,ponusM de Mangm et de Gouraud ont remporté hier de nouveaux succès, les premiers en conquérant après une chaude lutte OuMiy-le-Château et Vil'lemontoire, dent la signification stratégique est incalculable, les derniers en s emparant après une série de vigoureuses attaques des anoiennes lignes qu'ils avaient abandonnées volontairement au début de l'offensive allemande, brisant ainsi immédiatement, comme en se le rappellera, l'effort de l'ennemi en lui infligeant de lourdes pertes. Les journaux- âccueillent avec joie la ' prise d'Oulohy-le-Château, un des points 1 d'appui le plus puissant de la ligne enne- ] mie, et en attendent les conséquences les plus favorables. Notre pression ininterrompue, disent les j journaux, fera ressentir ses effets.le long de tout le front entre l'Aisne et la Marne, de sorte que l'ennemi^cn est arrivé lentement à être placé dans l'alternative, ou bien d'accepter la grand0 bataille, ou bien ] de battre en retraite. La presse française exprime de même un certain étonnement /ie oe que Ludendorff * persiste à s'accrocher au ruban de terrain situé au nord de la Marnei, comme s'il espérait encore un retour de fortune. Si Ludendorff essayait encore d'entreprendre une offensive avec ses divisions épuisées Foch parera brillamment le coup. L',,Homme Libre" insiste sur l'heureuse circonstance que les Allemands, qui se trouvaient encore hier à 65 kilomètres de Paris, sont rejetés à présent -jusqu'à une distance de 80 kilomètres. Les combats des ,,poilus" du général Couraud do la dernière semaine à l'est de Reims. PARIS, 27 juillet. Le correspondant d'Havas au front français mande: On sait que 110s troupes furent ramenées de leur première ligne. sur' tout le front en Champagne vers leurs positions de combat, parce que l'attaque dos Allemands du 15 juillet fut prévue par notre commandement suprême. Nous avions donc fait reculer volontairement nos troupes do notre zone de surveillance à,une profondeur d'un mille, de sorte que ,1e bombardement de l'artillerie allemande fut un coup dans l'eau. Cette évacuation 11e fut néanmoins que temporaire et lo général Gouraud entreprit déjà durant les jours suivants, rien qu'avec les troupes dont il disposait, la récçcupation de la zone temporairement évacuée, sans entreprendre d'attaques sur une grande échelle mais grâce à des progrès ininterrompus et avec des pertes insignifiantes. Notre infanterie progressa le 19 juillet sur tout le front entre la Main de Massiges et la Suippe. Nous réoccupons dans ce secteur toutes nos premières lignes. A l'ouest de la Suippe l'ennemi entreprit une violente attaque qui fut étouffée par notre feu. Le 20 juillet nous avançâmes sur la Butte du Mesnil et nous atteignîmes presque les lignes de résistance de notre ancienne première position. Une attaque entre l'Argon-ne et Reims fut repoussée. Le 21 juillet nous réalisâmes de nouveaux progrès sur les deux rives de la Suippe. Le 22 juillet l'ennemi renouvela son attaque entre l'Argonne et Reims sur presque tout le front, après une préparation d'artillerie. H fut rejeté. partout avec de très fortes pertes. Après plusieurs contre-attaques il ne parvint à se maintenir que dans la région de Trou-le-Côte. Le 23 juillet nous progressâmes au nord-ouest de Perthes. Le 24 juillet nous entreprîmes une série d'actions réussies d'importance secondaire et nous conquîmes toutes les positions ennemies au nord de Prosnes. Le 25 juillet deux opérations locales nous mirent en état d'avancer nos lignes entre l'Argonne et Reims. Au nord de St-Hilaire nos troupes, qui comprenaient un détache-ment de chasseurs polonais, réalisèrent- un gain de terrain de 1400 mètres. Une série de contre-attaques ennemies furent repoussées et nous fîmes environ 250 prisonniers. Enfin, nous nous emparâmes ce matin, -26 juillet, du bois de la Pie, au nord-est de Perthes., de la cote 188 et de la'tranchée d'York, opération qui nous permit de faire 80 prisonniers, dont 2 officiers. L'ennemi entreprit à plusieurs reprises la nuit de nombreuses attaques, après une vigoureuse préparation d'artillerie, dans le but de nous ravir à nouveau le gain de terrain que nous remportâmes le jour précédent.Toutes ces attaques furent repoussées avec de lourdes pertes pour l'ennemi. Les Français atteignent la rive sud de l'Ourcq et s'approchent de la grand' routa de Dormans à Reims. (Communiqué officiel. ) * PARIS, 28 juillet. (Reuter). Pendant la nuit nos détachements atteignirent la rive sud de l'Ourcq et s'approchèrent sur l'aile droite de la grand'route de Dormans à Reims. E11 Champagne nous repoussâmes plusieurs attaques de l'ennemi sur nos nouvelles positions au sud du Mont-sans-Nom et au nord-est de St. Hilaire. Nous maintînmes complètement nos lignes. Les Français occupent Fère*en-Tardenois, Champvoîsy, Anthenay e£ Olizy-Violaine. — La retraite de l'ennemi s'accentue. (Communiqué officiel.) PARIS, 28 juillet. (Reuter.) Au nord Ae la Marne les troupes françaises poursuivirent leur marche en avant. Dans la contrée de l'Ourcq, malgré la résistance des Allemands, qui tentèrent d'empêcher le passage de la rivière, les Français réussirent i faire passer des détachements avancés. Les Français pénétrèrent à Fère-en-Tar-I en ois. Au nord du bois de Riz le6 Français ont itteint Ohampvoisy. A leur aile droite les troupes françaises s'emparèrent d'Anthe-îay, d'Olizy-Violaine et s'approchent rapidement de leur ligne de la grand' route de Reims à Dormans. > Deux tentatives des Allemands eu Champagne, précédées par un bombardement lans la contrée au sud des monts, avortè-•ent.L'adjudant Ârtigan abattit le 23 juillet on dixième appareil allemand. .es Américains dépassent l'Ourcq et occupent Seringes, Nesies, Sergy et Ronchères. (Communiqué officiel américain>). LONDRES, 28 juillet. (Reuter.) Nous joùrsuivons notre marche en* avant au nord le la Marne malgré la vive résistance de ' arrière-garde ennemie. Nous formâmes le passage de l'Ourcq et occupâmes Seringes, Nesies, Sergy et Bouchères.La part brillante des tanks français dans la contre-offensive. (Communiqué officiel) . PARIS, 28 juillet. (Havas.) Depuis le 18 juillet, lorsque débuta la contre-offensive française entre l'Aisne et la Marne, nos tanks ont participé d'une façon glorieuse à la bataille. Après avoir pénétré dans les lignes ennemies et avoir facilité l'assaut de notre infanterie, ils accompagnèrent sans cesse les troupes ou les précédèrent. Faisant preuve d'une habilité dans la manoeuvre et d'une intrépidité sans .égal, les conducteurs dirigèrent leurs charâ d'assaut en plein dans la mêlée, ne reculant devant aucun obstacle. Ils attaquèrent le centre de la résistance ou les batteries ennemies sous un feu terrible que l'ennemi concentra sur eux au moyen de mitrailleuses spéciales ou de canons. Tant de bravoure donna d'excellents rés'ul-tats. Chaque section de tanks mit en, moyenne 15 a 20 mitrailleuses allemandes hors cojnbat. In certain nombre d'entre eux, se dirigeant spécialement contre les batteries, massacrèrent les servants et s'assurèrent ainsi du matériel. Les pertes que l'ennemi subit grâce aux tanks* sont, d'après les déclarations des prisonniers, très fortes. . Du 18 au 23 juillet les tanks participèrent journellement aux attaques. La plupart firent deux expéditions par jour et certains d'entre eux retournèrent jusqu'à quatre ou cinq repris ses vers le théâtre do la lutte. Chaque compagnie put acter trois journées entières dè combat et les mécaniciens firent les 18 et 19 juillet 30 heures de service, 1 Rion à signaler sur le front britannique. (Communiqué officiel.) LONDRES, 28 juillet. (Reuter.) Il n'y a rien à signaler sur. le front.britannique, tes nuages et la pluie empêchèrent les vols dans la journée. Des bombes furent lancées pendant la nuit sur des quartiers ennemis et des baraquements dans la contrée de Bapaume. Raids réussis des Britanniques. (Communiqué officiel.} k LONDRES, 28 juillet. (Reuter). Nous fîmes quelques prisonniers et nous capturâmes des mitrailleuses au cours de raids réussis au sud-est d'Arras et dans la contrée de Locre. Les Français progressent en moyenne de 6i kilomètres sur 32 kilomètres de longueur. LONDRLS, 28 juillet. (Reuter.) Nous apprenons que l'ennemi n'occupe plus en ce moment une seule parcelle du terrain conquis le lo juillet entre l'Ourcq et l'Ardre. Les Français avancèrent en moyenne à une profondeur de 6-^ kilo-mètres sur un front de 32 kilomètres. Fère-esi-Tardenois est menacé. juj'ennemi offrit une résistance acharnée près du Mont-Sans-Nom, où nous fîmes 1500 prisonniers, et ne réussit pas à réaliser le moindre gain do terrain. La retraite allemande se fait en bon ordre et n'est pas une débandade, mais elle n'en reste pas moins un grand succès pour les alliés. Aveo l'aide des tanks français les Américains font reculer lentement l'ennemi dans la vallée da l'Ardre. La retraite de l'ennemi se poursuit. LONDRES, 2S juillet. (Reuter.) Notre correspondant au front français manda ce matin: La retraite des Allemands près de la Marne se poursuivit pendant toute la nuit. Confirmation de la progression sur l'Ourcq. LONDRES, 28 juillet. (Reuter.) Notre correspondant particulier près do l'armée française mande en date du 28 juillet, le matin: Nos troupes atteignirent l'Ourcq sur toute son étendue. La prise du plateau de Vilfeneuve fut le préludo de l'avance des Américains vers l'Ourcq LONDRES, 29 juillet. (Reuter.) Notre correspondant près du quartier général américain mande en date du 28 juillet soir : Les Allemands offrirent une résistance désespérée sur le plateau de Villeneuve qui fut balayé par notre feu d'artillerie. Après que les Français eussent chassé les défenseurs, nos batteries renversèrent les rôles et, par la possession de ce plateau, nous obtînmes une position d'artillerie idéale qui rendit la ligne do l'Ourcq intenable pour l'ennemi. Les Franço-Américains furent ensuite en état d'avancer le long des versants dénudés à une allure qui ne put être atteinte jusqu'à ce jour dans les forêts. La cavalerie fut d'une grande utilité, mais les autos blindés et les tanks légers sont et restent les armes idéales pour le nettoyage des nids d'ennemis, aussi bien en rase campagne que sur les terrains boisés. Les postes de mitrailleuses installés dans les arbres rendirent de grands services à l'ennemi: dans los bois de cette contrée. L'échec des plans ennemis. LONDRES, 29 juillet. Le correspondant de Reuter au front américain télégraphia hier: Grâce aux forêts épaisses couvrant tout le front, l'ennemi fut en mesure de ralentir la progression do nos troupes et d'arrêter des milliers d'hommes avec ses nids de mitrailleuses. C'est pourquoi ses pertes furent légères, en proportion aveo le temps qu'il gagna, et l'ennemi put mettre en sécurité la plupart de ses canons malgré qu'il dut détruire ses dépôts de munitions. L'évacuation de la vallée de la Marne, que l'ennemi tint aussi longtemps qu'il put pour dominer l'importante voie ferrée Eper-nay—Château-Thierry, hâtera considérablement notre progression. Ce fait, d'ailleurs, se produit déjà. 11 est certain que l'ennemi ne se défendra pas dans ses positions actuelles et que, lors-; que nous aurons atteint les positions préparées à l'avance dans lesquelles il se retirera, nous aurons affaire à de gros effectifs ennemis.Les Allemands souffrent beaucoup de l'échec complet de leurs plans. Il est possible qu'ils 11e s'en relèveront pas avant la fin de cette année de campagne. Les effets du ,,recul élastique" de l'ewnemî. Le correspondant particulier du ,?Alge-meen Handelsblad" télégraphie de Paris en date du 28 juillet: Le public lit avec une satisfaction parLi- •

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