L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1917, 13 Dezember. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 05 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/tb0xp6w87k/
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4èWëfli<5ëëWir4o es cents Jeudi 13 accemlbre 1917 L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal Quotidien du matin paraissant en Hollande Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: M- Z. VOORBURGWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphones; 2797 et I77S. | Rédacteur en OtieS: Gustave Jaspaers. ,> „.4A . i Charles Bernard, Louis Piérard, _ R^dactlon.^ René Chambry. Painparé. ———————■— Ml . ,11 III III f Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger il. 2.00 par mois. Pour les militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par iftois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Le fauteuil maléfique ou les trois chanceliers Ne vous laissez pas surpiendre par oa titre, genre arabe; ceci n'est pas un coin te, hélas ! XI y a dix ou douze ans, un 6oir de 6pleen fb de nostalgie (étaût-ce à Constantinople tu à Tunis? je ne saurais dire), j'entrai £ans un petit théâtre, moitié européen et moitié oriental. Ne me demandez pas quelle jbièce représentaient les acteurs. Je ne m'en «appelle ni le commencement, ni la fin. fljne &cène fantasque est seule demeurée ^ans mon. souvenir. Le personnage essentiel ftn était un fauteuil, un fauteuil extraordinaire il -est vrai, car quiconque s'asseyait antre ses bras était pris aussitôt d'un be-Join irrésistible de rire et de danser. Les ulus graves n'y résistaient pas. Cette scène faisait courir dans l'assistance vn bruit de «ourire semblable à une brise parmi les ,'jeuilles. Je ne sais quelle bizarre association ïl'iclées fait qu'en regardant, l'autre jour, nlans un illustré, le portrait du comte von SSertîing, je me suis rappelé le fauteuil de la pièce orientale. Vous aurez vu cette fanage comme moi. Elle représenté le nouveau chancelier affaissé, avec, une tète lasse de vieux reitre, et tourmenté, si j'ose dire, |)£r de secrètes infirmités. » Ce fauteuil de chancelier de l'empire ne sessemble à celui de la pièce que par contraste. Il a dû appartenir à ce bon camarade du diable qui a nom Bismarck. Ce fauteuil est maléfique. Quiconque s'y assied un instant, fut-il un thomiste pieux comme Hertling, est pris aussitôt de tous les vices que le premier possesseur a poussé jusqu'au génie. Au contact du siège diabolique les plus honnêtes gens se métamorphosent soudain. Là-dedans se dissolvent les meilleures intentions, s'assoupissent les remords, et il n'est pas jusqu'à l'or qui ne s'y transmue en boue sanglante. L'histoire des trois derniers chanceliers de l'empire, pendant la guerre, est un, terrifiant exemple de l'influence néfaste du fauteuil illustré par Bismarck... Jetons, du point de vue belge, un coup d'oeil sur les occupants, et nous serons édifiés. M. 'von BethmanTv-IIottweff n'a peut-être [ | 3 été toute sa vie le bonhomme que nous connaissons. Certains indioes, assez faibles à la vérité, nous font penser qu'il a eu autrefois une conscience. Quand les premiers télégrammes de von . Emmich lui annoncèrent que son ordre avait été exécuté, que la Belgique était violée, Bethmann tressauta dans le fauteuil de Bismarck. Il se lova, dit-on, un peu pâle, courut au Reichstag et prononça les inoubliables paroles: ,,Nos troupes ont peut-être déjà foulé le territoire belge. C'est contre le droit des nations. Nous avons été contraints de passer outre aux protestations fondées du gouvernement belge. Nous les dédommagerons du tort que nous leur avons ainsi causé aussitôt que nous aurons atteint notre but militaire . Les applaudissements unanimes de l'assemblée rassurèrent le chancelier. Le fauteuil maléfique fit le réste. TJn an après, renouvelant, une vieille idée trouvée dans les cartons de Bismarck, il faisait offrir secrètement à la France, par l'intermédiaire de Munir bey, pour amorcer , la paix, la moitié de la Belgique (novembre 1916). Les scrupules du 4 août s'en étaient allés bn fumée! Il n'en restais aucune trace lorsque parut le Testament de von Bissing. Quelle délectation dut être oette lecture pour Bethmann. Bissing, l'âme damnée du chancelier, avouait tout haut, sans vaine sensiblerie et sans réticence éj-ucune, le but de guerre de l'Allemagne quant à la Belgique. Le Testament est de la fin de l'année 1915; mais on sait, d'autre part, que l'empereur et son chancelier en connaissaient la teneur quand il fut publié. On fera jire, un jour, tout haut, je l'espère, dans toutes les classes d'histoire de Belgique, oes pages mémorables qui don/cent la mesure exacte de l'infamie et de l'iniquité allemandes. ,,C'est pour nous, disait Bissing, un devoir sacré de garder la Belgique et de lui prendre sa liberté. Employons la politique de la forée. Débarrassons-nous du Roi, fût-ce par la mort. Et surtout maintenons en Belgique, pendant des années encore, l'état de dictature actuellement existant. (Textuel)".Les mots sont de von Bissing, la pensée est de Bethmann-Hollweg. N'en doutons pas. C'était justement l'époque où le chancelier préparait ce que l'on appela les propositions de paix de l'Allemagne. Un passage surtout du Testament de Bissing a retenu Son attention, c'est celui où le féroce gouverneur de la Belgique déclare ,,que l'Allemagne doit garder le silence sur ses buts de guerre jusqu'au moment où elle sera en état de prononcer des parole? définitives". Bethmann fait son profit du conseil. Le 9 novembre 1916, amené à s'expliquer devant le conseil central du Reichstag 6ur les buts de l'Allemagne, opposés aux projets prêtés aux alliés, il avait dit avec une ambiguïté calculée: ,,Dana la discussion! de nos bute de guerre je n'ai jamais indiqué l'annexion de la Belgique comme étant notre intention".La phrase était digne de Machiavel. On retrouve cette même ambiguïté dans le manifeste impérial du 12 décembre 1916. An tour d'un antre. Vers la mi-juillet 1917, Mïchodi-s remplace le président dans le maléfique fauteuil.Nous ne savons pas _ grand'chose de l'homme aux cent jours, sinon1 qu'il fut un bon fonctionnaire prussien. Comme assu-fanoe de moralité c'est médiocre^ oette année. Les scrupules que Bethmann manifesta le 4 août 1914 l'effleurèrent-ils? Dans son discours de début, discours médiocre, il est évident qu'il pensa à la Belgique, mais il, ne prononça pas notre nom. Il retrouva en tout cas, à la chancellerie, à portée de la main, le Testament de von Bissing, et en fit sa lecture favorite. Michaelis, qui vécut à peine le temps d'une fausse couche, n'eût rien été et fut retourné au néant si, pendant qu'il exerçait sa charge, nous n'avions pas eu cette surprise de la nota pontificale de Benoit XV, et cette déconvenue de la réponse de l'Allemagne. Il est le chancelier de la réponse des centraux aux propositions du Pape. Il n'est probablement qu'une signature au bas d'une lettre. Mais il est cela. L'histoire retiendra ce document de fourberie et le mettra à sa place dans les archives de la guerre; mais elle aura tôt fait d'oublier l'obscur fonctionnaire prussien qui mit son nom sous cette prose fallacieuse et mensongère.Voici un seigneur de plus haute importance: le comte ï&ii HcftUng. Ne vous laissez pas prendre à ces grands titres. Il n'a pas toujours été comte, ni même von. Le professeur Hertling a enseigné longtemps la philosophie thomiste, comme son collègue de Louvain, le chanoine D. Mercier. Bon et fidèle disciple de Saint Thomas d'Aquinj Hertling a écrit de très honnêtes pages sur la guerre et contre la barbarie militariste. Il a toujours été bien vu à Rome. On lui a fait une réputation d'honnête homme. Malheureusement, il y a déjà quelques années de cela, il s'approcha un jour du fameux fauteuil, appelé à la chancellerie par la confiance imperiale. L'empereur, qui déteste le catholicisme, se sert à l'occasion des catholiques comme il sait user aussi des socialistes. Hertling, documenté par Bulow, fut envoyé en mitsion à Rome et, en bon pangermaniste, roula (il n'existe pas d'autre mot pour rendre notre pensée) roula la cour romaine au profit du kaiser. L'abbé Wetterlé, ex-député au Reichstag, a ccnté cet épisode. Les séminaristes de Strasbourg, de temps immémorial, avaient, au Grand Séminaire, leurs professeurs de théologie; mais, comme ces maîtres (ne semblaient pas asses germanophiles au gré du Gouvernement, celui-ci imagina de créer une faculté de théologie catholique à l'Université de Strasbourg et de contraindre les futurs jeunes prêtres à suivre les cours de cette faculté, dont les titulaires devaient être nommés par l'empereur, et cela au détriment des droits de l'évêque. Hert-ling fut chargé officiellement d'obtenir cette concession à Rome et, fait invraisemblable, il y réussit ! M. de Hertling a toujours été un des plus fervents adeptes du germanisme. Il en a donné des preuves éclatantes. Il a prononcé, en avril 1907," au Reichstag, un discours sur le désarmement qui est resté célèbre. Il y disait, entre autres paroles:,,Je tiens la question du désarmement pour une question académique. Si, à la prochaine conférence de la Paix, elle vient sur le tapis, je suis d'avis que, du côté allemand, le mieux sera de ne pas prendre part à la discussion". Au lendemain d'Algésiras, dans un discours sur la politique extérieure de l'empire, il faisait cette déclaration1; ,,Aussi longtemps que durera la situation actuelle nous assisterons en Allemagne, appuyés sur notre bon droit et sur notre èpêe aipuisée, à la ronde que mènent autour de nous les autres peuples". Appuyé sur son épée aiguisée ! Guillaume a trouvé l'expression heureuse et la lui a prisa! Avec de telles idées, on devine que le bou professeur de philosophie thomiste a dû rire de la candeur de Benoît XV parlant du désarmement et qu'il sait à quoi s'en tenir sur la valeur du couplet sur la paix entonné par Michaelis au nom des centraux. Depuis son installation comme chancelier de l'Empire von Hertling n'a pas eu beaucoup à lutter contre les maléfices du fauteuil. Il lui a suffi de se laisser aller à son penchant naturel. Dans la vie privée, co fervent disciple de Saint Thomas d'Aquin est sans doute un honnête homme. Il n'a ni volé, ni assassiné. Cependant le voici proprement en marche vers l'injustice et capable, par raison d'Etat, d'aller jusqu'au crime, si la mort, qui a l'arrête à temps, avec le ori fatal: Frère, il faut mourir! Andrieux, dans un vers célèbre, et qui eet dans toutes les mémoires, a dit d'un de ses prédécesseurs: ,,0n respecte un moulin, en vole une province." Von Hertling est prêt à voler la Belgique, la Serbie, la Lithuanie, la Finlande, tout ce qu'on voudra A l'heure même où nous écrivons oes lignes le chancelier de l'empire, philosophe, catholique, joue aux dés, entre Guillaume II et Charles I, le sort de la Pologne. Son empereur a promis solennellement aux Polonais l'indépendance. Cette promesse est connue du monde entier. Chiffon de papier! Nécessité ne connaît pas de lois ! Le chancelier fera ce qu'il plaira à Guillaume d'ordonner. Il est installé dans le fauteuil maléfique. Tel qu'il est là, assis, je devrais dire écroulé, sur ses principes, le nommé Hertling nous rappelle un autre personnage, le Satan portraituré par Louis Raemaeckers dans une planche célèbre, et qui murmure à propos d'une réflexion de Bernhardi; — Je m'associe à ce gaillard-là! Le diable et Hertling sont de mèche, assurément ! Nous n'arvons rien à espérer et tout à crainaïe, nous autres BeVes. L nuisance. Heureusement que nous avons pour nous, et contre eu2. l'univeA civilisé et la certitude du trioin- En Belgique. Battus !... Nous lisons dans ,La Libre Belgique", numéros de novembre, le vaillant journal paraissant en pays occupé: Devant le geste magnifique des bourgmestres de Bruxelles et des faubourgs, devant la menace de démission collective de plus de cinquante •mille fonctionnaires communaux, les Allemands, .après avoir proféré les pires menaces, n'ont pas osé passer outre! Une gifle bien appliquée, un coup de pied au bon endroit, et, une fois de plus, ces grands lourdauds do matamores ont dû en rabattre. Ah! elle aura été fertile en épisodes glorieux, la lutte épique du géant, armé de pied on cap, et du malheureux nain, terrassé, écrasé, mais indomptable quand même.... D'ici six mois, rien donc ne sera fait; c'est bien lâ 6'avouer vaincus! Honneur aux vaillants qui ont écrit cette page nouvelle de notre héroïque résistance. Honneur à M. Steens qui 6'est montré digne d'occuper la place de notre cher bourgmestre Max, honneur à ses collègues des faubourgs, aux conseillers communaux, à tous les fonctwnnaires, des plus grands aux plus humble», qui, pas plus que leurs confrères des -ministères, n'ont hésité un seul instant à tout sacrifier sur l'autel de la Patrie! Le Cardinal Mercier, en écrivant les lignes que nous donnons ci-dessous, s'est fait l'interprète autorisé de tous les Belges reconnaissants-Archevêchéde Malines. 10 novembre 191/. Monsieur le Bourgmestre, Je ne puis me retenir de vous exprimer mon admiration. Votre acte d'énergie est superbe et votre fierté patriotique nous fait du bien à tous. Je voudrais avoir l'occasion de le dire du fond de mon coeur à vos collègues des Conseils communaux de Bruxelles et des faubourgs. ^, Que le Bon Dieu garde et protège notre union patriotique et notre chère patrie! f D. J. Card. Mercier. Archevêque do Malines. Au nom de 6es milliers de lecteurs, ta ,,Libre Belgique" s'associe à cet éminent et éloquent hommage. „Lâ Libre Belgique • A Bruxelles Nous lisons dans une feuille paraissant a Bruxelles: Lors d'une récente vente publique, des amateurs ont pu se disputer quelques beaux spécimens de faïencerie bruxelloise, qui deviennent de plus en plus rares. En voyant l'émulation des collectionneurs, je mè suis demandé pourquoi cet art, éminemment bruxellois et qui a produit de si jolies choses, est tombé quasi en désuétude et appartient pour ainsi dire au passé. Le moment n'est-il pas venu de faire revivre cet art si apprécié et nos artistes ne pourraient-ils descendre de l'Olympe pour se remettre, comme leurs devanciers brabançons, à la fabrication d'une poterie artistique qui ne la cédait en rien à celle de Delft, de Rouen ou de Limoges? La poterie bruxelloise a sa renommée et son histoire. Les premiers objets manufacturés datent de 17G5 et sortaient des ateliers de Corneille Mombaerts et de Thierry Witsemberg. Philippe Mombaerts succéda à son père et perfectionna la fabrication. Les belles pièoes que nous pouvons admirer au Musée communal de la Maison du Roi: les grappes de raisin, les saucières, les coqs, les assiettes décorées, sortaient de son atelier. De 1767 à 1781, un atelier de poterie artistique est établi dans le paro du prince Charles de Lorraine. Il existe encore un peu partout de belles collections de faïencerie bruxelloise, qu'on désigne encore sous 1© nom de faïencerie de 'Tervueren, le grand Mombaerts s'étant fixé dans ce village. Il les faut cependant chercher hors de la capitale, à Gand, à Anvers, à Malines, à Bruges, et les heureux possesseurs ne s'en défont qu'à prix d'or. La Maison du Roi et les musées du Cinquantenaire possèdent les merveilleuses collections des généreux donateurs Vermeeiroh et Evene-poel. C'est des plus belles pièces de ces collections que nos faïenciers modornas devraient s'inspirer. On nous assure que, depuis le début de l'année dernière, des cours de poterie sont donnés à l'Académie des Arts décoratifs de Molenbeek-Saint-Jean et qu'ils sont suivis par de nombreux éleves. Ce n'est pas des artisans, oe sont des artistes^ qu'il nous faut pour soutenir notre réputation sur le marché mondial. * # * Réuni lundi matin, sous la présidence de M. Steens, ff. de bourgmestre, le Conseil communal de Bruxelles a voté des crédits supplémentaires à divers budgets et renouvelé le crédit alloué en 1917 pour l'entretien, au cimetière d'Evere des tombes des soldats belges * * * Tout^ renchérit, même ce que l'on croirait devoir échapper à la règle générale: les transports funèbres ! Naguère, les communes ne payaient que 100 francs pour la mise en terre des indigents. Aujourd'hui, la somme a été doublée, non seulement à cause du renchérissement du bois, des plaques de plomb, de la cire, des lanières, etc., mais encore à cause do l'augmentation du nombre de cercueils nécessaires pour les indigents, car de plus en plus nombreux sont les enterrements aux frais des communes... » « * Le Conseil communal de Saint-Gilles s'est réuni jeudi, à 8 h. du soir, sous la présidenco do M. Bréart, bourgmestre. Après un court comité secret, s'ouvre la 6éance publique. Revenant sur son vote hostile du 18 octobre dernier, lo Conseil accorde un crédit de 5,900 fr. à la fabrique d'église de Saint-Gilles, pour travaux de grosses réparations. Le bourgmestre propose ensuite d'insérer dans les dispositions réglementaires sur la mise en disponibilité du personnel communal les clauses suivantes: ,,Tout membre du personnel peut être mis en disponibilité, pour cause do maladie, accident ou infirmité, s'il est établi après' une absence continue ou discontinue de douze mois, pour incapaoité de travail, qu'il ne peut reprendre ses fonctions. Si l'incapacité de travail est interrompue par une reprise de service, celle-ci doit être au minimum d'une année, faute de quoi les absences antérieures sont totalisées pour former le délai de douze mois, indiqué au paragraphe précédent, pour l'application de la disponibilité.1' Adopté sans vote. I M. l'échevin Morichar propose alors : lo de I fixer à 105 le nombre de classes à ouvrir aux i ssslsa JSHB8«Êa pendant l'aimée aooiaira 1317- _ 1918 ; 51 classes aux écoles de garçons et 54 aux écoles de filles; 2o de fixer à 6 le nombre de classes à ouvrir à l'école Morichar (4e degré technique pour garçons), et à l'école Morichar pour filles, pendant la même année scolaire; 3o de fixer à 23, à 12 et à 10, respectivement, le nombre de classes ou de cours à ouvrir aux sections gardiennes, annexées à l'école primaire do garçons et aux écoles primaires pour filles. Adopté. Le Conseil approuve ensuite les comptes do 1916 des écoles communales. M. Bernier, échevin des finances et des régies, propose au Conseil des majorations de crédits diverses, qui sont adoptées. Enfin, on admet d'urgence la proposition do M. l'échevin Bernier d'intervenir pour 25,000 fr. dans la constitution des fonds do la Société de prêts financiers, qui a. déjà été d'un si grand secours aux petits propriétaires de la commune. * * * Le service des travaux de la ville do Bruxelles s'occupe, sous la direction de M. l'architecte Malfait, d'établir les plans des travaux projetés par l'administration communale, notamment en ce qui concerne l'appropriation dès abords de l'église du Sablon. La Ville vient d'acquérir les derniers immeubles dont elle n'était pas encore propriétaire. Désormais, rien ne peut entraver l'exécution dos plans de dégagement du bel édifice qu'est l'église du Sablon. Il semble toutefois que les travaux ne seront pas entrepis avant la fin de la guerre. A Ara vers Deux audiences du tribunal correctionnel ont été consacrées par la 4e chambre, présidée ; par M. lo vice-président Montens; à une nouvelle affaire de prévarication qui s'est passée dans un des.locaux de distribution du Comité provincial de secours et d'alimentation. Treize prévenus ont été poursuivis de oe chef, dont l'un était le facturiste, le deuxième magasinier dans le local en question ; les autres sont des employés inférieurs, receleurs etc. Grâce à des altérations d'écriture et à l'abus d'une estampille du Comité que le principal coupable avait su se procurer, un bon millier do rations d© marchandises diverses, lard, café, saindoux, fromage, amidon, etc., ont été détournées. Elles avaient été conduites dans le domicile d'une habitante de faubourg par le fils de cette dernière, qui a reçu de ce chef une somme de cinq marcs. La police, averti par une dénonciation, en a saisi une certaine partie. M. l'adjoint de police Celis, qui ©st. chargé de rechercher spécialement les fraudes qui s© commettent au préjudice du Comité, a mené rondement l'instruction de cette-affaire : l'arrestation des deux premiers inculpés ayant été ordonnée ,on a procédé à une perquisition qui a fait découvrir dans leurs pupitres plusieurs objets et documents compromettants, en même temps qu'un inventaire fait dans les magasins révéla des manquants considérables. Les prévenus ont été défendus par Mes De Decker, Geuems, Pollet, Huybrechts, Maes. Après délibération, le tribunal a, dans une troisième audience, prononcé les condamnations suivantes: O. W., détenu: pour faux, 3 mois de prison et fr. 26 d'amende; pour détournements, 16 mois de prison et fr. 26 d'amende, et 15 mois et fr. 26 d'amende. J. D., détenu: pour détournements, 30 mois et 2 fois fr. 26. H. C., surveillant: 1 mois et fr. 26. J. B., 4 mois et fr. 26, avec sursis de 3 ans. J. D., pour complicité: 9 mois et deux fois fr. 26. Cinq autres: fr. 100 d'amende (deux d'entre eux avec sursis de 3 ans). Un autre enfin: fr. 2o d'amende, avec sursis de 3 ans. * * * Trois individus étaient poursuivis pour avoir ravagé un champ cle pommeg de terre, à Borchem. L'un d'eux a été condamné à 7 mois d'emprisonnement, les deux autres à 4 mo's de la même peine. ISLrf ^ Les soldats blessés, dès qu'ils sont rétablis, sont renvoyés dans les ca ©mes de la Chartreuse, des lanciers, à la Citadelle où les bataillons sont reformés . Les forts ont été omis en bnr> état et sont gardés ; ceux de Barchon et de Fléron ont été beaucoup améliorés; des canons de gros calibre y ont été placés. Près de la caserne de la Chartreuse d© profondes tranchées ont été installées et trois grandes colonnes ont été élevées pour la T. S, F. * * Le 24 novembre M. R., demeurant rue du Haut-Pré, rentrait chez lui vers 10 heures du soir lorsque, arrivé près de sa demeure, il fut iissailli par deux malandrins. L'un d'eux le saisit à la gorge et l'autre lui fouilla les poches, où il trouva 50 fr. Après quoi, M. R., plus mort que vif, put retourner chez lui. La police a ouvert une enquête. Au Pays Wallon Il n'est pas rare dans les restaurants de lire une affichette ainsi conçut ,,Traitez la vaisselle avec douceur." * * * Un terrible drame vient d'ensanglanter le paisible hameau de Boussales, à Coutisse-Andenne, en un endroit dénommé ,,Aux arches". En ce lieu habitait la famille Hoyoux, composée du père, de la mère et de neuf enfants, cinq garçons et quatre filles. Le ménage se trouvait dans une aisance relative lorsque, sous prétexte d'augmenter les ressources familiales, les jeunes filles eurent la mauvaise idée d'ouvrir un estaminet.Quelque temps après, des bruits f adieux parvinrent jusqu'aux oreilles du père Alphonse Hoyoux. Lundi dernier, à la soirée, il rentra chez lui et trouva le logis vide. S'étant informé, il apprit que sa femme et ses filles s'étaient rendues dans une maison voisine. Se munissant d'un fusil de chasse, il les y retrouva et, pénétrant en coup de vent dans la pièce où elles se trouvaient, il déchargea son arme dans leur direction. Les autres personnes s'étaient enfuies et les trois femmes visées Quand Hoyoux se lut rendu compte de son crime, il rentra tranquillement chez lui, tandis que l'on portait secours aux victimes. La femme, née Paye Marie, âgée de 54 ans, avait été tuée sur le coup, de même que Flore Hoyoux, âgée de 31 ans. L'a-utre fille était grièvement blessée et on désespère de la sauver. Le parquet de Namur, composé de M. le juge d'instruction Loiseau, de MM. Capelle Henri, procureur du Roi, Jaumann, greffier, Leblanc, géomètre-expert, et des mé-decins7légistes, a fait plusieurs descentes sur les lieux. L'assassin a été arrêté et écroué à la prison de Namur. Dans les Flarsdres Un arrêté du commandant des Etapes en .date du 20 novembre décide que, par suite de la disette des charbons, les écoles seront fermées en Flandre à partir du 24 novembre. Resteront cependant ouvertes : l'Université de Gand et les écoles allemandes ( ! !) de Gand et d'Alost. Les écoles de l'Etat pourront continuer aussi longtemps que va la provision de charbons mais toutes devront fermer au -plus tard à Noël. Sont visées ici: l'Athenée et l'école moyenne pour jeunes filles à Gand. Il est défendu de se procurer du charbon de n Importe quelle provenance pour les écoles mentionnées ci-dessus. Si, au moment de la fermeture, ces écoles ont encore une certaine quantité de charbon, elles doivent la remettre à la commune. * * * Un bruit sourd, semblable à des explosions souterraines, se fait entendre depuis quelque temps dans la direction de Bouchaute-Haven. On croit que les Allemands creusent des tranchées au moyen de mines. Des travaux d© défense étendus seraient en voie d'exécution entre Bouchaute et Assenede. On travaille continuellement à fortifier le secteur du canal Léopold, compris entre St-Jans Brugge, commimo do St-Jean Ermelo, et le pont d© Watervliet. Ce dernier pont a été élargi d'une dizaine de mètres pour en rendre l'accès plus facile. Le chemin de fer de Hevst à Knocke a été prolongé jusqu'au polder Gwynenn, à la frontière hollando-belge. Des troupes sont concentrées dans la région du nord de Gand. Elles sont prêtes à partir pour le front au premier signal. Sur la route d'Eecloo à Waersehoot des magasins et des dépôts ont été aménagés pour emmagasiner des munitions et du matériel. Los bâtiments construits ont une longueur de 2 kilomètres. .Des deux côtés de la- chaussée de Kaprijcke-Bentille-Watervliet-les sapinières ont été rasées. D'Eecloo on découvre maintenant Bentille. Farci, par-là, on a construit des abris en béton armé. Les Allemands fabriquent des briques : près de la station d'Eecloo. Les fermiers des environs sont contraints de transporter les matières premières à pied d'oeuvre. A tous les croisements de route on a aménagé des emplacements de batteries. D'autres travaux do dé-fonso consistant en de nombreuses rangées de fil de fer barbelés s'étendent depuis Malde-ghem jusqu'à ^elzaete. A Eeoloo les écritures de la conj/uandanture sont tenues par des vieillards et par des femmes. Des rébellions se sont souvent produites lors de l'embarquement des troupes pour le front. Un déserteur allemand racontait, qu'ayant appartenu à un bataillon qui avait 1 refusé de s'embarquer pour le front, on avait fusillo un homme sur cent. * * * On a signalé ces derniers temps d'énormes transports de troupes venant du front russe; les trains se succèdent continuellement. Les soldats sont loin d'être enthousiastes. Quand un de ces trains s'arrêtait dans une de nos gares, les hommes restaient silencieux dans leur wagon où ils étaient enfermés aveo les chevnux. Les officiers, entre oairenthëse, ne croient pas à une paix avec la Russie, pensant qu'on ne peut pas se fier à un gouvernement des boljevikis. Ils trouvaient que les soldats étaient trop calmes. Au moment du départ la musique jouait les hymnes nationaux mais aucun des soldats no poissait lo. traditionnel : Ho^h ! Hoch ! , Les soldats du front occidental vont se reposer en Russie. Cela leur est bien nécessaire, car ils ont un aspect misérable. Le rêve et le réalité. Les Anglais veulent s'emparer de la -Palestine, disent les boches. Ce n'est pas exact puisque Lord Cecil vient de déclarer que la Grande-Bretagne luttait pour la . libération des Juifs, des Arabes et des Arméniens. Ces peuples ont grandement souffert de la domination turque et seront bien heureux d'être enfin indépendants et -à tout jamais délivrés d'un régime d'oppres- < sion et de terreur. Celui-ci est le cadet des soucis des Allemands qui voient évidemment d'un mauvais oeil l'attaque de la Palestine par les Anglais et se servent de tous .les moyens pour exciter les chrétiens ; contre les envahisseurs. C'est ainsi qu'un illustré boche, la ,,Wochenschau", publiait < récemment une vue de Jérusalem représentant le bombardement du Mont des Oliviers par les Britanniques. On voyait sur ce des- • sin, dû, paraît-il, à l'Herr Professor Z. Die-mer, des bombes éclater auprès du tombeau ; de Zacharie et non loin du pont historique sur lequel Jésus fut arrêté la nuit précédant ; la Passion. Un journal neutre, qui reproduisait cette gravure, la faisait accom- < pagner de ce texte: ,,Voici comment la ' ,,Wochenschau'' se figure un bombardement du Mont des Oliviers par les aviateurs anglais." L'expression ,,se figure" est très juste car ce bombardement n'a jamais existé que dans l'imagination des boches ; ce n'est qu'un rêve, alors que la réalité est toute différente, comme on va le voir. Les Anglais annonçaient, il y a quelque . temps déjà, que la tombe du prophète Samuel, qu'ils avaient eu le plus grand soin de respecter, avait été bombardée par les Turco-Allemands. Insistant sur ce fait le général Allenby, dans son communiqué du 30 novembre dernier, disait: ,,L'artillerie '« fessas#.» te ' mosquee erigee sur la tomoe au propneto Samuel. Le minaret a été détruit à la suite Je ce bombardement. L'indignation est vive parmi les chrétiens, les juifs et les musulmans."Il résulte clairement de ces lignes que, loin de bombarder le Mont des Oliviers, le» Anglais font eu sorte que leurs obus n'atteignent pas des endroits de bien moindre importance religieuse. Les Allemands, ces bons tartufes, le savent mieux que personne nais, agissait ici suivant leur habitude, ils cherchent à donner le change au monde, à [e tromper. Le procédé est plutôt répugnant.Pour le „Dubbeltje beige". (De noire coiresponddnt de Flcssinguc) Une des oeuvres les' plus actuelles, cell# }ui doit essentiellement préoccuper la sollicitude immédiate de tous ceux qui aie veulent pas l'anéantissement de nos population® de Belgique par le manque <ïô vivres, les souffrances d'usure et d'épuisement d'un quatrième hiver de guerre; l'oeuvre qu'il aut absolument seconder sous peine de ruin« définitive et que nous voudrions répandre ï travers toute la Zélande, dans les \illes, les campagnes, les écoles, c'est l'oeuvre du ,,Dubbeltje belge", oeuvre de collecte au profit du Comité national de secours et d'alimentation dont le but est de procurer ce qui est uécessairo à la subsistance de millions de Belges restés en Belgique et dépourvus de tout. Lorsque le Comité national de secours eè l'alimentation eût créé une section pour la collecte en Hollande, il 6'adressa tout d'abord à ceux qui ont des ressources. L» chiffre des grosses souscriptions diminua bientôt et il devint impossible de s'adresser plusieurs fois aux mêmes personnes; toutes les institutions belges avaient collaboré financièrement à la seotion. Dans l'idée de créer une oeuvre réclamant la collaboration réitérée, si minime fut-elle, de tous les réfugiés belges civils et militai-; res, quelques patriotes fondèrent à Amsterdam- l'oeuvre du ,,Dubbeltje belge". MM. Victor Deckers et Edin. De Visscher en ont 5té les premiers initiateurs. Le ,,Dubbeltje" créa des séries de carte® costales et de timbres à 10 cents; il réalisa des boîtes d'allumettes, des cendriers. Les principales recettes lui vinrent des sol date belges internés dont presque tous les groupements, a,u nombre de 50, donnent leur appui au D. B.; leur dévoûrnent est admirable. Le D. B. vend également des albums, les soldats porte-allumettes, des médailles 3t. broches en argent et en broaize et divers autres objets à fabrication réduite. En février 1916, à l'initiative du colonel V. Driesche, intendant de Ire classe, il fut :onstitrué une section au Havre sous la dé-îcmination de ,,Oeuvre des cinq-sous —• Dubbeitie belge". Cette section' a déjà remis Pl. 25.000. Les recettes moyennes se montent par jour à fl. ; 100, soit 1000 Dubbeltjes versés presque tous par les réfugiés belges. Chaque iubbeltje entrant dans les caisses du comité l'Amsterdam représente donc du pain, un ceu de quoi vêtir nos compatriotes restés 3ans les provinces occupées, un acheminement vers la renaissance de la race si profondément atteinte par la privation de tout ce qui est nécessaire à la vie. .Des dévoûments se sont offerts, des initiatives se sont adressées à la générosité de toutes les bourses et s'emploient à multiplier les moyens de ressources. Depuis un mois me so'usoription est ouverte parmi les commerçants, financiers et industriels belges et lollandais; cette souscription rapportera cientôt fl. 40.000. Tous les clients du D. B. ont des moyens imités, des ressources très réduites, l'oeuvre ;e flatte cependant de la collaboration de presque tous les Belges en Hollande; quel ;>ol exemple de solidarité ! La diffusion des timbres adhésifs nous «e-mble un moyen efficace de propagande: .'image parle aux yeux avant de parler à 'esprit, elle laisse une impression profonde. Les timbres du' ,-,Dubbeltje belge" évoquent car des allégories vivantes et très directes es souffrances atroces de la guerre, notre -ésistance glorieuse; * on conçoit le parti |u'on peut tirer de pareilles images. .. Ici, en Zélande, l'oeuvre est connue. Une 'ancy-fair avait été organisée pour novembre i, Middelbcurg, où le D. B. avait rencontré le la part des autorités et des comités belges ït hollandais la plus flatteuse sympathie. L,a fête de bienfaisance ayant été retardée cour des raisons de réquisition de salle, une journée de fleurs a eu lieu à Middclbourg jeudi 29 novembre et a produit une recette globale de fl. 199.12. Un concert est projeté à Flessingue pour la première quinzaine le janvier 1918 et une collecte s'est faite à Elùlst les 8, 9 et 10 courant. Nous engageons vivement nos compatriotes à nous seconder dans la propagation en Zélande de l'oeuvre du ,,Dubbeltj© belge" lu profit du Comité national d'alimentation, indispensable au salut de la Patrie et tu relèvement de la- raoe en assurant aux Belges un peu de subsistance jusqu'à la fin le la guerre. Le problème est angoissant, a nécessité sociale des secours aux popula-ious de Belgique est telle qu'elle nous im-cose les plus rudes sacrifices si nous vouons que notre peuple transmette généréuss-nént la vie et conserve son apanage d'acti-srité morale et physique qui le:fâisaib si fort avant la guerre. M. GalUy. // y a un m 13 décembre, 1916: Les Russes enlèvent-ics tranchées ennemies à S ventes au tud, i Agyiuiïq.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

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