L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1917, 18 August. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 30 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/ff3kw58k79/
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3etne> AttneeTsvioss' o cerns saineai us août v&m ~ L'ECHO BELGE L'Union fait Sa For Journal Quotidien «Su matin paraissant en Hollande Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bus-eau «Je rédaction: N. Z. VOORBUBGWAL 334-240, AMSTERDAM. Téiéphooes: 2797 et 177S. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. „ ., , . „ „ . ( Charles Bernard, Louis Pierard. Rédaction: ] four les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du iournal:M.Z.Voorburâwal 234-240, Amsteifdam Abonnements: Hollande II. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois Pour les militaires au front et les militaires internes en Hollande fl. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. 1 r~ 1 1 1 s Pqro ai la Paiv LU 3 UUU y Si «M 9 MBrfl Devons-nous ranger la démarche du P< parmi ces ,, offensives" désespérées ( l'Allemagne poursuit dans tous les sens vue d'une paix allemande ? Si- elle s'est oidéç à manoeuvrer le Saint-Siège, elle l'a fait qu'à toute extrémité. Car, pour ot nir de Benoît XV qu'il voulut bien ten une offre de médiation à laquelle il s'ét toujours refusé jusqu'ici, elle a dû se dép tir à la fois.de son intransigeance et de ce duplicité qui rendait justement suspec toutes ses propositions de paix précédent directes ou indirectes. Alors que dans proclamation aux armées, le 12 déceml 1914, Guillaume parlait d'une paix ,,ho: rable pour tout le monde", sans plus, Pape formule un véritable programme c l'en ne peut pas rejeter a priori. Dans programme 011 rencontre des points qu'il a six mois l'Austro-Allemagne n'aurait ] permis de discuter, comme la question d'i sace-Lorraine, Trieste et le Trentin. Ce so là, évidemment, en se plaçant au point vue de nos ennemis, des concessions impe tantes. Par exemple, nul 110 sera assez ne pour croire que c'est le seul souci de l'équi qui les a inspirées. Il y a eu, depuis, l'i tervention de l'Amérique, les batailles d'A teis, de Champagne et de Flandre et la fa: lito de la guerre sous-marine. Il y a qu si les Allemands, dont nul 11e songe à ni la ténacité et l'endurance, opposent to jours leur ,,mur d'acier" aux poussées d alliés, ce mur peu à peu s'ébrèclie et que Bout des adolescents de 17 à 18 ans que 1 Canadiens, hier encore, ont sorti des tra: chées bouleversées do Lens. Bref, il y a qi si les Allemands, grâce à des circonstanc spéciales, ont encore été capables de rer porter des victoires sur le front oriental, : sentent bien que la victoire leur échapp C'est à la lumière éclatante des faits et ne autrement qu'il, faut considérer les dispo; tions pacifiques des Germains. Certes, nous ne serons pas dupe du te plus que froid que certaine presse alleman< adopté vis-à-vis de l'action du Saint-Sièg Simple manoeuvre. La conversion d'Er berger, le chef du centre, sa fameuse.inte vent-ion qui provoqua la crise où toml Bethmann-ïïollweg et qui détermina la r solution pacifique du Reichstag, sont c trop récente date pour ne pas montrer ui connexion entre ces événements et la d' marche actuelle du Pape. Il est, au surplu inutile d'insister sur les liens qui unisseï la Cour de Vienne et le Vatican. Le jour c Benoît XV a estimé que les propositions c paix de l'Austro-Allemagne étaient de n; ture à pouvoir être prises en considératio par tous les belligérants, il a fait la di marche que sa conscience lui inspirait. Au programme du Pape, les alliés oppe sent la charte de l'Europe future tell qu'elle a été caractérisée par les discours d Ribot, Lloyd^George et Sonnino. A la bas se trouvent également les mots de restai: ration et de réparation mais dans le sen le plus large et le plus complet. En outre et c est ici que les deux conceptions diffè rent, les alliés exigent des garanties. No: point • que le Pape se refuse d'envisage l'avenir; au contraire, pour lui comme pou les alliés, la paix future doit être une pai: durable. Mais il affecte de croire que, quant le statut de 1,-Europe sera réglé de façon i donner à tous les peuples, à toutes les na tionalités, le maximum de liberté et d'indé pendance, le bon sens, l'esprit de justic dos peuples et des nations feront le reste C'est faire bon marché de ce facteur essen tiel qui s'appelle le militarisme et l'impé rialisme allemand. Ce que le vainqueu d'Iéna sut imposer à la Prusse, la limitatioi des armements, est-ce que l'Allemagne, noi vaincue militairement-, pourra s'y résoudr de bon gré? Au surplus, on sait comment li Prusse sut éluder ses obligations après 1807 Nous pouvons, malheureusement pour nous faire assez de crédit à l'esprit d'organisa tion tant vante de nos ennemis pour croir< qu'aussi longtemps que subsisteront leur; traditions gouvernementales nous trouve rons toujours dans l'Allemagne une natior décidée à consacrer toutes ses forces vives z des plans de domination et de conquête. Aussi les garanties que veulent les alliés concernent moins les stipulations mêmes du traité à conclure que la personnalité du co-contractant. On sait l'état que l'Allemagne fait des engagements les plus solennels. C'est un grand-duc de Mecklembourg-Schwerir qui a dit à l'ex-ambassadeur Gérard: ,,Nous nous moquons des traités!" On le savail bien. Et l'on pourrait demander sans intention d'ironie si le Saint-Pcre ambitionne d( devenir le parrain d'un traite de paix dont, tôt ou tard, s3 moqueront les Allemands comme ils se sont moqués du traité qui les obligeait de respecter et au besoin de faire respecter la neutralité de la Belgique. De quelle façon, par quels moyens les alliés entendent réduire le militarisme prussien on n'en voit, pour l'heure, pas d'autre que la force des armes. Et c'est la grande raison, en dehors de beaucoup d'autres mais qui touchent le détail même de la paix à conclure, pour laquelle les alliés 11e pourront pas consentir provisoirement à entrer dans la voie indiquée par le Vatican. L'Allemagne, déjà, semble abdiquer son point de vue intransigeant dans la question de l'Al-sace-Lorraine. Si incertain qu'il soit, c'est déjà un premier pas; mais nous attendons toujours un mot, un signe qui montre que l'Allemagne accepte devant le monde et / devant l'histoire la responsabilité du conflit qu'elle a déchaîné. Aussi longtemps qu'elle n'a pas dit ce mot ni fait ce signe, elle ne peut accepter une paix qui contiens la sanction de son crime — et nous, nous ne Lp0 pouvons pas en conclure d'autre. Réduire jlie l'impérialisme est une belle formule et c'est en bien ainsi qu'il convient de l'énoncer dans ;lé- le domaine spéculatif, mais, pour la réaliseï jie en pratique, il convient d'y ajouter un cor-£e_ rectif et de dire: l'impérialisme allemand. l-er E11 Flandre, les soldats des alliés s'y em-a-t ploient de leur mieux. ir_ Charles Bernard. tes » Soup droit 3» sémites lie " la Ealsioue martyrs. ue v t * ce y ,as --.Au commencement, quand les envahis-Ll- teurs s'imaginaient vaincre rapidement et nt garder la Belgique, ils représentèrent nos de provinces comme des foyers d'assassins di->r- gnes d'etre châties. Plus tard, vaincus à .ïf la Marne et à l'Yser, comprenant qu'ils ne té pourraient^ plus procéder à une annexion, 11- ils s'efforcèrent de se concilier les Belges et r- les neutres en représentant leur occupation 1- comme bienfaisante et fraternelle. Ensuite, e, n'ayant pu s'attirer les sympathies belges 2r et voulant cependant se réserver une in-1- iluence politique dans notre pays après la. 29 guerre, ils s'efforcèrent, par une campagne :e de scission entre Wallons et Flamands,°de -s nous désunir pour nous affaiblir et pour rê-1". grief sur nous.. Enfin, cherchant à tirer le plus de profit possible de leur occupation, -s ils procédèrent, aux déportations qui leur | permirent de renforcer leur armée en rem-ls plaçant leur main-d'oeuvre par la nôtre." e- • Ces quelques lignes sont extraites du pre-'? mier des cahiers belges que publie la librai-11 r^e C- Van Oest & Cie. (de Bruxelles et de Paris) lequel ,.cahier", petite brochure de u 4S porte le titre : ,,La propagande allemande et la questioh belge" et a pour -• auteur M. J. Mélot,. ministre .plénipotentiaire de Belgique. a Nous ne pourrions asse® recommander la lecture de ce petit ouvrage qui réunit les le multiples mérites de la précision, de la con-cision, de la peispicacité et d'une incompa-^ rable clarté d'exposition. 5 M. Mélot a disséqué impitoyablement, ^ avec une méthode rigoureuse, une clair-ù voyance et une logique inattaquables, le Q monstre venimeux de Ja propagande alle-L_ mande en Belgique. n * Prenant les faits d'une main eûre et les plaçant © npleine lumière, l'auteur a su montrer combien nos oppresseurs momenta-liés ont tâtonné à notre égard dans leurs : e écrits, comme ils se sont montrés indécis e quant à l'orientation à imprimer à leur dé-q fense devant le tribunal de la conscience universelle qui leur remet devant les yeux le martyre accusateur de la Belgique. Et, de leurs variations même, de leurs brusques volte-face, de leur hypocrisie, de leur manque d'unité dans cette campagne I de presse, ressortent, évidentes, leur malhonnêteté et leur culpabilité. D'abord, ils nous calomnient. Puis, se rendant compte que cette contre offensive maladoite contre nos récits de leurs atrocités leur aliène l'opinion des neutres, ils se font mielleux et doucereux et se donnent comme nos bienfaiteurs. Faisant, là encore, buisson creux, ils tâchent, avec l'appui de quelques valets de plume et lèche-bottes ambitieux et amoraux, de créer entre nos races unies une scission qui sert leur intérêt. ,,Enfin, comme dit l'auteur lui-même, n'arrivant à aucun résultat et ne parvenant pas à faire travailler contre leurs frères les vaillants patriotes restés sous leur domination, ils reprennent la méthode des brutalités" et ce sont les déportations. Or, La Campagne de Calomnies — Les bienfcrits(II) de Voccupation allemande — La. Campagne de scission — Les déportations sont les titres des principaux chapitres de ce petit livre extrêmement précieux pour tous ceux qui cherchent un fil d'Ariaque solide pour se retrouver dans le dédale des articles captieux et des insidieuses informations qu'une presse * partiale a prodigués dans le pays où l'exil nous retient.O11 en sort l'esprit plus clair et mieux armé pour le combat de la défense du pays. C'est pourquoi il faut lire, relire et propager le petit livre de M. Mélot. ■ Des Belges enrôlés rie force dans l'armée allemande. Le „Genevois" publie l'information suivante : „En juin dernier, deux Belges faisant partie d'un transport d'évacués rencontrèrent sur un quai de Cologne un soldat allemand parlant le wallon qui déclara êtro Belge, fils de Belge, originaire et domicilié dans un village qu'il a désigné dans la province de Liège, et avoir oté incorporé de force dans l'armée allemande depuis huit mcls. Il ne parle pas l'allemand et est momentanément en congé de trois jours, après un traitement à l'hôpital de Cologne pour I blessure au pied. Son frère, également incorporé de force, est actuellement sur le front russe.."- \1 En Belgique. A Brsiselles Le. baron Greindl, ancien ministre do Belgique à Berlin, est décédé le 30 juillet, à Forest, dans sa résidence d'été, des suites d'une longue maladie, à l'âge de 83 ans. Un grand nombre de personnalités du monde de la : diplomatie et des administrations officielles ont assisté à ses funérailles, qui ont eu lieu le 2 août au cimetière do Bruxelles. Le baron Greindl, après avoir manifesté dans sa jeunesse une forte inclination pour la carrière artistique, était entre dans la carrière diplomatique en 1855. Le premier posto qu'il occupa fut Constantinople, puis il fut à Lisbonne, et enfin à Berlin, où il remplit les hautes fonctions de ministre belge jusqu'en 1912. Depuis la guerre, son nom a été livré souvent à la presse, particulièrement à l'occasion de la publication, par les Allemands, de documents trouvés dans les archives ministérielles et.édités en 1915 sous le titre: ,,Avis et avertissements adressés par les diplomates belges au ministre des affaires étrangères de 1905 à 1914." Le baron Greindl avait épousé une fille de M. de Saisel, ancien ministre plénipotentiaire au Portugal ; de co mariage sont issus six enfants, dont trois fils sont à l'année. Il était beau-frère do M. Ch. Woeste. L'Association belgoTafricaino, dont il était un des membres les plus réîés, l'avait nommé secrétaire général. 11 avait eu pour successeur à Berlin le baron Beyens, qui vient de quitter le ministère des affaires étrangères. * * » Il est question de réaliser un projet, qui est à l'examen depuis fort longtemps déjà : le transfert des musées du Conservatoire au parc du Cinquantenaire. Les merveilleuses collections de notre grand établissement d'enseignement musical sont logées fort à l'étroit dans un vétusté immeuble de la rue aux Laines, où elles sont exposées à tous les dangers de l'incendie. Le Musée Instrumental du Conservatoire est le plus riche et le plus intéressant de l'Europe de ce genre. Il y a quelques années, notre Conservatoire s'est enrichi d'un Musée Rossini, c'est-à-dire d'une 'collection de documents so rapportant à la vie et à l'oeuvre du compositeur. C'est M. Michotto qui lui en fit don. Mme la générale Wauwermans, petite nièce de la eélèbro Malibran, a légué également au Conservatoire des portraits, des autographes et des souvenirs divers de la grande cantatrice. Tout cela forme un ensemble remarquable, que le public pourra avantageusement consulter au Cinquantenaire, conformément d'ailleurs aux voeux, souvent exprimés, de M. Mahillon, le conservateur en chef des musées du Conservatoire-« * •* La Petite Senne, dériva'tion de la Senne sur le territoire d'Anderlecht, traverse une grande partie do cette commune avant do se déverser dans le bassin de batelage, après avoir traversé Molenbeek en charriant des immondices, an grand détriment des habitants de Laeken. qui sont empestés en été jpar dds émanations putrides. Depuis 1839, une commission rechercha les causes des inondations occasionnées par ce malodorant ruisseau. Cette commission conclut à l'élargissement de la Petite Senne. En 1852, un ingénieur en chef des ponts et chaussées dressa un projet d'élargissement, ■ lequel fut adopté et exécuté en 1884. Depuis, lc« autorités se sont préoccupées des questions relatives à l'assainissement du territoire des communes de l'agglomération bruxelloise tra- ( versées par la Petite Senne et de faire cesser l'état désastreux qui résulte du déversement dés eaux d'égout dans -la Senne. En 1911, M. Mettewie, échevin des travaux publics de Mo-lenbeok-Snit-Jcan. exposait, dans un rapport un projet de suppression complète de la Petite Senne. Dans le même ordre d'idées, la Commission spéciale de la Senne et de la Petite Senne adoptait, le 1er août *1913, une solution qui consistait à faire concourir le canal de Charleroi h l'écoulement des ,,têtes de crues" de la Senne. Ainsi, la capitale serait préservée des inondations et le cloaque de la Petite t Senne serait supprimé* Le 4 février 1914, le ] gouvernement adhérait à ce vaste projet et j demandait aux communes intéressées leur in- \ tervention dans los dépenses, qui s'élèveraient j à 18 millions environ. Et depuis? Depuis, les Allemands sont venus j bouleverser tous" ces beaux plans, et le cloaque * subsiste. * * * r Les instituteurs intérimaires ries écoles communales de Laeken, qui ne jouissent pas des t indemnités pour la vie chère que l'administra- a tien communale accorde aux employés et fonc- E tîbnnaires Communaux, viennent d'adresser une requête an Conseil communal dans le but d'obtenir les mêmes faveurs que les autres me m- 1 bres du personnel. c Il serait juste de les leur accorder. A A «versa L'ouverture du magasin économique dont nous annoncions récemment la création à bret J délai se fera le lundi 27. Ceci est une nouvelle 1' Qui comblera d'aise nombre de personnes. Les p acheteurs devront être munis d'un carnet il'identité, qu'ils peuvent obtenir gratuitement r 2, rue des Douze-Mois. Seront servies en premier lieu les familles comprenant au moins quatre personnes adultes (16 ans") ; des numéros' n l'ordre leur, seront délivrés. Chaque ménage p ne pourra so procurer au premier tour de rôle p qu'une seule paire de chaussures. Il est défendu e le revendre celles-ci. r * * * n Autre bonne nouvelle: La Ville a décidé la ?réation d'un département de combustible. Si, , îien entendu, elle parvient à obtenir du char- ; ion, la répartition en sera faite à la popula- iion de façon pratique et rationnelle. a * * * Au Conseil communal, M. Steger a in- a >erpellé au sujet des lacunes du service de p iistribution. En présence des énormes q difficultés que rencontrent la Ville et îa q Jcmmissioii for Relief, il serait injuste de f] critiquer à tort et à travers, mais il ee certain que le public a des raisons sérieuse de se plaindre. Les stations devant les le eaux ont une influence néfaste sur beau coup de personnes. Le personnel ,e3t insui fisant; le nombre de locaux l'est aussi e les distributions doivent être organisée plus pratiquement. M. le conseiller Delannoy a déclaré qu l'on a toujours à compter avec l'arrivée de approvisionnements, qui est tirés irrégu lière. 11 vient, du reste, d'être décidé d continuer la distribution pendant les heu res de midi. Ce sera là une amélioratio] sensible. M. l'échevin Louis Franck a incidem ment annoncé qu'il sera distribué, dans h seconde moitié do ce mois, 100 grammes d saindoux et 100 grammes de lard. M. l'échevin Louis Stnaruss a, de soi côté, annoncé de prochains envois régulier do moules. Répondant à un point de l'interpellatioi de M. Steger, concernant la distribution ir régulière des pommes de terre, il dit qu la Vilie 11e peut fournir que ce qu'elle re çoit' elle-même. M. l'échevin Desgum a clos le débat ei promettant que toutes les amélioration: possibles seront apportées au servie?. A ÎLfêgi® Décidément, la série rouge continue Après les drames de la rue des Muguets el de la rue des Anglais, voici qu'un crime horrible vient de jeter la consternation dam la population liégeoise. Lundi matin, 6 août, la direction des La> minoirs de l'Ourtho chargeait son aide-coinp table, M. Dieudonné Coune, âgé de 27 ans demeurant à Cliênéo, de se rendre à Lièges l'effet: lo. de changer huiu billets de 1,00( marks à la Banque Dubois; 2o. de retirei cinq parts Kasaï chez M. Thiriart, changeur; 3o, d'encaisser à la Banque Générale une s.oinme de 1,415 francs pour, le ^compte du Comité de secours et d'alimentation d* la commune d'Embourg. M. Coune devait être rentré à l'usine à 11 h. h du matin, mais on l'attendit vainement. L'après-midi, la direction et la famille envoyèrent à Liège des délégués, qui mirent M. Zand, officier de service à la permanence, au courant des faits. De l'enquête il résulta que M. Coune s'était bien fendu aux endroits qui lui avaient été dé-ïignés, mais que, depuis lors, 011 avait péril u se3 traces. Les choses en étaient là quand, mardi, vers 4 heures du matin, un messager qui rendait au frigorifère des Carmes aperçut deux individus paraissant venir de la :ue des Clarisses ou de la rue èaint-Paul. tls portaient un volumineux paquet, qui paraissait très lourd. Ils prir^it par la rue les Prémontrés. A ce moment arriva un il 1 umeur de réverbères, auquel le messager 'it part de ses impressions. Sur ces entrefaites les deux mystérieux personnages, ayant •emarqué l'attention dont ils étaient l'objet, léposèrent leur paquet sur le trottoir, en "ace du no 24 de la dite rue, et déguerpirent rapidement. L'éteignour "de réverbères l'approcha du paquet. Quelle ne fut pas sa urprise en - reconnaissant un corps 3iù-naiu. Il se rendit immédiatement à la per-nanence, où il fit part de sa découverts à Arnould, commissaire, qui, en compagnie de M. Zand, adjoint, et de plusieurs igents, se rendit rue des Prémontrés. Là, un les agents reconnut le corp3 de l'aide-coinp-able. Le cadavre était enveloppé dans du ►apier d'emballage. La mort avait dû être produite par strangulation. Naturellement, es valeurs avaient disparu. Le funèbre colis ut transporté à la morgue et le parquet fut >révena. Il arriva à 7 heurfcs du matin au Dcal de la 3e division. Le messager et i'éteigneur furent interro-és et l'enquête commença immédiatement. Les assassins, les nommés C... et B..., eus deux' camarades de la victime, ont été rrêtés par M. l'adjoint Zand. Ils avaient ttiré le malheureux aide-comptable dans n pied-à-terre de la rue de la Sirène, et là s l'avaient étranglé. Ils ont fait des aveux omplets. L'argent volé a été retrouvé. A Tournai C'est, au cours de la 8e audience que 1e ugement a été rendu dans l'affaire Car-onnelle. La 7e audience a été prise par le laidoyer de la partie civile. Me Semet avant terminé, Me Derasse, au om de la partie civile, demande la parole. — Le but de la Ville et do l'Intercom-iunale, dit-il,'a. été de réclamer une ré-aration de ce que l'on estimait avoir été réjudicié, mais jamais nous n'avons voulu, 11 cette affaire, faire preuve d'âpreté. î'est pourquoi, au cours de notre plaidoirie, ous n'avons discuté que le procès civil. Nous venons d'avoir un entretien avec res Maistriau et Ravez, qui nous ont 0011-é que leurs clients Csrbonnelle et Louël raient décidé de satisfaire notre exigence. [. Carbonnelle, par l'entremise de son yocat, a versé une somme que vous me srmettrez de ne pas indiquer maintenant ; uant à Louël, elle nous a abandonné ce | ni avait été trouvé che^ elle, soit 4,000 . environ. J En présence de cette situation, Me Cai ton et moi, complètement satisfaits, non nous retirons des débats d'une façon at solue. Me Maistriau. — Le geste que nou t avons accompli n'est nullement pour nou s attirer les faveurs du tribunal. J'étai - d'avis de ne pas faire de propositions - début, parce que payer d'avance c'était s - reconnaître coupable. Mais nous ne vou t Ions pas que les comités qui ont conn' s notre activité puissent dire que nou6 devon de l'argent. Non. Nous payons, quoiqu s nous sachions fort bien ne rien devoir. b * * * Huitième et dernière audience. — 17au 3 dience est ouverte à 10 heures. La paroi - est donnée à Me Ravez, défenseur de Jeann 1 Louël et de Denis. Il constate que Me Se met et Me Maistriaux; ont sensiblemen - allégé sa tâche, mais qu'il dira un mot de 1 intermédiaires. 3 — O11 s'e6t élevé contre ce genre de tra fiquants par les mains desquels il faut ab 1 solument passer aujourd'hui. Naturelle ? ment, ces agents prélèvent des bénéfices N'est-ce pas à des intermédiaires que l'In ! tercommunale a passé une commande d' 10,000 kilos de pains d'épices et do rutaba > gas? Le fait de ne pas employer d'intermé diaires 11e veut pas dire que l'on aurai' payé les marchandises à meilleur compte , un marché de boîtes ,,Luoullus", offertes 1 , fr. 2.-15 par les producteurs, ont été payée: fr. 2.25 à des intermédiaires. On a cru bon, pour corser l'affaire, d< faire intervenir M. Daumerie avec des rapports • de moralité sur Jeanne Louël Cela n'avait rien à voir dans l'affaire qu 1 nous occupe. Tous ces éléments étranger doivent disparaître. Jeanne Louël s'c-sl ; occupée d'affaires, et pour cela elle a gagnt du 10 % ! Combien actuellement ont £agn( du 100 % et plus." Me Ravez expose en détail les diffé rent3 faux reprochés; il discute ainëi le faux Dubar, Robbe, Bertrand. 1 — Quant au préjudice, je prétends tou-jours qu'il n'y en a pas; ses bénéfices: 17,000 sur 175,000 francs. Sur une com-, mande de savons, elle a déclaré avo'r gagne 1 franc à la douzaine. Tarit que l'en a ignoré la véritable identité de ma cliente, pas le moindre murmure ; mais, sitôt ce fàit connu, on s'est jeté à corps perdu dans l'accusation. Pour résumer, je conclus qu'il ne doit rester qu'une seule prévention contre ma cliente: celle d'avoir pris un faux nom, vous savez pour quel motif." Me Ravez aborde ensuite la défense de Clarence Denis, qui a fait 3eux marchés d'une valeur totale de 13,000 francs concernant la firme Comptoir Alimentaire du Midi. Il n'a nullement voulu tromper. C'est do l'habileté commerciale, qui n'e6t nullement condamnable au point de vue pénal. Notez que Denis avait un comptoir, qu'il avait imprimé des prix courants et qu'il possédait une certaine réputation comme commerçant. Me Dupré, de Courtrai, défenseur de Claire Bertrand, se basant sur le fait que si sa cliente a apposé sa signature sur deux chèques c'est parce qu'elle avait été pressée par Carbonnelle et Louël, conclut à son acquittement. Me De Rick pense de même pour De-hem. car l'instruction a démontré que les accusations poi%ée6 contre lui étaient dépourvues de toute base sérieuse. Tous les avocats ayant été entendus, M. le procureur du Roi reprend une dernv^re fois la parole pour requérir la condamnation des prévenus. M. le procureur voudrait, à l'encontre de ce que soutient la partie civile, voir le tribunal décider que le désistement complet de la Ville et de l'Intercommunale n'est faisant quelques réserves au sujet de la pas receyable. Le tribunal se retire pour délibérer; il rentre quelques minutes après et donne gain de cause à la partie civile en question des frais. Voici le jugement : Carbonnelle est condamné : à 6 mois et 50 francs pour faux sur les cartes de ravitaillement, à 2 ans et 27 fois une amende do 26 francs pour faux et usage de faux; à 1 mois et 26 francs pour détournement de la somme do fr. 115.10. Jeanne Louël est condamnée à 18 mois pour usage de faux. Lortribunal les acquitte des autres chefs de la prévontion. Le tribunal acquitte également les autres prévenus: Clarence Denis, Claire Bertrand, Delsens. * * * \ M. Ghislain Debaisieux a été élu président du Comité local d'alimentation, dont voici la composition : président, M. Ghislain Debaisieux; membres, MM. Vulgisce Crombé, Alexandre Derenoncourt, Henri Derop, Emile Devalet, Albert Du toit. Fern-and Foucart, Auguste Ghiot, Hidul-' phe Lefebvre. Antoine Mahieu, Raphacl Polet, Adolphe Vercoutter # * * Dans leur assemblée générale, les avocats du barreau de Tournai ont nommé comme bâtonnier M. J. Semet et, comme membres du Conseil de discipline. MM. Carton, bâtonnier sortant non rééligible. Telle, Martage et Derasse. La Chambre de discipline pour l'année 1917-18 est composée comme suit: président, Me Ambroise De R-ick ; syndic, Me Marc Frison : rapporteur. Me Octa ve Cae-taigne; secrétaire, Me Edmond Wibaut, Après trois ans de guerre g par M. le ministre Vanderv-eide. Le 4 août. i Poilus et vî paltots, c'est à vous que io parle ! 1 J _ „ Personne, parmi les Belges, ne serait autant a plaindre que vous, si co n'était pas une 1 grande, une sainte chose, que de souffrir pour s son pays, que de se battre pour la liberté. 2 II y a trois ans, aujourd'hui, que les plus anciens d'entre vous ont pris les armes. Trois ans, pendant lesquels ils n'ont plus vu leurs parents ou leurs femmes; trois ans passes loin de leurs foyers, vivant de pthi, cou. chant a la dure, n'échappant au danger que 3 pour connaître les corvées du cantonnement ou les fatigues de l'exercice. t Je vous ni vus h l'oeuvre devant Malines, 3 devant Anvers, devant Dixmude. Je vous ai rencontrés, autour do Calais ou _ dans les boyaux, pleins de boue, de Bamscn-pelle ou do Caeskorke, quand les pluies do novembre vous perçaient jusqu'aux os et — en î T l1"™'1 Ies officiers ramassaient sur 'a . route les croûtes de pain jetées par les soldats. J ai pense a vous avec une anxiété frotor-, nclle lorsque les fortes gelées de l'hiver. les . torpillages do la guerre Gous-marine, les diffi-. de toutcs sm'tes du ravitaillement, vous privaient de pommes de terre et vous rédui- S!5'?nf mettre <ians vos gamelles des haricots ,,Knaki . % Et maintenant, je suis avec vous, de toute > ma penseo et de toute mon âme, h cette heure. solennelle, dec.sive peut-être, où l'ennemi , s inquiété dune nouvelle bataille dos Flandres , ou, de Nieuport à Lens, des milliers de canons crachent le feu et la mort, où, dans leurs ; tranchées, des milliers de Belges, de Françai. ; d Anglais attendent lo signal do marcher do » 1 avant. \ • Je sais que vous êtes pi-êts. Je sais qu'il ' ny a Pas. d endroits au monde où l'on connaisse moins le cafard qu'au front et qu'il n'y a pas de soldat plus patient, plus ferme, nlus courageux que le soldat belge. C'est pourquoi, si je vous écris, ce n'est pas pour vous donner courage, mais pour vous sou. naiter bonne chance. C'est aussi pour vous dire que nous avons toutes raisons d'avoir confiance.Pendant les huit premiers jours de la guerre vous etiez seuls, et vous avez tenu. ' Vous ave^ vu, successivement, venir h la res-cousse, depuis lors, la Russie et la France, 1 Angleterre et l'Italie, la Roumanie, la Grèee et appoint formidable, décisif, les Etats-Unis d Amérique. Qtfand vous vous battiez sur l'Yser, vous n aviez, contre les canons lourds des Allemands, qu'une artillerie <le campagne dont les canons, à force de tirer, étaient usés jusqu'à rame. ' * Aujourd'hui, ce 4 août 1917, vous pouvez voir de vos yeux, préparant et appuyant votre effort,^ l'artillerie la plus formidable qui ait ja-mais été alignée sur un champ de bataille On vous dira, peut-être, que les choses no vont pas bien en Bussie; mais elles eussent été bien plus mal si le tsarisme n'avait pas été abattu, et tous ceux qui ont lu l'Jiistoire de la Révolution française ont appris qu'elle 110 devint vraiment forte qu- fious le coup de fouet de ses premières défaites. On vous dira encore que la paix, la paix tant attendue, tarde à venir; que la victoire, la victoire nécessaire, se fait attendre; que si l'Allemagne, à l'heure actuelle, ne peut plus vaincre, elle reste assez forte et assez obéissante pour défendre obstinément ses maîtres contre les soldats de la liberté. Soit! Je ne suis pas de ceux qui se paient de mots, qui se refusent à voir les difficultés, qui essaient d abuser les autres en se donnant des illusions à eux-mêmes. Oui. la lutte sera dure. Oui, il faudra encore de rude.s efforts pour qu'elle se termine. Mais l'enjeii de cette lutte, c'est nr,tre existence même comme nation, c'est l'indépendance de la Belgique, c'est la liberté de l'Europe, c'est I avenir même de la Démocratie dans le monde. Et, pour sauver la liberté, pour fonder la démocratie, nous avons avec nous tcAites les nations libres. La Belgique aura eu cette gloire de subir le premier choc. I.a France, par son effort sublime, a arrêté et refoulé l'invasion. La Russie, par sa Révolution, a rendu moralement impossible lo maintien des derniers représentants du tsarisme : a Berlin, à V ienne, à Cons*antinople. L'Anglet< rire, sous vos veus, se prépare au plus puissant, au plus gigantesque effort qui nit jamais (té tenté contre le militarisme pru-sien • elle 1 étreint déjà, elle l'épuisé, ellclui porte de-coups mortels et même si. ejemain, elle ne l'achève pa?. même si. pendant quelques mois la victoire balanco encore, voici l'Amérique qui se lève, avec ses cent millions d'hommes, avec ses richesses inépuisables, avec ses inventeurs, r.cs ouvriers, son génie industriel. Elle se pré-pare. Elle s'oreanise. Elle sera bientôt prête et ce sera la victoire finale. Bonne chance donc, mes amis, fct, bientôt nous nous retrouverons en Belgique; L?, que nouvelle, démocratique et libre, pa mi les libres démocraties de l'Europe et du monde! („Le Courrier de l'Armée".) ■ ■ n 1 ' « '£) t ">7» — Pour !ss mutilés de J/. Simon Salmona 5.00 fl. Pour Se Sou du Mutilé M. Simon Salmona 5.00 fl. H y a un an 18 ciotât 1916. — Le.*, troupes du général Sarrail s'emparent de pysitiom* bulgares an sud du- lac de Doiran. Sur la Somme les Anglais repovsr.cnt de 'w'entes co-nirç-cltcquçs ctllcmand Arrivée. de& tra.u.pcs ru-s&e4 en France*

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