L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 26 Januar. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 02 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/7940r9n59p/
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4ème awaieeigre.; «rang; « eemn] sameQi iasr» jarswTeip ranra L'ECHO BELGE L'Union fait la torce. »Ioiarîsal ouotidien du matin paraissant en Hollande Belge est notre nom de Famille. lettres doivent atrcHédacte.r e» Chef: 0«s.ave PiéraI.d LliKnfe ^AM. Ti\éphSnfs = 3^7 "t ma. ' ComttS de R^d«ctioCT:j hen6 c^uf,Sy ''^°" prin,,at-é: P" antioipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames, 30 c«„te la liSne. Sans Eonditians.saiis restrictions Le gouvernement au Roi, dans sa réponse à Ja note du Pape, dont nos lecteurs ccm-naisseat le contenu, a fait connaître ses buts de çuera-e. S'il était encore au monde quelqu'un de bonne foi qui put ignorer poxirquoi nous nous battons et ce quo les Belges ^tendent de la paix future, il Je sait aujourd hiu. Nous voulons notre droit, ni plus, ni moins. Noua voulons être remis en possession de notre bien, de notre bien uïI qu il était Avant la guerre, quitte et libre de toute hypothèque de guerre. Loin de diminuer ou d'affaiblir notre droit incontestable, le eang que les meilleurs d'entre nous ont répandu pour le défendre nous crée au contraire des titres nouveaux. Notre terre était bien à nous, avant la guerre ; elle est doublement à nous depuis la guerre où nous nous sommes montres dignes de la posséder. Et nous la voulons, cette terre, non pas agrandie comme tant de calomniateurs ont tenté de le faire croire, non pas diminuée non plus, ni en Europe, ni en Afrique. Telle est la force de notre droit que nous opposons au droit de la tes. , „ , D'aucuns se sont étonnés de 1 envoi tarait de cette note qui porte la date du 17 décembre 1917, un caractère qu'accentue encore le long terme qui s'est écoulé avant sa publication. Quoi qu'il en soit, "le moment ^ de oette publication est excellemment choisi. Il coïncide avec le double mouvement, pacifiste et impérialiste, qui-se développe simultanément en Allemagne aveo une puissance irrésistible et qui met ce pays à la veille d'une crise. Il est bon qu'un peupfo las de la guerre, revenu des hideuses chimères que ses gouvernants successifs représentèrent à sa crédulité, entende ce cri de la justice outragée. H est bon surtout de signifier à ces boches, dont la folie d'oppression et de conquête s'exaspère à mesure que nous approchons de la fin, que nous ne sommes pas plus prêts aujourd'hui qu'hier à entrer dans les voies tortueuses de leurs marchandages et de leurs machinations. Nous apportons de la clarté dans un débat qu'ils ont toujours obscurci à plaisir. Seule une réponse nette, précise, catégorique peut nous satisfaire. Tout le monde, même Trotzky et les bol-scheviks, a fait justice du mémoire hypocrite où M. de Kuhlmiann avait consigné la réponse des Empires Centraux à la note russe introduisant les pourparlers de Brest-ïitovsk. Nous ayons vu comment l'Allemagne se réservait d'expliquer à son usage les mots'd'autonomie politique. Le ,,comme je 1© comprends", qui fit un jour l'infortune de M. Michaelis, illustre parfaitement co système de restrictions mentales qui e9t à la base de la diplomatie allemande. Nous ne voulons pas, nous ne voulons plus nous laisser duper. Il y a des cas où des adversaires déposent un revolver sur la table avant de débattre leurs idées; mais comme, en l'occurrence, le rôle du revolver sera terminé, nous aurons soin de nous munir d'un dictionnaire.M. de Ivuhlmann, au nom du gouvernement allemand, parle d'autonomie. Qu'est-ce que dit, par contre, cet amiral Tirpitz qui passe pour exercer les foliotions de chancelier de l'empire dont M. de Hertling porte le titre? Reproduisons textuellement ses paroles: ,,Pour la Grande-Bretagne le noeud do la question se trouve en Belgique. Pour : nous aussi. Mais il y a eni Allemagne des gens qui croient que nous pouvons garantir j nos intérêts par de^ traités. Non pas. Cette garantie nécessite un, pouvoir réel. Et, si nous voulons diminuer le risque d'une atta- i que anglaise, en ce cas nous devons noua 1 maintenir sur la côte avec une force militaire. Il me paraît également utile pour nos forces de terre que nous puissions étendre notre flanc jusqu'à la mer. ,,Beaucoup prétendent que nous ne devons i pas penser à la guerre future mais à la paix, i Ce que nous voulons, c'est éviter une nou- j velle- guerre en rendant une attaque éventuelle trop chanceuse et en empêchant l'Angleterre de disposer d'une épée continentale. Au point de vue économique l'unique possibilité d'un dédommagement positif gît pour nous à Anvers et dans la Campine. D. -— Votre Excellence pense-t-elle à des annexions ? R. — Cela ^ n'est pas nécessaire. Nous voulons conquérir l'autonomie politique et culturelle pour les Flamands. On ne £fera pas en peine de trouver la voie". Enfin, qu'est-ce que M. de Hertling lui-même vient de déclarer au Reichstag? ,,Je m'oppose à ce que l'on sépare la question belge de la discussion générale". C'est tout. Jamais la réponse boche ne fut à la fois plus courte et moins concluante. On 6ent la volonté bien arrêtée de nos ennemis de nous entraîner par des manoeuvres dilatoires dans cette voie dont'parle Tirpitz. Nous nous y refusons. Cette distinction que les boches tentent d'établir entre les Flamands et les Belges, pour refuser l'autonomie aux uns sous prétexte de l'accorder aux autres, n'est qu'une sotte chicane. Elle n'arrêtera pas 1 un instant les plénipotentiaires des alliés à la table des pourparlers. Ils exigeront, dans les mêmes termes dont se sert notre gouvernement dans sa répanse au Pape, une restauration complète de notre autonomie politique et économique, sans conditions, sans restrictions. Ce n'est que le jour où l'Allemagne acceptera cette formule que nous pourrons causer. Mais, ce jour-là, l'Allemagne sera vaincue. Charles Bernard. —» ÎH-, T. _ // y a m an 26 janvier 1917 : Les Français repolissent quatre violentes attaqués entre le bois d'Avo-oonirt et un point à l'est du Mort Homme. Les Britanniques s'emparent de 1100 yards de tranchées sur la rive droite dn au, tud.-cni.est de EuUtl*Amara.' Au secours ils Mis envahie, i» (De notre envoyé spécial.) Rome, 15 nov. (retardée.)" Pour- qui veut saisir l'état d'âme d'un pays menacé de l'invasion comme l'est en ce moment l'Italie et qui fait bloo contre l'ennemi exécré, un simple voyage de 43 heures en chemin de fer peut déjà suffire. Il n'est que de bien Voir et de savoir écouter. Quelques vives et nette3 images, une parole échappée à un voisin de wagon en disent plus long que toutes les digressions et tous les,discours. Comment, au petit jour, rester insensible à la vision soudaine de Chambéry, grise et teftit de guingois parmi les hautes montagnes, dominée par ce simple château aux fins clochetons, ce château des ducs de Savoie dont les descendants, de concert avec Mazzini, aveo les garibaldiens à chemise rouge, devaient créer cette troisième Italie, dont la grandeur, dont l'unité se parfait aujourd'hui dans l'épreuve et les angoisses d'un nouveau Verdun? Dans les gares-frontières, de jeunes paysans, des enfants français agitent le drapeau rouge, vert et blanc. Et puis, passé la Va-noise, avec ses pics neigeux, ses forêts rousses, ses abbayes et ses casteîs crénelés, ses bondissantes cascades, ses villages gris aux églises penchées où les feuillages de l'extrême automne marient le pourpre et l'or, après le val' sauvage de Saint-Jean de Maurienne tout blanc de givre, voici, de l'autre côté du tunnel, le rude Piémont. Et tout à coup, dans ces vastes paysages à la Segantini, sur les routes sinueuses, surplombant l'abîme, bordant les hautes montagnes où des chapelles blanches, des villages gris se devinent parmi les sapinières ou les frondaisons rousses, nous apercevons des troupes françaises, les capotes bleu-horizon, des fantassins, des cavaliers, des fourgons, des camions-automobiles. Notre coeur bat. Le3 poilus sont loin ' de nous. Us ne peuvent sans doute rien distinguer de nos gestes mais il n'empêche que nous agitons nos chapeaux. A côté de nous, dans le couloir du wagon', une dame italienne envoie des baisers et, les larmes aux yeux, répète: ,,Les braves gens! les braves gens 1 ' ' Et depuis vingt jours le flot coule ainsi sans cesse. Ils descendent de la montagne par les routes que suivirent les troupes du jeune Bonaparte: l'histoire est un perpétuel j recommencement. Dans les villages aux ! vignes en tonnelles, pavoisés aux couleurs françaises, on acclame, on restaure les soldats du général Duchêne. Ce qui a fait impression ici — une énorme impression — et qui, d'un coup, a relevé le moral affaissé,-c'est la rapidité avec laquelle le secours français est venu, avant même qu'on l'eût appelé, et la façon parfaite dont les étapes, les cantonnements avaient été d'avance prévus et organisés. Avant d'arriver à 'Turin, ces soldats français, qui viennent achever l'oeuvre des vainqueurs de Soiiferimo, peuvent jeter un coup d'oeil aux ruines romantiques de San Michele, résidence des comtes de Gori-zia. A Turin, fief incontesté de Gioflittd et des socialistes officiels, la ville où la- propagande défaitiste, où le sabotage de la guerre de libération ont été poussés le plus loin, l'accueil fait aux soldats alliés à la gare a été très chaleureux. Pendant une courte promenade à travers la ville, nous avons eu l'occasion de lire sur les murs la proclamation enthousiaste de la municipalité, proclamation rédigée en trois .langues. Mais rien n'a égalé les deux grandes manifestations de la Scala de Milan en l'honneur de3 soldats français et anglais. Nous avons vu quelques-uns de ceux-ci et leur avons parlé. Us paraissaient d'humeur joyeuse. Us voyaient surtout dans cette expédition l'occasion de voir l'Italie et d'échapper pour quelque temps à la morne guerre parmi les boues de la Flandre ou de l'Artois. Ne demandez pas à Tommy Atkins, pas plus qu'aux autres soldats, après quarante mois de cette guerre, de hautes considérations politiques. Ils ont des préoccupations plus immédiates — et qui leur en voudrait ? J'écoute, entre Turin et Gênes, ces deux dames qui envisagent l'abandon- éventuel de Venise. Elles s'indignent à la pensée qu'on pourrait défendre la noble ville et l'exposer à être bombardée par les infâmes Tedeschi. Tant de beauté ravagée, mutilée!... Quel Italien ne frémirait à cette pensée? ♦ Et puis, voici que s'installe dams notre compartiment une jeune femme, accompagnée de deux fillettes exquises aux grands yeux noirs. I)es réfugiées, des profughi. Prudentes, elles ont quitté Padoue, qui est loin encore d'être directement menacée. Elles vont à Naples, chez des parents. ,,Due angelotti", dit à côté de moi, attendri, un vieil Italien, en regardant les deux fillettes bientôt endormies. Elles sont adorables en effet: on dirait des enfants musiciens échappés d'un tableau de Piero délia Fran-ceeca. Et puis, mon voisin, d'apitoyé se fait colère. U serre les poings et je l'entends qui tonne contre les rois, les ,,imiperatori", responsables de cette guerre. Cela, cette explosion de républicanisme, c'est encore bien italien. L'afflux des réfugiés vers Florence, Pise et Rome a pris des proportions considérables. Dans la province vénitienne, on a vu se répéter les scènes impressionnantes dont la Belgique, la France, la HollamÙ.'et l'Angleterre furent le théâtre aux jours tragiques d'août et octobre 1914. Partout s'est organisé le secours aux ,,profughi". Les journaux publient d'imposantes listes do souscriptions, s'encombrent de notices pour permettre à des égarés de retrouver leur famille dispersée. A mon arrivé© à Rome, jo dois courir la ville en fiacre, sous une petite pluie hargneuse, pour trouver une chambre, tant les hôtels sont pleins de réfugiés friou-lains et vénitiens^ Louis Piérard. En Belgique. A fâiPMaceSles On annonce de Bruxelles la mort d'Alphonse Mailly, le célèbre organiste. Il avait atteint l'âge de 84 ans. Mailly était une des personnalités les plus remarquables de notre monde musical et sa mort est une grande perte pour l'art belge. Il n'était pas seulement un grand artiste et un parfait exécutant, mais ii a formé un grand nombre de brillants élèves, tels que Tinel, Léon Dubois, Wouters en Aguste de i Boeok, qui ont*joué et jouent encore un grand rôle dans le monde musical de notre pays. Il sera grandement regretté, et comme artiste, et comme professeur, et enfin comme homme. Il laisse un grand nombre de . compositions pour orgue ainsi que plusieurs traités de pédagogie musical©; * * * La 9e Chambre juge l'affaire Depré. Membre socialiste de la commission des Hospices de Vilvorde, M. Arthur Depré faisait partie du comité libéralo-catholico-socialistc de J'oeuvre des tuberculeux. Trésorier de l'oeuvre nouvelle, M. Arthur-Depré distribuait des denrées aux tuberculeux. Ayant eu vent de certaines irrégularités, le parquet, il y a quelques mois, fit une descente chez M. Arthur Depré, qu'il mit alors en prévention ainsi que le sieur Van Campenhout, employé, du chef de détournement de 740 kilos de saindoux, de loO kilos de farine, de riz et do haricots. ♦ # # Le Comité organisateur de la Semaine do la privation de «Saint-Gilles fait savoir que la somme recueillie au profit des futures mères et des meres-nourrices protégées par l'oeuvre du Bon fait pour les Petits se monte à fr. 20,507.95. C'est un superbe résultat. Cette année-ci encore, Saint-Gilles prépare une nouvelle Semaine de la Privation. Il s'agit de venir en aide à l'enfance du premier âge si exposée en ces jours de détresse. Dans quelque temps, la population se verra remettre des circulaires et des enveloppes dans lesquelles elle pourra se rendre compte do la destination de l'obole que généreusement elle versera. ' *- * * Le Conseil communal de Schaerbeek s'est réuni le jeudi 10 janvier, à 4h. sous la présidence de M. le bourgmestre Reyers. Après un comité secret qui a duré jusque 5 h. 50, le bourgmestre, ouvrant le séance publique, propose d'adopter le rapport du Collège sur la situation résultant do la cherté de la vie pour le personnel ainsi que le crédit supplémentaire nécessaire pour accorder aux employés les indemnités proposées. Adopté. Le Conseil approuve successivement le rapport sur le service financier de la commune pendant le premier semestre de 1918, la classification des rues pour l'application des taxes de voirie en 1918, les centimes additionnels au droit" de patente progressif, etc. Sur la proposition de M. Max, éohevin de l'instruction publique, le Conseil accorde une augmentation do traitement de 200 francs pour les membres du personnel enseignant de l'Ecole professionnelle. Le barème des traitements du personnel enseignant est adopté. M. le conseiller Van Eemeren signale quo l'ordonnance do police votée par le Conseil au sujet de la fréquentation des cinémas par les enfants n'est pas observée. Il a constaté que Je nombre d'enfants n'a pas diminué dans les salles de cinéma. Le bourgmestre répond que des instructions sévères seront données à la police. La séance est levée à 6 heures. A Liêg© Mercredi dernier, à 2 heures do l'après-midi, on pouvait encore circuler à pied sec sur le quai des Carmes, à Jcmeppe. Quelques minutes plus tard, le quai était submergé par les eaux et la Société des tramways Liége-Jemeppo mettait en service ses voitures dites „tram-canard" ou ,,sous-marins" qui, grâce à leurs grandes roues, peuvent traverser la nappe liquide. Deux heures plus tard, la hauteur des eaux était telle que tout service était suspendu.Les eaux ont envahi la commune de Tilleur. Il y a un tflètre de hauteur d'eau dans l'église < et les riverains ont été forcés de déménager les caves et même les rez-de-chaussée de tout co qui était susceptible de se détériorer. Le lendemain matin, les habitants de Jcmeppe furent réveillés par le tocsin; une dépêche venait d'arriver à l'écluse annonçant une accentuation de la crue dont on no pouvait prévoir l'ampleur. L'abattoir communal renfermait à co moment' pour 60 mille francs de vitande et l'eau menaçait de le submerger. Il fallut transporter la viande au plus vite dans un local de la rue Grand-'Vinave. Les magasins du. ravitaillement situés rue de l'Hôtel communal durent être également évacués en partie. Les marchandises qui s'y trouvaient dans , les caves et au rez-de-chaussée furent placées à l'abri de l'inondation. Et l'eau montait fou- ■ jours. Les caves s'emplissaient en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire. Outre le ; quai des Carmes, toutes les rues adjacentes, les rues du Pont, la place de l'église, la rue : du Vinave, etc., sont actuellement envahies. : A Seraing, les puissantes pompes de la Société Cockerill aspirent l'eau des égouts et l'empêchent d'envahir la commune. A Renory et à Wandre*, les routes sont s<>us l'eau. La circulation des tramways est in ter-■ rompue; à Bressoux, les caves sont inondées. A Liège, les barrages et les ponts do la Meu- ] so sont submergés. s # * . , Les boches poursuivent leur oeuvre de destruction. La perte des hauts-fourneaux qui ont , ] été démolis par l'ennemi est évaluée à 2 mil- < lions de francs. ; * * * 1 A Liège le beurre coûte 2S frs, les oeufs, de 1 fr. à 1 fr. 25 ; la viande, 10 à 14 frs. ; le poi- < vie, 125 frs le kg. ; le sirop, 6 fr. ; le tabac, : 35 frs le kg. ; un mauyrfis cigare, 0 fr. 50. "! . * * * Depuis quinze jours, la ville est plongée dans l'obscurité. On allume un réverbère sur 12. Ceux-ci sont badigeonnés en bleu. Les lampes à arc ont des ampoules de 100 ; bougies, elles sont aussi passées au bleu ou au ' rouge. Seuls les établissements do plaisir fréquentés par les Allemands sont bien éclairés. ' Les magasins et maisons particulières s en ti- 1 rent avec des moyens de fortune. Il 6e produit beaucoup d'accidents do rue par le fait de l'obscurité ÇLui. y, xègtie*' ]t Dans la bourgeoisie, pour se suffire, on se réunit dans l'une ou l'autre demeure, les invités apportent leurs tartines et la ménagère du lieu sait toujours faire une marmelade quelconque qu'elle offre à 6es invités, A Vervlers Des actes de réel banditisme se produisent constamment. Il y a quelques jours on signalait un vol en bande,, à main armée, opéré par des bandits masqués, à Tribomont, chez des paysans, les époux Julien Léonard, chez qui 15,000 frs. de titres furent enlevés. Mais voici mieux. En pleine ville, pont du Chêne, en face de l'église 'St.-Antoine, deux individus, restés jusqu'à présent inconnus, sont allés dévaliser la bijouterie de M. Quoi-lin avec une audace extrême. Lo jeudi 10, au soir, ils ont pénétré dans le magasin et, après avoir soigneusement refermé la porte, ont braqué des revolvers sur M. et Mine Quoilin, les tenant ainsi en respect. Après quoi ils on£ enlevé des bijoux pour plusieurs milliers de francs, enlevant à M. Quoilin jusqu'à sa propre montre. Ils ont pu fuir sans être inquiétés. M. Quoilin, le volé, a deux fils à l'armée; un qui fut blessé à Anvers, l'autre footballer renommé et back bien connu du C. S. Ver-viétois.* * * Le président du Comité agricole de Ver-viers, M. Hansoulle, membre du Conseil supérieur d'Agriculture, avec son secrétaire, M. le chevalier Emmanuel Van Troyen, s'occupent activement de l'alimentation populaire ver-viétoise.* * * M. l'avocat Théophilo Desenfants, dont plusieurs journaux avaient annoncé le décès, est heureusement en parfaite santé l A Charleroi Le mercredi 9 courant, 'le tribunal correctionnel de Charleroi a rendu son jugement dans l'affaire des réquisitions de terrains : les bourgmestres sont condamnés à une amende de 1 franc aveo sursis de 1 jour. Peine dérisoire; mais sentence excessivement grave, parce qu'elle déclare illégale la mesure incriminée par le parquet: la réquisition des terrains par les administrations communales en vue des cultures communistes et des coins de terre. Les attributions de J'autorité locale sont limitées. Les textes ne lui permettent pas de porter attemte a la propriété. La loi du 4 août 1914. est sans application en l'espèce. Elle ne prévoit que la réquisition des denrées, dont la propriété %est définitivement enlevée au propriétaire. Entrer dans la voie qu'indique la défense, c'est permettre tous les abus. Les divers règlements communaux dont -le ministère public a donné lecture montrent mieux que toute considération théorique à quelle anarchie on aboutirait. Les tribunaux ont le devoir de faire respecter la loi. Abordant alors les autres arguments de la défense, le tribunal dit que l'erreur sur un point de droit n'est pas exclusive de la responsabilité. Le'tribunal rend*hommage aux intentions généreuses et désintéressées des magistrats communaux. On ne peut davantage accueillir la cause do justification tirée de la nécessité, parce que la nécessité ne permet jamais de léser le droit d'autrui. L'acte 'incriminé par le parquet est donc illégal, mais il y a lieu d'accorder aux prévenus les plus larges circonstances atténuantes, puisqu'ils se 6ont trompes dans l'appréciation d'une question de droit, d'ailleurs délicate ; la condamnation qui sera prononcée, dit fermement le tribunal, n'entache aucunement leur honorabilité.A Euy La Cour d'appel a confirmé une intéressante ordonnance du juge des référés de Huy. Une propriétaire avait demandé à co juge de faire cesser la démolition de bâtiments incendiés par les Boches, que l'administration communale de Huy avait commencée sur l'ordre de l'occupant. Elle soutenait que ces bâtiments ne menaçaient pas ruine et que, par conséqnent, l'autorité ïommunale. n'avait pas le droit d'en ordonner la lémolition. Le juge invoquant lo principe de la séparation des pouvoirs administratif et judiciaire s'était déclaré incompétent. Comme nous le disons, la Cour d'appel a confirmé cette îrdonnance, ,,attendu que la démolition dont il s'agit a été entreprise en exécution d'un ordro lonné par l'autorité occupante à la Ville do 5uy considérée comme puissance publique, et ï'est en la môme qualité que celle-ci a agi en faisant procéder aux travaux litigieux". Ouïras Se Kaâîraa&aiî Au point de vue alimentaire la situation devient de plus en plus mauvaise dans le Hai-aaut.,,L'aspect do la classe ouvrière", écrit-on iux ,,Nouvelles", est désolant ,,un simple coup i'oeil d'observation sur les ouvriers que l'on noise en ruo suffit à prouver à quel état l'épuisement le peuple est arrivé. Nous y som-nes progressivement lmbitués et nous avons îous-mêmes participé à l'amaigrissement gé-îéral, sinon nous ne saurions plus contempler .ans effroi nos compatriotes. Les albums à îortraits de famille sônt à ce point de vue bien ntéressants à ouvrir. Il semble qu'on y vivo lans un autre monde, qu'on soit tous ressusci-;és dans l'au-delà, tant les gens qui continuent ï vivre ont changé, tant ils ont profondément tiodifié leur aspect physique. Ce ne sont plus es gens d'il y a trois ans, ce sont leurs ombres que l'on connaît à présent et on no s'imagine pas quelle péniblo impression on ressent i se trouver ainsi brutalement jdevant le fait, ion du manque à gagner, mais des pertes en îapital ,,jouissances humaines" auxquelles la çuerre nous aura tous irrémédiablement con-lamnés....La farine fournie par le ravitaillement a ?té lo mois passe de très mauvaise qualité. Le niel est bon, heureusement, et il constitue un jjrand secours." Au Pasrs Wallon A Montegnée des escarpes se sont introduits :hez,M. Jean-Baptiste H., surveillant de houil-ières, une nuit que celui-ci était à son service. Ils ont pénétré dans l'arrière-cuisine et >nt enlevé un demi-porc au saloir et d'autres lenrées pour une valeur de 500 à 600 francs, [ls ont tenté de se rendre dans la place adja-ïente où se trouvait la garderobe, majs.la.ppcte k résisjtév Les opérations militaires. Bombardements réciproques. A pari des actions d'artillerie dans la contrée de Malsons de Champagne, dans le secteur d'Avocourt, au sud ds la Scarpe « et près de Passchendaele on ne signale aucun événement important. Sur le front occidental. Duels d'artillerie (Communiqué officiel) PARIS, 24 janvier. (Havas). Dans' la contrée de Maisons-de-Champagine et dans le secteur d'Avocourt des combats d'artillerie assez violents se produisirent. Sur le reste du front aucun événement important n'eut lieu. Le 19 janvier le sous-lieu!kenant français Fonck abattit son 20e avion ennemi. Bombardement au sud ds ia Scarpe et près do Passchendaele. ( Corn muni qu é offi ciel.) LONDRES, 24 janvier. (Reuter.) Pendant la journée on signala do nouveau une certaine activité do l'artillerie ennemie sur plusieurs points du front au sud de la Scarpe, principalement près de Voreuil. Près de Passchendaele l'artillerie çnnemie déploya également de l'activité.L'activité dans les airs. (Communiqué officiel) LONDRES, 24 janvier. (Reuter.) Hier la pluie entrava les opérations aériennes. Au cours de la nuit nous bombardâmes les camps d'aviation ennemis près de Courtrai, ainsi que le camp d'aviation près de Gand. Ensuite des cantonnements près de Roulers furent bombardés. Tous nos appareils rentrèrent indemnes. L'effort militaire do la Grande-Bretagne LONDRES, 25 janvier. (Reuter). Le critique politique du ,,Daily Telegraph" écrit: Tout argument se basant sur la' comparaison de la Grande-Bretagne avec un autre pays belligérant en ce qui concerne la répartition des hommes disponibles pour les services de guerre est inexact. Notre situation comme île, ajoute-t-il, qui exige des mesures maritimes, notre tâche p.nhrmA rie nmirvmr dft navires, de matériel de guerre et de denrées les alliés constituèrent des' considérations dominantes dans l'emploi de notre matériel humain. Il est très important qu'on sache également que l'empire fournit déjà 7 1/2 millions de soldats, dont l'Angleterre, l'Ecosse, le Pays de Galles et l'Irlande en fournirent 5 millions 600.000. Ceci sur une population comptant, d'après le dernier recensement, 22 million» de sujets mâles. Cela signifie que, sans compter lé personnel de la flotte (450.000 hommes) et des hommes qui exécutent des travaux intéressant la défense nationale dans la flotte de commerce, les chemins de fer, les chantiers, les usines de machines et de munitions. un homme 6ur quatre a pris du service dans l'armée, en comptant tous les sujets mâles, depuis les nouveaux-nés jusqu'aux vieillards. Ce n'est pas là une oeuvre peu importante pour un pays qui domine les mers pour les alliés, faisant face à la seconde force navale du monde; qui pourvoit les allié» de jour en jour de plus de navires, de munitions, de denrées; qui doit maintenir son crédit pour pouvoir verser chaque jour des fonds plus importants en faveur de la guerre et pour pouvoir accorder aux autres belligérants des crédits de jour en jour plu» grapds. Le journal conclut en ces termes: Le cabinet vient d'adopter et de soumet* tre au parlement un plan qui prévoit tou» les besoins. Robertson et Haig LONDRES, 24 janvier. (Reuter). -En réponse à une question, M. Bonar Law déclara que le général Robertson et le maréchal Haig jouissent de l'entière confiance du gouvernement. Il désapprouva la critique narufl dans un a nartie dft ila orpfKfv Eïra Sel-glas*© Un insigne pour chaque citation à l'ordre du jour de l'armée. Le Roi, sur la proposition du ministre de la guerre, a décidé la création d'un insigne en bronze, représentant le Lion de Belgique. ; Cet insigne^ sera fixé sur le ruban de la Croix de Guerre, pour chaque citation à l'ordre du jour d'armée, et sur le ruban d'autres décorations, accordées pour faits de guerre cités à l'ordre du jour do l'armée. Après cinq citations, les insignes en bronze seront remplacés par un insigne en argent. vf * &• Le Bureau central peur prisonniers. M. Carton de Wiàrt a installé le Bureau central pour prisonniers de guerre et en a exposé le fonctionnement. M. Cooreman, président de l'oeuvre des prisonniers, a rappelé ensuite le travail accompli jusqu'à présent au profit de 45,000. prisonniers belges en -Allemagne. * * * Droits de sortie sur l'ivoire congolais. On annonce du Havre qu'un arrêté ministériel vient d'ordonner que toutes marchandises provenant du Congo belge seront désormais soumises à un droit de sortie de 3 pour cent. Pour les exportations d'ivoire on payera les droits suivants: blocs: cent francs par cent kilos ; pointes pesant moins de 6 kilos : 100 francs les 100 kilos; pointes do six kilos et davantage 210 francs lçs 100 kilos. Les anciens droits do sortie sont de ce chef supprimés. Cet arrêt-î entre en vigueur le 1 mars. * * * Les propriétés belges en Russie. ' Les bolscheviks ont décidé de mettre la moin sur les entreprises étrangères. La société belge d'Electricité de Pétrograde 9 été une de leurs premières victimes. Naturellement. Trotzky n'a rien à craindre de la petite Belgique. * * * Album d'hommage à la Reine. Avec lo concours de nombreuses notabilités du monde argentin et des colonies européennes, le „Cri de Belgique" de Buenos-Ayrcs va publier un luxueux album d'hommage à la Reine Elisabeth de Belgique. 31 sera vendu dàns toute la république argentine au profit des oeuvres de guerre de la Reine. Esn Ho!Jan«Se Comité belge de La Haye. Lundi 28 janvier, conférence par Mme Dhayrmond. Sujet: Le théâtre aux époques révolutionnaires et pendant la guerre de 1870. * * * A HarderwijU. Beaucoup de monde, mardi soir, potir assister à 1a représentation de notre troupe de Comédie française, qui interprétait "L'Amour Veille", comédie en 4 actes. Mlle Flore Gerbeau, que nous étions très contents de revoir, a tenu le rôle de Jacqueline en grande artiste. Mme Leroux nous a donné une charmante et gracieuse Lucienne de Morfontaine. Mme Piret fut très bien dans ies deux rôles, principalement celui de Rose. Mme Dozin n'avait pas u-n rôle à sa convenance. Mme Paréo a tenu avec une certaine maîtrise le. rôle do Marquise do de Jn-vigny.M. Do Visser, qui interprétait ,,André*', fut, commo toujours, très bien. 31. Clacs fait beaucoup de propres, car il tint avec finesse le rôle ingrat d'Ernest Vornet. Pour son début M. Laurent, dans l'abbé Merlin, émerveilla son public. M. RousscaH très bien dans Carteret. En résumé, ce fut une belle et agréable soi-rép et,succès pour notre troupe. SSss France La réception ces parlementaires roumains au Palais Bourbon, PARIS, 2b janvier. (Havas.) La réception au Palais Bourbon des parlementaires roumains donna lieu hier à une importante manifestation. Des discours furent prononcés par MM. Dubost, Deschanel, de Selves, Franklin—Bouillon, Antonesco (député roumain) et enfin par le ministre Pichon qui exalta les nobles aspirations du vaillant peuple roumain, de son roi, de ses armées, qui participèrent à la lutte pour la liberté et le droit aux côtés des alliés et qui 11e seront pas abandonnés, à la paiz définitive, pas .plus que la Belgique, la Serbie, la Pologne et les autres peuples opprimés. Il annonça qu'une mission française se rendrait également en Roumanie pour assurer à l'avenir la coopération des deux peuples. * * * Le mouvement maritime, PARIS, 24 janvier. (Havas.) Semaine finissant lo.l9 janvier à minuit. Mouvement des navires de commerce de toutes nationalités au dessus de 100 tonnes net dans les ports français, à l'exceptions des bateaux de pèche ou du cabotage local : entrées 806, sorties 784, Navires de commerce français coulés par des sous-marins ou des mines : de 1600 tonnes br. et au-dessus: 2; au-dessous do 1600 tonnes brut A 1. Navires do commerco français attaqués sans succès par des sous-marins, 4. Bateaux de pêche coulés : 0. Eiffs AniSeterre Le but des ouvriers des pays alliés LONDRES, 24 janvier. Au congrès de Nottingham M. Penaude!, délégué français, parla de la conférence interalliée des socialistes, qu'on compte tenir le 20 février pour se mettre d'accord sur les principes du mémoire des ouvriers britanniques relatif aux buts de guerre. M. Renaudel ajouta que le mémoire sera soumis le 17 février au conseil national des socialistes français. Les délégués belges annoncèrent que dans quelques jours le parti ouvrier belge enverrait un manifeste d'adhésion. On met tout en oeuvre pour obtenir l'appui des ouvriers aux Etats-Unis et dans les autres pays alliés. C'est ainsi qu'on croit amener bientôt tous les organismes professionnels à un accord en ce qui concerne les buts de guerre. Après quoi on invitera les organismes ouvriers dans les autres pays belligérants à participer à une action commune, pour accentuer la défaite du militarisme dans le monde tout entier. * n * L'attitude de M. Henderson LONDRES, 24 janvier. La conférence d» Nottingham vient de trancher la question la plus critique à l'ordre du jour. E'ile n'a pan voté la motion, annoncée à grand fracas, exigeant que les députés du Labour Party quittent la Chambre des Communes. • M. Henderson engagea les délégués à ne pas accepter la jnotion pour ne pas provoquer de division dans le gouvernement et pour ne pas rendre difficile une prompte paix. Il ajouta qu'il ne ferait jamais partie d'un cabinet qu'avec les ouvriers et la majorité rangés à ses côtés. « « * Une motion rejeîôe LONDRES, 24 janvier. (Reuter). Les délégués du Labour Party, à la conférence de Nott^ngljafli, onjs rej^é par I.fj&LQÛO

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