L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1917, 15 Januar. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 21 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/7h1dj59g8b/
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- 3^me ~7^.2îi3âie~ÎV0^-Sa' s cesîîs ' s^wsidi 1S Janvier L'ECHO BELGE L'Union fait la Forcer %$<n>ur$z3iî ssaaotËsSIew «lai matian pamis®asnf era HpMatage.. Belge est notre nom de Famîile, Toutes les lettres doivent être adressées au taureau «le rédaction: N. Z. VOORBURCWAÏv 234-24O, AMSTERDAM. Téléphone: 3797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. _ ., , . . . ( Charles Bernard, Charles Herfjiet, Comsté de Eédactiom: ' , , ( ISené Chamlbry, Emile Painparé. foisu* ses ar»iratj)ïs< au nusméro, s'adr joaraaliN.Z.Voopb Télé; ilEjonmemenlst tioiïantiefl Annonces: 15 cents la lig :es, abonnements et vesxt< ssser à rAdm!aîlsta*atlojra c£t usrgwal 234-240, Amsterde « phone: 177S. , ! .50 par mois. Etranger fl.2.00 psi" resot ne. Réclames! 33 cents la ligne. Un démenti Monsieur Charles Bernard, J'avais cru comme vous que» pour faire justice de cette bourde colossale que je vous sers une mensualité de six cents francs de la part du gouvernement du Havre, il suffisait de la reproduire. Mais un orateur populaire disait un jour a Gand: bi on "nous accusait, moi et mes anus, d avoir emporté le beffroi sur notre dos eo bu tout-la canal do Bruges, il y aurait des badauds .pour aller voir si le beffroi est toujours eii place et *i le canal de Bruges n'est pas a, sec. Il paraît une fois de plus qu'd avait raison. J» viens donc ajouter mon dementr ru vôtre, et affirmer que je n'ai et n eus jamais d'acooiStance d'aucune sorte avec le gouvernement. Je n'ai pas plus cet non-ïieur que celui de vous connaître autrement qu$ par vos beaux et excellents articles de l',,Echo Belge". Ce qu'il y a, c'est que d'aucuns ne vous pardonnent pas votre courageuse et triomphante campagne en faveur de 1 union patriotique. Il y a certaines gens qui, n'ayant rien oublié ni rien appris, voudraient nue, jusque sous la botte de 1 ennemi, la Belgique achevât de s'épuiser en stériles ou plutôt fratricides querelles. Ils n ont pas encore compris que, une fois Uberee, elle n'aura pas trop de toutes ses forces réunies pour se relever d'une ruine sans nom. Mais tous les bons patriotes sont avec vous. De toutes parts, ils vous applaudissent d'avoir pris peur devise: Bien faire et laisser dire." Jo m'honore de l'amitie ûe libéraux bon teint qui signeraient d enthousiasme une adresse d'adhésion a la-ligne de oonduite de l',,Boho Belge . I^e grand, succès de votre journal prouve assez que la masse de leurs coreligionnaires politiques partage cet avis. J'ese repondre, moi, dans le même sens, de tous les catholiques intelligents. Que vous importent a-près cela les aboiements rageurs d une poignée d'incurables fanatiques 1 ^ Quelques flamingants, asseœ mal avises pour mettre notre belle cause flamande sous les auspices de l'envahisseur, ne vous en veulent pas moins de les avoir mis impitoyablement à la raison. Mais tous les flamingants loyalistes le3 désavouent avec la dernière énergie. Ils vous savent un gré infini , d'avoir aidé à démasquer et de flétrir de ; votre plume vengeresse des menées anti- ] patriotiques dont ils ne croient pouvoir répudier assez la oompromettanfc9 so'lida- J rité. Ici encore vous .avez bien mérité de la patrie; et rien ne vous est honorable comme les injures que cela vous a valus de la part det traîtres. _ i Veuillez agréer, Monsieur, 1 assurance de , ma considération la plus distinguée. ! Chanoine Hsynsssns. ! - „.g»a • <a"'"— — < PsiKiÉajuip dei'Ataaml ; i L'Allemagne vient» de répondre à la note 1 de l'Entente, relative aux possibilités de < paix. Sa réplique contient un passage con- | cornant la Belgique, dont certains éléments ^ appellent l'attention: ,,A deux reprises, y j est-il affirmé, le gouvernement impérial a c déclaré au gouvernement belge que ce n'est o pas en ennemi qu'il venait en Belgique, mais qu'il était prêt à épargner à ce pays * les horreurs de la guerre. Il a offert, en vue de cette éventualité, de garantir l'intégrité n du territoire et l'indépendance du royaume c dans toute son étendue et de réparer les a dommages qui auraient pu être occasionnés par le passage des troupes allemandes". 1( Si invraisemblable que la constatation J,' puisse paraître, ces affirmations sont pro- -duites pour démontrer au monde civilisé ^ que la dévastation de notre malheureux a pays est justifiée et que la réprobation inspirée par^ l'injustice sans égale dont la si Belgique a été victime se trouve dépourvue fl de fondement. h La note ajoute, il faut le signaler, que ,',le gouvernement impérial ne peut recon- ? maître que» le gouvernement belge aurait constamment respecté les devoirs lui impo- n SC3 par la neutralité. Déjà avant la guerre, ii la Belgique influencée par l'Angleterre se- g serait militairement appuyée sur celle-ci et M sur la France et aurait par là enfreint dans -z leur esprit les traités qui devaient garantir gon indépendance et sa neutralité". On connaît troip la mansuétude/ allemande -'pour ne pas être surpris de voir en dix . lignes l'Empire à la fois s'excuser et accu- / e?i\ On connaît trop aussi le* bluff grossier et impudent qui caractérise la manière prussienne pour s'étonner d'entendre la contradiction y crier d'une ligne à l'autre. Si la ^ Belgique était coupable pourquoi lui proposer ce marché tant vanté? Mais on s'attarderait & nouveau inutilement à cette fable des tractations anglo-belges, née d'un faux et d'une altération de textes. Ge qu'il importe de dédier aux neutres w toujours circonspects, aux petites nations dont l'alliance, selon l'opinion aveugle de certains, est notre salut de demain, c'est la théorie do droit international énoncée par la note allemand©. On connaissait !ô principe du chiffon de jpafcier.. .C'était bc une fière philosophie lorsque le grand état-major certifiait pour la fin du mois la prise de Paris. Aujourd'hui les plus sauvages l'ont abandonné: Reventlow lui-même, le propagandiste du torpillage sans merci, demande pour expier cette gaffe la démission du chancelier. Aujourd'hui il y a plus ingénieux. Tout peuple, sous peine de déchoir du droit à l'indépendance, n'a qu'à laisser passer les armées allemandes chez lui, si d celles-ci veulent sur quelque chiffon non- v veau lui promettre que, le coup réussi, la £ liberté sera rendue et la peine payée. Au ti cours de cette guerre des naïfs ou des profi- t« teurs crient au crime inégalé lorsque la d poste inter-océanique est contrôlée et au b cynisme inouï quand la Grèce, à qui il ne d reste personne* qu'elle n'ait trahi, est enfin el bloquée. Leur silence respectueux accueille- a ra-t-il la nouvelle thèse allemande? La liberté des mers n'est plus thème à variations se suffisantes. II faut aussi la liberté des ter- a res. Où il plaît à l'Allemand de passer, le droit ne fleurit plus. Il monte le cheval d'Attila. Comment ce peuple, qui à collec- ^ tionner l'érudition s'est cru ,,civilise", en arrive-t-il ainsi à jeter au monde cynique- ^ ment, stupidement, scandaleusement des n: théories de cambrioleur surpris. Il faut met- k tre une joie amère à l'expliquer. La faim a: affole d'angoisse ce gros mangeur. Et les d victoires décisives le mettent sur le flanc. v« C'est le peuple feu. Ses propos s'animent de l'avant-coureur de la chute, du classi-que esprit de vertige et d'erreur. le Laurent Fierens. r* lé I ■ I d> Ss!on d'art beige n: Le salon d'art belge installé au Stedelijk bi Muséum et dont le succès a été considérable éi — près de 4.000 entrées ont été, délivrées — se fermera mardi prochain. C'est un rappel aux retardataires. 02 . , v, ifàikmâûïkmMm : le: A plusieurs reprises des organes de presse, re qui, en Hollande spécialement, favorisent la ra politique de division menée par l'Allemagne c„ en Belgique, ont tiré argument de l'accroisse- [ ment de la proportion des Flamands à l'armée aelge comme s'il était lo signe d'une partiali- m' :é intentionnelle du .gouvernement belge qui de îxposerait inégalement aux périls de la guerre pl es deux groupes linguistiques composant la soi ration. Il est superflu de relever ce que cette insi- in îuation a d'odieux et de faux. Les organes qui la répandent ne réfléchis- ® ent pas .d'ailleurs qu'elle se retourne contre a politique. gi< S'il y a proportionnellement plus de Fia- fei tiands maintenant à l'armée 'belge qu'à la dé- so] ïlaration de la guerre, c'est une des meilleu- rCi es preuves de l'attachement des Flamands à a nationalité belge et de leur dévouement en-ers 1e Roi et l'Etat qui en sont l'incarnation levant l'ennemi. Car, en dépit de ce change- . lient de proportion, la résistance et la v ai 11 an- sit e militaires de l'armée belge sur l'Yser n'ont tei >as faibli ; bien au contraire : les Allemands en ont témoins. <*.m Cette manifestation constante de patriotisme et de bravoure des Flamands, comme de * 3urs frères "wallons, à «l'année belge est une t ondamnation muette, mais sévère, prononcée 1111 iar la partie la plus saine de la population ï*3 lamande contre les manoeuvres de ceux qui oeî ollaborent avec l'ennemi sous le prétexte do tic ï servir. Mais qu'en est-ii, en fait, de l'ac- de rois3ement de proportion allégué et -de son ^ rigine ? , * Nous nous sommes renseignés sur ce sujet ,u Havre à une source tout à fait autorisée et P° oiei ce qui nous a été déclaré. nu ,,En temps normal la proportion des Fia- ser îands dans l'armée — non compris les offi-iers — était de 67 %. Cette proportion a ejj, ugmenté pour deux raisons : -, lo. Lors de l'appel de la classe 1914 toutes 1 ;s provinces wallonnes étaient occupées par 3er ennemi. La. majeure partie des provinces dé< amandes n'étaient pas occupées par de6 for- P. es importantes et les miliciens ont pu répondre 3ric l'appel du gouvernement comme ils en raient l'obligation légale. 2o. La partie flamando du pays étant voi- °|;1 ne à la frontière hollandaise, les jeunes gens ^ amands ont eu des facilités spéciales pour anchir la frontière et prendre du service dans du armée comme volontaires, tandis que les aut rallons se trouvaient dans la quasi impossi- eer. ilité de quitter le territoire national. La proportion des morts et des blessés dans ,. otre armée n'est établie que sur des bases oc'1 icertaines. Les services du ministère de la j Lierre se garderaient bien de vouloir les éta- paj ir, car ils seraient dans l'impossibilité de dire à I . vérité. ^ ]a La retraite leur a enlevé les moyens de fixer, ja ême approximativement, les chiffres réels." 11 ' pas — mi ■■■« ■ ■■■ ■ de *8up ks orphelins ^ de Sa guerre seir , . , tioi r. J. Misere, Maestricht 1.00 fl. tes Peur les pauvres ^ '. J. Misère, Maestricht 1.00 fl. ^ —3^0— m® H y a un an ^ ne : 16 janvier 1916: Les troupes, serbes dé- sati ■rqiient.à'Gorfpw. des En Belgique. déportations Le député argentin Thomaso, sécrétai: lu parti socjaliste de l'Argentine, a fait s, oir, par un télégramme au secrétaire c Bureau International Socialiste, que le pa i socialiste-démocrate de l'Argentine « oute la population protestent contre 1 importations impardonnables des ouvris ielges. Le télégramme assure, de plu3, qi tes meetings de protestation vont avoir lie t que la protestation sera communiqué u parti social-démocrate allemand. Le même journal - annonce que le par ocial-démocrate de l'Uruguay a protesi ussi contre les déportations. * * * Résolutions destinées à inspirer les der élégués socialistes belges Em. Vandervelç t L. de Brouckère, à la Conférence socii s te des Pays alliés, approuvées à l'unan lité par les militants du Parti Ouvri< elgo (P. O. B.) qui ont pu être consulté rrêtées en Belgique occupée au lendemai u 12 décembre 1916, avec le désir de 1< oir publier sans retard. Le parti socialiste belge (P. O. B.) a a: été officiellement, en Belgique occupés, a mdemain du 12 décembre 1916, le texte c ssolutions destinées à inspirer les deux d< îgués socialistes belges MM, Emile "Vai ervelde et Louis de Brouckère, à la Coi 2rence socialiste des pays alliés. Ces résolutions ont été approuvées à l'uni imité par les militants du parti ouvrit elge, qui ont pu être consultés. Ils 01: mis le désir de les voir publier sans retarc En voici le texte: ,,Z. En< ce qui concerne VIntern&ticviali ,,Le P. O. B. maintient son opinior eprimée le 20 février 1915 à La Haye d( int le B. E. J. , ,11 est hostile à une rencontre actuell /ec les démocrates-socialistes des Puissàr ss centrales. Ses militants 11e peuvent pai r librement ; son 'Congrès ne peut délibe :r; l'état général des choses empêche d issembler librement et objectivement le lits et la documentation nécessaires. Préa blement à toute tentative de rapproche ent, il estime que la France et la Belgiqu îvraient être évacuées. Il entend, au sur us, 11e se rencontrer avec des démocrates cialistes allemands que pour leur deman ;r compte de leur attitude: lo le 4 aou 114, au regard de l'ultimatum du 2 aoû de la violation de la neutralité belge ► au regard des atrocités commises en Bel que contre la population civile sans dé nse. Il réserve, en outre, formellement n jugement de leur attitude générale ai gard des diverses déclarations de guerr 1 l'Autriche-PIongrie et de l'Allemagne li déchaînèrent la catastrophe, ainsi qu< 3 conclusions à en tirer quant à la compo >ion, la forme et l'action future de l'in rnationale. .,11. En ce qui concerne l'action actuelle 1 faveur cle la1 -paix. ,,Le P. O. B. considère les déclaration uivoques du chancelier allemand comm ie manoeuvre destinée à préparer un ,ix précaire, favorable aux puissance ntrales; il pense donc que des délibéra Dns socialistes internationales en faveu ia paix seraient actuellement vaines e .n^ereuses ; si des conclusions générales éoriques et pratiques, même unanimes uvaient en sortir, le P. O. B. n'aurai Llle confiance dans la façon dont elle raient observées par la Démocratie soc-ia te allemande ; une partie de celle-ci fût e bien intentionnée ou revenue à de meil 1rs sentiments, il serait dangereux d'abu * les travailleurs des pays alliés avec de clarat-ions vides d'effet. La méfiance cb O. B. se justifie d'autant plus qu'en c mient même s'active en Belgique la dé rtation en masse des ouvriers, chômeur non, condamnés par centaines de mille sans jugement aux travaux forcés 6i roiir de l'ennemi, sans que la majorit parti des. syndicats allemands trouvi tre chose à dire aux oppresseurs qu'elh t. que de vagues et timides paroles d; ié pour ses ,,frères?" réduits au plut eux des esclavages. ,,Le P.O.B. remercie les socialistes des y s neutres qui, à Copenhague (1914) et _<a Haye (1916), ont proclamé le droit de Belgique, mais il récuse l'impartialité et sincérité de ceux d'entre eux qui n'ont ; hésité a venir en Belgique s'informer la situation générale, sous l'égide de l'ocrant, sans éprouver l'irrésistible besoin saluer et de consulter leurs camarades as la détresse, agissant ainsi avec le des-a évident de tromper l'opinion interna-oale.,111. En ce qui concerne la faix future. ,Le P.O.B. se réjouit de voir les socialis-des pays alliés se réunir à nouveau pour ciser leur position dans ce conflit. Il ère ardemment que les délégués seront mimes à rechercher et à approuver les 3ures susceptibles de mener à bien cette >rre défensive qui ne peut et ne doit ir que par la défaite des agresseurs. Il ise que, politiquement, une paix durable sera assurée à l'Europe que par la réali-on des aspirations nationales légitimes ^peuples^conquis ou opprimés, mais il. se déclare résolument hostile à toute annexion qui, sous ce prétexte, serait contraire à l volonté ,,librement" exprimée des pcpula :e tions. Le P.O.B. appuie de toutes ses force 1- toute action qui aura pour but: a) d'établi u l'arbitrage obligatoire, avec la sanction né r- cessaire, notamment le boycot commercial e ît financier et, au besoin, le recours à la force îs b) de préparer le désarmement général, rs ,,Le P. O- B. reste fidèle aux principe ié de l'internationale, -favorable au libre u. échange, a l'autonomie des Colonies et ie l'extension du régime de la perte ouvert dans les pays neufs. Toutefois, en se décla ti rant adversaire d'une guerre économiqu ;é succédant au conflit armé, il se refuse • jouer un jeu de dupes; en réclamant, san délai, l'abaissement des barrières douanière x qui rendent le sort des travailleurs plu e pénible par la cherté artificielle de la vie 1- il croit qu'il faut cependant prendre de i- précautions contre la concurrence déloyal ;r et ne revenir à un régime de libre concur 3, rence, plus large, qu'après que les pay u ravagés, privés de leurs machines, de leur >s matièrés premières, de leurs voies de com munication et de leur main-d'oeuvre •- auront été rétablis dans leur état normal, u ,,Dans ce sens, le P. O. B. est convainci e que les pays alliés aideront au relèvemen ». des petites nations et en particulier de L L_ Belgique, en leur facilitant immédiate L_ ment l'accès de marchés nouveaux. ,,Le P. O. B. propose que l'action socia 1. liste, en vue de la paix, ne s'exerce pas seu lement dans le domaine politique et écono t mique, mais aussi dans le domaine social il réclame une législation international! systématique, sanctionnant la liberté syndi cale, protégeant les travailleurs, les enfants les femmes et les adultes, réglant la duré< du travail et assurant l'extension et la réci procité de$ lois d'assurances. Il propose éga 0 lement de fixer au plus tôt les principe: financiers généraux capables de conduire l la réduction rapide des dettes écrasante! contractées par les divers pays et d'évité] e que la charge n'en retombe surtout sur les s travailleurs; il croit qu'outre des impôt: directs et progressifs sur les héritages, sui la fortune, sur les revenus et sur les béné' 3 fices de guerre, il faudra envisager hardi " ment l'extension considérable de l'exploita tion par et pour la collectivité des grands services publics, chemins de fer, tramways, k éclairage, etc., ainsi que des assurances et I- des richesses naturelles, les mines de houille . et les sources d'énergie électrique."- - A ISraaiK'ialfios > Nous avons publié la proclamation aux ^ termes de laquelle 30 Belges avaient été [ condamnés à mort par le tribunal de cam-' pagne siégeant à Liège. Il convient d'ajou ter que ces peines capitales ont été commuées en celles de travaux forcés à perpé , tuité. Mais le gouverneur a fait sa voi] que, si le fait se reproduisait — à savoir qui s des bandes armées essayaient de passer la e frontière —, les coupables seraient passé* e par les armes. s Si le gouverneur commençait par mettre fin au régime de terreur qui règne dans le r pays, les habitants ne devraient pas cher- {. cher leui- salut dans la. fuite. * * Le bi-uit court à Bruxelles que von Bis-t sing est en disgrâce et que l'empereur l'a; = en effet, envoyé au bain — comme disent . les titis — en lui recommandant la cure de . Wiesbaden. On cite même le nom de son successeur, le maréchal von Plessen, adju-. dant du kaiser, qui accompagna celui-ci 3 au cours de la visite qu'il fit à Bruxelles en 1910. ? Il faut attendre confirmation de la nou-. velle. Il n'est pas impossible, toutefois, que 5 von Plessen remplace von Bissing, dont la santé est très ébranlée. * * * l Le budget des hospices et de la bienfai-. sauce atteint cette année 11 millions.. Les > insuffisances de ressources s'élèvent à . 3,355.205 francs. Le budget de 1917 sera ; plus lourd encore, suivant les prévisions. Le Conseil communal de Laeken s'est réuni jeudi, sous la présidence de M. le bourgmestre Emile Bockstael. Le projet du Collège tendant à la construction d1' une nouvelle école a été adopté ; plusieurs autres projets, concernant l'enseignement et le personnel enseignant, ont été également adoptés sans vote. Le Conseil a approuvé provisoirement le ! règlement élaiboré par 1e Collège au sujet de taxes nouvelles à étalMir sur les appareils automatiques do musique dans les débits de boissons et autres établissements accessibles au public. ! Le Conseil a voté quelques crédits supplé-: înentaires au budget de 1916. A assvefs Les funérailles du député Frédério Del-vaux ont été suivies par une foule considérable. Toutes les personnalités anver soises du monde politique, de la magistrature, du barreau, les représentants du haut commerce, de3 lettrés, des artistes avaient tenu à suivre le convoi funèbre. Le deuil était.conduit^ar^ MM. tVan der Linden, Emile Grisar et Charles Edouard Pécher. Le corbillard disparaissait sous les couronnes envoyées par l'administration communale de la ville d'Anvers, l'Association libérale, le conseil de l'ordre de? avocats, le conseil d'administration de la compagnie des Tramways anvereois, le liberaal Wer-kersverbonid, la loge ,,Les Amis du Commerce et de la Persévérance réunis", etc. L'inhumation eut lieu au oimétière du Kiel, dans le caveau de famille. • * • Nous apprenons lo décès de Messire Emile Moretus de Bouchout, chevalier de l'ordre de St. Grégoire-le-Grand, membre de la Congrégation de la Ste-Yierge, de la conférence de St. Vincent de Paul, né à Bouchout, le 8 décembre 1842, décédé à Vught, en Hollande, le 9 janvier .1917. SX * * M. le juge Vanden Kelder instruit une affaire particulièrement grave. Il s'agit d'un vol considérable perpétré au préjudice de M. M..., grand négociant. Celui-ci avait été éloigné de 6on domicile ; le soir sous prétexte d'une invitation à souper chez son beau-frère, M. S... Un jeune homme, soi-disant envoyé par co dernier, était venu le demander. M. M... s'empressa de ee rendre à l'invitation. Il fut très étonné de s'entendre répondre que M. S... était sorti avec les siens. En retrant chez lui, il constata que, pendant son absence on avait forcé son coffre-fort et que des valeurs (billets de banque et fonds publics) d'une importance de 300,000 francs avaient été enlevés. Le fait se passait dans la soirée de Noël. L'instruction ouverte aussitôt vient d'aboutir à l'arrestation de quatre tout jeunes gens — âgés de 17 ou 18 ans — qui paraissent avoir manigancé ce coup audacieux et qui appartiennent tous à des familles honorablement connues. Ajoutons ce détail curieux que, l'un des jours de la semaine, un jeune homme est venu sonner le soir chez M. M... et a jeté un paquet dans le corridor. M... y a trouvé des valeurs pour une somme de 100,000 fr. qui faisaient partie do celles qui se trouvaient dans le coffre-fort.A Llêie La crue de la Meuse , a cessé, au moins momentanément. On constate inèine qu'il y a une baisse de la crue de 34 centimètres. A Casursd O11 annonça la mort de Mme Hollebeke, mère de notre confrère de la „ï?landre Libérale".Doai® les FlansSres Les aktivistes sont allés en pèlerinage à St. Hubert à Laarne, près de Gand. Le docteur Joseph Van der Velde^ originaire de Calcken (la plupart des aktivistes se recrutent dans les campagnes), a prononcé un discours où il loua les Boches et attaqua vertement l'indignité du gouvernement beige. Un autre paysan des environs de Wetteren, le nommé J. Raechaert, fit le panégyrique de l'université flamande', indispensable, utile, nécessaire et sans quoi le peuple flamand périrait avant deux lustres d'ici. Le) traître Auguste Borins avait reçu, de ses amis de la Kommandantur, le passier-sdhein indispensable pour se rendre Laarne. La fête se termina par une beuveries in-noimjmabie à laquelle tous les Van Roy des environs prirent part. Manifestation de Kultur ! i&ts F>£a$r<s Wallon O11 juge au tribunal correctionnel de Charléroi un procès dit du „Christ". Il s agit d'un nommé Dot, un de oes guéris- 1 seurs, genre Antoine, qui font à la fois de la médecine et de la religion. Celui-ci prétend connaître les causes de toutes les maladies — qu'ignorent, dit-il, les médecins. Le ,,Christ" est accusé d'avoir des rabatteurs qui lui amènent des clients. Le procès est très long, compliqué. Dor, le ,,Christ", est aussi accusé d'attentats à la pudeur. A la sortie d'une des audiences, des manifestations se sont produites. Des milliers de personnes ont sifflé le guérisseur, tandis que d'autres l'acclamaient. Son avocat, Mtre Morichar, fut grossièrement bousculé. Tout cela est bien pénible alors que de graves événements ss déroulent au pays ! * » Comparaît en ce moment, devant la Cour d'assises du Hainaut, le nommé François Du-frasne, de Quaregnon, qui est accusé d'avoir, le 5 mars 1916, mis le feu à des édifices et des magasins formant la faïencerie ,,L'Abeille", avec la circonstance aggravante que le forfait a été commis pendant la nuit. * * * La Cour d'assises du Hainaut a rendu son verdict dans l'affaire de banditisme d'Ander-lues.Etaient accusés : Alphonse Desmeoht, charcutier, domicilié à Anderlues; Jean-Baptiste Hautier, domicilié à Haine-St-Paul ; Emile Valentin, machiniste, domicilié à La Louvriêre; Henri Collard, domicilié à Haine^St-Paul. La nuit du 1er au 2 février 1916, vers 2 heures du matin, Georges Pourbaix, marchand de bestiaux à Anderlues, fut réveillé en sursaut. Ayant entendu des malfaiteurs qui s'apprêtaient à pénétrer dans sa chambre, il s'arma d'un couteau et leur tint tête à tous les quatre pendant un moment, mais il succomba bientôt sous le nombre et dut leur remettre son portefeuille, qui contenait 1,000 francs. Les accusés furent arrêtés et firent des aveux, ' ' ' * ' " - )La Cour a condamné Desmecht et Collard à 10 ans de travaux forcés; Hautier et Valentin a 8 ans de travaux forcés. * Les aocusés étaient détendus par Me Sinzot, ; Francari, Heumont et Lemonnier. Trois Lettres Je les ai reçues, à quelques jours de distance, et toutes trois m'apportent un écho émouvant de^ tout ce que la guerre odieuse peut regéler à la fin de misère et de sublime. Dans un hebdomadaire parisien : l'Opinion, l'avais eu récemment l'occasion d'évoquer, en un petit tableau, les pri-sonniers français et russes évadés en Hollande. Je parlais d'un lignarcl français fait prisonnier près de Soissons. L article, reproduit dans un petit journal du Var, est^lu par un brave homme dont le : fils est porté comme disparu depuis de longs j mois. Je 1 imagine, ce brave tanneur, dans son village ensoleillé du Midi, au pied d une colline embaumée. Il menait une existence paisible, toute de labeur régulier. 11 était fier de sa maison enseignée ,,Au e vert", qu'il faisait prospérer avec son fils. La guerre lui a pris son grand i fifaiçon. ,,Excusez-moi si je viens 7/ous importuner de ces quelques lignes, m'écrit-il.' Je ! serai bref. J'ai un fils disparu depuis ie 13 janvier 1915 et sans nouvelles. Vous donnez dans votre article sur le journal -.L'Opinion la copie d'une lettre de Rotterdam où l'un des prisonniers évadés en Hollande, dites- I vous, a été pris à Soissons; mon fils aussi., i Toutes les démarches que l'on peut sup- i poser ont été faites sans résultat. Puisque ce | prisonnier a été pris à Soissons, pourrait-il peut-être vous donner des nouvelles de mon fils ? ^ Avec mes remerciements, je joins auprès et'eux toute l'angoisse de nos coeurs". Le pauvre vieux ! On le sent qui se raccroche désespérément à la moindre chance qui s'offre. Iiélas! ie ne pouvais lui être d'au- i cun secours, ne connaissant le nom, ni ! l'adresse de ce prisonnier évadé dont j'ai ' naturellement perdu la trace. Autre lettre ; celle-là venant d'Allema- ! gne (on n'en reçoit pas tous les jours...) Elle a passé par la censure d'Emmerich. Elle : émane d'un ouvrier de mon pays. Il cite j son^ nom et je revois ce petit blond à l'air futé dans des réunions socialistes du Bori-. j nage, il y a sept ou huit ans. ,,Je suis le frè- j re de... Je me nomme... J'ai été fait prison- i nier civil et après être resté interné 15 jours au camp de Munster 011 me transféra à Diisseldorf, où je travaille copnne aide-maçon ^aux usines X..." Du coup, l'horrible système des déportations dont je ne connais- ! sais les détails dramatiques que par les ? journaux prenel pour moi figure plus saisis- ; santé. Je vois comment il menace de près i des hommes que je connais, qui me sont chers. Et^ voici la dernière lettre, une lettre i de mère, de mère belge, durement éprouvée i déjà par la mort d'un fils, tué au front, et ! qui vient de voir l'autre s'engager à son j tour. Cette chrétienne, cette patriote, réfugiée en France, tandis que son mari est resté en Belgique envahie, écrit à un ami en Hollande: Voulez-vous rassurer mon mari sur la j sépulture de notre fils et lui dire s.v.p. que ■ Georges a eu un service à trois prêtres celé- ' bré à 10 heures du matin et chanté par des j petites filles. 2 couronnes lui ont été offer- > tes et j'ai la copie du discours qui fut pro- ^ noncé sur sa tombe. Celle-ci est constam- ; ment fleurie par ses compagnons ; il avait su se faire aimer d'eux et son souvenir leur ! est cher. J'ai fait le nécessaire près du ministre de la guerre pour rentrer en possession des obiets laissés par Georges. J'espère bien obtenir satisfaction d'ici peu, ce qui me permettrait de reporter ces chers sou- ■ venirs en Belgique. ,,Pour ce qui concerce notre second fils, dites-lui d'avoir confiance en moi; je, n'agis ! pas sans réflexion; si je le laisse s'engager ■ c'est que Je juge que c'est non seulement J son devoir, mais aussi son intérêt de le ! faire. Il est très fort* pour son âge, certaine- l ment son père ne s'attend pas à le voir si « transformé; il mesure près de 1 m. 80; ayant été chef de troupe dans une section de i bov-soouts. il s'est bien entraîné aux longues marches comme aux exercices physiques et puis, il désire entrer dans la carrière militaire, alors il fait mieux de s'engager avant la fin de la guerre. D'ailleurs" ne devons-nous pas espérer que celle-ci finira sous ' peu? "avant même qu'il n'ait fini son instruction? Et puis, le sacrifice de l'un exempte-t-il l'autre du devoir à remplir? Et ne devons-nous pas faire tous nos efforts pour reconquérir notre pays et en chasser l'envahisseur? Je prcftr.e encore trembler. ■cour mon fils que d'avoir à en rougir parce \ qu'il se serait soustrait à son devoir; mes , ; enfants sont de mon avis." Cette lettre est tout simplement sublime. ; ; J'aime que le cri des entrailles vienne, à , certains moments, corriger ce qui pourrait nous paraître par trop cornélien, c'est-à-dire un peu inhumain. J'aime que cette mère angoissée, qui a déjà donné un fils à la patrie, caresse l'espoir de voir la guerre terminée avant que l'autre n'entre dans la fournaise. Cet espoir secret n'enlève rien do sa beauté à un patriotisme, un esprit da ? sacrifice qu'on pourrait proposer en exe m- v pie à cerains coeurs-de-lièvre, à des jeunes .'>] gens, heureusement fort rares, qui n'ont *! point réponelu - encore àj;/l^ppel du sol". • ..\v L^is -s>îérartf.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

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