L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1917, 14 Juni. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 04 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/p55db7ww9m/
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3ôMte Année 1V°. ©64 & cents aSe&am iuinriï$fô L'ECHO BELGE »loMrffaa5 auptlcslera oaa mman p^araBsssans ers .m<a>fls£aii3€8e L'Union fait h Fores, Beige est notre nom ûe Famille. — a<teî3» £ijt£aa«uPiiii«^»ï=a., (cnuuunicirzienïs eï venu© Toutes les lettre» dloîverat être acSressé^.s Kédacîeur en CtieS. Gustave Jaspfjers. au omiinraéro, s'adresser il fl'Adœaiiïiistrfation ci-u «u bureau de rédaction: * ^ ( Charles B#.ard, Charles Herblei, Journal: N.Z.VoorburgwaI 234-340, Amsterdam N. z. VOOHBURGV ~~a' Comité de K daetiois: v René Cîjatiatoiry, EraUe jpaînpaî*é. Abonnements: Hoilandeft. a .SOpar mois. Etranger C.2.00 par mois Téléphoné: 2797. Annonces: SS cents la Birme. RécSamesi 3Q cents la linnp. Boches et Boches Nous nous souvenons qu'au dernier meeting organisé par les amis de M. Huysmans, à Amsterdam, un petit bonhomme bouffi d'importance, et qu'on appelait, je crois, ! j „het Knechtje", était fort en colère parce j qu9 l'un des nôtres avait dit: Tous les Aile- : mands sont des boches. ,,Et Rosa Luxem- i beurg, s'écriait-il, et Liebkneeht et i Haase'?..." En effet. C'est le cas ou jamais 1 d«j dire qu'une règle se confirme par l'ex- j œption. • j ( Ce bouillant défenseur de l'honneur des : . minoritaires socialistes allemands n'eut ■ -garde cependant de ranger parmi ces excep- ■ tiona Sonoidemann et # ses amds. Par consé- : < quent, il tenait pour boches oe3 majoritaires i avec lesquels à cette époque déjà il ambitionnait de renouer les liens de l'Internationale et a'rec qui son patron, aujourd'hui, est en train de se compromettre à Stockholm. Le moins qu'on puisse dire c'est que ces messieurs ne sont pas dégoûtés. Ce manque de dégoût ils essayent de le j faire partager à quelques groupes d'internés. ,,Voyez, disent-ils, comme Liebknecht est un brave homme; allons serrer la main à Scheidemann !" Ce misérable artifice a pu réussir auprès de quelques âmes naïves, aux ] ressorte brisés par le mal du pays. Et c'est 5 ainsi que nous avons vu cette chose comiquo d'un appel adressé par certain petit journal aux généreux souscripteurs qui voudraient î faire les fonds pour envoyer un camarade à 1 Stockholm. Malheureusement ce n'est pas la bonne , volonté, c'o3t l'argent qui manque. Mais * plaie -d'argent n'est pas mortelle, et pour ce qui est du danger d'être envoyé par cent brasses de fond, l'on sait bien que l'amirauté j allemande a des égards pour ceux qui vont a Stockholm défendre Ic.c intérêts du roi de , Prusse. C'est la saison des croisières dans le ^ nord; le temps est beau; il y aura des amateurs. j Beaucoup de socialistes refusent cepen- z dant d'aller s'encanailler avec les majoritaires de la Sozial-democratie à Stockholm. Il e en est parmi eux qui ne sont pas des boches s et le petit homme bouffi du meeting d'Amsterdam avait raison: mais ce sont tout de même des Allemands ! Nos lecteurs, en effet, ont pu lire que le groupe des amis de Lieb- i knecht refuse de participer à la saumâtre oomédie organisée par Troelstra et mise en scène par Huysmans. Ils ne se soucient guère de ressusciter la deuxième internationale née en 1889 et assassinée en août 1914, et le moment d'en fonder une troisième ne leur paraît pas encore venu. En effet. Il faudra pour cela que les assassins de la deuxième internationale aient d'abord fait amende honorable. C'est à quoi Scheidemann ne songe, pas plus que Bethmann-Hollweg ou Guillaume II lui-même. Hé bien, si des Allemands eux-mêmes, et ces Allemands précisément à qui certain groupement socialiste belge en Hollande a voué toutes ses sympathies, refusent d'aller so compromettre ou se faire rouler à Stockholm, comment peut-il entrer dans la tête de certains de nos compatriotes réfugiés ici de se cotiser ou d'ouvrir une souscription pour envoyer l'un d'eux les représenter au cou- I grès de la paix allemande? La chaleur, la € baisse du change et les ennuis de l'exil, ex- 1 cusent, certes, beaucoup de choses; mais oeci, comme dit l'autre, est tout de même un i peu fort de café ! £ Les Haase et consorts, dont il n'est pas i tout à fait €txact de dire qu'ils ne sont pas c des boches, mais qui sont des boches venu9 à c résipiscence, ont-ils protesté contre la décla- i ration que put faire en plein Reichstag M. c de Bethmann-Hollweg, le 4 août 1914, sur -la violation de la Belgique? Et ont-ils fait entendre leur voix contre les crimes et les c déprédations abominables qui couvrent les armes allemandes d'une souillure indélébile? Ah ! ces gens-là, au fond de qui subsistait -heureusement une étincelle d'humanité, par i quelle série de désillusions ils ont dû passer j pour comprendre enfin qu'ils avaient eu la conscience obnubilée et qu'on les avait tenus enveloppés dans une atmosphère de trahison et de mensonge. Ils étaient au sein de leur parti, placés au premier rang pour voir qu'on les trompait et qu'on voulait faire \> d'eux les instruments dociles et passifs de _ la plus infâme et de la plus monstrueuse u tyrannie. Ils ont fini par voir, ils ont fini il par comprendre et ils se sont retirés de ce Bi milieu, pleins de honte et de dégoût, en c' dénonçant au monde — ce que nous savions s déjà — que la sozial-democratie, comme tout ce qui en Allemagne est organisé, constitué, aggloméré, bien loin de servir la justice, le d droit et cette fameuse Internationale dont si elle paraissait l'appui le plus sûr, ne servait » au contraire que l'empire allemand et prétendait faire servir l'Internationale à la a puissance et à la plus grande gloire de l'Ai- ® lemagne. Après ceci, l'aveuglement des amis de M. g Huysmans n'a plus d'excuses. Eux qui ont S tant de raisons, des raisons de fait et des „ raisons morales, que M. Hubin, le député socialiste de Huy, développait en des termes si simple et si prenants dans sa lettre à Renaudel, qui ont tant de raisons disons-nous cra ne pas insulter à nos morts en complotant avec leurs assassins, ils iraient, s'aco- ( quiner avec un. Scheidemann quand Haase s s'y refuse. Ce serait vraiment le cas d répéter avec le bonhomme du meetin d'Amsterdam que tous les Allemands n sont pas des boches, mais en y ajoutant qu bous les boches ne sont pas nécessairemen lej Allemands. Charles Bernard. iss ÉiKfis si ha! belp Ces derniers temps, il nous est arriv le nombreuses plaintes d'abonnés qui, aprè ivoir lu leur journal, envoyaient celui-ci ; ie3 soldats au front mais le voyaient reveni ivec la mention ..non admis par l'autorit nilitaire, retour à l'envoyeur". Nous nous sommes aussitôt informés prè lu gouvernement belge de la cause de o efus et avons reçu la réponse que ' voici MINISTERE DE LA GUERRE. Service des Relations avec la Presse. Di^ositwns concernant l'envoi de journau, et imprimés aux troupes belges. I. Journaux. 1) En vertu de dispositions mises récem nent en vigueur par l'autorité militaire, i ast interdit aux particuliers d'expédier ver a zone des armées belges (avant et arrière ous les journaux, quels qu'ils soient. Ce ►lis seront détruits ou renvoyés à l'expédi eur. 2) Est seul autorise, l'envoi so-us band> les journaux suivants pour autant qu'il ment postés par l'administration même di ournal. a) journaux belges édités en France; b) „ „ „ en Angle -erre ; o) journaux belges édités en Hollande .ya-nt sollicité et obtenu l'autorisation oh î. Q. G.; (1) d) les journaux français ,anglais, italiens usses autorisés par la censure des payi illiés ; e) le journal hollandais ,,De Telegraaf' t les journaux suisses ,,La Gazette de Lau anne" et" le ,,Journal de Genève. II. Autres imprimés. Tous les autres imprimés (livres, brcchu es, etc.) à destination de la zone des ar :iées bel'ges seront examinés par la censura nilitaire postale, et arrêtés si leur diffusioi st de nature à offrir des inconvénients ai >oint de vue du respect de la discipline, di i>aintien de l'union nationale ou des égardi us aux Gouvernements alliés. Nous croyons donc devoir prévenir no; .bonnes et lecteurs qu'ils ne peuvent plu: nvoyer eux-mêmes des journaux au front eux-ci étant impitoyablement renvoyés oi létruits. Toutefois, afin de ne pas priver nos bra 'es poilus de la lecture de l',,Echo Belge' .ont ils sont si friands et de permettre £ out le monde d'envoyer un abonnemen e notre journal à ses amis ou connaissan es au front, nous avons décidé de crée: lés abonnements militaires spéciaux pour L ront belge à 0.75 fl. par mois au lieu. d< .00 fl., prix ordinaire de l'abonnemen tour l'étrangler. Ces abonnements seron' xpédiés par notre bureau et remis régu ièrement aux destinataires. Nos lecteurs apprécieront le sacrifice qu< lous nous imposons en accordant cett< rande réduction de prix. Aussi prions-noui nstamment tous ceux qui voudront sous rire un abonnement militaire pour le fron' le payer le prix de cet abonnement pai ,nticipation à chaque renouvellemen" l'abonnement. (1) L',,Echo Belge" a sollicité et obteni ette autorisation. 'sur pi seron! les psiÉsî Du ,,Rappel" : Lorsque M. Renaudel nous raconte, dan; ',,Humanité" — brûlant, par parenthèse idolo de M. Asquith, qu'il avait jadis ador< -, que le salut de la France, dans l'avenir, sera ne ligne do tranchées et de fils de fer barbelés nous la baille belle. Nous serions curieux d< ivoir ce que pensent de cette garantie les sol ats français qui depuis trente-quatre moi ont alternativement inondés, marmites ou nterrés dans le refuge de tout repos que leu romet-pour l'avenir la stratégie collectiviste. Garantie a un sens précis c'est le moyen e se défendre avec avantage contre un adver :ire qui abuse d'une position jusqu'ici domi ante. Il faudra soulever le problème dans toute soi inpleur. Veut-on que la garantie de l'avenu ?it pour nous ou nos ennemis? Pour les Bo bes ou les Belges ? Pour les ooeidenta/ux oi » Centraux H Veut-on que le poids do li uerro retombe sur nous ou nos adversaires ur les Occidentaux ou les Centraux? .. ■ (P-■ 'gUtii ■' // y ® im an 1J{. juin 19*6. Lis Russes occupent Kozini au sud-ouest de Dubno) et ïniartyn (ai ud du Dniester). En Belgique. A Bruxelles Les Allemands vont saisir tous nos matelas et tous nos coussins. Toute la laine servant à leur rembourrage, soit pure soit mélangée, doit être livrée ( nos ennemis. L'arrêté est très ( important. Il vaut d'être lu et c'est pouruoi nous le signalons tout particulièrement à l'at-ten de nos lecteurs. Avîs et arrêtés boches. La saisie des matelas et coussins. r Arrêté du Gouverneur du 23 mai 1917, concer-i nant la déclaration des matelas et coussins ainsi que la saisie et la livraison obligatoire , de la laine y contenue. ? Article 1er. — Déclaration des matelas et : coussins. Tous les matelas et tous les coussins se trouvant dans le territoire du Gouvernement général doivent être déclarés par écrit, le 'îO juin 1917 au plus tard, à l'administration communale compétente; la déclaration mentionnera le nom et le domicile du déclarant. Les administrations communales (bourg-; mestres) sont tenues d'additionner les chiffres indiqués dans les déclarations, de communiquer le résultat ainsi obtenu, le 30 juin 1917 au plus tard, au chef d'arrondissement, commandant ou commandant de section compétent, en joignant ■ à cette communication toutes les déclarations classées par rues. 3 Art. 2. — Toute la laine rembourrant les ' matelas et les coussins, peu importe qu'elle ' soit pure ou mélangée à d'autres matières (par - exemple le crin, le varpçh), est saisie et doit être livrée, conformément aux dispositions qui < , suivent. ; Art. 3. — Il est défendu de modifier en quoi que co soit Jes laines ou mélanges de laine ' 1 saisis et d'en disposer d'une manière quelconque. Les laines et mélanges saisis doivent être conservés et traités avec soin ; il est per-• mis de continuer provisoirement à s'en servir d'une manière régulière. Art. 4. — La livraison des laines et mélan-i ges saisis en vertu de l'article 2 devra se faire, sur l'invitation de la Section du coinmeice et de l'industrie, aux dépôts de livraison qu'élit ; désignera à cette fin. ' Sont tenues de livrer, les personnes indiquées à l'article 6. L'obligation de livrer comprend aussi l'obli-. gation de retirer des matelas et des coussins les laines et mélanges saisis. Art. 5.^ — Les laines et mélanges livrés seront payés à raison de 1.50 à 4,50 mark le kilo. Les prix feront établis par le dépôt de livraison en tenant compte de la qualité et de la teneur en pure laine. Si la personne qui livre refuse d'accepter le prix fixé ou s'il y a lieu de douter qu'elle ait le droit de toucher le montant de sa livraison, il lui sera donné quittance de la quantité livrée. Pour toutes les personnes d'une même commune qui, lors de la livraison, auront refusé d'accepter le paiement offert, il sera dressé et délivré à la commune une quittance générale en faveur de l'administration communale. Dans ce cas, l'indemnité sera fixée par la Commission impériale pour le règlement des indemnités, conformément aux règles en vigueur. Art 6 — Le présent arrêté est .applicable : 1) A tout propriétaire de maison,tout occupant d'un logement, à. tout chef de ménage et, en particulier, à tout propriétaire ou'tenan- . cier d'hôtel. 2) Aux personnes, groupements et associations de droit privé ou public qui, dans leurs bâtiments ou locaux, ont des matelas ou des coussins.Art. 7. — Les communes, les administrations communales ainsi que les fonctionnaires et employés communaux sont tenus do contribuer à l'exécution du présent arrêté. L'application des mesures relatives à la livraison peut être notamment confiée à certaines commîmes par ordre du commandant militaire compétent et conformément à des instructions spéciales émanant du Chef de l'administration civile, Section du commerce et de l'industrie. Les ressortissants de la commune sont alors tenus de livrer à l'administration communale; ' par le fait de la livraison effectuée à l'administration communale, celle-ci, à 6on tour, est soumise à l'obligation de livrer, aux termes du l présent arrêté. Lorsque les opérations relatives à la livraison sont confiées à la commune, le paiement se fera à l'administration communale pour compte des propriétaires antérieurs. Les prescriptions de l'article 5, 2e alinéa, dû-ment appropriées, sont applicables an cas pré-' vu aux deux alinéas précédents. Art. 8. — S'il n'est pas satisfait du tout ou s'il n'est pas satisfait à temps à l'ordre de livraison, il pourra être procédé à l'enlèvement par contrainte et sans indemnité, sans préjudice de poursuites judiciaires. Dans ce but, des ' perquisitions domiciaires pourront être opé-? fées. : Art. 9. — En vue d'appliquer l'arrêté, il pourra être établi, par estimation et pour chaque commune, une quantité minimum de laines : et de mélanges ; dans ce cas, les quantités à livrer par les ressortissants de la commune, 3 soit directement, 6oit par l'intermédiaire de cette commune, devront être en raison de la r quantité minimum fixée. Si les quantités livrées par les divers ressortissants de la commune n'atteignent pas au total ' cette quantité minimum, le commandant militaire compétent pourra, sur la proposition de la Section du commerce et de l'industrie, imposer à la commune l'obligation de verser, par kilo non livré, une somme se montant à 50 fois " la valeur du kilo, calculée sur la base d'une 1 valeur moyenne de 3 marks. ^ Art. 10. — Le Chef de l'Administration civile près le Gouverneur général. Section du commerce et de l'industrie, est autorisé ( publier des dispositions réglementaires en vue de l'exécution du présent arrêté et ( accorder des dispenses. Art. 11. — Les administrations communales sont responsables de l'exécution, du présent arrêté, en ce qui concerne les maisons abandon-i nées par leurs propriétaires ou leurs habitants ; ! et les mniso~s non les . ^ turen" locales ou les commandants militaires compétents ont le droit de donner, à cette fin des instructions spéciales aux communes. Quant aux maisons occupées ou habitées pa des militaires ou des civils allemands, l'exécu tion de l'arrêté sera réglée par l'autorité mili taire compétente. Art. 12. — Sera puni d'un emprisonnemen de deupe ans au plus et d'une amende pouvan atteindre 50.000 friarks, soit de l'une de cespei nés seulement, quiconque, intentionncllemen ou par négligence, aura enfreint les prescrip tion s du présent arrêté ou les dispositions gé nérales ou spéciales décrétées en vertu d' l'arrêté. Sera puni de même, quiconque aura engagi ou incité des tiers à enfreindre les prescrip tioris du présent arrêté ou les dispositions gé nérales ou spéciales décrétées en vertu de l'ar rêté, à moins que des peines plus élevées ni soient applièablcs conformément aux lois péna les générales. lia tentative sera punissable. . Les tribunaux et commandants militaire allemands connaîtront des infractions préci tées. A Anvers Une quarantaine d'individus qui avaien-falsifié leur carte de ravitaillement se son vus dresser procès-verbal par la polief de Borçerhout. * * * Une voiture de tramway a été heurtée rut de l'Eglise par un imprudent conducteur d'automobile. Les vitres furent brisées e un voyageur blessé à la jambe. * * * Un ouvrier qui travaillait dans uni scierée a été victime d'un accident de tra vaiî. Il est décédé à la clinique du rompar: ICipdorp où on l'avait transporté d'urgence * * * Les Boches se sont emparés du materie de la fabrique de chocolat Martougin-£ Borgerhout, augmentant ainsi le nombr< des chômeurs. Nos ennemis ont l'intention de ferme: toutes les usines ou ateliers dans. lesqueL plus do quinze ouvriers sont au travail Sans doute ,>pour faire refleurir la vie éco nomique et commerciale", comme disai' von Bissing. * * * Les vols de pains se répètent de plu,s ei plus fréquemment. Une charrette de bou langer a été assaillie rue Huybrscht-s e vidée de son contenu. Avenue des Arts ui porteur est attaqué. Et la série continue. A €5 Notre correspondant particulier de Flandres nous fait savoir que les différent: bombardements aériens exécutés au cour; do la semaine dernière ont été désastreu3 pour nos ennemis. Samedi, à 11^? heures- di matin, trois avions alliés ont porté le couj de grâce aux aérodromes boches. Ils corn mencèrent par la plaine St. Denis pou: finir par la plaine Farman. Des soldats, occupés aux travaux d< réfection, furent tués et blessés. Un officie: supérieur eut la moitié do la tête enlevéi par un éclat d'obus. Nos aviateurs, à uni allure vertigineuse, rasaient le sol. Ils n'on pas manqué leurs.buts. Los Boches ni tiré rent ni un coup de canon, ni un coup di fusil. A Un terrible orage s'est abattu la semaim dernière sur la cité ardente. La pluie dilu vienne transforma les rues en ruisselets Rue des Anglais oe fut presque l'inonda tion, les tuyaux ne suffisant plus à l'écoule ment des eaux. A l'hôpital l'eau venant di jardin s'est précipitée en torrents dans 1< dèmeure du directeur et est ressortie pa: la porte principale. Inondation des cave rue St. Marguerite, entre Fontainebleau e la rue Huïlos et rue de Hesbaye. Aprè: une accalmie le pluie et la grêle recommen cèrent à tomber. A MasseSt La ville de Iiasselt continue à être L lieu de prédilection des bourreaux aile mands. Le 20 avril dernier, deux nouvelle exécutions capitales y ont été opérées, der rièro la grande caserne de la place d'Armes L'un des suppliciés était un Carolorégien l'autre un soldat boche, tous les deux accu ses d'espionnage. Que le sujet du kaiser ai été coupable de donner des renseignement aux Alliés, nous admettons que ce soit là ui crime digne d'être châtié par dix balles dan le .corps. Mais nous contestons, avec tous le gens de. bonne foi, que le même délit n'es plus le même pour un Belge qui, s'il fourni des indications à l'armée de son pay3, sert 1; cause de celui-ci et du fait n'est pas un cri minci, mais un soldat qui. étant fusillé meurt en héros digne de tous les honneurs. Les soldats allemands, chargés du trist rôle de passer à l'exécution de la sentence auront pu en faire la distinction. Le Belge en effet, est mort en brave, sans bandeau en criant ,,Vive la Belgique!" Le Boche au contraire, s'est affalé sans mot dire comme une loque, et il était mort plus qu'S moitié déjà quand il reçut les balles de se anciens frères d'armes. . Les lisirnjli l'exil | Lo ohange | Lorsque deux Belges sont réunis, à dis ^ I tance suffisante des indiscrets, soyez sû: . qu'ils parlent du change. Tout le monde ei parle à mi-voix, et, de temps en temps, quel b qu'un, oh c'est l'exception, en parle tou i haut, en public. C'est inimaginable ce qu ■ s'accumule à ce sujet de fiël et de rancoeu & dans quelques âmes. Aussi quel soulagemen quand paraît l'un ou l'autre article qu | libère les lèvres closes. Les brochures sur 1; matière se vendent aussi aisément que di ^ pain. C'egt dans un de ces écrits que j'ai lu - à côté de beaucoup de choses vraies, cett - affirmation hasardeuse: que la presse belg* ■ de Hollande aurait été invitée à faire L 5 silence sur la question du change. Invitée ' Par qui? Ici, à l',,Echo Belge", personne cL nous n'a jamais eu connaissance de cette in , vitation, et nous avons notre franc parler ei . cette matière comme, en toutes les autres. Oî oublie sans doute que nous sommes hors por tée de la férule de von Falkenhausen et de h tyrannie boche. Nous sommes donc tout i fait libres de penser et de dire ce qu'il nou plaît. ; Sollicité par de chers compatriotes di ' traiter ce sujet, je m'y suis refusé. Pour ' quoi? interrogez-vous. Parce que je man quais de documents suffisants et surtou d'exjiérience personnelle. Aujourd'hui qu 5 documents et expérience sont venus, je n< * résiste plus à ces sollicitations. Aussi bien 1 ; sujet est d'actualité brûlante. Le mark s'ef fondre et il entraîne hélas avec lui le bille de la Banque Nationale de Belgique, j En principe, la solution ne supporte au cune difficulté. Monsieur H. de Bruxelles • dans sa brochure sur la question du .change soutient, avec de fort bons arguments, un' thèse d'une grande simplicité, qui sédui , tout de suite le lecteur. L'auteur établit, et c'est l'exactitudi " même, que la Banque Nationale n'est pa 5 l'Etat belge. C'est une société dont les ac tions au porteur appartiennent à des parti ^ culiers, des particuliers qùi pourraient êtr ' des Allemands aussi bien que des Belges Cette banque, en vertu d'un privilège révo cable à terme, est caissière de l'Etat. L; ' thèse de M. H. d. B. est celle-ci: le change dit de faveur ne constitue pas une faveur mais un droit, et la banque doit donner 1 L pair ou à peu près. Le développement est à lire en entier ' dans le texte même. L'auteur constate que le dit change d' faveur est accordé à un grand nombre d< Belges et que ce serait mal connaître un société financière que de croire une second' que, si elle accorde cette faveur, c'est pa pure sentimentalité. En réalité, elle donn ce qu'elle ne peut pas absolument refuser elle est obligée de faire ce qu'elle fait, dan l'intérêt même de ses actionnaires. Elle leu garde d'ailleurs aussi jalousement qu'ell 1 peut toute la substance de ses bénéfices, soi y 21,25 %, même ses bénéfices de guerre, e jette cet os aux porteurs des billets de cen francs, dans l'espoir qu'ils seront sages qu'ils n'insisteront pas auprès du Gouver nement pour que celui-ci force la banque i prélever, sur sa réserve de 42.000.000, l: somme nécessaire à payer ses billets au pair La banque espère, par cette concession ré sérvée à quelqu'uns, garder ses bénéfices e son privilège. C'est ce même système de tou aux uns et rien ou peu aux autres qui lu fait attribuer 21 % do dividende à se actionnaires tandis qu'elle offre dérisoire ment 3 % aux modestes déposants de 1; Caisse d'épargne! , La banque devrait donner le pair. Ell . possède une énorme réserve qui lui en donn le moyen. Elle continue, seule, et malgr la guerre, à gagner de l'argent. En no 1 faisant pa^, elle ruse, elle biaise, et, par tou L tes sortes d'expédients, elle évite ce chang au pair, mesure juste et qui serait onéreus pour ses actionnaires, ces pauvres chers mil ; lionnaires auxquels elle a distribué depui ' sa fondation un demi milliard de dividendes ' La' Banque Nationale, écrit monsieur H 5 d. B., a eu de grands privilèges. La pert qu'elle éprouverait aujourd'hui, et que se réserves lui permettent de supporter, est' 1 conséquence, logique du système qui est à h base de sa constitution. Le Belge est sacrifié à l'actionnaire. î * * * 3 Abandonnons maintenant la thèse, et en ' trons dans la réalité vivante et tangible Nous toucherons du doigt ce que j'appelle le misères de l'exil. J'ai sous les yeux le dos ' sier d'un de nos compatriotes et je l'ai ac " compagné en curieux au comité centra d'échange. 5 Mon honorable compatriote, qui est u: 1 Belge sage, prudent, honnête homme et don 5 les desiderata en matière de change ét'aien modestes, après avoir subi un interrogatoir en règle et signé une déclaration en quinz : ou seize articles et en bonne forme, a fourn 1 les deux photographies et passé par toute ' les formalités qu'il a plu à un commis, assi » devant une longue table à coté de deu: autres, de lui imposer. Il a présenté enfi: 5 une série de billets de banque que le di commis s'est hâté d'estampiller aveo le plu grand sérieux. Il a salué, attendu, et reçu quatre jours après, une lettre qui disait: ,,Nous sommes au regret de devoir vou , informer de ce que les membres du comit i n'ont pu accueillir favorablement la de ? mande d'échange que vous avez introduite , En conséquence, nous vous restituons un j ues a eux pnotograpnies que vous avez remises, la seconde devant rester jointe à votre demande". Signé, pour le comité: Illisible! A cette réponse, mon sage compatriote a ' sursauté, et nous sommes retournés au co-. mité, ou plus exactement dans la petite' salle aux trois commis. i — Je désirerais parler au comité, en personne ? u — Impossible, monsieur, le comité ne ^ tient pas à être connu. Il désire rester : anonyme. Si vous avez quelque chose à lui - dire, écrivez-lui. i Et l'on écrit à ce comité invisible, à signa-i ture illisible, pour lui demander: quelles i conditions il faut réaliser pour obtenir cette , faveur du change, et puis, naturellement, ï on redemande la seconde photographie que lo î dit comité conserve par devers lui (pour-3 quoi?), jointe à une demande non avenue. ! Les conditions du change de faveur? Les * principes du comité en cette matière? Le comité (j'ai sa réponse sou3 les yeux) l ne répond à aucune des deux questions. Il ne i vous dit ni çes conditions ni ses principes. - (En a-t-il?) Il vous répond obstinément: i _ ,,Les membres me chargent de vous con-L firmer la décision dont vous avez été iri-3 formé. Ils me disent en outre de vous faire savoir que, conformément aux dispositions ï relatives aux échanges, ils ne sont pas tenus - de motiver leur décision". Signé: Illisible. A _ la réclamation de photographie, ces ^ messieurs ne font pas l'honneur d'un mot de ^ réponse, d'une excuse polie. Vous leur avez > prêté deux photographies. Ils vcvys en ren- * dent une. Ils gardent l'autre. Poi)rquoj? A - quel usage ? Mystère. b Le compatriote que jai assisté n'est pas le seul refusé, vous vous en doutez bien. Les - plaintes fourmillent, m'assure-t-cn. Je , connais de modestes femmes, qui ont charge , d'enfants, des travailleurs qui luttent contre î la gêne, une veuve d'officier, serviteur du t pays, et vingt autres vis-à-vis desquels le comité d'échange se montre impitoyable, î sans oreille et sans mesure. C'est à "croire s que ces autocrates au petit pied nous viennent de Russie, de l'ancienne tout au moins. Ce mystérieux comité secret, qui rappelle 5 lo Comité des Dix dans la Venise des Doges, reprend et renouvelle, dans nos temps d'équité et de claire justice, les procédés de 1 Procuste. Parmi ces Belges exilés, que la * Constitution proclame égaux devant les lois, ' ils font un choix, ils déclarent sans aucun 3 principe connu, à leur fantaisie, et selon leur bon plaisir, que le billet de banque de > ceux-ci vaut 42 florins et le billet de banque de ceux-là 30 seulement. Ils accordent une J faveur aux uns et la refusent aux autres. 3 Je n'ai pas le choix des épithètes pour 5 disqualifier une telle conduite. La Banque 3 Nationale dite de Belgique est injuste, elle r lèse gravement dans leurs intérêts des mil-5 liers de Bëlges. Cette injustice revêt un caractère odieux parce qu'elle vient sura-^ jouter, à toutes les misères morales de l'exil, ^ les soucis du foyer et de la vie au loin et, * osons dire le mot: du pain quotidien, [ Ignore-t-on, chez ces messieurs de la Haute Finance, que treis années d'exil ont diminué jusqu'à le tarir parfois le pécule emporté ' en hâte en 1914? Il existe déjà, m'assure-t-on, sur la liste des besogneux, des noms sur-1 prenants. Ils sont nombreux, croyez-en 1 mon expérience, nos compatriotes naguère ' à l'aise et qui vivent aujourd'hui de priva-^ tions très pénibles. On m'a nommé des Bel-, ges auxquels la banque a refusé le change, et qui sont réduits à la gêne, une gêne proche de la misère. Je connais un ménage à la veille de se trouver dans cette alternative: ou se faire inscrire ici à l'Oeuvre des pauvres honteux, ou supplier le bôche de rentrer souffrir la faim dans la patrie occupée. La Banque Nationale de Belgique doit le ✓ change, dit do faveur, à tous les Belges honnêtes, dans la limite où ce change est utile ou indispensable à leur existence et à celle 3 de leur famille. 3 Je sais que nous vivons dans des temps exceptionnels. Je ne demande pas, personne ne demande que soient tolérés les abus scandaleux des premiers jours. Quand j'écris: les Belges honnêtes, j'exclue les complices de certains financiers, requins do la finance internationale, argentins boches ^ ou austro-boches, que le change de faveur avait mis en appétit, et qui ont entrepris de rafler les millions tombés des poches belges. Cela est intolérable et justifie, soyons justes, les précautions (et non les vexations) de la Benque. Mais, en refusant aux Belges honnêtes le change de faveur, la Banque nationale ne 6'aperçoit-elle pas j qu'elle fait elle-même le jeu de la finance _ interlope. Le Belge auquel elle refuse sans raison le change de faveur est contraint Y d'aller au premier guichet venu échanger son billet au cours, c'est-à-dire avec une T perte énorme; et du coup c'est le financier j. neutre ou ennemi qui empoche la diffé-(. rence. Les sommes dont là, banque aura 3 frustré les Belges, c'est la finanâp oosmo-, polite qui viendra les toucher, à la con-j clusion de la paix, aux guichets réouverts s de la Banque. Vexer les Belges, pour avan-s tager les changeurs neutres ou ennemis, . est-ce du patriotisme intelligent, est-ce 1 même du patriotisme? {. Si la banque entend limiter le change aux s besoins des Belges, je suis d'accord avec ellê, à condition que la taxation ne soit pas le fait ' de ses commis mais des comités locaux.Qu!on s exige des parrains ou des répondants, aux-£ quels nous montrerons nos quittances de loyer, nos feuilles de contribution, notre livre de dépenses, soit; mais qu'une société e anonyme ne nous traite pas à l'allemande

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

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