L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 29 August. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 18 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/8k74t6g53s/
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I 4ème Armée M° 140? s cestss Je«dï 29 août I9Î8 L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. «loiarraoE cgEsotifiSien daa Bïîfatâira smr^sissiÊSSiïî ers Ho03£asîdle Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées ou j Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. Abonnements: Hollande fi. 1.50 par mois. Etranger «I. 2.00 par moiK Poi>r les «w«**ea:aM de rédaction : IV- 35. VOOREURQWAL 234-24O, I , (f».,4,„«^ ofix^tt-a-sE-sw. militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payable ^jV%STCB3jPAi"Vi. » j Comité de Rédaction : ^ ErrasUe 1P« 3 «p ' *" Par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. L'opinion allemande st le nois espagnole XI y a "une différence sensible entre 3a façon dont l'Allemagne du début de 1917 réagissait contre les notes du. président Wifson, et celle dont l'Allemagne de la. fin ^ 1918 réagit contre les notes du cabinet de Madrid. Il ne faut pas être gr^nd clerc pour déméler les raisons de ce changement d'attitude. < Au début de 1917 l'Allemagne avait [arrêté pour tout de bon l'offensive Brous-eiloff'et elle avait écrasé la 'Roumanie. Excitée par les déclamations des pangermanistes, q\\q avait foi dans la guerre sous-marine sans merci qui devait mettre l'Angleterre à [genoux dans les six mois. Et si l'Amérique létait trop loin pour que l'Allemagne' pût [ jui nuire, l'Amérique no pouvait pas non [p!u3 nuire à l'Allemagne. Certainement la [question du droit, si éloquemment défendue [par Jo président Wilson "dans sa correspondance diplomatique avec la Willielmstrasse, #aitce dont les Allemands s'inquiétaient le moins. Leur point de vue était toujours celui qui avait prévalu en août 1914, où ils ne s'étaient pas souciés de savoir si. en violant la neutralité de a Begique, ils commettaient un crime, mais seulement si ce crime allait leur permettre de terminer la guerre à leur profit dans le délai le plus court. Est-ce que cette notion du juste et de J'injuste, demeurée si longtemps étrangère aux cerveaux allemands, commencerait de es pénétrer aujourd'hui qu'ils affectent visais du gouvernement du roi Alphonse un on infiniment moins brutal,que celui qu'ils ffichaient naguère vis-à-vis du gouverne-nent de Washington ? Nul ne le fcToira et ,vec raison. C'est pour de simples oonsidé-itions d'opportunité que tous les journaux, epuis le ,,Vorwârts" jusqu'à la ,,Germa- ' a", sont d'accord pour conseiller la cir-mspection et la modération. Car voilà: la lerre sous-marine sans merci n'a pas obligé Angleterre à capituler dans les six mois; a été démontré que, si l'Allemagne ne >uvait rien contre l'Amérique, celle-ci, au ntraire, malgré l'éloignement et les^ sous-arins, pouvait beaucoup contre l'Alle-agne; enfin, et ceci est l'argument capital >nt on sent la force démonstrative à tra->rs tout ce qu'écrivent, à travers tout ce le disent nos ennemis, le maréchal Foch a it 'changer de camp la fortune des armes. l'Allemagne battue ne parle pas à l'Es-agne sur le ton que l'Allemagne victorieu-î employait naguère à l'égaré de l'Amé- QUÔ. Cette chanson sur un mode mineur, il est ssea piquant de constater que c'est M. amiral de Hintze qui devra la chanter. Ce l'est pas pour des exercices de voix en lemi teinte, cependant, que ce fort ténor lu pangermanisme avait assuirwy les fonctions de secrétaire d'Etat. Ce loup de mer elon von Tirpitz,qui ne se gargarise qu'avec es boissons fortes, va devoir mettre de l'eau ans son vin. Ce sera uin spectacle curieux, mina curieux mais plus surprenant encore u'on ne pourrait croire, car il y a des indi-s qui montrent que l'Allemagne, au lieu 3 jouer la difficulté, ne l'esquive purement ; simplement en acceptant les conditions de Espagne. Si l'on considère, en effet, que c'est le Times" qui a publié le premier-la nouvelle } l'envoi de la note espagnole, faussement îmentie ensuite par M. Dato, le chef du mverneanent espagnol lui-même, nous de-3ns accorder quelque créance au grand mrnal de la Cité quand .il nous apprend, extraordinaire que cela paraisse, que l'Al-magne accepte les conditions de l'Espagne t consent à indemniser ce pays pour les eriee en tonnage subies par le fait de la lierre sous-marine au moyen des navires ilemanda qui se trouvent dans les ports ppagmols. ' Ainsi l'Allemagne ne discuterait- même 'as avec l'Espagne: elle capitulerait purè-i lent et simplement. La solution indiquée ir le ,,Times'' n'est, en' effet, ni plus ni oins qu'une renonciation au pripeipa ême de la guerre sous-marine tel qu'il 'ait été défini dans la déclaration alle-ande de janvier 1917. L'Allemagne s'ar-go comme un droit la faculté de torpiller de couler 6ans autres ménagements t'ont vire belligérant ou neutre qui se trouve ns la zone du blocus. Consentir à une leannité pour la destruction des navires liés conformément à ce droit constitue négation de ce droit. Aucune considéra-n d'opportunité qui voudrait faire res-tir le règlement avec l'Espagne comme 9 simple mesure d'exception ne prévau-a là-oontre. Aussi la nouvelle lancée par >,Times", quelques soient les raisons que n a de tenir ce journal pour bien informé, tellement extraordinaire, qu'il paraît iQ d'attendre au moins sa confirmation; Même erronée; le fait cependant qu'elle pu prendre naissance montre à quel nt l'opinion allemande et aussi les cer- ■ J gouvernementaux allemands sont bou-ersés par l'attitude à la fois si ferme et prudente du cabinet de Madrid. Le gou-nement se rend compte qu'en dehors de ite autre considération l'entrée en guerre ! ntuelle de l'Espagne porterait au moral j peuple allemand, déjà si déprimé, le coup ; grâce. Quant à l'opinion allemande, elle userait justement un gouvernement qui, sa politique brutale et aveugle, a pré-ité l'Allemagne dan6 l'abîme. Et ainsi, [dis que l'armature du formidable empire* proie craque sous les coups redoublés du reohal Foch, l'incident espagnol' révèle 't à coup les fissures prof on dos qui le nent au dédains.( Ce n'est point sous-esti-T la force de l'ennemi, la faute la plus LVô qu'on puisse commettre dans une comme celle-ci, que de démêler ç^s m- dioe6 4e faiblesse qui se multiplient et apjpa raissent aujourd'hui d'une façon ouverte. La défaite des armées allemandes sur 1 z Marne et feur l'Ancre, c'est ce qu'on voit Le trouble intérieur monté à la surface l la suite de l'incident espagnol, c'est œ qu'oai ne voit pas, qji, plutôt, c'est ce qu'or ne voyait pas. Et, par ceci, nous nous rendons compte que la débâcle allemande est encore plus proche que nous ne l'avions appris par cola. Gharles Bernard. ——— -^.s» •« Q-»-%zrTr. De la manière d'écrire 3 histoire ou les liaisons exigeantes Ludendorff, lo 4 août, a adressé à l'armée allemande un ordre du jour bien savoureux — dont on vient de saisir des copies sur des prisonniers. Il contient des trouvailles d'euphémismes parmi des mensonges un peu lourds. On goûtera-pariculièrement les ,,exigences des liaisons avec l'arrière" et les conseils de ,,défensive articulée". Voici ce document: (Ordre du chef d'état-major général de l'armée en campagne la no 9670, du 4 août 1918. — Opérations). J'ai le sentiment que de maints côtés on n'envisage pas sans une certaine appréhension l'éventualité d'une attaque ennemie. Cette appréhension, rien ne la justifie, si nos troupes sont vigilantes et font leur devoir. Dans toutes les-opérations de guerre de mouvement au cours de sa grande bataille défensive entre Marne et Vesle, le Français n'a pu remporter qu'un premier succès tactique, dû a la surprise, celui du 18 juillet; et cp suôcès aurait dû entièrement lui échapper. Dans les combats qui ont suivi, l'ennemi n'a pas pu, en dépit de sa masse d'artillerie, obtenir le moindre avantage tactique,-et cependant, loin d'occuper des positions préparées, nos troupes se battaient en rase campagne et ne tenaient que. les positions que l'on trouve à la fin d'une journée do bataille. Toutes les attaques do l'ennemi ont échoué avec des pertes sanglantes. Ce ne sont pas les succès tactiques do l'adversaire, mais bien les exigences de nos liaisons avoo l'arrière qui ont provoqué notre repli. Les infanteries française et anglaise ont généralement opéré avec circonspection ; l'Américain a attaqué plus hardiment, mais avec moins de^ métier. C'est aux tanks que l'adversaire doifc son succès du premier jour. Mais ceux-ci n'auraient pas été redoutables si 1 infanterie avait été suffisamment échelonnée en profondeur. ^ Actuellement, nous pccupons partout des positions qui ont été très" puissamment, renforcées et nous avons réalisé, je n'en veux pas douter, un échelonnement judicieux de l'infanterie et de l'artillerie; dès lors, nous pouvons attendre avec la plus grande confiance, toute attaque ennemie. Comme je l'ai déjà exposé, nous ne saurions trop nous féliciter de voir l'ennemi prendre une offensive, qui no" peut que hâter la désagrégation de ses forces. Chefs et troupe doivent être pénétrés de l'âpre volonté de Vaincre au"ssi bien dans là défensive que dans l'offensive. C'est une considération qui. ne sera pas perdue de vue au cours de l'instruction. Nous 'ne devons donc pas, dans la situation présente, nous consacrant trop exclusivement à l'offensive, négliger la défensive articulée, généralement plus difficile. C'est elle, en effet, qui met à l'épreuve, souvent au plus haut degré, la valeur moralo de > la troupe. .^|» » ^-»-33Sîrm.. — Jamais joug plus lourd ù été imposé m peyple flamande" Le régime „aktmste" jugé en Suisse. Le „National Suisse", de La Chaux-de-Fomds, qui, tout récemment, a» établi l'état de dépendance cù sont tenues par l'Allemagne les industries belges, dépouillées de. leur ihatériel, attire l'attention, dans son no. 174 du 30 juillet 1918, sur la propagande ,,aktiviste" flamande que les Allemands ont inaugurée en Belgique wallonne et la Belgique flamande. Le ,,National" dénonce la manoeuvre aile- 1 mande qui tend uniquement à obtenir dè la 1 partie flamande, Gav animent triturée, un : plébiscite favorable à l'annexion qui livrerait le port d'Anvers — qu'elle n'a cessé de convoiter — à l'Allemagne. Le ,, National "établit, chiffres à l'appui, i l'inanité des accusations allemandes ayant ; trait à 1' ,,oppression" de la Flandre par la Belgique: il montre lo cynisme dont les Allemands font'preuve en parlant de la ,,libération d'une région ruinée et affamée par quatre années d'occupation prussienne, vidée de ses habitants par la déportation et dont la population est réduite à l'état d'esclavage, contrairement à tout droit, à toute justice, à tout sentiment humain." Parlant ensuite de la création en Belgique, par les ,,aktivistes", avec l'aide de l'Allemagne, du ,,Volksopbeuring", espèce de coopérative qui remplace l'organisme de secours alimentaires créé par les administrations communales, le ,,National" montre l'abus que font les ,,aktivistes" du pouvoir qui leur a été concédé et qui se traduit pai leur refus de livrer quoi que ce soit à tous ceux qui ne Consentent par à adhérer formellement ,,au programme du Conseil des Flandres, basé sur l'autonomie de la Flan-Ire", et à souscrire à l'engagement sur l'honneur et en conscience do défendre, en boutes circonstances, ledit Conseil représentait le peuple flamand. ,,N'est-il pas juste de dire, ajoute îe ,,National", en matière de conclusion, que jamais joug plus lourd, ni oppression plus rigoureuse n'ont été imposés au peuple flamand, que ses pretendus libérateurs placent ians l'alternative atroce de choisir entra la famine ou la trahison' envers son pays." Jamais oppresseur ne commit plus infâme chantage. !l y s un an 29 août 1917 : Les Italiens 'progressent sur les hauteurs à fityt c$e Gwizia et font 1000 pmawtjrârçe, En Belgique. A SrMxelles Comme ils sont. L'autre jour, dans un magasin de la ruo Neuve, un officier prussien disait à. haute voix a un de ses collègues, de façon à être entendu dè tout le monde : ( — Oui, cela ne va pas tout à fait très bien iiu front, à cause do ces sacrés Américains, que uott confonde. Mais « que les Belges prennent garde! Si nous devons jamais évacuer la Belgique ils ne méritent guère plus que do voir leur pays transformé en un amas do ruines, car s'ils nous avaient laissé passer il y a quatre ans, la guerre aurait été terminée depuis longtemps, et la Belgique ainsi quo la ïïollando (sic) seraient aujourd'hui detfx heureuses provinces allemandes (zwei gluckliche Deutsche Reichslânder). Mais ce peuple est trop bête et le monde ne perdra rien à la disparition d'un peuple bête. * * * La police de la oe division fut prévenue vendredi matin que la maison de M. Alfred E...t rentier, rue Belliard, actuellement en villég'a-ture, venait d'être pillée par des bandits. Elle se reàdit immédiatement sur les lieux pour procéder aux constatations. La maison avait été fouillée de bas en haut : tous les meubles étaient fracturés. On y a volé 24 couverts en argent, 24 couverts à dessert, 24 grands cour teaux en argent, 24 petits couteaux en argentj 12 cuillers à glace en vermeil, 2 pinces à sucre, une truelle à tarte, 2 passe-thé, 2 sucriers, 2 services à salade, 4 ■salières, 4 moutardiers, 2 huiliers, 2 services à découper, 4 plateaux, le tout en argent massif style Louis ZV ; 12 ' paires de draps de lit.en fine toile, des essuie- ! mains, des serviettes, des nappes, des veto- ! ments, du linge de corps, 7 couvertures en laine ' blanche, des rideaux et des draperies, des tapis de salonJ plusieurs fourrures^des manchons et une pelisse pour homme en loutre, ainsi, qu'une quantité d'objets, le tout pour une valeur d'environ 50,000 francs. • • t. Mme W..., rentière, chaussée de Haecht, ayant besoin d'argent, chargea un voisin do 1 vendre des bijoux d'une valeur de 7,000 francs. ] Le voisin s'acquitta de sa mission, mais il disparut avec l'argent. Arrêté, cet individu a décla- ; •ré qu'il avait vendu les bijoux pour 3,500 fr. < et avait, dépensé l'argent. Il a été écroué. * * * En vue de remédier à la pénurie d'où- -, vriers instruits et expérimentés dont la B&l- , gique aura grand besoii^ après la guerre, l'administration communale d'Anderlecht J projette la création de deux écoles t&ch- i niques: la première pour la formation d'apprentis et-d'ouvriers d'élite: la deuxième, la plus importante, dénommée ,,Athénée tech- ' i nique", préparerait les jeunes gens, à partir j 1 de 15 ans, pendant quatre années, aux car- j ? rières techniques de ^dessinateurs, conduc- j 1 teurs d'industries et de travaux publics. Lee '• meilleurs élèves de cet ,, Athénée' 'pourraient [ se préparer aux sections d'ingénieurs-méca- I niciens, électriciens et chimistes des facultés polytechniques universitaires ou de l'Uni- j versité du Travail. * * - Un des employés du comité d'alimentation ( de Schaerbeex, im nommé L...., demeurant F rue des Coteaux, avait en dépôt chez lui une i somme de 17,721 francs appartenant au co- c mité; iKavait enfermé cet argent, préteind-il, avec le sien, soit 1,000 francs environ, dont i j | 200 €raiics en pièces d'or de 20 francs. Or, i j il vient de s'apercevoir que pendant son : 1 absence des voleurs se sont introduits ohez j r , lui : ils ont fracturé les meubles et se sont î: emparés de tout l'argent quTi avait £n sa : 1 possession. ® - Pareil vol a été commis à Uccle, il y a quelque temps, chez un employé du comité ], ■d'alimentation. j 1ï La nuit dernière un vol audacieux a été j (] commis rue de Waelhem, à Schaerbeek. Des ; <3 bandits, qui sont entrés par escalade dans la .brasserie de M. V..f. ont volé deux n magnifiques chevaux dans l'écurie, avec 1 leurs harnachements ; ils les ont attelés à un 11 chariot chargé de bière, puis ils ont ouvert la porte charretière et sont partis au nez et à la barbe du concierge. L'attelage a une valeur de 10.000 francs. * * * / t Les Aifemands ont inventé un nouveau truc ^ pour soutirer de l'argent aux Belges. A ceux • qui sont connus pour disposer de fonds et qui 11 se présentent à la ï^sscentrale de la rue de la d Loi on délivre tout de suite un passeport pro- 1< visoire pour la Hollande avec le conseil do t s'adresser tout de suite au commissaire impé-, y rial pour les banque^ rue de la Loi, 28. j Ce fonctionnaire est d'abord tout sucre et miel. H demande à la victime de, dresser un inventaire exact des valeurs dont elle dispose. Une fois en possession de ce document il exige que les valeurs soient transformées en billets de la Banque nationale, pui6, quand la vente a est faite, il déclare que ces billets doivent être 11 échangés contre des, marks à la Société gène- ; 11 raie et déposés dans une banque d'où, dit lo n commissaire, ils seront envoyés ,,au fur et à mesure deS besoins" on Hollande ! Lo but de toutes ces transactions est évidemment de v contribuer au relèvement <?u cours du markl 0 • * * La commune de Saint-Gilles a été choisie pour héritière par un de nos philanthropes les plus en renom récemment décédé. Déjà, b de son vivant, ce richissime .philanthrope i: avait fait don à la commune de son hôtel F ainsi que de ses magnifiques collections de j ^ tableaux et oeuvres d'art d'ans le but de s créer un musée communal. La commission ^ des Hospices civils, de son côté, avait reçu t des sommes importantes devant servir à ]( l'érection d'un orphelinat. l( Aujourd'hui que les formalités de liqui- h dation de la succession sont accomplies, les ® ihabitants de Saint-Gilles peuvent se rendre v compte de ce que leur concitoyen lègue à 0 leurs édiles:.la nue-propriété d'un immeu- ^ ble de l'avenue de la Toison d'Or qui devra n servir à l'agrandissement' du musée commu- ' r nal. Afin de contribue!: à l'enrichissement s de ce musée, il lui lègue tous les objets d'art, tableaux, céramiques et valeurs mobilières de la succession après exécution des dispositions particulières du testament. Pour permettre la construction de nouvelles salles d'exposition ayant au moins le double de la superficie du musé^ actuel, <e généreux donateur lègue encore la pleine propriété de plusieurs immeubles sis à Bruxelles, à charge d'être vendus, et d^attri-buer une part de .50,000 francs du produit de la vente aux Hospices civils. Ces mêmes Hospices civils s'enrichiront bientôt de deux portions du reliquat du produit, vde la vente des immeubles attri-bués aux héritiers collatéraux, de la nue-propriété de deux inscriptions au grand-livre de la Dette publique, respectivement au capital nominal de 127,000 francs et de 73,000 francs, ainsi que de la pleine propriété de trois inscriptions "au grand-livre de la Dette publique de 100,000 fr. chacune. Bref, voilà plus d'un million de francs qui tombent inopinément, telle une pluie d'or, dans les caisses publiques de Sajnt-Gilles.* * * Des chaussures économiques sont fabriquées par des ateliers communaux do cordonnerie d'Anderlecht, malgré les difficultés croissantes :1e l'approvisionnement en matière^ premières. Ce ne sont point de légères bottines de luxe: aussi bien personne ne-se soucie plus que du solide et du prix le moins élevé. Il s'agit tout jonnOrnent do chaussùres-galoches en tapis, rendues à toute la population aux prix de o Francs, de fr. 5.2o, de fr. 5.75, de 6 francs et de fr. 6.50. Les mêmes chaussures, faites de toile à voile solide, reviennent à fr. 6.25, ;r. 7.25, fr. 8.50 et.fr. 9.75. A Anvers Pour le moment les soldats allemands sont -rès rares à Anvers, mais on signale d'assez îombreux Autrichiens. Certains disent même ju'il y a à Anvers un régiment d'infanterie lutrjchien au grand complet. Los Allemands le l'ancienne garnison sont partis pour le front rers le 12 août. Des réfugiés de Li^le, vieillards, femmes et infants, sont arrivés à Anvers et à Mali nés. Lo 'oyage accompli par ces malheureux a été long >t pénible. Leur aspecit est minable. Ils sont «maigris et affaiblis pailla fatigue et la faim. population anverscise leur a fait un cha-eureux accueil. * ft Les Oioinmes sous contrôle ne peuvent pas loi-tir des' limites de la position fortifiée d'An-ers. Les autres peuvent circuler dans le gouvernement général. L'usage de la bicyclette est uterdit partout, à, moins d'autorisation spé-iale.A ÊSsimsI Les nouvelles reçues de Gand deviennent de ilus en plus alarmantes.' Les habitants ne sont ►as assez nourris. Toutes les maisons, quoique yanfc ■ été complètement visitées de fond en omble .et ce à plusieurs reprises, sont encore oumises à des examens minutieux aux fins, de aire découvrir des objets en cuivre qui auraient chappés aux précédentes réquisitions. Les rafles-de la population mâle do 14 à 60 ns continuent encore. IJn enterrement d'une 3une fille avait lieu il y a quelques jours, mmèdiatement après cette lugubre cérémonie 3 père et deux de ses fils ont été mis en de-îeuro d'accompagner les Boches pour faire artie d'un transport do déportés devant avoir eu le même jour! Tous ces malheureux iraient requis pour aller travailler derrière le ront. Les rafles de matelas battent leur plein ; ïs Boches s'en prennent actuellement aux raps de lits. Etant donné qu'il y a grande énurio d'étoffes en Allemagne, tous les draps mt dirigés vers les teintureries pour y _ subir es préparations aux fins d'être substitués aux toiffes pour costumes. Les chardons poussant lo long des talus sont lis en fagots et expédiés du nord de Gand vers Allemagne. Les fibres de ces plantes sont tilisées à la fabrication d'étoffes. À Namisr Mercredi 14 août, vers 5 h. i du soir, le rain venant de Bruxelles entrait en gare de Famur, lorsque par suite d'une erreur 'aiguillage un déraillement se produisit et ne voiture fut renversée. Une jeune fille e 18 ans, la fille d'un architecte de Bruxel-te, qui venait voir ses parents en villégia-ure à Mosanville, fut tuée sur le coup. Il a en outre de nombreux autres blessés, ont certains assez gravement. A Maïines On sait quo les Allemands travaillent ferme l'arsenal do Malines à la réparation de leur latériel de chemins de fer. Les ouvriers alle-lands y furent employés, d'abord exclusive- , Lent, les Belges refusant énergiquement tout ;rvice. Aujourd'hui les deux plaies du jour: ^ faim et l'activisme aidant, le^ Belges y travaillent toujours. Il y a plus de 4.000 ouvriers ïcupés actuellement dans les ateliers. ëitè Campine Lo moyen par lequel les familles des soldats elges, demeurées en Belgique occupée, sont îformées du sort des leurs, resto un mystèro our beaucoup. Cependant, à tout instant, ans l'une ou l'autre localité, les familles sont jrj5rises par l'arrivée d'informations. Il en fut ainsi, récemment, à Moll (province 'Anvers). Dès l'aube, plusieurs personnes fouvèrent. sur lo pas de leur porte ou dans :ur boîte aux lettres une carte ou une lettre sur apportant des nouvelles du front. Toufeo 1 localité fut bientôt en rumeur et chacun prouvant le besoin d'annonGer la bonne nou-slle aux voisins, on fut en liesse. Si quelque hose peut faire sentir l'horreur de la guerre, 1 3 sont des situations pareilles à celles constates en Belgique occupée où seules des infor- j îations clandestines peuvent éclairer les pa-Dnts sur le sort des leurs, constamment expo-as à la mort* Les opérations militaires. Nouveaux progrès importants Ses ait Les Anglais étendent leurs succès sur tout le front de bataille. — Ils s'emparent d'une dizaine de villages et font de nombreux prisonniers. — Les Français brisent la résistance de l'ennemi des deux côtés de ÏÂvre. — Sur un front de 20 kilomètres ils avancent de 4 kilomètres en certains endroits. L'offensive des aillés. Les Britanniques réalisent ctas progrès importants sur toute la ligne. (Commuwiquê officiel.} LONDRES, 27 août. (Router). Ce matin nos troupes qui opèrent des deux côtés de la Scarpc passèrent de nouveau à l'attaque. Après que la résistance de l'ennemi eût été brisée dans son ancienne ligne de défense qu'il occupa avant son offensive du 21 mars, les troupes canadiennes s'introduisirent profondément dans les positions allemandes entre la Senîiée et la Searpe. Elles occupèrent Chenisy, Vis-en-Artois et le bois Dusart, faisant de nombreux prisonniers. A l'aile droite d,es troupes canadiennes et écossaises passèrent la Sensé© et s'emparèrent de Fontaine-les-Croisilles. Elles prirent également pied ferme sur les extrémités de la cote au sud du village où plusieurs centaines de prisonniers tombèrent emtre leurs mains. Au nord de la S carpe d'autres, bataillons écossais s'earuparèrent de Roeux, de la cote de Groenland et de Gavralle. Les troupes anglaises occupèrent Arleux-en-Go-hella et l'ancienne ligne allemande au sud de cétte localité. Entre Croisilles et Bapaume et au sud de Bapaume des troupes anglaises et Néo-Zélaindaises livrèrent de rudes combats et repoussèrent un grand nombre de contre-attaques entreprises par des divisions allemandes nouvellement arrivées. Au cours de leurs tentatives infructueuses ces divisions subirent des pertes sérieuses. Malgré les tentatives de l'ennemi pour arrêter notre marche, nos troupes s'emparèrent d'assaut du village de Beugnâtre et avancèrent sur plusieurs point© entre ce village et Croisilles. Au sud de Bapaume les troupes anglaises et galloises gagnèrent du terrain, malgré la violente résistance de l'ennemi. Nous atteignîmes la lisière de Fiers et chassèrent l'ennemi de Ixmgueval, du bois de DeLvoiUe et du bois de Bernafuy. De contre-attaques entreprises dans cette contrée par la garde prussienne furent repoussées. Des deux côtés de la Somme des bataillons australiens, anglais et écossais refoulèrent l'ennemi sur toute la longueur du front. Nos troupes atteignirent le terrain élevé à l'est de Mariccurt eb s'emparèrent de Fontaine-lez-Cappy et des bois entre cette localité et la Somme. Elles firent quelques centaines de prisonniers. Nous occupons Vermandovillers. Les Français brisent la résistance de l'ennemi sur un front de 20 kilomètres et avancent de plus de 4 Mlomètres. — Ils s'emparent dfo Kallu, Trensarcf, Grémery, Cruny, Carrépuis, Roye et Crapeaumesnil. (Ccnwnunïgné officiel.) PARS, 27 août. (Reuter). Cédant à la pression ininterrompue des Français, lea Allemands sont forcés de poursuivre leur retraite des <^eux côtés de l'Avre. Sur un front d'environ 20 kilomètres les Français, brisant la résistance locale de j l'ennemi, ont réalisé un gain de terrain qui j atteint en certains points plus de 4 kilomètres do profondeur. Ils occupent en ce | moment une ligne générale qui part de l'ouest dè Chaulnes, Punchy, Lianeourt, Verpillières et ont co-iiquis Hallu, Troai-sard', Crémery, Gruny, Carrépuis, Roye et Crapeaumesnil. Ils capturèrent des prisonniers.La lutte d'artillerie continue assez vive dans la contrée do Lassigny et entre l'Oise et l'Aisne. L'aviation britannique en action. (Communiqué officiel.J. LONDRES, 27 août. (Reuter). L'amirauté annonce: . v Dans la période du 19 au 20 août les for-! ces aériennes, coopérant avec la flotte, ont exécuté des bombardements su"r les objectifs suivants: les bassins de Bruges, Zeebrugge et la jetée de ce port, le canal d'Ostende, les bassins do St-Pierre-Capelle, l'usine Solvay à Middelkerke, Westende, Maria-kerke, ainsi que sur les champs d'aviation d'Oostacker, de Ghistelles, de Mariakerke et de Vlisseghem. Vingt-sept tonnes de bombes environ furent jetées. On constata que plusieurs bombes atteignirent avec do bons résultats le refuge pour sous-marins à Bruges. On constata également des explosions sur les hangars d'approvisionnement des deux côtés\du bassin ouest. Deux grandes explosions et deux grandis incendies furent occasionnés aux bassins. Des navires ennemis et des batteries de cote furent attaqués. Nos escadres de combat détruisirent cinq appareils ennemis et contraignirent cinq autres à atterrir désempares.Quatre de nos appareils Nmanquent. Détails sur l'attaque aérienne sur Mannheim. (Communiqué officiel.) , LONDRES, 27 août. . (Reuter.J On a reçu des détails complémentaires concernant l'attaque aérienne sur Mannheim dans la nuit du 25 au 26 août. L'attaque eut lieu d'une hauteur de 200 pieds. Les pilotes évitèrent à grand.1' peine une paire de cheminées. Lés projecteurs étaient dirigés pour ainsi dire horizontale-i ment et éclairaient toute la vile. Le violent. i tir de barrage, à peine au-dessus et presque parallèlement des toit6 des maisons, ne fut pas suffisant pour détruire nos appareils. Les explosions provoquées par les bombes furent très violentes et, en tenant compte -le la hauteur, des dégâts très importants doivent avoir été occasionnés. On a vu exploser chaque bombe sur le but visé. Tous nos appareils sont rentrés indemnes. demnes. Une attaque sur un front de 8000 yards. LONDRES, 27 août. Le correspondant de Reuter près de l'armée britannique annonce aujourd'hui: L'attaque des Britanniques et des Australiens, qui commença co matin à 4.45 heures, s'étendit sur un front de 8000 yards et devint un succès complet. A 10 heure© du matin nous étions maîtres de Moulin de Far-gny, de Maricourt, de Bernafay, du Bois de3 Trônes et du Bois de Vaux. Quelques centaines de prisonniers avaient été faits. La prise du Bois de Vaux est très importante car, du plateau boisé, on peut oKerver le cours de la Somme jusqu'à Péronne. L'usure des troupes allemandes. LONDRES, 27 août. Le correspondant de Reuter près de l'année britannique annonce en date du 27 ce qui suit: Si la guerre doit se terminer par l'usure des troupes la tactique suivie par les alliés est excellente. On peut accepter que, jusque dans la nuit de dimanche', entre la Searpe et l'Aisne, l'ennemi fui oibligé de lancer au moins 70 divisions au feu à compter du 8 août, jour où l'offensive anglaise commença. L'extension) du front de bataille vers le nord, par l'attaque près d'Arras, a obligé proba^ blement les Allemande d'envoyer en toute hâte des renforts vers la zone menacée. On impose les exigences les plus élevées-à leur matériel humain qui diminue toujours. A 9 heures du soir nos troupes avaient déjà fait 2000 prisonniers et capturé quelques canons. Pendant qu'un détachement de prisonniers p© dirigeant vers un des points de ooncen^ trationi à l'arrière dru front traversa une petite ville, TartillerLei ennemie bombarda : cette localité. Nous avons eu la prefuve évidente que les artilleurs allemande n© crai-< gnent pas de bomibarder leurs propres hom-c mes quand ceux-ci se rendent. Nos troupes ' ont réalisé des progrès importans, si om tient compte de la difficulté du terrain).' • D après les informations reçues n'os pertes sont légères. Un tableau saisissant de la lutte qui se livre,; PARIS, 27 août. (Reuter). Un correspondant spécial sur le front de l'armée du général Byng envoie une description des , combats de la nuit dernière, lorsque les ' Anglais et les Allemands luttaient avec acharnement à l'aide de grenades à main j et de la baïonnette à la lueur de quelques tanks incendiés dont la benzine avait pris feu à la suite du feu d'artillerie. Des flaun mes, atteignant nouante pieds de hauteur, éclairprent le ciel et permirent de voir des . centaines d'aviateurs britanniques qui, malgré la pluie battante et le feu des mitrailv / leuses de l'ennemi, volaient tandis que des milliers d'hommes étaient ^engagés dans un combat mortel. Deux divisions allemandes , furent complètement anéanties; le terrain, était semé de millier» d'e morts et de blessés. | La tragédie gigantesque se termina pa? une défaite complète-de l'ennemi. La nouvelle ligne. LONDRES, 27 août. (Router^. Des pro-f grès importants ont «té réalisés le long dè tout le front britannique, depuis la. rive sud de la Somme jusqu'au*mord d'Arras. Cette ligne passe actuellement par l'est de Lianeourt, Hallu, l'est d'JIerlemalle et 1a lisière de Dompinre. Plus au nord nous nous empara mes de Méricourt eb de Fiers. Au nord de Bapaume nous atteignîmes les mai-» sons extérieures de Vaulx-Vraucourt et Ecoust St. Mein. De là la ligne décrit une courbe vers Croisilles qui se trouve encore : entre les mains des Allemands et forme un saillant dans le front ennetmi. Plus au nord nous nous emparâmes de Oherisy. De là la ligne du front passe par Roeux. Nous occu-. pâmes Gavrelle. j L'avance réalisée atteint en certains endroits 6 kilomètres. LONDRES, 27 août. (Reuter). Notre correspondant spécial près de l'armés française donne une description d'e la conquête de Roye et dit: Les patrouilles françaises. atteignirent la contrée de Carrépuis, au nord-est de Roye. Au nord de Roye la ligne passe par Hattoncourt, à l'ouest de Roiglise, Crémery et Gnnny. Au sud de Royo la ligne passe à l'ouest de Verj>illic-res. Les progrès réalisés depuis oe matin' atteignent en certains endroits déjà plus de six kilomètres. Les Allemands ôffrent une résistance énergique dans les combats rière-garde. Le facteur le plus important de cette nouvelle retraite est la rapidité avec laqueî* le les Allemands retirortnt leurs lignes après ; notre contre-attaque près d'e Sfc-Msrd. Ces JFrancais poursuive^ J'ennami,

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

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