L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1916, 10 Juni. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 17 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/222r49h458/
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2eme Année IV°. 596 8 cents (to Centlmcsi Samedi 10 juin S9I6 L'ECHO BELGE L'Union tait la Force •Journal quotidien du iratin paraissant en Hollande Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N. Z. VOORBURGWAI, 2<5 J-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. „ ... . „C Charles Bernard, Charles Herbieî, Comité de Rédaction: „ , , , ( René Chatnbry, Emile Painparé. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du journal: IV.Z. Voorburgwa! 234-240, Amsterdam Téléphone: 1775. Abonnements: Hollande il. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. La question flamande en Belgique Le gouvernement allemand s'installa à Bruxelles et sa première préoccupation fuit de chercher un point d'appui. Il ne le trouva nulle part. Les socialistes refusèrent carré-inont. Les catholiques firent faux bond. Les libéraux étaient farouches. M. von Bissing se décida alors à briser le bloc belge en 3'appuyant sur la population flamande. À première vue cette politique pouvais paraître habile. Les Flamands parlent une langue germanique. Les Flamands ont une égalité linguistique à conquérir. En donnant satisfaction à ces griefs, — en résolvant d'un trait do plume un problème qui était posé depuis trois quarts do siècle, le gouvernement Allemand croyait pouvoir escompter la bien-ver.lance des Flamands et peu.t-ctre un appui. Cette politique avait sa, source dans des milieux divers Dans l'entourage immédiat du gouverneur général, il y avait des jeunes histo rions conservateurs qui découvrirent à nouveau la parenté linguistique existant entre le bas-allemand et le flamand, et des démocrates radicaux qui 60 souvenaient à propos que des poètes comme Hoffmann von Fallersleben s'étaient intéressés à la naissance du mouve-" ment flamand. D'autre part, à Berlin et à Munich, des publicistes et des économistes se préoccupaient "beaucoup plus du port d'Anvers que de ■ la population qui habitait lo long de l'E.caut, et ils . voyaient &éjà l'Allemagne occuper définitivement, tout au moins, le Nord de la Belgique. Les deux tendances se complétai ont et se superposaient. Il y avait, dans cette combinaison, des idéologues et des marchands, des poètes et des soldats, des rêveurs et des réalistes. Les idéologues et les poètes rattachaient déjà les provinces flamandes à un bloc linguistique nouveau. Ils voulaient ; réaliser lo rêve de .Klaus Groth et de Fritz Reutor, reconstituer la basse Allemagne depuis l'Elbe au moins jusqu'à Ostende, souder la littérature flamande aux premiers essais des écrivains bas-allemands avec l'espoir d'englober dans cette action, plus tard, la Hollande.... Lo projet était fort beau. Il faisait sourire les marchands et les économistes. Mais tous étaient d'accord néanmoins sur le but imme-ôiat : essayer de se baser sur les Flamands pour démoraliser les Belges. Pour le malheur des Allemands, les Flamands, qui sont devenus des animaux politiques et qui no croient pas par ordre, avaient compris le but de la manoeuvre. L'erreur fondamentale de ces jeunes gens avait été de se laisser tromper par des apparences. Si la langue néerlandaise est germanique, l'art flamand l'est fort médiocrement. Depuis le moyen âge et à toutes les périodes notre littérature a subi l'influence des courants do la pensée française et latine. Nos romans de chevalerie viennent do la Gaule. Notre épopée du Renard est empruntée à l'une des branches françaises. La prose de Ruusbroec a des parfums méridionaux. Le sarcasme de Marnix, la poésie amoureuse de Hooft, la conception dramatique de Vondel ne nous viennent ni du Nord, ni de l'Est. Et, si l'on passe en revue les écrivains modernes, leur filiation est encore pins facile à établir. On pourrait dire sans trop d'exagération que, si la littératuro néerlandaise est d'expression teutonne ou thioise, elle est romane par la pensée. On pourrait dire encore que l'art flamand est lo poste avancé germanique de la pensée latine. Si mon affirmation vous paraît paradoxale, donnez-vous la peine de comparer, les chefs-d'oeuvre- de notre école de peinture aux tableaux des maîtres allemands. Nous ne leur avons quasi rien emprunt/. Je ne regrette pas ce manque d'intimité qui provient peut-être de la différence de nos sensibilités. Je ne l'exalte pas non plue. Je me borne à constater ce qui est, et l'erreur de tactique du gouvernement allemand a été de s'imaginer, avec ses jeunes et . vieux universitaires, avec ses marchands chrétiens et juifs, que noue étions autre chose que 11 #16 sommes. . Pour commencer, les inspirateurs de M. von Bissing firent cr^er à Gand un journal quotidien qui devait semer le découragement parmi les Belges, médire de la Brande-Bretagne et do la Franco, ressusciter vde vieilles querelles et miner l'Etat belge. Un pasteur protestant hollandais, qui, pendant de longues années, avait émargé au budget. de l'Etat qu'il abominait, était l'âme de l'entreprise. Il avait à côté de lui un jeune officier allemand, parlant hollandais, avec quelques jeunes gena d'origine belge. Mais,-bientôt, le langage imprudent du. pasteur gêna visiblement le gouvernement allemand. Les jeunes gens belges furent remplacés à leur tour par un personnel do qualité moindre, et ils allèrent en Hollande, où la propagande ne réussit pas mieux. Leurs amis s'emparèrent par surprise d'un journal belge, publié à Amsterdam et rédigé en néerlandais, avec la complicité de quelques Hollandais et à la suite d'erreurs et de faiblesses incompréhensibles sur lesquelles je ne veux pas m'étendre en cë moment. Le château de cartes s'effondra lamentablement. Un autre avatar fut la création, en Hollande, d'une revue nettement pro-allemonde et d'un? revuo plutôt pan-néerlandaise. Mais la manière insinuante ne réussit pas mieux que la manière franche, et le résultat de toutes ces intrigues fut. nul. Enfin, le gouvernement allemand voulut frapper un grand coup. Il a. îonca son intention de transformer par décret l'Université de Gand en Université flamande. Il fit appeler deux professeurs illustres pour accepter le rectorat de l'Université nouvelle : r-n WnHnr». nui co^^nît le n^cr^Tirla's, l'historien Pirenne; un Flamand, qui a écrit la 1 pliioart de ses livres en néerlandais, l'historien ' P*7*l Frorlprico. L'nn pv"'t +oui'vnrs. combattu la transformation de l'Université de Gand. 1 L'autre avait .toujours été un d»s -partisans de < la création d'une Université flamande. Tous le* ^nnx refusèrent d'obéir à M. von Bissing < et ïïs furent envoyés en Allemagne. Ce fut la ; Sottise ultime ! } Des étrangers ont voulu connaître les raisons pour lesquelles les Flamands, sans distinction ; fie parti, ont pris une attitude aussi décidée à 5 l'égard des Allewands et m'ont demandé s'il? 1 avaient agi „pfcr esprit héroïque". Ma réponse ■ | a été négative. Les Flamands ont agi dans le môme esprit que les Belges quand l'Allemagne leur fit connaître son fameux ultimatum. ,,Les Flamands et les Belges ont agi par esprit politique". Les Belges se dirent lo 4 août 1914: ,,Si nous laissons passer les Allemands, nous sentirons la botte de l'occupant et nous nous aliénerons la sympathie de la France, de la Grande-Bretagne et du monde entier. Si nous ne les* laissons pas passer, nous serons peut-être écrasés un moment, mais nous ne disparaîtrons pas comme nation". Les Flamands raisonnèrent de même. ,,Si nous acceptons le cadeau des Allemands, notre soit est lié a celui des Allemands. Or, l'occupant ne restera pas. Et, quand les étrangers auront disparu, non seulement nous perdrons la conquête d'un jour, mais nous nous serons déshonorés par dessus le marché." Et ils publièrent une petite déclaration qui a été reproduite par les journaux et qui disait: ,,Les Flamands n'acceptent pas de cadeaux, ils n'ont rien de commun avec les petits journaux qui prétendent parler en leur nom. Quant à l'occupant, il a certes le devoir d'exécuter la loi exjstante, mais il n'a pas le droit de nous octroyer une loi nouvelle. Cette loi nouvelle sera faite, non par les Allemands, mais par les Belges, et par les Belges seuls". Cette formule expliqué avec précision l'attitude des Flamands. Quand le gouvernement allemand exécute la loi existante, nous n'avons rien à dire, car U est dans son droit. Quand le gouvernement allemand prétend exécuter la loi existante mieux que le gouvernement belge — et il peut se produire des cas semblables — il est encore dans son droit. Mais quand le gouvernement allemand veut profiter do son occupation passagère pour nous imposer une législation improvisée, nous protestons, même quand cette législation nouvelle nous est favorable. Il y a en Belgique des lois sur l'emploi des langues. Cette législation n'a pas été toujours exécutée à la lettre par certaines communes et même par l'Etat. Le gouvernement allemand a voulu sui vre les lignes de sa politique générale, et il en est arrivé à exécuter la loi strictement, pour faire pièce au gouvernement belge. Les ; Flamands ne peuvent qu'approuver l'exécution même stricte de la loi, parce que le gouvernement belge n'avait, qu'à taire son devoir. Mais, , quand lo gouvernement allemand veut aller plus 1 loin et promulguer une loi linguistique nouvelle, même favorable à la Flandre, la Flandre proteste parce que le gouvernement allemand dépasse la sphère do sa compétence. De nombreux fonctionaires du gouvernement allemand comprirent que les Flamands avaient , raison, à leur point de vue. Mais le mot d'ordre vint d'en haut. Us durent s'incliner et la tentative d'encércloment continua. Je ne veux pas en décrire les détails. Ça n'en vaut pas la peine. , I^e gouvernement allemand n'a réussi à enrôler sous sa bannière que quelques jeunes, écervelés * et quelques vieux romantiques, perdus dans le \ souvenir des luttes de la période première. Ces grands enfants ont fait quelque bruit, mais au- 1 tant en emporte le vent. Us ne représentent < rien. Ils n'ont pas compris que l'égalité qu'on \ leur offrait signifiait en même temps l'asservissement à la politique prussienne. Us ont é^é en- } traînés par le souvenir de l'incompréhension, ( qui a été souvent la caractéristique de nos propres gouvernements à l'égard du mouvement flamand. Us n'ont pas vu l'impardonnable lâcheté morale de leur attitude. Certains croyaient déjà c à la durée de l'occupation, et ils s'arrangeaient en oonséquence. Mais, ils n'ont rien compromis, ^ parce qu'ils n'existent pas. Leur geste no fera du tort qu'à eux-mêmes. D'ailleurs, ils le sentent bien en ce moment. Ils n'attaquent plus * .,l'Etat belge''. Ils ne préconisent plus avec tant * de ferveur la création du ,,royaume de Flan- ^ dre". Us commencent à perdre la foi. Leurs or- t ganos tombent comme des feuilles mortes. Ils se 1 contentent, modestement, de signaler les dan- c gers d'une politique éventuelle de l'Entente, c dirigée contre la population flamande. Leur po- c Jémique devient négative. Ils sont acculés à la défensive, et ils construisent des hypothèses. Us f argumentent encore des maladresses commises * par d'autres Belges en sens inverse, oubliant, naturellement, que les Belges, restés en Belgi- 1 que, mettent les uns et les autres dans le même c sac. En ce qui me concerne, je ne nie pas la réa- c lité de ces maladresses et je ne crains pas de dire qu'il y aura enoore des maladresses. U y a eu des maladresses du côté des défenseurs comme du côté des assaillants. Quand on lit dans * certains journaux des phrases menaçantes, di- V saut qu'après la guerre on n'entendra plus a parler du mouvement flamand, les Flamands ? comprennent ce que tout cela veut dire mais, h mon avis, cette littérature n'a aucune importance. L'invasion a cimenté le bloc belge. L'immensité du travail de reconstruction tassera toutes les oppositions pour un temps dé- c terminé. Les nationalités et les classes auront r encore à lutter, mais la nécessité de la vie et ] de l'action communes aura raison des crises. r Et, quand oe travail préalable sera accompli, chacun reprendra sa liberté. La population belge, y contpris le proléta- E riat organisé, veut une Belgique libre, telle ^ qu'elle étaft avant le 4 août 1914. Elle est anti- g annexionniste, et des hommes comme Emile j Royor et Georges Hubin ont fidèlement inter- s prête les sentiments du pays dans leurs récents articles sur la question. ^ ^ La population belge, y compris le prolétariat organisé, veut une Belgique indépendante, qui no soit pas réduite au rôle de satellite et dont la politique soit déterminée librement à a Bruxelles et non ailleurs. C'est la politique que Destrée et Vandervelde et Paul Hymans r et d'autres n'ont pas cessé de défendre.! £ Je cite ces noms parce qu'on a essayé de construire des oppositions entre eux et nous. D Cette opposition au point de vue des intérêts a belges n'existe pas. Enfin, la quasi unanimité des Flamands, Sî cléricaux, libéraux et socialistes, sans distinc- q fcion de nuance, — ont été d'avis que le mouvement flamand ne devait pas être une arme se de guerre aux mains de l'occupant, — et les n afforts de celui-ci 6e sont brisés, contre notre ^ bloc. C'est ce qui a été dit au Reiohstag par -, les membres de la gauche socialiste, et nous . ivons été heureux qu'il s'y soit trouvé des ^ lommes pour nous comprendre. d Le mouvement flamand n'est hostile à per- 6 >onne. Il n'est hostile qu'à ceux qui veulent n >a sujétion. Il n'est pas antiwallon. Il n'est p ?as antifrançais. Il représente un peuple qui i-eut créer sa pensée par l'outil intellectuel I. e qu'il sait manier. Et si demain, dans la Bel- 0 giquo délivrée, et à la suite des événements de s la guerre, il était obligé de reprendre la lutte, - il le ferait, mais dans le sentiment que crée ii toujours une longue souffrance commune. Les Flamands no renoncent à rien, mais, - comme ils ne sont pas des imbéciles, ils font a leur propre jeu. s * * * Quant au chancelier de l'empire allemand, - qui veut sauver la Flandre, des Flamands irrespectueux en arrivent à penser que M. 1 Bethmann-Hollweg ferait peut-être bien de a commencer à songer à son propre salut. („Politiken", 25 et 26 mai.) 3 Camille Huysmans. // y a un an 10 juin 1915: Attaque ennemie repoussêe à la sucrerie de Souchez. Progrès français dam le Labyrinthe ; attaque allemande enrayée près de Beausêjour. Aux Eparges, violent duel d'artillerie. Dans la mer du Nord, un sous-marin allemand covle les torpilleurs anglais nos. 10 et 12. Front italien: occupation de Freihofel par les Italiens; les combats se poursuivent sur Vlsonzo; Monfalcone est au pouvoir des Italiens.1- En Belgique. Un bù..on porteur de nouvelles Un ballon confectionné en toile cirée, d'une hauteur d'environ 4 m., a été trouvé près d'Eindhoven. Il portait une mention ainsi conçue: ,,Mai 1916. Maurice Panay (ou Pirnay) en bonne santé ainsi que frère Joseph et oncle Victor. Lorrain Emile, rue du Corbeau 9 Ypres, en bonne santé." L'intérieur du ballon portait le no. 293. A Bruxelles La réapparition des terrasses a été saluée avec joie et les hôteliers, restaurateurs et cafetiers se sont empressés de profiter de l'autorisation donnée de sortir leurs tables et chaises. Une nouvelle qui leur fera moins plaisir vient de leur parvenir: M. Maurice Lemonnier, ff. de bourgmestre, a adressé une circulaire aux commissaires de police de Bruxelles, les priant de donner les instructions nécessaires à leurs adjoints pour appliquer le règlement se rapportant au placement des terrasses sur la voie publique. Ils devront exiger des tenanciers l'exhibition de leur autorisation ,,acquittée" et devront signaler immédiatement ceux qui ne s'exécuteraient pas dans un très bref délai. L'administration communale est évidemment en droit d'exiger le paiement de la £axe réglementaire, mais il serait équitable d'examiner la possibilité de faire aux cafetiers une ristourne à laquelle ils ont droit. En effet, en 1914, la taxe a été payée pour toute l'année et, par suite de la guerre, les cafetiers ont perdu trois mois d'exploitation.Le Syndicat des hôteliers, limonadiers et restaurateurs s'occupe de faire les démarches nécessaires dans ce sens. * * * Les commissaires do police de3 communes du Plus Grand Bruxelles viennent de recevoir la lettre-ci-dessous émanant du gouverneur civil de la ville de Bruxelles: ,,Les faits qui se sont produits récemment me mettent dan la nécessité d'attirer l'attention des communes sur 00 que toutes les dispositions, édictées en vue de réglementer la circulation avec des chiens et spécialement celles relatives à la conduite des chiens on laisse ou au port d'une muselière, doivent être strictement observées, de même que des mesures doivent être prises pour prévenir le3 contraventions ou pour les empêcher."En exécution des prescriptions do oette lettre les commissaires de police ont donné des instructions très sévères à leurs subor donnes. * * * , Le vélodrome do Karreveld ,.joue" de nouveau. On lutte -beaucoup à la balle. Courses de whippets, toujours suivies. Séances de boxe aussi. Bref, à part les courses de chevaux et les courses de bicyclettes sur route, le sport — sur_ tout le football, très en hausse — le sport est toujours en faveur auprès des Bruxellois. * * * Le Collège des bourgmestre et échevins de la Ville de Bruxelles vient de faire connaître aux administrations communales du Plus Grand Bruxelles qu'en suite d'une demande de la Cantine du soldat prisonnier, cette oeuvre est autorisée à placer, dans les magasins et boutiques, des boîtes pour faire la collecte en faveur des prisonniers de guerre belges, à condition que ces boîtes ne portent, en dehors de la désignation de la société, aucune inscription quelconque. La même autorisation a été donnée à la Caissette. * * * Décidément, cela devient d'un comique achevé ! Depuis combien de jours 11e promet-on pas du pain qu'on ne possède pas, qui doit toujours arriver d'un moment à l'autre, I mais qui, bien entendu, ne fait jamais son ! apparition ! Le 1er avril est loin... C'est une plaisanterie que n'eût pas imaginée Courteline, qui n'aimait pas l'administration.... Lundi, vers 11 heures, trois cents personnes au moins attendaient rue des Minimes le problématique arrivage des pains communaux. On avait affirmé à tous ces braves gens, et on nous l'a répété, que c'était pour aujourd'hui... à moins, évidemment, de nouveaux retards. Et depuis 6 heures, on patientait, sous l'oeil goguenard des agents qui. ma foi! paraissaient peu fiers d'être les témoins du beau gâchis. I < A Anvers Au faubourg de Borgerhout, 39, rue d la Pomme, vient de s'ouvrir une succursal du Bureau de renseignements belge au su je des prisonniers et internés. L'action d cette succursale englobe les commune d'Austruweel, Beirendrecht, Beveren, Bor gerhout, Brasschaet, Calloo, Capellen, Deur ne, Eeckeren, Hoevenen, Lillo, Melsele Merxem, Oeleghem, Oorderen, Santvliet Schilde, Schooten, 's Gravenwezel, Stabroek Wilmarsdonck, Wyneghem, Zwyndrecht Les habitants du faubourg de Berchei] pourront s'y adresser aussi. * * * Les cabàretiers se plaignent. Malgr l'accord qui, disent-ils, avait été négoci avec les brasseries pour le prix de la bièr et qui devait leur permettre de. vendre i 12 centimes le verre une bière potable certains brasseurs augmentent le prix d< | leur marchandise dans des proportions biei supérieures au maximum fixé par la con vention intervenue. Dano ces conditions, L Ligue des détaillants et la Ligue des cabare tiers prêchent le boycottage des .brasseur infidèles à l'accord. * * * Le meilleur marché pour le beurre qu'01 nous a fait prévoir s'accentue. Pourvu qui cela continue. Le bon beurre campinois j été livré à fr. 6.60. * * * On paie 45 centimes un kilo de pommes d< terre — lorsqu'on peut s'en procurer, ce qu est rare ; 40 centimes une botte de vieilles carottes venues on ne sait d'ou. Les corinthes et leî raisins 4.S0, la graisse 10 francs lo kilo. L: farine de Hollande se paie couramment 24< francs le sac. * * * Maintenant' que les kynodromes ne son' plus autorisés ils s'établissent dans les com munes environnantes. Il vient de s'en ouvrii encore un au lieu dit Champ des Mouche rons, aux confins de la commune de Deurne Et l'on y parie gros. * * ♦' Dimanche est rentré à Anvers le premie: groupe d'enfants qui a fait un séjour à h Villa scolaire de Diesterweg à Heide Calmpthout. Le même jour est parti ui second groupe de 100 élèves. Le 1er juin 127 élèves des écoles paroissiales et libre; ont été envoyés à la colonie de Vlimmerep Aux grandes vacances, une faveur semblabh sera le partage de 500 élèves des établisse ments d'instruction catholiques, qui serons eu outre pourvus d'habits et de chaussures • * * MM. les sénateurs Van Peborgh et Lecle; ont été solennellement installés comme pré sidents d'honneur de l'oeuvre ,,La Maisor des Invalides." * * * La Ville d'Anvers a fait l'acquisition de: plus beaux groupes qui ont figuré à l'expo sition de poupées. Ils seront placés dans 1< Musée du Folklore. Les organisateurs di concours ont fait préparer un diplôme qu sera distribué comme souvenir aux concur rentes. Il sera -publié en outre un albun de l'exposition qui perpétuera cette merveille. Le produit dé l'ensemble, qui doi! être versé dans la caisse de l'Oeuvre des Invalides, sera fort coquet., A Alost U paraît — ce sont les Boches qui l'annoncent — que sur le territoire de la vill< d'Alost, dans la nuit du 9 au 10 mars, les fils du téléphone le long de la voie ferrée Alost—Burst ont été coupés et emportés, L'intention de nuire n'a pas été démontrée et peut-être est-ce là l'acte isolé d'un meurt de faim, décidé à se procurer du cuivre; coûte que coûte. Celui-ci se paie assez chei et le malheureux voyait ainsi ses repas assurés pendant quelques jours. Ceci n'es! évidemment qu'une supposition. Nous avons autant de droit de l'émettre que les Allemands accueillirent la version de l'ennemi embusqué, qui, dans un but militaire, coupe les communications téléphoniques allemandes. Mais, en toutes choses, les Boches voient le mal. Ils ont donc déclaré que la disparition du fil téléphonique était le résultat d'un complot. Or, comme les coupables ne purent jamais être découverts, très simplement, en violation des conventions de La Haye, les Boches frappent la ville d'Alost d'une amende de dix mille marks. Libre à nous de supposer qu'ils avaient besoin d'argent et que c'est un de leurs soldats, en service commandé, qui coupa le fil pour fournir le prétexte. Nous sommes même en droit de lo croire jusqu'au jour où nos ennemis apporteront la preuve for- molle que la délit a été commis par un ou par plusieurs Belges. Jusqu'à ce jour, nous pouvons répondre à l'accusation allemande: ,,Es ist nicht wahr!" A Gand Lors de la dernière séance du Conseil communal, le Collège a proposé une taxe sur les quittances passées ou délivrées sur le territoire de la villo de Gand. Le montant en serait de fr. 0.10 pour les quittances supérieures à 10 fr. et inférieures à 100 fr. ; de fr. 0.20 pour celles supérieures à 100 fr. et inférieures à 1,000 fr. ; de fr. 0.30 enfin pour celles supérieures à 1,000 francs. Le projet, qui a été vivement discuté, a été renvoyé à la commission des finances. * * * A la suite d'un artiole.sur le sang de boudin, paru dans ,,Lo Bien Public", le Collège éche-vinal a cru do son devoir d'adresser à ce journal la lettre suivante : Monsieur le directeur du „Bien Public". ,,Vous avez dans votre numéro du lo mai dernier inséré un article sous le titro ,,'Sang de boudin", dans lequel vous écrives: ,,On a remarqué plus d'une fois que le sang des animaux de boucherie n'est pas examiné par le Service d'expertise avant d'être livré à la consommation." Cette allégation est fausse en ce qui concerne l'abattoir de Gand. En effet, la question du sang alimentaire est traitée à l'article 66 du règlement 6ur l'abattoir, conçu comme suit : ,,Les porsonnes , qui ont droit au sang peuvent le récolter à leur profit. Le sang destiné à l'alimentation sera recueilli dans des récipients spéciaux bien propres, qui ne seront enlevés qu'avec l'autorisation de l'expert de service. Le sang pour usage industriel sera transporté au local du fermier ou enfermé dans des futailles." En pratique, le sang destiné à l'alimentation est a,gité pour en éliminer la fibrine et le tenir à l'état liquide. Cette opération finie, le produit est déversé dans un tonneau. Si tous les animaux dont proviennent les saignées -contenues dans le récipient sont 6ains, le sang est donné en consommation. Si, au contraire, un (les sujets est malade au point de rendre le liquide insalubre, tout, le contenu du tonneau est employé pour usage industriel." * * # Lîï Ville est à même do livrer aux habitants de Gand, sur production de la carte de ménage, deux fois par semaine, un demi-kilo de viande et cela par personne âgée de 13 ans au moins ; chaque famille a droit à un maximum de 3 kilos. . Le prix, fixé suivant qualité, est de fr. 6.30 pour Ire qualité, fr. 6.10 pour 2e qualité, 4 francs pour 3e qualité ; langue de boeuf, 6 francs; foie, 2 francs; graisse fondue 1 ré qualité, 6 francs. Le prix maximum de la viande du rationnement ne change pas, il reste donc fixé à ff. 3.20. La semaine dernière la ration de viande (viande et os) a été de 95 grammes per personne.En Csurrapirse Dans l'arrondissement de Turnhout, les plaintes sont nombreuses et justifiées. C'est ainsi que l'on a constaté ces jours derniers à Vosselaer que la cargaison y arrivée était complètement gâtée. Le bourgmestre, M. Stroobant, a fait aussitôt réexpédier l'envoi à Tilbourg. Les boulangers de l'endroit sé défendent énergique-ment de toute faute et déclarent que ces mécomptes sont attribuables à la mauvaise qualité du froment que le gouvernement hollandais a mis à leur disposition. Aaa Pays Wallon L'<axiministration communale de la Lcii-■vière vient de voter un emprunt d.e 250,000. francs pour l'exécution d'une série de travaux publics de première importance. Nous aurons d'ajbord les travaux d'extension de la distribution d'eau par l'établissement de doux mille nouveaux raccordements particuliers dans différents quartiers d'o la villo. Cette entreprise nécessitera une dépense de 186,000 francs. D'importants travaux scolaires seront également exécutés. D'abord la création d'une troisième classe aux écoles communales de filles du quartier de Baume, soit une dépense estimée à 11,000 francs, plus un supplément de mobilier scolaire et matériel didactique estimé à 2,800 francs. Ensuite, noils aurons, au groupe scolaire do Bouvy et de Mirant-des-Champs, la création de quatre nouvelles classes en étage, dont trois pour garçons et unè pour filles, l'établissement d'un préau, chauffage et ameublement, projet estimé à 36,000 fr. Indépendamment de cela, nous aurons la construction d'une série d'égouts en tuyaux de béton au quartier de Longtain pour une somme de 34,000 francs et à l'avenue .Gam-betta pour une somme de 7,000 francs. Enfin, nous aurons la construction d'un égout en maçonnerie de grandes dimensions rue d'Italie, nouvelle artère reliant la chaussée de Mariemont au Rieu de Baume: la première section aura 1 m. 20 sur 0 m. 80 et la seconde aura 1 m. 35 sur 0 m. 90 ; le devis estimatif atteindra environ 25,000 fraaics. Il y a lieu de féliciter l'administration communale, qui fait exécuter constamment des traivaux depuis le commencement de la guerre, dans le but d'occuper les chômeurs, qui sont particulièrement nombreux dans le monde du bâtiment. * * * Les Allemands ont rendu M. Motte, l'ancien maire de Roubaix, à la liberté, mais en lui imposant comme résidence la propriété qu'il porsëde à La Berlière, dans le Bradant wallon* Le bruit court — et il y aurait des raisons sérieuses pour y croire — que les bons de caisse émis jadis par les communes vont devoir être retirés de la circulation. L'autorité temporaire allemande en a décidé ainsi. Mais 011 ignore les motifs d'une telle décision. I ~ Au Llltoraï C'est un boche qui exploite le cinéma de la Scala. Il fait d'ailleurs d'excellentes affaires. Parfois, dans cette salle qui ne peut contenir que 1800 personnes, il en fait en^ trer 3400! — g- ECLAIRCISSEMENT Afin de ne pas créer une confusion, nous tenons à déclarer que l'article ,,La Sainte Haine", que nous avons publié le 20 mai sous la signature du Baron Beyens, n'émane pas de notre ministre des affaires étrangères mais d'un membre de sa famille. —n» . a ■ c— . ^ Aux militaires beSges internés La Haye, le 3 juin 1916. Aux officiers, sous-officiers, caporauxy brigadiers et soldats internés. J'ai l'honneur de vous faire connaître que, par ordre du Gouvernement belge, il vous est strictement défendu de vous évader. Tout officier qui contreviendrait à cet ordre sera considéré comme n'appartenant plus à l'armée, dès qu'il aura purgé la peine disciplinaire qui lui sera infligée. Les sous-officiers, caporaux, brigadiers et soldats qui s évaderaient, seront, dès qu'ils pourront être arrêtés, renvoyés en Hollande et remis entre les mains de l'autorité militaire néerlandaise. Comme l'interdiction des évasions aura probablement pour effet de faciliter le travail en dehors des camps d'un plus grand nombre d'internés, j'ose espérer que tous, par votre discipline, votre conduite, vous vous montrerez, en tous lieux et en toutes circonstances, dignes de la faveur que l'autorité néerlandaise accorde déjà à un grand nombre d'entre vous. Le lieutenant général, E. Dossin. Den Haag, den 3en Juni 1916. A an de geinterneerde off icie-'ren, onder officier en, Tcorporaals, brigadiers en soldaten. Ik heb de eer U-te melden, dàt, op bevel van. de Belgische regeering, het U streng verboden is te ontvluchten. De officieren, die dit bevel zouden over-treden, zullen beschouwd worden als niet meer bij het leger behoorend, na de disciplinaire straf te hebben ondergaan. De onderofficieren, korporaals, brigadiers en soldaten, die zouden ontvluchten, zullen bij hunne aanhouding terug naar Holland gestuurd worden en in handen der Neder-landsche militaire overheid overgeleverd worden. Daar het verbod tôt ontvluchten waar-schijnlijk voor gevolg zal hebben hefi wer-ken buiten de kampen te vergemakkelijken, durf ik verhopen dat gij U allen door Uwc tucht en gedrag overal en in aile om-standigheden waardig zult toonen voor de gunst, die de Nederlandsche Overheid reeds aan velen uwer heeft toegestaan. Le lieutenant Général, E. Dossin. Administrations te Cliëmins de fer, Postes Télégraphes et Téléphones de l'Etat belgs. Le chef du service des paiements porto à la connaissance des intéressés qui ont leur résidence permanente en Hollande que les secours du mois de mai seront payés comme ci-après: Mardi 13 juin. Maestricht, Harderwijk, Rotterdam. Mercredi 14 juin. Baarle-Duc, Amersfoort, Bergen op Zoom, Eysden, Rotterdam et Rosendaal. Jeudi 15 juin. Amsterdam, Bois le Duc, Eindhoven, Goes, La Haye, Leiden, Oostburg, Roer-monde et Velp. Vendredi 16 juin. Breda, Dordrecht, Ede, Flessingue, Sas de Gaùd, TJdcn, Utrecht. Samedi 17 juin. Hulst, Nunspeet, Uden, Tilbourg. Le chef du service des paiements * Begerem.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

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