L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 29 August. L'écho de Sambre et Meuse. Konsultiert 13 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/gb1xd0s027/
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PRIX DES ANNONCES : Annnonces, la ligne, fr. 0.50; — Ann. financ. (avis d'ass. de soc.), la ligne, fr. 1.00; — Nécrologie, la ligne, fr. 1.00; —■ Faits divers (fin), la ligne, fr. 1.25; — Faits divers (corps), la ligne, fr. 1.50; — Chron. locale, la ligne, fr. 2.00; — Réparations judiciaires, la h£ne, fr. 2.00. Administration et Rédaction 37-39, rue Fossés-Fleuris, Namur Bureaux de H à 1 h. et de 3 à 5 h. Les articles n engagent que leurs auteurs. — Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus. PRIX Di> ABONNEMENTS : 1 mois, tr. 2.50 — 3 mois, fr. 7.50 Les demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et les facteurs des postes. Les réclamions concernant les abonnements doivent être adressée* exclusivement aux bureaux de post«>. J.-B. GOUSSE, DirgctBBi-FîûpriélsIri La « Tribune Libre » est largement ouverte à tous. — Le Mouvement activiste au Front belge 11 y a quelque temps, nous avons, sous le même titre qu'aujourd'hui, entretenu nos lecteurs du mouvement séparatiste qui se poursuivait au front belge, de la part des soldats flamands. En dehors de certains faits dont s'occupait alors la Presse internationale — lettres des soldats flamands au cardinal Mercier et aux Puissances alliées — nous n'avions à cette époque que peu de précisions sur les causes et l'étendue du mouvement. Le Bureau central flamand en Belgique vient de publier à ce sujet un « Livre rouge » contenant des « pièces justificatives » émanant des soldats eux-mêmes. Il faut savoir que, récemment, quelques militaires, délégués du « Parti flamand au front » composé de milliers d'ecclésiastiques, de brancardiers et de soldats, sont revenus en territoire occupé, avec mission de mettre la population civile au courant des évé-• nements Il en résulte « l'accusation la plus sévère et la plus énergique qu'un peuple en armes puisse adresser à son propre gouvernement ». Les soldats flamands « qui constituent 80°/o de l'armée belge », se plaignent d'une oppression constante, allant jusqu'à la violence, de la part des officiers wallons ignorant leur langue. Ils sont par eux taxçs de traîtres. Favoriser le flamand est synonyme de favoriser l'espionnage allemand. Sans les Flamands, il n y aurait jamais eu de traîtres : voilà ce que le commandant Jacobi a osé dire à ses hommes. Les Flamands sont exposés dans l'armée belge aux mauvais traitements et aux persécutions en raison de leur qualité de Flamands. Ils sont envoyés aux endroits dangereux, alors que la plupart des Wallons occupent à l'arrière des positions de tout repos. On ajoute même que certains Fransquil-lons ont le cynisme de ne pas cacher le but de cette manière d'agir : l'offensive belge aurait comme objectif principal de réduire le nombre des Flamands pour tuer leur mouvement politique ! Des milliers de soldats flamands furent punis de prison pour avoir chanté des chansons flamandes, lu des journaux flamando-philes, assisté à des réunions flamandes. Les travaux du « Parti flamand au front » ont commencé le 11 juillet 1917. Les soldats envoyèrent alors au Roi Albert une Lettre ouverte dans laquelle ils demandaient plus de justice envers le peuple flamand. Après une nouvelle lettre envoyée au Roi et restée également sans réponse, le Parti décida, en décembre 1917, d'envoyer une adresse solennelle aux Puissances alliées. Enfin, ils s'adressèrent au cardinal Mercier. Cette fois — nous l'avons dit dans notre premier article — les soldats activistes n'hésitèrent point à se déclarer partisans de la séparation administrative, exprimant la crainte que « la haine de l'ennemi •> ne fasse revenir sur ce qui a été fait en faveur des Flamands pendant l'occupation. Malgré de nombreuses mesures coercitives ■K Ml f «J '.'/a WtA SU. M AI «il M. Qgjg et des ^prohibitions sévères, 1'. utorité'militaire rt'a pu entraver le mouvement, ni même empêcher différentes manifestations. Des bandes composées de centaine de soldats, ont parcouru en cortège les villages situés à l'arrière du fronf, en chantant le « Vlaamsche Leeuw ». Dans les rues de La Panne, où quarante gendarmes ont voulu disloquer le cortège, « les soldats flamands n'ont pas hésité à faire usage de leurs poings flamands ». A Alveringhem, le généra! Coppejans, de la 5e division, et deux colonels se sont placés au milieu de la rue et ont ordonné aux soldais de rentrer dans leurs quartiers. « Ces officiers ont été refoulés contre les maisons et battus ». Les choses sont allées si loin que, virtuellement, « l'année de l'Yser ne fait plus qu'un seul bloc avec le parti activiste du pays occupé ». Et la preuve, c'est qu'il lui envoie ses fondés de pouvoir ! Le rapport, sur tous ces faits a été répandu dans tout le pays flamand et y a provoqué une grande irritation. De nombreux passivistes se joignent au mouvement flamand, et maints Flamingants d'avant la guerre qui. pour des raisons de sentiment ou de politique, étaient jusqu'à présent restés inaclifs,* prennent raison de ces plaintes collectives des soldats persé-cutés, pour proclamer à leur tour la déchéance de l'ancien régime et se rallier à l'œuvre accomplie pendant la guerre. Nous n'avons conté que quelques-uns des " nombreux faits rapportés au pays par les fondés de pouvoirs du « Parti flamand au front .i. Personne ne niera qu'ils sont caractéristiques et graves Tout qui connaît l'esprit de persévérance — ou, si l'on veut, l'entêtement — des Flamands sera convaincu que si un pareil mouvement au front est infiniment déplorable, aucune force humaine ne parviendra à l'enrayer.Ce n'est pas le moment de rechercher les responsabilités dans pareil état de choses. Mais on se rappelle qu'au début de la guerre, les-causes d'excitation du sentiment national n'ont pas manqué aux Flamands émigrés et aux soldats flamands eux-mêmes. On a dû dissoudre quelques associations d'exaltation mutuelle et exilé quelques prêtres... Mais cela ne devait servir à rien, l'exemple venant d'en haut. N'est-ce pas à Bordeaux qu'un Ministre, parlant aux réfugiés et aux soldats en repos, devant les Aulorités françaises, maire et préfet en tète, prononça son discours patriotique en flamand d'abord et donna le signal du " Vlaamsche Leeuw » chanté en chœur par toute l'assistance — sauf, bien entendu, par les Wallons qui, rapporte la chronique, se retirèrent discrètement ; de sorte que la traduction française du discours' ne souleva que des murmures. Les observateurs du mouvement séparatiste outre-frontière auront, à leur retour, des choses intéressantes à nous dire.... Henri de Dînant, Les Opérations à l'Ouest Zurich, 27 août. — On mande de Paris à la « Zuri-cher Morgen Zeitung » : — Un des secrétaires et un des membres de la Commission de l'année affirment que le général Foch a commencé sa dernière lettre au Parlement relative à l'appel sous lès drapeaux de la classe de 1920 par cette phrase : « L'année 1919 sera sans aucun doute l'année de la décision La Haye, 27 août. — A Londres, dans les cercles militaires, on estime que les Français et les Anglais ont perdu, depuis le début de leur contre-offensive, 300,000 hommes, sans compter les soldats de couleur.Milan, 27 août. — On mande de Londres au « Secolo » : — Les quatre armées anglaises qui se trouvent sur le continent or^t toutes été mises en ligne sur le front anglo-belge. Berlin, 27 août. — Le capitaine Bodo Zinimermann, du grand quartier général, parlant au Concerthaus de Breslau, s'est exprimé comme suit au sujet de la situation militaire : — Notre but dans celte guerre n'est pas de réaliser des gains territoriaux, mais de démolir et d'anéantir si possible le matériel d'attaque de l'ennemi. lies Alliés ont remplacé leur système d'attaque ancien par la mise en œuvre de masses de tanks, ce qui inévitablement doit apporter un succès initial. Aux fronts ennemis sont rassemblés 140.000 Américains et dans les étapes 700,000 Si l'adversaire, malgré l'activité normale des sous-marins, parvient à transporter autant île troupes en France, c'est qu'il dispose d'une Hotte de petits navires naviguant à une vitesse considérable et qu'il fait convoyer dans les ports par des forces navales. Ces navires forment un but fort malaisé à atteindre par nos sous-marins. La tentative actuelle sera probablement le dernier effort, que les Alliés feront en vue d'amener la décision finale Nous avons aisément trouvé moyen de tenir tète à l'assaut, malgré la mise en œuvre de milliers de tanks. Les 500 tanks américains démantibulés en sont la preuve. Stockholm, 20 août. — De 1' « Aftonbladet » : — 11 est vraisemblable que certains facteurs économiques jouent un rôle dans la continuation de l'offensive du général Foch, facteurs qui ne lui permettent pas d'attendre. 11 résulte du dernier discours prononcé par M. , Llovd George que le manque de charbon devient grave pour les Alliés. En Italie et en Angleterre, les stocks de combustible sont insuffisants. Il est possible que la guerre des sous-marins ait mis le général Foch dans l'obligation de chercher une décision avant que toutes les industries, à l'exception de celles fabriquant les canons, soient forcées de suspendre le travail par suite du manque de charbon. La France est peut-être menacée d'une situation analogue a celle que la Russie a connue après l'offensive du général Broussiloff. Toujours est-il que la discussion au Parlement à propos de l'appel sous les armes de la classe de 1920 a conlirmé officiellement en partie cette manière de voir. Londres, 27 août. — Du correspondant de guerre du « Times » : —Tandis que le hau. commandement de l'armée anglaise n'autorise pas encore l'emploi de parachutes pour aviateurs, les Allemands en ont déjà mis en service avec succès. Pendant ces trois derniers jours, les Anglais ont descendu des avions allemands dont les occupants ont atterri sains et saufs à l'aide d'un parachute qui s'ouvre automatiquement. a Guerre sur Mer Londres, 27 août.—■ Par ordre de l'Amirauté et du commandant de l'armée territoriale, 31 ports anglais de la côte orientale et de la Manche ont été englobés dans la zone dangereuse. Berlin, 27 août. — On mande de Londres : — La « Westminster Gazette » annon e que le directeur général des postes informe le public que le service des malles-pontes qui partaient régulièrement le vendredi pour les Indes orientales britanniques et l'Extrême-Orient est supprimé Ce fait constitue un nouveau succès à l'actif de nos sous-marins. Amsterdam. 26 août. — On mande d'Ymuiden au « Maandag Ochtendblad » : — Outre les chalutiers néerlandais déjà signalés, les chalutiers II et 111, de Katwijk, et le « Stella », d'Ymuiden, ont été coulés par un sous-marin à hauteur du bateau-phare de Haaks. Ces bâtiments se trouvaient dans la zone barrée. ."^«ociATio^s a»-: PAIX Kiëf, 26 août. — La séance plénière de la Conférence de paix russo-oukrainienne s'est tenue hier. A l'ordre du jour venait la déclaration de l'hetman disant qu'après la proclamation d'indépendante de la République du Don, il ne restait plus à discuter, dans la question des frontières, que la délimitation de la frontière septentrionale avec la Russie. La délégation russe, opposée à cette manière de voir, a prétendu discuter la question dans toute son ampleur, en prétextant que la population du Don ne s'est pas encore prononcée ee faveur de la séparation d'avec la Russie et que l'Oukraine a déclaré, au début des négociations, qu'elle reconnaissait la délégation comme agissant au nom et pour compte de la Grande-Russie tout entière. COMMUNIQUÉS OFFICIELS « L'Echo de S ambre et Meuse » publie le communique officiel allemand de midi et le dernier communiqué français, douze heures avant les autres journaux Lommumqués Puissances Ontrales ferlin. 28 août. Théâtre de la guerre'"if" l'Ouest. Groupe d'armées du Kronprinz Rupprecht de Bavière et du général von Boehm. Près de Langemarclc ainsi qu'au Nord de la Scarpe, nous avons repoussé des attaques partielles de l'ennemi. Hier, de nouveau, l'armée du général von Below a passé par des combats bien graves. Le centre de la nouvelle offensive se trouvait au Sud de la Scarpe. En mettant en ligne de grandes masses de chars d assaut, de fantassins anglais et canadiens, l'adversaire a tenté une fois de plus de forcer la percée de part et d'autre de la grand'route Arras-Cambrai Nos troupes combat lant dans la ligne Pelves, à l'Ouest de Monchy-Ooisilles, des régiments poméraniens de la Prusse Occidentale, de la Hesse-Nessovie et de l'Alsace ont brisé, en combat acharné, la poussée gigantesqtie menée au petit jour par l'ennemi avec une supériorité' numérique écrasante tout près à l'Est de Pelves, près de Vis-en-Artois et à proximité de Croisilles. En coopérai ion avec des bataillons wur-tembergeois, elles ont fait échouer, dans l'après-midi, une nouvelle attaque en masses compactes, déclanchée par l'ennemi sur les bords de la grand'route. De même, des assauts à plusieurs reprises itérés de l'adversaire sur Boiry-Notre-1 'ne et au Nord-Ouest de Croisilles se sont éc, niés. i r, l'ennemi a subi les pertes les plus lourdes. Nos pièces d'artillerie et lance-mines postés en première ligne ont anéanti force chars d'assaut. Des batteries du 26e régiment d'artillerie légère, évoluant en terrain découvert en avant de nos lignes d'infanterie, ont fauché à courte distance les masses compactes de l'ennemi près de Vis-en-Artois. Vers midi, le combat s'est étendu aussi sur la rive Nord de la Scarpe et vers le Sud, jusqu'à Mory. Ici, nous avons avorté 4 attaques ennemies. De part et d'autre de Bapaume, la vigueur des charges ennemies a diminué en comparaison des jours précédents. Les Anglais, débouchant plusieurs reprises d'une manière surprenante des deux côtés de la ville, après préparation d'artillerie mais sans miseen ligne de chars d'assaut, ont été refoulés partout. Au Nord de la Somme, les Anglais ont dirigé plusieurs attaques violentes sur nos lignes entre Fiers et Gurlu. Nous les avons rejetés et avons pris Fiers et Longueval où l'adversaire avait passagèrement fait irruption. Au Sud de la Somme, des attaques de détail de l'adversaire se sont brisées. Entre la Somme et l'Oise, nous avons mis de la distance entre nos lignes et celles de l'ennemi. C'est ainsi que nous lui avons abandonné sans coup férir les amas de ruines de Chaulnes et de Roye. Grâce à notre défense efficace, depuis le 20 août, l'adversaire avait été contraint de cesser ses attaques sur ce front ; aussi nos mouvements ont pu être exécutés au cours de ces nuits dernières sans être surpris par l'adversaire. Entre l'Oise et l'Aisne, l'activité combative s'est bornée à de petits engagements d'infanterie.Groupe d'armées du Kronprinz allemand. Sur la Vesle, des grenadiers du Mecklen-bourg ont fait échouer, grâce à l'intervention de leur vaillent commandant, le lieutenant Boelke du 89e grenadier, l'attaque des Américains sur Bazoches. Des troupes de la Bade ont pris d'assaut Fismetie dans la vallée de la Veste. Les deux entreprises ont coûté de lourdes pertes aux Américains ; ils, ont laissé plus de 250 prisonniers entre nos mains. Dans les Argonrrfs, une poussée couronnée de succès nous a valu des prisonniers italiens. * * Sofia, 24 août. — Officiel. & Sur le front en Macédoine, dans la région de Bitolia. à l'Ouest du Drobopolje et au Sud de Huma, canonnade réciproque plus violente par intermittence.A proximité du Vardar, dans le secteur d'AUschak Maille jusque dans la région au Sud de Stejekowo, des détachements d'assaut anglais ont tenté par trois fois d'attaquer la nuit nos postes avancés, mais ont été mis en fuite par notre feu. v Dans la journée, sur le même front, canonnade assez violente de part et d'autre. * * ¥ Constantinople, 25 août. — Officiel. Sur le front.en Palestine, duels d'artillerie locaux et grande activité aérienne. Sur la rive orientale du Jourdain, nous avons repoussé des détachements de reconnaissance ennemis.Le 21 août, les rebelles, largement supérieurs en On n'est pas parvenu à trouver un terrain {l'entente; toutefois les négociations n'ont pas été rompues et il a été convenu que chaque partie exposera son point de vue par écrit. Le 2 septembre se réuniront les délégations des districts de la Russie méridionale pour délibérer, au nom de la Fédération du Sud-Est, sur les questions communes intéressant la situation économique, le change, l'administration et les moyens de transport des petits Etats. » I nombre à nos troupes, ont attaqué nos postes établis au Sud de Zat-el-Madsch (Hedschas) Après un long combat, nos vailiants défenseurs ont forcé les rebelles à la retraite. Au Sud de lledije. nous avons fait échouer une attaque dirigée contre le chemin de fer.' Sur les autres fronts, la situation ne s'est pas modifiée. —«o»— Berlin, 26 août. — Officieux. L'ennemi a mis a .profit les conditions atmosphériques des derniers jours pour entreprendre des attaques aériennes de jour et de nuit, contre des villes allemandes. Cologne, Coblence, Francfort, Carlsruhe et Pir-masens ont reçu la visite des aviateurs. Un grand nombre de bombes sont tombées dans les champs; d'autres n'ont endommagé que d^s bâtiments et des maisons privées. L'ennemi a payé très cher ses attaques contre des citoyens inoffensifs. De l'escadrille de 10 avions qui, le 22 août, a attaqué Carlsruhe, 7 appareils ont été descendus par nos canons de défense. Une autre escadriPe en marche sur Saarbruck, dans la nuit du 22 au 23 août, en a perdu trois; dix au tu ta! ont donc été abattus, dont plusieurs tombés intacts entre nos mains. Avec les pertes qu'il a subies à Francfort, à Dude-lange et à liarmstadt, l'ennemi a perdu dans ses raids du mois d'août, vingt-trois avions de combat. * * • Berlin, 26 août. — Officieux. Les prisonniers faits au cours de l'attaque exécutée par la Garde prussienne à l'Ouest de Crecy-au-Mont appartiennent a quatre divisions françaises, composées de soldats blancs et de couleur. Cette attaque, déclanchée à 6 h. 30 du matin, nous a permis de reprendre les hauteurs qui se dressent au Sud de Pont-Saint-Mard; nous avons «nsuite repoussé 3 contre-attaques ennemies, dans la matinée. L'après-midi, l'onnemi a déclanché d'autres attaques. qui se sont poursuivies sans résultat jusqu'à la tombée du jour. Communiqués des Puissances Alliées Paris, 27 août (3 h.) : .Au Sud de l'Avre, nos troupes ont accentué ce matin leur progression dans la région de Saint-Mard après avoir repoussé plusieurs contre-attaques ennemies. Le chiffre des prisonniers que nous avons faitt, au cours des combats d'hier dépasse 1100 dont 36 officiers parmi lesquels deux commandants de bataillon. Entre l'Oise et l'Aisne, hier, en fin de journée, une eont,re-atlaque des Allemands à l'Ouest de Cliavignv a échoué Nous avons fait "une trentaine de prisonniers.Dans la région à l'Est de Bagneux, nous avons avancé notre ligne de 1200 mètres environ. Au cours de la niiit. lutte d'artillerie assez active entre 1 Ailette et Aisne. Paris, 27 août (11 h .) : Cédant à notre pression continuelle, les Allemands ont été contraint aujourd'hui d'accentuer leur repli de part et d'autre de l'Avre. Sur un front de vingt kilomètres environ, nos troupes brisant toutes les résistances locales ont réalisé une avance qui dépasse quatre kilomètres en certains points. Elles tiennent la ligne générale immédiatement à l'Ouest de Chaulnes, Punchy, Lian-court, Verpillières. Elles ont occupé Hallu, Fronsart, Cremery, Gruny, Carrepuis, Roye, Haucourt et Cut-peaumesnilElles ont fait des prisonniers. La lutte d'artillerie continue assez vive danfe la région de Lassigny et entre l'Oise et l'Aisne. * * * Londres, 26 août. — Officiel. Nos troupes ont pris l'offensive ce matin, à 3 h., dans le secteur de la Scarpe. Les rapports rentrés jusqu'à présent signalent qu'elles font de bons progrès. Dans le secteur méridional du champ de bataille, nous avons légèrement avancé nos lignes des deux eêtés de la Somme; en outre, une heureuse opération nous a permis de faire dimanche des progrès dans la direction de Maricourt. L'ennemi a exécuté dimanche soir de vigoureuses attaques au Nord de Bapaume, près d'Eaucourt-Le Barque et de Favreuil; il a été repoussé. Une violente charge à la baïonnette a eu lieu au Nord de Favreuil; à cette occasion, nous avons infligé de fortes pertes à l'ennemi et fait des prisonniers. Une autre contre-attaque, prononcée le soir au même endroit, a eu le même sort. Nous sommes entrés à Favreuil et avons dépassé le village. Nous avons amélioré nos positions au Sud de Mory et à l'Ouest de Croisilles. 11 pleut à torrents sur le champ de bataille. Ce matin, à 3 h., des troupes canadiennes, écossaises et londoniennes ont attaqué des deux côtés de la Scarpe, depuis Croisilles jusque près de Gavrelle. Sur la rive méridionale de la rivière, les Canadiens ont vaillamment attaqué, traversé les premières positions allemandes et se sont emparés immédiatement de la colline d'Orange. Malgré la pluie torrentielle, ils ont atteint Wan-court et Monchy-le-Preux, occupé ces deux villages et en ont débouché. Au Nord de la Scarpe, des troupes écossaises se feont emparées de la première ligne de défense ennemie établie au Sud de Gavrelle: elles ont atteint les abords de Bœux et ont conquis vers le Nord les fabriques de produits chimiques. Les Ecossais et les Londoniens ont achevé la conquête du plateau situé entre Croisilles et Héninel et fait un grand nombre de prisonniers. Au Sud, nous avons continué à progresser sur les deux rives de la Somme. Les Australiens ont conquis Cappy et avancé vers l'Est. Ils se sont emparés de Suzanne, au Nord de la Somme. Plus au Nord, les troupes anglaises ont progressé dans la direction de Montaubani Les troupes du Pays de Galles se sont emparées de Bazentin-le-Grand. Nous continuons à presser l'ennemi sur toute la ligne et avons progressé dans certains secteurs. DÉPÊC IJES DIVERSES Amsterdam, 26 août. — Un avion anglais, touché par le feu de défense alïemand tandis qult survolait Bruges, a été forcé d'atterrir près d'Oostburg. Les deux aviateurs, un Américain et un Ecossais, ont été internés. . Amsterdam, 26 août. — Un avion anglais a atterri samedi près de Nieuxvvliet, dans la Flandre zélan-daise.Les aviateurs et deux officiers qui les accompagnaient ont été internés. Londres, 26 août. — Les journaux de lord N'orth-cline continuent leur campagne en faveur de la fixation des élections en novembre. I.e « Daily Mail » assure que l'opposition contre le nouveau scrutin émane principalement des vieux fonctionnaires des partis politiques, à qui la nouvelle loi électorale doit faire perdre toute influence. — 'toutefois, dit-il, il apparaît clair comme le jour que la Chambre des Communes, élue il y a huit ans par 7 1/2 millions d'électeurs, ne représente plus, à l'heure actuelle la nation, qui compte actuellement 18 millions d'électeurs, dont 6 millions de femmes. I ne électiotl sur la base des anciens programmes est devenue impossible; les partis politiques devront avant tout songer à se reconstituer et à s'adapter aux conditions du jour. Si M. Lloyd George fait un appel patriotique au pays, ce ne pourra être que pour lui demander de marcher au scrutin avec ce mot d'ordre : continua-tion'de la guerre jusqu'à la victoire finale. Le « Morning Post », qui s'est prononcé contre 1 ajournement des élections, dit que les pacifistes anglais ne désirent rien tant que d'aller aux urnes pour pouvoir se compter. DERNIÈRES DÉPÊCHES (\\. T. B.). — Berlin, 26 août, soir. — Télégr. officiel. — Les attaques anglaises s'étendent jusqu'au Nord de la Scarpe. Des 2 côtés de Bapaume et au Nord de la Somme violents combats. Les attaques de l'ennemi ont échoué en majeure partie. Des contre-attaques sont encore partiellement en action. Longueval et Montabau ont été momentanément abandonnés et repris. Entre, la Somme et l'Oise calme plat à part quelques combats locaux au Nord de l'Avre. Peti's combats au Nord de l'Aisne. Christiania, 25 août (Télégr.). — On annonce au journal « Tidens Zegn » de Bardoer que les troupes anglo-françaises ont occupé la ville de Koblas. Si cette nouvelle est exacte, les Anglais auraient renoncé a avancer d'Archangel vers Je Sud sur la ligne de chemins de fer vers Wologda où les troupes des Soviets avaient résisté victorieusement îusqu'à présent et se seraient dirigés plus au Sud-Est vers Wjatka on même temps qu'ils continuaient leur marche en avant à 1 embouchure de la Durna navi-geable près d Archange!. Jusqu'à Kobla situé au fleuve ils seraient avancé presque les 2 3 du chemin / direct d Archangel à Wjatka qui se trouve' à peu près au milieu entre Wologda et Perm au grand chemin de fer de la Russie du Nord. Comme Koblas est relié à Wjatka par un chemin de fer latéral, les Anglais seraient arrivés à avancer d un bon morceau vers la ligne qui les relie avec les Slovaques-Tchèques d'Iekaterenbourg. Cependant, on devra attendre si cette nouvelle se confirme parce que les dernières nouvelles officielles du gouvernement des Soviets sur tes combats au front du Nord et de l'Est en Russie européenne ont un ton tout à fait différent. Lausanne, 23 août. On voit par la nouvelle suivante de province parue dans le « Figaro » combien sévèrement est reprimée la moindre contravention à la loi des denrees alimentaires.« Mademoiselle Marguerite Lasson, âgée de 21 ans, fille de la propriétaire d'un café, rue des Haudrettes, 8, avait deux clients qui avaient demandé chacun une tasse de café et avaient reçu à la place de la tablette de sacharrine prescrite chacun un morceau de sucre. Pour cette raison, elle contrevenait à l'article 10 S 4 de l'arrêté du 12 février 1918. Au tribunal, la jeune fille déclara n'avoir rien sû de la répartition du sucre. « C'est d'autant plus grave pour vous » déclara le président du tribunal et il condamna Mlle Lasson à 100 mark d'amende. » Le « Figaro » ajoute : 100 mark pour 2 morceaux de sucre! On peut en effet parler d'un grand surché-rissement du prix des denrées alimentaires. ï^a Foire de 1 eipzi^ La foire annuelle d'automne (d'échantillons) s'est ouverte ce dimanche 25 août. Le résultat n'a jamais été, en ce qui concerne le nombre de visiteurs, si important ni en temps de paix ni pendant la guerre. Le bureau de la direction de la foire a délivré jusqu'au samedi soir 87.000 billets et à ce jour ce chiffre se monte à 100.000. Il y a 5.500 exposants soit 1900 en plus que pendant la foire la plus importante durant la guerre, et 1.300 de plus que pour la foire la plus importante en temps de paix. L'ouverture officielle de la foire s'est faite en présence des principaux délégués de la Presse des principaux journaux allemands et de la Direction générale de la foire. EN RUSSIE. Stockholm, 26 août. — La nouvelle de l'Agence Reuter disant que les Tchèques-Slovaques ont enfin occupé Trkoutsk se confirme malgré les démentis. Les bolchevistes ont fait preuve d'une résistance opiniâtre. La bataille s'est prolongée dansjes rues de la ville durant une semaine entière. A la fin, les munitions venant à manquer et les troupes des Soviets étant attaquées par derrière par la population, leur situation devint extrêmement critique : nonobstant, elles réussirent encore à se maintenir durant deux jours et deux nuits. Les Tchèques-Slovaques ont payé très cher leur victoire Plus de 500 cadavres jonchent les rues et 2,000 soldats sont blessés. L'ancien Soviet a été renversé et remplacé par un nouveau gouvernement et l'état de guerre a été proclamé dans le pays. Le nouveau gouvernement établi à Irkoutsk par les Tchèques, et dont font partie des réactionnaires du régime tsariste, a pris le nom de gouvernement central de la République sibérienne; l'ancien ministre de la guerre, M. Goutchkof, en est le président. Berne, 26 août. — Les bandes tchèques-slovaques ont subi une défaite dans le district de Kasae; la garde blanche retranchée dans cette ville serait cernée. Les attaques des aéroplanes des gardes rouges ont semé la panique parmi les contre-révolutionnaires de Kasan. • Tous les navires quittent la ville et descendent le Volga. Berlin, 27 août. — On mande de Pétrograd que le gouvernement tchèque-slovaque récemment instauré à Omsk, en Sibérie, a été renversé, le gouvernement 4me année. - V 200 JOURNAL QlOTIDlfirc - Le tV : 1Q centimes Jeudi 29 Août 1913 I

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