L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 28 September. L'écho de Sambre et Meuse. Konsultiert 02 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/bc3st7fx3p/
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PRIX DES ANNONCES : Aonnonees. là ligne, fr. 0.50: — Ann tinanc. (avis d'ass. de soc.). In ligne fr. 1.00: — Nécrologie, la ligne, fr. J .00: - Faits divers !lin), la ligne fr 1.25; — Faits Hivers- (corps . la ligne, fr. I.&): — Ohrou. locale, la ligne, fr. 2.00' — liée. »«ior.s ;udi hirr- la lig:.*. fr. 2.00 Administratior et Rédsotion 37-39. rue Fossés-Fleuris. Nanuir Huretxw.r dè H à t h. et dti 3 à 5 h Les articles n'engagent que leurs auteurs es manus' r»ts non insérés ne sont oas rendus. L'Echo de Sambre & Meuse PRIX DES ABONNEMENTS : 1 mois, fr. 2.50 — 3 mois, fr. 7.5 Les demandes d'abonnement so-rei nes exclusivement par les bureau; les ïrcK or« des portes Les réclamations concernant ! abonnements doivent être adresse, exclusivement aux bureaux ne put' J.-B. WLLrirs, DIreclesr-ProïjriÉts; La » Tribune Libre « est large/met nuvfirtp. à triux Chez les Socialistes allemands Ghez les Socialistes allemands A côté des événements diplomatiques et militaires, les événements politiques intérieurs des divers Etats belligérants ne manquent pas de retenir l'attention publique, Us peuvent, on effet, à des degrés divers, influencer l'opinion, préparer l'évolution plus ou moins marquée des esprits vers la guerre ou la paix. C'est la raison principale pour laquelle les tendances démocratiques qui se manifestent en ce moment en Allemagne présentent le pins vif intérêt. Personne ne se dissimule que les conséquences de la guerre mondiale seront comparables à celle de la Révolution française, et peut-être plus grandes, plus générales et plus durables. Et, parmi ce:- conséquences il n'en ast pas de plus certaine que celle d'un progrès immense des idées du monde civilisé tout entier dans un sens démocratique. Naguère, le parti du centre allemand, nous l'avons constaté ici, a publié les tendances de sa politique de demain. Elles sont démocratiques.- Voici que les social-démocrate s de leur côté, saisissent l'occasion où se pose dans l'opinion publique le principe de jour collaboration à un gouvernement de concentration nationale pour étab ir, sous couleur de conditions à cette collaboration, tout un programme de revendications, de vœux, d'exigences que nous ne pouvons guère discuter, puisqu'il s'agit de politique intérieure étrangère mais que nous devons méditer très sérieusement. C'est la « Kolnische Zeitung » qui nous apporte le texledes conditions auxquelles les socialistes allemands toléreront éventuellement l'entrée de membres de leur parti dans le gouvernement de leur pays. La décision émane d'une session commune du groupe parlementaire et du Conseil général du parti; les scrutins ont néanmoins été séparés suivant un mode fort intelligemment établi et qui, soit dit en passant, est basé sur des considérations fédéra! stes. Le vote a été acquis respect iye.rafmj, par î>;> voix -contre 10 et 25 contre 11. Eu premier lieu la délibération comporte le ralliement complet à la décision du Reiciistag du 19 juillet 1917 avec adhésion au désarmement général et à la création d'une Ligue amicale des Nations ayant comme objectif principal, un régime solide pour la solution pacifique des conflits éveil tuels Pour ce qui concerne les petits pays occupés, la délibération formule un complet accord au sujet du rétablissement de la Belgique, de la Serbie et du Monténégro. Elle envisage des conventions à établir au sujet des indemnités. Le parti estime que les traités de,paix de Brest et de Bukarest, dans leur teneur ac tuelle, ne doivent pas être considérés commi un obstacle à la conclusion de la paix. Il demande l'introduction immédiate d( l'administration civile dans tous les pays occupés. Il veut que, lors de la conclusior de la paix, tous les pays occupés soien immédiatement évacués afin que des représentations nati maies démocratiques puissent s'y constituer aussitôt. Le parti demande aussi que l'autoiiomif soit accordée à l'Alsace-Lorraine. Il exige que le même droit électoral uni-verse-, secret et direct soil appliqué dan: tons les Etats fédéraux allemands. Le Landtaj prussien doit être dissous, si ce droit électoral n'est pas immédiatement accordé par 1; Chambre des Seigneurs. Le parti demande que le ministère soi composé de représentants de la majorité di Parlement, ou de personnes qui se réclamen de cette majorité. Il demande aussi la suppression de l'art. { de la Constitution de l'Empire qui prescri que personne ne peut être membre di Reiciistag et du Landtag en même temps Il veut que les écrits ou discours politique: des autorités militaires soient d'abord commu niques au Chancelier impérial. Enfin, pour ce qui concerne le régime ac tuel do leur pays, les Social-demoerates veu-lent la suppression immédiate de toutes le: dispositions qui restreignent la liberté d'as sbeiation et la liberté de la Presse. La cen sure ne pourra s'exercer qu'en ce qui es strictement relatif aux choses du domaim militaire : questions de stratégie et di tactique, mouvements de troupes, fabricatioi du matériel de guerre. Ils demandent enfin 1: création d'un bureau de contrôle politique di toutes les mesures prises en raison de l'éta de siège, et la suppression de toutes le; institutions militaire's qui servent l'influenci polit que. Ce programme ' est considéré comme ui minimum par le Vorwârts, principal oi gani du parti. Ce journal est d'avis que le part xl»U montrer licitement sa volonté d-j rempli entièrement son devoir, et la manière dont i entend de Remplir Dans l'intérêt de la patrii et du peuple allemand, il émet le vœu qui ce programme social-démocrati devienm bientôt le programme du gouvernement. Li peuple allemand a besoin de réformes démo craliques et il en aura encore besoin dans li suite.C'est pourquoion doUagir dès à présent On suivra avec attention les polémique: qui ne peuvent manquer de suivre la publication du programme extrêmement substan tiel du parti social, et l'on ne perdra pas d< vue, dès à présent, qu'il jouit d'une grandi influence électorale, augmentée de l'influenci personnelle qu'ont su s'assurer ses principaux leaders. Heniu de DINA T. A la Commission principale du Reichstag Discours du Chancelier de l'Empire Une erreur de transmission nous a fait omettre hier un passage as-'ez long du discours du Chancelier de l'Empire. Parlant de la campagne de menso-ges des ennemis de l'Allemagne, le Chancelier a dit : — Les paroles et les écrits ne suffisant point, ils ont eu recours à l'image.: ils ont publié des dessins d'une fantaisie diabolique qui font trembler ou donnent la nausée, mais ont atteint leur but, car la haine qui anifne les populations des pays ennemis contre les Puissances Centrales et particulièrement contre l'Allemagne est telle qu'elle supprime chez elles toute réflexion. Tous vous avez lu le dernier discours de M. Clemenceau. qui dépasse tout ce qui s'était vu jusqu'ici de haine et de brutalité. Or, de nombreuses manifestations dont nous avons été informés démontrent que ce discours a trouvé beaucoup d'écho en Amérique. C'est aux Etats-Unis que l'on constate pour l'instant la fureur b"lliqueuse la pius sauvage. On s'y enivre de la pensée que c'est à l'Amérique qu'il appartient de combler des bienfaits de la civilisation démocratique moderne les peuples opprimés des Puissances Centrales, sans du reste omettre de se réjouir de l'afflux des innomb ables millions que les commandes pour l'armée font tomber dans les poches des hommes d affaires. 11 y a loin de la théorie à la pratique, et la vieille parabole de la paille et de la poutre trouve toujours son application d;ins les manœuvres de l'Entente. On nous reproche intarissablement dans les pays de l'Entente d'avoir envahi la Belgique, niais on ne s'y arrête même pas, tant on trouve ces choses naturelles, à la violentation de la Grèce, à l'immixtion d*ns ses affaires intérieures, à l'abdication forcée de son roi. On s'y proclame les défendeurs des nations opprimées, mais on ferme obstinément l'oreille aux plaintes séculaires de l'Irlande : ces plaintes ne sont même pas entendues dans I Amérique du Nord, bien qu'elles y soient rapportées par des milliers d'émigrés irlandais. Et n'avons-nous pas vu récemment le gouvernement anglais, qui a une prédilection toute particu-liè e pour les mots de Droit et de Justice qu'il a toujours sur les lèvres, trouver couciliable avec la justice de reconnaître la qualité de puissances belligérantes au ramassis de vagabonds que sont les Tchèques-Slovaques ? Commeit le peuple allemand va-t-il se comporter? Croit-on peut-être qu'il va piteusement demander grâce ? Non. Songeant à son glorieux passé et à la mission plus glorieuse encore qu'il à remplir, il gardera la. tête haute, il ne, courbera pas le front. La situation est grave, mais elle ne justifie pas la dépression profonde îles esprits. Le rempart dair ii que coiistit re notre front à l'Ouest ne < roulera pas. 1 , Nos sous-marins accomplissent l-ntement. niais sûrement 1-ur 'à'-he, qui con-i-fe à dim nuer le tonnage t à entraver par ce moyen et à limiter de plu-; en plus les arrivages de tro ipes et de mater el des El 'ts-Unis L'heure viendra, parce qu'elle doit venir, où nos ennemis, devenus enfin raisonnables, comprendront qu'd faut mettre fin à la guerre avant que la moitié du monde ne soit plus qu'un tas d- ruines, avant que la fleur de l'humanité gise morte sur le sol. Jusque-là, il s'agit pour nous de rester unis, de garder notre sang-froid, d'avoir confiance, de, former un bloc solide et ferme. Tous, tant que nous sommes, en effet, nous ne pouvoi s avoir que ce seul but, ce seul intérêt : la sauvegarde de la Patrie, de son indépendance et de sa liberté. Il n'existe à cet égard aucune divergence de, vues entr" le gouvernement et la population. Le gouvernement ne pouvant travailler qu'avec le peuple et pour le peuple, il a le droit d'attendre que celui-ci lui continuera son appui. » Discours de l'Amiral von Hirstzs L'amiral von Hintze, secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, a fait, au sujet de la situation extérieure, les déclarations suivantes : — J'éprouve une grande satisfaction à parler devant vous de notre politique étrangère. Au premier plan des préoccupations publiques s'offre la récente démarche faite par l'Autricb -Hongrie en vue d'amener les échanges de vues que vous sav- z. La pensée du gouvernement allemand en ce qui regarde la paix s'est fait jour dans différentes propositions qui ont été portées à la connaissance du monde entier. Nous n'avons jamais retiré nos offres de paix, et nos dispositions en ce qui la regardent ne se sont pas modifiées, malgré les refus tantôt moqueurs et tantôt arrogants qu'y ont opposé nos ennemis. Nos dispositions en ce qui regarde la paix ont toujours été entièrement partagées par nos alliés, mais nos propositions ayant successivement échoué, il nous a paru qu'il ne nous appartenait pas de prendre une fois de plus l'initiative. Il nous a paru aussi que le moment actuel — il ne faut pas oublier que nos ennemis se trouvent dans un particulier état d'esprit créé par certain délire consécutif aux victoires qu'ils \ iennent de remporter — se prêtait mal à une nouvolle démarche de notre part. L'initiative est partie d'ailleurs, mais nous n'avons pas hésité, après nous être mis d'accord avec la Turquie et la Bulgarie, à accueillir avec la plus giande sympathie la démarche du gouvernement autrichien et à déclarer que, pour notre part, nous serions les premiérs à prendre part à toute discussion qui viendrait à s'ouvrir sur la base de cette proposition.Ceci dit, j'en viens à la situation des Etats qui vivei t en paix avec nous et sont considérés comme neutres, et au\ relations que nous entretenons avec eux A la tête de ces Etais se place la Grande Russie. Dans ce pays, le chaudron de la révolution continue à bouillir. Il iious faut accepter cet état de choses en son-gean! qu'à approcher les doigts de ce chaudron, nous devions fatalement nous résigner à supporter les ronséquences>de cette situation révolutionnaire. Nos ennemis, y compris l'Amérique, n'ont point manqué de l'exploiter. I s nt constitué au Nord de h Russie un Etat au-t nom qni est l'Etat de Kola, et -ous leur égide s'est en outre constituée, à Arkangel, une nouvelle république. l es troupes que l'Entente et l'Amérique y entretiennent pour l'instant se chiffrent par une cinquantaine de mille hommes, mais ce chiffre que ie vous COMMUNIQUÉS OFFICIELS ;< L'Echo de Sambre et Meuse » publie le communiqué officiel allemand de midi et le dernier communiqué français, douze heures avant les autres journaux Oimmti&iqnés des Puissances Centrais Berlin, 27 septembre. Théâtre de la guerre à l'Ouest. En Champagne, entre les hauteurs à l'Ouest de la Suippes et de l'Aisne, ainsi qu'au Nord-Ouest da Verdun, entre les Ar-gonnes et la Meuse, les Français et. Américains ont déclanché hier de puissantes attaques.La lutte d'artillerie s'est étendue au-delà des hauteurs à l'Ouest de la Suippes, vers l'Ouesl jusqu'à Reims au-delà de la lieuse, el vers l'Est jusqu'à la Moselle. Elle n'y a été suivie que d'attaques partielles; après de rudes combats, celles-ci ont été rejetées. A l'Est de.ltfMeuse, en refoulant l'ennemi, des troupes austro-hongroises se sont tout particulièrement distinguées. Sur les principaux fronts d'attaque, un feu d'artillerie gigantesque a ouvert la bataille d infanterie. En meltant en ligne de nombreux chars d'assaut, les Français se sont lancés vers nos lignes à l'Ouest de l'Aisne et les Américains à l'Est des Argonnes. D'après les ordres rvçus, nos avant-postes, tout en combattant, se sont repliés sur les lignes de défense leur assignées. Près de Tahure et Ripont, grâce à ses attaques sans cesse réitérées jusqu'au soir, l'adversaire est parvenu à franchir nos premières lignes de combat jusqu'aux buttes au Nord-Ouest de Tahure et à Fontaine-en-Dor-mois.Ici, nos réserves ont enrayé l'irruption ennemie avec une vigueur toute particulière, il a attaqué nos positions entre Aubérive, la région au Sud-Est de Somme-Pv. Les vagues d'assaut ennemies se sont é< roulées avec les perles les plus lourdes devant nos lignes Au Nord de Cerny aussi, les charges ennemies à plusieurs pèpi.'ses. renouvelée- jusqu'au soir ont croulé. Dans les Argonnes, nous avons repoussé des attaques de détail de 1 adversaire Entre les Argonnes et la Meuse, l'ennemi, dépassant nos premières lignes de combat, a poussé jusqu'à Montblainville-Montfaucon et jusqu'au sail'ant de la Meuse au Nord-Est de Montfaucon. Nos réserves l'y o :t arrêté. En certains endroits, l'ennemi a donc pu abordçr nos positions d'infanterie et d'artillerie.Le pre i<ier jour de bataille, la grande len-tative d>' percée franco-américaine, visant des objectifs considérables, a avorté grâce à la ténacité de nos troupes. On s'attend à de nouveaux combats. Berlin. 26 septembre, — Officiel Dans la me barrée tracée autour de l'Angleterre et dans l'océan Atlantique, nos sous-marins ont encore coulé 26 0U0 tonnes brut. Vienne, 26 septembre. — Officiel de ce midi. Pas d'opération importante à signaler. Sofia, 24 septembre. — Officiel. Sur le Iront en Macédoine, à l'Ouest du lac d'Ochrida, la canonnade réciproque a été plus violente par intermittence. Dans la région de Bitolia, des troupes ennemies ont plusieurs fois attaqué nos positions avec acharnement; elles ont été repoussées d'une manièrp sanglante en partie par des corps à corps. Des prisonniers français valides sont restée entre nos mains. Au Nord de la Czerna, nos troupes se sont méthodiquement repliées, sans être inquiétées par l'ennemi sur les monts Babunu, près de KriboMï. D'importantes forces ennemies ont pris l'offensive; le combat continue. —«(o)«— Berlin, 25 septembre. - Officieux. Depuis le début de septembre, la pression exercée par les Anglais contre la position Siegfried s'est surtout étendue, venant du Nord, vers le Sud. Le général Foch, mettant en ligne des forces concentrées, a dirigé avec une extraordinaire ténacité de nouvelles tentatives contre le front allemand dans le secteur de Cambrai-St-Quentin. 11 a procédé tantôt par fortes attaques partielles et tantôt par grandes attaques d'ensemble. Le 24 septembre, il a lancé d'importantes forces françaises et anglaises contre le secteur situé au Nord-Ouest et à I Que-1 de Saint-Quentin. Ces attaques visaient en première ligne la hauteur dite « Tommy ». entre les décombres des villages de Pontruet et de Gricourt. Les Anglais se sont lancés à l'assaut suivant leur méthode habituelle. Appuyées par une très violente canonnade, de très fortes masses d'infanterie se sont lancées à l'attaque, accompagnées par un grand nombre de tanks et d'aviateurs de bataille. Au premier assaut nous avons perdu les deux villages. Toutefois, les Anglais n'ont pu résister aux contre-attaques allemandes méthodiquement déclan-i hées sous la protection d'un violent feu d'artillerie. Nous avons repris Pontruet et Gricourt. Au cours d'une lutte acharnée, nous avons aussi repris la hauteur « Tommy », qui a changé plusieurs fois d'occuDants. Plus au Sud, où les Français avaient réussi à se réemparer de Francilly-Selency, l'ennemi a attaqué une fois de plus dans la nuit après une courte préparation d'artillerie, il n'a pas réussi à gagner du terrain au-delà du village. Cinq officiers et 50 hommes sont restés entre nos mains. Entre l'Ailette et l'Aisne, de fortes patrouilles françaises ont plusieurs fois attaqué la nuit du 23 au 24 septembre. Le 24 septembre au matin, la violente canonnade déclanchée n'a été suivie que d'une attaque partielle au Sud de Vauxaillon. Elle a été repoussée par des combats de grenades à main et par des contre-attaques.Sur les*-autres fronts, grande activité des patrouilles.Au cours d'opérations prononcées par nos troupes, nous avons en différentes occasions fait des prisonniers.Pendant une de ces attaques prononcées au Nord-Est d'Ypres, nous avons réussi à détruire quatorze abris souterrains et à ramener 82 prisonniers. Communiqués «les Puissances Alliées Paris, 20 septembre (3 h ). Entre l'Ailette et l'Aisne, l'ennemi a renouvelé ses attaques, hier en fin de journée, dans la région d'Allemant et du Moulin de Laf-faux; il a réussi sur ce dernier poinl à pénétrer dans nos lignes, mais un retour énergique de nos troupes a rétabli la situation Plus au Sud, nos troupes ont réalisé de nouveaux gains à l'Est de Sauc-y et fait des prisonniers. • Ce matin, à 5 heures, nos troupes ont atta-•qué sur le front de Champagne en liaison avec l'armée américaine opérant plus à l'Est. Armée d'Orient Les opérations des 24 et 25 septembre ont été particulièrement heureuses. Le formidable massif du Bélès enlevé, la frontière bulgare franchie à Kosturino par l'armée britannique qui marche sur Strumitza, les hauteurs du«Gradetz Planina atteintes par les troupes franco-helléniques la ville d'Istip conquise et dépassée par les armées Serbes qui, d'autre part, s'approchent de Vélôs, les troupes bulgares obligées d'évacuer, après combat, leurs positions au Nord-Ouest de Monastir sous la pression des forces alliées qui les menacent vers le Nord et les rejettent sur l'Albanie, des prisonniers alliés délivrés, de nombreux canons et prisonniers nouveaux capturés avec un très important matériel tels sont les fructueux résulta; de ces deux journées a . La marche extrêmement rapide des troupes alliées rend impossible d'évaluer exactement le nombre des prisonniers et le butin qui est immense. Jusqu'ici, plus de 10,000 prisonniers et {dus de 200 canons ont été dénombrés. ¥ * Londres, 25 septembre — Officiel. Nos troupes ont fait de nouveaux progrès hier soir et la nuit dans les environs de Selency et de Gricourt. L'ennemi nous a contre-attaqué aujourd'hui à plusieurs reprises, dont deux fois au Nord de Gricourt, où nous t'avons chaque fois repoussé. L'une de ces contre-attaques a été repoussée à la baïonnette par deux bataillons du régiment royal de Suffolk, qui ont infligé des pertes à l'ennemi et fait des prisonniers. Le soir, l'ennemi a de nouveau attaqué près de Gricourt; il a tout d'abord légèrement avancé, mais nos contre-atiaques immédiates ont rétabli notre situation; 40 prisonniers sont restés entre nos mains. L'opération que nous avons exécutée hier au Nord-Ouest de Saint-Quentin nous a valu au total un millier de prisonniers et un grand nombre de mitrailleuses. Grâce à une opération accessoire exécutée la nuit du 24, nous avons légèrement avancé notre ligne au Sud-Est d'inchy. La même nuit, nous avons enrayé des attaques à l'Est de Demicourt et au Nord de Len*. A l'Ouest de Sauchy-Cauchy (Nord de Marquion), les Allemands ont réussi à enlever un de nos postes; quelques-uns de nos hommes manquent à l'appel. Hier, l'ennemi a de nouveau attaqué nos postes près de Sauchy-Cauciiy; il a été repoussé. Nous avons fait hier plusieurs prisonniers dans le secteur de Wulverghom. Un combat local acharné s'est livré le malin près de Selency, dont nous nous sommes emparés. Dans la matinée, l'ennemi a dnigé deux contre-attaques contre nos positions au Nord-Ouest de Fayet; il a été repoussé avec pertes à co.ip.s de fusil et de mitrailleuses. Plus tard, dms la matinée, l'ennemi, qui attaquait pour la troisième fois, a encore été repoussé. Les APemands ont tenté un coup de main à l'Est d'Epehy; ils ont été repoussés et ont laissé nombre de soldats tués devant nos positions. Nous avons enrayé cette nuit une attaque au Sud-Est d'inchy. Aujourd hui, à l'aube, un important détachement ennemi a pénétré dans un de nos postes près de Mœuvres ; il tu a été rejeté par une contre-attaque. Rome, 25 septembre. — Officiel : Tout ie long du front, les Opérations se sont bornées à des canonnades. Nos batteries ont concentré leur feu contre des centres de ravitaillement et d'autres points impor tants de la défense ennemie dans 1 ■ secleur de montagne entre le lac de Garde et l'Astico, ainsi que sur ) a o rlit'AT»c rtnintc f»»nnt i\ n la Piqitû donne, vous le comprendrez, Messieurs, ne peut être qu'approximatif. Nous devons suivre avec la plus grande attention les opérations que nos ennemis poursuivent dans cette région. Elles visent à renverser le gomernement russe actuel et à fomenter une nouvelle guerre contre l'Allemagne Le gouvernement bolcheviste s'est défendu contre les opérations menées au Nord par nos ennemis et, de no're côté, nous avons pris la décision de nous mettre en travor,- c!g ces opérations si elles deviennent menaçantes pour nous. Nous pouvons dire qu'actuellement, dans la région de Mourmane et au Sud de cette région jusque devant Kola, les. Anglais, les Américains et en certains endroits aussi les Italiens ont avancé. Ils ont pris à leur solde des gardes rouges russes, mais il y a lieu de croire, maintenant qu'après de longs efforts, ils sont parvenus au point qu'ils occupent. qu'il leur sera difficile avant longtemps d'avancer davantage : le climat et la configuration du sol s'y opposent. On ne connaît pas dans tous ses détails le programme que le gouvernement russe compte réaliser pour s'opposer à la marche en avant de nos ennemis. Certains points en restent obscurs. Le gouvernement bolcheviste a fait des réserves, et tous en s'opposant aux opérations des troupes des puissance de l'Entente, il n« lui a cependant pas déolaré la guerres Indépendamment des opérations dont je viens de vous parler, nos ennemis ont fomenté dans la capitale de la Russie des coups d'Etat contre le gouvernement. Ces coups d'Etat, vous le savez, ont été préparés avec la collaboration des représentants de l'Entente et de l'Amérique. Ils ont été réprimés dans le sang. Nous y voypns un symbole de ce que l'Entente est capabls de faire en Russie et de ce qu'elle a l'intention d'y entreprendre. En ces derniers temps, le gouvernement bolcheviste a paru se rendre compte du danger que ces menées font courir au pays. Il s'est armé contre ce danger et prétend avoir obtenu déjà des succès. Un des nouveaux, Etats avec lesquels la Russie aura à s'expliquer est la Finlande. Des négociations relatives aux rapports que ces deux pays voisins auront à entretenir ont été engagées ici même, à Berlin, mais il apparaît que les points de vue défendus de part et d'autre sont loin encore de se rencontrer. Les efforts que nous avons faits en vue de faire disparaître les divergences qui les séparent ont jusqu'ici échoué, mais nous avons lieu de croire qu'il ne s'agit en l'espèce que d'un échec de caractère momentané. La consolidation de l'Etat oukrainien se poursuit sous les meilleurs auspices. L'hetman de l'Oukraine^ accompagné de ses ministres compétents, est venu à Berlin et a pris contact avec le gouvernement allemand. Nous avons constaté que ses intentions en ce qui regarde l'avenir de son pays sont loyales, qu'il fait des efforts pour donner aux problèmes qui s'y posent une solution rapide et que ses intentions vis-à-vis de nous sont sincères et claires. Un armistice a été conclu entre la Russie et l'Ou-kraine, et il existe, en outre, une espèce de convention qui règle les relations réciproques des deux pays On peut admettre que ce « modus vivendi » qui existe depuis longiemps déjà engendrera petit à petit des négociations fructueuses entra ces deux Etats et que l'armistice se transformera en paix de caractère durable. L'Oukraine s'efforce de devenir un Etat autonome, fort et capable de vivre. Nous pouvons saluer la bonne intention qui l'anime. Les Tchèques-Slovaques menacent les bolchevistes à l'Est. Ce nom de Tchèque Slovaque n'a plus aujourd'hui la même signification qu'il avait au moment où le mouvement a surgi. D'après les informations qui nous sont parvenues, il n'y aurait plus que peu de Tchèques-Slovaques parmi les éléments dénommés ainsi jusque maintenant.La plupart des tenants de cette armée ne se composeraient plus que d'habitants de la Sibérie et de Russes déserteurs. On donne des indications divergentes en ca qui regarde l'esprit qui les anime, mais la plupart des informations sont d'accord pour dire que le temps aidant, cette armée devient de plus en plus indisciplinée, et qu'à l'exemple d'un grand nombre d'autres armées qui opèrent en Extrême-Orient, elle a tendance à se transformer en bandes sans cohésion. Pour le moment, les Tchèques-Slovaques occupent l'Oural et une partie des régions du Volga. En ces derniers temps, le gouvernement bolcheviste les a refoulés-, et le gouvernement de Moscou annonce que les importantes villes de Kazan et de Simbirsk sont de nouveau en son pouvoir. En ce qui concerne la Sibérie elle-même, on compte un gouvernement bolcheviste à Irkoutsk, un autre gouvernement à Omsk, auquel il serait difficile d'appliquer une étiquette, mais qui semble également avoir des tendances bolchevistes. Un autre gouvernement s'est créé de toutes pièces à Vladivostock avec l'appui des Japonais, des Américains et des Anglais qui ont débarqué ddns celte région; un autre encore existe plus au Sud, à Charbin. On ne donne généralement à ces gouvernements que les noms des loi alités où ils se sont constitués. Dans la plus grande partie de la Sibérie, l'anarchie bat son plein cans que, de quelque manière que ce soit, une quelconque, influence gouvernementale se fasse sentir. Voilà l'aspect sous lequel se présente en ce mo-mei t la situation en Russie et en Sibérie. Ou y passe des visées les plus étendues à l'organisation la plus étriquée. Aussi longtemps que les Russes se trouveront bien de ces petites communautés, que leur fie étatiste et publique y trouvera son :ompte, je n'entrevois pas la fin des événements qui îe déroulent en Russie. Le Russe n'éprouve aucun penchant pour les grandes agglomérations; il se complaît, au contraire, tans un ercle restreint, et ses prédilections vont nême au village, où il se sent vivre. (la suite a demain). Discours du vice-Chancalie.r von Payer Après M. ie secrétaire d'Etat von Hintze, M. von Payer, vice-chancelier, prit la parole : — En ce qui concerne les pays baltiques, la Cour-ande, la Livonie et l'Esthonie, il ne nous a pas incore été possible de régler définitivement leur situation constitutionnelle. C'est seu;ement dans l'acte additionnel au traité le paix de lirest-Litovsk que la Russie a donné son ipprobation à la déclaration d'indépendance de ces lays. Nous désirons vivement vivre avec les nouveaux ïtats sur un pied île parfaite amitié. C'est à eux ;euls cependant qu'il appartient de régler leur situa-ion politique future. Le meilleur moyen de sauvegarder nos intérêts 'éciproques est de nous entendre à bref délai au uji t de nos rapports constitutionnels. Nous envisageons dans l'oc; prrence la conclusion l'un traité d'alliance et de traités qui régleront nos situations de droit réciproques, des conventions en natière de chemins de ter, de télégraphes, de louane, d'impôts, de monnaie, de poids et mesures, linsi qu'une convention militaire et maritime. Déjà nos projets ont été arrêtés et les négocia-ions peuvent commencer. Il n entre pas dans les intentions des intéressés de aisser les trois provinces vivre une vie publique séparée. Elles seront fédérées, en tenant compte des routières ethnographiques. Les traités qui étaient conclus dès à présent avec, illes n'avaient qu'un caractère provisoire puisqu'il 'audra négocier définitivement avec le nouvel orga-lismequi iera constitué. Quant à la forme du gouvernement à adopter, les îsprits sont partagés entre le gouvernement répu-jlicain, qui semble avoir la préférence, alors que es Iliètes des trois pays se sont prononcées en aveur d'une union personnelle avec la Prusse. L'Allemagne n'imposera de son côté aucune solu-iion, mais laissera les peuples entièrement libres de •égler leurs destinées, tout en tenant compte de ses ntérêts propres. » Après avoir esquissé la situation en Lithuanie et léclaré itérativement que l'Allemagne ne projette en lucune façon l'annexion de ce pays, M von Payer ■evient sur le discours qu'il a prononcé à Stuttgart. — J'ai dit à Stuttgart que pour nous la paix règne i l'Est et qu'elle continuera à y régner, que nos idversaires s'en offusquent ou non A ce propos, des opinions se, sont fait jour qui dé-•larent ne pas être d accord au sujet de certaines tipul itions du traité de paix de Brest-Litovsk. Je ne puis considérer ces observations comme ondées. La paix est conclue. Ues conditions de paix iont ou seront exécutées. Elle a été conclue entre in certain nombre d'E'ats intéressés ; le Conseil édéral et le Reiciistag l'ont approuvée. Elle a été •atiflée par les deux parties. lme annCe. — .v 226 JOURflAt, QCOnDrEfl — Le j. 1Q ««uinie» Samedi 28 Septembre

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