L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 30 Juni. L'écho de Sambre et Meuse. Konsultiert 19 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/q23qv3d97j/
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amxm—cm—mmÊimtammmmÊÊmmmmmamimimai. PRIX DES ANNONCES : Annntncts, lit ligne, fr. G.W; — Anu. fijaanc. (avis d'ass. de soc.), la lifne, fr. 1.00; — Nécrologie, la lifns, fr. 1.00; — Faits diver* (fin), la ligne, fr. 1.S5; — Faits divers (corps), la ligne, fr. 1.50; — Uhron. locale, la ligne, fr. 8.00; — Réparations judiciaires, la ligne, fr. 2.00- Administration et Rédaction : 87-59, rue Fossés-Fleuris, Namur Bureaux di H à l h. et- de 3 à S h. Lm artio'iM n'engagent qu» leurs aut«urs. — L«« manuscrit» n«n in«6ré« ne «ont pas rendus. PRIX DES ABONNEMENTS : I mois, fr. 2.50 — 3 mois, fr. 7.50 Les demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et les facteurs des postes. Les réclamations concernant les abonnements doivent êtro adressées exclusivement aux bureaux de poste. J.-B. GOLLHBD, Directeur-Propriétaire La « Tribune Libre » est largement ouverte à tous. UN PAS VERS LA PAIX CARNET D'UNE SAUVAGEONNE UN PAS VERS LA PAIX Le « Journal du peuple » de Paris annonçait il y a quelques jours que M. Emile l Vandervelde, chef du parti ouvrier belge et < président du Bureau socialiste international, < avait l'intention de conférer prochainement à La Haye avec les délégués Socialistes de < l'Allemagne et de l'Autriche I C'est M. Vandervelde qui aurait pris l'ini- l tiative de la réunion, dans le but d'aboutir à i une entente avec ses coreligionnaires polili- l ques allemands et autrichiens. s De leur côté, les délégués du parti ouvrier i anglais paraissent emboîter le pas aux pacifistes et proclament l'opportunité d'une con- i férence internationale. I En Amérique, les récentes déclarations du ; professeur Nearing et du docteur Robinson que nous avons reproduites ici l'autre jour i laissent supposer l'existence d'un courant pacifiste puissant que la sévérité inouïe des : tribunaux paraît incapable d'endiguer. < Bien que partisan je l'Entente, le docteur Robinson conseille aux Etats-Unis de « conclure la paix aussi vite que possible » car, j dit-il, « une collection de fous peut seule : croire encore à la possibilité d'écraser mili- i t ai rement l'Allemagne •> (sic). : Faisant écho ù ces dispositions bienveil- > fentes, M. Von Kûhlmann, secrétaire d'Etat allemand aux affaires étrangères, a précisé i nettement les sentiments actuels du gouver- i nment de Berlin en ce qui concerne la i cessation des hostilités. Dans le discours qu'il a prononcé le 24 < juin au Reichstag, il a fait sienne mot pour mot la dernière déclaration d'Asquith : « Le gouvernement (alleinandouanglais)ne veut pas fermer l'oreille aux propositions de paix honorable qui pourraient nous être faites, d'où qu'elles viennent, à condition que ces propositions soient basées sur des faits concrets, je vous assuré que. celui qui ferait ces propositions ne frapperait pas à la porte d'un sourd. » En même temps, le comte Burian, ministre autrichien des affaires étrangère*, disart aux délégués du Conseil des ouvriers, qui lui avaient demandé audience relativement aux difficultés soulevées par la questionr avitailie-ment : « Nous ne négligerons rien qui puisse rendre possible l'ouverture des négociations de paix et n'attendons qu'un moment favorable pour entamer les pourparlers. » A lire toutes ces déclarations, il semble que le mouvement pacifiste est en bonne voie et que l'on peut sans invraisemblance pré- 1 sager pour cette année 1018 sinon l'aurore 1 de la réconciliation universelle, du moins un rayon précurseur de la paix si impatiemment attendue. Mais nous a\ons été si souvent trompés déjà dans nos espérances qu'il serait téméraire de prendre une fois encore notre désir pour une réalité et d'attacher aux sentiments exprimés par les diplomates plus d'importance qu'ils n'en méritent. : La vérité, c'est que certaines puissances ont intérêt à la continuation des hostilités. La véritable guerre maintenant n'est plus seulement cell•' qui met aux prises l'Entente avec les Puissances Centrales : c'est celle qui < oppose, dans une lutte sourde, mais sans merci l'immense aspiration pacifiste des peu- ) pies à l'entêtement belliqueux et sanguinaire de certains gouvernements. Nous l'avons démontré déjà • rien n<' i s'oppose, en principe, à, la cessation du conflit. La question belge qui paraissait devoir être la pierre d'achoppement de la diplomatie internationale a été résolue par des déclarations bilatérales. Les deux parties sont , tombées d'accord sur la double formule : 1° Nécessité de restaurer la Belgique; 2° Respect du droit des nationalités. i Le premier de ces principes peut s'expri- i mer en ces termes : la Belgique conservera son individualité politique. Le second signifie que, dans la Belgique ■ restaurée, les Wallons et les Flamands < obtiendront leur autonomie respective. La séparation administrative, telle qu'elle existe aujourd hui n'est pas autre chose que la consécration de cette autonomie. • Elle ne détruit pas la Belgique en la morcelant. Au contraire, ell© la consolide en donnant à ses deux peuples une conscience plus nette de leur caractère propre et en délimitant clairement leur sphère d'indépendance réciproque. Elle leur épargne pour l'avenir le dangereux retour de ces conflits stériles et douloureux qui menaçaient si gravement notre prospérité nationale. C'est seulement par une séparation administrative bien organisée que pourra se réaliser notre devise : « L'Union (et non l'unité) fait la force » A la veilla de la guerre, les Conseils provinciaux de Liège et du Hainaut avaient officiellement réclamé cette séparation. La division de la Belgique en deux régions administratives distinctes n'a dnne rien d'allemand ni d'antipatriotique. Le seul reproche qu'on ait pu faire à cette réforme ou à ceux qui l'ont préconisée pendant la guerre, c'est qu'ils ont mal choisi leur moment et qu'ils ont consenti à collaborer avec l'occupant. Mais il faut être ignorant ou de mauvaise i foi pour nier le fait suivant : « Les Flamands t ont pris les devants pendant la guerre et nous ont mis devant le fait accompli. « i Plus pratiques que nous, ils ont profité des i circonstances actuelles pour exécuter leur programme Ils ont délimité les frontières de leur domaine, enlevé do haute lutte les posi-i tions qui leur paraissaient avoir quelque valeur stratégique et chassé de leur Etat naissant la langue et la culture française, sans même les couronner de fleurs ! Dès lors, le devoir des Wallons était tout indiqué : ils devaient se lever comme un seul homme, se grouper d'enthousiasme et voler i au secours des positions m>' nacées. i C est ce qu'a prétendu faite le comité de défense de la Wallonie. t Dans son manifeste d'ouverture, ce comité s a rappelé solennellement à la Wallonie tout entière l'art. IX voté en 1912 par l'Assemblée wallonne. « L'assemblée déclare sa ferme volonté de , maintenir la nationalité belge. Mais per-; suadée que l'unité belge, basée sur la domination d'une race par l'autre, serait impossible à conserver et à défendre, elle affirme - que la Belgique ne peut poursuivre ses desti-t nées que par l'union des deux peuples qui ta i composent, union basée sur une indépendance réciproque el faite d'une entente loyale i et cordiale. » Cette déclaration diffère essentiellement de 1 celles qui ont été faites à diverses reprises r par le Conseil des Flandres. Tandis que les activistes flamands pour-ï suivent la constilution d'un Etat de langue 3 néerlandaise absolument séparé de }a W al-3 lonie el renoncent délibérément au maintien i du royaume de Belgique, h s activistes wal-s Ions prétendent sauvegarder l'union de nos i deux peuples au sein d'une Belgique, fédérale, i Or. cette formule est précisément celle qui parait la plus capable de rallier les suffrages î des diplomates,! l'heure des traités, i Kilo concilie admirablement d une- pari les i droits respectifs de nos deux races et, d'autre 5 part, leur volonté de maintenir leur union nationale, consacrée par 80 ans d'une efflo-reseence économique incomparable, s D'après les nouvelles qui nous sonl parve-s nues du Havre, le Roi Albert semblait enfin disposé à souscrire à cette politique. . 11 a fallu la maladresse de M. de Broque-3 ville pour en compromettre le succès, s Déjà ci :tion au Havre d'une écolo pour officiers et sous-olliciers flamands consacre la i division de l'armée en régiments flamands et i régiments wallons t L'envoi de M. Van Cauwolaerten Suisse où le roi l'avait chargé d'étudier l'ojganisation i fédérative du gouvernement indiquait nettement la volonté du Souverain el de son ministre d'entrer dans les voies d'une politique 5 sagement séparatiste. L'avènement de M. Cooreman au pouvoir, n'empêchera pas les événements de poursui-; vre leur cours. Nous allons irrésistiblement vers le fédéralisme c'est le seul moyen ? résoudre pacifiquement pour le présent et ? pour l'avenir la formidable question de races i qui a surgi chez nous. s C'est aussi lç chemin le plus rapide et le ■ plus sûr qui puisse nous conduire à .la faix ' si ardemment souhaitée. Le jour où les diplomates auront décidé d'examiner de plus près les formules qu'ils agitent, comme des grelots vides ; le jour où ils seront animés d'un sincère désir de rapprochement et où ils chercheront des solutions conformes à la justice et au droit, ce t jour là,'la formule wallonne sera immédia-: tement adoptée comme base d'entente poulies belligérants en ce qui concerne la Belgi- aue. Et comme le problème belge est le plus ifficile qu'ils aient à résoudre, les activistes i wallons leur auront rendu un service inappréciable, en leur suggérant une combinaison 3 qui satisfasse à la fois nos instincts de race s et nos sentiments patriotiques. Saluons avec respect tout ce qui rapproche 3 l'humanité de la réconciliation finale. 3 Vaguement éparse dans l'afr, l'idée de la Paix s'est précisée peu à peu, elle a pris - conscience d'elle-même et de sa force. Elle i a commencé à se propager par le monde et 3 déjà sa voix, qui tout-à-l'heure criait dans le désert, s'enfle et retentit dans la presse, dans 3 les parlements, dans les temple el jusque sur r les places publiques. A l'impressionnant t appel du vieux ministre anglais Lansdowne, t l'organe grave et majestueux du Pontife romain répond par des accents pacifiques... L'idée triomphante plane impalpable et libre au-dessus du sang qui coule sans trêve. Elle ) jette en éployant ses ailes le cri qui triomphera demain et qui retentira victorieux des - tours de Notre-Dame aux clochers de Wesl-t minster « PAX I La guerre est terminée »! Victor Hugo l'a écrit : » Qu'une idée au besoin des temps un jour éclosc, i Elle grandit, va, court, se mêle à toute chose, S» fait homme, saisit les cœurs, creuse un sillon, % Le tyran la comprime ou lui met un haillon. Mais qu'elle entre un matin à la dièle, au conclave Et le monde verra soudain l'idée esclave i Sur la tfite des rois que ses pieds fouleront Surgir le globe en main en I» tiara au front ! Cette fois encore, réalisant la vision COMMUNIQUÉS OFFICIELS uumiviui\iwuE.a ut-i-ioitLS « L'Echo de Sambre et Meuse » publie le communiqué officiel allemand de midi et le dernier communiqué français, douze heures avant les autres journaux ds — IIS Communiqués dos Puissances Ou!raies es Berlin, 28 juin (soir). IU' Au Nord (le la Lvs, ainsi qu'au Sud de 'Ie l'Aisne, nous combattons de violentes atta-([lies séparées de l'ennemi. a- * ¥ * s- Berlin. 29 juin. ns Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupes d'armées du Kronprinz Riipprechl ut de Bavière. ul Au Nord de la Lys, le feu violent a été er suivi par des engagements d'infanterie. Un triple assaut sur Morris s'est écroulé de avec de lourdes pertes. Dans le centre du secteur d'attaque, l'en-ilé neini a fait irruption dans Vieux-Berquin. ut Une contres-poussée des réserves l'a arrêté ée et refoulé au-delà des confins Ouest du village.de Au Nord de Mervillers, notre feu roulant a ;r- fait échouer des charges ennemies. li- Sur le reste du front, la vive activité d'arts- tillerie nocturne a ralenti vers le matin, ne Au Sud-Ouest de BucqUoy, nous avons re-li- jeté de plus fortes poussées ainsi que plu-la sieurs reconnaissances de l'adversaire. "" Groupe d'armées du Kronprinz impérial. l'e Au Sud de l'Aisne, les Français ont attaqué après une violente préparation par le feu. "e Près d Ambly, ils on! été refoulés après es rude combat. Ils oui gagné du terrain au delà de Cutry. Notre contre poussée les a rejeté sur les hauteurs départ et d'autre de la localité. Des tentalivis de l'ennemi de porter plus (>a en avant l'attaque de l'infanterie en mettant en ligne des chars d'assauls se sont avortées. os Dans la foré! de Villers-Collerels, nous ■e: avons poussé .après l'adversaire reculant jus-111 que dans les positions de départ et lui ont os fait des prisonniers. Dans les airs, l'ennemi a essuyé une grave es " défaite lif avions "ennemis ont été abattus. re Le lieutenant Udet a remporté 35' et le lieu-3,1 tenant oeweifliardt sa 30e victoire aérienne. Au Sud Ouest de Reims, une petite entreprise nous a valu 20 prisonniers italiens e - * in Vienne, 18 juii. — Ofticiel de ce midi. En Jiidicane, dans le bassin de l'Arco et dans la vallée de l'Adige, les Italiens ont dirigé un feu de 1 ~ diversion ineflicace loin à l'arrière Je nos lignes. Dans le secteur du Presena, plusieurs tentatives Ul' de reconnaissance ennemies ont échoué grâce à la la vigilance de nos troupes. , En Vénétie, sur le front de montagne, le col del Rosso, héroïquement tenu le 25 juin, et le monte Val Bolla, situé plus à l'Ouest, ainsi que le secteur 3Ù à l'Ouest d'Asiago, ont été pris sous un feu violent et )]1 persistant d'artillerie et de lance-mines. Une attaque ennemie, déclanchée à la suite de ce (. " feu au Sud de Canova, a été repoussée d'une ma-nière sanglante par des détachements du régiment ne d'infanterie n* 74. Sur le front de la Piave, une nouvelle tentative faite par les Italiens pour franchir le fleuve près de !' Fossalta a échoué. ll~ La crue de la Piave persiste. nt »Sotia, 26 juin. — Officiel. Tj' Sur le Iront en Macédoine, à l'Ouest du lac d'Ochridu el dans la boucle de la Czerna, rencontres entre patrouilles ; elles se sont terminées en notre faveur. \e Au Sud d'Huma, à l'Est d'Altschak et au Sud de Doiran, ia canonnade a été assez violente par intermittence de part et d'autre. Un dé chement d'assaut ennemi renforcé a tenté Jé d'approt ! er de nos tranchées établies au Sud de ls Doiran; 1 a été dispersé par notre feu. . - A l'Es; du lac de Tahino, gsande activité aérienne réciproque. U- Constautinople, 26 juin. — Officiel. Ce iur tout le front en Palestine, l'activité de l'artillerie et des détachements de reconnaissance est devenue plus grande. ur Nous avons repoussé une forte attaque de recon-;i- naissance de l'ennemi dans le secteur de la côte, us ainsi que des patrouilles qui tâtaient nos lignes. p_ Nos troupes d'attaque et nos patrouilles ont exécuté de fructueuses opéralions de reconnaissance. Sur la P" rive orientale du Jourdain, un de nos détachements on s'est avancé jusqu'à l'embouchure du fleuve, ce Les batteries qui l'accompagnaient ont bombardé un camp où se tenait de la cavalerie ennemie Nos , troupes de reconnaissance ont franchi le Jourdain; 'le la cavalerie ennemie lancée à leur rencontre a été dispersée par le feu de notre artillerie. la Après avoir détruit des blockhaus ennemis, notre détachement a regagné sa position de départ sans , avoir été inquiété. L'ennemi, surpris, n'avait pas été ''e en mesure de prendre des dispositions efficaces, et Sur les autres fronts, rien de nouveau à signaler. ns Communiqués «les Puissances Alliées ur Paris, 28 juin (3 h.), nt Au Nord-Ouest de Montdidier, nous avons ie, réalisé une légère avance au bois Seincat et if# fait une trentaine de prisonniers. Entre la Marne et l'Ourcq, une opération ire 11,. prophétique du poète, c'est l'Empereur et c'est le Pape qui ont proposé la paix, mais c'est le peuple qui la fera triompher. Car la plus grande victoire qui résultera de cette guerre sera celle de l'humanité elle-même. enfin consciente de sa force et consacrant par sa protestation irrésistible et spontanée le principe éternel : Vox Populi, Vox Dei ! » La paix sera proclamée par la conscience universelle. Dr. H. Henquinez. kg de détail au Sud de Dannart nous a permis de faire 22 prisonniers . Nuit calme sur le reste du front. le {- Paris, 28 juin (11 h.). Au Sud de l'Aisne, nous avons altaqué ce matin depuis le Sud Damblemy jusqu'à l'Est de Montgobert dans le dessein d'enlever à l'ennemi les places d'armes qu'il avait amé-J nagées dans cette région. Sur un front de sept kilomètres, nos '' troupes ont pénétré dans des Organisations ., allemandes, enlevé Fosses-en-Haut,Laversine e el les hauteurs au Nord-Ouest de Cutry et ont porté leur ligne aux abords ouest de Sainl-Pierre-Aigle ainsi que sur la croupe au Sud de ce village. ,e Leur avance atteint sur certains points deux kilomètres. Le chiffre des prisonniers actuellement a dénombrés dépasse 1,060. Aucun événement important à signaler sur le reste du front. * -, ¥ * Londres, il juin. — Officiel. Au cours d'heureuses petites opérations, nous nous sommes emparés cette nuit d'un poste renforcé établi par l'ennemi à l'Ouest de Vieux-llerquin; nous avons fait quelques prisonniers et nous sommes lé emparés de mitrailleuses L'artillerie allemande a été active sur certains •,s points en're Givenchy et Robeca: elle a utilisé des grenades à gaz dans la partie Nord-Est de la forêt de Nieppe. Des engagements entre patrouilles qui ont eu lieu }S la nuit dans les environs de Bovelles ont coûté des perles à l'ennemi Par ailleurs, rien à signaler, en dehors de l'activité réciproque de l'artillerie dans certains secteurs. ut . ¥ * s. Rome, 27 juin. — Officiel. Hier, les opéralions sont restées normalement actives sur tout le front. Au Nord de Serra Vale (rive gauche de l'Adige),. nos vaillantes troupes ont surpris un poste avancé de l'ennemi et en ont exterminé les occupants, /e Sur les versants méridionaux du col del Rosso „ (liant plateau d'Asiago), après un violent engagement, nos patrouilles ont détruit des avant-postes ennemis et fait 31 prisonniers; en outre, 2 mitrailleuses sont S. restées entre leurs mains; L'ennemi a tenté à deux reprises d'attaquer vigoureusement notre ligne avancée; il a été repoussé. Le nombre total des prisonniers que nous avons faits le 25 juin, au cours des opérations exécutées . pour élargir notre tête de pont de Capo Sile, s'élève à 8 officiers et ôO 1 soldats. s L'OfffiJSiïB ÉËÉ à ronst I Paris, 27 juin. , ' On a signalé hier soir le vol de plusieurs groupes d'avions ennemis vers Paris,. " L'alarme a été donnée à 11 h. 16 et l'artillerie a immédiatement déclanché un violent feu de barrage. Les aviateurs allemands ont lancé quelques bombes, dont l'explosion a occasionné des dégâts maté-riels. Rerloque à 12 h. 15. Paris. 28 juin. .■e L'Agence Havas annonce que le bombardement le de Paris a été exécuté par deux escadrilles qui se sont succédé. Paris, >28 juin. D'après le « Petit Parisien », les destructions occasionnées par les canons allemands sont beaucoup 1C plus importantes que ne le faisaient prévoir les informations publiées jusqu'à présent. "e Abbevilie a énormément souffert; un seul bombar-. dement a détruit cinquante maisons et un autre trente. r" La cathédrale n'est que légèrement endommagée. Berlin, 27 juin je Le 26 juin, Estrées-Saint-Denis et Margny ont été pris sous un très violent tir rasant. ie Paris, 27 juin. Le Conseil de guerre s'est réuni mercredi sous la présidence de M Poincaré. Par décret dn 26 juin, le département de la Seine il- et la ville de Paris ont été englobés dans la zone de e- guerre. Cette mesure a un caractère exclusivement mili-n- taire et ne modifie en rien le système de l'adminis-e, tration publique, qui reste sous la direction du ministère Les journaux estiment que l'entrée de la ville té sera entourée de plus de formalités qu'auparavant, la Berne, 27 juin ils D'après la Presse télégraphique, le gouvernement français a décidé d'employer même des prisonniers lé de droit commun aux travaux de défense de Paris, os Le « Progrès de Lyon » annonce qu'une colonne n; de 150 détenus des prisons de la Santé et de Fresnes té ont déjà été mis à l'ouvrage. Le journal fait remarquer qu'il s'agit ici de déte-re nus qui purgent leur première peine. Les récidivis-ns tes, par contre, se sont refusés presque à l'unanimité té de participer à ces travaux. D'autres prisonniers encore seront mis au travail ir. à bref délai. S'ils se conduisent bien, ils auront l'occasion de se réhabilitor en allant prendre leur place j - au front. Pans, 27 juin. L' « Humanité » defnande que les troupes améri-is caines soient assez fortes en France non seulement et pour assure» la supériorité du nombre, mais aussi pour décharger les soldats français. Ceux-ci ne devraient en quelque sorte que servir de cadre à la grande masse des troupes alliées. DERNIÈRES DÉPÊCHES Dépêches de l'Agence de Woiff. (Service particulier du journal.) Berlin, 29 juin (officiel). Dans la zone prohibée de la Méditerranée occidentale, nos sous-marins ont coulé 4 vapeurs et I voilier de peu de chose près de 21,000 tonnes brut. Berlin, 28 juin (officiel). Dans la soirée du 27, nos torpilleurs de la céte de Flandre, exécutant une reconnaissance au large d'Ostenue, se sont engagés dans un combat avec des destroyers anglais. Au bout d'un combat d'une demi-heure à peu près, les navires de guerre ennemis se sonl retirés à 1 grande vitesse en se rendant invisibles par des brouillards artificiels Au cours de la lutte, nous avons constaté des coups portants à bord du vaisseau marchant «n tête des destroyers ennemis et sur l'un de ces derniers. Nos propres torpilleurs sont rentrés sans avoir subi ni dégâts ni pertes. Le retrait du Ministre de la Marine hollandais Amsterdam, 27 juin. D'après le « Korrespondenzbureau » de La Haye, 3 la reine acceptera la démission de Rambonnet et I chargera le ministre de la guerre de remplacer provisoirement le ministre de la marine. i DÉPÈCHES DIVERSES ^ Milan, 27 juin. I De M. Barzini, dans le «Corriere délia Serra» : — Sur le front de montagne, les Italiens ont surtout exécuté ces derniers jours de petites attaques I pour se rendre compte si la puissance et le moral de l'armée autrichienne avaient été ébranlés par la ^ retraite de la Piave. Il n'en est rien, et l'on doit en conséquence, à plus ou moins brève échéance, compter avec une ' nouvelle attaque autrichienne. » r Londres, 27 juin. Du « Manchester Guardian » : — 11 serait absurde de s'attendre à voir à présent les Italiens avancer largement au-delà delà Piave, car la retraite de l'armée autrichienne vers les Alpes s n'a pas été une fuite. s Rome, 27 juin. s Au cours d'une manifestation organisée par les fonctionnaires de l'Etat à l'occasion de la retraite s autrichienne, M. le ministre d'Etat Nitti a déclaré s entre autres qu'il comprenait le grand enthousiasme qui règne en Italie, mais qu'il recommandait néanmoins de se préparer avec calme et confiance aux II nouveaux et durs efforts qui s'imposeront, car il s serait d ngereux de se faire des illusions quant à la durée de la guerre ; elle sévira long temps encore et fera lourdement peser sa main de fer sur nos épaules. Les Autrichiens renouvelleront sans aucun doute l'attaque qui vient d'échouer. Paris, 28juin. Le « Journal des Débats » annonce que M. Clémen-/• ceau a transmis aux Alliés une note relative à la ' question de Gibraltarjles gouvernements de l'Entente la discutent en ce moment. 3 Genève, 27 juin. L'.« Humanité » de Paris confirme quo M. Vandi r-1 velde. chef du parti socialiste belge, serait en route pour La Haye en vue de conférer avec les délégués socialistes allemands et autrichiens. (.e gouvernement belge aurait consenti à lui déli-> vrer un passeport dans ce but. 5 î Bucarest, 27 juin. faite Jonesku et nombre de ses amis ont reçu l'autorisation de se rendre en Suisse à travers le territoire occupé de Roumanie, à travers la Hongrie et l'Autriche. Le train particulier qui les emporte, ainsi que les ambassadeurs italien et serbe, partira demain de 3 Jassy. i ———_- 1 La famine à Si PUcrsbourg. Le « Times » apprend de St.-Pétersboufg que le ravitaillement de la population de la capitale russe est arrivé à un point critique. Le « Novoijé Wjedomisti » écrit que les habitanls affamés, retournent les las d'ordures dans l'espoir de trouver quelque chose de mangeable. îl^arrachent moine les affiches i pour en gratter la colle qu'ils mangent en-s suite. Des centaines d'ouvriers armés ont été î chargés par l'administrai ion municipale de chercher partout du blé pour la population affamée % * * Pétrograd, 26 juin. De la « Novvoje Wjedomosti » : Les bour-1 geois affamés cherchent avidemment dans les poubelles et les tas d'immondices afin d'y g chercher quelque chose à manger et vont jusqu'à lécher la colle des affiches fraîchement apposées ^ On porte au Mont de Piété tout ce qui a e quelque valeur, afin d acheter des vivres. Toutes les nouvelles politiques ou militaires passent inaperçues à côté de cette famine à I laquelle vient s'a outer la rareté inouïe de s toutes les matières premières et des produits e manufacturés, de sorte que la solution des s difficultés économiques est beaucoup plus pressante que la lutte contre les troubles ~ politiques. é Des centaines d'ouvriers armés, envoyés par l'administration urbaine de Pétrograd, II parcourent les villages pour y dénicher des g céréales pour la ville affamée, ce qui donne fréquemment lieu à des collisions sanglantes avec les paysans. Entre Pétrograd el Wiatka, un train de ! vivres a été pris d'assaut. On pilla tous les wagon et on tua ou blessa les conducteurs. r La disette à Moscou. S I.'Agence Havas apprend de" Moscou que le premier essai d'envoyer d'après les plans de Lénine des ouvriers armés dans les villages, afin de s'y procurer des vivres, a lamentablement échoué. Une section de ces ouvriers armés se présenta l'autre jour dans un \illajje des envi-l" ron's de Novgorod. Les paysans se refusèrent 11 à céder des vivres, sur quoi les ouvriers commencèrent les recherches. Les paysans allèrent chercher leurs armes e et attaquèrent les ouvriers, dont 27 hommes furent tués et 8 autres blessés. D'autres furent faits prisonniers, 4"'e année. — N° 150 JOUIRAI QlOTIDlEiV — Le X° : lO centimes Dimanche-!.u di 30 Juin=ler juillet 1918 PRIX DES ANNONCES : PRIX DES ABONNEMENTS :

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