L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 04 August. L'écho de Sambre et Meuse. Konsultiert 04 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/445h990c1r/
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L'Echo de Sambre i IHeuse PRIX DES ANNONCES : Ànnnonces, la ligne, fr 0.50; — Ann. Bnanc. (avis d'ass. île soc.), 'a ligne, fr. 1.00; — Nécrologie, la ligna, fr. l.®0; — Faits divers (fin), la li^ne fr. 1.25; — Faits dirers (corpsi, la ligne, fr. 1.50; — Ckron. locale, !a ligne, fr. 2.00: — R épurations jurlieiaires, !» !ig. e, rr. 2.00 Administration et Réalacticn 37-39, rue Fossés-Fleuris, Namur Bureaux de, H à 1 h. el de 3 à 5 h. Les articles n'engagent que leurs auteurs. Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus. PRIX DES ABONNEMENTS : 1 mois, fr. 2.50 — 3 mois, fr. 7.50 Les demandés d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et les facteurs îles postes. [,»>s réi'afnations concernant ta» Mionnemenis doiteni être adressé*-ex. !usivi{jjl .'iit aux hlireaux rie poste j.fÈ mm, iïesleur-piopriéîllîi La « Tribune Libre » est largement ouverte à tous. Les Chemins de Fer Belges LES CHEMIMS DE FER BELGES L'opinion publique commence à se rendre compte que la question des chemins de fer belges est une question de la plus haute importance non seulement pour notre pays mais aussi pour les pays voisins. Le régime auquel sera soumis notre rail-way national sera stipulé par le futur traité de paix. La solution que préconisait dans notre numéro de dimanche 28 juillet, notre collaborateur, M. le l)r Henquinez, mérite tou-te attention. « Notre réseau », dit-il, « constitue, pour l'Allemagne, la principale voie d'accès à la mer. Si les Allemands s'en désintéressaient,, ils risqueraient de perdre l'artère principale de leur commerce avec l'Angleterre et le Nouveau Monde et on comprend l'affirmation de la Gazette de Cologne » : « L'Allemagne se suiciderait, si elle acceptait de se laisser fermef l'accès de la mer libre, si elle en confiait la clé i uiv ennemi déclaré. » D'autre part l'Entente prétend également exercer sur notre réseau un contrôle souverain. Et, pou solutionner le conflit, M. Henquinez propose de remettre notre réseau à un consortium international. L'Angleterre participera t à raison de 25 p c , la France pour une même proportion et les Puissances Centrales po r les 50 p. c. restant dans la dépense pour les frais de la remise en étal de nos chemins de fer < ette proposition pourrait' être d'autant plus facilement mise en pratique qu'il existe, depuis 1914, un projet tout fait pour l'ex-ploitalion en régie de nos chemins de fer Chaque année, lors do la discussion du budget des chemins de fer le Parlement retentissait des plaintes de député* et d j sénateurs qui auraient voulu se rendre compte de la situation exact - des chemins de fer et qui ne parvenaient pas à trbuy r dans le budget annuel les lumières nécessai es. En effet, ce budget ne renfermait que le> dépenses, les recettes n'j étaient pas mentionnées et on ne pouvait voir si elles équilibraient les dépenses. . Les dépenses, elles-mêmes, ne lign aient pas toutes à ce fameux budget, les in u'êt-s et l'amortissement des capitaux oinp. ailés» ressortissant.au budget de la !> 'tle.pub nie. Le contrôle parient 'htaire était coi ipîéle-ment illusoire et c'est ce qui expjîqu> les vœux réitérés qui furent émis en faveur, de l'autonomie des chemins de fer. Non seulement l'autonomie financière mais tjjiesi l'autonomie administrative, afin de soustcau^Ia gestion des chemins de fer aux influences politiques qui y jouaient un rôle par trop prépondérant. Le 19 février 1912, MM. de Broquéville, alors ministre :es '€1161111115 Je fer et Levie, ministre des finances, instituèrent une commission qu'ils chargèrent d'étudier sous tous les aspects la question de l'autonomie des chemins d • fer et dé la marine de l'Etat, ainsi que toutes les questions qui s'y rattachent. » Cette commission fut comp 'sée de MM. Helleputte, remplacé plus tard par M. Ver-haegen, membre de la Chambre des Représentants; de Burlèt, directeur général de la Société Nationale des Chemins de fer vicinaux; Jadotj Gouverneur de la Société générale; Corty, Président de la hambrë de commerce (1 Anvers; Greiner, Directeur g-néral de la Société Cockerill, à Seraing; Demart.eau, Conseiller à la Cour des comptes; Vandersmissen, Professeur à 1 Université de Liège, et de plusieurs hauts fonctionnaires de l'Administration des chemins de fer et de la Trésorerie. Cette c imiiHssion déposa son rapport, accompagné d'un avant-projet, le décembre 1913, et le 27 février 1914, M. de Broquevitle adressait au Roi un rapport en vue de réunir à nouveau en un seul ministère, les départements des chemins de fer r t de la marine, des postes et des télégraphes, qui avaient été scindés en 1912 èt on y lisait que le « gouv i. nemenl s va pro-chainem mt en mesure de déposer le projet de loi relatif à l'autonomie de la régie des ch s ratios de fer et qu'il semble qu'en principe l'opinion soit généralement acquise à cette idée » Le ministre ajouta : « Quelle que soit la formule, il est certain que l'adoption de l'autonomie allégera nolablement la tâche du ministre des chemins de fer. » L'avant-projet qui accompagnait le rapport répondait à trois questions qui sont les suivantes ; 1° Les attributions de la régie nationale des chemins de fer ; 2° L'organisation de la régie nationale des chemins de fer ; 3° L'avant-projet de loi est-il conforme i la Constitution ? La pénurie îles victuailles en France De la frontière suisse, 31 juillet : — L'on np doit pe-ser d'in i ter sur les difficulté: croissantes du ravitai 111 ment e i Fr - ice sur >:• t is à-vis de la cttoipagtie menée ans relâche ir I; Presse française pour --epré enter aux yeux de: p-mples de l'Entente et des Neiilr s,- fit! -inagïn comme un pays à la veille d • la famine. Les plaintes quotidiennes des journ mx d.- Paris -ainsi ces derniers jours, l'on se plaint à Par de I: pénurie de viande provoquée par la supp-essio • de jours sans viande — méritent également d'èir notées parce qu'elles démentent expressément le Le premier chapitre a trait à l'organisation de la gestion et stipule les droits et les obligations du conseil d'administration et du conseil de surveillance. L'article premier instituait la régie sous le nom de Régie Nationale des Chemins de fer de l'Etat. L'article 2 accor lait la personnalité civile au nouvel organisme. La Régie devait être dirigée par un Conseil d'administration composé de quinze membres nommés pour six ans, par le Roi, sur la proposition des chemins de fer et des finances. Les membres de ce conseil d'administration ne pouvaient appartenir au parlement, ni remplir de fonctions rémunérées par les pouvoirs publics. Les politiciens, en conséquence, étaient écartes. L'article VI instituait un collège de commissaires composé de sept membres dont quatre étaient nommés par la Chambre des représentants et trois par le Sénat. Les membres du collège des commissaires pouvaient appartenir au parlement, mais ne pouvaient remplir de fonctions rémunérées par les pouvoirs publics. Les commissaires avaient un droit illimité de surveillance. Le conseil d'administration devait leur remettre chaque semestre un état résumant la situation active et passive L'art. 19 stipulait les attributions du conseil d'administration.11 était rédigé comme suit : « Le Conseil d'admiiispition de la Régie nati nale s'occupe de tout ce qui concerne la conservation, l'exploitation et l'extension des chemins de fer de l'Etat 11 détermine les mo'dificati ns qu'il y a lieu d'apporter aux installations fixes et roulantes aux horaires, tarifs el conditions de transport, ainsi qu'à 1 organisation des services des chemins de fer de l'iitat. Il prend les initiatives qu'il juge utiles en matière d'extension du réseau et s'applique à réaliser tous les progrès qui s'ind.quent à son attention. Les -ministres des chemins de fer et des finances soumet:eut de leur-côté au cmfcmt d administration tout1 proposition qu'ils jugent utile. » - omme on le voit, 1 Conseil d'administration remplaçait le ministre dans tout s ses prérogatives Le conseil soumettait au ministre le budget et les demandas de crédit, qui devaient être ensuit® soumis aux-Chambres et approuvés par elle. Toutefois, en cas d'uigencc le ministre pouvait faire accorder par arrêté royal, des crédits ne pouvant pas dépasser dix m liions de francs. Le second chapitre du projet traite de la comptabilité -le la Régie. Le budget de la Régie se subdivisait ; A. En budget ordinaire, comprenant les recettes et les dépenses. B. En budget extraordinaire, comprenant les recettes et les dépenses G. En budget des recettes et des dépenses pour ordre. La Régie était débitée au profit de l'Etat, du montant des sommes figurant au compte de premier établissement les chemins de fer de l'Etat et formant la part de ceux-ci dans ladette belge Cette part s'élevait au 31 décembre 1912 exactement à 2.448.423.061,23 frs.; déduction faite des amortissements, soit en chiffres ronds, 2 1 2 milliards de francs. Voilà quelles étaient les bases principales de l'avant-projet pour l'établissement de la Régie Nationale des chemins de fer belges. Soit donc, à la date du 1er janvier 1913, une dette de 2 3/2 milliards de francs, mais couverte, tout au moins pour la majeure partie parlé matériel, tant roulant que fixe. Mais aujourd'hui que reste-t-il de ce matériel ? A combien s'élèvera la somme nécessaire pour remettre nos chemins de fer en bon état, en tenant compte.de la hausse considérable subie par tous les matériaux ? On comprend dès lors, que la Belgique dans son état actuel devra faire appel aux puissances étrangères. Devons-nous, da is cette conjoncture, favoriser l'un ou l'autre groupe des puissances? A mon avis, cè serait une grande faute, car ce serait nous pi iver bénévolement d'une clientèle, d'un élément de prospérité et nous attirer l'inimitié des puissances que nous aurions lésées Ce serait le germe d'une lutte future, car, vu l'importance économique et stratégique de notre petit coin de terre, aucun des deux groupes de puissances en présence ne consentira à abandonner la Belgique et son outillage économique complètement à la discrétion de l'autre. G est pourquoi je me rallie la solution préconisée par M. le D1'Henquinez, qui peut ■ être réalisée d'autant .plus facilement que tout le travail préparatoire est fait. G. F I ./-,>iiEJ«<ï»S5WSS3B®«a»œBÎErflBHra53a!5isœfflBanBjB«S«B affirmations ennemies sur l'inefficacité de la guerre des. sous-marins et 1 -s dithyrambes sur la facilité e la commodité de la vie journalière, s Le « Berner Tageblatt, la semaine dernière, a cri tiqué celte campagne mensongère e!, h laide <}> i documents français officiels,-.a souligné la ; -nt i'ii s de pain qni se fait'sentir dans différentes rég nn- d< i la France. L ' nouvelle ayant été repris par d'autre j' ur nau\ neutre, le servi) e français de propagande s s i efforcé immédiatement de refuter les constipation de la Presse suisse. On cherche à t omper à nou , veau le public en disant : La quantité de pain à prélever chez le boulange , —- .„l I ■ I I ■ !■ I omimioiqnés des Paissantes Centrales Berlin, le 3 août. Théâtre de la guerre à l'Ouest Groupe d'années du Kronprinz Rupprecht de Bavière Hier matin, au Sud-Ouest d'Ypres, nous avons repoussé une forte poussée partielle des Anglais. Partout ailleurs, l'activité combative s'est bornée à des reconnaissances et un feu d artillerie s'avivant de temps à autre. Groupe d'armées du Kronprinz allemand Les grands succès remportés par l'armée du colonel-général von Boehm dans la bataille du 1er août ont largement contribué à la réussite complète des mouvements exécutés hier. Jusqu'au petit jour, en plusieurs endroits jusqu'à 11 heures de la matinée, l'ennemi a dirigé son feu d'artillerie sur nos ci-devant positions. Ce n'est qu'avec hésitation et avec beaucoup de précaution que ses détachements d'infanterie et de cavalerie ont suivi nos avant-troupes reculant lentement. Par des escarmouches, nous avons infligé des pertes considérables à l'adversaire. En Champagne, au Nord-Ouest de Souvin, des engagements fructueux nous ont valu une centaine de prisonniers. Le lieutenant Udet a remporté ses 41e, 42e et 4?)° v'eloires aériennes, le lieutenant baron von Richthofen ses •' Ie et 32e et le sergent-major Tom, sa 2'ie. * * Vienne, 2 août. — Officiel de ce midi : Sur le théâtre de la guerre en Italie, canonnade violente et persistante sur un grand nombre de points. En Ji :icarie, près de Bezzeeca, au Sud-Ouest d'Asiag - -t au Sud de Quero,nous avons fait échouer des op< lions de reconnaissance italiennes. En \ nie, les troupes de. général-colonel baron von. Pl. /tM-lialtin, avainj il des deux c.ôtés du Sérneni "endroit où la rivière décrit un arc, sont ar --es jusque tout contre la ligne Fiele-Berat en poui ivant l'ennemi. Plus !ist, dans la vallée supérieure du Devoli et sur If versants qui la bordent, nos vaillants bataillons *ien qu'ils se soient heurtés à une violente résistant . ont pris d'assaut plusieurs points d'appui Là, au-si l'ennemi cède du terrain. Au cdîirs des combats livrés ces derniers jours, se sont particulièrement distingués le 2e et le 3e bataillon des chasseurs de la liosnie-Herzégovine, trois détachements des régiments bosniaques n° 7, le landsturm autrichien 3:2 et le l'ansdturin hongrois 4, ainsi que des batteries des régiments d'artillerie de montagne. * * Sofia, 31 juillet. — Officiel. Sur le front en Macédoine, au Sud-Ouest des sources itu Skumbi, nous avons mis en fuite des détachements d'assaut français; nous eu avons dispersé d'autres sur les rives du lac d'Ochrida et sur celles du lac de Prespa. Dans la boucle de la Czerna, près du Dobropolje, canonnade réciproque plus violente à certains momentsAu Sud de Gewgeii, nos troupes d'assaut ont pénétré dans les tranchées ennemies. A l'Est du Vardar, nous avons mis en fuite des détachements ennemis qui tentaient d'atteindre nos tranchées après une préparation d'artillerie. Près de Doiran, courtes attaques de l'artillerie ennemie. A l'Ouest de Sérès, nos batteries ont dispersé plusieurs détachements de reconnaissance ennemie. * * Constantinople, 31 juillet. — Officiel : Sur le front en Palestine, opérations peu importantes.Au cours d'attaques de patrouilles, nous avons fait quelques prisonniers. Dans les Dardanelles, un hydroavion anglais est tombé, le 30 juillet, entre nos mains. Les aviateurs, deux officiers anglais, ont été fait prisonniers. Sur les autres fronts, pas d'événement particulier à signaler. —«o»— ne parait pas réduite; pour six coupons de la carte de pain 1 on obtient, a Paris, une ration de 700 grammes. A l'hôtel, on ne se soucie pas non plus d'un morceau de pain de plus ou de moins; en tout cas, dans la plus mauvaise hypothèse, tout citoyen français reçoit 2,100 grammes de pain et non /00 grammes comme t'a écrit par erreur la Presse allemande. L'on voit combien ces fanfaronades sont inventées de toutes pièi es et iinprui jutes à lire une plainte d i « l'util Parisien » suivant laquelle les habitants de la capitale française, en ces derniers temps, n'ont pas eu 700 gr. de pain, pour ne pas parler de la quantité minima de 21U0 gr. Sous e titre « La crise de la farine » le «: Petit Parisien » du 30 juillet écrit textuellement : En ces derniers jours on ne parle plu> que de la çrise aclaelte de la farine, car depuis 48 heures de nombreux boulangers attendent en vain leur réparation ordinaire de farine. Hier à inid1, n'ayant p us la moindre quantité de farine a ieur disposition, les boulangers fermèrent leur por o et pla- ardèrent sur leurs volets : « Au-jourd'hu , plus de pain ». Dans 1 s restaurants l'on déclarait presque partoul aux cli i s qu'on pouvait leur donner au maximum ■ 200 gr. - pain quelque fut le nombre de cartes donl ils disp; aient. Espér us que la pénurie ne durera que quelques ; jours. Oans e même numéro du « Petit Parisien », ot cherche.â. calmer le publié et'à lui expliquer pour quoi foi ne peut, nulle part, trouver des pomme: ,- i do iern pourquoi, lundi au lieu de 1500 à 200( ; i pa-iu. ;s nôkdog.,300 seulement sont arrivés : Paris, s lesque:s plus de 700 acheteurs se son pr< cipit . t Pour i x 'liqu r la p 'ti ac nous devons ent autre rappel) -es alliés américains dont la présence im pose des >rest lions co iséquentes au service géné ral du r vilainement et aux véhicules en campagne r Ou bien les Sammiès achètent tout ou bien il i r - I Berlin, 1er août. — Officieux : Dans le courant des quatre années de guerre écoulées, les flottes ennemies ont subi les pertes suivantes : 25 vaisseaux de lignes, 26 croiseurs cuirassés, 43 croiseurs protégés, 187 contre-torpilleurs et torpilleurs, 87 sous-marins, 23 canonnières et monitors et 75 croiseurs auxiliaires. Ces chiffres dépassent de loin les effectifs dont se composait notre flotte de haute mer au début de la guerre, puisqu'elle ne comprenait, au 1er août 1914, que 33 vaisseaux de ligne, 12 croiseurs cuirassés, 33 croiseurs protégés, 10 canonnières, 166 torpilleurs et 28 sous-marins. En regard des grandes pertes subies par nos ennemis, nous nous bornerons à faire remarquer que depuis le début de la guerre l'Allemagne n'a perdu qu'un vaisseau de ligne, le « Pommera », coulé lors de la bataille de Stagerak. Le grand nombre de croiseurs-auxiliaires,, de contre-torpilleurs et de sous-marins que l'ennemi a perdus est à souligner. Parmi ces navires, les flottes des Puissances Centrales ou d'autres causes on coulé, rien que pendant la quatrième année de guerre, 63 contre-torpilleurs, 25 sous-marins et 24 croiseurs auxiliaires. C'est donc surtout dans ces unités des flottes ennemies que la guerre des sous-marins se fait sentir. * * * P>eriin, 1er août. — Officieux. Après l'échec de ses grands efforts des 29 et 30 juillet, l'ennemi n'a plus prononcé, depu s Fère-en-Tardenois jusqu'au bois de Meunière, que des attaques partielles qui se sont écroulées devant la résistance éprouvée de nos troupes. Celle-ci, qui combattent depuis dos semaine* sur cetle partie du front, n'ont pas seulement nettement repoussé l'ennemi, mais elles ont même gagné du terrain par conlre-attaque. Une attaque renouvelée par l'ennemi à 7 h. 30 du matin a été brisée par notre feu, puis une autre vers midi à l'Est du I ois de Meunière. A 5 heures de l'après-midi, l'ennemi a escompté un meilleur succès d'une forte attaque partielle prononcée sur un front plus large, mais celle-ci a de même croulé dans le sang sous notre feu de défense et nos contre-attaques. Le même sort a été réservé à une troisième attaque plus faible prononcée pendant la nuit. * ¥ * Berlin, 1er août. — Officieux : En Champagne, nous avons fait prisonniers. 2 oliiciers et 11 soldats au Sud de lichlelberg. L'ennemi a prononcé le matin, apr ès une violente préparation d'artillerie, une- forte contre-attaque contre le point d'appui dont' nous nous étions emparés hier sur la route au Nord de Perthes; il a été repoussé dans ses positions de départ et a subi de fories pertes. Plus nu i, nous avons pris-sous notre feu destructeur des concentrations de troupes ennemies reconnues à cet endroit. Commuiiiq és -es Ftus&mcéi Alliées Paris, 2 août (3 heures) Au cours de la nuit, nos troupes ont réalisé de. nouveaux progrès au Nord de la Marne. * -* * Paris, 2 août (Il heures). Les attaques menées depuis deux jours par nos troupes et les unités alliées, sur le front au Nord de la Marne, ont obtenu un plein succès. Bousculés sur toute la .ligne, les Allemands ont été contraints d'abandonner les positions de résistance qu'ils avaientehoisies entre Fèré-en-Tardenois et Ville-en-Tarde-nois et de précipiter leur retraite. A gauche, nos troupes sont entrées dans Soissons. Plus au Sud, elles ont franchi la Crise sur tout son parcours. Au centre, progressant largement au Nord de l'Ourcq elles ont dépassé Orcy-Sainte-Vestitue el pénétré dans les bois de Dole. Plus à l'Est, Coulongnes, à A kilomètres au Nord du bois Meunière, est en leur possession.A droite, Gousseaucourt, Viilors-Agron et ViLe-en-Tatdenois, sont à elles. Sur celle partie du front, nous, avons porté nos lignes à 5 kilomètres environ au Nord de la route de Dormans à Reims. Sur la ligne générale Veziliy-Chery. Entre Ardre et Vesles'uous avons occupe Gueux et Thilfois. paient des prix tellement fabuleux que tout spécialement à Paris et dans les ports, les Français qui paient le mieux ont encore le dessous. Une conséquence comique en est que la prétendue augmentation rapide des effectifs américains en France n'est plus saluée par les explorions de joie habituelles. Ainsi que le correspondant à Genève du « Nouveau Journal de Zurich » 1 annonce, on veut essayer de remédier aux défectuosités tout au moins pour l'approvisionnement en pain. Dans ce but, l'on veut attendre de grands envois de céréales d'Amérique — la Suisse attend depuis longtemps, elle aussi, — atin de constituer d'importantes réserves qui serviraient à combler tous les déficits qui viendraient à se produire subitement dans la suite. Tout serait alors en bon ordre et on pourrait se livrer à de nouvelles fanfaronnades. Mais on se demande bien pourquoi alors les rations de pain doivent être réduites eu France d'un tiers à partir du lor août, ainsi qu'on l'annonce. La faute en est-elle à la si « riche » production indigène, ou au transport « non troublé » d'au-delà l'océan ? Ainsi donc, d'après les nouvelles françaises les plus favorables, actuellement l'on n'a plus droit qu'à deux cartes de pain par jeur, soit 200 grammes. Et il ne faut pas oublier qu'en France on mange ph^ de pain qu'en Ulemagne. • «s. Guerre s « A I Rotterdam, 1er août — Les journaux annoncent i que Je vapeur anglais « KirkhaAbfeey.'», parti le l 20 juillet d n.i a i coman de lioeerdam pour les Indes iNéerlan-laive . a coulé. s On ignore jusqu'à présent si le navire a louché une mine ou s'il a été torpillé, et on ne connaît pas encore le sort de l'équipage. Le vapeur jaugeait 1176 tonnes brut et avait éi s construit en 1918. les Opérations à l'Ouest Berne, 1" août. — Ou mande d'un port de l'Atlantique à 1' « Italia » que les troupes américaines sont impeccablement équipées et que leur organisation a donné des résultats étonnants. Quoique les Allemands doivent largement tenir compte de ces nouveaux ennemis, il ne f ut toutefois pas perdre de 1 ue que les visés qui ont besoin de s'exercer et de créer leurs cadres. Malgré toute la bonne volonté qu'ils y mettent, leur collaboration reste encore limitée. * ¥ ¥ Londres, 2 août. Du correspondant particulier du « Times » au grand quartier général américain : — De \iolenls combats se sont de nouveau livrés mercredi dans 1rs secteurs de Berny et de Sergy. • Les Allemands armés d mitrailleuses, s'étaient nichés prés des collines et dans les champs de blé situé-au delà de l'Ourcq; appuyés par 1 artillerie, ils ont opposé une énergique résistance. Il y a eu souvent des corps à corps sang'ants. L'ennemi a détruit tous les ponts établis sur le fleuve; en outre, il avait miné toutes les roules.Deux des mines n'ont pas sauté. La journée d'hier a été l'une des plus terribles que les Américains aient connue sur le front. Il s'affirme de plus en plus que les Allemands sont fermement résolus à ne pas céder. Rotterdam, 1er août. - Commentant la situation dans l'Ouest, le critique militaire du « Nieuwe Courant » souligne ces paroles du général anglais Maurice : — Il serait absurde de considérer que la retraite des Allemands constitue pour eux un malheur. Nous avons nous-mêmes été contraints à diverses reprises de battre en retraite et nous avons eu lieu d'être satisfaits lorsque la retraite s'est effectuée sans encombre. » P>erlin, 2 août. — On mande de Bâle à la «Berliner Zeitung am Miltag » : — Le général Duchesse, qui commandait l'armée-française sur le Chemin des Dames, a été relevé de ses fonctions, vraisemblablement à la suite de ia défaite qu'il a subie à cet endroit. Paris, 1er août. —»On mande de Dunkerque au « Matin » : — Des aviateurs allemands ont survolé ia nuit du 26 juillet la ville de Dunkerque ; ils ont lancé soixante torpilles aériennes du plus gros calibre ; les dégâts matériels sont importants. Le 26 juillet, le bombardement de la ville par un canon à longue portée a commencé. ifMWBifSiwseawsMDs»».sa»»» -ja.-.gg-wniP'TTT» DERNIÈRES DÉPÊCHES Dépêches de l'Agence Wolff. (Service particulier du journal.) Berlin, 3 août. — Officiel. V la côte Ouest de l'Angleterre, nos sous-marins ont coulé 20.000 Br. R. T. Rouèn, 2 août (Havas). i ne escadre d'aéroplanes a survolé le territoire de 1 \ die de Rouen et du Havre pendant la nuit du 1er août. Ou annonce de la région du Havre 1 mert et 4 blessés légèrement, de la région de Rouen pas de victime. Berne, 2 août. — Le défenseur de Malvy a fait à la fin de la séance de mercredi un compte rendu de la défense uniquement sur le terrain juridique sans prendre en considération le caractère politique de la question. Berlin, 3 août. —• Le « Berliner Lokalanzeiger » annonce de Rotterdam : Le « Rotterdamsche Courant » annonce de Batavia : le gouvernement japonais a exigé 70.000 tonnes de transport maritime pour le transport vers la Sibérie. Berlin, 3 août. — D'après le « Berliner Lokalanzeiger » de Genève, le sous-secrétaire d'Etat au Ministère de la guerre Absani a déclaré, en réponse aux fories attaques de Renaudél conlre la politique interne et extérieure de Çlémenceau : « Toute critique est prématurée. Le printemps de 1919 est considéré par tous les Etats de l'Entente comme la date de fa- tournure décisive des événements. Nous devons, nous français, combattre pour cette date. » Berlin, 2. Soir. (Officiel). — Au front de bataille, de légers engagements. Berlin, 2. (Officiel). — Depuis le début de la guerre, les puissances centrales ont occupé 770,000 kilomètres carrés de territoire ennemi, c'est-à-dire environ une lois et demie toute l'étendue du terri-toire allemand. Durant la dernière année de guerre, le gain de terrain s'est accru de plus de 220.000 kilomètres carrés. ï\e sonl pas compris dans ces chiffres les 851,000 kilomètres carrés de teiritoires des peuples limitrophes russes libérés par les armes allemandes. Rien qu'à l'Est, plus de 178,(100 kilomètres carrés de terrain russe, non compris les territoires des pays limitrophes, sont tombés aux mains des centraux par les opérations exécutées près de Tarnopol, de Riga, d'Œsei et par la marche en avant en février et mars 1918. Eu Italie, la douzième bataille de l'Isonzo, en octobre et novembre 1917, a délivré de l'ennemi 2,212 kilomètres carres de territoire autrichien et lui a arraché en outre deux belles provinces, d'une super-licie de plus de 12,200 kilomètres carrés. Au cours de l'offensive allemande à l'Ouest en 1918, environ 6,200 kilomètres carrés en France et 198 kilomètres carrés en Belgique ont été occupés. Les Etats de l'Entente ont dù abandonner à leurs adversaires, respectivement : la Belgique, 29,178 kilomètres carrés ; la France, 24,400 ; l'Italie 14,558; la Russie, 4/8,705 . la Roumanie, 100,000 ; la Serbie, 85,688 ; le Monténégro, 14,180 et l'Albanie environ 17,000. En regard de ce gain de terrain de 770,000 kilomètres carrés, l'Entente ne peut opposer qu'un gain de 2,039 kilomètres carrés. Front de l'Ouest, 31. A notre passage au grand quartier général, écrit le professeur Wegener, correspondant de la « Gazelle de Cologne », nous avons eu l'occasion de voir, le générât Ludendorlf. 11 nous dit à peu près ce qui suit : « Le plan de notre attaque du 15 juillet n'a pas réussi stratégiquement. Cette fois-ci, il n'a eu que des succès tactiques. L'ennemi connaissait au préalable l'endroit et le moment de notre attaque. Il a évité notre nouveau coup avec une décision et par des mesures, pour lesquelles on ne peut refuser l'approbation au commandement supérieur français. Quand nous reconnûmes que la continuation de l'attaque nous aurait coûté de trop lourds sacrifices, nous l'avons cessée, dès le soir du 16 juillet, pour épargner nos troupes comme nous l'avons fait lors d no< olfe isives précédentes au moment où nos p -te li n ient ti a éle> .Aes pour justifier ce que h us aurions encore pu atteindre, C ite fois, la toittre-attaque ennemie a eu lieu à un autre endroit et a remporté les succès primitifs inévitables. Nous avions prévu el attendu cette attaque comme une entreprise tout à fait indiquée. COMMUNIQUÉS OFFICIELS « L'Echo de S ambre et Meuse » publie le communiqué officiel allemand de midi et le dernier communiqué français, douze heures avant les autres journaux 4me année. — V Î80 J01P AL 'TOTIIMHS — Le iV : 1D eentim» Dimanche-Lundi 4-5 Août 1918 " 1 1 m --vs-s. ; -■ •--.t-iK-, ,v ■ n ihii ■ ■ i m i ■

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho de Sambre et Meuse gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1915 bis 1918.

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