L'écho de Sambre et Meuse

797 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1918, 22 Juni. L'écho de Sambre et Meuse. Konsultiert 13 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/vt1gh9ck8t/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

PRIX DES ANNONCES : Annnonces, la ligne, fr. 0.50; — Ann. #»anc. (avis d'ass. de soc.), la ligne, fr. 1.00; — Nécrologie, (aligne, fr. 1.00; — Faits divers (fin), la ligne, fr. 1.25; — Faits divers (corps), la ligne, fr. 1.50; — Cliron. locale, la ligne, fr. 2.00; — Réparations judiciaires, la ligne, fr. 2.00. Administration et Rédaction 37-39, rue Fossés-Fleuris, Namur Bureaux de il à I h. et de 3'.à 5 h. Les articles n'engagent ^ue leurs auteurs. — Les manuscrits non tnsérés ne sont pas rendus. L'Echo de Sambre & Meuse PRIX DES ABONNEMENTS : 1 mois, fr. 1.75 — 3 mois, fr. 5.25 Les demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et les facteurs des postes. Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement aux bureaux de poste. J.-B. COUARD, Directeur-Propriétaire La « Tribune Libre » est largement ouverte à tous. Les Conquêtes du Flamingantisme Accord du 22 Mars 1918 entre le Gonvernement belge et le Gouvernement allemand Les Conquêtes du Flamingantisme De nombreux wallons s'étonnent de la soudaine ampleur prise par le mouvement flamand et les résultats obtenus par celui-ci. Ce n'est pourtant pas d'aujourd'hui, ni d'hier, que ce mouvement existe. La révolution de 1830 n'avait pas trouvé que des admirateurs et les orangistes, les ancêtres de nos flamingants actuels, étaient restés nombreux en Flandre et dans la province d'Anvers. On peut dire que la Constitution que nous don-nèrsnt les fondateurs de notre indépendance contenait en elle le germe du mouvement séparatiste. Déjà, en 4862, à la Chambre, certains éléments du mouvement flamand formulèrent des revendications a» sujet de la connaissance de la langue flamande revendications que les représentants wallons eux-mêmes trouvèrent légitimes. La loi du 22 mai 1878 sur l'emploi de la langue flamande en matière administrative oblige les fonctionnaires de l'Etat dans les provinces d'Anvers, de la Flandre Occidentale et de la Flandre Orientale, du Limbourg et dans l'arrondissement de Louvain de correspondre en Flamand à moins que les communes ou les particuliers préfèrent l'emploi du français. La loi du 13 avril 1873 en matière répressive, et celle du 3 mai 1899 sur la même matière, modifiée encore par les lois des 4 septembre 1891 et 22 février 1908, ordonnent que la procédure en matière répressive, y compris le réquisitoire et la défense, soit faite sauf exceptions, en langue flamande dans les panties du pays ci-dèssus désignées. Quant à l'article 4'^ de la loi du 5 Juin 1911 complétant et modifiant les lois du 21 avril 1810 et du 2 mai 1837 sur les mines, et carrières, il prévoit que : les fonctionnaires ou employés de l'Etat qui sont appelés à exercer leurs fonctions dans les exploitations minières des provinces de Limbourg ou d'Anvers devront justifier par une épreuve, dont un arrêté royal déterminera les conditions, qu'ils possèdent la connaissance pratique et effective de la langue flamande. Depuis 1895, nul ne peut être nommé notaire dans ces provinces s'il ne connaît pas la langue flamande. La loi du 15 juin 1883, qui règle l'emploi de la langue flamande dans les établissements d'enseignement moyen de la partie flamande du pays, équivaut à une quasi.... interdiction.... faite aux pare'nts flamands de donner à leurs fils une instruction française. C'était donc la lutte constante de la culture flamande, défendant son patrimoine intellectuel.Somme toute, le mouvement activiste flamand n'est que l'aboutissement logique du mouvement entamé depuis des années. La situation actuelle a simplement permis aux Flamands d'exécuter plus tôt leur programme, dont la réalisation totale devait fatalement aboutir à la séparation administrative, surtout si l'on tient compte du mouvement de réaction qui se faisait jour en Wallonie, et des idées séparatistes qui y étaient défendues par les personnalités les plus émmérites. « La guerre n'a donc fait que hâter le dénoûment de la crise ». L. Vous publierons demain tin article «le >1. Henri Henquinez. DÉPÈCHES DIVERSES Rotterdam, 19 juin : Le « Nieuwe Rotterdamsche Courant » annonce que le nouveau président du Conseil, SI Cooreman, a convoqué les membres du Parlement belge résidant à l'étranger à une réunion fixée au 21 juillet prochain. C'est le premier acte de la nouvelle méthode gouvernementale inaugurée par Monsieur Cooreman. Les trois députés belges résidant en Hollande, MM. Raemdonck (catholique), Buysse (libéral) et Terwagne (socialiste), ont décidé de se rendre à l'invitation. —«o»— Troelstra invité au Havre et à Paria. La Haye, 20 juin. Troelstra a été invité par le ministère belge Yan-dervelde à se rendre au Havre et à Paris aux fins de s'entendre avec les socialistes belges et français. —«o»— Paris, 19 juin. On mande de Rockaford (Illinois), en date du 13 juin à l'édition parisienne de la « Chicago Tribune» : — M. Allison, ancien attaché à la légation des Etats-Unis à Berne, rappelé par M. Witson pour sentiments pacifistes et critique ouverte des Alliés,vient d'être condamné à la réclusion perpétuelle par le Conseil de guerre de Chicago. Il était accusé d'avoir enfreint la loi sur les révoltes. L'arrêt doit encore être sanctionné par le Président. —«o»— Washington, 19 juin. La Ghambre des représentants a voté une loi déjà approuvée par le Sénat, qui porte définitivement de 17,118 à 131.485 hommes les effectifs de la flotte. —«o»— Le gouverneur militaire de Paris tran^mUse, Zurich, 20 juin. — On mande de le frontière française : Le nouveau gouverneur militaire de Paris a déclaré lundi aux représentants du conseil municipal de Paris qu'il se portait garant de la sécurité de la capitale. Le comité de défense a décidé la préparation des ouvrages en béton pour la défense de la population. COMMUNIQUÉS OFFICIELS « L'Echo de Sambre et Meuse » publie le, communiqué officiel allemand de midi et le dernier communiqué français, douze heures avant les autres journaux Communiqués des Puissances Centrales Berlin, 21 juin. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armées du Kronprinz Ruppreclit de Bavière. Sur la totalité du front, l'adversaire a poursuivi ses violentes poussées de reconnaissance. Il a été refoulé partout. Au Nord-Ouest de Merris ainsi qu'au Nord d'Albert, des attaques de détail anglaises se sont écroulées d'une manière sanglante. Groupe d'armées du Kronprinz Impérial. Au Sud-Ouest de Novon, des charges locales des Français ont échoué; au Nord-Est de Château-Thierry, des poussées séparées des Américains ont subi le même sort. A cette occasion, les ennemis ont essuyé de lourdes pertes. Des prisonniers y sont restés entre nos mains. Au Sud-Ouest de Reims, nous avons capturé des soldats italiens. L'adversaire a dirigé, dans ces derniers temps, deux attaques aériennes à coups de bombes sur les hôpitaux visiblement marqués comme tels dans la vallée de la Vesle, entre Breuil et Montigny, hôpitaux qui avant notre occupation de ce terrain étaient déjà employés parles Français. « * * Vienne, 19 juin. — Officiel de ce midi. L'aile Sud du groupe d'armée du feldmaréchal von Boreovic, avançant sans relâche en combattant, a remporté de nouveaux avantages; sur plusieurs points, ses troupes ont franchi le canal de Fosetta. Les Italiens mettent tout en œuvre pour enrayer notre marche en avant. Nous avons fait, dans des secteurs étroits, des prisonniers appartenant à un grand nombre de contingents et rassemblés sans aucune méthode. L'ennemi a déclanrhé et exécuté avec un extrême acharnement de violentes attaques, notamment des deux côtés du chemin de fer Oderzo-Trévize ; elles se sont écroulées en partie au cours de corps à corps et ont coûté de fortes pertes aux Italiens. Près de Sevilla, au pied méridional du Montello, les divisions du général colonel archiduc Joseph ont percé plusieurs lignes italiennes. Le nombre de nos prisonniers s'est accru. Sur le front de montagne, les positions que nous avons conquises le 15 juin entre la Piave et la Bren-ta et au Sud-Est d'Asiago ont été de nouveau l'objectif d'assauts acharnés. Malgré de grands sacrifices, l'ennemi n'a pu remporter d'avantages sur aucun point. Sur le Dosso Alto, les attaques italiennes ont continué à se succéder vainement. Sur le front du Tyrol, combats d'artillerie. CoBimuniqGés de4? Puissances Alliées Paris, 20 juin (Il h.). Lutte d'artillerie intermittente entre Mont-didier et l'Oise et au Sud de l'Aisne. Journée calme sur le reste du front. ★ * * Paris, 20 juin (3 h,). Nos détachements ont pénétré dans les lignes ennemies entre Montdidier et l'Oise et dans la région du Bois-le-Chaume. Nous avons ramené 20 prisonniers. Rien à signaler sur le reste du front. Londres, 19 juin. — Officiel. Nous avons prononcé cette nuit un heureux coup de main au Sud d'Hébuterne. Dans le secteur de Vieux-Berquin, un de nos détachements a attaqué et reconquis un poste que l'ennemi avait occupé la nuit du 14 juin. Au cours de ces combats.nous avons fait des prisonniers et prit deux mitrailleuses. Des troupes françaises ont repoussé une attaque exécutée par l'ennemi dans le secteur de Locre. Hier soir, l'artillerie allemande a été active dans la vallée de l'Ancre et près de Méricourt; elle a aussi été active la nuit près de Merris. Nous avons exécuté hier soir une heureuse attaque au Nord-Est de Béthune ; quelques prisonniers sont restés entre nos mains et nous avons pris une mitrailleuse.A l'aube, des détachements d'attaque ennemis ont été repoussés avec pertes à l'Est d'Hébuterne. La canonnade ennemie a été plus active aujourd'hui dans le secteur d'Albert, ainsi qu'à proximité l'Ancre et de l'étang de Dikkebusch. « * * Rome, lOjuin. -Officiel. Moins violente sur le front de montagne, la bataille est devenue plus acharnée sur la Piave. Notre troisième armée a vaillamment tenu tête au puissant effort de l'ennemi. En face de Maserada et de Can-delu, l'ennemi a tênté à diverses reprises de se for-' eer de nouveaux passages sur la rive droite du fleure; il a été repoussé d'une manière sanglante. . Depuis Fossalfa jusqu'à Capo Sile, le combat acharné a continué sans arrêt. Les formidables attaques de l'ennemi ont alterné avec nos contre-attaques, qui ont brisé la poussée autrichienne. Le combat n'a cessé que bien avant dans la nuit. Nos vaillantes troupes ont été mises à une dure épreuve, mais elles ont réussi à empêcher l'ennemi d'élargir la bande de terrain sur laquelle la bataille sévit depuis 4 jours. 1560 prisonniers sont restés entre nos mains. Nos aviateurs sont intervenus infatigablement et efficacement dans la mêlée, malgré la pluie battante. Surja lisière septentrionale du Montello, nous avons renforcé notre position sur le fleuve jusqu'à Casaserena. L'après-midi, l'ennemi, débouchant du saillant que constitue la pointe septentrionale du Montello, a dirigé une attaque vers le Sud-Ouest et une autre vers le Sud-Est. La première d'entre elles a été nettement arrêtée à l'Est de la hauteur 279, au Nord-Est de Jiavera; la seconde a été bientôt enrayée au Sud du chemin de fer San Mauro-San Andréa. Dans la région du Grappa, nous avons repoussé des attaques partielles ennemies et exécuté de fructueux coups de main ; une centaine de prisonniers sont restés entre nos mains. Dans la vallée de la Brenta et à l'est de la vallée de la Frensela, nous avons rapidement enrayé les attaques ennemies. A la lisière orientale du haut plateau d'Asiago, nos troupes ont arraché à l'ennemi le Pizzo Redezza et les hauteurs situées au Sud-Est du Sasso; elles ont fait 300 prisonniers environ. Nos détachements et des troupes françaises ont énergi-quement attaqué et conquis la colline de Costa Lunga en faisant quelques prisonniers. D'autre part, un grand nombre de prisonniers ont été faits plus à l'est par des troupes britanniques. L'attitude de nos troupes et de celles de nos alliés est digne d'admiration. Depuis le Stelvio jusqu'à la mer. chaque soldat avait compris qu'il ne fallait pas que l'ennemi passàt.Quant auxvaillants défenseurs du Grappa, ils savent que le moindre grain de sable de ce mont historique est sacré pour la patrie. Le communiqué cite en terminant les nombreuses unités qui se sont distinguées dans les batailles des 13, 15 et 1# juin. —«o»— Berlin, 20 juin. Au 21 juin, 3 mois d'offensive allemande sur le front à l'Ouest se sont écoulés. Pendant cette période, les armées franco-britanniques ont essuyé les défaites les plus graves de cette guerre, ont perdu l'initiative et ont été complètement réduites à la défensive. La fière armée manœuvrière du général Foch qui devait amener la décision n'existe plus Les chiffres indiquant le nombre des prisonniers et du butin faits par nos troupes ainsi .que les pertes sanglantes de l'ennemi s'élèvent à un degré immense. Il résulte des extraits de journaux ennemis suivants, avec quels espoirs l'Entente s'était attendue aux combats du printemps sur le-front occidental et combien la désillusion est grande. Le « Dail Mail » écrit en date du 9 février : « Tout es que l'ennemi obtiendra sera peut-êlre quelques milliers de prisonniers et une fissure plus ou moins grande dans notre front. Le 7 mars, « Fair Play » dit : « La force offensive de l'Allemagne est brisée. » A la date du 16 mars, le « Daily Mail » raconte à ses lecteurs danfe un article de fond : « Nous protégeons les l'osses restées en France entre les mains des Alliés. Ces fosses se trouvent déjà sous un feu perpétuel des batteries allemandes. Le «World» du 24 mars prophétise à ses lecteurs : Pour atteindre Cambrai, il faudrait aux armées allemandes à peu près le même temps qu'y avaient mis les anglais, c'est-à-dire 15 mois, s'ils ont l'intention de reprendre le terrain pouce à pouce. On sait que ce fut l'affaire de peu de jours. Le radio de Lyon du 29 mars prétend pendant la grande bataille sur les bords de la Somme: « Si les Allemands persistent dans leurs efforts, il se verront bientôt, épuisés, en face de l'armée française complètement intacte.» Peu après, des troupes françaises perdirent le Ivemmel, furent refoulés au delà du Chemin des Dames, de l'Aisne, de la Vesle, jusqu'à la Marne et subirent une grave défai^ entre Montdidier et Noyon. Le 29 mars, lors du premier coup porté par les Allemands, 1' « Œuvre » écrit ce qui suit : « Dans une seconde bataille, l'initiative nous appartiendra continuellement. La bataille en Flandre, celle entre l'Aisne et la Marne ainsi que les combats entre Montdidier et Noyon démontrèrent à suffisance que l'initiative se trouvait du côté des Allemands. Dans le territoire que les Alliés ont perdu au courant de trois mois se trouvent, près de la Somme, 52 villes, en Flandre 37 villes et sur l'Aisne 15 villes ayant chacune plus de 1000 habitants. Par suite des insuccès sérieux et des graves défaites, l'Entente a perdu dans la grande bataille en fin de mars plus de 94,000 prisonniers, en Flandre 30,585 prisonniers, sur l'Aisne et sur l'Oise plus de 85,000 prisonniers, en tout 212,000 hommes y compris les prisonniers tombés entre les mains des Allemands dans les petites actions de combat qui se sont déroulés dans les intervalles entre les grandes entreprises. En tout 2800 canons y ont été enlevés aux Alliés; il s'y ajoute plus de 8000 mitrailleuses. 6820 nouveaux kilomètres carrés se trouvent aux mains des Allemands. Dans les grands combats de la Somme, près d'Arras et en Flandre, l'Entente n'avait conquis que 561 kilomètres carrés d'un terrain totalement bouleversé.Le matériel immobile tout entier de fils de fer, bois, fer, béton, appareils de téléphone, chemin de fer de campagne, dépôts bien remplis, campements de tentes, baraquements et ainsi de suite a été laissé entre les mains des Allemands sur un front de 27# kilomètres. Ce sont des pertes de milliards de francs. Pour les compenser, il faut de nouveau mettre au service de l'armée un grand tonnage fui est déjà fort restreint. DERNIÈRES DÉPÊCHES Dépêches de l'Agence Wolff. (Service particulier du journal). Berlin, 21 juin (officiel). Au Nerd d'Albert, au Sud-Ouest de Noyon ainsi 2u'au Nord Ouest de Château Thierry, des attaques • détail ennemies se sont écroulées avec de lourdes pertes. —«o»— Berlin, 21 juin (officiel). Le sous-marin commandé par le lieutenant-capitaine Middendorf a coulé devant la sortie occidentale de la Manche et au large de la côte anglaiae orientale 4 vapeurs jaugeant en tout 19000 tonnes brut. De ces navires, un grand vapeur précieux de 8000 tennes a été torpillé au milieu d'un convoi puisaa-ment protégé. Teus Us «a vires étaient chargés. —»o»— Berne, 20 juin. Le « Populaire du Centre » signale que les démarches de Clemenceau pour faire entrer dan» le Ministère MM. Briand et Bartoud ont échoué; cesx-ci ont refusé. On parle de nouveau d'une chute éventuelle de Clémenceau. Briand et Bartou aspireraient à la présidence. —«o»— Amsterdam, 20 juin. D'après une information parvenue ici, plus de 100.000 Russes vivant aux Etats-Wnis ont adressé'au gouvernement américain une demande de pouvajr retourner en Russie pour y pouvoir coopérer à la restauration du pays. Cette demande a été rejetée par le gouvernement américain qui déclare qu'ils devraient se conformer d'abord à leurs devoirs militaires. On mande qu'un enrôlement forcé est imminent. Grand nombre de juifs russes se sent sauvés par la frontière du Canada pour échapper ainsi au service militaire dans l'armée américaine. —«o»— Berne, 21. Le « Giornale d'Italîa », mande que le vapeur italien « Manconcolli » a été torpillé le 30 mai. —«#»— Washington, 21, (Reuter). Les pertes totales des forces terrestres des Etats-Unis, se montent jusqu'à présent, à 8175 morts, blessés et disparus. —«o»— Liste des Victimes du raid aérien effectué le 25 mai 1918 sur la ville de Liège. Tués : 1. Delhaye, Emile, né à Verviers, Ie30 ianvier 1887. 2. Gingoux, Marie, née à Farmont. le 22 mars 1869. 3. Franck, Jeanne, née à Liège, le 31 août 1877 4. Gingoux, Alphonsine, née à Liège, le 30mars 1898. 5. Magnes, Thérèse, née à Liège, le 30 nov. 1882. 6. Piroux, Louise, née à Liège, le 11 janvier 1868. 7. Commans, Guillaume.né à Liège.lé 3août 1903. 8 Buckins Julienne, née à Liège, le 26juillet 1864. 9. Denis, Prosper, né à Liège. le 28 avril 1907. 10. Bellen. Charles, né à Visé, le 2 décembre 1868, à Angleur. 11. Danthinne, Toussaint, né à Tillenr, le 10 rioût 1881 (2 consins et 4 neveux à l'armée belge). 13- Degeneffe Joseph, né à firîvegnée. le 5 inin 1856. 13. Wautriche, né à Seilles, le 8 novembre 18^8. à Angleur. 14. Deprez Alfred, né à Liège, le 2 décembre 1897. 15. Ponrin Vatentin, né à (Srivegnée. le 22 mars 1884, à Grivegnée. 16. Deprez Joseph, né à Liège, le 23 février 1903. 17. Alexandre Ferain-Hubert, né à Ougrée, le 3 août 18. Alexandre Marie, née à Hnv. le 30 ianvier 1857. 19. Herains Ferdinand, né à Bruxelles, le 2 juillet 1875. à Angleur. 20. Herains Marie, née à Liège, le 18 mars 1875. 21. Dejardin Victor, née à Liège. le 22 mars 1903. 22. Melcorge Victorien. 1867. à Liège. 23. Boulanger Marie, née à Tilleur, le 30 juillet 188©. 24. Legrand Antoine-Joseph, né à Grandéglise-Ougrée, le 17 mars 1899. 25. Leptèce Joseph-Auguste, né à Liège, le 8 mai 1889 (1 frère à l'armée belgej. 26. Bulton-Maes Marie-Catherine, née à Herstal, le 23 avril 1876. 27. Deleuze-Makar Rosalie, née à Namur, le 24 août 1977. 2S. Decook Léopoldine, née à Châtelineau le 28 novembre 1890. 29. Buckinx Gérard, né à Liège le 28 avril 1863. Blessés : 1. Fourage Marie, née à Verviers en 1861. 2. Lhoest-Mordant Jeannette (1 fils à l'armée belge). 3. Fontaine Marguerite. 4. Deprez Amélie, née à Chrochet en 1881. 5. Dupont Jean-Florent, né à Liège, en 1853. 6. Dejardin Marie-Lamb., née à Voroux-Goreux le 22 juin 1860. 7. Schoenenld Anne-Marie, née à Glons le 16 décembre 1847. à Ougrée (1 fils à l'armée belge) 8. Desaat Nelly-Emilie,née à Anvers le 9 juillet 1861, à Ougrée. Belges blessés par des bombes lancées par des aviateurs alliés. Bruges. Attaque d'aviateurs anglais dans la nuit du 29-30 mai. Blessé : Verbeke, Georges, 38 ans. Varsenaere, (Flandre occidentale). Attaque d'aviateurs alliés le 3 juin 1918. Grièvement blessé : Menteyne, Hubert, 77 ans, la victime a succombé deux heures après, à ses blessures. Bruges. Raid d'aviateurs anglais, le 3 juin 1918. Tuées : Moreel Julie, St-Pierre, 9 ans, 2 oncles à l'armé« belge Verbeke, Nathalie, 81 ans, St-André. Wingene (Flandre occidentale). Raid d'aviateurs anglais, le G juin 1918. Grièvement blessée : Brakefeld, Maria, 23 ans. Ostende. Raid d'aviateurs alliés, le 11 juin 1918. Tué : Marlein Etienne, 49 ans, 2 neveux à l'armée belge. —»o«— Enregistrement des habitants de Paris Le comité de défense nouvellement établi pour la sécurité de la capitale a décidé de prier le gouvernement d'enregistrer les habitants de 35 à S8 ans fui ne sont pas aptes au service militaire. Le Ministre des Finances annonçait mercredi au Comité des Finances, que les Alliés devaient à l'Amérique, au l*r juin, 11 milliards de francs. —«o»— Les sout-marins aux côtes de l'Amériqme. Paris, 19juin. Telegramme. L'édition parisienne du « Chicago Tribune », a»-nonce de New-York, en date du 13 juin, que les vapeurs norvégiens « Vindeggen » et « Hendriek Lund » ont été coulés par un seus-marin au cites de la Virginie. —«•»— Le Congrès des Ouvriers à Londres Londres, 18 juin, télégramme. Au Congrès du parti ouvrier anglais, qui aura lieu à Londres, du 26 au 28 juin, lès socialisles français seront représentés par Thomas, Renaudel et Longuet ; les belges, par Vandervelde et Camilîë Huys-mans; les suédois, par Branting, etdu côté hollandais, on attend Troelstra. L'agitation menée du côté anglais centre le voyage de Troelstra, en Angleterre, augmente sans cesse. —«o»— Les femmes anglaises aviatrices militaires. r On communique de Londres: Le ministre du Travail Robert, a dit dans une réunion de femmes que le gouvernement a en vue d'engager les femmes anglaises au service d'aviation. Il fait remarquer que. d'après lui, les femmes pourraient devenir de très bonnes aviatrices militaires. Les femmes présentes ont accepté la nouvelle avec enthousiasme. Ainsi le prétendent les feuilles anglaises. — «o»— Le nomeau chef de l'Entente en Macédoine. Bâle, 18 juin. Télégramme. D'après un communiqué de l'Agence d'Athènes, le général Guillaumat qui a été appelé au commandement de Paris serait remplacé par le général Franchet d'Eeperez. Nous sommes en mesure de publier, à l'intention de nos lecteurs, le texte authentique de l'accord signé le 22 mars 4918 entre le gouvernement belge et le gouvernement allemand, relativement à la libération réciproque des prisonniers civils. On attire l'attention du public sur l'inutilité des requêtes adressées à ce propos à l'autorité supérieure. L'exécution des conventions intervenues entre les deux gouvernements se poursuit régulièrement en dehors de toute intervention particulière. ACCORD DU 22 MARS 1918 entre le Gouvernement belge et le Gouvernement allemand relatif à la libération réciproque des prisonniers fivils. Article 1. — Seront libérés, sur leur désir, les prisonniers civils appartenant à la nationalité d'une des parties qui, après être tombés au pouvoir de l'autre partie, se trouvent internés par elle au moment de la signature de la présente convention et qui rentrent dans les catégories suivantes : 1. Les femmes et les jeunes filles; 2. Les hommes qui au jour de la signature de la présente convention n'ont pas atteint l'âge de 17 ans ou qui ont dépassé l'âge de 45 ans; 3. Les hommes inaptes au service militaire qui, au jour de la signature de la présente convention, avaient 17 ans révolus, mais n'avaient pas encore 45 ans accomplis; 4. Les ecclésiastiques, en y comprenant les missionnaires ordonnés, et les médecins, sans distinction d'âge. Sont exceptées du bénéfice de la libération, les personnes qui sont actuellement poursuivies et celles qui ont été condamnées pour crimes ou délits. Article 2 — Le Gouvernement allemand se réserva d'exclure de la convention, si des motifs déduits de la sûreté de l'Etat ou des raisons d'ordre militaire s'opposent à ce qu'ils en bénéficient : 1. Cinquante personnes au maximum qui, au moment de leur internement, résidaient dans les limites du territoire du Gouvernement Général de Belgique; 2. Les prisonniers civils qui, au moment de leur internement, résidaient dans les limites du territoire des étapes ou de la zone des opérations militaires. Le Gouvernement belge se réserve de son côté d'exclure de la convention, si des motifs déduits de la sûreté de l'Etat ou des raisons d'ordre militaire s'opposent à ce qu'ils en bénéficient, au maximum un cinquième du nombre des prisonniers civils internés actuellement en Europe et qui devraient être libérés en vertu de l'article premier. Dans le cas où le Gouvernement allemand retiendrait moins des cinquante personnes indiquées ci-dessus, le Gouvernement belge déduira proportionnellement le nombre des prisonniers civils à retenir par lui. Les deux Gouvernements se communiqueront respectivement, dans le plus bref délai possible, les listes des personnes à exclure de la convention en vertu du premier alinéa n° 1 et de l'alinéa 2 ci-dessus.Article 3. — Les prisonniers civils qui, d'après les dispositions ci-dessus, doivent être libérés, seront sans délai renvoyés dans leurs foyers. Si des motifs déduits de la sûreté de l'Etat ou des raisons d'ordre militaire s'opposent au retour d un civil belge dans ses foyers, ce renvoi pourra ne pas avoir lieu ; dans ce cas, et sur le désir du prisonnier, celui-ci sera d'rigé vers la frontière suisse. Quant aux autres libérés belges, il leur sera loisible d'exprimer le désir de retourner en Belgique ou d'être dirigés vers la frontière suisse ; il sera tena compte de ce désir autant que possible et à condition que des motifs déduits de la sûreté de l'Etat ou des raisons d'ordre militaire ne s'y opposent pas. Le retour dans leurs foyers ou l'envoi à la frontière suisse des Belges ayant été internés au cours des deux dernières semaines qui ont précédé la signature de la présente convention, pourra être retardé pendant une durée maxima de quatre semaines, à partir de la signature de la présente convention.Article 4. — Les prisonniers civils allemands qui sont tombés au pouvoir des forces belges dans l'Est africain, ainsi que ceux quipourraienttomberenleur possession et qui ne doivent pas être rapatriés en vertu de l'article 1er, devront, sur leur désir, être envoyés le plus vite possible en Europe et internés dans un pays neutre, en considération de l'affaiblissement de leur santé, par suite d'un long séjour dans les régions tropicales. Article 5. — En ce qui concerne les prisonniers allemands tombés au pouvoir du Gouvernement belge et devant, d'après les dispositions précédentes, être renvoyés dans leurs foyers ou internés dans ua pays neutre, mais se trouvant sur le territoire d'une puissance alliée avec la Belgique, le Gouvernement belge s'engage à faire tout ce qui est en son pouvoir pour obtenir le plus rapidement possible leur retour, soit dans leur patrie, soit en pays neutre. Jusqu'à l'arrivée de ces prisonniers civils allemands en pays neutre, le gouvernement allemand est autorisé à suspendre la libération vers la Suisse de quatre-vingts civils belges au maximum. Ce nombre pourra être, de commun accord, proportionnel-lenent réduit, quand le Gouvernement belge aura 4"' année. — N° 143 JOtftML QftQTlDIEft — Le S* : 1Q centimes Samedi 22 Juin 1918

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho de Sambre et Meuse gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1915 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume