L'écho de Sambre et Meuse

899 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1918, 08 September. L'écho de Sambre et Meuse. Konsultiert 28 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/x921c1vv73/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

'"jf'r _ II PRIX ! 'ES ANNONCES : Annnonces, la ligne, fr. 0.50; — Ànn. financ. (avis d'ass. de soc.), la ligne, fr. 1.00; — Nécrologie, la ligne, fr. 1.00; — Faits divers (fin), la ligne, fr. 1.25; — Faits divers (corps), la ligne, fr. 1.50; — Chron. locale, la ligne, fr. 2.00: — Réparations judiciaires, '.a ligne, fr. 2.00. Administration et Rédaction : 37-39, rue Fossés-Fleuris,' Namur Bureaux de H à i h. et de 3 à 5 h. Les articles n'engagent que leurs auteurs. — Les manuscrits n«n insérés ne sont pas rendus. PRIX DES ABONNEMENTS : 1 mois, fr. 2.50 — 3 mois, fr. 7.50 les demandes d'abonnement sop.4 reçues exclusivement par les bureaux st les facteurs des postes. Les déclamations concernant les abonnements doivent être adressée* exclusivement aux bureaux de poste j.-B. eaLLHHB, Birectear-Propriétairi La & Tribune Libre » est largement ouverte à tous. VERS LA BELGIQUE FÉDÉRALE L,a Conjuration de l'Etat en Russie Vers la Belgique fédérale Il ne'faut désespérer de rien. La vérité est en marche et rien ne l'arrêtera. Nos frères flamands commencent à se rendre compte qu'on ne gagne rien à brusquer les choses Voici qu'ils commencent à évoluer vers une conception plus sage de notre devenir politique H et Vlaamsch Nieuws, le brûlant organe du D1' Bonus et de Raphaël Veï'huls, nous apporte la rafraîchissante nouvelle que voici : les Flamingants unionistes, c'est-à-dire ceux qui rejettenc l'idée d'une séparation radicale de la Flandre et de la Wallonie, autrement dit les fédéralistes flamands, vont se réunir très prochainement à Bruxelles ou à Anvers en un congrès où ils fixeront leur programme et choisiront un comité directeur. Les protagonistes de ce mouvement, dont M. L. Stevens paraît être le chef, sont d'ores et déjà d'accord sur les bases suivantes : 1° La plus grande autonomie possible pour la Flandre dans une union politique avec la Wallonie, avec ou sans conservation du nom de Belgique ; 2' L'union des Etats de Flandre et de Wallonie s'opérera par la restauration de l'indépendance et de la neutralité complètes du pays, garanties à la Conférence de la Paix ; 3° La Flandre et la Wallonie auront un pouvoir législatif, exécutif et judiciaire autonome. Le point caractéristique de ce programme flamand, c'est l'union politique qu'il préconise avec la Wallonie. Nous voilà loin des exagérations du début. Il ne s'agit plus maintenant d'une entreprise de démolition nationale. La Flandre commence à comprendre qu'il est plus avantageux pour elle de participer comme associée aux bénéfices de la firme commerciale : « Belgique ». Quoi qu'on en dise, les Flamands et les Wallons pris en bloc ont des qualités communes et, parmi ces qualités, il faut citer le sens de la mesure ou plus exactement le bon sens. Il n'y a sans doute pas d'âme belge, mais il y a un bon sens belge très caractéristique. C'est pourquoi nous devons en arriver tôt ou tard à une solution raisonnable du problème des races. Je me rappelle l'article récent qu'un jeune. Flamand insérait dans l'Information de Bruxelles en réponse à mon étude sur la question wallonne. Le Joikj- Vlaming y déclarait sans ambages: « Que voulez-vous que la Belgique nous fasse? La Belgique est aux Flamands ce que la Russie est aux Polonais et 1 Angleterre aux Irlandais. La elgique est pour nous la marâtre et restera toujours la marâtre, parce qu'il est aussi difficile de changer un homme en femme que de transformer une marâtre en une mère ! » Il était tout de même un peu osé de comparer la Flandre à l'Irlande ou à la Pologne. Car enfin les Flamands ont eu 49 ministres dans les cabinets qui se sont succédés en Belgique depuis 1830 et les Walloiîs, seulement 25 Il est possible évidemment que la Flandre ait été trahie par ses mandataires, mais cette trahison est-elle imputable à la Wallonie et celle-ci n'en a-t-elle pas été politiquement la victime? Que diable ! si les Polonais avaient eu cette chance d'avoir 49 ministres au Parlement de Pétersbourg contre 25 ministres russes, ils auraient mieux su s'en servir ! Et si cette pauvre Irlande catholique avait eu dans l'Angleterre protestante la moitié des ressources dont disposait la Flandre des Boerenbonden dans la patrie de M. Woeste, il y a longtemps qu'elle aurait obtenu son Home rule ! Si les Flamands veulent nous faire croire qu'ils n'ont rien obtenu du tout pendant quatre-vingts ans, c'est qu'ils n'ont pas été capables d'utiliser la force énorme dont ils disposaient. Et dans ce cas nous pourrions douter de leur capacité politique. Ils ne se font pas faute, d'ailleurs, d'avouer leur infériorité à cet égard : « Notre peuple, dit l'auteur de la Flandre martyre, est le plus arriéré de l'Univers ». Nous ne le lui avons pas fait dire. Mais si vraiment le peuple flamand est aussi arriéré que le prétend Severus, comment a-t-il la prétention de se séparer brusquement de son associé wallon et do faire ses affaires tout seul? S'imagine t-iL qu'il va pouvoir rompre sans préjudice l'ensemble économique qui, depuis l'époque autrichienne, fait la richesse de notre pays ? A-t-il l'illusion qu'il pourra se p isser de nous, parce que des géologues ont découvert sous les bruyères de la Campine quelques milliards de tonnes de houille? Heureusement le bon sens reprend bientôt ses droits et l'enfant prodigue finit toujours par rentrer au bercail. Sa mère lui rouvre tendrement les bras, et le grand frère plus ■mu mm» ■■■ M m II » m 1111 Il TiS».M0nnmaMni»KMaK&&B99nBSBSBM0 sage, resté à la maison, rend au cadet la place que celui-ci réclame au foyer familial. Mais il ne s'agit ici de tuer le veau gras, ni d'entonner des chants de fête, car l'événement n'a rien d'extraordinaire. L'évolution du parti flamingant, était dans la logique des choses. On devait prévoir que l'attitude de certains Jeunes-Flamands s'adoucirait tôt ou tard. Car plus la guerre dure, plus les chancelleries se montrent soucieuses de trouver des solutions conciliantes. Et qui ne voit que la meilleure combinaison pour les Wallons et les Flamands, c'est de rester économiquement unis, tout en gardant une large autonomie politico-administrative? Mais, dans le stade actuel de l'histoire, l'union économique entre les deux peuples, n'est pratiquement possible que sous la forme fédérale. Ce serait une utopie de croire que l'Etat wallon et l'Etat flamand, absolument séparés l'un de l'autre, puissent se maintenir indépendants par leurs propres forces entre les grandes nations qui les environnent. Pour que ces deux Etats ne soient pas absorbés, il faut absplument qu'ils se soutiennent l'un l'autre et qu'ils conservent entre eux des liens politiques assez forts pour leur assurer la consistance dont ils ont besoin vis-à-vis de l'étranger. Une Wallonie complètement détachée de la Flandre risquerait d'être entraînée vers le Sud. Une Flandre n'ayant plus de relations politiques avec les provinces wallonnes subirait une attraction du même ordre, mais dans une direction opposée. Sous prétexte d'appliquer strictement le principe de la communauté des langues, certaines grandes puissances (l'Angleterre par exemple) pourraient pousser la partie Nord du pays dans le giron de la Hollande et la partie méridionale dans les bras hospitaliers de la France convalescente. Ce serait pour Albion le moyen de créer deux puissants Etats-tampons contre l'Allemagne, l'un néerlandais avec la Flandre, et l'autre français avec la Wallonie. Adaptant ainsi kior-mule de 1815 au-gsût du jour, l'Angleterre ferait coup double : elle barrerait à sa rivale la route de l'Océan, et incorporerait à son domaine économique la Hollande en la soustrayant à l'influence « industrielle » de l'Allemagne, par l'octroi des charbons de la Campine. Mais dans ces conditions, la Belgique disparaîtrait de la cai'te du monde. Nous ne pouvons souscrire à ce suicide par persuasion. Notre devoir le plus sacré est de maintenir entre les grands peuples qui l'entourent, une Belgique capable de remplir son rôle historique d'Etat de transition, convoyeur des échanges internationaux, intermédiaire des transactions de l'Europe continentale avec les vastes marchés d'Outre-Mer. Mais cet idéal ne peut-être réalisé que par une Belgique fédérale, c'est-à-dire par des Etats unis de Flandre et de Wallonie, possédant un minimum d'institutions politiques communes. (Ministère des affaires étrangères, office central du commerce des transports et du régime douanier, délégation des deux Parlements délibérant dans la capitale fédérale.)C'est une organisation de ce genre que préconisent sans doute les unionistes flamands.En se ralliant à ce système, ils tendent loyalement la main aux activistes wallons. Ce geste ne sera pas inutile. Le premier effet du rapprochement qu'il symbolise se fait déjà sentir : les Jeunes-Flamands eux-mêmes commencent à ouvrir les yeux. Ils s'aperçoivent dès à présent, des trois erreurs qu'ils ont commises : La première, d'ordre politique : c'est d'avoir cru ou semblé croire que les Etats de Flandre et de Wallonie, pourraient se maintenir indépendants tout en restant séparés. La seconde est de nature économique : c'est d'avoir pensé que la Flandre pouvait industriellement se passer de sa collaboratrice wallonne. La troisième est une erreur tactique, elle a consisté à placer le pivot géographique du mouvement flamand, en dehors de son centre de gravité naturel. Il y a, d'ailleurs, une fatalité unificatrice qui pèse sur Bruxelles En y cherchant leur point d'appui, les Flamands s'y sont rapprochés, sans s'en douter, du concept unioniste et ont commencé à préparer, de concert avec nous, les premières assises de la Belgique fédérale Et tout est bien qui finit bien ! ; Dr. H. Henquinez. COMMUNIQUÉS OFFICIELS « L'Echo de S ambre et Meuse » publie le communiqué officiel allemand de midi et le dermer communiqué français, douze heures avant les autres journaux CommaBi(j«és des Puissances Centrales s Berlin, 7 septembre. Théâtre de la guerre à l'Ouest. f Groupe d'armées du K'fonprinz Rupprecht e de Bavière et du général von Boehm. [j Au Nord-Est de Langemark, une poussée 1< locale a valu aux troupes bavaroises plus de e 100 prisonniers. Au Sud d'Ypres, nous avons refoulé plusieurs attaques des Anglais. Sur les fronts de bataille, de violents engagements d'infanterie se sont développés dans c le terrain devant nos positions. Dans la ligne passant par Fins-Libremont- c Longwesnes. nos arricre-gardes ont contraint t l'adversaire de se déployer et d'exécuter des ç attaques sanglantes. Nos aviateurs de bataille ont efficacement j mitraillé des colonnes, ennemies passant la ( Somme près de Hry'e ex Saint-Christ. Sur la Somme et sur l'Oise, l'ennemi a j suivi par Ham et Chaftny et se trouvait vers ( le soir en combat avec nos arrière-gardes dans la ligne Aubigny-Ville-Uier. ( Entre l'Oise et l'Aisne, violents combats dans le terrain devant les lignes. < Des deux côtés de Vaugnillon, nous avons rejeté de plus fortes charges de l'ennemi ( Groupe d'armées du Kronprinz allemand. A l'Est de Vailly, sur l'Aisne, nous sommes en contact combattif avec l'adversaire ; sur les hauteurs au Nord-Est de Fisnes, nous -avons repoussé de nouvelles attaques des Américains. Berlin, 6 septembre. — Officiel : Nos sous-marins ont coulé dans la Méditerrannée 13.000 tonnes brut. * * Sofia, 3 septembre. — Officiel : Sur le front en Macédoine, au Nord de Bitolia, nos avant-postes ont repoussé un détachement d'assaut français qui tentait d'approcher de nos tranchees. Dans la boucle de la Czernà, violente canonnade réciproque Au Nord de Makovo, un de nos détachements d'assaut a pénétré dans des tranchées ennemies et en a ramené du matériel de guerre. A l'Est et à 1 Ouest du Dotiropolje, la canonnade a été pais violente par intermittence de part et d'autre. La canonnade ennemie a été modérée au Sud de Huma et violente des deux côtés du Vardar. Des détachements anglais ont attaqué nos tranchées avancées sur les deux rives du Vardar ; ils ont été dispersés par notre feu. * ¥ Sotia, 4 septembre. — Officiel : Sur le front en Macédoine, dans la vallée supérieure de la Skumbi, et au Nord de Bitolia, nos avant-postes ont dispersé à coups de l'usil des troupes ennemies. ; Au Sud de Huma, près du village de Moina, et des deux côtes du Vardar, violente canonnade réciproque. Sur divers points de part et d'autre du Vardar, des détachements d'infanterie anglaise ont tenté d'approcher de nos postes ; ils ont été disper-'sés soit par notre feu, soit par corps à corps. 1 A l'Est de la Czerna et dans la vallée de la Strouma, des combats aériens se sont terminés à notre avantage. Le sous-officier allemand Fizler a remporté sa 14e victoire aérienne et a descendu au cours d'un combat, un avion ennemi qui est tombé en flammes au Nord du village de Bondimirtzi. î ¥ * . Constantinople, 4 septembre. — Officiel : Sur le front en Palestine, faible canonnade réciproque.Dans le secteur de la côte et à l'Ouest de la route de Jérusalem à Nablus, nous avons repoussé des attaques de détachements de reconnaissance enne-[ mis. iNotre artillerie a descendu un avion ennemi à l'embouchure du Jourdain. ' Combats entre patrouilles sur la hauteur à l'Ouest > de Nuan. Bien de nouveau à signaler des autres fronts, h Berlin, 5 septembre — Officieux : La .nouvelle attaque dirigée le 2 septembre, par ' des torces ennemies importantes, contre le secteur 2 de l'Oise et de l'Aisne,ne leur a valu qu'un gain terri-t torial minime. L'ennemi n'a réussi qu'à faire incurver d'une manière insignifiante notre ligne depuis le Sud-Est de Coucy-le-Château jusqu'à la petite loca- ' lité Torny-Soray, sur la rouie de Coucy a Soissons, t et a, pour atteindre ce résultat, laissé sur le théâtre de combat quantité de tanks démolis et de morts. Les Américains, les Italiens et les Marocains mis en ligne, pour donner à l'assaut plus de force et d'élan, n'ont pu corser ce mince succès. 1 Le 3 septembre, dans l'après-midi, l'ennemi a 3 tenté d'élargir le léger renfoncement qu'il avait fait dans la même ligne vers Noyon, et de conquérir en même temps le plateau qui s'étend vers l'Est, au Sud-Est de Laffoux. Comme les jours précédents, le ciel était couvert de lourds nuages, mais vers midi, une soudaine éclaircie nous a permis de découvrir les armées ennemies, qui n'ont pu développer leur attaque comme elles l'avaient projeté, le feu concentrique de notre artillerie ayant été aussitôt dirigé contre les endroits où se préparait leur attaque et ayant entravé leurs mouvements. Communiqués «les Puissances Alliées Paris, 6 septembre (3 h ) : Nous avons continué notre progression au cours de la nuit Entre la Somme et Lave, nos troupes ont continué à franchir la Somme dans la région de Epénencourt et plus au Sud en plusieurs points jusqu'à la route de Ham à Péronne. Au Sud de Ham, nous avons occupé Le Plessis-Patte-D'oie, Berlencourt et Passé-Cuivry, Caillouel, Crépignv, Abbecourt. Au Nord de l'Ailette, nous avons atteint les abords de Sinceny et le plateau au Nord de Landricourt. Au Sud de l'Ailette nous bordons le ravin de Vauxaillon. Sur le front de la Vesle, les Américains ont porté leurs lignes jusqu'aux abords de Villers-en-Prayeves sur les pentes Nord-Est du Revillon et ont occupé Clennes. * ¥ ¥ Paris, 7 septembre (11 h ) Sur tout le front compris entre la Somme et l'Aisne, la poussée de nos troupes ne s'est pas ralentie au cours de la journée, en dépit des efforts tentés par les Allemands pour enrayer notre avance, notamment au Nord de l'Ailette. Nous tenons Ham et Chauny. A l'Est du canal du Nord, nous avons porté notre front sur la ligne jalonnée par Langliy, Foreste, Villers-Saint-Christophe, Estouiïlv, (Est de Ham), Brouchy, Ailleselve, Ugny-le-Gav, Viry-Noureuil (Nord-Est de Chauny). Depuis hier; nos troupes ont progressé par endroits de plus de dix kilomètres en profondeur. Au Nord de l'Ailette, nous occupons la basse forêt de Coucy jusqu'à Petit Parisis. Les Allemands ont dû abandonner dans la forêt un matériel et des dépôts de munitions considérables. Plus à droite, nous tenons les abords de Fresnes, Quincy-Basse, les lisières Ouest de Vauxaillon, la ferme Moisy, Laffaux. Nous avons occupé nos anciennes tranchées sur l'ensemble du front au Nord de l'Aisne. Au Sud de l'Aisne, les Américains ont réalisé de nouveaux progrès dans la région de Villers-en-Prayères et de Révillon. * ¥ ¥ Londres, 5 septembre. — Officiel : De violents combats se sont livrés hier au N'ord de la Lys. Nos troupes ont attaqué le matin la colline 63, au Sud-Ouest de Messines, et l'ont conquise ; plus d'une centaine de prisonniers sont restés entre leurs mains. Nous nous sommes emparés l'après-midi du village de Ploegsteert ; nous avons fait une centaine de prisonniers et prix un certain nombre de mitrailleuses. Au Nord de la colline 63, nos troupes se sont battues sans trêve dans le secteur de Wytschaete, où l'ennemi a vainement plusieurs fois attaqué. Sur le front de la Lys, nos troupes ont occupé la ligne délimitée à grands traits par Voormezeele-^utverghem-Neuve-Chapelle et Givenchy. Nous avons reconquis la ligne que nous occupions avant 9 avril. A l'Est de (iivenchy, nous tenons une partie des anciennes positions allemandes. Sur le front méridional, l'ennemi a violemment attaqué hier nos nouvelles positions près d'Inchy-en-Artois ; il a été repoussé après un combat acharné. Nous avons amélioré nos positions au Sud de Mœuvres et à l'Est d'Armur ; en outre, nous avons conquis iNeuvihy-Bourgonval. Nous avons repoussé une contre-attaque prononcée hier soir par l'ennemi à l'Est de Manancourt. Des combats se sont aussi livrés dans les environs de Péronne, où nous avons légèrement amélioré notre ligne. Dans le courant des quatre dernières journées, nos troupes ont fait plus de 16.000 prisonniers et se sont emparées de plus de 100 canons. Borne, 5 septembre. — Officiel : Tout le long du front, violente canonnade réciproque et activité modérée des patrouilles de reconnaissance. débats, Raily, avait surtout en vue d'obtenir des documents ponr justifier une guerre de la Russie contre l'Allemagne, guerre qui devait être déclarée, d'ailleurs, immédiatement après la révolution. Le 28 août, l'on remit à nouveau, au commandant des troupes du Soviet 300.000 roubles et l'on arrangea son voyage à Saint-Pétersbourg afin d'établir le contact avec les cercles militaires anglais dirigeants de St-Pétersbourg et les gardes blance russes qui se groupaient autour de ces derniers. L'entrevue à St-Pétersbôurg eut lieu le 29 août On discuta à cette séance la question de se mettre en rapport avec Nijni-Novgorod et Tambow. L'on envisagea en môme temps, avec les représentants de différentes puissances « alliées » les mesures à prendre pour aigrir la situation intérieure en Russie, et affaiblie ainsi la puissance des Soviets dans leur lutte avec les Tchèques-Slovaques et les Anglo-Français, et l'on songea tout spécialement à augmenter les difficultés du ravitaillement à Moscou et à Saint-Pétersbourg. On prépare des plans pour faire sauter les ponts et les voies ferrées pour incendier et détruire les dépôts de vivres. L'on a pu constater également que les conjurateurs franco-anglais avaient organisé sur des bases très vastes le système d'espionnage dans les différents commissariats ; ce qui fut confirmé par des perquisitions ultérieures au cours desquelles l'on découvrit toute une série de rapports secrets sur le front Est. Les officiers arrêtés à ce propos (Capitaine Friede et autres) déclarèrent qu'ils avaient fourni aux Anglo-Français des renseignements secrets sur les mouvements des troupes du Soviet et surtout toutes indications secrètes sur la situation intérieure en Russie. Des arrestations furent opérées tant à Saint-Pétersbourg qu'à Moscou. Les documents qui se trouvent actuellement à la disposition du gouvernement des Soviets attestent d'une manière absolue, l'existence d'une conjuration des représentants diplomatiques et militaires de puissances étrangères. La Commission ordinaire possède des attestations signées de la main même de Lockbardt qui permettaient aux conjurateurs de bénéficier de l'appui de la mission militaire anglaise à Moscou. Suit un exemple concernant le capitaine Krarikalj des fusilliers celtons Le papier porte l'écusson et le timbre de la mission anglaise et la date du 18 août. Les conjurateurs avaient élaboré des plans précis pour organisé les pouvoirs gouvernementaux dès le jour qui suivrait l'insurection. On prévoyait l'établissement d'une dictature de trois personnes ; des comités spéciaux étaient prévus parmi les troupes, etc. l.e chef de la mission militaire anglaise Lockhart, lorsqu'il fut entendu, chercha à niei les faits rapportés ci-dessus, la commission extraordinaire a néanmoins eu mains des documents irréfutables qui démontrent que tous les fils de la conjuration se concentraient dans les mains de la mission anglaise, à côté de laquelle les personnes les plus compromises dans l'affaire sont le consul général français Grenard, le général français Lavergne et une série d'autres officiers français et anglais. EN ITALIE. Rome, 5 septembre. — Le Congrès national socialiste, qui s'est tenu à Borne, a discuté longuement l'attitude à adopter par le parti, ses parlementaires et ses journaux a l'égard de la guerre. Une motion de l extrême-gauche recommandant une attitude résolument opposée à la guerre a été adoptée par 14,005 voix. ElN AMÉRIQUE. Lugauo, 5 septembre. — L' « Agencia Americana » annonce que 30U bandits chiliens ont traversé la frontiere argentine et ont pillé plusieurs villages. Les environs de Santa-Cruz ont été saccagés. La population réclame la protection de l'armée. Le gouvernement chilien a envoyé des troupes à la poursuite des bandits. Les communications télégraphiques entre les deux pays ont été coupées. Les ûpéiations à l'Ouest Paris, 5 septembre. — Du « Temps » : — Le général Foch conserve toujours l'espoir d'éviter une nouvelle campagne d'hiver. A Albert, il a affirmé que les six prochaines semaines résoudront cette question. Berne, 5 septembre. — Du chroniqueur militaire du « Berner Tageblatt » : — La retraite des Allemands sur le front à l'Ouest ne ressemble en aucune façon à la débandade au Chemin des Dames, où les Français, en quelques jours, abandonnèrent 60 kilomètres de terrain à l'ennemi. L'actuel mouvement de recul des Allemands est lent et s etfectue dans la mesure que von Hmdenburg estime nécessaire. Les progrès réalisés par l'armée de Foch au cours de longues semaines de combats ne représentent encore que la moitié du gain territorial réalisé en quelques jours par l'offensive allemande. Ce n'est pas la première fois que von Hindenburg décide une retraite et, chaque l'ois qu'il en a décidé une, on a vu las choses tourner à son avantage. Toutes ses retraites se sont transformées au bout du compte en de grandes victoires. Broussilof, entre autres, en a su quelque chose. 11 est de toute évidence que l'Entente a engagé toutes les forces dont elle dispose pour obtenir une décision finale, et il y a lieu ne s'étonner qu'elle n'ait pas attendu, pour déclancher cette offensive, que les Américains fussent à même de mettre en ligne une armée puissante.Il y a apparemment des motifs d'ordre politique qui en ont dé idé autrement. Le but principal de 1 offensive est de percer le front allemand et d'anéantir la force de résistance de l'armée allemande. i la Conjuration ne l'Etat en Russie Le journal la s Pravoda » du 3 septembre publie en lettres grasses l'appel adressé au pro.étariat au sujet de la découverte, à l'ambassade anglaise du quai lier général de la contre-révolution. Le journal insère le rapport suivant de la Commission extraordinaire sur la préparation de l'insurrection à Moscou : L'orgonisation de l'émeute et le maniement des fonds se trouvaient aux mains du consul anglais Lockhart. Depuis longtemps déjà, la Commission avait établi que la représentation diplomatique anglaise en Russie cherchait à se mettre en rapport.avec des éléments des Iroupes de la république des Soviets afin d'organiser la prise en possession des points principaux de Moscou et d'arrêter le Conseil des Commissaires du Peuple. t\u début du mois d'août, un agent provoqua un entretien de Lockhart avee un commandant de troupes auquel les autorités anglaises donnèrent l'ordre de s'emparer directement du Conseil des Commissaires du Peuple. L'entrevue eut lieu au domicile privé du commandant le 14 août. Au cours de l'entretien l'on discute la possibilité d organiser pour le 10 septembre environ à Moscou une insurrectien contre le pouvoir des Soviets parallèlement à l'aclion anglaise à la côte de Mourman. Sur proposition de Lockhart on convint que pour la suite, le commandant de troupes dont il s'agit serait de rapport avec le lieutenant anglais Sydney Raily. Lors d'une entrevue ultérieure, on débatit la question d'envoyer à Valogda des troupes qui livreraient la ville aux Anglais par trahison. L'émeute à Moscou devait se produire le 10 septembre. Les Anglais y tenaient parce qu'à ce jour devait se tenir une séance plé-nière du Conseil des commissaires du peuple où Lénine et Trotzki seraient présents. On projetait d'occuper en même temps al banque d'empire, la station centrale du téléphone et les télégraphes et de proclamer la dictature militaire avec l'interdiction sous peine de mort de tenir des réunions quelconques jusqu'à l'arrivée des autorités militaires anglaises. On discuta aussi l'organisation de services religieux et, de prêcher dans les églises, avec l'aide du haut clergé, pour défendre la contre-révolution.A la même réunion, on remit au commandant dont il s'agit, conformément aux promesses de Lockhart, une somme de 700.000 roubles pour organiser le mouvement révolutionnaire.Le 22 août, eut lieu une nouvelle rencontre où l'on remit encore 200.000 roubles dans le même but et on élabore le plan d'occuper les bureaux de Lénine, Trotzki, Gratow et du Conseil Supérieur de l'organisation sociale, de s'emparer des papiers qui s'y trouvaient et, à ce propos, l'officier anglais qni dirigeait les 4me année. — N° 209 J0UR1VAL QlOTIDlRlV - Le !i° : iÔ* centimes Dimanche=LundH8=9.'Septernbre 1918

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho de Sambre et Meuse gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1915 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume