L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 13 September. L'écho de Sambre et Meuse. Konsultiert 02 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/8k74t6g62r/
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4me arin.Ce. — IV 213 .iQlùAAL — Le i\° . 1Q Vendredi 15 Septembre ,~^'^TiT.l^'jrfïTliiigTTriTTrW»a^'g^TriyariHVWi'^>Viarglfli1iill,^iTiMIligMa«>gMMiMHIiyfllïiilWFnWïïiWM a :-.~rr --Ï» „ 3. "———~— ,.- ^rre~,'±, < i-rm -V- x PRIX DES ANNONCES : Annnonces, la ligne, fr. 0.50; — Ann. financ. (avis d'ass. de soc.), la ligne, fr. 1.00; — Nécrologie, la ligne, fr. 1.00; — Faits divers (fin), la ligne, fr. 1.25; — Faits divers (corps), la ligne, fr. 1.50; — Chrnn. locale, la ligne, fr. 2.00; — Réparations judiciaires, la ligne, fr. 2.00. Administration et Rédaction : 37-39, rue Fossés-Fleuris, Namur Bureaux • de 11 à 1 h. et de 3 à 5 h. Les articles n'engagent que leurs auteurs. — Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus. L'Echo de Sambre & Meuse PRIX DES ABONNEMENTS : 1 mois, fr. 2.50 — 3 mois, fr. 7.50 Les demandes d'abonnement son( reçues exclusivement par les bureaux el les facteurs des postes. Les réclamations concernant le? abonnements doivent être adressée* exclusivement aux bureaux de poste J.-B. CQLL8RD, Direcîeiir-Propriêtalri La « Tribune Libre » est largement ouverte à toux. De l'Organisation Judiciaire De l'Organisation Judiciaire Qu'il faille, à brève échéance, refondre notre organisation judiciaire, je ne sache pas qu'il y soit contredit; mais j'incline à croire que, dans les conjonctures nées de !a guerre, tout pi'ojet de réforme doit avoir pour dominante de démocratiser la justice et d'introduire, par le fait, le plus d'équité possible dans l'application du Droit. S'il est vrai que le Droit dérive des conditions économiques, que ces conditions sont mouvantes au point de donner au principe de contradiction le plus éclatant démenti, il s'ensuit forcément que le Droit est en évolution incessante, en éternel devenir ; que l'équité, cett-e expression du sentiment de justice qu'élaborent les primordiales nécessités sociales, formule et impose des exigences toujours nouvelles; et que la loi qui, à un moment déterminé, fixe l'équité, la stéréotype, se voit tout aussitôt dépassée par elle, à telles enseignes que le summum jus ne tarde pas à se muer en summa injuria. Comme, en pratique, il serait malaisé, à tout bout de législature, de mettre les codes en concordance avec l'équité de l'heure, il paraîtrait expédient de couler en texte légal et en article premier de la loi réorganisant notre armature judiciaire, la phrase fameuse du président Magnaud : « En toute matière, toutes les fois que ce » qu'en langage juridique on appelle le » droit entrera en conflit avec l'équité, le ,i juge sera tenu de juger en équité. » Et, par juger en équité, il faut entendre ; prononcer non selon la rigidité de la loi, mais d'après la flexibilité de cette justice amorphe dont la société est en perptluel travail. Mais une telle prescription est peu compatible avec la compl^xion du juge de profession. Trop de fers, en effet, le rivent à la lettre pure de la loi : les incertitudes des débuts de carrière, puis la fatigue de juger due à la répétition, à l'habitude des mêmes actes; l'esprit de caste que d'aucuns ont dénommé, 1' « unité judiciaire », la « mentalité judiciaire » qui isole la justice de l'opinion publique; enfin, brochant sur le tout, cette notoire déformation professionnelle, à l'emprise si puissante; sans préjudice de certains intérêts matériels, d'ambition et d'avenir qui font préférer la sécurité des sentiers battus aux hasards des grands chemins de l'initiative et des innovations. Dès lors, sauf peut-être en matière de justice de paix, le juge et surtout le juge unique est à redouter. Cependant, ce juge unique redoutable, introduisez-le dans les prétoires en lui adjoignant des jurés, des citoyens, en tel nombre que de raiso^, avisés et indépendants, qui statueront non sur le Droit qui reste le domaine du magistrat, mais sur le fait dont la compréhension ne lui échappe que trop souvent, et du coup, s'allège et s'illumine d'équité l'atmosphère opaque et lourde de nos temples de justice. Je voudrais voir les jurés exercer leur grand devoir civique, leur grand acte de solidarité, ensuite de la simple requête d'une des parties en cause, tant sur la scène des cours d'appef que sur celle des tribunaux civils et des tribunaux de commerce dont, de —^■—«a—■—^ par la loi de la différenciation, il y a lieu de maintenir l'institution. Chaque fois qu'un des plaideurs aurait à faire valoir, dans le litige introduit, des questions d'équité en conflit avec le droit, le jury apparaîtrait donc aux côtés du juge unique en première instance, en matière civile, comme en matière commerciale (à l'intention de laquelle il serait différencié), aux côtés des magistrats, — au nombre suffisants de trois, —■ en degré d'appel, palliant ainsi la rigueur des textes et, par une jurisprudence vraiment humaine, ouvrant aux législations de demain, de larges voies débrousailiées de tout anachronisme. En matière criminelle, je voudrais le voir également siégeant, en toute hypothèse, dans les Chambres du conseil et dans celles des mises en accusation, de telle sorte que les besoins de la défense sociale et de l'instruction plus ou moins secrète s'allient avec les impératifs de la liberté individuelle. Quant aux juges de toute robe, il conviendrait d'enlever au pouvoir central l'exorbitant privilège de les revêtir de leur charge, et il faudrait confier à un certain nombre de magistrats el d'avocats, réunis par le sort en collège, dans chaque arrondissement, le soin de les désigner au scrutin secret. Les éligi-bles devraient avoir appartenu au barreau pendant dix ans au moins. Les élus jouiraient de copieux appointements et la hiérarchie de rémunération ou de grade serait supprimée à leur endroit : mêmes traitements, mêmes prérogatives et plus aucun échelon professionnel à gravir. Tel sont, en bref, les bases sur lesquelles j'estime que doit s'ériger tout projet de refonte de notre organisation judiciaire. L'on ne peut, au vrai, démocratiser la justice qu'en accordant au peuple le droit de contrôle et d'élection. L'institution des jurés, sorte de système représentatif, répond à l'un de ces desiderata ; la formatic#i des padres, dont je viens d'esquisser-la modalité, satisfait à l'autre dans la bonne mesure. Là sont d'ailleurs les seuls et uniques moyens de couper court aux malfaçons de la justice et de plier le droit écrit aux exigences impérieuses de l'équité, ce reflet des mœurs et des événements sociaux immédiats. Je ne me dissimule pas que ma formule, qui est dans l'air depuis bien des années, conduit, droit à une véritable révolution. Elle se résume, cependant, à bien peu de chose : départir la fonction judiciaire entre un jury porteur d'équité et une judicature indépendante, réfléchie et moins préoccupée de politique et d'avancement tfue de bon travail. Mais, un pareil départ tuerait l'esprit particuiariste et aristocratique dont notre organisation judiciaire est issue. Je signale la chose aux cœurs généreux qui visent à traduire en actes congruents leurs sentiments démocratiques et qui ne reculeront pas devant un bouleversement, si complet soil-il, pour rendre au peuple à l'issue de la guerre, la monnaie de la pièce d'abnégation et d'héroïsme que, dans un si noble geste, il a jetée sur le tapis du destin. Dr C. H. Impressions de Hintze à Vienne Vienne, 6 septembre : Le secrétaire d'Etat von Hintze, accompagné de l'ambassadeur impérial, le comte Wedel, et du général allemand, délégué auprès du commandant supérieur des armées impériales et royales, le général-major von Crainon, reçut aujourd'hui matin, à l'ambassade allemande, des représentants de journaux de Vienne ainsi que le Président et le Vice-Président du Syndicat viennois des journalistes hongrois, et dit entre autre : « Lors de mon séjour à Vienne, il'.m'est extrêmement agréable d'avoir l'occasion de saluer en vous, Messieurs, les représentants de la Presse que je considère comme un facteur très important de la vie publique. Un de mes plus graves devoirs est de soutenir les efforts qui peuvent nous rapprocher d'une paix honorable et garantissant nos intéiêts. Les armes intellectuelles y jouent un rôle influent qui est aussi important que celui des armes sur le champ de bataille et celui dé la diplomatie Nous savons que l'esprit et ce qui le traduit, c'est-à-dire la parole, sont aussi efficaces que la force des armes. Je vous suis très reconnaissant, Messieurs, des efforts que vous avez faits.Ce n'est pas la première fois que je viens à Vienne. Je suis toujours sous l'impression de la grandeur du passé de la monarchie austro-hongroise, de sa gloire et de la célébrité qui trouvent leur expression dans les vénérables édifices et monuments. Je me suis réjoui au spectacle animé que présentent les rues de Vienne et j'ai vu avec une joie particulière que l'optimisme a réussi jusqu'à maintenant à faire supporter courageusement quatre pesantes années de guerre. Il faut qu'une forte quantité de confiance sert à réaliser notre but. Si des voix douteuses se sont parfois fait entendre, j'ai pu constater de mes propre? yeux qu'on ne doit point attacher d'importance à de pareilles opinions. Vous tous, Messieurs, en tant que narrateurs des impressions de chaque jour vous avez rempli votre devoir : favoriser la fusion et l'harmonie de nos peuples, prendre de l'influence sur l'opinion du peuple telle que la guerre l'a créée, maintenir cette opinion pour l'amener jusqu'à une paix honorable et garantissant nos intérêts. Ce devoir n'est pas toujours facile. Si les nouvelles n'annoncent pas de triomphes et de lauriers, si nous devons y renoncer un moment et entrepr dre une retraite pour des motifs stratégie .es, nous savons, par suite des expériences de la guerre, le peu de durée de ces cas de changements. Les cas sont inévitables, comme nous l'avons vu à l'Est, en Galicie et dans la Prusse orientale. Nous y voyons le mieux que nous n'avons aucun motif de laisser tomber notre espoir, mais que nous sommes autorisée de porter haut notre confiance. De même que la paix est venue à l'Est, elle viendra à l'Ouest, quand même il faudrait encore quelque temps. Les roses ne peuvent pas toujours fleurir Si l'on veut cueillir les roses, il faut s'attendre aussi à des piqûres d'épines. Le vertige de victoire de nos ennemis ne doit pas nous décourager. Vous savez mieux que moi combien la Presse de nos ennemis est développée en ce sens, et qu'il entre dans son but de subordonner son activité à l'Etat et à la politique. Nous, en Allemagne et en Autriche-Hongrie, nous nous tenons à la Presse libre, même à la guerre. Chez nos adversaires, au contraire, les journalistes se trouvent sous le contrôle de l'Etat L'éditeur de journaux qui ne représente pas une opinion du gouvernement est condamné aux travaux forcés chez eux. Ceci est contraire à notre conception; de telles mesures sont bonnes pour d'autres pays, mais non pas pour nous, Allemands. Il vaut mieux que le gouvernement et la Presse travaillent ensemble. Nous ne voulons pas asservir l'opinion publique. Je ne le dis pas pour gagner des faveurs, mais c'est ma conviction la plus profonde. La collaboration peut être utile au bien général; l'opposition ne peut que lui être néfaste. En Allemagne et partout où j'ai passé, j'ai COMMUNIQUÉS OFFICIELS « L'Echo de Sambre et Meuse » publie le communique officiel allemand de midi et le dernier communiqué français, douze heures avant les autres journaux (.«insyyfîiqïiés des Puissances Centrales Berlin, '12 septembre. Théâtre de la guerre à l'Ouest.. Au Nord-Est de Bixschoote, nous avons rejeté des attaques partielles; des poussées ennemies ont été refoulées. Pendant la journée, sur les fronts de bataille, à plusieurs reprises des escarmouches d'infanterie se sont développées à l'abri d un feu violent. Dans le terrain avancé de nos positions, une violente lutte d'artillerie s'est engagée j dans la soirée entre les routes conduisant d'Arras et de Péronne vers Cambrai. Des charges anglaises déclanchées peu avant la tombée de la nuit contre le secteur du canal se sont écroulées. De même, entre l'Ailette et l'Aisne, le feu d'artillerie a (ou ours augmenté d'intensité vers le soir. Ici, l'activité d'infanterie s'est bornée à des combats dans le terrain devant les lignes. Sur les hauteurs au Nord-Ouest de Fismes nous avons fait avorter des attaques de détail françaises. Combats de reconnaissance couronnés de succès sur le front lorrain et dans les Vosges. Berlin, 10 septembre. - Officiel : Nos sous-marins ont encore coulé 13.000 tonnes brut de tonnage ennemi. * Vienne, 11 septembre. — Officiel de ce midi : Sur le théâtre de la guerre en Italie, deux tentatives de reconnaissance ennemies ont échoué sur le haut plateau d'Asiago. Dans le secteur de l'Assolone, les Italiens, qui, ayant mis en œuvre de nombreuses batteries d'artillerie, avaient pénétré dans nos lignes, en ont été rejetés par une contre-attaque du régiment d'infanterie n° 99. Sur le front de la Piave, recrudescence des duels d'artillerie. Sotia, 9 septembre. — Officiel : Sur le front en Macédoine, sur le cours occidental de la Czerna, canonnade ennemie plus violente par intermittence. Dans la région de la Moglena et au Nord du villag'e de Rahovo, nous avons dispersé par notre l'eu un détachement d'assaut ennemi qui, après une prépnratoin d'artrilerie, tentait d'approcher de nos tranchées. Depuis Hutna jusqu'au V.ardar, violents bombardements ennemis ; nos batteries y ont énergiquement répondu. Nos détachements d'infanterie, appuyés par notre artillerie, ont dispersé plusieurs compagnies grecques, leur ont infligé de lourdes pertes et fait prisonniers des soldats de l'armée royale grecque. Constantinople, 9 septembre. — Officiel : Dans le secteur de la côte, duels d'artillerie et opérations fructueuses de nos patrouilles. A l'Ouest de la route de Jérusalem à Nablus, nos troupes ont repoussé de forts détachements de reconnaissance. A certains endroits, l'ennemi a violemment bombardé nos positions ; nous avons répondu en prenant des camps ennemis sous notre feu. Noire artillerie a efficacement bombardé une colonne de cavalerie qui s'avançait vers la tête du pont du Jourdain. Sur la rive orientale du Jourdain, notre cavalerie a mis en fuite des cavaliers ennemis et s'est avancée jusqu'à la tête de pont de Mendi'sse. Ces derniers jours, les rebelles ont subi une série d'échecs sanglants. Près de Médùie, nous en avons enlevé un nid. Plus au Nord, nous avons repoussé une attaque contre nos postes. Sur.les autres fronts, la situation ne s'est pas modifiée. Berlin, 9 septembre. — Officieux : Depuis plusieurs jours, les Allemands occupent leurs nouvelles positions devant lesquelles à plusieurs kilomètres de distance, se trouvent les positions défendues par leurs arrière-gardes. C'est à ces arrière-gardes qu'ont été livrés les combats signalés en ces derniers jours par l'Entente. Le 8 septembre, les Français ont tenté, en attaquant à de nombreuses reprises et en se faisant appuyer par un feu très nourri d'artillerie, de forcer le canal de Crozat. Des mitrailleuses allemandes ont repoussé d'une attaché de l'importance à rester en contact avec la Presse. C'était un honneur spécial pour moi d'avoir été présenté, conformément à une ancienne coutume, à Sa Majesté 1 Empereur d'Autriche et roi apostolique de Hongrie. La réception dont j'ai été l'ob;et de la part de Sa Majesté m'a vivement touché. J'étais également heureux de faire la connaissance des représentants supérieurs des _ autorités austro-hongroises. J'avais l'occasion de parler en détail de notre alliance à Sa Majesté et aux autorités. Tous ces entretiens ont été faits avec l'esprit de concorde qui relie les Alliés depuis quatre ans d'une manière toujours plus solide et plus étroite. A jamais unis par nos souffrances et nos triomphes, nous allons vers la réalisation de notre commun destin. Nos prévisions sont positives et sûres Dans les débats au sujet de nos intérêts communs, j'ai rencontré les avances les plus favorables et l'accord le plus complet, ce que je reconnais avec reconnaissance.Ce qui nous sépare encore et qui donne occasion à des doutes, sera traité et réglé dans des pourparlers amicaux. Si je résume mes impressions, je dois dire que notre alliance est une véritable alliance, c'est une alliance qui nous fait porter ensemble, dans un esprit de loyale concorde, ce que nous réserve l'avenir. Je me sers expressément du mot alliance manière sanglante toutes ces tentatives et ont pu se replier pendant la nuit sans être inquiétées sur les nouvelles lignes de sûreté situées à plusieurs kilomètres à l'Ouest du nouveau iront. Sur les ailes d'attaque du front de bataille, le 8 septembre, les Anglais ont. renouvelé leurs assauts près d'Armentières, tandis que les Français tentaient d'avancer entre l'Ailette et l'Aisne. La première attaque française prononcée immédiatement au Sud de l'Ailette a été repoussée à 6 h. du matin par une violente contre-attaque. De même, dans le courant de l'après-midi, de violentes attaques partielles prononcées au même endroit, et d'autres attaques partielles déclam-hées entre la route de Soissons et Laon et sur l'Aisne, ont échoué. Le soir, après une heure de très violente préparation d'artillerie, les Français ont prononcé une fois de plus une attaque d'ensemble entre l'Ailette et l'Aisne. Prise efficacement sous notre feu dans les positions où elle se préparait, cette attaque s'est écroulée. A cerlains endroits, près de Samoy notamment, les Français ont vainement pris jusqu'à six fois l'offensive. Commniiiqiiés des Puissances Alliées Paris, Il septembre (o h.). Une contre-attaque allemande effectuée au Sud-Est de*Roupy a été repoussée. Nous avons fait des prisonniers et capturé des mitrailleuses: Dans la région de Laffaux et de Celles surAisne, les Allemands ont tenté, à six reprisés différentes, dans la nuit du 10 au 11 et dans la.journée d'aujourd'hui, d'aborder les nouvelles positions. Ils ont, toutes les fois, été repoussés Nous avons fait 150 prisonniers. Paris, 11 septembre (11 h.). En dehors de l'activité d'artillerie, en différents points du front de l'Aisne, de la Vesle et en Champagne, aucun événement à signaler. Londres, 10 septembre. — Officiel : L'ennemi a attaqué hier soir pour la seconde fois les positions que nous avons conquises le matin à l'Ouest de Gouzeaurort ; il a été repoussé. Nous avons avancé notre ligne la nuit au Sud d'Havrincourt. Nos troupes ont aussi progressé au Nord Est dë Neuv^-Chapelle, ainsi qu'à l'Ouest et au Nord d'Armentières. A l'exception de combats locaux dans les secteurs d'Ephey et de Gouzeaucourt, au cours desquels nous avons fait des prisonniers, rien d'important à signaler sur le front de bataille au Sud de la Scarpe. Sur le front de la Lys, nos patrouilles ont légèrement avancé au Nord-Est de Neuve-Chapelle (Ouest d'Armentières). La tempête continue. Rome, 10 septembre. — Officiel : Au Nord du monte Altissimo, des attaques ennemies ont échoué sous notre feu. Dans le bassin d'Alano (vallée de l'Ornio), un de nos détachements a pénétré dans la ligne ennemie et y a repoussé les renforts accourus en hâte. Les Autrichiens ont laissé des morts sur le terrain ; les nôtres sont rentrés au complet flans leurs lignes, ramenant plusieurs prisonniers. Dans la vallée de Lagàrina, au Nord du Grappa et sur le cours moyen de la Piave, grande activité de l'artillerie et des détachements de reconnaissance. Nos artilleurs ont fait sauter un vaste dépôt de munitions sur la Zugna Torta. Zurich, 10 septembre. — Dans la province d'Âlçs-sandrie (Piémont), un nombre extraordinaire d'incendies ont été enregistrés dans les forêts et dans les fermes. Le parti socialiste italien estime, par contre,qu'on doit faire tout ce qui est possible pour arriver à la reconstitution de l'Internationale. Bâle, 10 septembre. — La dir«ction du parti socialiste à Home a décidé de ne pas anticiper à la Conférence ouvrière qui aura lieu à Londres du 17 au 19 septembre, cette Conférence ne visant, d'après lui, qu'à la continuation de la guerre. Berne, 10 septembre. — Plusieurs journaux américains avaient annoncé que les Etats-Unis avaient offert à la Suisse uile avance de 7 500.000 francs à 3 1/2 °l pour l'électrification du réseau des chemins de fer. L'Agence télégraphique suisse se dit en mesure de déclarer que ni le gouvernement fédéral ni la direction des chemins de fer fédéraux n'ont connaissance d'une telle offre. sans autre complément. Toute autre épithète n'en ferait que diminuer le "sens. Si cette conception trouvait un écho dans la Presse-commune, je vous en serais, Messieurs, profondément reconnaissant. * Les Opérations à l'Ouest Londres, 11 septembre. — Du « Morning Post » de lundi matin : — L'ennemi a atteint sa ligne principale et sa résistance est devenue extraordinairement forte. La guerre de mouvements parait avoir provisoirement pris fin. » Paris, 11 septembre. — Du « New-York Herald » : — Depuis que les Allemands occupent leurs nouvelles positions sur ia rive septentrionale de l'Aisne, les troupes américaines sont de nouveau très violemment bombardées entre l'Aisne et la Vesle. Lyon, 10 septembre.— On mande du front anglais au « Progrès de Lyon » : — La ville de Lens, dont l'Agence Reuter avait annoncé il y a huit jours la prise parles Anglais, est toujours aux mains de l'ennemi. Paris, 10 septembre. — De l'Agence Havas : — L'artillerie allemande bombardait encore violemment dimanche les villes d'Arras et d'Hazebrouck, tandis que les aviateurs allemands continuaient à jeter des bombes sur Amiens. » D'autre part, l'Agence Havas assure que les Anglais n'ont pas encore attaqué jusqu'ici les mitrailleurs et les tirailleurs allemands qui tiennent toujours Lens. La ligne de défense allemande s'étend de Lens à Sallaumines. Les villes de Bailleul et de Locre sont complètement détruites. Berlin, 10 septembre. — Au cours des derniers combats livrés sur le front à l'Ouest, le prince Albert de Saxe-VVeimar, capitaine de cuirassiers, est tombé au champ d'honneur. Berlin, I l septembre. — On mande de Genève au « Berliuer Tageblatt » que le député français Dumes-nil, capitaine des chasseurs, a été tué sur le front par une grenade. Genève, 10 septembre. — Le député Ferry, blessé près de Vauxaillon, a dû subir à l'ambulance une opération qui a bien réussi. Bâle, 10 septembre. — Des « Basler Nachricbten » : L'Agence Havas signale que les cercles militaires français estiment qu'une bataille générale commencera d'ici deux ou trois jours devant les lignes Siegfried, où la plus grande partie des troupes allemandes est massée maintenant. L'armée du général Mangin est toujours en contact avec les forces ennemies qui se trouvent devant cette ligne. Par contre, le correspondant de l'Agence Beuter au front britannique écrit que les cercles militaires anglais n'attendent la grande bataille décisive qu'au printemps prochain. » Paris, 11 septembre. — M le sénateur Touron a visité les villages libérés de son département. Il écrit dans « Excelsior » combien son impression fut désolante et fait remarquer que la plupart des localités ne sortt plus que des indications géographiques ; il n'y a plus trace de maisons et partout les explosifs ont fait leur œuvre Seuls, quelques quarliers excentriques existent encore à Soissons. Londres, 11 septembre.— Du « Weekly Dispatch» : — Le maréchal Haig a supporté avec une énergie admirable les efforts inouïs que les trois dernières années de, guerre lui ont imposés. Tandis que les hauts commandements français et italien ont subi des modifications, le commandant en chef anglais est toujours resté sur la brèche. Le maréchal Haig demandera sans doute sous peu à êire relevé de ses fonctions, et personne ne s'en étonnera. On ne' saurait dire encore à présent quel sera son successeur. Zurich, 11 septembre. — Du « Zn'richer Tages Anzeiger » : —- Le mauvais temps sévit sur tout le front à l'Ouest et. comme cela s'est f'éjà produit à diverses reprises, le terrain bouleversé par les combats se transforme en un marécage qui rend toute marche en avant impossible. Les Alliés se trouvent dans la région dévastée, tandis que les Allemands ont des routes et du terrain solide derrière leurs lignes. La situation est donc tout l'opposé de ceux qui existait au printemps dernier ; alors, le temps et la configuration du sol favorisaient les Alliés, ce qui est le cas aujourd'hui pour les Allemands. » Rome. 11 septembre. — Dans une correspondance , fort remarquée de Berne, la « Giornale d'Dalia » met ses lecteurs en garde contre un excès d'optimisme à l'endroit de la retraite allemande Les pertes infligées à l'armée gigantesque de l'Allemagne sont relativement minimes, comme leprouve le nombre des prisonniers faits par les Alliés. Une surprise est donc Joujours possible : avec leurs divisions appuyées-sur la ligne Siegfried, les Allemands sont toujours à môme n'organiser une défensive efficace. ~ .a GS-xierre sxir Mer La Haye, I l septembre. — Les journaux américains signalent qu'un sous-marin a ceulé un des plus connus et des plus importants batenux-phares américains. le « Mimonil Shoals Lightship », ancré à un demi-mille du rap Hatteras. Cet exploit a sans doute élé accompli par le sous-marin qui a récemment coulé le vapeur-citerne américain « Lenninas » à 100 milles de la côte de Virginie.Milan, 11 septembre. — On mande de New-York au « Corriere délia Sera » : — En août dernier, seize vapeurs américains ne sont pas rentrés. Paris, 11 septembre. — Du « New-York Herald » : — Trois vapeurs américains se sont perdus au large de la côte cubaine » Berlin, 10 septembre. — D'après les journaux américains, il ne se passe guère de jour sans qu'un certain nombre de chalutiers à vapeur soient coulés. Le rayon d'action des sous-marins semble s'étendre vers les eaux méridionales des Etat=-Unis. Récemment, la plus importante victime des sous-marins a été le nouveau vapeur japonais «Tokuyama Maru » (7,000 tonne', qui a été cou'é à proximité d'un port canadien dont le nom n'e«t pas cité. L'équipage japonais, cumposé de 85 hommes, a été recueilli et débarqué au Canada, Washington, 10 septembre. — On annonce officiellement que lors du torpillage du vapeur de transport « Mount Vernon » (ancien « Kronprinzes-sin Cecilie »), l'explosion éle la torpille a tué trente-cinq chauffeurs. Copenhague, 10 septembre. — D'après un télégramme de Drontheim. le grand vapeur « Adriano Krisfina ». qui se rendait, chargé de marchandises diverses, d'Angleterre à la côte de Mourmane, a été torpillé samedi soir. Le navire, qui jauge 7,000 tonnes brut, est à la côte près de Vardoe; son équipage est sain et sauf. Lucano, 10 septembre. — Un discours prononcé par le commissaire de l'administration des navires de guerre prouve combien fortes sont les pertes infligées à la flotte italienne par les sous-marins des Puissances centrales. Il y a été dit. en effet, que, depuis le début de la guerre jusque fin de l'année dernière, M71.000 tonnes de nouveaux navires onté'é construits, dont certains sont déjà en service, et que ce tonnage représente 31 p. c. des pertes totales italiennes. DÉPÈCHES DIVERSES Le Havre, 7 septembre. - Les restes mortels de Georges Lorand seront incinérés lundi matin au Père-Lachaise, à Paris. Le gouvernement belge sera représenté à la cérémonie par MM. les ministres Carton de \Viart,Goblet d'Alvieila et Brunet. Berlin, 11 septembre.—A la demande de la Presse de Stuttgart, le vice-chancelier von Payer prononcera demain un discours sur la situation politique. Berlin, 10 septembre. — L'amiral Scheer, chef de l'état-major de l'Amirauté, est parti pour le grand-quartier général, où il résidera en permanence. Berlin.plO septembre. — Il est question de porter, à partir du 1er octobre, la ration de farine à son ancien chiffre, soit 200 grammes par jour et par tête. En outre, les services d'alimentation y ajouteraient 10 p. c. en céréales diverses. Berlin, 10 septembre. — Le premier acompte des sommes que la Russie s'est engagée à payer à l'Allemagne parviendra à bref délai à Rerlin. Berlin, 10 septembre. — Parlant à la Conférence des présidents des syndicats ouvriers, le président de la Commission générale des syndicats allemands, M. Legien, membre du Reichstag, a déclaré que les efforts des syndicats ouvriers allemands pour arriver, en collaboration avec les associations ouvrières

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