L'étoile belge

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s.n. 1914, 28 Mai. L'étoile belge. Konsultiert 20 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/kh0dv1f39j/
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, ■ ■ i 1 i !.. . ■ 1 ; Jeudi 28 mai iS!4 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : j Ull an : 19 fr.; 6 mois, fr. C.âO; 3 mois, £r, 3.&0 POUR LA PROVINCE : tto «n : t<> fr.; 6 mois, fr. 8.50; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 h. ' En province il au/fît de remettre le priw de Cabûtmement au facteut Edition G G54 année. — W l^B L'ETOILE BELGE Baromètre du 28 mai 5 heure» TempAr. moya® aorm1*, fî. 14 Maximum de la veilla, «l Minimum <le la nuiî- « ? Biroroit. V/£\ «SU., T62-4 Quantité d'eau // de 8 à S h «•, Ifé'W f/%i d\ P'24tl" Obsn-vattons fi ^ [§ JJ de midi Temiiérature, |(ScJs xf Il WÎ Baromètre, l § fi °3 S Id'ô^t HumitlitéflO'tsa \\^, va • m & 3 bum. absol.» Vont dominant, wcï? v^. Jrf // NSK D^Iin. ma<rn. V jj l2«of/î Eph&mérides pùurle2&irud Soleil: Luiie: lever. 3 h.'Si lever, 5 h. 4? «ouclier, 19U. 41 coucher. SU lu 17 Prévisions de l'Institut météorologique ; Vent faible; beau. Service des malles Os tende-Douvres Etat de la mer, îe 28. à 4 heures : agitée France. Angleterre, Allemagne et i ] par trimestre tous, pays de l'Union pos'ale, j v ir* 1 payable d'avance Hollande, 7 fr. — Grand-Duché, 6 fr. ) mandat-postô 5 centimes la numéro ANVOTCES : 45 c" la lifiie: nini il m 4 UTti^», fr. 1.6% l»i "in >n »• p» oUm iv io» 2 bd irai i l'O&s» <U Pablijicé, 36, ras Veive p u-a son U aoii" ai ai. ÉTRANGER Le ïLome rul© Ce home rule bill a été adopté lundi En troisième lecture par la chambre des communes par 351 voix contre 274, soit à la majorité de 77 voix. Les majorités aux troisièmes lectures précédentes ont été de 110 et de 109 voix. A la fin de la session courante, le home rule bill recevra la sanction royale, quelle que soit l'attitude de la chambre des lords. Autrement dit, M. Asquith, grâce au Par-liament Act, c'est-à-dire grâce à une modification à la constitution britannique, a pu accomplir ce que M. Gladstone avait, par deux fois, et sans succès, tâché de faire. Il est absolument certain que sans le Parliament Act, jamais le home rule, sous sa forme actuelle, en tout cas, n'eût pu être voté. Le vote de lundi était certain d'avance; ce que l'on ne savait pas, c'est si l'opposition discuterait la loi. Après l'incident de jeudi dernier, cela paraissait improbable, et comme M. Asquilh a refusé de donner des détails sur le projet de loi modificatrice qu'il a l'intention de présenter plus tard à la chambre des lords, M. Bonar Law n'avait d'autre alternative que de refuser de discuter. On a procédé au vote, avec le résultat indiqué plus haut, et la chambre des communes y a gagné deux jours de vacances de plus. Quant au home rule bill, il a été immédiatement envoyé à la chambre des lords qui l'a lu une première fois, ce qui n'est qu'une simple formalité. La chambre haute repoussera, cela va sans dire, ce projet de loi, qui n'en sera pas moins transformé en loi avant la fin de la session. Le sort du home rule bill est donc certain, sauf deux éventualités qui, comme l'a dit M. Redmond, sont incon-i eçvables : la première serait une résolution de la chambre des communes déci- 1 ] dant de ne pas soumettre la loi à la sanc-; lion royale ; la seconde serait le refus du j souverain de donner son assentiment. Or cela est, humainement parlant, impossible.Tout l'intérêt de la question d'Irlande, au point de vue législatif, se concentre donc sur le projet de loi qui doit modifier le home rule bill, Yamending bill. M. Asquith a refusé de dire autre chose que cr'ci : Ce bill donnera force de loi à l'accord qui interviendra entre le gouvernement et l'opposition, si, comme il l'espère, on arrive à un accord. A défaut d'un accord, ce bill contiendra les propositions faites par M. Asquith au nom du gouvernement le 8 mars dernier. Ces propositions consistent dans l'exclusion pour six ans des comtés de l'Ulster qui auront, par un vote, demandé à Être exclus du home rule. On sait que l'opposition et les Ulsté-riens repoussent l'exclusion limitée à six ans ; il ne reste donc qu'une faible lueur d'espoir, à moins que dans l'intervalle qui va s'écouler d'ici au 22 juin, date à laquelle le bill d'amendement sera présenté à la chambre des lords, l'opposition et le gouvernement n'arrivent à se mettre d'accord. Ce n'est certainement pas impossible ; mais cela paraît peu probable à l'heure qu'il est. D'un autre côté, nous savons, le récent livre de Mrs Parnell en donne la preuve, comment les gouvernements anglais et leurs adversaires sont en communication, quelles relations ces gouvernements entretiennent avec l'opposition la plus irréconciliable en apparence au moyen d'intermédiaires inconnus, et il n'est pas impossible que, en ce moment même, il y ait des pourparlers en train. HOS DÉPÊCHES Services spéciaux de l'ETOILE BELGE a nHiMva. Trois officiers belges aéronautes atterrissent en territoire français De Maubeuge : Un ballon sphéi-Yiue ) ayant à bord trois officiers belges en tenue et un pilote civil, a atterri à Vieux-Reng. Les aéronautes sont : les capitaines François Swegers, de Bruxelles; Jean Schoofs, de Namur ; Désiré Doras, de Mons, et Henri Van Someren, aéronaute civil qui pilotait le ballon. Les officiers étaient munis de cartes de l'état-major belge. Ils ont expliqué qu'ils s'entraînaient à monter en ballon. Partis de Biuxelles à 9 h. 53 du matin, ils commencèrent à effectuer leur descente à Binche, à 1,350 mètres d'altitude, par un vent de 45 kilomètres à l'heure. Ils comptaient atterrir à Grand Reng (Belgique), mais ils ne purent le faire qu'à 150 mètres de la frontière, sur le territoire de Vieux Reng. Le commissaire spécial et les officiers ont examiné les objets contenus dans la nacelle, après quoi les aéronautes ont pu regagner la Belgique par chemin de fer. Douaniers et contrebandiers Une chasse mouvementée De Rocroi : La douane de la frontière belge ayant été prévenue qu'une automobile montée par deux hommes masqués et chargée de contrebande avait franchi mercredi matin la frontière dans la direction de Rethel, le lieutenant des douanes Re-gTiiosez et un sous-brigadier réquisitionnèrent une automobile et se mirent à la poursuite de la voiture. Au Châtelet, près de Rsthel, les douaniers rejoignirent les délinquants chez un aubergiste lui-même contrebandier. En attendant que le lieutenant allftt quérir le maire pour opérer une perquisition, les fraudeurs ligotèrent le sous-brigadier, l'enfermèrent dans l'auberge et s'enfuirent sur leur voiture. Le douanier put rompre ses entraves et la poursuite recommença. Le sous-brigadier parvint à crever un pneu à coups de revolver. Les contrebandiers prirent alors la fuite en courant, mais le sous-brigadier parvint à rattraper le chauffeur, le terrassa et le maintint en attendant l'arrivée du lieutenant et des gendarmes. La voiture contenait 800 kilos de tabac et des dentelles d'une valeur de 5.000 francs. Le chauffeur a été Scroué à Rocroi. ALLEMAGNE Pour la réforme électorale en Prusse Le parti socialiste avait organisé mardi soir, à Berlin, pour protester contre le refus du gouvernement d'accorder un nouveau système électoral à la Prusse, un grand nombre de réunions qui se sont déroulées sans incident devant des auditeurs nombreux. La succession du président Kaempf Dans» les milieux parlementaires, on pense que la future session ne reverra plus M. Ka&mptf comme président du reichstag. Le député démocrate de Berlin compte se retirer du fauteuil présidentiel en invoquant des motifs de sa.nté II n'avait d'ailleurs nccepté la fonction que pour la session maintenant close. Il est probable que le centre catholique, qui est le parti bourgeois le plus nombreux, revendiquera la présidence. Mais il est possible que les deux groupes libéraux de gauche, dont l'importance numérique équilibre sensiblement le part.i du centre, revendiquent aussi la présidence, qu'ils pourraient d'ailleurs fort bien conquérir avec l'appui des socialistes. Dans ces conditions, le centre accepterait sans doute un arrangement amiable. La présidence irait alors au docteur JPaaeche (national-libéral), la première v^e-presuience a m. renrennacn (centre), la seconde sans doute à M. Dietrich (conservateur). Les libéraux de gauche ne seraient pas pour œla écartés du bureau, car on nommerait un troisième vice-pré-sident, fonction justifiée par l'abondance du travail parlementaire et la durée cro santé des séances. Serait alors élu M. Dove, qui fut déjà vice-président du reichstag.Dans tous les cais, I® scrutin pour le bureau sera intéressant. Si les récentes élections législatives n'ont pas modifié grandement l'effectif des différents partis, elles ont cependant changé leur ordre de classement. Les socialistes arrivent en tête avec 111 mandats, les catholiques avec 98, les nationaux libéraux avec 45, tes libéraux de gauche avec 44 et les conservateurs avec 43 seulement. Ce dernier parti a donc reculé d'un rang et s'il peut encore revendiquer un siège au bu--c'est grâce à l'appui de la douzain-e de conservateurs libres dont le parti s'effrite de session à session, d'élection à élection. L'affaire d'espionnage Les journaux de Berlin publient une nouvelle de Cuxhaven qui, dit la Gazette de V oss, serait de nature à faire considérer l'arrestation de M. Clément Bayard et de ses compagnons sous un jour plus favorable sinon à la justifier complètement,et d'après laquelle ils auraient pris du centre d'aviation de Brunsbùttel des photographies qu'ils montrèrent en publi Lorsque la police, avertie, se présenta pour saisir les photographies, M. Clément Bayard et ses compagnons étaient déjà partis pour Cologne, où Us r:nt été arrêtés au moment où ils prenaient des vues du champ d'aviation. Là Gazette de Colo/jne publie Vs explications données par le préfet de :>olice de cette ville au sujet de l'arrestatio-, de M. Clément Bayard. Le préfet de police a expliqué que .le but du voyage de M. Clément Bayard était, d'après les diessins trouvés sur lui et ses compagnons, une visite des hangars de dirigeables de l'Allemagne occidentale. Ils visitèrent ceux de Francfort, Cuxhaven,Potsdam, Hambourg, Cologne, où l'on procéda à leur arrestation. Arrêtés, les voyageurs s'embarrassèrent dans des contradictions et ne purent dissiper le soupçon d'espionnage existant contre eux. M. Clément Bayard ne fit connaître aucune personne notable et n'offrit pas de caution, comme il le prétend maintenant. Le préfet affirme que les voyageurs furent traités avec tous les ménagements possibles. Le juge auquel les quatre personnes furent déférées ne parla pas d'une sottise de la police, mais fat au contraire d'avis que l'arrestation était justifiée. Il n'ordonna la mise en liberté que parce que les faits semblèrent insuffisants pour maintenir le mandat d'arrêt. Le préfet a conclu qu'il n'y a aucune faute à la charge des autorités. Les poursuites sont justifiées et les accusations portées par M. Clément Bayard ne sont pas fondées. Les explications du préfet de police de Cologne ne satisfont pas le Verliner Ta-geblatt, qui trouve dans le nassage rela tif à l'ordre de mise en liberté l'aveu pré cis d'une erreur et dit que la police n'a causé par son attitude qu'un scandale d1 plus. Par contre, la Post estime que Fat titude de M. Clément Bayaxd et de r-es . compagnons ne résistera pas à ce calme i exposé des faits, que la Taegliche Rundschau oppose aux déclarations des jour- i naux français. De Paris : M. Clément-Bayard s'est ren- i du mercredi soir à 5 h. 1/2 au ministère i des affaires étrangères où il a remis un i rapport écrit sur les circonstances de son i arrestation et de celle de ses compagnons i en Allemagne. [( Le nouvel archevêque de Breslau Le chapitre de la cathédrale de Breslau a élu comme archevêque de Breslau le Dr Bertram, évèque de Hildesheim, en remplacement du cardinal Kopp. Mme Cosima Wagner et sa fille La thèse des défendeurs L'Etoile Belge a exposé récemment les motifs qui ont amené Mme Isolde Beidierà intenter un procès à sa mère, Mme Cosima Wagner. Mme Beidler est née du temps où Mme Cosima était encore la femme légitime de Hans de Bulow, mais où elle vivait déjà avec Richard Wagner, qui devait être son second mari. La demanderesse s'est attachée à démontrer en justice que son père naturel était Wagner. Dans ce conflit qui semble inspiré par de vulgaires raisons d'argent le public a généralement pris position pour la demanderesse et cela sans attendre l'arrêt du tri bunal appelé à trancher le litige. Aussi les défendeurs et en particulier Siegfried Wagner font-ils connaître par le canal de la Gazette du soir de Municli-Augsbourg, la base de leur argumentation dans le procès. « Contrairement à ce qui se raconte, écrit le journal précité, Wagner n'a pas laisse une grande fortune. Après sa mort, l'administration de la liste civile réclama à sa famille une somme de 200,000 mark qui avait été prêtée au compositeur par le roi Louis II. Il resta un actif de succession de 43,000 mark seulement. » Suit le testament de Bulow rédigé le 18 août 1887 à Hambourg et où le testateur reconnaît Isolde comme sa fille et l'institue co-héritière. Les deux filles aînées recevaient chacune 50,000 mark, les deux cadettes chacune 40,000 mark. Le journal continue en reproduisant une lettre écrite par Mme Beidler en fé vrier 1899 et qui est signée Isolde de Bulow et deux requêtes de 1906 et 1911 signées Isolde Beidler, mais où elle se désigne comme fille de Bulow. La famille Wagner résume son systèmf de défense en ces trois points : 1° Isolde a reconnu jusqu'en 1911 qu'elle était une fille de Bulow : 2° Elle a hérité de Hans de Bulow comme fille naturelle ou légitime ; 3° Jusqu'en 1911 elle n'a jamais prétendu être la fille do Richard Wagner. Il ne reste plus qu'à attendre l'arrêt à intervenir au prochain jour. Rappelons que la cour a décidé d'entendre Mme Cosima Wagner pour élucider cette question si ardemment controversée de la paternité d'Isolde. Enregistrement de secousses sismiques L'observatoire de Kri&tern a enregistré une très forte secousse sismique mardi à 3 h. 41 de l'après-midi. Cette secousse a atteint son maximum à 4 h. 1/2. Elle a ébranlé le sol à Breslau. On a constaté dans cette ville, jusquà 6 h. 1/2, lœ ondulations de cette secousse, dont le foyei doit avoir été à 4 ou 5,000 kilomètres, sans doute du côté cte la Perse ou du Tur-kestan. Cette secousse est l'urne des plus fortes que l'obsiervatoire ait jamais enregistrées. Une deuxième secousse, tout aussi violente, a été constatée de 9 h. 29 à 10 h. Son foyer était sensiblement plus rapproché.ANCLETERRC Mort d'un diplomate canadien Lord Strathoona, représentant le gouvernement canadien en Angleterre, est décédé mercredi à Londres. Il laisse une fortune dia 137 millions de francs. La prédiction du père de Sherlock-Holmes Le romancier sir Arthur Conan Doyle, informé à son débarquement à New-York qu'aucun soulèvement n'a eu lieu dans l'Ulster à l'occasion du vote définitif du « home rule », a déclaré : « Ce qui se produira sera très grave et équivaudra à une guerre civile. Les gens de l'Ulster n'admettront jamais qu'il y ait un parlement en Irlande. » Un complot des suffragettes Le Daily Express apprend qu'on a découvert un complot des suffragettes dont le but était de tuer le cheval du roi George, Shaieupear, qui courait mercredi dans le Derby La police a pris de grandes précautions contre un attentat de la part des suffragettes. Miss Sylvia Pankhurst en liberté Miss Pankhurst a été remise an liberté mercredi matin. Fédération ouvrière Les Idétails du projet pour la fédération des troiis granjjs associations du travail, la fédération des mineurs, la fédération des ouvrieci de transport et l'union nationale des cheminots ont été définitivement arrêtés. Les trois société-, ont ensemble un capital de 2 1/4 millions. L'aviateur Hamel serait retrouvé D'après le Newcastle Evening, l'aviateur Hamel aurait été débarqué à South Shields par une barque de pêche qui se serait égarée en raison de la récente tem-oète. Cette nouvelle n'est toutefois pas confirmée.Déjà démenti... De Londres : Suivant une note communiquée aux journaux, la police de South Bhields déclare qu'il n'y a rien de vrai dans le bruit qui a couru mercredi après-nidi qu'un bateau de pêche aurait recueilli l'aviateur Hamel. 5TALIS Un discours du pape — Il condamne une fois de plus le modernisme Le pape a remis solennellement la ba-rette aux nouveaux cardinaux dans la ;alle du Consistoire. Le cardinal Begin, archevêque, de Québec, a prononcé une illocution au nom de ses collègues. Le pape, dans sa réponse, a insisté sur a nécessité de veiller sur le dépôt sacré le l'Eglise, pour pouvoir maintenir son intégrité. On cherche maintenant, a-t-il lit, à concilier la foi avec l'esprit mo-ierne. On rencontre des (personnes qui nettent en doute l'évidence de la vérité it aussi l'évidence d'erreurs maintenant iondamnées. Combien, de navigateurs, de jilotes et (que Dieu nous l'épargne) de ;apitaines, confiants dans la science, ont ichoué au lieu d'arriver au port. Au mi-ieu de tant de dangers, je n'ai jamais nanqué d'indiquer la voie que le chré:.ien loit suivre. J'ai montré les inconvénients le suivre un autre chemin, mais ma pa-•ole claire et précise n'a na« toujours été «îtendue et comprise. Prêchez à tout le monde, mais surtout aux religieux, que rien nie déplaît autant au Seigneur, et par conséquent à son vicaire, que le désaccord dans la doctrine, car Satan a tout à y gagner et en profite. Prenez des pr. cautions afin que les prêtres ne fréquentent pas les personnes dont la foi est suspecte et priez-les de s'abstenir de la lecture de;-journaux, non seulement des très mauvais journaux, mais aussi de ceux qui ne sont pas entièrement approuvés par l'Eglise. Si vous rencontrez des personnes qui se vantent d'être croyantes et dévoué;® au pape, mais dédaignent d'être appelées « cléricales », dites-leur que les fils dévoués sont ceux qui suivent le pontife et obéissent à sa volonté. Ne cessez pas de répéter que le pape aime les associations catholiques ayant pour but le bien matériel, mais dites que le pape a toujours déclaré que le bien moral doit toujours prévaloir dans ces association^. Les associations mixtes et les alliances avec des non catholiques sont permises, mais le pape préfère les associations unies autour du drapeau le plus glorieux de tous : celui de l'Eglise. La cérémonie terminée, Pie X a reçu en audience les nouveaux cardinaux. qu; ont ensuite rendu visite au cardinal Merry del Val. SUISSE La conférence franco-allemande Le comité permanent institué par la conférence franco-allemande de Berne l'année dernière se réunira samedi prochain à Baie. AUTRJCHE-HONGRIB Sur la Triple alliance La délégation hongroise a continué mercredi la discussion du budget des aSaires étrangères. Le comte Apponyi a déclaré qu'il est un vieil ami de la Triple alliance, qui est l'alliance la plus naturelle et qui joint la plus grande sécurité aux risques es moins graves. Il a ajouté qu'il doit cependant attirer l'attention de l'assemblée sur certains dangers économiques et politiques qui minent cette alliance. Outre le fait du domaine économique, l'orateur signale d'une façon particulière l'attitude des alliés relativement à la Roumanie. Au sujet de l'Italie, l'orateur déclare que la publication des conditions de l'entente austro-italienne est désirable, mais qu'elle serait très dangereuse si cette entente contenait des clauses pouvant affaiblir la position dominante de l'Autriche-Hongrie sur la côte orientale de l'Adriatique. L'Autriche-Hongrie à la Conférence de la Paix Le comte Berchtold, répondant à une question, a déclaré à la délégation hongroise que l'institution des conférences de la paix à La Haye possède la pleine .confiance de l'Autriche-Hongrie. II est lien entendu, ajoute-t-il, que nous répondrons volontiers à l'invitation de la troisième conférence. RUSSIE Réservistes convoqués Un ordre impérial convoque poux une période d'exercices les réservistes des classes de 1907 à 1909 de l'infanterie, de l'artillerie et du génie dans tous les gouvernements de la Russie d'Europe et de la Russie d'Asie. Exception est faite pour la circonscription militaire de Kazan, où sont seuls convoqués les réservistes de la classse de 1907. La durée fie cette période d'exercices dans toutes les circonscriptions militaires sera de six semaines. Elle aura principalement lieu à l'automne, une fois les récoltes terminées. Une église en feu Pendant le service religieux, mardi soir, un incendie a éclaté dans la chapelle de l'école paroissiale 4e Perm, provoquant une paniqua parmi les assistants. Plusieurs ont péri. Un grand nombre d'autres ont été plus ou moins grièvement blassés. ESPAGNE Pugilat dans les couloirs de la chambre Le député radical M. Rodrigo Soriano s'entretenait dans les couloirs de la chambre avec quelques amis lorsque M. Antonio Maura, fils de l'ancien président du conseil, s'est élancé sur lui et l'a frappé de plusieurs coups de poing et de canne. Des députés sont accourus et ont séparé MM. Maura et Soriano. Celui-ci saignait abondamment du nez. Maura a voulu tirer vengeance du mot « lâche » lancé par M. Soriano à M. Maura père pendant le tumulte qui s'est produit au cours de la séance de mardi. Un général obligé de démissionner Le roi vient de signer un décret acceptant la démission du général Burguete, qui commande la brigade de Melilla. Le général avait récemment envoyé à M. Gabriel Maura, fils de l'ancien président du conseil, une lettre ouvêrte très agressive au sujet de la conférence que celui-ci a faite récemment sur la question marocaine. Aéronautes blessés On mande de Villa Nueva Alcarrete, dans la province de Tolède, que par suite de l'atterrissage violent d'un sphérique militaire, Le Neptune, de Guadalaraja, un lieutenant-colonel et un lieutenant qui se trouvaient à bord de cet aérostat ont été blessés. DANEMARK Le retour des souverains Le roi et la reine sont rentrés à Copenhague mercredi à 1 h. 1/2 du matin, de leur visite aux souverains et chefs d'Etat étrangère. Démission du ministre pour l'Islande Le ministre pour l'Islande, M. Hafstein a donné sa démission. ' " SERBIE Les crédits militaires Au cours de la discussion du projet de loi sur le crédit extraordinaire de 122 millions 823,806 dinars (et non de 222 millions comme on l'avait annoncé par erreur) pour l'armée, le ministre des finances a déclaré : « La nécessité impérieuse de satisfaire aux besoins urgents de l'armée est de notoriété publique, mais les dispositions du marché monétaire sont telles qu'il n'est pas possible de procéder à un nouvel emprunt. Il est donc nécessaire, en attendant une amélioration du marché monétaire, de pourvoir à la couverture provisoire des crédits. » Le ministre de la guerre a fait res sortir que pour remplacer le matériel pérdu pendant les deux guerres, il fallait procéder à des achats de matériel nouveau. En outre, comme l'armée devra être remaniée par suite de l'agrandissement du territoire, les effectifs de paix seront portés à douze divisions dans le courant de l'année prochaine. La skoupchtina a adopté le projet de loi en première lecture par 87 voix contre 1. Elle a voté ensuite le projet de loi concernant. les crédits complémentaires pour 1912-1913. OCEANIE Collision de trains D'Aucland (Nouvelle Zélande) : Un express allant d'Aucland à Wellington et marchant à toute vitesse, est entré en collision avec un train de marchandises à quarante milles d'Aucland. Il y a deux tués et sept blessés. CHINE Un ordre du président Yuan Chi Kaï rétablit sur de nouvelles bases l'ancienne organisation provinciale. De l'Agence d'Extrême-Orient : Après avoir réglementé l'organisation du pouvoir central, conformément aux dispositions de la nouvelle constitution provisoire, le président Yuan Chi Kaï s'esl préoccupé de l'administration provinciale et un ordre, en date du 24 courant, promulgue les décisions qu'il a arrêtées à ce sujet et qui rétablissent, sur de nouvelles bases, l'organisation existant sous l'ancien régime. Pour comprendre la portée des modifications qui y ont été apportées et leui sens exact, il est nécessaire de revenir è deux ans en arrière et de jeter un rapide coup d'œil sur les événements qui se sonl écoulés depuis cette époque. La question posée dès la première année de la république, était la suivante : devait-on, oui ou non, supprimer l'ancienne organisation provinciale ? Le parti républicain et le parti nationaliste, après de longues discussions, finirent par se mettre d'accord sur le fond de la question, mais la lutte recommença plus violente et plus passionnée sur le point de savoir si le gouverneur général de la province serait nommé par le gouvernement central comme le souhaitaient les républicains, ou bien élu par le peuple comme le réclamaient les nationalistes.Le gouvernement, désireux avant toul d'empêcher un démembrement et de sauvegarder l'indivisibilité de la Chine, vin! en aide aux républicains dont le point de vue triompha finalement. Le nouveau gouvernement républicain progressiste, présidé par M. Chiong Chi Ling, accentua encore cette tendance centralisatrice. Il estimait, en effet, que la trop grande étendue des provinces — véritables Etats dans l'Etat — constituait une menace constante de scission et c'est ainsi qu'il déposa son projet de suppression des provinces et de réorganisation administrative attribuant à l'Etat tous les pouvoirs tels que : police, enseignement, finances, justice, etc. La seconde révolution ne fit qu'augmenter la conviction du gouvernement de l'urgence d'une telle réforme et, malgré l'avis contraire du président Yuan Chi Kaï qui prévoyait que son application entraînerait toutes sortes de difficultés et qui redoutait de graves conséquences, la nouvelle réglementation fut publiée. Mais l'opinion première du président Yuan Chi Kaï sur le danger de cette réforme n'avait pas été ébranlée. D'autre part, tous les hommes politiques expérimentés aussi bien Chinois qu'étrangers abondaient dans son sens et lui représentaient que, notamment, la perception des impôts allait devenir impraticable avec le nouvel état de choses et que le rétablissement d'une situation financière normale ne pourrait être obtenu que par le retour à l'ancienne organisation. Le chef de l'Etat n'envisageant que l'intérêt supérieur du pays a alors abrogé le décret supprimant les provinces et restitué aux provinces leur ancienne autonomie en matière d'enseignement, de police, de finances, etc., mais, afin d'éviter toute tendance séparatrice, il a résolument séparé le pouvoir civil du pouvoir militaire et enlevé celui-ci aux administrations provinciales pour le placer sous la dépendance directe du gouvernement central. La nouvelle organisation prévoit à la tête de chaque province : un gouverneur général ou Shun Ngan Sze (analogue à l'ancien vice-roi) ; au-dessous du gouverneur général existent 4 ou 5 « Kouang Tsa Sze » ou taotaï, chefs de district, et 40 ou 50 préfets ; mais tandis que les pouvoirs des taotaï, chefs de district, et des préfets ont été sensiblement augmentés, ceux du gouverneur générai ont été considérablement diminués. Le pouvoir militaire notamment lui échappe. L'autonomie communale et régionale augmente, l'autonomie provinciale en tant qu' « Etat indépendant » diminue. De plus, tous les fonctionnaires sont nommés par le président.De Pékin : Soixante-dix membres viennent d'être désignés pour faire partie du nouveau conseil consultatif prévu par les amendements à la Constitution. Ce sont des personnages très connus, expérimentés et capables. La plupart ont déjà occupé des fonctions sous le régime mandchou ou ont représenté la Chine à l'étranger. Lis sràMits lianijta LA REVOLTE ALBANAISE Un envoyé du prince de Wied à Berlin Le bruit court, à Durazzo. que le maréchal de la cour du prince, M. de Trotha, est parti pour Berlin avec une mission spéciale.Les pertes des insurgés Les pertes subies par les rebelles au cours des derniers combats auraient été assez impoitaant.es, bien que les rebelles gardent à ce sujet un silence rigoureux. Ils auraient eu plus de 100 tués et blessés. Les troupes du gouvernement et les volontaires ont eu environ 27 morts et blessés. Parmi ces morts se trouve un nommé Rodolf Berger, originaire, dit-on, de Silésie, qui avait séjourné' en Albanie comme touriste. Il a déjà été enterré. Les troupes insurgées D'après des renseignements concordants fournis par les étrangers qui étaient prisonniers à Siak les insurgés sont des gens de Kruja, Tirana, Siak, Pokini et Kavaja. Les véritables chefs du mouvement qui se tiennent à Tirana ne se sont pas laissé voir. Les prisonniers disent qu'ils ont pu constater qu'il y avait parmi les insurgés 15 musulmans mieux vêtus que les autres rebelles. Ils ont vu aussi des cantines d'officiers, mais pas d'officiers. Les villages catholiques prennent aussi part au mouvement. On annonce que 700 Albanais fidèles au gouvernement marchent sur Kavaja. La commission de contrôle se rendra jeudi parmi les insurgés. Il y en a qui sont partisans du prince. Un autre petit groupe s'est prononcé pour les insurgés. La grande majorité est irrésolue. Il semble de plus en plus qu'on se trouve en présence d'un mouvement qui aurait été préparé depuis longtemps et développé en profitant de divers sujets de mécontentement locaux. On s'attend à ce que les instigateurs de l'insurrection démasquent bientôt leur jeu. Entre insurgés On mande de Siak que de nouveaux contingente insurgés sont arrivés dans cette ville venant de l'intérieur et que les rebelles de Kruja auraient eu avec eux un combat à Sian. Une note des insurgés à la commission internationale Les insurgés ont adressé à la commission de contrôle une communication dans laquelle ils exposent de la manière suivante le but du mouvement nationaliste : 1° Nous désirons que le souverain de l'Albanie rehausse l'enseignement de la religion, qui est la base de notre foi ; 2° Les personnages auxquels le souverain a conféré le pouvoir gouvernemental sont des gens qui persécutaient depuis longtemps la population et qui la persécutent encore. Comme nous voulions expliquer l'unique but que nous poursuivons, le gouvernement a employé co»tre nous le canon. U a ainsi ébranlé notre sécurité et notre confiance. C'est pourquoi nous désirons être de nouveau sous la domination de l'administration de l'Empire ottoman auquel nous avons toujours appartenu ; 3° S'il est impossible d'atteindre ce but, nous mettons notre cause entre les mains des grandes puissances pour être délivrés du gouvernement actuel. Nous vous prions d'agir dans ce sens et de nous protéger contre toute espèce d'oppression de la part du gouvernement et de ses représentants jusqu'à ce que nos revendications aient eu un résultat. De Durazzo : Le comité de contrôle international a reçu de la population d'El-basan, Dera, Coritza et Valona, des télégrammes qui le mettent en garde, dit-on, contre les concessions éventuelles à faire aux rebelles. Ceux-ci seraient ph.'>s ou moins divisés au sujet de leurs desiderata. Selon différentes informations, l'impression semble se confirmer que la mouvement a son centre moral non pas dans le camp même des rebelles, mais à Durazzo. On espère que la commission de contrôle réussira à faiie la lumière sur les côtés encore mystérieux de cette affaire.Pour s'entendre La commission de contrôle s'est rendue à Kavaïa pour conclure des accords plus précis avec les insurgés. Le baron Aliotti est aillé, d'autre part, à Siak, dans le même but. Que feront les puissances ? Dans les milieux politiques de Berlin, on estime qu'il n'y a pas de raison maintenant d'envisager' une action concertée des puissances en Albanie. La seule possibilité qui puisse encore s'envisager, serait celle d'un transfert des troupes internationales de Scutari à Durazzo, mesure de précaution qui aurait un caractère de police local, mais ne serait pas une intervention au sens réel du mot. L'attitude de la Russie On dit, dans les milieux bien informés de Saint-Pétersbourg, que le gouvernement russe, n'ayant pas l'intention de prendre part à un débarquement international en Albanie, ne s'opposera pas toutefois à une telle participation de la part de la France et de l'Angleterre, au cas où ces puissances estimeraient ce débarquement opportun. Déclaration optimiste du chef du cahinet bulgare Répondant au sobranié à une question sur la situation en Albanie, M. Radoslavof, président du conseil, a déclaré que le gouvernement suit attentivement les événements en Albanie, qu'il a reçu d'abord de mauvaises nouvelles qui faisaient craindre un malheur pour l'Albanie, mais qu'à l'heure actuelle les renseignements qui parviennent et les déclarations des hommes d'Etat européens sont rassurantes. L'intervention européenne qu'on avait envisagée semble abandonnée. L'Albanie reprendra sa vie autant que sa situation d'Etat nouveau le permet. Interview d'un diplomate albanais On mande de Vienne au Temps : Le représentant diplomatique de l'Albanie, Sureya bey Vlera, interrogé par un rédacteur de la Nouvelle Presse Libre sur la situation, a déclaré que la force publique commandée par les officiens hollandais était trop peu nombreuse et insuffisante. Il faut des troupes étrangères, cinq à six mille hommes au moins, et que la commission de contrôle internationale prenne la direction des affaires sous l'autorité du souverain. Pour ce qui est de l'insurrection, elle a un caractère musulman et hostile aux étrangère, mais non pas hostile aux chrétiens. Essad pacha a exploité le fanatisme niusdjman et il serait dangereux de le rappeler, dans l'idée de sauver le souverain. Je ne crains pas pour la vie du roi et de sa famille. Le roi, toutefois, doit se montrer fort et ne pas quitter Durazzo. Peut-être eût-il été plus pratique qu'il s'installât à Valona, où j'avais mis mon palais à sa disposition, mais maintenant il faut qu'il reste à Durazzo. Il a des partisans déterminés, tel que Abdi bey, du clan de Top tani. C'est un cousin d'Essad, mais plus populaire qu'Essad et plus patriote. Les Malissores regagnent Scutari De Durazzo : Avant le départ des Malissores, le prince a fait venir leurs chefs et les a remerciés de l'empressement qu'ils ont mis à se charger de le protéger. -Il les a priés, puisque sa vie ne court plus aucun risque, de retourner dans leurs foyers. Les Malissores se sont mis en marche mardi pour Scutari. IWVVVWAWVVVVVVWtatA'VVWVVWVWWVVWVVVVVlVVWVV Vosr plus Soin nos Dernières Nouvelles de la nuit. ET&TS-UNiS ET MEXIQUE La conférence de Niagara-Falls >■ Un délégué à la conférence de médiation dit que la commission s'occupe en ce moment de trouver les voies et moyens pour arriver à la pacification du Mexique. On est déjà parvenu à tomber d'accord sur plusieurs points. Tout s'annonce favorablement.Encore un incident américain Le vice-consul américain à Saitillo arrivé mardi de Mexico à La Vera Cruz, raconte que le général Maas l'a tenu en fermé dans le pénitencier de Saitillo pendant vingt-neuf jours. FRANCE NOTES PARISIENNE Avant d'être momies... Le savant égyptologue M. Maspero vient d'abandonner les fonctions qu'il a brillamment occupées, pendant longtemps, à l'Ecole du Caire, pour rentrer en France et y jouir d'un repos bien gagné. Sur cette antique Egypte, à laquelle on a peu à peu arraché ses secrets, il a été amené à faire de curieuses révélations. Avant d'être réduits à l'état de momies, ces graves Egyptiens, emmaillotés de bandelettes, qui ont subsisté en dépit de toutes les catastrophes, endormis dans leur immobilité hiératique, étaient, comme nous le sommes, grands amateurs de romans. Lu terre des Pharaons avait ses feuilletonnistes, fort experts à multiplier d'étonnantes complications, et même, à ce point de vue, plus audacieux enoore que les nôtres. Ce so<it ces « feuilletons » vieux de quatre ou cinq mille ans que découvrit M. Maspero. Les romanciers qui vivaient au temps de Ramsès s'entendaient à mêler, pour le plus grand plaisir de leurs lecteurs, le dramatique et le comique. Et je me rappelle l'aventure des Deux Frères, que traduisit oe successeur de Champollion. Il la traduisit bravement, sans gazer, les Egyptiens ne reculant pas devant les détails un peu crus. Les papyrus laborieusement déchiffrés avaient jusque là permis de reconstituer des hymnes, des écrits de politique, de science, de magie, toute une littérature solennelle. M. Maspero prouva qu'il y en avait une autre. Sur le thème de cette hiétofre'«es deux frères Anoupou et Bitiou, on pourrait faire aujourd'hui une tragédie, une féerie ou une opérette. La femme d'Anoupou, qui est une personne douée d'un tempérament ardent, invite un jour Bitiou à prendre avec elle d'autres libertés que celles dont peu/t user un beau-frère. Le vertueux Bitiou résiste à cet impudique désir. Alors l'épouse coupable, au moins d'intentions, se jure, dans son dépit, de se venger de ce trop honnête homme, et elle accuse, auprès de son mari, Bitiou d'avoir tenté de l'outrager. Que ne croit-on pas d'une femme qu'on aime ? Anoupou veut tuer son frère. Mais celui-ci est averti fort opportunément par une de ses vaches du sort qui l'attend. Bitiou, désolé de cette injuste dénonciation, prend le parti de fuir, bientôt poursuivi par son aîné, qui l'atteindrait, si un dieu bienfaisant ne mettait tout à coup entre eux un fleuve rempli de crocodiles. C'est, à travers cette barrièm que les deux frères s'expliquent, Bitiou protestant de son innocence et maudissant les femmes qui, par leurs calomnies, peuvent séparer des parents unis. Anoupou se déclare convaincu et, ayant absolument besoin de tuer quelqu'un, tue sa femme, luxurieuse et menteuse. Bitiou, las de l'humanité, se retire dans un désert, après avoir déposé son cœur dans une fleur d'acacia. Mais, même dans cette solitude, ce n'est pas le repos qu'il trouvera. Le conte, après avoir été fertile en péripéties violentes, devient d'une piquante ironie. Les dieux ont pitié de l'isolement de ce brave garçon et ils lui fabriquent une femme comme compagne. Fâcheuse inspiration ! Cette Galatée égyptienne, malgré son origine merveilleuse, lui causera bien des tourments et sera aussi capricieuse et malfaisante que si elle était fille de la terre. Elle provoque la mort de Bitiou, mais il ressuscite, et, par des enchantements divers, sous la forme d'un taureau ou d'un arbre magique, il cherche à la punir, tandis que, elle, de son côté, lutte contre lui par mille sortilèges... Il y a cela, et il y a mille choses encore. L'imagination ne manquait pas aux romanciers égyptiens... L'Egypte avait son Eugène Sue, voire ses Ponsons du Terrai] et ses Montépins. C'est à M. Maspero qu'on doit de le savoir. Les tristes momies d'aujourd'hui, qui ont. cette humiliation de n'être plus traitées qu'en objets de curiosité, ont, quand elles étaient des êtres vivants, attendu, non moins impatiemment qu'on le fait à présent, pour un récit palpitant, « la suite au prochain numéro »... Paul Ginisty. ANGLETERRE [Correspondance: particulière de /'Etoile melg® Londres, 26 mai. Deux élections partielles Le gouvernement, bien que se montrani très ferme, s'il faut en juger par les déclarations de ses partisans et par les articles de la presse ministérielle, n'est pas sans quelque inquiétude. Il est vrai, comme lfa rappelé hier M. Asquith qu'il a une majorité à la chambre dès communes, mais le -élections partielles récentes ont tendu u. réduire cette majorité, et si la réduction est insignifiante, matériellement, moralement elle a une certaine importance. Efï North-East Derbyshire, il y a une huitaine de jours et à Ipswich, samedi dernier, le* unionistes ont remporté' deux victoires. En Derbyshire, il est vrai, le candidat unioniste a eu moins de voix que n'en ont et: le candidat libéral et le candidat ouvrier ;

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