L'étoile belge

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s.n. 1914, 06 März. L'étoile belge. Konsultiert 19 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/g73707z392/
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L'ÉTOILE BELGE Vendredi 6 mars I9Î4 PRIX DE L'ABONNEMENT ; POUR BRUXELLES : Un an : 19 fr.; 6 mois, fr. G.50; 3 mois, fr. S50 POUR LA PROVINCE : tu an : 16 fr.; 6 mois, fr. 8.50; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 k Snprecwce il suffit de remettre le prix de Vàfiimnement av. facteur Edition G ta———— ; fiance. /\n^iererre. Allemagne et ( of ) par trimestre r- — tous pays de i'.nion posiaîe J 9 îr* payable d'à va ne© |£ (a ANNONCES : 45 cra" la ligne; minimum 4 lignes, fr. l.f/>. Hollande, 7 fr. - Urauil-buclié, 6 fr. J mandat-poste GcBilllïaSS IB liufîisî u • 'ru^Neuve^rafs^ent l" -oi° mT & roffice Ue Publicité> Baromètre du 6 mars 5 heures Tempfr. moj-»" iionn", le 5 i -I Maximum rte la >^ÏÎQ1IR/C^v vente. ? !• Minimum, »le la jp* •\Wï„Dit' '/ft/NV nuit. Baromrt. !e 5, /V JV jlv— À?\ i, S h., l.*>l a . Quantité d'eau de 8 ô.'8 hres. S///y \ cP prles24h., 4"j - Observations I ^ fff \\ V, o=> \ de midi Temiiéi-acure, f EE5o{fl ^ Ht®Il 5 " Bâromêrre, ^ fli I 70-1' '^ Huimilitêno<>= 11^., \a * gj gg 1 àum.ateol.), ï> Vent dominan \\ c^5 V& Ày • E \\ Dôcîin. mayn. y,ff ■> JSphtsnértoa pour le S mars Soleil: Lune: lever. flli.lS X;lever, 10 h. 1 coucher, li li. ol ^ssS^ coucher, a li. ir, Prévisions rie l'Observât : ^nc N.-W. modéré; pluie; refroidis?. Service des malles Ostende-Douvres Etat de la mer, le 6, à 4 heure3 : très agitée ETRANGER On discute beaucoup un'article de 1; Kôlnische Zeiticng, publié sous formi de correspondance de Saint-Pétérs bourg, et dont voici un résumé : La Russie, dit la Gazette de Cologne nest pas encore prête aujourd'hui à soi: ;mr les armes à la main une politique d menaces. Sans répéter l'expression* d prince Troubetskoi, qui affirmait que 1 ussie combattait avec une épée de cartor ! ^ certain qu'il serait fou de la part d .a diiplomatie russe de recourir à son ai gument suprême avant qu'elle soit sûr du succès. Elle n'en' est. point là encore au jourd hui. Il n'y a pas de danger immédia cle guerre, la Russie se trouve engagée e: ce moment dans une évolution ascendant M-? le„terme sera atteint à l'automne d o Y;. Elle aura alors deux escadres dans 1 Baltique ; les fortifications construites dan les eaux finnoises et le golfe de Bothni seront achevées. L'armée, elle aussi, ser. prête. Un récent décret recommande à 1 presse de faire silence à ce sujet. Il es donc difficile d'avoir des chiffres exacts mais ou fait de grands progrès. La construction du matériel d'artilleri se poursuit avec une rapidité inconnuc Au printemps de 1913. on a beaucoup rc gretté l'insuffisance du matériel d'artillc rie de siège. Ce r/est. point l'amour de 1: paix qui a empêché à ce moment la Bu^ siel de franchir la. frontière! austro-aile mande. Si on avait eu des canons pou bombarder les forts d'arrêt allemands d' la Prusse orientale, le commandait di Vilna, le général Rennenkampf, qui voya geait alors sans cesse entre Vilna et Saint Pétersbourg, eût volontiers lancé ses ca valiers sur les prospères chamDs d'Aile magne. Sans doute les cosaques eussent pu, çi et là, rompre nos lignes; niais ils ne se raient pas revenus en Russie. La canstruc tion des voies stratégiques de Pologne doi parer à bien des inconvénients. La limit.i d'àtre a été abaissée. Bref, il est oertair que la Russie a beaucoup fait et fait beau coup pour réparer la défaite de 1904. D'au tre part, on aurait tort de croire que 1< danger de troubles intérieurs diminue ls Valeur offensive de l'armée. Ce n'est qu< partiellement vrai. La presse fait tout soi possible pour rendre populaire une guem contre l'Allemagne. Les gens qu'on appellt en Russie les intellectuels considèrent que | l'Allemagne est la sauvegarde de la réaction. Ils la haïssent par-dessus tout. Un 1 bon nombre d'entre eux ont étudié dans les universités allemandes et en ont rapporté la haine de notre pays. On ne comprend pas comment ils peuvent croire qu'une guerre viûtorieusej amènerait en Russie l'avènement d'une ère de gouvernement libéral. Sans s'arrêter à des considérations politiques, il est évident, quand on regarde la. carte, que c'est contre l'Allemagne que la politique russe tournera le plus volontiers ses armes. Si on songe à l'attitude qu'eut. l'Allemagne en 1904, il ne serait pas exagéré de parler à ce propos d'une ingratitude sans exemple. Nous permîmes alors aux Russes de dégager leur frontière polonaise. Ils mus attaqueront au contraire tandis que nous seront occupés à l'ouest. Dans trois ans. lorsque nous négocierons un nouveau traité de commerce, lorsque la promesse donnée dans l'accord de Pots-dom sera échue, la Russie cherchera peut-être à provoquer des complications extérieures...Ajoutons enfin que la dépendance dans laquelle la Russie se trouve par rapport à la France l'empêche d'avoir de bonnes relatiorrs avec l'Allemagne. Il serait utile en ce cas de parler clairement. Les messieurs qui dirigent la politique russe auraient peut-être une autre attitude s'ils sa-vaient qu'ils ne peuvent compter du côté allemand sur la complaisance et 1a. prévenance d'autrefois. Une grande part de la politique russe n'est que du bluff. Il serait bon, une fois pour toutes, que l'attitude des milieux politiques russes officiels, mît lin à la léger,'de d'amitié historique de la Russie et de l'Allemagne. Comme la Kôlnische est fréquemment utilisée par la diplomatie allemande, on en a conclu dans certains milieux que cet article était un article inspiré. On l'a contesté de source officielle et d'autres journaux allemands ont fait remarquer que le correspondant pétersbourgeois de la Kôlnische est un ancien oflicier de beaucoup de tempérament qui voit les choses sous un angle spécial. (1 est certain que cet article est venu bien mal à propos, juste au moment où l'Europe, sortant enfin du cauchemar a des affaires orientales, commençait i e respirer librement. Il a produit sur lef 3- Bourses un effet désastreux contre lequel on s'efforce maintenant de réagir et En vérité, l'article du journal rhénan 2. n'apprend rien de neuf. Tout le monde le savait que la Russie travaille à sa •u réorganisation militaire. C'est même une a- des raisons pour lesquelles l'Allemagne a voté l'an dernier une nouvelle loi mili-le taire. -e Ce n es'' nullement, la question maro-caine qui a provoqué les inquiétudes qui xt se sont manifestées en Allemagne. Non? ,n ne sommes pas de l'avis de notre corres-te pondant de Berlin qui considère la solu-le tion donnée à la question marocaine >a comme un échec pour l'Allemagne. Le Temps ne parlait-il pas encore, il y a ,a quelques jours, de l'humiliation natio-:a nale que la France avait subie dans cette question du Maroc ? Sans doute B) c, est dans un intérêt de polémique que le grand journal français employait cette ie expression. En réalité, la solution inter-e. venue constitue un compromis et non s- une défaite pour l'une ou l'autre partie. e~ Ce n'est pas non plus la crainte de ; complications européennes nées de la guerre balkanique qui a inspiré le gou-ir vernement allemand : au moment où il e a fait voter la loi militaire on considé-e rai t. déjà ce danger comme écarté, i- Mais l'Allemagne a envisagé les con-t- séquençps futures des événements bal-J- kaniques. Elle s'est rendu compte que la constitution d'une nouvelle puissance à balkanique hostile à l'Autriche, l'évo-.. lution de la Roumanie vers la Triple Entente, paralyseraient les forces mili-.t taires de l'Autriche, tandis que l'Italie e pourrait être encore longtemps occupée n en liybie. De là, la nécessité pour l'Alle-magne de se mettre en mesure de résis-ter par ses seules forces ou presque avec a ses seules forces à une éventuelle alla-p':que combinée de la Russie et de la u France. e I La loi militaire allemande est donc e ; une mesure de prévoyance et n'implique b nullement, des intentions agressives. - , Pourquoi en imputer aux autres puis-l sances qui, à l'exemple de l'Allemagne, ^, réorganisent leurs forces militaires ? C'est une supposition toute gratuite , : que fait le correspondant pétersbour-, geois de la Kôlnische quand il attribue - à la Russie le projet d'attaquer l'Allemagne dès que sera terminée la réorga- - nisation militaire russe. La Russie a ' aussi besoin de paix que les autres !" puissances et la paix continuera à avoir pour elle le même prix, même après qu elle aura complété ses armements. Le correspondant de la Kôlnische ne tire d'ailleurs pas la conclusion qui découle naturellement de son article. Si le danger était tel qu'il le dépeint, il j devrait demander ou bien que l'Al'le- I magne fasse un nouvel effort mililaire, i ou bien qu'elle profite de ce que la Russie n est pas prête pour prévenir ses desseins et l'attaquer immédiatement. II y a en Allemagne des partisans de ces deux solutions, mais ils sont heureusement une minorité impuissante. La majorité du peuple allemand pense comme le baron de Hertling, président du conseil bavarois, qui a déclaré que la récente loi militaire met pour longtemps l'Allemagne à l'abri de tout danger et que le pays désire souffler. Elle pense aussi avec Bismarck que ce serait commettre un suicide par crainte de la mort que d'entreprendre une guerre préventive parce qu'on attribuerait des projets belliqueux à un adversaire. Il y a incontestablement un danger de guerre dans ces armements à outrance auxquels se livrent toutes les nations. Il arrivera inévitablement un moment où on aura atteint la limite de ce^que peuvent supporter les peuples et où ceux-ci seront amenés à envisager comme préférable une fin avec épouvante plutôt qu'une épouvante sans fin. De plus, à toujours parler de la guerre, on finira par familiariser les esprits avec cette solution : à force d'évoquer le diable on finit par le faire apparaître, dit un proverbe. NOS DEPECHES FRANCE A LA CHAMBRE Pour assurer la liberté et la sincër du vote La chambre a adopté !e projet ayant pi objet d'assurer le secret et la liberté vote, ainsi que la sincérité des opérati* électorales. On sa't que ce projet comporte le v gous enveloppe et l'isoloir. L'impôt sur la rente M. Jaurès interpelle le ministre des nances sur son nouveau projet exonén 'de tout impôt la rente française. M. Jaurès rappelle tout d'abord le n< venu projet déposé devant le sénat et montre surpris de n'avoir pas vu figu; i la rente dans rénumération des valeurs n atteintes par l'impôt. à L orateur rappelle que la chambre a af- ^ î1 .la ,néceàsité sociale de comprendre v »e ia rente dans le droit commun des valeurs à mobilières. Il est impossible de laisser c s acclimater la pensée que les porteurs de >ur rente française ne paieront pas d'impôt, du L'orateur signale que la rente a monté >ns M. Barthou, interrompant, dit : Tout le monde n'y a pas perdu. ti ote M. Jaurè3 termine en demandant que P 1 équivoque soit dissipée. tr M. Barthou, qui lui succède, déclare d au il n a nullement son^é, par sa réflexion, à mettre en cause directement M. CaUlaux «- qui est-aïu-dessois de toute suspicion, ma.is Lttt M. Barthou est. convaincu que le ministre li Ja J3llstjce recherchera l'origine et la pi >u- portee des spéculations faites sur la rente le se ces jours derniers. ^ 'er M, Barthou, examinant ie nouveau te i-oAi/w soumis aju sénat, par M. Caillaux, ei conclut que la rente dôit être exonérée. M. Barthou termine en demandant à M Caillaux pourquoi il n'a pas indiqué dan: les valeurs mobilières qu'il fallait assujet tir à l'impôt sur le revenu la rente frari çaise. M. Caillaux répond. Il rappelle qu'il c îaguère protesté contre la volonté du pré jédent gouvernement exonérant la rente t jamais. Le ministre ajoute que, quoi qu i i ait pas cité la rente parmi les valeurs nobilières à imposer, l'impôt sur le revent, loit frapper tous las revenus sans distinc tion. Le président du conseil invite la majo rite républicaine à soutenir le gouverne nient dans sa tâche difficile. (Applaud. è gauche). M. Jaurès déclare qu'à son grand regrel la parole du ministre ne dissipe pas l'in quietude formée dans son esprit. Puisqu'il y a harmonie complète entre le gouvernement et la- majorité de la chambre pourquoi 1 impôt sur la rente n'est-il pas nettement indiqué dans le projet? La chose esl possible et il est facile d'indiquer dans la loi nouvelle la pensée claire du gouverne-ment. et de la chambre. Pourquoi alors le ministre des finances n'a-t-il pas inséré cet impôt dans la cédule des valeurs mobilières ? M- Caillaux rappelle qu'il a toujours annoncé l'intention du gouvernement de frapper, la rente française d'un impôt, mais il a lié taché cette rente de la cédule sur les valeurs mobilières parce que cet impôt devait être aménagé d'aut.re façon. « J'ai saisi, dit-il, la commission du sénat des textes nécessaires à cet effet. » La chambre est houleuse. M. Augagneur rétablit difficilement le silence. M. Caillaux rappelle qu'il a affirmé la ferme volonté de taxer la rente comme d'autres affaires de valeurs mobilières. (Appl. à l'extrême-gauche et sur divers bancs de gauche). Le ministre ajoute qu'il présentera à la suite de 1a. cédule des valeurs mobilières des dispositions spéciales à. la rente. Le gouvernement reste entièrement fidèle à la ligne de conduite qu'il a adoptée. A plusieurs reprises il a manifesté ses intentions. Il les répète. M. Caillaux termine en disant qu'il enverra un texte ù. 1a. commission du sénat pour être ajouté à la cédule des valeurs mobilières. (Appl.). L'interpellation est close sans vote. M. Jaurès avait déposé un ordre du jour, mais j il ne l'a pas maintenu. Ce qu'en dit le rapporteur du sénat Interrogé dans les couloirs du sénat sur J. attitude que prendra la commission sénatoriale de l'impôt sur le revenu dans la question de 1 imposition de la rente, M Aunond, rapporteur, a répondu : « Nous oxftttûiierons demain les propositions de M. Caillaux camme nous avons examiné celles qu il nous avait adressées, avec la meilleure volonté de nous entendre ; mais si le ministre nous demande d'imposer les rentes, toutes les rentes françaises, je me porte garant que nous ne le suivrons pas dans cette voie. Nos résolutions sont bien arrêtées. Ce ne sont pas les incidents d'au-jourd hui qui nous les feront modifier. Le nouveau texte de M. Caillaux M. Caillaux a adressé au président de a commission sénatoriale de l'impôt, sur le revenu une lettre dans laquelle il lui déclare qu'en lui soumettant les textes des valeurs mobilières, il entendait préciser les vues du gouvernement au sujet des règles d'assiette et. de perception des impôts sur le revenu ; mais qu'il se réservait de transmettre ultérieurement les dispositions relatives à la rente française à l'égard de laquelle l'impôt ne devait pas être perçu dans les mêmes conditions. Pour cou-l'/!r'-'ourt à toute fausse interprétation M Caillaux donne ensuite le texte de l'article nouveau qui devra prendre place à la suite du projet déjà transmis. Cet article dit notamment, : « Les titulaires ou porteurs de titres de rentes, obligations ou autres efiets publics admis par l'Etat français doivent, lorsqu'ils résident. en France, acquitter l'impôt sur les revenus qu'ils retirent, de ces rentes, obligations ou autres effets publics. Ils sont tenus a cet effet de souscrire dans les trois premiers mois de chaque année une déclaration des dits revenus au bureau de l'enregistrement de leur résidence. » L n certain nombre d'établissements sont, affranchis de cet impôt pour les titres qu'ils possèdent, notamment. : la Caisse des dépôts et consignations, la Caisse nationale d'épargne, la Caisse des offrandes nationales, les Institutions de retraites les caisses de crédit agricole, etc. >» En sont également, exemptés les titulaires ou porteurs qui justifieront que leur revenu de rente ne dépasse pas 625 francs ?t. que leur revenu total n'excède pas 1,250 francs. « Le défaut de déclaration sera passible l'une taxe en sus, au minimum de 50 fr. foute fausse déclaration sera punie d'une amende égale au triple des sommes dont f aura été privé et au minimum ie 500 francs. » Un règlement d'administration déter-iimera les conditions de la perception de 'impôt, qui ne pourra pas être effectuée }ar voie de prélèvements directs sur le :oupon. » Contre la dépopulation Le sénat a adopté une proposition de loi endant à combattre la. dépopulation par les mesures propres au relèvement de la îatalité. Grève 200 ouvriers occupés dans les chantiers na.rit:mes de la Sevne ne se sont pas ren-[us au travail jeudi matin. Ils demandent me augmentation de salaire de 10 centi-nes par heure. Les grévistes sont venus . Toulon jeudi matin, où les mêmes chan- ' iers occupent un certain nombre d'ou-r:ers. Des mesures de police sont prises ] Toulon et à la Seyne pour éviter des in- ■ idents. ALLEMAGNE Au parlement alsacien-lorrain : La seconde chambre a adopté la résolu- , on du ce ,tre demandant qu'on donne , lus d'extension à l'enseignement de la lan- f ue française dans les écoles nubliaues et t ans les écoles n-ormales d'instituteurs. La Ligue pour l'Alsace-Lorraine - De Strasbourg : D'apr.ès le projet de sta- e its, la Ligue pour l'Alsace-Lorraine a c uur but de repousser et de faire rectifier c s attaques et les soupçons sans fonde- r lent dirigés contre le pays et ses habi- 1 tnts. En cas de besoin on pourra recou- j en rir à cet, effet aux tribunaux correctionnel Pourra être membre de la Ligue, tout si M. jet allemand de l'un ou de l'autre sexe, m; L'assemblée constitutive aura lieu 1*. si et maine prochaine. -Pour tia rapprochement a franco-alleman ré- ' » à On mande de Berlin au Temps : j-;] Le comité de rapprochement franco-alle îrs mand qui tint l'an dernier, à la Pentecôte nu un-e Pr6Iïliére séance à Berne, aura un lc deuxième réunion cette année, soit à P£ ques, soit à la Pentecôte. Le choix de 1 ville, qui sera probablement Bâle ou Bru ie xelles, n'est pas encore fixé. à Dans les milieux parlementaires aile mands ayant des attaches avec le comité ret °.n envisage la possibilité d'inscrire à c ;n_ titre au budget un crédit d'une vingtain ,-j] de mille francs afin .dè mettre le gouvei ie nement. en mesure de prendre officielle ir ment position. On sait que ce comité comp te te des députés au reichstag appartenan ÏS£ au parti socialiste et aux groupes pro la ©réssiste, national-libéral et catholique. 'jee ANGLETERRE :et La visite des souverains anglais rji- en France jr_ Le Daily Telegraph annonce que trè p. probablement à l'occasion de leur visât il à Paris le roi George et la reine se ren es dront en France par la voie Douvres-Ca [e_ lais et nor,' Portsmouth-Cherbourg. Le rnê ai me journal déclare tenir de bonne soure es que des instructions ont été données pou. que le yacht royal soit à Douvres le 2i ur avril. Une escadre de crodseurs accom pagnerait Leurs Majestés. Il n'y aura pa la de cuirassés. ^'Angleterre et l'Exposition rg de San Franciscc Un mémoire signé par 338 membres d< la la chambre des communes a été remis ; es II. Asquith, recommandant au gouver ^e nement de prendre part à l'Exposition d< à San Francisco parce qu'un refus serai u- nuisible aux intérêts du commerce an n- glaiie et pourrait porter atteinte aux re lations avec les Etats-Unis. "t Le budget de la guerre rs Le budget de la guerre pour l'exercitt 1914-1915 s'élève à 28,845,000 liv st, soi' '?• une augmentation de 525,000 liv. st., don: ls 480,000 sont a.ttribuables au développe ment du service d'aviation. La somme totale alloaiée à ce derniei service est d'un, million de livres ster- ir ling. £ la Pas d'élections générales cette année '!■ Le Daily Chronicle déclare qu'il n'y is aura pas cette année d'élections générale les. » -- 'é ITALIE la is Le volontariat d'un an Une commission spé/'iale a examiné le projet d'abolition du /.oîontariat d-'un an. Les adversaires '7. projet font valoir " que le volontariat f/un an facilite les études supérieures et rapporte au ministère de la guerre quatre millions par an. AUTRICHE-HONGRIE ;e ir Tumulte à la chambre autrichienne " La chambre des députés d'Autriche a ,, effectué jeudi s.a rentrée. Au commence-ment de la séance plusieurs députés tchè-'s ques, parmi lesquels M. Ivramarz, ont don-e né des explications sur la situation poll-j. tiaue. . Le président rappelant qu'il est. con-,_ traire au règlement de parler avant l'or-dre du jour, leur a retiré la parole. Un ^ grand vacarme a éclaté sur tous les bancs • ' tchèques et la séance a été suspendue. A la reprise de la séance, MM. Kra-martch et Stanek, Tchèques, ont terminé leur déclaration interrompue à la séance du matin. '' A la fin de la séance M. Chok, Tchèque radical, a demandé au président d'mter-g venir auprès du ministre de l'intérieur afin que celui-ci renseigne le parlement sur les , prétendues relations du député tchèque ra-> dical M. Sviha avec la police, de Prague. Le président a promis de faire de son mieux pour provoquer des éclaircissements sur cette affaire qui lui semble Incroyable. 5 La prochaine séance est fixée au 12 "mars. Le loup qui répand la terreur 3 Dépêche de Gratz : L'animal féroce, qui 5 était la terreur des paysans et, qui a. causé pendant de nombreux mois des ravages . dans les troupeaux, a été tué jeudi dans ■ la région de Koralpe (Styrie). Il s'agit, d'un ; loup. ' Surpris par une avalanche Quinze soldats manquants Deux officiers, deux porte-enseigne et 11 hommes du troisième régiment des tirai 1-' leurs tyroliens, ont été surpris par une avalanche à Carnagoî (Tyrolj. Des détachements ont été envoyés à leur secours | On a déjà commencé les travaux de sau-; volage. U ne dépêche ultérieure dit que les militaires epsevelte par une avalanche pendant qu ils faisaient des exercices de ski dans le massif de l'Qrtler, étalent au nombre de 20. On a pu sauver un officier et 4 hommes. D y a donc 15 manquants. RUSSIE Russie, Autriche et Allemagne Opinions russes La campagne menée depuis quelque temps dans la presse autrichienne contre la Russie, puis l'attitude hostile adoptée également par une certaine partie des journaux allemands, n'avaient pas, jusqu'à présent, ému l'opinion publique et la presse russes. Cependant, le dernier article de la Gazette de Color/ne et l'effet qu'il semble avoir produit au dehors, amènent le No-voie Vremia à consacrer son leader aux attaques austro-allemandes. En ce qui concerne l'Autriche, le journal voit dans la campagne de la presse viennoise une préparation de l'opinion pour faire accepter de nouvelles mesures militaires.Les attaques allemandes semblent au Novoie Vremia dissimuler autant le dépit de constater le développement de la Russie et le succès de la Triple Entente dans la question du général Liman von Sanders, que cacher la crainte d'un reveil du sentiment national russe et sa répercussion sur les relations commerciales entre les deux pays, particulièrement au moment du re- Is. nouvellement du traité de commerce en u- vigueur depuis 1904 dont on commence déjà à s'occuper activement. La Russie de e- 1914 fait remarquer le journal, n'est pas la Russie de 1904, époque de la guerre de Mandchourie et des troubles révolution naires. Pour ces raisons l'Allemagne croit ia devoir préparer l'opinion à des sacrifices dans le domaine commercial. e. Dans tous les cas, déclare le journal, si & une grande puissance veut se mettre d'ac-lé ™rc'. avec une autre grande puissance, il nest pas bon de faire entendre un bruit a d'armes. I) faut discuter amicalement sur j. la base des intérêts communs bien compris.Pour sa part, le T'etch estime qu'il est, préférable que la presse russe garde le •g silence et considère qu'il serait indigne ie pour elle d'entrer dans la polémique. s- ESPAGNE J- Le général Weyler démissionnaire 3. '-e général Villar y Villate a été nommé capitaine général de Catalogne en remplacement du général Weyler démissionnaire.SUEDE La dissolution du parlement ,s II a été.donné lecture aux deux chambres '^ du riksdag de la. lettre royale suivante : j_ « Préoccupé d'assurer'la sécurité, du l_ royaume et d'accomplir mon devoir de roi, je me suis vu forcé d'offrir au peuple l'oc-ie casion d'exprimer, par de nouvelles élec-lions pour la seconde chambre, son opi-pq nion sur la question de la défense nationa-le. En conséquence, j'ai décidé de riissou-^ dre le riksdag et de décréter dans tout le royaume de nouvelles élections pour la seconde chambre. Je ferai connaître plus tard l'époque à laquelle le riksdag se réu-3 nira à nouveau. » ? TURQUIE Le mariage d'Enver pacha ^ Le mariage d'Enver pacha, ministre de !_ la guerre, .avec la nièce du sultan, fille de ^ feu Je prince Suleiman et, de la princesse Nadjief, a été célébré jeudi en présence des princes impériaux, des ministres et des sénateurs. e ROUMANIE t La reine opérée à nouveau La reine ayant recouvré la vue de l'œil gauche à la suite de l'opération de la ca-r taracte, l'œil droit a été également opéré •_ après une iridectomie préparatoire. L'opération a, parfaitement réussi. AFRIQUE Agitation en Abyssinie •On signale un état d'agitation assez sérieux dans la province du Tigré où le Pré Salassié est entré en rebellion. On a prescrit aux gouverneurs des provinces voisi-nés notamment au ras Wonde-Guiorgues et au ras Michaïl d'arrêter sa marche et ; d'obtenir sa soumission. Le ministre de la guerre Habté-Guior-, gues a été rappelé en hâte des régions du sud pour prendre les mesures nécessaires. ETATS-UNIS Le privilège des Américains à Panama Dans une séance comfnune des deux t chambres du Congrès, le président Wil-son a lu jeudi un message dans lequel il demande au Congrès de soutenir l'honneur des Etats-Unis en abrogeant l'article de la loi sur le canal de Panama, qui exempte certains navires américains du ' droit de péage. Le président expose la, justice et la sa-1 gesse 'ie l'abrogation en caractérisant 1 l'exernntion comme une politique erronée et comme une contravention au traite conclu entre les Etats-Unis et l'Angleterre en 1901 relativement au canal de Pamana. Arrêtés dans une église 190 hommes et une femme, membres de 1a. société des ouvriers industriels du monde, se trouvant sans abri, on réclamé le droit d'être logés dans les églises et les édifices publics de New-York. Ils ont été arrêtés mercredi soir, pour avoir pénétré dans l'église.catholique pendant le serv.ee de Carême. Un grand tumulte s'est produit dans l'église et les prêtres se sont ef-foiroés vainement de l'étouffer. MEXIQUE L'aëaire Benton On. mande de Nogalès que le général Cairranza a donné l'ordre à la commis- i sion de procéder en toute hâte à une en- ■ quête sur l'affaire Benton. Le général a , également prescrit à cette commission de . faire une enquête sur l'affaire de l'Aîné- ! ricain Baucli. BRESIL L'insurrection de Ceara Les journaux de Rio publient la dépê- ' che suivante, sous réserves : Le gouvernement, renonçant à l'attitude passive qu'il s a adoptée jusqu'ici, aurait ordonné aux < troupes fédérales d'empêcher lés insurgés t de s'empareir de Fortaleza. t L'état de siège 1 Le bruit a couru à Rio, pendant la nuit de mercredi à jeudi, qu'a la suite d'une c séance orageuse au Club militaire et en f mison de la situation dans l'état de Ceara, on avait décidé de proclamer l'état dè c siège à Rio de Janeiro. La nuit s'est pas- f sée dans l'incertitude sans que le gouvernement confirmât officiellement cette nouvelle. Des mouvements de troupes ini'i- , quaient cependant assez clairement que des précautions spéciales étaient prises pa^ les autorités. Jeudi matin, on a confirmé P que l'état de siège a été décrété pour Rio. [ Victeroy et Petropolis. / Arrestations Les généraux Moraes et Azevedo, deux-colonels, un commandant et un capitaine de la garnison de Rio de Janeiro, ainsi " que les directeurs de deux journaux d'opposition, ont été mis en état d'arrestation. Le ministre de la guerre a donné ordre aux troupes de l'armée et de la marine de se tenir prêtes à toute .éventualité. d OCEANIE p La question des Nouvelles-Hébrides On mande de Sydney au Moming Post : Commentant une déclaration de sir F.d- !„ vvard Grey à la chambre .des communes au sujet ' des Nouvelles Hébrides, M. Glynn, ministre des affaires étrangères r£ du gouvernement australien, a déclaré o< que le ministère fédéral était à même de le i profiter de toute occasion pour régler question d'une manière honorable poi 1 les deux grandes nations intéressées. A la suite de cette déclaration, on crc que le gouvernement est prêt à e/nvis ger comme solution du problème la que tion de l'achat des Hébrides paa' l'Austr , lie. JAPON La crise latente Le premier ministre a été reçu je» matin en audience spéciale pa.r l'empereu Le souverain a reçu ensuite le prince '1' kugawa, président de la ciiambrie d< pairs. Dans les cercles bien informés, on atfc, che de l'importance à ces audiences . l'on croit que le prince Tokugawa sera successeur du premier ministre, le corn Yamamot/o, si celui-ci donne sa' démlssit à la suite de la pejraistanoe de la chambi des pairs à vouloir réduire de 70 millioi de yens le budget naval. Mort d'un ministre Le baron Matsuda. ministre de la ju tlce, est mort. VAA.WYVVVWVl/lWVl 'VWVWWWa WWWWWYVi YVW VV\A Voir plus Soirs nos Demie res Nouvelles de la nuit. i*\vw\\viavwv\'wv^vvv\vwviwwvww*wvvvvwv Les ëràsBts tffianiss Le prince de Wied en route pour l'Albani Le prince et la princesse d'Albanie soi arrivés à Trieste dans la matinée de jeud Les batteries de la côte, l'escadre autr chienne et les navires de guerre étrangei ont tiré des salves. Le prince et la prrncess ont été reçus solennellement par le priiu de Hoheniohe-Schillingsfurst. gouverneu de la province, les hauts fonctionnaires, e vils et. militaires, les commandants de navires étrangers et une compagnie d'hoi neur. Le prince et la princesse se sont emba] qués sur le yacht de la marine de gueii autrichienne T avril s. Des salves d'artilk rie ont été de nouveau tirées au morner de leur départ. Le prince d'Albanie s'est rendu à bor du cuirassé autrichien Tegethoff. où i s'est fait présenter les commandants d tous les navires de l'escadre autrichienne Il a. ensuite visité le croiseur anglais Griot cester ei le croiseur français Bruix. Lo Taurus, ayant à bord le prince et 1 princesse d^Alfbanie, et escorté par 1 Bruix et le Gloucester, est parti jeudi, 5 heures de l'après-midi, de Trieste pou Durazzo, saèué par . les canon® de l'esca dre autrichienne. La situation en Epire Opinion allemand< On mande de Berlin à la Gazette de Co logne au sujet de la situation en Epire : On ne croit pas que la question d'une in tervention européenne en Epire occupe dé jà les grandes puissances. La situation qu a pris naissance ne peut pas s'éclaircir dt jour au lendemain, mais il n'y a pas liei de renoncer à l'espoir de voir résoudre le: difficultés provoquées par la déclaratioi d'indépendance des Epirotes sans qu'il soi nécessaire pour cela de recourir'à d'au très moyens que des moyens diplomati ques. FRANCE fCorrespondance particulière de. ('Etoile Bki.gci Paris, 5 mars. Les histoires de M. Calmette Point d'homme plus charmant., au privé que le directeur du Figaro. Mais il exagère un peu. A propos de l'armure de Philippe II, dont il a été parlé par ailleurs, il laisse imprimer ce titre dans ses échos : « Les .histoires de M. Clemenceau... .. Et les histoires de M. Calmette, donc ! On n'a certes pas oublié celle, de l'affaire Priera, des quatre ou cinq millions avidement cherchés dans un héritage fantôme « pour faire les élections ». Et celle de la banque Périer I Et cello de dix autres banques, de vingt autres émissions taxées par cet, insatiable Caillaux... Voici, ce matin, celle de la Sud-At.lan-tique, de cette compagnie de navigation qui bénéficia, grâce à M. Chaumet, d'une subvention de cinq ou six millions, qui engloutit cette saibvention et dévora son capital, après quoi elle se jeta dans 'les bras de la Transatlantique... Cette dernière compagnie n'aurait accepté le cadeau que sans charges et avec, en plus, l'autorisation d'une émission nouvelle de quelques millions. Donc,, suivant M. Calmette, le ministre actuel des finances aurait consenti à tout cela de façon telle que M Doumer, sénateur, membre du conseil d'administration des dites compagnies, aurait eu un haut-le-cœur et serait parti dégoûté. M. Doumer !... Il y eut émotion, car l'ancien gouverneur de l'Indo-Chine ne passe point pour un rigoriste. On se calma bien vite, M. Doumer ayant, :et après-midi même, infligé au récit du Figaro un démenti sans grâce. Mais tout de même, M. Calmette pourrait reconnaître à M. Caillaïux un certain ibéralisme en matière de polémique ! Doux pays, « pour de vrai », n'est-ce ?as? Louis Maurice. ICorrespondance particulière de TEtoiie belg® Paris, 5 mars. LES THEATRES A PARIS : La Victime » et « Du Vin dans son Eau », à la Comédie des Champs-Elysées.La Comédie des Champs-Elysées vient te représenter La Victime, pièce en trois .ct.es, de MM. Fernand Vandéreom et 'ranc-NolLaim. C'est une comédie délicate et spirituelle, ui traite avec une ironie charmante et énétrante le problème souvent posé de i situation de l'enfant dans le divorce. Un petit garçon, Gégé, est très malheu-eux chez ses parents qui,, occupés sains esse à des disputes de plus, en plus vio-;ntes, le négligent un peu. Monsieur et Les responsabilities de, il est naturel qu en aélenaant uiv. ie. mauvaise cause on emploie de inauvu. ni- arguments. j Devant le désarroi de nbs chemins cle le fer, qui n'est pas niable, et dont on s'in-à génie inutilement. ïV cacher la gravita, ur les feuilles cléricales ont recours à des :a" arguments inattendus. Pour défendre le gouvernement, elles s'avisent aujourd'hui de mettre en cause les fonctionnaires supérieurs de 'o- l'administration des chemins de fer. A les entendre, la responsabilité du mal n'incombe pas au ministre responsable, ui mais aux fonctionnaires de son admi-tu nistralion. Ce plaidoyer officieusement maladroit ^ et maladroitement officieux se réfuta >it de lui-même. u- S'il était vrai que l'administration fùl 'i- la cause du désarroi dont nous p&tis sons, la responsabilité ministérielle, loin d'être allégée, en serait au contraire plus lourde. Puisque le ministre n'ose pas tenir le langage des feuille? s* cléricales, c'est que son administration ne mérite pas d'être chargée des péchés ministériels. Si elle était coupable, le devoir du ministre serait de le proclamer e' et, d'agir en conséquence. S'il ne 1e fait ^ pas, c'est que ses fonctionnaires n'ont pas démérité. .En réalité, les fonctionnaires de l'administration ne sont pour rien dans la : ! désorganisation actuelle. Le mal dont, •e souffre notre raihvay est dû à la poli-i- tique, à la déplorable politique de nos ie gouvernants, et les fonctionnaires ne a peuvent rien contre elle. £ C'est parce que nos dirigeants ont. besoin des recettes des chemins de fer pour donner le change aux contritmar n bles qu'ils ont négligé de faire les dé-,e penses nécessaires et qu'ils ont refusé, û avec l'obstination la plus aveugle, de n consacrer à la réfection du matériel, f l'argent qui leur a passé par les nltains. C'est la politique, la mauvaise poli-;■ tique financière du gouvernement dic-è tée par des motifs d'électoralisiiie fv rain, qui nous a menés an point où nous e sommes. t En yeut-on une preuve tirée -des chif-- fres mêmes publiés dans le compté a rendu de§ Chemins de fer de Belgique? Un tableau inséré à. ce compte rendu indique la situation de l'effectif en loco-e motives, tendei-s. wagons, depuis 1880: Or, que constaté-ton ? , En 188.5, il existait 1,788 loconioti-i ves ; en 1912, il en existait. 4,588. Depuis 1885, il a été'mis hors de se, " vice 675 locomotives et 18 ont été dé-1 classées. Il reste donc 1,113 locomoii-j ves vénérables de plus de 30 ans, soit plus du quart, de l'effectif. ' Il reste de même 652 tenders de plus de 30 ans, 758 voitures de voyageurs et 31,178 wagons à marchandises d'un âge tout, aussi respectable. En ce qui concerne ces derniers, plus du tiers de l'effectif date cle pins de 30 ans. Ces chiffres doivent frapper toys les industriels. Il est de toute évidence qu'il est déraisonnable et. ridicule de conserver en service des locomotives de plus de 30 ans, et surtout d'avoir plus du quart de son effectif en engins de cet &ge. Faut-il donc s'étonner que le rendement de pareil matériel est insuffisant, ? Et à quoi ce déficit est-il attribuante ?, A. la politique financière que l'opposition a'a cessé de dénoncer. la madame décident cle divorcer Dès lors, sur chacun plaint le sort douloureux du paie-vr-e petit : mais Gégé ne trouve pa/5 sun malheur si déplorable. En effet-, son e>'is-ies" tance, partagée entre le père et la mè-it. est toute fleurie rte mille prévenance?. Chaque parent, pour s'attirer l'an? iun et la, préférence de l'enfant, comblé c.elu. ci de cadeaux et de caresses. Le père W la mère songent cependant ù sê r.-.'onci LK':1 lier; ils ve.îH.en.i que Gégé leur serve d'i.u-j 0^ teimédiaire ; mais l'enfant se tait, afïn tes d'einipêeher l'heureux événement îjbnt il entrevolt égoïsternent îiour lui les. cou-é ,ta- quemees funestes. La réconciliation .intei ■ et vient cependant, malgré lui, , et M. Géïé Je s'en montre 'affecté. rite MM. Fernand Yancléran et Franc No-haiin ont tracé avec une justesse de. des. .i ,ns fort'savoureuse ce caractère enfantin cl la petite Juliette Malherbe a joué ce n>W. cle Gégé en grande artiste. Il l'ami, cite-encore Mine Jearoïc Lion; MM. Arvéi f us- Chevalet. Lé spectacle se terminait par une ;C-ivw qualité satire politique en un acte, de .VI. Tristam Bernard, intitulée Du Vin dans j. son Eau ou l'Impôt sur le revenu. L'auteur nous montre un député minlstrabi parce, que le ministère projeté n'est p«.-avi de son p.ai'ii, et ministre tout, de même dans un cabinet de sa nuance, parce qi.fi; a eu la bonne idée de trahir les siens. M. Tristan Bernard s'est haussé dans cette œuvre jusqu'à un comique amer et violent auquel sa souriante bonhomie né lle no us avait pas habitués. MM. Bertille r >nt (le. minlstrable) et Beaulieu ont joué cèt di. acte avec beaucoup de relief et de vigueur, ri- Louis Schneider. îrs ; — / ise II est interdit de reproduire nos cor-'ur respondances, à moins d'en indiquer ' 'ci. cource. II\TT.lKR#KUrfe ïr-

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