payai ie d'avance niandat-poste Lundi 3 août 1914 PRIX CE L ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : Jn an : !•* fr.; t> mois, fr. &-50; 3 mois, fr. 3-50 POUR LA PROVINCE : Un an : 5« fr.; 6 mois, fr. &-."&©; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : me des Sables, 13 ouverts de 9 à 16 h. En jrfovitice il suffi t de remettre le prùc de l'abontiement au facteur Edition A France, Angleterre. Allemagne et- i qf\ par trimestre tous pys de l'Union postale. j * [ payât le d'avane Hollande, 7 fr. — Grand-Duché, 6fr ÖSeaTiTiée. — 1ST0S±S 5 centimes Se numéro ANNONCES : 45 c*" la ligne-, minimum 4 lignes, fr. i.60. Les annonces remises avant 2 heures à l'Office de Publicité, 36, rue Neuve, paraissent le soir môim. Baromètre du 2 août 1G heures norm'e, le 2,17°4 veille. 2 7° 2 nuit, 17® l a S h.. 753 «"M Pr24 h.. i B>n? de midi 24-fl 755mn\ hum. absol.), fit 12°3I\> pour le 3 août Lune : lever, coucher. 18 h. 38 • h. 2 Temper, moy»» Maximum de la Mm mum de la Baromètre, le 2, Quantité d'eau de 8 à S h"* Observations Température. Baroni Humidité (100 =r V'enc dominant Déclin, maffn., Ephémerides Soleil : 'ever, 4 h. 11 coucher. 11»h. 27 Prêv. de l'Inst. météor. . Vent S. à S.- W. faible ou modéré; ondée* Service des malles Ostende-Wouvres Etat de la mer, le 2, à 16 heures : peu agité* 32E JLj g^Vy^a \^J X-à&L guerre si& sêxi.éxa£ill&o AngleterreFrance .... Russie L'Allemagne a déclaré la guerre à la Russie Ainsi ce cauchemar qui, depuis des années, hantait les cerveaux et, par son horreur môme, leur paraissait ur \ impossibilité morale, devient l'affreuse, l'épouvantable réalité. La guerre de l'Autriche-Hongrie à la Serbie a servi de déclic â la catastrophe. La responsabilité assumée d'un cœur léger par l'Autriche en devient plus redoutable, plus écrasante,, et s'il est vrai qu'il existe une justice immanente, on doit en redouter les arrêts à Vienne. On eût pu cependant encore limiter le mal. Le gouvernement libéral de.l'Angleterre s'y est aussitôt employé avec un zèle louable et a rencontré l'appui des deux autres puissances libérales de l'Europe, la France et l'Italie. Mais ces e.fforts ont échoué parce que la Russie et l'Allemagne ne les ont pas secondés suffisamment. Est-ce à dire que l'Allemagne et la Russie voulaient la guerre ? Nous ne le croyons pas. Nous sommes au contraire convaincus qu'aucune des grandes puissances — l'Autriche exceptée — ne la désirait et môme que toutes la redoutaient. L'Angleterre, la France ,et l'Italie en ont fourni la preuve. Quant à l'Allemagne, si on.ne consulte que la raison, on doit convenir qu'elle n'avait aucun motif de souhaiter la guerre. N'occupait-elle pas une situation en tout point enviable en Europe et dans le monde, au triple point de vue politique, industriel, commercial ? Que pouvait-elle espérer de plus et de mieux et ne devait-elle pas redouter, au contraire, que la guerre, dont les résultats sont toujours incertains, compromît cette situation privilégiée ? Pour ce qui est dp laelle avait aussi de nombreuses et puissantes rai- De Saint-Pétersbourg via Calais, loraoût, 10 h. 28 du soir, officiel : L'ambassadeur d'Allemagne, au nom de son gouvernement, a remis au ministre des affaires étrangères, à 7 h. 30 du soir, une déclaration de guerre. La France mobiHse Dépêche de Paris samedi soir : La France mobilise. De Paris, samedi, 5 h. 20 soir (reçu à Bruxelles à 11 h. 1/2 soir). — (Officiel) : on a apposé les affiches décrétant la moblisation générale, dont le premier jour commence le 2 août, à minuit 4, pour expirer à 23 h. 59. L'AMBASSADEUR D'ALLEMAGNE QUITTCRAIT PARIS De Paris, samedi soir : L'ambassadeur d'Allemagne a annoncé (peut-être pas officiellement), qu'il quittera ce soir Paris. L'AMBASSADEUR DE FRANCE AURAIT QUITTÉ BERLIN L'ambassadeur de France et tout le personnel de l'ambassade française ont quitté Berlin samedi soir. (Sous réserves). ORDRE EST DONNÉ AUX VAPEURS ALLEMANDS TENANT LA MER DE GAGNER LES PORTS NEUTRES. Un particulier d'Ymuiden (Hollande) ayant à domicile une installation de télégraphie sans fil a saisi par hasard un marconigramme de la station de Norddeich disant que « l'Allemagne télégraphie à tous les vapeurs allemands tenant la mer de se rendre avec la plus grande rapidité au port neutre le plus proche. » Les Allemands se préparent à envahir la France par Es GrandDuché. i Les Allesaafls à Dépêche de Luxembourg. — Les Allemands sont entrés dans le Grand-Duché de Luxembourg et se sont emparés de l'hôtel du gouvernement. Toutes les communications téléphoniques ont été coupées. Luxembourg,'2. — Cette nuit, est arrivé en gave de Luxembourg un train de soldats allemands. Ils se sont emparés de la gare et des ponts qui commandent les lignes de Trêves et de Trois-Vierges pour assurer le passage régulier des trains alkanands à travers le Grand-Duché. Ils at sons de demeurer pacifique, au moins pour le moment, car la réorganisation de ses forces militaires et navales n'est pas terminée et elle a à lutter contre de sérieuses difficultés à l'intérieur. "' pourtant voilà la guerre qui se généralise. L'Allemagne vient de déclarer la guerre à la Russie. La France ne restera vraisemblablement pas inactive ; son traité d'alliance avec la Russie lui fera sans doute une obligation d'intervenir, et môme à défaut d'obligation contractuelle elle estimera probablement que son intérêt lui en fait un devoir. L'Italie, dans ce cas, ne serat-.el'e pas forcée d'entrer aussi en scène? Et l'Angleterre restera-t-elle spectatrice impassible, attendant l'occasion favorable, soit pour mettre sa force au service de l'alliance franco-russe, soit pour imposer la paix et modérer les prétentions du vainqueur ? Et ne- faut-il pas prévoir aussi l'immixtion des Etats balkaniques, la Bulgarie pour obtenir une modification du traité de Bucarest qui l'a complètement frustrée de ses légitim 3 espérances, la Grèce et la Roumanie pour faire respecter ce traité, la Turquie môme pour essayer de prendre une revanche au moins partielle ? Enfin, n'annonce-t-on pas aussi que le Japon veut profiter de l'occasion pour régler à son avantage la question mandchoumongole ? Jamais le monde n'aura assisté .à une pareille calamité, à une guerre aussi générale, aussi meurtrière, aussi désastreuse, quelque chose de vraiment d'apocalyptique. Si, au moins, on pou/.i't encore avoir la mince congélation que cela guérira les peuples de la folie guerrier' sont présentés ensuite à la caserne de Luxembourg. Le major commandant le détachement de volontaires luxembourgeois a parlementé avec eux et a protesté contre la violation de la neutralité. Les Allemands se sont retirés et leurs officiers se sont rendus au palais du gouvernement. Ils ont fait appeler les fonctionnaires de la cour, qui parlementent en ce moment avec eux. Les Allemands disent que les lignes de chemin de fer leur appartiennent et q< ont le droit de faire ce qu'ils veulent ici. Ils ne veulent pas se retirer. (Ceci indique que les Allemands se proposent d'envahir la France en utilisant cette trouée du Luxembourg au sujet de laquelle on n'avait pas, jusqu'en ces dernier temps, pris en France des mesures de précaution suffisantes. On y a d'ailleurs remédié depuis quelques mois, l'événement nous apprendra avec quel succès. Longwy serait donc la première place française visée par les Allemands.) L'Italie n'interviendrait pas Au sujet de l'attitude de l'Italie en cas de conflit, la Tribuna écrit : Suivant la lettre et l'esprit du traité de la Triplice, l'Italie n'est pas obligée de participer à une guerre n'ayant pas de caractère définitif. Le Giornale d'Italia écrit : L'Italie garde une attitude amicale envers les alliés et conserve intactes ses relations avec les autres puissances. Le pays semble accueillir avec une impression de véritable soulagement les déclarations suivant lesquelles lTtalie ne serait pas obligée d'intervenir. Intervention du roi d'Angleterre Dépêche de Londres, 1er : On apprend de source officielle que le roi est intervenu. Un sentiment plus optimiste prévaut actuellement. (Il convient de remarquer que cette dépêche date de samedi et que, depuis, se sont accomplis des événements graves qui ne laissent guère d'espoir . de voir la guerre générale évitée.) OPÉRATIONS DE GUERRE A LA FRONTIÈRE AUSTRO-SERBE Échec des Autrichiens On annonce que des engagements sérieux ont eu lieu cette nuit sur plusieurs points de Ja frontière. Pour la troisième fois, les troupes autrichienne ont essayé de passer la Save et le Danube, près de Belgrade, par les îles situées à l'aval du pont du chemin de fer et à l'aval du village d'Ichnitza. Mais toutes leurs tentatives ont échoué ; le tir des batteries serbes placées sur les hauteurs de la Banitza, situées entre la brasserie Weifert et Toptiders et entre Toptiders et la fabrique de sucre/ ainsi que sur la colline qui domine Vinchnitza et Pantsoa, a été si efficace que les Autrichiens ont été contraints de-se retirer hors d'atteinte des canons, après avoir subi des pertes énormes. Les bords de la Save et du Danube sont jonchés do cadavres autrichiens. Furieux de leur insuccès, ils -ont recommencé à diriger le tir de leurs canons cachés derrière les hauteurs dominant la ville de Semlin, sur la ville de Belgrade abandonnée par les troupes et mise sous la protection de la Croix-Rouge. Ce troisième bombardement a commencé vers onze heures et a duré plus d'une heure, causant beaucoup de dommages. Lors de rengagement qui a eu lieu en aval de Belgrade, le génie serbe a réussi à détruire complètement le pont du chemin de fer. A LA FRONTIÈRE RUSSO-ALLEMANDE Première escarmouche Une patrouille allemande se trouvant près de Proshen, à trois cents mètres de la frontière russe, a eu à subir samedi aprèsmidi le feu d'une patrouille de la frontière russe. Les Allemands ont répondu. On ne signale aucune perte du côté allemand ni du côté russe. Les Russes attaquent un fort, une gare et franchissent la frontière Les nouvelles suivantes sont arrivées jusqu'à 4 heures du matin, dimanche, au grand étatmajor allemand : Cette nuit, des patrouilles russes ont attaqué le pont du chemin de fer sur la Warthe, près de Eichenried, situé sur la ligne Jarotschin-Wreschen. L'attaque a été repoussée. Les Allemands ont eu deux'blessés peu grièvement. Les pertes russes n'ont pu être constatées. Les Russes ont ensuite attaqué la gare de Miloslaw, mais cette enteprise n'a pas réussi. Le chef de gare à Johannisburg et l'administration des forêts à Bialla annoncent que dans la nuit du lor au 2 août une forte colonne russe, avec de l'artillerie, a franchi la frontière de Schwidden, qui est situé dans la direction du sud-est, et que deux escadrons de cosaques se dirigent vers Johannisburg. Le téléphone entre Lynck et Bialla est interrompu. EN FRANCE Un appel au peuple francais Paris, samedi,. 6 h. 31 soir (télégramme retardé) : Le président de la République et les membres du gouvernement ont décidé d'adresser l'appel suivant à la nation française : « Depuis quelques jours, l'état de l'Europe s'est considérablement aggravé et en dépit des efforts de la diplomatie l'horizon s'est assombri. A l'heure présente, la plupart des nations ont mobilisé leurs forces et même des pays protégés par leur neutralité ont cru devoir prendre cette mesure à titre de précaution. Des puissances dont la législation constitutionnelle ou militaire ne ressemble pas à la nôtre ont, sans avoir pris un décret de mobilisation, commencé et poursuivi des préparatifs équivalents à la mobilisation et qui n'en sont que l'exécution anticipée. La France, qui affirma ses volontés pacifiques et qui, dans ces jours tragiques, donna à l'Europe des conseils de modération et un vivant exemple de sagesse et qui multiplia ses efforts pour maintenir la paix dii monde, s'est préparée à. toutes les éventualités-. Elle a pris dès maintenant les premières dispositions indispensables pour sauvegarder son territoire, mais notre législation ne permet pas de rendre ces préparatifs complets s'il n'intervient pas un décret de mobilisation. Soucieux de sa responsabilité et sentant qu'il manquerait à un devoir sacré s'il laissait les choses en l'état, le gouvernement vient de prendre le décret qu'impose la situation. La mobilisation n'est pas la guerre. Dans les circonstances présentes, elle apparaît au contraire comme le meilleur moyen d'assurer la paixdans l'honneur. Fort de son ardent désir d'aboutir à une solution pacifique de la. crise, le gouvernement, à l'abri de ces précautions nécessaires, continuera ses efforts diplomatiques. Il espère encore réussir. » Il compte sur le sang-froid de cette nation pour qu'elle ne se laisse pas aller à une émotion injustifiée et il compte sur le .patriotisme de tous les Français. Il sait 'qu'il n'en est pas un seul qui ne soit prêt à. faire son devoir. » A cette heure, il n'y a plus de partis. Il y a la France éternelle, la France pacifioue et résolue. Il y a la patrie du droit et de la justice, tout entière unie dans le calme, la vigilance et la dignité. » Samedi ctt conservait encore un peu d'espoir à Paris Dépêche de Paris, samedi après-midi : M. Viviani et l'ambassadeur d'Allemagne ont eu un entretien dans la matinée et une seconde entrevue dans l'après-midi de samedi. Ces conversations semblent indiquer que tout espoir d'une détente n'est pas irrémédiablement perdu. Toutefois, la situation est grave. Le taux de l'escompte La Banque de France a élevé le taux de son escompte de 4 1/2 à 6 p. c. et le taux des avances cfyè 5 1/2 à ? p. c. EN ftUTRlCHE-HOHGP.lE Un ordre impérial décrète l'a mobilisation générale Voici le texte de la notification de mobilisation : Sa Majesté a ordonné en Autriche-Hongrie In mobilisation générale. Tous ceux qui font partie de l'aimée commune et de la défense nationale (Landwehr) doivent se rendre dans leurs endroits d'eq.uipement. Ont à s'y rendre éjalement tous les gagistes du Landsturrn qui, d'après leur carte de destination (Widmungskarte) sont o^ligrés au service. Tous les officiers et fonctionnaires mili' taires appartenant au Landsturrn ont à se rendre également 'îans leurs endroitsd'équipement, non m* us tous les soldatst partie du I. > dsturm et âgés de 37 ans uu étant, au-dessous de cette limited'âge. Toutes lpersonnes faisant partie du Landi-turm doivent attendre une convocation spéciale. Les appelés au service recevront lesfrais de voyage à la légation impériale etroyale à Bruxelles (ruj Montoyer, 24) ouau consulat impérial et royal à Anvers.Toutes les personnes susmentionnées doivent donc se présenter à la légation impériale et royale>u au consulatimpérial et royal d'Anvers, afin d'obtenirl'argent nécessaire pour couvrir les fraisde voyage. A l'occasion de la mobilisation générale, on rappelle l'amnistie accordée à tout déserteur qui se prêsei&ëra pour joindre l'armée. Cette amnistie de toute peine encourue pour désertion s'étend aussi aux peines consistant en une prolongation de service. KlHUNG In Oesterreich-Ungarn wurde von Seiner Majestât die allóemeine Mobiiisierong angeordnet. Es haben daher aile Heeres- und Landwehrspflichtinsi 'm ihre Ausrùs- tungsstationen einzurücken. In gleicher \acn auch aile laut ihrer Widmungskarte zur Einrückung. verpflichteten Landsidrmgagisten, dannaile 37 jàhrigen unen Landsturm- pflichtigen dechaftsstandes ein- zurucken. Aile unindsturrnpflich- tigen Personen haben eine spezielle Einberufung abzuwaifen. Den Einbei ufenen we den die Reisekostcn durch die ihrem Aufen'thaltsort nàchstge- ne k. u. k. Yertfetungsbehorde bezalt. Zur Erfolgunç des lieisekostenbeitrageshaben sich die Einberufénen bei der nachstgelegjenen k. u. k. Ve tretungsbehörde zu melden. • (K. u. k. OesterreichUngarischeGesandtschafl'4, me Montoyer oder k. u. k. C< nsulat in Antwerpen.) Anlasslkh der All^emeinen MoLilisierung wird an die Amnistie erinnert, welene alien Deserteuiv.i, die *ich fiir den Militardienst stellen,ird. Diese A'mntet » bezieht sich auch aufjene Strafen, v. die in einer Verlàngerungdes Militan. Une amnistie Une mobilisation générale de l'armée a été ordonnée en Autriche-Hongrie. Une amnistie a été accordée à cette occasion aux déserteurs et aux insoumis qui se présenteront tout de suite sous les drapeaux dans la monarchie. La Légation I. et R. à Bruxelles et le consulat I. et R. à Anvers se chargent de fournir aux personnes intéressées des renseignements plus précis et de leur faciliter le voyage. Moratorium hongrois Le tournai officiel hongrois annonce un moratorium de 14 jours. Les intérêts de la Dette d'Etat en sont exclus. Questions boursières La Chambre de la Bourse de Vienne a décidé de reporter au 3 septembre les liquidations fixées aux 5, 12, 19 et 26 août. La réponse pour les positions en valeurs au 28 août est fixée à fin juillet. La Bou/se aux marchandises est fermée jusqu*3nouvel ordre. Les membres des Bourses ont décidé de se réunir tous les matins dans les locaux de la Bourse, mais la défense de conclure des affaires reste naturellement maintenue. EN RUSSIE St-Pétersbourg déclar j en état de guerre Saint-Pétersbourg et ses environs ont été déclarés en état de guerre. Fermeture de la Bourse de Saint-Pétersbourg Le comité de la Bourse de Saint-Pétersbourg a décidé de fermer la Bourse jusqu'à nouvel ordre. Il a été en outre convenu que la solution de toutes les questions concernant les transactions à terme pour les papiers étrangers pour lesquels -des remises ont !eu lieu ou doivent intervenir pendant la fermeture de la Bourse sera ajournée jusqu'à la première séance du comité, qui aura lieu après la réouverture de la Bourse. Le taux de l'escompte La Banque de l'Empire a élevé le taux de son escompte à six pour cent et celui des prêts à sept. EN ALLEMAGNE La mobilisation allemands Une dépêche de Berlin datée de 5 h. du soir, annonce que l'Empereur a décrété la mobilisation de toutes les forces allemandes. Les derniers pourparlers entre l'Allemagne et la Russie Berlin, dimanche, 10 heures matin. — Dès que la nouvelle de la mobilisation générale russe est arrivée icir , l'ambassadeur allemand à Saint-Pétersbourg % reçu 1 ordre de demander au gouvernement russe de cesser immédiatement toute mobilisation contre l'Allemagne et contre l'Autriche:Hongrie. Il a demandé une réponse formelle endéans les 12 heures. D'après drlie1- reçues du comte Pourtalès, cet ordexécuté dans la nuit du 31 juillet au 1eraoût, à minuit. Si la réponse du gouvernement russe n'était pas suffisante, l'ambassadeur allemand avait en outre l'ordre de déclarer au gouvernement russe que l'Allemagne considérait se trouver alors avec la Russie en état de guerre. Les nouvelles de notre ambassadeur sur la réponse du gouvernement ruRse à notre ultimatum ne sont pas encore parvenues, bien qu'on ait pu constater que les communications télégraphiques avec la Russie fonctionnent encore. Mais la guerre a commencé par le fait de l'attaque du territoire allemand par les troupes russes. Le reichstag convoqué Une ordonnance impériale convoque le reichstag pour le 4 août. Un 3 allocution de Guillaume II à la foule L'empereur, parlant samedi soir d'une fenêtre du château à une foule immense massée devant le château, a exprimé ses remerciements pour l'amour et la fidélité qui lui ont été témoignés. Quand il s'agit de combattre, a-t-il dit, il n'y a plus de partis ; nous ne sommes plus que des frères allemands. Pendant le temps, l'un ou lautre parti m'a bien, attaqué. Je lui pardonne de tout cœur. L'empereur espère et souhaite que l'excellent sabre allemand sera victorieux. Ce discours a été accueilli par des acclamations indescriptibles. La foule a chanté la Wacht am Bhéin. Le chancelier harangue la foule Le chancelier a parlé d'une fenêtre du palais de la chancellerie à une foule immense qui chantait le licit an Sie

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