L'étoile belge

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s.n. 1914, 25 Mai. L'étoile belge. Konsultiert 11 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/zs2k64cd73/
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Lundi 25 mai 1314 PRIX DE L'ABONNEMENT: POUR BRUXELLES : Un an : li fr.; 6 mois, fr. 3 mois, fr. 3.59 POUR LA PROVINCE : Un an : l(> fr.; 6 mois, fr, S.SO; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables. 13. ouverts de 9 à 16 h. En province il suffit de remettre le pruc de l'abonnement au faotgur Edition G €353® ^,:ojEL<3<e. — JST" L'ETOILE BELGE France, Angleterre, Àllemas-ne et i q * \ par triroestni tous pays (Je l'Union postale. I > payable d'avance Hollande,"? fr. — Grand-Duché, 6 fr. ) mandai-poste 5 centimes Es numéro AN\0VC8S : 45 <sm t la Li jne: niai n m 4 tixrieH, fa L6*f. Les iniun -e r3 aisu aViao i he ira* à L'O.Iiu* dd Pablicitô, Qhî K.I1 Jd K'A rv , .. . c J»r» li J,v,. n A rt » Darummu uu cj mm 5 heureti Temp/r. moy** norm1®,le24 I4°l Maximum de la \ P.lr^S^ veille. 22 9 Minimum delà nuit, L0'7 Baromèt. !b?4, 4 S lu, 761 «f» Quantité <1'eau // de S à 8 h™, j c)\ pr 24 h" 4 Observations Il ûj fff I <£\ cj=>\\ de midi Terni*?rature, | 3O|0 X 1\» *1i 11 M°4 Baromètre, Il S 8 0~~ l *63mm4 Humidité(10»=» \\ ^, Y& • aj ^ // tram, abso!.1 79 Vent dominant, \>& yk. $/ • Il WNW DAclin. ma m. \y/f 12«5ïT7 Ephèmérids* vour le 25 mai Soleil: c ^ Lune: lever. 3 h. 47 lever, 3 h. 14 coucher. 19 il. 31 coucher. 2'» h. 47 Prévis, de l'Institut mfctéor. : Vent N.-W. à N.-E. modéré; uuageux Servie® dos malles Ostende-Bloovrea Etat de la mer, le 25, à 4 heures : agitée ÉTIE^OiTŒEIR. Le discours ci© M. Sasonof Le ministre des affaires étrangères de i a beaucoup contribué à semer l'inquié-Kussie a prononcé samedi devant la ; tude dans les esprits. M. Sasonof compte douma un très long discours sur la poli- sur les bonnes dispositions du gouver-tique extérieure. Ce discours est plus nement allemand et sur son esprit de abondant qu'intéressait. C'est simple- conciliation et de justice quand viendra ment une revue optimiste des événe- en discussion la question du renouvellements internationaux. ment du traité de commerce. C'est en-L'oplimisme est le ton habituel de ces core de l'optimisme robuste. Mais il est discours. II caractérisait déjà le ton du certain toutefois que les gouvernements discours du edmte Berchtold devant les russe et allemand sont tous deux fort délégations austro-hongroises et aussi désireux de maintenir des relations cor-celui du discours que M. von Jagow, diales. secrétaire d'Etat, a prononcé récem- m. Sasonof est plus bref en ce qui con-ment en remplacement du chancelier, cerne l'Autriche - Hongrie. Il déclare devant le reichslag allemand. cependant que les relations entre les M. Sasonof a naturellement vanté la deiix pays sont amicales. Deux pays ont solidité de 1 alliance franco-russe, qui toujours des relations amicales jusqu'au recevra une nouvelle consécration par jour où ils entrent en lutte ouverte. Et la prochaine visite de M. Poincaré à ja rivalité demeure aussi grande entre Saint-Pétersbourg. Elle est complétée : ja RUSsie et l'Autriche en ce qui con-par 1 entente cordiale avec 1 Angleterre 1 cerne la presqu'île balkanique, qui permet d opposer à la Triple i La ftussje cherche à entraîner- dans Alliance un groupement tout aussi puis- j gon orbHe non seuleinent la Serbie et le sant, ce qui assure l'équilibre des forces Monte„egro, dont elle s'est constituée la internationales. j proteclrice, mais encore la Grèce, la On avait dit - et la nouvelle était de Roumanie et la Turquie. Le couple prin-source russe - que la Triple Entente cier de Roumanie a fait récemment : flfMlranSf°rmer en-,AU.ne tnpl? visite à Saint-Pétersbourg et le tsar se ail ance. Nous avons aussitôt exprimé rendra prochainement en Roumanie. On notre incrédulité car il était inadmis- ère ainsj délacher définitivement la ,^"g i 7e consentl1/ se lier j Roumanie de l'Autriche et de la Triplice n i™-6"11 3 aSSTSr S,-';nsa" ' et en faire un satellite de la Russie. On S ! r ralres r,Sa P0hr^ue ! escompte le môme résultat de la récente t?P?±T„~„„eS fr,S rf" ?" 1 «site de Talaat bey, ministre de l'inté- «P il politique de i rieur de Turquie, au tsar à Livadia. splendide isolement, mais ce n est pas, . . , . , . ~ . . pour l'échanger contre celle de l'enchaî- ; '-)es difficultés qui subsistent en Orient nement. La nouvelle a donc été démen- ! M- Sasonof n'a pas parlé. Elles sont tie. Il n'en a jamais été question déclare cependant encore nombreuses. Il reste M. Sasonof. La Triple Entente réalise à ré£ler notamment la question des îles parfaitement, sous sa forme actuelle les e'* sur'-ou' il y a maintenant la question fins qu'elle s'est assignées. C'est vrai albanaise, qui à elle seule recèle de mais il n'en est pas moins probable que graves dangers. Le ministre russe s'est l'pp eût désiré en Russie comme en borné à dire 9"'11 suit' ave0 ''attention France lui donner un caractère d'union méritent, les événements de ce pliis étroite. M. Sasonof constate d'ail- pays en tant qu'ils touchent aux intérêts leurs que la Triple Entente, comme la j des P0^3 voisins. Triple Alliance, ajoute-t-il, ne poursuit La Perse, la Chine sont pour M. Saso-aucun but agressif et concourt au main- nof des sujets de satisfaction. Avec rai-tien de la paix. son d'ailleurs. La Russie a mis à profit Entre la Russie et l'Allemagne sub- les événements d'Orient, qui absorbaient sisté une amitié ancienne qui a permis toute l'attention de l'Europe, pour régler d'aplanir de petits incidents qui mena- au mieux de ses intérêts les problèmes çaient les bonnes relations entre les qu'elle a elle-même soulevés dans ces deux pays. M. Sasonof altribue à la pays. presse? la respoÏÏSabilité de ces malen- j En somme donc, M. Sasonof s'est tendus et il est certain, en effet, que la efforcé de produire une impression favo-presse a parfois joué un rôle funeste. Il rable sur son auditoire. Il reste à voir si est incontestable, par exemple, que le celui-ci a été aussi satisfait qu'il paraît fameux article de la Kôlnische Zeitung l'être lui-même. NOS I>3Ê3E»£ÏGI3:B2S Services spéciaux de l'ÉTOILE BELGE FRANCE centre s'éclipsèrent de la salle et la petite ,, ,, , , , majorité pour la réforme se transforma L'abbe Lemire maire d Hazebrouck 0n une minorité. . . ... . ,,IT Quant aux conservateurs, ils restent les . abbé Letfifïir© a été élu maire dHaze- adversaires intransigeants de toute réfor-brouck et M. I onte, ex-gérant du Cil des me et celle-ci devra donc se faire malgré t lanares, a .été élu premier adjoint. eux et contre eux. Une bagarre Pour les personnes oublieuses . Une légère bagarre s'est produite di- -Il arrive souvent que les clients oublient manche à Paris, entre des étudiants roya- dans les voitures de place des objets tenus listes et des contre-manifestants. Il y a eu à la main et ne se rappellent pas le nu- quelques contusionnés. méro du véhicule pour réclamer leur pro- Arriripn» rl'aviatinn priété. Pour remédier à cet inconvénient, Accident d aviation le syndicat des loueurs de Berlin a décidé A Vichy, le capitaine aviateur Voisin, ^ installer dajis toutes ses voitures des dis- avec un sapeur comme passager, est tom- tilibuteurs de billets portant le numéro du bé d'une hauteur de 40 mètres. Les deux véhicule et que les clients peuvent ainei aviateurs sont grièvement blessés. prendre et conserver. L'idée est si simple qu'on s'étonnera Un discours de M. Poincare qu'elle n'ait pas été appliquée plus tôt 11 flnnePr°WeCdué' t ^"'hr dé" "te^reTu^ ^ qui doU demeure^'étVan^er aux iïévUa^ électriques et même aux wagons de SE président doit tâcher de conŒr les Pmldre le bl6n entendu' questions qui se présentent à lui exclusi- L'officine de l'agent matrimonial vement au point de vue français. Devant le tribunal des échevins de Stras- m ■ « eMArMP bourg a comparu l'agent matrimonial Z..., sous l'accusation de tentative d'escroque- Où en est la réforme électorale rîe' en ,avoir re«u la miœion, il avait lt uI eici-iuidie cherché un époux pour une jeune fille ri- prussienne ? che et avait ensuite tenté de soutirer de l'argent à un candidat à la main de l'invo- Le remplacement de M. von Dallwitz par lontaire fiancée. M. von Loebell comme ministre pmssien ! Devant le tnibumaJ, l'accusé a fait quel-de l'intérieur a été interprété par les par- : ques révélations édifiantes sur les pra-ti-tis de gauche comme le prélude d# dépôt ques en usage dans sa « branche ». Quand d un nouveau projet de réforme électorale un agent matrimonial apprend le nom en Prusse. M. von Loebell a fait récemment d'une jeune fille en âge de se marier, il s'in à ce sujet des déclarations peu satisfaisan- forme de sa situation de fortune et autres tes à la suite desquelles les socialistes me- détails utiles, puis, sans même informer nacent d'une grève générale. _ la « future », il l'offre en maidage par la En l'état actuel des choses, il est donc voie des journaux. Parmi les candidats qui intéressant de voir l'attitude des différents se présentent i] choisit ceux qui semblent partis dans la question de la réforme élec- pouvoir être mis immédiatement à corttri-torale. Lors des récentes discussions à la bution, ffar sans avance d'argent il n'y a diète prussienne, les libéraux-démocrates rien de fait. Quand ce premier sacrifice se sont déclarés pour le suffrage universel est consenti, l'agent tente de mettre le« tel qu'il fonctionne pour le reichstag, mais deux futurs en relations et, le cas échéant, ils se contenteraient, le cas échéant, du il organise des rendez-vous qui sont une vote diçect et secret. Les nationaux-libé- source de profits. Au besoin, il met en mê-raux sont aussi pour cette dernière reven- me temps deux ou trois candidats sur le? dication. Le centre catholique a, par con- rangs. Bien entendu, il se réserve des avan-tre, accompli une nouvelle palinodie. Après ta?es pour le cas où le mariage se fait, s'être déclaré pour l'adoption du suffrage L'accusé Z... connaissait, cfe nom seule-universel, mais sans remaniement de cir- ment, une jeune fille de Baden-Baden disconscriptions électorales, il ne veut main- posant d'un certain pécule. Il annonça tenant plus d'une réforme aussi radicale donc dans trois journaux stfasbourg>eois et il semble devoir se rallier au projet ini- une riche héritière protestante et eut soin nimum des deux partis de gauche. Dans de faire connaître qu'il existait aussi une ces conditions, le projet minimum aurait vieille tante catholique. Parmi les candide sérieuses chances de succès. Il faut r*p- dats qui se présentèrent se trouvait un em-peler, en effet, qu'il y a deux ans, au no- ployé de commerce de Mulhouse. Celui-ci, ment du scrutin nominal sur le suffrage sans doute déjà plumé dans une autre cir-d£rect et secret, nombre de députés lu constajace, refusa de payer l'avance de 35 mark réclamée, mais offrit de donner 2^ p. c. sur la dot, qui devait atteindre 45,000 francs. Comme l'affaire traînait en longueur, le candidat, qui avait appris le nom de famille et l'adresse de « sa future », écrivit directement à la mère et celle-ci, croyant à un complot de traitants, courut à la police. C'est ainsi que Z... se vit déféré en justice. Au cours des débats, la mère raconta que sa fille fut déjà une fois, quand elle comptait à peine 14 ans, l'objet involontaire d'un pareil trafic. Z... s'est entendu condamner à 25 mark d'amende. L'accident de Chevillard L'accident dont Cheviilard a été victime n'aura pas des conséquences aussi graves qu'on, le croyait d'atord. L'aviiateur est tombé sur un terrain fraîchement labouré, ce qui a amorti considérablement sa chute. Cheviilard et son passager ont des blessures assez légères. Incendie Un incendie a éclaté sur les chantiers de construction de Stettin et a détruit deux vapeurs de commerce, dont l'un devait être lancé lundi. ANGLETERRE A la recherche d'un aviateur Deux hydravions font naufrage De Londres : Six contre-torpilleurs et quelques hydravions ont cherché toute la journée l'aviateur Gustave Hameî, parti samedi soir de France pour l'Angleterre. Deux des hydravions ont fait naufrage par suite de la houle. RUSS8E Terrible accident d'automobile Deux tués Deux Français pilotant une automobile, dans la course de l'Automobile Club, ont heurté une autre voiture arrêtée. Tous deux ont été tués. ESPAGNE A LA CHAMBRE La question marocaine M. Dato pose la question de confiance M. Dato, président du conseil, répondant aux différents orateurs qui parlèrent de la situation au Maroc, déclare qu'en prenant le pouvoir il trouva une situation telle qu'il était impossible de tout changer. M. Dato ne veut pas la conquête de la zone espagnole. Le protectorat doit être civil, mais l'état sauvage dans lequel se trouve le pays réclame l'aide de l'armée. M. Dato est opposé à la nomination d'une commission parlementaire d'enquête. M. Dato se déclare profondément touché du blâme de M. Maura. mais il attend le vote de la chambre. Si celle-ci estime qu'une politique pacifique peut seule prévaloir, le gouvernement quittera le pouvoir et cédera la place à M. Maura. SULGAR?E Une enquête parlementaire sur la responsabilité des cabinets Guecho! et Danef Le sobranié a élu une commission de trente membres, dont vingt et un gouvernementaux, pour faire une enquête complète sur la préparation et la conduite de la guerre, ainsi que sur la politique des cabinets Guetochof et Danef. ETATS-UNIS Un traité d'arbitrage franco-américain MM. Bryan et Jusserand, ambassadeur de France, se sont virtuellement mis d'accord sur les conditions d'un traité d'arbitrage et de paix. Les deux pays, en cas de différend surgissant entre eux, s'engagent à ne pas ouvrir les hostilités dans le délai d'une année, pendant lequel il serait fait une enquête sur leur désaccord. Le traité est semblable à celui qui a été signé avec ies Pays-Bas. On attend la signature prochaine d'une convention pareille avec l'Angleterre.HAIT! Fin de la révolution De Saint-Domingue : Selon cîcs avis reçus du nord la révolution serait virtuellement terminée. Lss MBBltS ïaMjB LE SOULEVEMENT ALBANAIS A bord du « Misurata » De Durazzo : La princesse a débarqué samedi soir à 9 heures. Sont restés seulement à bord du Misurata les deux petits princes et la suite. Sua* la demande du prince, des marins italiens ont été de nouveau débarqué^ pour surveiller Le palais royal. Tout est prêt pour l'embarquement immédiat des souverains sur le Misurata et la retraite des marins italiens en cas de danger. Une dépêche du ministre d'Italie M. Alioti, ministre d'Italie à Durazzo, a adressé à M. di San Giuliano une dépêche dans laquelle il dit notamment : Vers 5 h. 1/2 de l'après-midi arrivèrent, à Durazzo, quelques fuyards qui rapportèrent qu'un petit nombre de nationalistes qui avaient pris les armes s'étaient dispersé? et que les insurgés marchaient sur la ville. En même temps arrivait la nouvelle que la garde des Malissores catholiques s'était enfuie aux premiers coups de fusil. La dépêche de M. Alioti relate l'envoi, au nom du prince, aux insurgés, de Mehe-med Pacha Draga comme parlementaire Mehemed pacha rentra peu après en disant que les insurgés ne voulaient né go :ier qu'après être arrivés jusqu'au bord de la mer. Il expose ensuite comment la princesse refusant de s'omibarquer seule il fut dé, r^idé que le prince s'embarquerait lui aussi provisoirement à bord du Misurata. Des diplomates allant ensuite à la ren contre des insurgés rencontrèrent un capitaine hollandais accompagné de trois insurgés sans armes portant un drapeau blanc. Le capitaine leur déclara qu'il était yenu au nom des insurgés dire au prince : 1° Que les insurgés voulaient envoyer teur pétition par l'intermédiaire des délégués pour présenter leurs demandes au souverain ; 2° Que les prisonniers seraient tous fusillés si avant le lendemain, 8 heures du matin, le capitaine n'était pas rentré avec une lettre du souverain contenant une réponse favorable; 3° Qu'ils désiraient qu'on n'employât plus jamais les armes contre eux. On conseilla alo-rs au prince de se rendre aussitôt au palais où il reçut le capitaine, ' signa la lettre qu'on lui demandait et exprima le désir qu'on lui donnât de nouveau une escorte de marins. La dépêche de M. Alioti dit encore que capitaine, qui avait été envoyé pour rapporter la demande des insurgés, relate que ceux-ci sont au nombre de plus de 2,000 et que plusieurs milliers d'hommes sont signalés à une petite distance. Voir plus loin nos Dernières Nouvelles cîe la nuit. ESPAGNE [Correspondance particulière de TEtoilb Belg» Madrid, 21 mai. Les partis réformiste et régionaliste devant l'affaire du Maroc Tous les partis politiques de l'Espagne, représentés par leurs plus fameux orateurs ou par leurs hommes les plus autorisés, défilent à la triLune de la chambre pour exposer leur pensée sut le grave problème du Maroc. C'est unè espèce d'enquête nationale ouverte d'un, commun accord entre les partis, qui reconnaissent la nécessité d'étudier cette question sérieusement et de se tracer une ligne de conduite définitive.M. Maura lui-même, l'ancien chef des conservateurs, a annoncé qu'il va sortir de son abstention politique pour exprimer son opinion et celle de ses amis. En attendant, M. Meiquiadès Alvarez et M. Cambo se sont succédé à la tribune, le premier au nom du parti réformiste, titre adopté par les républicains qui viennent de se rallier à la monairchie, et le second au nom de régiorualistes catalans, plus généralement connus sous le nom de ca-talanistes.M. Meiquiadès Alvarez s'est opposé à l'abandon du Maroc, mais il a condamné le système actuel de pénétration militaire. « Les Espagnols, dit il, portent avec eux la dévastation, les représailles et l'injustice. Est-ce le moyen de fonder des écoles, de créer l'industrie et d'ouvrir des expositions commerciales ? Lorsque le général Marina occupa Zeluan contre les ordres du gouvernement, en 1909, M. Maura eût dû donner aussitôt sa démission au roi. » L'orateur démocrate blâma aussi le comte Romanones, qui a violé le traité franco espagnol de 1912 en établissant un commandement militaire et un commandement maritime à Larra^he, comme si Lar-rache était déjà une ville espagnole. Cela, d'après M. Meiquiadès Alvarez, constitue une grave violation d'un traité international, car Larrache est une ville du sultan du Maroc sur laquelle l'Espagne ne possède qu'un droit de protectorat. Cette partie du discours fit réellement impression sur la chambre. M. Me.lquâadôs Alvarez déclara impossible l'abandon du Maroc, car ce serait proclamer que l'Espagne n'est pas solva-ble, qu'elle ne peut pas faire honneur à ses engagements internationaux. La solution, la voici : assurer la suprématie du pouvoir civil, établissement de municipalités et de tribunaux, organisation d'une armée coloniale, pas très forte, qui remplace l'armée dans la zone d'influence espagnole. L'orateur demanda aussi la suppression des récompenses si largement distribuées aux troupes depuis le commen cément de la guerre. Le courage dont M. Meiquiadès Alvarez a fait preuve en formulant cette dernièrf proposition est très loué, car l'une des eau ses du mécontentement provoqué par cette campagne du Maroc est 1,'augmentation quotidienne, et déjà énorme, des charges de l'Etat résultant de ces cinq années d'opérations militaires. Il y a des jours où le Journal officiel renseigne six cents récompenses accordées à l'armée d'Afrique, toutes rétribuées. Ce discours éloquent a confirmé la renommée d'orateur .de M. Meiquiadès Al j varez . M. Cambo, le chef des catalanistes — régionaliste est le titre officiel de ce parti — ne ressemble pas du tout comme orateur ô M. Meiquiadès Alvarez. Au lieu d'être vi brant, il est plutôt sec et incisif. Mais dans son discours d'hier à la chambre il n'a pas été moins énergique lorsqu'il a tlâmé comme son prédécesseur les récompenses militaires, en demandant également leui suppression. M. Cambo n'admet pas non plus la proposition de M. Rodés d'aban donner le Maroc. Ce serait, a-t-il dit, uni-honte pour l'Espagne, la disparition de l'Espagne comme nation méditerranéenne. « Il y a un problème méditerranéen, ajouta-t-ii, auquel l'Espagne ne peut pas se soustraire. Ce problème est d'une actualité palpitante depuis la presque disparition de la Turquie européenne. Comment l'Espagne, qui est l'une des plus grandes puissances méditerranéennes, surtout depuis le jour où elle est associée avec la France au Maroc, comment l'Espagne pourrait-elle maintenant déserter son poste? Ce serait une faillite nationale 1 » Un tonnerre d'applaudissements accueillit ces paroles. On remarqua que M. Mau ra se mit à applaudir aussi. « Le voilà déjà sorti de son abstention ! », murmurèrent quelques-uns, en regardant M. Maura. Cette attitude inattendue du chef des catalanistes a surpris tout le monde, et comme il est très probable que, une foi* terminé le débat sur le discours du trône le ministère Dato sera remanié, le bruit commence à se répandre que M. Cambr sera nommé membre dir cabinet, pour col laborer lui-même à l'établissement du nouveau régime des maneommunautés dépar teraentales en Catalogne. tl est interdit d? reproduire nos cor redondances^ à moins d'en indiquer la tource. nrrattYsti iiinniii wntn mwmmtmmmmmsaÊasmmmmaBtm ÉLECTIONS LÉGISLATIVES UE8 PBKMIER8 RÉSULTATS S i rp annt 1 ca /*r»ll£vcr<*a £1 o^tnro,nv r?Aa orrrin. I non»> in Knnnnlint A ^~ dissements appartenant aux provinces de Flandre orientale, de Hainaut, de Liège et de Limbourg (seconde série) qui sont appelés à renouveler leur députation à la Chambre. Il y a lutte dans les quinze arrondissements que comportent ces provinces. Les 88 députés sortants se répartissent ainsi : 43 cléricaux, 1 daensiste, 19 libéraux et 25 socialistes. A BRUXELLES Chez les Libéraux Unis A 6 heures s'ouvre la séance des libéraux unis à la Brasserie flamande. Un public nombreux se presse dans la salle. Au bureau, présidé par M. Lemonnier, député de Bruxelles, prennent place MM. Crick, Maurice Feron, Devèze, Lamborelle, députés ; le comte Goblet d'Alviella et Poe-laert, sénateurs ; J. Foucart, secrétaire de la Ligue libérale, etc. Le président proclame, au fur et à mesure, les résultats partiels qui lui parviennent des arrondissements où il y a élection.Une dépêche de Hasselt annonçant, vers 7 heures, l'élection certaine de M. Neven, à Tongres-Maeseyck, et l'élection probable de M. Peten, à Hasselt, suscite de chaleureux applaudissements. Une dépêche de Seraing annonce que les libéraux ont gagné tin nombre de voix as-^■ez considérable au détriment des socialistes. (Vifs applaudissements"^ La lecture d'un télégramme de Hasselt provoque un vif enthousiasme. Il est envoyé par M. Saroléa, l'un des candidats libéraux de Hasselt. Il annonce que l'élection de M. Neven est certaine à Tongres et celle de M. Peten très probable à Hasselt. M. Crick, qui remplace M. Lem<mnier à !a présidence, annonce qu'on téléphone de Termonde que M. Van Damme, libéral, sera réélu. Ce serait ,dit-il, un succès libéral, car c'est la première fois que les libéraux luttent seuls, sans cartel. (Vifs applaudissements.)A 7 h. 3/4, M. Crick donne lecture d'une nouvelle dépêche de Hasselt. Elle annonce "élection certaine de MM. Peten et Neven. (Acclamations. On crie : Vive le Limbourg 1) Une dépêche de Liège signale le statu luo probable avec recul clérical et socialiste.A 9 heures, la salle est comble et l'on applaudit les résultats favorables à l'opposition.A 9 h. 1/2, une ovation salue le résultat de Liège annonçant que les libéraux ont jragné 7,200 voix sur l'élection précédente. Les socialistes ont perdu 3,000 voix et les cléricaux 1,300 voix. Les 3 sortants libéraux sont réélus avec un progrès considérable dans le nombre des voix et M. Journée entre à la Chambre. (Applaudissem.) Les socialistes auront 6 élus, les libéraux 3, les cléricaux 4 — c'est-à-dire le statu luo, mais avec progrès important pour les libéraux. Les résultats d'Alost annonçant une perte de 6,000 voix cléricales provoquent les acclamations. A Tournai, le gain anticlérical est de ! 7,000 voix. A Charleroi, statu quo, mais progrès anticlérical. L'opposition gagne à Soignies 2,000 voix, à Thuin 1,200 voix au profit des socialistes.A 10 h. 1/2, M. Lemonnier prend la parole.Il nous manque encore, dit-il, deux résultats officiels : ceux de Gand et Huy. Mais il semble qu'à Gand ce soit le statu 7uo dans la répartition des sièges et qu'à Huy M. Giroul, libéral, est remplacé par M. Wauters, socialiste. Nous pouvons résumer les résultats de la journée : 19 libéraux étaient sortants. Nous gagnons deux sièges dans le Limbourg — celui de M. Neven, à Tongres, et celui de M. Peten, à Hasselt. (Vifs applaudissements.) Nous perdons un siège à Huy au profit des socialistes. Les socialistes gagnent donc un >iège. Les cléricaux en perdent deux. La droite qui avait, à la Chambre, 16 voix de majorité voit cette majorité tomber à 12. C'est, il faut le reconnaître, déjà un beau résultat, mais en analysant les chiffres c'est, peut-on dire, un triomphe. \ Liège, les libéraux gagnent'7,000 voix, à Saint-Nicolas, le cartel en gagne 4,000, à Alost les cléricaux perdent près de 10,000 suffrages; à Termonde, à Toneres. à Tournai, les gains sont considérables. On peut dire qu'il y a, dans le pays, en "aveur de l'opposition, plus de 40.000 voix ie "gain et cela malgré les procédés de corruption chers à nos adversaires. (Appl.) L'opinion publique s'est ressaisie. Le léplacement des sièges n'est pas considé î'able, sous le régime de la R. P. Mais nous pouvons affirmer que l'opinion publique »st avec nous, pour barrer la route à la réaction. (Appl.) Acclamons ceux des sortants libéraux qui sont réélus et particulièrement ceux •ies arrondissements ruraux, nos amis °ersoons, Rens, D'Hauwer, qui ont défen-!u avec énersie notre drapeau. Acclamons •ussi ces vaillants parmi les vaillants. MM. Peten et Neven. (Acclamations pro-'on^ées.) Tous les membres du gouvernement avaient porté leur effort vers le Limbourg, mais, malgré tout nos amis rentrent" au Parlement, avec un magnifique otal de suffrages — et cela malgré la fraude dans laquelle les petits-frères belles sont passés maîtres ainsi qu'on vient le le constater à Lille. (Huées.) Le scrutin d'aujourd'hui peut être considéré comme une condamnation de la loi colaire. (Acclamations.) Le gouvernement s'est hâté de promulguer la loi, car il avait plaudissements.) Nous pouvons dire que le gouvernement n'a plus la majorité dans le pays. (Cris de Revision 1) Nous comptons sur vous ; et vous pouvez compter sur nous, membres de l'opposition parlementaire. Nous ferons notre devoir avec énergie. Nous espérons que les mandataires communaux feront à la loi scolaire une énergique opposition. A bas la loi scolaire ! Vivent les libéraux 1 Vive le suffrage uni-vensiel ! (Acclamations.) M. Devèze. — Nous pouvons dire que nous avons commencé la campagne électorale avec l'inquiétude au cœur. Nous connaissons aujourd'hui le verdict d'une moitié de la Nation. Le parti libéral reste uni autour du drapeau bleu. Il reste le seul parti capable de donner au pays un gouvernement de modération, de tolérance, d'ordre et de progrès. C'est le désaveu de l'élection de 1912. La Nation s'est ressaisie ; le gouvernement est destitué devant la Nation. Les électeurs ont condamné la politique du gouvernement. Nous avons reconquis le terrain perdu. Réjouissons-nous. Le parti libéral sort grandi de la bataille. Dans la campagne actuelle, tout le monde a fait son devoir. La bataille d'aujourd'hui est une étape; ce n'est que le prélude de la lutte de demain. Vous nous demandez de l'énergie ; comptez sur nous, mais il faut que l'opinion publique demeure attentative à nos luttes politiques. (Acclamations.) La séance est levée à 10 h. 3 4. A la sortie un cortège de 2 à 300 manifestants se forme et précédé d'un drapeau bleu parcourt les rues du centre. AU MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR Grande animation, dimanche soir, au ministère de l'intérieur, où sont concentrées toutes les nouvelles officielles de l'élection destinées au gouvernement. M le ministre Berryer a innové. Jusqu'ici, c'étaient Los présidents des bureaux électoraux qui transmettaient les résultats partiels et généraux au ministère de l'intérieur. Mais ces résultats étaient incomplets ou bien les présidents négligeaient de les envoyer. M. Berryer a modifié le système et a chargé les commissaires d'arrondissement de réunir les résultats et de les lui transmettre dans le plus Lref délai. L'innovation est heureuse. On a pu s'en convaincre dès sa première application dimanche soir. Les résultats sont parvenus assez rapidement et très régulièrement. Les premiers télégrammes parvenus émanent du Limbourg et permettent d'espérer la victoire de M. Neven. On commente fort ces résultats. Les journalistes sont les hôtes du ministre de l'intérieur qui, très aimablement, a mis à leur disposition une salle attenante à son cabinet où les visites de personnalités politiques se succèdent nombreuses ; citons parmi les premiers venus MM. les ministres Renkin et Poullet • M. du Bus de Warnaffe, député. Dans une salle voisine de celle des membres de la presse sont réunis de nombreux fonctionnaires et employés qui, sous la direction de M. Delcroix, l'obligeant directeur général du service électoral au ministère de l'intérieur, établissent les calculs, font la répartition des sièges et enregistrent les succès ou les défaites des partis en présence. Mais à 9 h. et demie les résultats partiels recueillis constituent plutôt une défaite pour le gouvernement. Le triomphe de M. Neven dans l'arrondissement de Tongres-Maeseyck provoque, dans les milieux ministériels, un véritable émoi. A 10 heures, dans le cabinet du ministre de l'intérieur se rencontrent M. de Broqueville, la plupart des membres du cabinet, de nombreux sénateurs et députés Venant aux nouvelles. Le recul des voix gouvernementales provoque une assez grosse émotion. — Nous avions prévu une perte de 20,000 voix au moins, nous dit une haute personnalité ; elle est due à la loi militaire, aux impôts et même à l'obligation scolaire. A 11 heures et demie, à l'exception de Charleroi, on possède tous les résultats complets. Les membres de la presse envoient un cordial merci au ministre de l'intérieur pour son très obligeant accueil et M. Berryer vient aussitôt s'entretenir très amicalement avec eux. — Elle est pleine d'enseignements, cette lutte électorale, nous déclare le ministre. On supputera les chiffres ali point de vue de l'application de la représentation proportionnelle et il est permis de dire, quand on étudie le résultat d'Alost, que le parti daensiste est décidément un parti à sur- j prise. La conversation ise poursuit qiuelques instants encore et vers minuit les journalistes quittent l'hôtel ministériel où, à diverses reprises dans la soirée, un officier d'ordonnance du Roi est venu recueillir des renseignements pour les communiquer au chef de l'Etat. Flandre Orientale GAND Tout l'intérêt de la lutte se concentre sur le point de savoir si les libéraux ou , les catholiques ne parviendront pas à^ enlever aux radicaux-socialistes le siège qu'occupe M. Jean Lampens, échevin de Gand. Le nombre des électeurs dans notre arrondissement s'est accru et au-delà de 3,000 voix nouvelles pourront être émises. En 1912, M. Lampens n'a passé qu'avec 300 voix et les libéraux avaient voté pour lui, ce qui ne sera peut-être plus le cas aujourd'hui. Pour que le siège disputé obtenir un millier de voix nouvelles, et maintenir le nombre de voix obtenues en 1912. Les électeurs des trois cantons de la ville de Gand votent dans 108 bureaux. La campagne électorale a été particulièrement calme. Peu ou point d'animation aux abords des bureaux de vote. Les partis ne se sont pas donné la peine de faire distribuer aux électeurs des manifestes ou des appels, comme ils l'ont fait aux élections précédentes. Deux pancartes à l'entrée, l'une émanant du parti libéral, l'autre du parti clérical indiquent le numéro de leur liste respective. Les malades de l'hôpital civil, ainsi que les infirmes des maisons hospitalières, qui ont été jugés capables par les médecins, de sortir pour aller remplir leurs devoirs civiques, ont été conduits aux bureaux de vote, en voitures mises à leur disposition aux frais de leur établissement. 0% Résultats complets : cléricaux, 82,241 ; libéraux, 42,987 ; socialistes, 24,242 ; dissidents socialistes, 1,536 ; Flamands, 4,166. C'est le statu quo. En 1912, les cléricaux obtenaient 87,786 voix ; les libéraux 39.256 ; les socialistes, 22,899 et les Flamands, 2,643. Les cléricaux reculent de plus de 5,500 voix. AUDENARDE La matinée a été partout excessivement calme. On ne signale aucun incident. Les électeurs sont nombreux. Ils dédaignent pour la plupart les derniers appels qu'on veut leur glisser dans la main. Samedi soir, les libéraux ont eu leura dernières réunions électorales. Au meeting du cercle libéral, où M. E. Van Wet-ter, avocat, président de l'Association libérale a pris la parole, il y avait plus de six cents auditeurs. Pour n'en pas perdre l'haibitude, les cléricaux ont déversé l'injure sur nos amis et principalement sur M. Pierre Van Gheluwe. Statu quo. Deux cléricaux élus et un_li-béral. Les libéraux gagnent près de 3,500 voix depuis 1912. Sont élus : MM. Thienpont et Behae-ghel, cléricaux ; M. Dhauwer, libéral. En 1912, les cléricaux obtenaient 23,870 voix ; ils n'en ont plus obtenu que 21,787. En 1912, les libéraux ont obtenu 11,828 voix ; ils en obtiennent 14,922. TERMONDE M. C. Van Damme, libéral, sera certainement réélu. Soixante-dix-sept bureaux sur cent deux donnent : clérioaux, 23,146 voix ; libéraux, 9,333. Résultat complet : cléricaux, 30.849 voix; libéraux, 12,617 ; socialistes, 1,659 ; daen-sistes, 1,082. C'est le statu quo : 3 cléricaux, 1 libéral élus. En 1912, les catholiques obtiennent 32,318 voix ; les libéraux, 11,226 et les démocrates, 1,478. SAINT-NICOLAS La campagne électorale a été clôturée, samedi soir, par un grand meeting au local du Casino. Ce matin, beaucoup d'animation en ville, surtout à la Grand'Place. Il y a un va-et-vient continuel de voitures et d'autos menant des électeurs aux bureaux de vote. Ancun incident. «*« Dans les cantons de Saint-Nicolas, Lo-keren et Saint-Giiles-Waes les libéraux gagnent 1,386 voix et les cléricaux en perdent 801. La réélection de M. Persoons, libéra' est assurée. Donc statu quo : 3 cléricau'-1 libéral. Résultat complet : Cléricaux, 39,577 ; libéraux. 14,298; dissidents, 1,700. En 1912, les cléricaux avaient obtenu 42,754 voix et les libéraux 11,986. Recji clérical de près de 3,000 voix. ALOST Résultat complet : cléricaux, 35,777 voix; libéraux. 11 OS-i ; socialistes, 3,830; daèn-sistes, 20,058. Elus : 3 cléricaux, 1 libéral (M. Rens) et 1 daensiste. En 1912, les cléricaux obtenaient 41,402 voix, le cartel 12,811 et les daensistes 12,535. Les cléricaux sont en recul de plus de 5,700 voix. Les daensistes gagnent 7,500 voix et les libéraux et socialistes, ensemble, 2,100 voix. En résumé, un gain de 9,600 voix contre la nuance Woeste. Province du llainaut MONS Le poète Verhaeren n'a pas voté Dimanche matin, la ville n'avait plus sur ses murs cette couche épaisse d'affiches multicolores que l'on voyait le matin des élections précédentes. Les cléricaux seuls ont envoyé leurs hommes coller des affiches et, comme manœuvre do la dernière heure, ils n'ont rien trouvé d'autre que de faire imprimer sur papier bleu le numéro de leur liste avec la mention « votez ainsi ». Les électeurs passent indifférents et entrent dans les bureaux de vote sans même accepter les circulaires qu'on leur présente.Ceux qui se connaissent et se croisent en rue s'arrêtent. La question est généra* lement la même : «Eh bien! que prévoit-on?» La réponse est toujours identique : « Bien malin qui saurait le dire, on n'a pas parlé deis élections. » C'est vrai! Pendant toute la période électorale — peut-on diï.3 la campagne ? — on n'a parie

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