L'étoile belge

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s.n. 1914, 12 April. L'étoile belge. Konsultiert 15 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/d50ft8fx3v/
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Dimanche 12 avril 1914 65« année. ~ iv* 102 Baromètre du 12 avril PRIXDE^ L'ABONNEMENT t ^ ""~~ — coucher,' ISh! !il couche TT'rl -î4-1 nvo f** France, Angleterre. Allemagca et l „ ,„ j par trimeslr» M . . ANtfûNnRt! . tt. i» ii„„. - n-,.. f„ , <n Prévisions de l'Institut météorologique : Vent faible; nu LflïOlLi; BELGE ne | ta ru i Ira pas deuia ETRANGER La recente crise égyptien: Il vient de se produire en Egypte événement absolument inattendu : 1 crise ministérielle provoquée par vote du parlement. S il est, en effet, un pays où gouvernement paraisse à l'abri semblables mésaventures c'est b ' Egypte. 11 est vrai que l'opinion ég tienne ne ressemble plus à celle générations antérieures : lors de la r nion du premier parlement dont dotée l'Egypte, le président ayant in' 1 opposition à se. grouper sur les ba de gauche, on vit tous les députés ai de ce côté se précipiter du côUi dn aucun ne voulait être rangé parmi opposants. Depuis l'occupation anglaise et surt 'depuis la constitution d'un parti na naliste égyptien il existe une oppositi et une opposition qui ne craint pas proclamer ses opinions. .'Seulement Anglais ont pris des mesures pour réduire à l'impuWsancé. Jusqu'à I dernier les aWmblées nationales ég tiennes, qui comprenaient un con législatif de '10 membres et une assf blée géniTiile composée des membres la précédente assemblée, des minist et de 5G membres élus, n'avaient, pas pouvoirs i'i-i !s : c'étaient de pures asst blée s consultatives ; le pouvoir légi tif était exercé par le khédive et. par ministres. I n décret promulgué en j let 1913 a modilié ia composition de 1 semblée nationale et étendu ses p voirs. mais en les maintenant cepend ) encore dans des limites assez étroites n'y a pin - qu'une seule assemblée, 1 semblée h idslative, qui comprend ministres. 6ti membres élus par un s tème de suffrage ù deux degrés ii mefnbres nomnv's paï* le gouvei ment .de sorte qu'avec les voix mil tériSIlesceTui-ri est assuré d'avance d tiers environ di s votes. L'assemblée p prendii- cérlaines initiatives et doit «■ consultée au sujet des lois élaborées | le gouvernement ainsi que pour d'aut objets déterminés. Cependant le gouv nement n est pas lié parlas décisions 1 assemblée. J.c droit, rie veto de celle ne s'étend qu à certaines questions sj Cifiées. Les satisfactions accordées à l'opini égyptienne sont en somme plus apj rentes que réelles. Personne en tous < ne songeait .-qu'un vote de cette asse )te un blée pût provoquer une crise min : une rielle. C'est cependant cë qui vient ar un river et, qui plus est, c'est une que: des plus futiles qui a entraîné la ret où le du cabinet. ri de Le président et un vice-présiden bien l'assemblée législative sont nommés ég5P- le gouvernement, le second vice-p e des dent est nommé par l'assemblée a réu- même. Celle-ci a désigné Saad p . Zaghloul, ancien ministre, chef de invité position, pour qui d'ailleurs a vol bancs ministère lui-même. Mais le gouve , assis ment, voulant l'empêcher de prés, droit, fit déposer par ses partisans une pr 111 les sition stipulant qu'en cas d'empê ment du président, ce serait le vice- ur ont sident nommé par le gouvernement nat.io- présiderait. L'opposition protest; ,lUo", quitta la salle des séances lorsqu'on >as de chima le résultat du vote favorable nt les thèse ministérielle. (, la Le gouvernement avait donc tr icr-1" ^'ll ' mu's ^ Quelques voix seulemer nn-iil maior'té et grâce uniquement aux \ ssen - des minislres- Ct,'a ne t'eût pas emp l'il <ie ?onl'nuer à gouverner, seuleme li'sUi-s ava''1 perdu la confiance de lord Kit Jas f|(' Iier- 1ui trouva qu'il avait agi malai sseni- 'ei!len' et avait ainsi compromis laici-i- œuvre- Gomme le représentant de 1 ■ar lès f=ie,errft est le véritable maître, Mot n iuil- mef' P"0*1'1 Saïd, président, du con e l'as- rf;mit sa c|éniission au khédive. Gel non- n a jamais éprouvé de grande sympt ndant p0i"' Mo,lam[ned Saïd, qui était l'iris itf-s il rnen' de lord Kitchener et qui a c< l'as- d 1111 'l'iistère spécialement créé i d les eflet ''«"Iniinistration des biens vak n svp_ qui était jusque là entre les main; és et f inee. Celui-ci était, donc disposé i .-erne- (,'''COiivnr des qualités puisqu'il dé ninis. s:ut a 'Cir<' Kitchener et il refusa là . (j'lin mission.'Ceperidaii't Mohammed Sa) p peut ''Pnc,ait compte qu'il ne pouvait ci it être : ,u,er a S°L|vernpr sans la bienveill, -s par ; 'T 101x1 Kitchéner et, finalement, ]e îutres ! cl've' "i"' e,at aussi ' ennemi des con luver- acceP,a sa retraite. aïs de 111 aPPel à Mustapha Fehmi pa ^lle-ci 1"' a déjà occupé le pouvoir, afin i s spé- constituât un ministère de conciliai On essaya même d'y faire entrer f union pacha Zaghloul, mais la combina appa- échoua et, ainsi que nous l'a appris is cas dépêche, le nouveau cabinet a été fo ssem- par Kouchdav pacha. DÉPÊCHES oervices spéciaux ( FRANCE te manifeste électoral de la fédération des gauches La fédération de* gauches, dont le président est M. Aristide Bria.nd, ancien président du conseil, vient de tancer it l'occasion des élections un manifeste affirmant notamment la nécessité de l'enseignement laïque national mais dégagé de toute passion et respectueux de toutes les convictions individuelles. Il affirme également la loi de trois ans indispensable. Notre collaboration loyale, i dit41, est acquise à toute politique inter- I nationale qui pourrai: avoir pour résultat l'allège ment, des c ha rges militaires pesant sur le peuple, mai- nous affirmons quten l'état actuel des choses l'application loyale et intégrale do- lia loi de trois ans s'impose à notre pays. Le pays ne tolérerai! pas qu'on subordonne aux surenchères politiques la sincérité et la dignité de la France. Le manifeste déclare ensuite nécessaire un emprunt immédiat pour couvrir les dépenses extraordinaires engagées ou reconnues nécessaires. Il faut ensuite assurelies ressources normales par l'impôt sur .tes revenus, sans inquisition, sauvegardant le secret des affaires et respectant les engagements de l'Etat, base de son crédit et base de sa force. Le manifeste termine en montrant la nécessité de la concorde entre les citoyens, l'impartialité dans l'administration de la chose publique, le respect de la séparation des pouvoirs et l'exclusion de toute ingérence financière dans l'action gouvernementale.L'assassinat de M. Caimette M. Boucard, juge d'instruction, devait confronter samedi après-midi Mme Gueydan et son fils M. Dupré avec Mme Estra-dère, mais cette dernière ne s'est pas encore présentée. Dans le courant de l'après-midi, M. Boucard a reçu une lettre de Mme Estradère lui annonçant qu'obligée de partir à l'étranger elle ne pourrait se présenter à son cabinet. En conséquence, Ja confrontation qui devait avoir lieu avec Mme Gevdan a été ajournée. D'autre part M. du Mesnil, directeur du Rappel, qui devait également être enten- , tiu, s'est fait excuser auprès du juge. De Lausanne : A la suite d'une commis- ! Bion rogatoire venue de Paris par ordre de M. Boucard, juge d'instruction, le juge d'instruction de Lausanne a interrogé samedi M. Gueydan, frère de Mme Gueydan.M. Gueydan a déclaré qu'il avait reçu c 'de nombreuses correspondances. Il a de- i mandé un délai de quelques jours pour t faire des recherches et consulter son avo- [ cat. c M. Boucard ne pouvant confronter Mme 1 Estradère avec Mme Gueydan et M. Du- s -pré, son fuis, a entendu, ceux-ci sur la pr miere déposition de Mme Estradère. C se souvient que dans cette déposition Mit "s £ adjere avait déclaré que Caimette ava , olfert 30,000 fr. à quelqu'un pour entri ( en relations avec Mine Gueydan. Mu Guey-dan diécla.ra au juge qu'elle connai r. s(aJt 6l.'ef '^eu -^Inie Estradère. Mme G ne; dian séileva alors avec énergie contre 1< ie du procès-verbal die la confront» es Jlon de Mme Estradère avec Mme Cai laux. « Jamais, dit-elle, une offre d'à. îs d'aucune sorte ne m'a été faite, r e j directement ni indirectement pa.r Calme i.' j te. De plus, j'affirme de la façon la plu j j absolue, car j'entends qu'il ne reste ne de cett^e légende, que je n'ai communiqu |s, ni let'ti'e ni document d'aucune sorte ^ CaJmette, que, d'ailileurs, (depuis mon d [s vorce en 1911 nul n'avait connaissance d 3 cette correspondance. » Sur une question de M. Boucard, y ■ Dupré déclare avec la même netteté : « J nai jamais été l'objet d'aucune offre, r .e die (Mme Estradère que je ne connaissai i pas, ni de M. Caimette que je ne connais j. sais pas davantage. Personne non plus e dehors de ceux-ci n'a fait auprès de rnc r auicune démarche en vue de mettre m. mère en relations avec M. Caimette. « Mme Gueydan ,dit alors : « Le 13 maire i. lors de la publication de la lettre «Toi Jo » je fus surprise par la publication d> a cette lettre. Je téléphonai alors à M. Cail laiLx et je lui dis : « Je veux que vous sa a chiez bien que je n'ai participé en rien ; i- la publication de la lettre que vous m'a e v^e-z écrite ». M.Caillarux répondit a.lors « Jamais le moindre soupçon n'a effleur mon esprit que vous ayez participé à cett j publication ; je vous sais trop loyale e trop droite pour agir ainsi. » M. Boucard fit alors remarquer à Mm Gueydan que dans sa déposition M. Cail L_ laJ!* lui a fait part de cet incident et avai ^ fait une déclaration die même nature. M Boucard donne alors lecture à Mme Gu.ev , flan du procès-verbaH constatant ,ses di vers séjours à l'Hôtel Astoria. On se sou , vient, que dans déposition M. Ve.rvoor ' avait déclaré cfu'il avait vu Mme Gueydar _ dans cet. hôtel au sixième étage. D'après les constatations du procès-verbal, il esi étaibli que M. Vervoort a commis une erreur, Mme Gueydan n'ayant habité le si xièniio étage que le 10 décembre. Mme Gueydan dit alors : « Vous voyez, M. le juge, que contrairement à ce que déclara ^ M. Vervoort, il m'était impossible le 10 dé-^ cambre d'empêcher un mariage qui avait eu lie-u le 21 octobre. » Un duel A la suite d'une discussion survenue au i cours d'une réunion publique électorale, - un duel au pistolet a eu lieu samedi ma-:• tin à Epinal entre MM. Ferry, dé - puté, et Léonard Bernard, avocat près la cour d'appel de Paris. M. Ferry a tiré en > l'air. M. Bernard n'a pas tiré. Les advei- ■ saires ne se sont pas réconciliés. e, i ir. — uranci-Duciiô, olr. ) mandat-poste mj U Un conflit terminé _. De Douai : Le lock-out des fabricants dj Caud^ry, qui était appliqué depuis le 16 mars et qui atteignait 6,000 ouvriers et ouvrières, est terminé. Les ouvriers tullis-'v, tes qui, en faisant grève, avaient provo qué la fermeture des usines, ont signé samedi soir un accord avec leurs patrons, sur la base d'une augmentation de salaire de 5 p. c., garantie par un contrat d'un une an Deux ouvriers tués Lue équipe d'ouvriers travaillait sa- se ministé- medi après-midi, dans le nort de Rouen, vient d'ar- ;l transborder des rails d'acier de douze ne auest-ion de et pesant trois cents ki- iie quebuui ],oySj dlm wag0[1 sur un paquebot Au e la retraite cours .d'mue manœuvre, sept rails s'écroulèrent du wagon et tombèrent sur trois riisirtdnt rio ouvriers restés à terre. Un ouvrier a eu la tête écrasée, un autre fut également tué ouïmes par sur le coup, et le troisième a eu les jajnbes vice-p rési- fracassées. mblée elle- ALLEMAGNE iaad pacha Le chancelier hef de l'op- va se rendre auprès de l'empereur a a vote 11 rçiande de Berlin au Temps : On croit gouverne- que f|e Bethmann-Holiweg partira e présider, pouj- Corfou lundi prochain. une propo- Lancement d'un croiseur russe d'empêche- T , • l-o lancement du petit croiseur russe ' Mouraoief Amourski, a eu lieu samedi à nement qui Dantzig. jrotesta et Découverte d'importants qisements «l11 011 Pr°" de graphite 'orable i la bu-Lvant la Staat-s Zeitung de Bavière, d'importants gisements de graphite au-OITC tnoiri- i aient été découverts dans les environs ulement de ('e Pazzau. Les giserneiwts, aux dires du t aux votes P.,u,ess^uf Weinzchenk, de Munich, sont , , 7 si- considérables (ju'ils pourraient consti-ns enipeene tuer pour la légion une source de r'iches- ■ ulement il ses plusieurs siècles durant s'ils étaient ord Kitche- exploités rationnellement. Par sa nature ; nialadroi- stJllan,eHse' ^ graphite de Pazzau con- . viendrait parfaitement à la- fabrication romis son ties creusets les plus délicats. D'ici peus il nt de l'An- remplacera avantageusement le graphite •e. Moham- i:,lPorté de Ceylan. Mais rexploitation de iin "pMi.eoii ces grands gisements doit se faire sur • une large base financière. ve. Celui-ci f„ , . , . , Incident de peche sympathie r ait Tinstru- cians ^es eaux islandaises ni a confié La nouvelle suivante est rapportée dans créé à cet 'es 'Milieux des pêcheurs de Cuxhaven : nc v'il n if - :>s0n P01't islandais de Portlarid ; v - le steamer de pêche Bovrymcstre Mieké-' mains du herg, appartenant à la flottille de pêche SpOSé à lui ha nie nier de €u^h«i\en. péchait j ll'il déplai- d'un vapeur franrais et. d'un , i. ,/ vapeur anglais lorsque soudain deux eha iii.d ia ne- loupe> yutoui^biles i-kuidal-' . yunt à :iéd Saïd se bord \ in^t-cniq hommes armés cie fusils ivait conti- et ('e revolvers, s'approchèrent du va-envei'llanre pet" < a^wnûiid. L<ps hommes montè-, . . . / rerit. ù bord, eolermèrent le, capitaine dans ent. le Kne- raJjri du timonier et inenacèreiit l'érjui-les conflits, page de 1? fusiller s'il essayait^d'aller sur-la passerelle du capitaine. Le capitaine, h mi ninhi ayant réclamé des Islandais une justiti-I .crid. ratjon de leur pouvoir, fut renversé et on afin qu'il tenta de le ligoter avec des filets de pèche, onciliation. l'.e pr^hiiec mécanicien réussit à venir en 4r.^. o. . i capitaine, mais il fut également iiirt i ouaci menacé. L'n des canots automobiles alla mibinaison chercher à la côte douze hommes de ren-annris nnp ^ort ai,ls,i 1® maire de l'endroit. Le ' navire fut conduit dans le port des îles i été formé de Vestmann. Le capitaine fut condamné à u.r?e amende de 1.235 couronnes et les engins de pêche se trouvant ù bord ainsi fi—ii ii mm mi ibm que 100 quintaux de produiis de la pêchc furent saisis. Mais iils fuient revendus au capitaine pour une somme de 2,150 couronnes. , L'armateur du vaisseau fait savoir que les Islandais, qui ne possédaient aucune légitimation de leur pouvoir, n'ont pu éta-sur la pre- blir l'endroit exact, où se trouvait le na-iradère. On vire lors de l'incidenit. La condamnation •sition Mme du capitaine a eu lieu sur de simples allé-rnette avait gâtions des Islandais, qui comprenaient >our entier des pécheurs et. des paysans. Le syndicat clan. Mme des pêcheries de haute mer de Cjuxhaven le connais- va protester contre ces faits auprès du Mme Guey- ministre des affaires étrangères. ■ contre les . _, _. confronta- ANGLETERRE Mme Cail- Incorrigible offre d'a.r- :é faite, ni 1-a suffragette Mary Stewart, qui brisa tar Calmet- jeudi plusieurs vitrines du British Mu-•on la plus seum, a comparu samedi matin devant le reste rien tribunal de Bow Street, à Londres, immuniqué Au cours de son interrogatoire elle a le sorte à causé du scandale et a lancé une boulette is mon di- de papier sur le magistrat. iL-sance de Téléphonistes et postiers >ucard, M. Les différentes associations de télépho- îtteté : «(Je nistes anglais ont profité des vacances de ie offre, ni Pâques pour tenir leur conférence an- onnaissais nirelle à Londres. Elles ont voté à l'unani- îe connais- mité une motion demandant leur sépara- ion plus en tion absolue des autres employés des pos- res de moi tes. D'après .elles, la désorganisation des mettre ma services téléphoniques serait due à la tv- lette. rannie des autres employés vis-à-vis dès e 13 mair^ téléphonistes. MtV»e « Ton licati-on de Pour préparer la troisième conférence à M. Gail de la paix ie vous sa- ... en rien à ^'or^ite executif de l'Union' interparle- vous m'a- dentaire se réunira à La Haye le 15 avril, idit alors : sous présidence de lord Weardale. Le t'a effleuré comité .sera reçu au Palais de la Paix par , ipé à cette J,e jonkheer Loudun, ministre des affaires loya.le et étrangères, et saisira le ministre, en sa qualité de président du conseil d'adminis- îer à Mme tration* de la cour permanente d'arbitrage, n M. Cail- d'une proposition élaborée par l'Union nt et avait concernant l'institution du comité int.erna- îature. M. tional de préparation pour la troisième Irne Gu.ev- conférence de La Ha.ye. nt .ses di Suffragettes et travaillistes Jn se so-u- Vervoort Le parti travailliste indépendant tenait > Gueydan samedi sa conférence à Bradfort. Le dis- e. D'apràs cours d'ouverture prononcé par M. Keir t>al, il est Hardie, étant constamment interrompu is une er- par les suffragettes, il a fallu expulser bité le si- celles-ci afin que l'auditoire pût entendre jre. Mme au moins la dernière partie du discours, pez, M. le Le déclara PAYS-BAS e le 10 dé- , ... qui avait Mort président r de la première chambre f Le baron Schimmelpenninck Vande- r rvenue au ro>e< président de la première chambre, électorale. ^ m°rt. urredi ma- RUSSIE atrprèsdla Un o£ficier condamné à mort 1 a tiré en Le conseil de guerre de Vladivostok a s -es adver- condamné à mort le lieutenant Otin, qui p avait tué d'un coup de revolver un fondé n de pouvoir de la maison Kunzt Alberts, nommé Shadin Le conseil a admis qu'Otki cants avait été provoqué. La défense s'est pour-ns le vue en cassation. *rs et rUo™: SUEDE lé sa La santé du roi rons, il aire Le roi a été vendredi en état de recevoir, d'un outre la visite de la i eine, qui reste d'une façon permanente à l'hôpital Sophie, celle du prince héritier, de 1a princesse héritière et du prince Eugène. Il a pu échan-t sa- ger quelques paroles avec ses proches. Le OU311, pouls est très bon. Toute crainte de com-:louze plications semble maintenant écartée. Si ■•s ki- la maladie suit son cours normal, le roi Au pourra prendre dans quelques jours des «crou- aliments solides mais légers. trois Le bulletin de sante qui a été publié sa-a eu medi matin, à 10 h, I i, est ainsi conçu : Î roi a Pa^é une nuit tranquille et a bien mbes dormi. Il ne s'est produit dans la plaie consécutive à l'opération aucun changement inquiétant. Les douleurs ont considérablement diminué. » Température oT pouls 64. Tous les ar symptômes permettent d'espérer que l'a-croit m^'ioration va s'accentuer. » irtira SERBIE » Les rapports serbo-turcs russe Noradounghian elfendi, chargé d'affa.i-edi à rcs Turquie, est arrivé à Belgrade. Les rapports diplomatiques entre la Ser-bie et la Turquie sont maintenant repris. its Le pont sur le Danube ûère *'a skoilPchtiria a voté à l'unanimité la ' au- convention passée entre la Serbie et la iron" ^oumanie a,i ^ujei de la construction du ^ u,i' lJOn^ Slir h' Danube. sont Après un discours de M. Pachitch, fai- . ti- san^ ressortir l'importance politique et I ' _ économique de cette convention, de vives , ; >t démonstrations eurent lieu en l'honneur ature de la Hourr,ariie-atioiî BULGARIE ?u, il Proposition d'amnistie phite . .. , >n de Les^partis de gauche ont dépose au so-sur branié une demande d'amnistie pour Wus les soldats convaincus d'actes d'indiscipline ou autres dt-iits. On prépare aussi une proposition d'amnistie pour le révo-aises lutionnaire Sandansky. dans GRECE l.|riCj Remerciements ià l'empereur d'Allemagne ,'-.1 Les journaux d AUi^-nes saluent chaleu- i ' utri r^'semejj, J'inter\ ention de l'empereur ch i (< Arlfcrnagne au sujet <lè la mise' en libellé m 'à '|4 Cli-Lecteu.t fin de Pejgame, M usils ^zenanAjz..sujet hellène, que les autorités Vl. turques avaient arrêté sotirdisant poui- ontè- espionnage et que, malgré tous les efforts dans c,a l'arnbassadeur d'Allemagne à Constan-tinople, elles ne voulaient pas relâcher. gur Le professeur 'Doerpfeld exposa à l'empe- aijie reur- l'i^njustice de l'acte des autorités' istiti- tl,î,lLies et- itnplora son intervention. , at on L'empereur, chargea l'ajnbassade d'Alle-Hcl,e. à Consiantinople de transmettre jf. ea à la. Porte son voeu personne! de voir le ment directeur de nrusée remis en liberté. Les alla autorités turques y firent immédiatement re-n- di-iSi. . MAROC "f"' Dans le Rif espaqnol imne t les Des nouvelles, officielles reçues de Te- ainsi tuan à Madrid annoncent que six frac- èchc tions du territoire des Beni-Saïd ont de- s au mandé l'aman au résident espagnol. cou- ETATS-UNIS Que _ cune Le traite américano-colombien t" Dt^ Washington : Certains articles du itiorî ent're la Colombie et les Etats-Unis t I I'1- confèrent Je libre ptissage du canal de lient *>.anama aux wtvires 'de guerre colom-lint k*eiJS et autres navires du gouvernement aven c°lombien. Le traité de 1909, approuvé par . (jll 1° Grande-Bretagne, mais que la Colombie n'avait pas accepté, accordait à celle-ci le même privilège. MEXIQUE Un incident mexicano-américain Mu- l n détachement de marins américains it le qui avait débarqué à Tampico pour se ravitailler en pétrole a été arrêté par les le a fédéraux. Le oontre-amiral Mayo a pro-lette testé immédiatement auprès des autorités et les marins ont été remis en liberté. I^e contre-amiral a également demandé que des excuses soient faites dans les vingt-pho- Quatre heures et que le pavillon arnéri-s ^ cain soit salué. an_ Dans une déclaration, le général Huer-ani_ ta a exprimé son indignation et a dit ara_ qu'un officier inférieur était blâmable. pos- Le sort des Espagnols de Torréon des ty_ Les nouvelles officielles reçues d'El Paso dès Par Ie cabinet de iVIadrid annoncent qu'environ initie des sujets espagnols expulsés de Torréon se trouvent dans une situation nce critique. Le ministre des affaires étrangères d'Ed-pagrae a d«majMlé samedi matin à i'am-bassadeur des Etats-Unis une interven-tu, tlon du cabinet de Washington en leur Le faveur, indépendamment Ses mesures par que le gouvernement espagnol compte lres preondre pour leur rapatriement. & JAPON non La mort de l'impératrice-douairière La mort de l'impératrice douairière est officiellement annoncée. Un deuil d'un an est prescrit. Le corps de l'impératrice douairière est .. arrivé à Tokio. îait dis- —r teir g Les tPiemiils iattaiies Jrs Démenti officiel serbe Une note officielle du gouvernement. < serbe dément de la façon la plus catégo- ( rique tous les bruits répandus au sujet, de , bre prétendues cruautés exercées par les Ser- , bes à l'égard de la population albanaise 'de- mahométane. i Pas de massacres à Koritza D'après les informations des officiers I hollandais, la gendarmerie albanaise aurait. effectivement réprimé, à Koritza, un c a soulèvement de certains éléments de la qui population, mais il n'y aurait pas eu de ' ifU Los annonces remises avant 2 iiourei à i'< 1 v 88, ruo Neuve, paraissent le soir inôine. berts, Dans l'Epire du Nord l'Otin pour- Au-^ environs de Biklista des bandes ont détruit deux villages albanais. Elles se dirigent vers Koritza. Des renforts de gendarmerie ont été envoyés sur les lieux. D'autres vont partir. La question financière On mande de Saint-Pétersbourg au a u }e Temps : ^ j Les pourparlers ont repris entre les nen- grancies puissances pour une nouvelle réu-i T" nion de la conférence financière interna-^"orn ti°na*e Pa,'is chargée de régler les if Si questions d'ordre financier qu'ont fait naî-îî" tre les changements territoriaux survenus le [01 dans les Balkans. s des L'Autriche, l'Italie et l'Albanie ncu.0" 0n mande Berlin au Temps : Dans i bien *es m^^eux berlinois on affirme que l'Ita- laie Ue et l'Autriche n'entreprendront aucune an^e- ac^on is°lée en Albanie. consi Les puissances et la Grèce is les Parlant de la réponse projetée des puis-e j a. sauces a la Grèce, ïEmbros, d'Athènes, dit qu'elle n'est pas de nature à mettre fin à l'anarchie épirote. Bien que rédigée par la Triple Entente et surtout par la France, elle ne contredit en rien, dit le journal,' les vues de l'Autriche et de l'Italie. La situation troublée continuera dans l'Epire affa.i- r.AJbanie et le retour du printemps extrade. citera encore davantage les tribus alba-■ ser- riaises qui vivent, pendant l'hiver, des ra-epris. piijes commises pendant la belle saison. L'Echo d'Athènes dit : Puisqu'il existe actuellement en Epire des gens qui souf-ité la fient et meurent pour leur foi et leur li-et la berté, la parole est à la France, mère des iction opprimés. t fai_ Sur l'accord franco-turc lô. ^ La presse de Berlin est unanime à re-vive.s connaître que si la Turquie, étant donnée îneur sa situation actuelle, a des raisons d'être satisfaite de son accord avec la, France, il est certain que celle-ci a remporté, de son côté, un succès politique et économique très marqué. u so La question des îles du Dodécanèse ^tou.s Le journal ottoman Le Jeune Turc a pu-aiseï- blié récemment un article, dans lequel il aussi estimait. ii(justifiées et -inopportunes les révo- démarches de l'ItaJie en vue d'obtenir une indemnité pour l'occupatiou du Dodécanèse et des concessions en Asie-Mineure. Le journal repoussait ensuite spécialement la demande de l'Italie de nommer des délégués dajrs le Dodécanèse, après l'avoir évacué, pour surveiller l'applica-aleur lio'L '-111 traité de Lausanne et concluait ereur ^ue ^es *'es l^'-'dâcanèse devaient être berté evacil«es le plus tôt possible et que des ; ter-giver-atious. éveilleraient la juste iril-j'iites tati»m OttornaJis. DOdi- 011 eommumque, à ce sujet, la note of-lforts italienne suivante : On fait remat- stan- ^uer ^ûI,s Jes uiilieux politiques que le cher gouveuiemetnt italiien est absolument dé-,mDel < idé à ne pas évacuer' les iles du Dodéca-,rités n^se ava'1^ d'avoir obtenu les concessions tion ^éjà indiquées en Asie-Mineure. On ajoute ' " que le gouvernement ottoman sait tr ès êttre ^Len ^Ue saJls l'exécution de cette condi-'. . tion préalable il ne recouvrera pas les ' ' îles. <Jn croit donc que l'article en ques-* î tion n'a pas été inspiré par le gouverne-ment rnen^ ottoman. Grèce et Roumanie Dans les milieux compétents d'Athènes on déclare regretter vivement le méconten. ' 1 e" tement qui se manifeste,dit-on, en Rouma-nac- IBie Slljte de.s mauvais traitements t de* dont auraient été l'objet des Koutzo-Va-laques à Koritza. On fait remarquer que le gouvernement hellénique, qui a toujours attaché* une grande importance au maintien de bonnes relation,« avec la Roumanie, ne peut être tenu responsable, di-; du rectement ou indirectement, des événe-Unis nients de Koritza. Si. dit-on, des Kout/.o-1 (je Valaques ont été molestés par des régu-dom- liers grecs, il doit s'agir de déserteurs qui ment auront, à rendre des comptes au gouver-i par nement. Celle-ci poursuivra également les •loin- officiers qui sont passés dans le camp des :e 11 e- révoilution naires. La P a tris déplore ces regrettables malentendus que les fauteurs de troubles cherchent à exploiter pour semer la zizanie entre «la Roumanie et 1a. Grèce et l troubler leurs cordiales relations. ains Un article de M. Stephen Pichon r ,se Optimisme r les r pro- La Nouvelle. Presse Libre de Vienne pu-rités iblie un article de M. Stephen Pichon, an-. I^e cien ministre français des affaires étran-que gères, dans leque»l celui-ci, après avoir ingt- montré le malaise qui pèse sur l'Europe ;iéri- depuis la cilse baJkanique, déclare que, malgré tout, il a foi dans la paix. Rien uer- n'est insoluble, au fond, dans la question dit balkanique. Il peut en sortir des embar-le. ras plus ou moins graves pour l'Europe, in mais aucune des grandes puissances ne veut aller au devant d'une guerre qui 5aso prendrait inévitablement un caractère gé-fen- néral et serait aussi ruineuse pour le, rlsés vainqueur que désastreuse pour le tion vaincu. C'est, ce sentiment qui dicte la conduite de la France et qui inspira cer-'Ed- tainement les résolutions autrichiennes, am- La question qui doit dominer pour la ven- politique extérieure des gouvernements, leur est celle du maintien de l'empire turc et ares des mesures à prendre pour empêcher des apte rivalités mortelles de se produire sur son territoire Etant ministre, M. Pichon avait engagé, dans ce but, une double né- fociation avec la Turquie et l'Allemagne, on successeur la continue et elle ne t-ar-'e dera pas à être conclue. Elle devait per-est mettre à la Turquie, par une opération de crédit, de liquidée sa situation financière et d'assurer son développement éconourii-es^ que. Elle devait supprimer, d'autre part, les rivalités et les frictions pouvant mettre en conflit les nationaux français et — allemands en Turquie par un partage équitable des travaux à effectuer. Il en 1 serait résulté des garanties de paix et de } sécurité. C'est dans cette méthode que M. Pichon a foi pour maintenir la paix. D'ailleurs, l'Autriche, la France, la Russie et l'Allemagne veulent la paix et se rent sont concertées pour éviter de s'entrecho- i quer s'il surgissait en Orient des conrpli-; île cations imprévues. Autant de raisons de 1 ser- confiance pour la conservation de la paix ' use ( vvvvvvv\a.vv\aa-vvvvvwvvvvvvvvvvvv\vwv\'vvvvvvvvvvvvi j Voir plus loin nos Derniè- iers res Nouvelles de la nuit. 1 au- 1" Lire aujourd'hui en feuilleton d® « LES THEATRES A PARIS s. par ( M. Schneider. ei à l'Olltot do Publicité, ima. ( Stat FRANCE es°se (Correspondance particulière de i Etoile belge ts de Paris, 11 avril, lieux. , _ . _ La vente de Fragson Ce fut bien triste. La loi est cruelle qu impose de pareils déballages après la mort ë an Ce qu'il y avait de plus navrant à cetU e les vente ^es °hjets mobiliers « ayant appar e réu- ketfm au sieur Pot, dit Fragson », c'étai terna- l'exhibition d'affiches joyeuses reprodui »r le< sant les attitudes les plus joyeuses, les plu it naî- hilarantes du pauvre artiste. venus Fragson ricanait, lugubrement, derrièr ses nippes, Fragson en smoking et miman e un couplet tandis qu'invinciblement, à no yeux, aux yeux des camarades d'an tan l'Ita? surgissait sa face morte, son masque livi ucunê de' sanguinolent... Oui, on devrait éviter cela. Il y eut un< lutte atroce de brocanteurs, de « pousseun à la baisse ». Un Poulbot égrillard se ven puis- dit 50 francs et un portje-cigaretttes.. îs, dit 40 sous. Des bibelots familiers nous furen fin à laissés, le plus facilement du monde, et 1< ® !'ar fidèle Bosc emporta les papiers, les parti irnal' ^ons c^^res au malheureux camarade, ai La si- v^eux (< Frag » dont la gaîté nous récon Epire ^or^a si souvent. ds ex Quel poète de la misère, quel Rimbaut alba- se retrouvera pour graver, pour éternise es ra- les heures vécues chez les mor.ts qu'on dé '°n. pouille à l'hôtel des ventes? existe _ - souf- Breve réponse ur H- Quelque mauvaise humeur dans une cer e r çs taine presse parisienne parce qu'un pro pos admirablement juste de M. Doumer gue, rapporté ici même, n'était point à h à re_ faveur d'un ou deux papes de l'opinion, année Le plus amusant parmi ceux qui récla d'être ment est un caviste de la rue des Prêtres ice. il Saînt-Garmaiiii-l'Auxerrois, où s'imprima e son ]e Journal des Débats. Celui-là m'appelh uique « je Belge » et cela suffit à nourrir sa verve Grand bien lui fasse. Puisse oe genti èse papier le sortir de l'ombre sans qu'il soi a besoin d'un phare ottoman pour aller l'j uel il découvrir. s les L'argent des batailles r une déca- Un banquier parisien vient d'être nom leure. mé, par la cour de Vienne, baron hérédi ciale- taire. Ce tortil a une histoire, écrit Vin nmer transigeant. Je te crois ! pHca- Avant les hostilités balkaniques, à l'épo- duait ^ue 0^ ''on cherchait des fonds pour entrei (.[ ( e en danse, le fils aîné du roi Nicolas de Mon ï ries tenegro se trouvait à Paris. Il frappait er irri vain à la porte des banques. On faisait la sourde oreille rue Laffifte comme rue Ber- ,of." gère, comme au boulevard des Italiens. ue faire ? t dé- Le prin-ce allait prendre le train pour déca- Berlin quand le banquier en question lui sions fit la proposition suivante : joute — Je vais vous avancer 10 millions, mais très vous me préviendrez vingt-quatre heures ondi- avant tout le monde de l'entrée de vos ques- tl0UP6s en campagne. erne- Marché conclu. En un jour, vous le pense/. bien, les 10 millions furent rattrapés à la Laisse sur deux ou trois marchés. Les banques hongroises étaient associées à ce lènes coup de Bourse parce que, en réalité, elles nten. avaient prêté l'argent. uma- Le banquier a récupéré une fois de plus ses M millions et... la Hongrie recoivnais-. q„e santé le fait anoblir. Quoi d'étonnant ? t0lI. 11 a déposé dans l'enquête Rochette. e au Quoi d'étonnant encore ? Rou- . , . , cli Le scandale des poudras véne- C'est l'affaire Cadiou. Les lecteurs de réryu- ^Etoile savent depuis longtemps la rela- s j tion à établir entre la déconfiture de l'usine uver- la Grand'Palud, la mort mystérieuse it les de Cadiou et le scandale des poudres de d des la marine. L'usinier dont on retrouva si bizarre- nia- nient le cadavre avait été reconnu coupa- irbles ble> de malfaçons. Que l'ingénieur Pierre 'et 1,ait assassiné ou non, il ne résulte pas moins de la déposition du général Gau-din, directeur du service des poudres, n qu'une responsabilité énorme pesait sur Cadiou. ^ Il s'avère aujourd'hui que les lots de pou- an dre qui firent explosion sur Ylèna et le Li- tran- berté r»e sortaient pas seulement du Mou- ivoir lin-Blanc, mais de la Grand'Palud. rope Combien de cadavres, dans ce cas, inté- que, ressent plus que celui de Cadiou ? Et pour- Riem qll0i ne permet-on pas à l'ingénieur Pierre staon (je parler librement ? !0^' Est-ce pour éviter des révélations qu'on . ue le conserve au secret ? Cette affaire, en vé- ' qUi rité, prend tournure bizarre, inquiétante, » gé- parce qu'il semble que l'on a peur, pour le, ses acteurs vivants ou morts, du grand le jour, de la vraie lumière. 5 Louis Maurice. cer- •i ANGLETERRE c et des (Correspondance particulière de ('Etoile Belge) ,son Londres, 10 avril, h on né- Les vacances de Pâques Semaine nulle au point de vue des af-pe,._ faires Sérieuses. Les vacances de Pâques ! ,1e sont les premières de l'année ; elles précè-rière dent la partie sérieuse de la session par-jarii- lementaire, la saison mondaine et artisti-•art, que, et elles coupent, en un mot, l'année :n^ en deux, en séparant le semestre sombre et hivernal du semestre clair et estival, qui en sont ^ ^eux grandes divisions de l'an-t ,jfl née au point de vue politique et mondain. . M Aussi, pendant cette période de chô-aix. mage, les Anglais se reposent afin de se ^us- préparer aux fatigues de la saison. Depuis le souverain jusqu'au plus hum-ilu" ble des Anglais, tout le monde chôme plus ou moins à Pâqujes et je ne vois guère ajx que les peintres en bâtiments qui, dans cette semaine pascale, travaillent jour et nuit afin de rendre flux maisons, aux L'ou-iè- tiques, aux magasins un aspect plus propre et pimpant en vue de la campagne d'affaires et de plaisirs qui se prépare, comme toujours. •on Les ministres ont, selon la coutume, >ar rîrv», r^/, 1 ' ^^1 „ „* ...i 1 • isions de l'Insticut météorologique : Vent faible; nuageux. Service des malles Ostende-Donvres Stat de la mer, le 12, à 4 heures : psu agitée. I Inutile, en ce moment, de frapper à 1 poirte d'un ministre. Il n'y a personne. O belge} peut mettre le feu à l'Europe. Le cabine fril. est en vacances, et les vacances, pour u Anglais, qu'il soit ministre ou ramoneui sont une chose sacrée, inviolable. On attr le qui bue la réélection sans opposition de A mort. Asquith à diverses causes; mais bien cei cette tainement la principale est que personn .ppar- n'a le moindre désir de faire une campi l'était gne électorale à cette époque de lioliday. L'anniversaire des accords anglo-français rrière L,a seule chose importante à signale imant *ette semaine, au point de vue politique à nos c'est la façon très significative dont b ntan, Times a célébré, le 8 avril, en deux art a livi- cles spéciaux, le dixième anniversaire de accords an<glo-français. t une Le Times a fait, dans ces articles, l'hi-iseurs torique des dix dernières années et cor i ven- state que si les transformations que l'o tttes... a vues en Europe et en Asie se sont accon urent plies sans conflit entre les grandes pui-et le 6ances, on le doit, avant tout, à Tentent parti- cordiale anglo-française qui, complété le, au par l'accord anglo-russe, est la base de 1 'écon- politique internationale de ces trois pub sances et un boulevard essentiel de 1 îbaud paLx du monde. miser a partir du jour où a été conclue 1 m dé- Triple Entente, la Triple Alliance a e un contrepoids et l'équilibre a été établ et c'est cet équilibre qui a permis à 1 France de traverser la crise marocaine e cer- qU^ a permis de maintenir la paix pendan 1 P1"0- la crise de la Bosnie-Herzégovine, 1 urner- guerre de la Tripolitaine et celle des Ba t à la kans « L'équilibre des forces politique Ltm- est maintenant l'élément principal de 1 récla- politique du Vieux-Monde, dit le Time. êtres- o n le doit, et tous les développements qu' Jrime peij^ avoir, à l'entente qui" a maintenan ppelle Jjjj. ans. » /erve. ce> n'est pas sans raison que le Times cé gentil lèbre ainsi le dixième anniversaire d 1 so,lt l'entente cordiale. Cette commémoratfori er ^ y à la veille du voyage à Paris du roi Georg et de la reine Marie, est assez significati et montre tout le prix que le monde poli tique et officiel anglais attache au main ,n0^,n~ tien des bonnes relaiion-s anglo-fran "'f. 1_ çaises et de la politique inaugurée pa n~ Edouard VIL II n'était pas inutile, dit-oi dans les milieux bien informés, d'insisté sur le mécanisme très délicat de l'équilibt m1*61 européen et des forces qui le constituer. *. ,on" et le garantissent, en vue die -certains évv l.. n<ements récents de politique intérieur qui auraient pu avoir une répercussion fà .. er" cheuse sur les relations extérieures d liens. l'Angleterre. Or, en ce moment, où 1 Grande-Bretagne est absorbée par de p0ur préoccupations très graves de politique in n térieure, la nécessité s'est fait sentir im périeusement de faire bien comprend! > rn£^l,s au public anglais que quelques développe sures ments que puisse avoir la politique inté J vos rieure, la direction et l'orientation de k politique extérieure anglaise restent c« Ppn- quelles sont depuis dix ans et que riei râpes es^ ^an-gé. Le fait est à noter. . Les à ce Exploits de suffragettes elles Je disais plus haut que tout le monde , en Angleterre, chôme, sauf les peintres. 1 nais- ajouter : et les suffragettes. Une d«. j. <; ces dames, jalouse des lauriers qu'a re îette cueilhe une de ses camarades en tailla dant à coups de hache la Vénus au Miroii de la National Gallery, s'est livrée à ur exploit semblable au British Muséum. Ar g mée d'une hachette, elle a démoli une di rela za^ne S^aces protégeant les objets ex isine P08®8 ^ans galerie asiatique, et elle a . endommagé un vase de porcelaine d'un€ valeur de 500 francs. Cette suffragette a donné le nom, vrai arre ou faux, oiï ne sait encore, de Mary Stuairt. Fort heureusement, elle a été arrêtée avant ierre ^ av0"" Pu commettre de graves dégâts et demain elle comparaîtra devant le magis-çpas trat de Bow Street. dres" n es^ Pas Première fois que le Bri- . st' tish^Museum a eu à souffrir d'actes de vandalisme. Le plus célèbre est celui qui fut commis en 1845. Le musée possédait alors e r/ une Pièce unique, le fameux Portland Va&e, VIou" es^ un vase ^ ^eux anses, en verre taillé, trouvé au xvne siècle dans le sar-inté c°Phage d'Alexandre Sévère aux environs de Rome. Taillé'en camée, ce vase ou urjpe ' * funéraire représente les noces de Thétis Leue et de Pélée. Le fond est bleu foncé et les figures s'enlèvent en blanc opaque. Du ^ palais Barberini, le vase en question devint 1 % " la propriété de sir William Hamilton, puis Ln e' t elle du duc de Portland qui, en» 1810, le ■ ^ donna au musée britannique. Admirable de formes et de proportions, _E îe vase était dans un état parfait en 1845. lorsqu'un beau jour un ouvrier fou, en état — d'ivresse, lança, violemment une pierre sur la vitrine qui contenait le précieux vase. Vitrine et vase volèrent en éclats. On re- slge) cueilht avec soin les débris du vase qu'un 7 habile restaurateur, M. Doubleday, par-iL vint à reconstituer Ce travail fut accompli avec une telle habileté, que c'est à peina si l'on peut s'apercevoir de l'accident. af~ Le coupable, William Lloyd, fut traduit jues devant le tribunal de police, mais la loi écè" était telle à cette époque que l'on ne put, par- qUe condamner Lloyd à payer les frais de ist1- réparation. Lloyd ou des amis à lui réuni-IIiee rent la somme requise et le coupable fut e et remis en liberté. Q111 C'est à la suite de cette affaire que fut an" votée une loi pour punir ceux qui endom-aifl- magent des œuvres d'ârt dans les musées. - et cette loi édicté une peine maxima de six * se mois de prison. Et cela nous ramène à l'attentat de May P.ichardson qui, le 10 mars um- dernier, il y a un mois, taillada la Vénus >lus au Miroir. Traduite devant la cour d'a>-'ère sises le 12 mars, elle fut condamnée à six ans mois de prison, en vertu de cette loi de r et 1845. lit le juge fit alors remarquer que s'il •ou- s'était agi d'une simple vitre, il aurait pu >ro- condamner miss May Richardson à dix-gne huit mois de prison, mais que, comme il ire, s'agissait d'une œuvre d'art, le maximum est de six mois. nie, Admirable loi. On brise la devanture

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