L'étoile belge

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s.n. 1918, 08 Dezember. L'étoile belge. Konsultiert 28 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/hd7np1x75b/
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MISE SOUS PRESSE : 4 HEURES DU MATIN BUREAUX: \ RUE DES SABLES, 13 Prix de l'abonnement : Four toute la Belgique, 24 francs l'an; fr. 12.50 pour 6 mois; fr. 6.50 pour 3 mois. — Pour I étranger le port en pins ÉTRANGER tss sœiaiistss et la Conférence C3 la Pais Les socialistes revendiquent pour la classe ouvrière le droit de se faire représenter à la Conlérenci de la L'iik par des délégués spéciaux chargés de défendre les intérêts ouvriers, liien entendj, ces délégués seraient des socialistes, ceux-ci s'étant arrosé le monopole de la défense des intérêts de la classe ouvrière, bien "ue leur programme collectiviste ne soit accepté que par une fraction de la population travailleuse, encore celle-ci s'intéresse-t-elle généralement fort peu aux problèmes de reconstruction de la, société. Les ouvriers peuvent légitimement demander que la future Conférence de la Paix se préoccupe d'un certain nombre de questions qui les .intéressent au plus haut de-ré et qui ne pï. dissent pouvoir £tre résolues de façon satisfaisante que par des accords internationaux. C'est ainsi que la commission du travail de la chambre française a adopté la semaine dernière un rapport de M. Godart invitant le gouvernemeni à soutenir à la Conférence de la Paix l'insertion dans le traité'de paix d'une clause proclamant la volonté des puissances signataires de réaliser, par une législation internationale du travail, les conditions humaines du travail en sauvegardant l'instruction générale et professionnelle de l'enfant, la maternité, la vie de famille, la vie sociale, la santé physique et morale, le développement de'la population. Ce ne peut être la tache de la conférence de régler ces questions, qui demandent, un examen approfondi, mais elle peut orendre des engagements qui lient les Etats participants et assurent par conséquent leur solution dans un prochain avenir. Et à ce point d? vue on peut trouver qu'il est bon que les ouvriers soient représentés à la conférence. Mais il suffit pour cela que les diver? gouvernements nomment un ou plu sieurs délégués à la conférence choisis parmi les représentants les plus qualités de la copulation et des intérêts ou vriers, jouissant de la confiance de lu population ouvrière. Ces délégués joueraient à la conférence le même rôle utile et même indispensable 'que les autres délégués chargés de. défendre le: grands intérêts économiques de leui pays. Les socialistes réclament davantage Ils voudraient une représentation de 1: classe ouvrière distincie et indépendant! de la délégation nommée par le gouvernement de chaque Etat participant C'est-à-dire qu'ils voudraient que_ I: classe ouvrière eût sa repré-entatioi spéciale qui défendrait les intérêts ou vriers — ou ce qu'ils couvrent de ci nom — sans se soucier de l'atiitud prise par les délégations officielles. Cela n'est pas admissible. D'abord i n'y aurait nas de raison pour refuser 1 même traitement à d'autres catégorie sociales : la Conférence de la Paix d-' viendrait une véritable tour de Babel Ce serait non pas la confusion des lan gués, mais la confusion des intérêt nationaux. El puis cette représentation distinct des ouvriers est en opposition avec le règles du droit international. Les rai sons que nous invoquions derniènemer contre la représentation du pape a i conférence de la Paix écartent aus< une représentation spéciale de la class ouvrière. La conférence a pour missio de régler les rannorts entre Etats. N peuvent dop.c V être admis que les cl ■ !j gués de chaque Etat participant. Hu v ait parmi ceux-ci des représentai des grands intérêts collectifs,- rien d o!us juste et de plus utile, mais ils r peuvent, s'ériger en représentants c catégories .particulière? et se rendre u dépendants des délégations nationales Après la fislte royale Londres, Bruxoiias et Paria Wilson, Clemenceau ci îa tiotîEireiioe tle la PùiX (Corresp. partie, de l' « Etoile Belge »,* Paris, 7 décembre. La presse parisienne n'a guère changé depuis la guerre. Les chauvins étourdis d'autrefois s'appellent simplement d'un nouveau nom : les bour-reurs de crânes et ils continuent... L essentiel, pour aujourd'hui, est qu ils ne se hâtent point d'épilogue* sur la visite royale beige et qu'ils laissent eiux organes raisonnables le soin d en fixer l'importance présente et .future. C est ainsi que dans les Débats, le Petit Parisien et le Journal on trouve ce matin d'excellents propos sur le sort que la pmix victorieuse devra faire à une Belgique délivrée des chaînes réelles de la neutralité. Ce que l'on ne veut plus, par exemple, c'est que les traités de 1S39 et de 1872 restent en vigueur parce qu'ils ont institué le système de frontières qui laissait à un assaillant venu de l'Est toutes les voies d'attaque. Ce -que l'on veut cîest voir modifier du point de vue belge la législation de l'Escaut. Et le grand but est celui-ci : instituer une entante &nglo-franco-bôîge qui constituera dans le monde l'embryôn de la société des nations. D'aucuns vont plus loin et préconise?,fc nettement une alliance militaire et économique entre Londres, Paris et Bruxelles. Â cette alliance ils prévoient' l'adiiéson quasi-iaiinédiate de la Norvège — champion de l'Occident en Scandinavie — et des Slaves libérés. Le plus' sage est, sans nul doute, d'attendre Wilson que l'on sait ennemi des groupements partiels de puisasnces et acquis seulement à sa grande société des nations. Il n'est pas prouvé, en-ef fet, qu'ayant sous les yeux les plaies de la guerre le Président — dont on sait l'admirable sincérité — ne se fera p?s lune conviction plus ardonte encore des responsabilités de l'Allemagne. Il est infiniment probable, notamment, que jusqu'à nouvel ordre le Président ignore les problèmes délicats du Luxembourg et de la Sarre. Le gouvernement français, d'accord avec Londres et certainement avec Bruxelles, paraît résolu à exiger sur ces deux points les plus sûres garanties. Et ce ne ssnt là, dans l'orcemblo formidable, que des.points secondaires... M. Wilson est attendu ces jours-ci : louées les organisations socialistes do France- se mobilisent pour lui faire honneur en même temps que le reste du pays. Ce geste sera fait en réponse aux exagérations impérialistes d'une ycllow press qui a pris attitude carrément eriti-wilsonienr.e (Echo de Paris, Da ly Mail, etc...). Il y a de part et d'autre excès de zèle, car il n'y a pas péril. Président ne fera pas plus la ps-ix de charité chrétienne que la paix de force. Il fera la paix de justice — en collaboration avec toute l'Entente. C'est M. Georges Clemenceau qui présidera la délégation française. Il aura i sas côtés M. Pichon pour les questions d'ordre diplomatique, "J. Loucheur pour les problèmes de reconstitution, M. Klotz pour les indemnités, M. Tardiou pour le règlement des relations économiques, etc... Tous les négociateurs principaux seront pris dans le gouvernement actuel qui espère pouvoir faire la paix comme il a PRiit la guerre. C'est dire que l'on ne verra à Versailles ni M. Briand, ni M. Viyiani, ni M. Léon Bourgeois. La conférence préliminaire interah liée en aura fini, pense-t-on, du 15 au 20 janvier. Les plénipotentiaires ât l'ennemi seront reçus ensuite et la véritable paix pourrait naître avec les Drcmières fleurs des chamns.- L'affaire Cavaîlim vue de France Vue de France — et si l'on en croit M. le lieutenant Mornet, accusateur public '— c'est l'affaire Caillaux puisqu'il n'y a, panait-il, qu'une affaire de trahison. Il faudrait pourtant s'entendre...Vous avez certainement lu la version allemande de l'affaire du Bonnet Rouge. Notre version à nous est celle-ci : pour faciliter la camjfegne pacifiste et la riœiiséance du bolchevisme à la faveur des échecs douloureux de 1015, l'agent allemand Marx, de Mannheim, versa plus d'un demi-million au courtier Cuvai, administrateur du Bonnet, et cela sous le couvert d'une opération financière effectuée en Suisse. . Le Bonnet défendait M. Caillaux dont M: Viviani, en août 1914, avait eu la maladresse de se priver pour complaire à la presse modérée et au clergé. Les hommes du Bonnet s'accrochaient en toutes circonstances aux basques de M. >. C'aillàux qu'ils savaient irrité de sa mise à l'écart. On no put jamais établir que ce rapport lointain entre cette his-^ toire de traîtrise crapuleuse et l'affaire ' Caillaux. Mais pour l'affaire Cavallini il en va autrement, paraît-il. ; Voyons les faits. En 1015, l'agent allemand Lorenzo I d'Adda, ingénieur florentin-lié avec la i maison Krupp, reçut du prince Henri i de Çruese et de M. 'Erabsrgar la mis-' sion de faire savoir en France que FA1-i lemagne ferait la paix séparée avec les ' frontières de iÔI-i pourvu qu'on la lais-, sfi.t-tranquille en Belgique. Lorenzo d'Adda ne put voir personne, , pas plus M. Cailla,ux qu'aucun au-tre •> homme politique. Il emporta toutefois I à ses maîtres la copie d'un document - qui traînait à l'époque un peu partout : • la copie de la lettre par laquelle le général Sarrail démontrait qu'il ne pouvait prendre l'offensive. ^ On le pria de récidiver. Il ne le put ayant appris, dit-il, d'un ministre fran- 5 çi:ds qu'on l'arrêlcrait à la frontière s Pour une bonne partie du public français ce ministre est naturellement Mal- " vy — sccd^tirmC a'Jt J>apai»aaK«it Jwus ses turpitudes, ses relations ayee les a gons du Bonnet — mais nul n'ignort que le propre des espions est de se pa-rer très facilement des relations les plu: hautes. Plus vraisemblablement, 1< x d'Adda avait peur. 6 Et il indiqua Cavallini, une sorte d'Arton italien, lié avec toute une ca ma-rilla giolittienne, neutraliste et tri- ' po-teuso, les anciens sénateurs ou dépu-® tés Brunic-ardi, Bie-Riccardi, Armera-0 tone, BuonanO, etc.... A ce moment l'Ai Q lemagne avait Bolo, par qui elle croyai s tenir Charles Humbert ,et le Journal " Cavallini fut c-hargé d'apporter un mil !l lien à Bolo. Il l'apporta, dans une v-lise. Les coupures françaises avaient éli 0 achetées en Suisse moyennant de loi e prélevé sur les contributions du pay: e envahi. Cavallini vit à Paris un dépu'i l" « marron », de réputation plus qui . mauvaise, le nommé Lous-talot, qu'l !? sut appâter par la combinaison dite di '' n khédive »... L'ex-khédive Abbas vou :s lait, dit-il, rentrer en grâce auprès di ■■ l'Entente et cherchait à faire plaider si cause à Londres par ctes Français d* qualité.- Pou après, Loustalot et son se 13 crétaire Comby allèrent en Suisse où il 3 touchèrent beaucoup plus que de quo s faire le voyage de Londres, mais... i 0 s'agissait pour eux de mettre Cavallin a on relations avec M. Caillaux! Et M. Caillaux qui déjeunait che: *1 Larue oomfné Cavallini et cc-mmo tou II le mondé accepta à déjeuner. Cavallin ne lui paria ni de paix ni du khédive 1- mais de la fondation d'une grande ban u que franco-italienne. Mme Cailiau; |c éSant malade et ne Dcuvant prendre lei > eaux à Vichy où les cameloté du Roi 1< -s traquaient s'entendit conseiller le fl,inv rlfi VîrW> + <V»otir»7 s-.n rl T.- ce fut,, bientôt après, le fameux voyage en Italie. 1 5 Alors la comédie funeste sp déroula. 1 D'une part, les fonctibniwtireis cléri- ] eaux' de rami>ag?,-i.de de France 11 eu < ' rent aucun ésard pour Mme Cpull-iux j f et l'ex prés-dent. DauUe paît, le gron- J pe giolittien oité plus haut multiplia les 1 avances et tandis que les policiers de ' " l'ambassade (parmi lesquels Bruni- 1 cardi i'i prenaient des notes, déjeuners 1 et dîners avec les neutralistes les plus : • notoires se succédaient, au point de ' r gêner "k- cabinet Salandra qui se voyait ! 1 de jour en jour plus violemment corn- ; f battu. 1 II y eut plainte officielle et tout un 1 scandale. M. Caillaux, avant comme " après son arrestation, soutint qu'il 1 s'était peut-être compromis — par igno-" rance — mais qu'il n'avait jamais souscrit au point do vue pro-germ-ain de t ses interlocuteurs. a Telle est l'affaire Civallini vue de 6 Paris et en ce qu'elle se rapporte à l'af-s faire Caillaux qui viendra en janvier 1 devant la Haute-Cour. Louis Bouvier. a <$( PAYS-BAS ij Le c£tc (!u ,vi::no:,o - (D'un collabo,«leur occasionnel.) La Haye. 0 Les nouvelles qui nous viennent de a Belgique passionnent sincèrement le pu- 1 blio hollandais et depuis que la.victoire -oat indéniable, les Belges ont ici une très bonne presse. îvon pas que beau- s coup de Hollandais n'aient été dès les î- premières heures oonvaincus du triomphe définitif du droit, mais daus l'ensemble, -, on croj-ait ici à une paix blanche, à un ~ « draw », et surtout à une reconstitution is de la Belgique, mais conditionnelle et it- humiliante. Pendant ces quatre mortel-■ le s années, l'avons-noiis assez entendue, cette phrase sinistre : <t Vous ue les aurez 1- jamais. Ils sont trop forts. Faites donc la paix tout de suite. Demain, ce sera t. plus cher. » C'était là l'opinion moyen-1- no duns ce beau pays rongé par la pro-e. oagaiide allemande, toujours atterré par > la menace alleman'Je, et qui a joué — 1- pout-Ctie moonsf iemment —,d'une ran-n ■ wt- T>-c<fiquc-s'ï. do 1 A,L<! no1 ?s pour no condamner les pires atrocités al-i-ç lemandes qu'avec dg larges circonstafcces a,- atténuantes... js Aujourd'hui tout a changé, et bipn des le Hollandais qui étaient aux heures sombres du côté du manche allemand, se (,e sont résolument emparés, maintenant a_ que c'est sûr, et qu'il n'y a plus de doute .j- possible, du manche allié. Et aiiisi, ils u_ sont toujours manchistes. U11 de nos a_ amis, réfugié en Hollande et qui eut à j_ supjxn-ter de cruelles railleries lor3 des Lj; , mauvais jours de 1914-, arborait l'autre jour le bouton que les Hollandais por-, taient au commencement de la gueree et qu'ornent ces mots impératifs : « île me pariez pas de la guerre ! » Et chaque fois -jj. que des gens empressés lèfélicitent de la ... victoire, dont ils avaient toujours été * convaincus qu'elle viendrait, il leur j, montre sa boutonnière, sans mot dire. C'est tout, mais c'est assez. Mais il y a des milieux en Hollande où la joie est sincère de voir la Belgique •u revivre et l'Allemagne écrer-ée. A Am-f" sterdam. notamment,igîâce à un journal -e admirable et qui a rendu aux alliés les sa plus g-rands services en se faisant l'avo--'e cat éloquent do leur cause (je veux pa:> 1er du « Telegraaî »), à Amsterdam, tête 1;S et cœur du pays, le public a toujours été pour nous. A La Haye, à Htreclit, à i' Rotterdam, les Allemands jouissaient n' de grandes et activas influences, et la presse dans ces villes a été souvent nou-ez tre, noutre jusqu'à la gauche, et même ut parfois pas neutre du tout, — mais ni pleutre, tout bonnement. Aujourd'hui, e, elle voudrait faire oublier cette attitude n- non seulement peu généreuse, mais con-ix traire à l'intérêt de la Hollande même, es l'it elle redpuble de zèle entcntophile. la Seulement, elle n'a pas de mesure. Elle es en met trop. C'est aussi qu'on no s'im-Et provise pas allié ! âge Et les Belges commencent à faire leurs paquets. Quatre années d'exil n'ont pas jla. abattu leur foi et il n'y en a guère qui éri- puissent se résoudre à rester en Hollan-eu de, bien que des situations excellentes aux aient été otïertes à plus d'un. Comme •ou- l'écrivait l'autre jour le chroniqueur des les « Nouvelles » de La Haye tous les ré-de f'ugiés belges sans songer à oublier les Jnj_ services immenses que 'leur ont rendus 10rs les Hollandais, s'en vont avec joie. Ils )lus ne Eon* Pas ingrats, certes. Mais une vi-f|e site qui dure quatre ans re.'-omble bien y ai t 1111 peu à une incarcération. De leur côté, jm_ les Hollandais nous voient partir sans une très vive douleur.Pour eux aussi une un visite de quatre ans a quelque chcee de lrn"e longuet... On se quitte donc bien gen-timent, on bons camarades, mais au fond, bien au fond, celui qui s'en va Y " dit : a Ouf! 0. Et celui qui reste mur-X1f~ mure : « Enfin seul! ». Et tout le monde 6 est enchanté ! E. de * 1 Sf- ETS& A vicr Les cSausoa financières tic S'armisticD P.. Le rfiinistre des finances de France publie une déclaration disant que la sons-commission financière de la commission internationale d'armistice de Spa a fixé les conditions d'exécution des clauses financières de l'armistice. L'Allemagne ne devra pas aliéner ou hypothéquer les chemins de fer, les mines ou d'autres entre-e. prises. Toutes les vc.léurs volées en France ; de et en Belgique doivent être restituées. P"J- Ls cen'éroncs inîoralliée L'Agence lîeuter apprenti que Lloyd lme George se trouvera à Paris pour y rencon-e!P" trer le président WilsOn à son arrivée. La 1 'cs conférence Interalliée aurait lieu au plus iphe tard le 1G décembre. ble' ' Coiliclcn dz trains i un tion Je'àcVt f?oir l'express d'Orléans ontré 0 en collision à .300 mètres d?. la gare de ,x ) Meiing-aiiir-Loire avec un ti'ain chargt de vivres pour les Américains. Quatre \ritu- Lll0j res ont été détruites. Dix morts et \-ingt- urez cjnq blesses ont été identifiés.D'autres victi- ! lono mes SG trouvent.encore sous les déco ni u res. sera yen- ÀNjGLSTERRS Pro" Les 6l33ticn3 ; par ri Les candidats do la coalition sont au j.an_ nombre de 580, dent 425 unionistes et 123 li- ^ , b6.rn.ux : î ^ ^0 au^Pô«r soin 'les tr»y»^li£;|.'eiSi f ou des coalitionnisîes indépendants. 5 ai~ Deux cent soixante-dix candidats libé- hces raux gq présentent contre des coalitionnis-tes1. Il y a 400 candidats ouvriers de diver- î des ses nuances ot 14 candidats du sexe faible, som- Les 105 sièges irlandais restant ù. confé- 1 se rer sont disputés par 57 nationalistes, liant 80 membres du Sinn Fein et 38 unionistes, oute Parmi les députés irlandais élus sans lutte- se trouvent les deux chefs du raouve- ' „ ment sinri-fein, Plunkett et De Valera. nos ut à navire de guerre coulé i clos L'amirauté britannique annonce que le Lutre navire de guerre britannique « Cassandra» por- a touché une mine dans la Baltique le 4 dé-re et cembre 5. minuit. Il a coulé une heure plus e me tard. Onze hommes sont manquants. On f0;s croit qu'ils ont été tués par l'explosion. Tous les» autres officiers et membres de l'é-. quipage ont été sauvés. J.0lir dire. Le tcar et toute ea fômfile auraient éîô ande acsascïnéa ;ique On télégraphie de Berlin : Ain- Le journal « Goelo Kiev/a » donne les dé-iraal tails suivants sur l'assassinat de la famille 3 les impériale russe : 'ÛV0. Non seulement le tsar, mais toute la fa-pa;._ mille impériale a été assassinée le 17 juil-let dans un couvent situé près d'Ekateri-^ \ nsnbourg, sur l'ordre du commissaire bol-eheviste Amljef. Avant l'exécution, la îq.-. ' ® mille Romanof vécut dans une chambre du lient cuvent et fut soumise aux traitements les et la pî-dS humiliants de la part des gardes rou-nou- ges commis à sa surveillance. îême Le 17 juillet, lo commissaire Andjef an-mais nonça à Nicolas II et aux siens qu'ils se-'liui, raiept tous exécutés. On les conduisit dans itude une cavc ^ll couvent où ils furent alignés con_ contre le mur et fusillés. Le tsar demanda comme dernière grâce de mourir avec le lr1^e* tsarévitch dans ses bras. La grande-du-'5i?' chesse Tatiana, qui n'était que blessée, fut iîjllo achevée à coups de crosse. s iin- Les cadavres des suppliciés ont été brûlés sur l'ordre de Lenine. Breet-Lsiovsk au pouvoir da9 Pe!snas3 D'après des informations de la pressa polonaise, la forteresse de Brest-Litovsk est entièrement au pouvoir des Polonais, à? l'exception des forts qui offrent encore de la résistance. ALL£WAGS^E Commencement de reôtiîu!io;i Les Allemands commencent déjà ti rendre gorge. Conformément aux clauses de l'armistice .ils ont déjà rendu aux alliés, qui lés garderont j-usqu'à" la conclusion d<3 la paix, trois cents millions de livres sterling en or extorqués au Trésor russe. Les Allemands restituent journellement de» trésors d'art. Ceux déjà rendus sont évalués à deux milliards de francs. ftbtitiZtion aux alliés des navires da gutfif turcs ci russes L'amirauté anglaise annonce que tous les vaisseaux de guerre turcs ont été rendus aux alliés et qu'ils sont maintenant internés à la Corne d'Or à Constantinople., L'ancien cuirassé allemand « Goeben » a également été livré à Stonia, dans le Bosphore.La Hotte russe de la mer Noire, à bord de laquelle avaient été placés des équipage» allemands, a été livrée aux alliés. Elle se compose du draednought « Vol va » (ox-Im-perator Alexandre) et de 9 autres navires. La séparation de l'Egîîsè et de l'Etal en Prusse M. Hoffmann, ministre prussien des cultes, interrogé sur les intentions du gouvernement concernant les rapports de l'Eglise et de l'Etat a répondu : « De toute façon, le gouvernement nè< portera aucune atteinte à la liberté religieuse ni à la liberté do conscience : rien ne sera changé aux relations officielles des Eglises^et de l'Etat jusqu'au mois d'avril , 1919, date où le budget actuel cessera d'être valable. » Troulb!c3 graves à Gc!cgrt3 Depuis quelques jours Cologne est le siège de troubles passablement graves. Des-masses populaires procèdent au pillage de magasins, dans le quartier du port du Rhin. Elles se sont attaquées mercredi au pare militaire, créé sur un terrain ayant servi* à une récente exposition. Les soldats de1 garde ont été foulés aux pieds et les émettr tiers se sont emparés de marchandises précieuses. Il a fallu que le service de sûreté' fit son apparition avec un certain nombre de mitrailleuses pour parvenir à disperser la foule. ^Dan* Xa nuit di) maA»d?. aji ^ r tre pillards ont fcté tués au cours d'une rencontre avec la police II y a déjà un assez grand nombre de blessés de recueillis dans les hôpitaux et quantité de pillards ont été emprisb'rnés. t>i dément! M. Hugo Stinnes, le grand industriel rhénan, qui vient de rentrer de Spa, où, dit-il, il a travaillé à faire atténuer les con-' ditions de l'armistice, a écrit une lettre au# journaux allemands, dans laquelle il quai lifié de grossier mensonge l'accusation d'a-f voiir négocié avec l'Entente-le placement de ses usines sous la domination française, lancée contre lui dans une réunion publique à Berlin par le professeur Weber. Ces conseils d'cco!Ier9 A Posen, la jeunesse dos écoles moyen-' nés s'est réunie pour protester contre l'exa« gération des pensums et des devoirs. Danl une classe'de philosophie les élèves ont forcé un professeur détes&é à s'esquiver. On signale un peu partout la formation de conseils d'écoliers. L'ex-kronprînz renonce au trôn» L'Agence Wolff publie le texte suivant de la renonciation de l'ex-kronprinz : <(Je renonce formellement et* définitive*. ment à tous le3 droits à la couronne de Prusso et à la couronne impériale qui pourraient me revenir de par la renonciation, au trône de l'empereur-roi ou de par d'autres motifs légitimes. Donné pour authentique et signé de notre main et fait à Wie-ringen, premier décembre 1918. >» ■ v ESPAGNE Le nouveau cabenet Le nouveau cabinet est constitué do la manière suivante : ^ Présidence du conseil et affaires étrangères, M. Rcmanones ; guerre, M. Beron-guer ; marine, M. Chacon ; justice, M. Ro-t selle; travaux publics, marquis Contina; instruction publique, M. Salvatella ; finan-' - ces, M. Calbeton ; intérieur, M. Amaiio Gimano ; ravitaillement, ai. Argente. QUARAKTE-BEOX SOIS EN FGKÊT " Les soldats français de Daverdisee Parmi les villageois auxquels Jean et Ernest se risquaient, fin 1917, à faire visite. se trouvait uno bonne femme de Redu. Au printemps de 1918, elle les invita plusieurs fois à dîner. Elle était patriote, elle était hospitalière, mais elle était bavarde... elle confia le.secret à une voisine, qui le transmit à une autre... Si bien qu'un matin elle vit arriver chez elle un homme mystérieux qui lui coula dans l'oreille que, connaissant son dévouement et sa charité pour les servi-• ces rendus aux deux soldais fugitifs et '".titri-its. i' ven-iit l'implorer pour hii-même : officier français, il était arrivé ■tuas le pays en aéroplane, avait dû abandonner ot brûler son appareil à quelques lieues-de là ; maintenant il était en qnête de soldats français qu'il savait être dans le pays; il désirait se mettre à leur fête et gagner par des moyens sûrs la frontière hollandaise. Il exhiba des papiers probants ou nui parurent tels à la paysanne. Il parlait le français avec ta plus grande aisance : il intéressa son hôtesse par des réoits militaires. ; il gagna sa confiance... il parvint à la décider à inviter Jean et Ernest à dîner. Les deux soldats arrivèrent le lendemain.On s'attable ; 1s m enu est copieux ; l'officier est affable; il féiicito les deux ho-nmes, plaisante avec eux, trinque à la France. La bonne femine est radieuse : tout ce qu'elle possède est à Jean et à Ernest, affirnre-t-elle ; s'ils veulent rester en forêt, ella conserve pour eux de3 provisions en abondance; elle exhibe du lard, <Ju jambon, de la farine. (On verra que ces détails ne sont pas inutiles.) L'officier insiste pour que les deux soldats tentent de rejoindre l'armée. Ernest, se méfie: Jean se laisse convaincre. Il s'agit avant teut de fabriquer un passeport; pour cola, dit l'officier, il faut se rendre à Paliseul afin de s'y faire photographier.Ernest, à ces mots, sent 1e pièjjc : — Vous êtes un crffjcier allemand ! dit-il à brûle nonrpoint. Je m'en vais! L'autre proteste. e Ernest tente vainement d'emmener s -Jean. Il lui rappelle qu'ils ont vécu corn- n me des frères sans l'ombre d'une discus- s sion pendant quarante-deux mois ; il p ajoute que, pour la première fois, il est L obligé de lui rappeler que, comme sergent, il est son supérieur : il lui ordonne r do l'accompagner. r Jean refuse. Les deux hommes s'em- i brassent. Ernest disparaît dans la nuit, d Quelques minutes après, six soldats n allemands cernent la maison, pénètrent ■ dans la pièce, empoignent Jean avant qu'il ait pu se mettre en défense, et lui font prendre — ainsi qu'à leur hôtesse éplorée — le chemin de la prison de Dinant ! ' s Cependant Ernest est parvenu à ga- d giior la campagne. Il déroute toute la nuit, les recherches des patrouilles et par- I vient à rentrer dans sa hutte. Tout de v suite, il pratique dans la paroi une ouver- r ture, du côté où la cabane s'adosse à la d colline. Et, sur son lit do feuilles sè- t ches, il attend. s Vers 4 h. l'2 du matin, les Allemands u arrivent. L'officier marche' en avant... f Caché dans la hutte, Ernest le laisse approcher, puis, presque à bout portant, loi I envoie dauR le ventre uno pleino dé- n charge de chevrotines. L'offioier tombo d i hurlant, si grièvement blessé que les ildats, pour le secourir, oublient do cer-ùt la cabane. Ernest profite du répit, >rt en rampant par l'ouverture qu'il a rat-iquée et disparaît dans les brousail-s. i Une partie des Soldats fouille vai-:ment le bois, tandis que l'autre em-3rte l'officier blessé sur un brancard aprovisé et le conduit au village. C'est manche, le curé est occupé à dire sa esse. Le blessé se fait arrêter au pres-j'tère; la servante, apitoyée, va cb.er-îer 1e prêtre, qui interrompt la célébra-on de l'office pour soigner l'officier ; s Allemands, lorsqu'ils établiront plus ird les pénalités que la situation leur ■mblera comporter, tiendront compte i prêtre. Cependant l'émoi est grand à la ommandantur de Daverdissa : tous les .liages des environs sont immédiate-,ont consignés : défense aux habitants 3 s' éloigner à plus de cinquante mè-es de leur habitation ; menaces de fu-llade immédiate à ceux qui prêteraient oe aide, si minime soit-elle, au soldat "ncais. Peine inutile : Ernest est introuvable ! endant quinae jours, il dépiste les traiteurs, pac?e entre leurs ran^s, ee terre ins de® trous connus de hii seu' »o branche sur les plus hauts arbres des bois. Les poursuivants commencent à se décourager : l'instituteur de Porcheresse parvient ù prévenir Ernest qu'il ait à tenir bon quelques jours encore, que les , «patrouilles se disposent à renoncer à la partie. Hélas, le soldat n'en peut plus : sans abri depuis'qnirme jours, sans feu, presque sans nourriture, il voit se déchaîner sur lui toutes les rigueurs d'un hiver imprévu et tardif. Il a .un pied gelé. Un soir, n'en pouvant plus, tant le froid l'a transi, il allume un feu de bois : la fumée le dénonce : la meute l'entoure avec d°s cris de triomphe ; il est empoigné, ligoté et conduit en Allemagne. On croit, sans en être sûr, que, bien qu'ayant tiré sur mi sujet allemand, il n'a pa3 été condamné à mort : peut-être les juges se sont-ils sentis touchés- par tant d'endurance physique et morale ! Quant à Jean, il est en vie : une lettre de lui, brève et obscure, comme toutes les lettres de prisonniers, est parvenue depuis un mois on Belgique. La bonne hôtesse de Daverdisse, longuement interrogée et savamment cui-sinnée, n'a dénoncé personne : elle s'était vhntée d'avoir é'éjseule à ravitailler le? deux soldais; elle maintint courageusement ccl'e affiliation hasardée, I supportant les couséànenccs de son petit nensonge ; grâce à cette attitude, ellei ànpêcha que l'instituteur de Porcheresso st M. Tondeur fussent inquiétés. Ella ut condamnée à deux ans de prison ; l'est à Dinant, croyons-nous, qu'elle ;ubit cette peine, à laquello l'armistioe nit fin. N'est-ce pas que, parmi 1;ant d'hittoi-•es de la guerre, merveilleuses d'héroïs-ne, celle-ci tient belle place? Et qu'il ;era bien juste que Jean Grall et Ei-nest Chapelain soient honorés d'une distinc-ion particulière de leur gouvernement?. Quand Mïl. Tondeur, Dolhogna eu 'Irrroy allaient faire visite à Ernest et i Jean au coeur do la forêt, leur «apportant vivres ou vêtements, les deux bravoa l'excusaient de devoir accepter tout aela iaus pouvoir rien donner en échange. , — Quand nous sei-ons rentrés en France, dans notre patelin, nous vous enverrons une tonne de cidre, disaient-,1s.Et les visiteurs répondaient î -— Xous irons boire le cidre chez Vous ! Si, au retour de leur captivité en Al-emagne, Ernost et Jean repassent par Davordir.se, il y aura fête dans le pays; 'e n'est pas avec des bolées de cidre que .'ea trinquera, mais on n'en criera paa moins à plein cœur : Vive la Franco ! Geoece Garnir. 10 contiir.es Is numéro ix 69' année. - N' 21 -fc Dimanche C «iécsmbro 1910

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