L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 06 Juni. L'écho de Sambre et Meuse. Konsultiert 02 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/6688g8gj8w/
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Annonces la ligne 0.40 | Ann. financ. (avis d'as», de soc.) » 1 00 Nécrologie » 1 00 Faits divers fin » 1.25 Faits divers corps » 1-50 . Chronique locale » 2-00 I Réparations judiciaires » 2.00 L'Echo de Sambre & Meuse JOURNAL. QTJ OTIDIBW Administration-Rédaction : J.-B. GOLLARD 37, rueFossés Fleuris, Kamur Les Comiiués des Belligérants AUTRICHIENS Vienne, 3 juin (officiel) Près deFessalta, sur la Piave inférieure, les Italiens ont tenté de fra» chir le fleuve; , ils ont été repoussés par le feu de noB ca- s nons et de nos miti ailleuaes. Sur un grand nombre de points du front, : au Sud Ouest, nous avons repoussé des dé- i t acharnent s de reconnaissance ennemis ! l'un d'entre eux a été f&it prisonnier près de Bpzz-'ccs. Grande activité de i'artillerie sur toute la ligne. 1 BULGARES Sofia, 3 juin^o®ciel). Sir le front en Macédoine, entre le lac d'Ochrida et celui de Presp», ma'g é l'opi- j ni&tre résistance de l'ennemi, nos patrouilles ont fait prisonniers des soldats français.Au Sud de Dobropolje, après une préparation d'artillerie, des troupes d'assaut ennemies ont tenté d'approcher de nos positions et ont subi des pertes. Au Sud d'Huma, la canonnade est deye- ' nue plus violente pâr intermittence de part et d'autre. Dans la plaine, engagements entre patrouilles devant les positions su Nord du lac de Tshino. ANGLAIS Londres, 3 juin (officiel). Nos troupes ont exécuté la nuit dernière d'heureuses opérations dans les environs de Vieux Berquin et de Merris. Nous avons légèrement avancé notre ligne sur ce point ; en outre, ncus avons fait 193 prisomiers et pris un certain nombre de mitrailleuses et de mortiers de tranchées. Nos pertes ont été 'égères. Au cours d'autres attaques fructueuses, nous avons fait 20 prisonniers et pris 3 mitrailleuses et 1 mortier de tranchées au Sud-Est d'Arras, au Nord O îest de L«ns et à l'Oaest de Merville. Nous avons repoussé un détachement ennemi qui tentait un coup de main au Sud de Yillers-Bretonneux. Des troupes françaises ont repoussé la nuit des attaques ennemies au Nord de Bailleul. Le nombre des prisonniers que nous avons faits cette nuit au cours d'une heureuse opération au Sud Est de Strrzsele s'élève à 288. En outre, nous avons pris un canon allemand destiné i combattre les tanks, 30 mitrailleuses et plusieurs moriers de tranchées Sur le reste du front britannique, rien de spécial à signaler. ITALIENS Rome, 8 juin (oMciel). Tout le long du front, canonnades intermittentes, notamment dans la Valarsa et de Zenson à la mer. An Sud d'Asiago, un détachement anglais a pénétré dans la ligne ennemie; il a infligé des pertes sensibles aux Autrichiens et ramené des prisonniers. Sur la. Piave inférieure, un de no» détachements a exécuté une opération de re connaissance sur la rive gauche du fleuve. L'ennemi a tenté d'atUquer près de Capo Si'.e; il a é?é immédiatement repoussé par notre feu. Grande activité aérienne de part et d'autre* Ua appareil ennemi a été descendu. Berlin, 3 juin (officieux). La journée du 2 juin sa passa sans grande activité sur les lieux du combat depuis la Marne jusqu'à Reims. Api ès que la contre attaque ennemie se fût écroulée dans le sang, la veille, l'infanterie française affichait un grand calme. La paix dominicale n'était interrompue de temps en temps et des deux côtés de la barrière que par un simple feu de diversion sur les positions de l'infanterie et de l'artillerie, ainsi que sur l'hinterland. En certains endroits, l'infanterie allemande réussit à améliorer un peu ses positions. Dans les hangars d'aviation, situés à la hauteur 198 au Nord de Douleuse, ont été retrouvés encore trois séros non avariés. Les pertes considérables subies par eux dans les derniers combats, ont c >ntraint les Français de renforcer leurs armées de nombreuses divisions nouvelles entre la Marne et Riims, notamment la 28e et la 40* division. Les prisonniers déclarent que des ordres avaient été distribués afin de conserver au prix de tous les sacrifices 1» crête des hauteurs à l'Ouest de Vrigny-Coulomnxe. La pression permanente qu'exerce l'arc allemand sur les Français, dans le secteur de Reims, oblige constamment les Français à jeter de nouvelles unités dans la bataille, que le feu violent du côté allemand rend bientôt inefficace. L'assaut allemand eontre le fort de Pom-pelle, dont toute la garnison tomba entre les mains des assaillants, a fait éprouver des pertes particulièrement terribles sux Français. L'infanterie alle mande a été secondée' dans sa làohe par les croiseurs d'attaque terriens allemands et par les tanks anglaia précédemment conquis par noua. L'Offensive allemande à l'Ouest — Paris, 4 j iin. Les correspondants des journaux au front annoncent que les Françds exécutent de fortes attaques d»ns les secteurs de la Somme et de l'Avre pour soulager la front en Champagne. ^ D'autre part, on mande du grand quartier général au « Matin » que Paris n'est , pas menacé cette fois ci, car l'opinion gécéraleest que Compiègne est imprenable. Le préfet de Meurthe et-Moselle a fait transporter à Lyon les archives de la ville de Nancy. Les autorités ont donné ordre & la population d'évacuer Meaux et Nanteuil. ! Trente cinq à quarante trains quittent , | tous les jours Paris. | — Paris, 3 juin. | j Les départements suivants viennent j d'être englobés dans la zone de guerre : j Calvados, Ssrtha, Eure-et-Loire, Loiret, ? Cher e< Nièvre. £ L' « Ho! me Libi'e » écrit que le général ' Foch a dit à un député qu'il avait fallu ; huit à dix jours pour-ariôter l'offensive . allemande déelanebée le 81 mars ; or, j , l'offensive actuelle n'en est qu'à son sixième jour. — Paria, 3 juin. { Les journaux constatent que le point ►. extrême de l'avance réalisée par le» Aile- j mands. à la date du 1" juin, est Monthiers, située au Nord Ouest de Château-Thierry. L* distance, à vol d'oiseau, entre cette commune et Paris, est de 68 kilomètres. — Zurich, 3 juin Du « Journal de Genève » : ! — Reims est toujours menacée. Le trafic par chemin de fer entre Reims et Châlons est interrompu. , Les importantes voies ferrées stratégiques sont priaes sous le feu des canons allemands de geos calibre D'après les « Basler Nachrichten », les Allemands exarcent depuis trois jours une forte pression sur le front Gompiègne-Millet Contry; de fortes réserves françaises sont en marche pour ce secteur. > — Mi!aa, 4 juin. On mande de Londres au « Corriere délia Sera » : — Il fîiut s'attendre à voir tomber Reims. L'ennemi est à 60 kilomètres à peine de Paris, qui est indiscutablement gravement menacée. Suivant des informations de source autorisée. les avant gardes allemandes sont à 55 kilomètres environ des forts de Paris » — Berlin, 3 juin. Des bombes ennemies lancées sur Pé-ronne ont grièvement blessé le curé et l'instituteur de la ville. Nos escadrilles de bombardiers ont copieusement arrosé de bombes Meaux, Cîépy en Valois et Villers-Cotterets, pro-i voquai t des incendies et de fortes explosions.— Paris, S juin. ~ Du « Petit Parisien » : — Les réfugiés ne cessent d'arriver en mssEe de la nouvelle zone de guerre. lis sont expédiés vers le Sud de la France, viâ Lyon. Tous les jours, on distribue du linge à 2000 personnes et on fournit 6000 repas. — Londres, 3 juin. Du correspondant à Paris du « Daily News > : — Le nombre des réfugiés arrivant à Paris de la zone de bataille sur l'Aisne et sur la Marn» s'?ccs oit chaque jour; ils séjournent d'abord 24 heures au séminaire de St Sulpice et sont ensuite expédiés en ' Normandie, en Bretagne, en Touraine, en Bourgogne et dans d'autres départements. On estime à ltO 000 le nombre des réfugiés arrivés depuis 4 jours à Paris. — Zurich, i juin. On mande de Paris à la « Neue Zuricher Zsitung » : — En avril et en mai dernier, 5,000 soldats américains sont tombés au champ , d'honneur sur le front à l'Ouest. > — Bile, 3 juin. De l'Agence télégraphique de la Presse 1 suisse : — On dit que la frontière frarçaise sera fermée ce soir à 6 heures, probablement pour un assez long temps. » — Bâle, 4 juin. D'après des informations de la frontière frarçaise, l'opinion publique est très montée à Paris eontre le gouverrement. On dit même que M. Clemenceau aurait été menscé de mort. D'autre part, les ministres auraient l'intention de partir à bref délai pour le Sud de la France ; toutefois, aucune ville n'est encore ci'ée. — Zurich, 4 juin. Les nouvelles de la frontière française indiquent que des événements mystérieux se passent à Paris. La censure interdit toute communication, On a toutefois appris que quelques révoltes se sont produites dans la capitale et que le mouvement syndicsliste s'accroît. On sait que certains chefs ouvriers ont été ari étés. Comme en septembre 1014, les autorités ont perdu tout sang-froid. i — Paris, S juin. Le groupe socialiste de la Chambre, devant la situation difficile du pays, a - décidé de ne pas susciter de difficultés à M Clemenceau et de subordonner toutes les questions politifues à la défense nationale.— Paris, 3 juin. Du « Matin » : — Le rervica de la Sûreté a arrêté 8 individus qui distribuaient à la sortie des Ukines métallurgiques des publications et des tracts « défaitistes ». 4 autres « défaitistes », qui distribuaient des tracts dans les usines de Vaise — un jeune homme de 16 ans et 3 ouvriers mécaniciens — ortc aussi été éerouéa. k tes® Cnimipés les Belligérants i ALLEMANDS Berlin, 4 juin (soir). Combats couronnés de succès sur la rive ' Sud de l'Aisne, à l'Ouest de Soissons. ! i • • Berlin, 4 juin. ? Dans la séance d'aujourd'hui du Conseil ; Fédéral, le traité de paix entre l'Allemagne, i'Autriche-Hongrie, la Bulgarie et la Turquie d'un côté ainsi que la Roumanie ' de l'autre a été accepté. 9 [ Berlin, 5 juin. r Théâtre de la guerre à l'Ouest. ' Groupe d'armées du Kronprinz Rupprecht de Bavière. En Flandre, des poussées couronnées de succès nous ont valu des prisonniers. Sur la totalité du front, une vive activité 1 de reconnaissance s'est maintenue. La lutte d'artillerie s'est passagèrement animée. Groupe d'armées du Kronprinz allemand. ' En profitant de ios succès sur la rive Sud de l'Aisne, nous avons rejeté l'ennemi \ sur Ambleny Cutry et avons pris ses positions au Nord de Dommiers. Engagements locaux des deux côtés de cette localité. La situation est sans changement.j Le lieutenant Loevrenhardt a remporté i sa 26* victoire aérienne. fîar ersle Generalquartiermeister, t LUDENDORFF. i I —«0» — j FRANÇAIS 1 Paris, 4 juin (3 h ). Entre l'Oise et l'Aisne, l'ennemi maintenu par l'énergique résistance de nos troupes n'a fait aucun progrès. Entre l'Aisne et l'Ourcq, la bataille s'est poursuivie dans la soirée et dans la nuit avec un grand acharnement. A partir de 19 heures de violentes attaques ont eu lieu sur la région Pernant-Saconln-Missy aux-Bois-Troesnes. Pernant est tombé aux mains de l'ennemi après une défense opiniâtre qui a eolté des pertwréîévèes aux assaillants. \ Plus au Sud, nos troupes ont cédé un peu de terrain à l'Ouest de Saconln et de Missy-au-Bois. Faverolles attaqué par l'ennemi a été conservé pàr nos troupes ainsi que Troesnes. j La lutte a été non moins vive dans la région au Sud de l'Ourcq; l'ennemi appuyé par une nombreuse artillerie a porté son effort sur Mosloy et Veuilly la-Poterie, Torcy et Bouresches. Une contre-attaque nous a permis de reprendre Mosloy. Veuiily-la-Poterie a été le théâtre de violents combats; le village après être passé de mains en mains, est resté au pouvoir des Allemands. Des troupes américaines ont enrayé l'avance des forces allemandes qui cherchaient à pénétrer dans le bois de Veuilly et par une msgniflque contre-attaque les ont rejetés au Nord de ce beis. Plus au Sud, l'ennemi n'a pû réaliser aucun gain. Sur le front de la Marne, un bataillon ennemi qui s'était glissé sur la rive gauche à la hauteur de Jaulgenne a été contre-attaqué par les franco-américains et rejeté sur l'autre rive après avoir subi de lourdes pertes. La passerelle à été détruite et 100 prisonniers sont restés entre nos mains. Sur le reste du front, aucun changement. \ Paris, 4 juin (11 h.). Au cours de la journée, les Allemands ont sensiblement ralenti leur action et se sont bornés à quelques tentatives locales. L'artillerie allemande s'est montrée active au Nord de l'Aisne, entre l'Aisne et l'Ourcq et dans le région de Reims. Au Nord de Moulin sous-Touvent, nos troupes ont amélioré leurs positions et réalisé quelques gains de terrain. Dans la région de Longspont, les Allemands ont réussi à pénétrer momentanément dans la forêt de Retz, mais nos contre-attcques les ont refoulés immédiatement jusqu'aux lisières Est. Sur le reste du front, aucun changement. Mis à la disposition du juge d'instruction, ils ont refusé de répondre à toutes les questions, disant qu'ils ne parleraient qu'en présence d'un avocat. — Londres, 3 juin. Parlant de la situation militaire en France, lord Robert Cecil avoue qu'il est impossib e de lire les dépêches sans se dire que la situation est inquiétante. — C'est certain, dit-Il, mais plus le danger est grave, plus ferme doit être notre résolution de tenir par tous les moyens. Notre victoire finale ne fait aucun doute, mais depuis que la Russie a mis. bas les armes, j'ai toujours eu le sentiment que nous aurions à traverser une dure et difficile période jusqu'à ce que l'aide de nos alliés américains puisse exercer toute son influence. Nous sommes à l'heure actuelle au milieu de cette période de transition. Je ne nie pas que vos soucis et vos inquiétudes se justifient, mais j'ai pleine confiance en la bravoure de nos soldats. * * * Opinion* de la Presse Le général Mauriee écrit dans le < Daily Chronicle » : — Maintenant que l'ennemi a atteint la Marne entre la Meuse et Chateau-Thierry, il n'a rien à gagner à pousser plus avant vers le Sud, la Marne coulant à cet endroit à travers un défilé de collines qui constitue un puissant obstacle. D'autre part, sa situation sur la Marne assure une précieuse couverture de flanc à la marche en avant de son aile droite vers le Sud-Ouest, et c'est pour cette raison qu'il fallait s'attendre à un déplacement du centre de gravité. Dans l'Est du champ de bataille, entre la Meuse et Reims, l'ennemi paraît vouloir se contenter jusqu'à nouvel ordre du terrain qu'il a conquis. Pour le moment, les lignes de chemin de fer qui se croisent à Reims ont moins d'importance pour lui que celles dont Soissons est le n«»ud et qu'il mettra tout en suivre, on peut y compter, pour remettre rapidement en état. S'il étendait son front de bataille vers le Sud, il faudrait qu'il augmente le nombre de celles de ses aivisions qui occupaient sa ligne la plus avancée avant la bataile et de celles qui sont actuellement engagées, et il faudrait pour cela qu'il prélève de nombreuses divisions sur ses réserves. , La question.est de savoir s'il le fera et si, par suite, la bataille actuelle se développera encore en grand style ou si, au contraire, le prince héritier Ruprech sera chargé d'entreprendre une nouvelle attaque sur un autre secteur du front. Le véritable objectif des Allemands, on peut en être certain, n'est ni Paris, ni Reims : ce qu'ils visent, ce sont leB réserves du général Foch. La situation reste grave, mais nous pouvons avoir confiance que le général Foch ne négligera aucun des plans auxquels il lui est encore possible de recourir et qu'il tiendra ses réserves en main jusqu'à la phase critique de la bataille. Des < Basler Nachrlchten », de B&le : — Le haut commandement de l'armée française a les plus grandes difficultés à vaincre, la marche en avant des troupes allemandes ayant entravé l'arrivée des réserves. On escompte aujourd'hui une attaque française entre l'Aisne et la Marne, à l'Ouest de la zone de bataille, et on estime qu'ella sera exécutée par des forces d'une telle importance qu'elle permettra aux Français de pousser vers l'Ist. » Du < Zuricher Anseiger » : — L'attaque allemande à l'Ouest continue encore avec la même fougue et marche de succès en succès. L'intervention des reserves françaises, amenées en lignes en toute hâte, n'a pas réussi jus'qu'ici à enrayer l'impétueuse marche en avant des troupes du prince héritier allemand. 11 faut, d'autre part, Unir compte de l'éventualité d'une mise en mouvement des parties du front qui se rattachent, près de Soissons et de Reims, au secteur de bataille actuel, ce qui aggraverait davantage encore la situation des Alliés. Un Norvégien qui vient d'arriver de Paris à Zurich raconte aux < Neue Zuricher Nachnchten » que l'inquiétude fé-brille devient générale à Paris par suite de l'avance rapide des Allemands. Le tonnerre des canons s'entend près de Paris et le bombardement de la capitale par les canons allemands à longue portée est bien plus efficace qu'antérieurement. Du même journal : — La bataille sur le Marne, sur l'Aisne et sur l'Oise est entrée dans une phase critique. Le front piè3 de Noyon, où le calme prévalait jusqu'ici, est entré en mouvement, de sorte que le raz-de-marée allemand s'élargit. Le général Foch a déjà toutes les peines du monde à préserver de l'écroulement le front d'attaque de 60 kilomètres et ses réserves ne suffiraient plus à la tâche s'il devenait plus vaste encore. Il est en conséquence'permis de dire que la situation n'a jamais été aussi grave qu'à présent sur le front à l'Ouest. » La démission de M. de Broqueville Le Bureau belge de La Haye a fait insérer dans le « Télégraaf » du 1" juin une note affirmant inexactes et tendancieuses les nouvelles parlant de dissentiments au sein du gouvernement belge au sujet de l'orientation économique à donner au pays après la guerre. La dépêche suivante édifiera nos lecteurs sur la valeur de ce démenti : < Amsterdam, 4 juin. Le président du ministère belge, M. de Broqueville, à donné sa démission. Il a été remplacé par Cooreman, ancien président de la Chambre. Le ministère des affaires économiques créé par M. de Broqueville a été supprimé. » Le bruit court dans certains milieux autorisés que la politique économique anglo-phie poursuivie par M. de Broqueville ne serait pas étrangère au rappel du ministre de France au Havre, annoncée dans la dépêche suivante : Le Havre, 3 juin : M. Klobukovraki, ministre de France près le gouvernement belge, vient d'être appelé par M. Clemenceau à la direction d'un autre service. Il sera remplacé par M. Defrence, ancien ministre de France au Siam, actuellement au Caire. En Espagne. — Londres, 3 juin. On mande de Madrid à l'Agence Reuter qu'en moins de 15 jours la mystérieuse épidémie qui s'est abattue sur Madrid a fait déjà plus de 100 000 victimes et que le nombre de celles-ci va croissant d'heure en heure. L'épidémie a gagné" les grandes villes du royaume et a éclaté également au Maroc. où elle s'attaque de préférence aux soldats des garnisons espagnoles. Ici, la proportion des cas mortels est moins considérable; on n'enregistre qu'une centaine de décès par jour. Lqs personnes de constitution saine en sont débarrassées en quatre ou cinq jours; mais les gens débiles, surtout ceux qui souffrent de maladies chroniques de la gorge ou de la poitrine, sont menacés de complications mortelles. Madaid, 3 juin. Un médecin de la marine espagnole, M. Urtubey, déclare que l'épidémie régnant actellement en Espagne est propagée par un moustique d'un demi à deux millimètres, dont le nom scientifique est « ph'edotomis ». En Italie. — Londres, 4 juin. On mande de Genève au « Daily Express » : — D'importants détachements d'infanterie et d'artillerie autrichiens partent de la frontière italienne vers le Sud de Botsen et de Trente. On pense que l'empereur Charles arrivera cette semaine sur le front et que l'oâensive autrichienne est imminente. » — Lugano, 3 juin. L'activité du Vésuve s'étend de jour en jour. La nuit, le cratère projette une immense lueur dans le ciel. En Angleterre. — Londres, 3 juin. Il y avait mercredi 40,000 grévistes dans les charbonnages du Pays de Galles, soit 10,000 de plus que la veille. — Cette grève, dit le « Times », n'est pas provoquée par une quéstio a de salaire: la raison principale en est l'obligation faite à. des ouvriers âgés de s'astreindre à des travaux pénibles à raison de l'appel sous les drapeaux des ouvriers plus jeunes. En Rnaale — Berlin. 4 juin. Le < Berliner Tageblatt » publie le texte suivant de la note adressée par M. Chit-chérine, ministre russe des affaires étrangères, au comte Mirbach, ambassadeur d'Allemagne à Moscou : — Le gouvernement russe ayant, tout comme le gouvernement allemand, le désir de conclure un complet et prochain accord avec le gouvernement finlandais, accepte de régler ses relations avec lui sur les bases proposées par le comte Mirbach au nom de son gouvernement, lesquelles comportent la cession par la Finlande à la Russie de la forteresse d'Ino et de la localité de Rovola. En échange, la Russie renonce à ses droits sur les fortifications de Rovola et cède à la Finlande la partie occidentale de la province de Mourman avec accès à la mer. » M. Chitchérine ajoute qu'il est personnellement convaincu que cet échange constitue un progrès important dans la voie poursuivie en vue d'éviter des conflits armés et des effusions de sang. L'accord qui a été proposé par l'Allemagne et que le gouvernement russe se déclare disposé à accepter est, sur ces deux points, conforme à celui intervenu dès le début de la guerre civile finlandaise entre le gouvernement russe et le gouvernement rouge finlandais, avec cette différence toutefois que ce premier accord posait comme condition la destruction de la forteresse d'Ino. En Ukraine. — Kief, 3 juin. Le baron von Mumm, ministre d'Allemagne, et le comte Forjack, ministre austro hongrois, ont aujourd'hui, suivant les instructions de leurs gouvernements, remis au comte Skoropadski, hetman de l'Oukraine, les déclarations écrites de l'Allemagne et de l'Autriche-Hongrie reconnaissant officiellement le gouvernement oukrainien et déclarant vouloir nouer avec lui des relations officielles. Le hetman a remercié en allemand les diplomates pour cette marque de confiance et a déclaré qu'il s'efforcera d'orienter de plus en plus le gouvernement oukrainien 4** année» — N* 129 Le N° ? JLO centimes Jeudi 6 juin 1918

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho de Sambre et Meuse gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1915 bis 1918.

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