L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1917, 12 September. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 05 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/pk06w97h43/
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3ême Ajrattëe Ï054r S eente ivifererecai Kês ©efjieïîîbire is»!1? L'ECHO BELGE L'Union fait la Force, Journal stasotictâen du matin paraissant en Mollan«Se.. Beige est notre noip de Famiïte. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N. Z. VOORBIJRGWAL 334-240, AMSTERDAM. Téléphones: 3797 et J775. Rédacteur en Chei: Gustave Jaspaers. „, ( Charles Bernard, Louis PJerard. Comité de Rédaction: > René CHamtjry, Emile Paioparé. i Four ies annonces, abonnements et vente an numéro, s'adresser à l'Administration du JournahN.Z.Voortoiirgwa! 234-240, Amsterdam Abonnements: Kcllande fl. 1.50 par mois. Etranger il. 2.00 par mois Pour les militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0*75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Les ételgn'cirs. En souvenir des Alsaciens-Lor- I rains morts là-bas, en Russie, ; au service de l'Allemagne. Il faut être soi-même d'une race oppri- j mée pour comprendre l'amertume et la ; h rancoeur qu'inspirent aux nationalités en j servitude les apôtres de la paix blanche, | c'est-à-dire la sanction de^ toutes les iniqui- | < tés passées, sans plus même l'espoir dans < l'avenir. . . . Si la souffrance d'autrui est douce, il n'en est pas moins pénible de voir un Bel- ^ , ge rallier des partisans pour la paix hâtive, | alors que la Delgique n'est nullement sauvée ; il est aussi triste de voir le Pape, laissant toute considération de justice et de sanction contre le crime, mettre sur un pied d'égalité les agresseurs et les victimes. 'Mieux encore, il tente d'assurer à l'Allemagne protestante son domaine colonial,^ en termes nets et précis, alors qu'il n'a même pas un cri de pitié pour les Polonais, catho- c liques fervents, dont les malheurs perdu- j rent depuis un siècle ot demi. ? t De telles paroles d'apaisement, qu'elles c tiennent de Rome ou de Stockholm, ne ] paraîtront jamais, aux peuples vinculés, c que méconnaissance de6 faits ou hypocrisie, s rhumanité, àont ces messagers de paix se T targuent, réclamant la suppression de l'es- c clavage politique ^vant tout. _ ]. Pourtant le plus beau fleuron de l'Eglise t romaine est d'avoir, par sa force morale, ^ adouci d'abord, aidé à supprimer ensuite r l'esclavage individuel, de même qu'aujour- g d-'hui siègent à Stockholm les représentants, ^ d'un parti politique mondial, dont le prin- l cipe premier est la liberté et l'égalité de tous £ Jes hommes. > # i Aussi, n'est-ce pas pitié de voir deux r grandes forces, l'une religieuse, l'autre so- j ciale, n'oser, comme de connivence, aborder ^ franchement^ un problème dont elles sein- ^ blent avoir peur? C'est qu'elles sentent dif- s ficile mais logique, implacable, la seule 6olu- £ tion qui donnerait au monde une paix E durable. ^ Il ne faut-pas éviter la justice — et nou^ ]_, qô demandons que justice — quandsm pré- r tend la rechercher. Mieux vaudrait aban- € ionner les périphrases fleuries, mieux vau- T drait renoncer à transformer le tapis vert T en comptoir d'échange et dire publique- ^ aient ce qu'on avoue tout bas : qu'Alsaciens- ^ Lorrains, Polonais, Danois, Tchèques, Slo- T /aques, Serbes, Roumains, Wallons, Armé- ^ liens ont droit à une patrie ou au retour j Fers elle, une atmosphère plus saine pour- l ;ait se respirer alors. , c Les Alliés ont fait leur devoir; qu'on ap- ' prouve leur programme ou non, leur but est j connu ; pouvons-nous en attendre autant des ^ centraux, du Pape, des gens de Stock- j holm? L'attente serait longue et pour cause. € Ce qui se conçoit bien s'énonce aisément; ^ or, rien n'est moins précis qu'un marchan- iage. Ce qu'on voudrait des Alliés, c'est j un troc, un marché d'âmes : rendez-nous nos T ïolonies, nous rendrons le nord de la Fran- s îe ; livrez-nous les Polonais, nous restitue- c :ons la Belgique exsangue et mutilée; et s ïàïisi de suite. _ r Voilà ce qu'on espère de notre lassitude, c roilà ce qu'on nous imposerait par la force, ] il la France et l'Angleterre pouvaient) deve- s îir des secondes Russies, à la merci des c naximalistes. j. La paix serait faite de notre chair donnée r >n pâture et, pensant aux miens, qui, d'un c :oeur français, ont dû mourir là-bas de- r fant Varsovie, le Casque exécré sur la tête, j l'uniforme maudit 6ur le corps, je me mets }■ i détester ces hommes, dont les yeux v semblent ne pas voir, dont les oreilles ne paraissent pas entendre, et tous ceux dont j es pères, les fils, les époux sont morts au r ;ervice d'un maître pensent et sentent ]; »mme moi. j, •Non, le sacrifice fut trop grand pour j ju'il reste vain ; quelle horreur qu'une mort 0 [ue l'on sait inutile,«.sentir sa chair déchi- p juetée et ne pouvoir croire à l'efficacité du j, nartyre ! Non, pauvre victimes, vos enfants n te seront pas les esclaves que vous fûtes, eux v lui déjà, de leurs yeux ravis, voient briller j ,u loin le flambeau de la liberté. 'j Au fait, que désirent les partisans de la ç >aix branche? Un armistice, par humanité, (. ien de plus. Mais on sait, qu'une fois au «j apis vert, les Alliés sont perdus, la discus- t< ion astucieuse troublera les vérités les plus (i >ures et, les causes les plus justes pouvant ^ oujours être dénigrées,, nos forces énervées, il cas de rupture, ne sauraient reprendre <3 & fardeau écrasant de la lutte pour le ç Iroit. C'est* alors que les détenteurs de gages s larleront en maîtres et, tandis qu'aujourd'hui leurs conquêtes précaires exigent un ront de plus de cinq millions d'hommes avec les ressources de plus en plus restreintes, ce J our-là douze diplomates suffiront à garder [ ntanpible le bien mal acquis. Voilà l'ouvrage des ultra-pacifistes, qui ublient leur patrie, des neutres illuminés, ►lanant au-dessus de la mêlée, dont ils ne irent que profits. Ravaler cette guerre au heurt voulu d'in- g érêts matériels, imaginer le prolétariat in- n ocent et sans responsabilité collective avec n ï9 gouvernements qu'ils élisent ou qu'ils t ubissent, c'est méconnaître sciemment le ci 3ns profond d'une guerre d'où sortira la c iberté ou la. servitude de millions d'êtres n .uraains. s< La paix, nous la voulons aussi, nous, les s< opprimés, mais pas une paix ratifiant les pouvoirs de nos maîtres, paa une paix à la Lenine, préférant les Allemands à Pétrogra-de plutôt que de voir les Russes combattre à délivrer leur sol. Pour notre bien, sommités religieuses ou sociales, gens de dogmes, qui vous transformez si étrangement en courtiers de paix de brocante, restez donc invariablement neutres, c'est votre droit; ignorez qu'il y ait les coupables et des victimes, c'est votre if faire, mais, de grâce, si le flambeau de la iberté éblouit vos yeux myopes, fermez-les ;t n'aidez pas à éteindre notre dernier jspoir. F» W« -agi ■ * ■ ; ilmes et entre-mues à SctaÉps. • _ (de notre correspondant militaire.) La Ile division de propagande allemande, ommandée par le hauptmann von Gerlach, n tendant des théâtres royaux de Saxe, en-reprit durant le mois d'août une opération ie grande envergure dans le secteur du ! Curhaus de Scheveningue. L'hiver dernier 'ejà elle s'était distinguée dans une offen- 1 ive de grand style, non loin de là, dans la égion du Gebouw de La Haye, offensive 1 urant laquelle elle mit en oeuvre un outil- 1 a-ge éprouvé, les chars d'assaut de la Té- * rcdo>gie, le dragon Fafner, la lance de Wo- 1 an. Les trois sous-marines du Rhin ne de- 1 fleurèrent pas inactives. Parmi les officiers, e fit remarquer par son commandement -nergique le freiwolliger MengeJberg. C'est < m étranger encore — mais un étranger : uquel un long séjour en Allemagne et les * tmoniibrables succès qu'il y récolta ont don-té ses lettres de grande naturalisation —, le J longrois Nikisch, qui dirigea au début 4 .'août l'offensive entreprise dans le secteur ; u Kurhaus de Scheveningue. On assure que 1 a, part du butin s'éleva à huit mille bons ^ lorins de Hollande en une seule soirée. Il ^ 'hésita pas à se servir de Tchaikowsky et de ^ rerdi, tant il est vrai que la puissante Al- ( miagne, sûre de sa force et de son génie, e craint pas à l'occasion de prendre à ses nnemis ce qu'ils ont de bon pour se l'assi- J liler et s'en faire une arme. Le succès du i ittmeister. Nikisch fut triomphal. La posi-ion était, il est vrai, facile à emporter. Elle tait occupée surtout par des forces, aile- * tiandes,; ou par des Hollandais travaillés y >ar la propagande maximaliste du ,,Toe- ^ :omst" et qui avaient payé 10 florins l'hon- s leur d'affronter la Ile division de propa- c ;ande, après avoir perdu pied l'an dernier ? léjà devant celle de l'oberst Max Rein- £ Lardt. Ils furent si bien conquis cette fois >ar Nikisch qu'ils forcèrent celui-ci à se re- r >résenter une quinzaine de fois devant eux !: t, finalement, entonnèrent le Deutschlcmd iber ailes! ' ( Mais on aurait tort de s'illusionner sur ] 'importance véritable de ce1 succès aile- c nand. Il s'agit là de tentatives fébriles, dé- t espérées, par lesquelles l'Allemagne encer- s lée essaie de rétablir sa situation, avec le s scours de la musique, qui adoucit les moeurs* | nais non point les jugements sévères de (feux -j ui ne veulent oublier ni Louvain, ni Sen- T ls, ni Dinant, ni Guébervillers, de ceux qui T avent d'ailleurs que, depuis la, mort de Ri- a hard Wagner et de Nietzsche, la grande Lllemagne des musiciens et des poètes .'existe plus. Dans le même secteur des con- ] erts de Scheveningue le travail discret, léthodique, fervent de Français Rhené 5aton a porté des fruits que les efforts fé- <] riles de l'intendant von Gerlach ne peu- t ent anéantir. Outre qu'il dirige merveil-msement Liszt 1 et Beethoven, Berlioz et f )vorak, il a su, avec tout le tact voulu, fai- ( 3 connaître et faire aimer dans cette Hol- c mde, sursaturée de musique allemande, la t Mine école française, espagnole ou russe. l.u programme d'un des derniers concerts, c ù les Hollandais étaient accourus en foule our entendre leur célèbe compatriote Urlus, icomparable ténor wagnérien, figuraient c otamment, outre l'ouverture de Ben- v enuto Cettini et un fragment de Roméo et vliette de Berlioz, outre le chant d'amour 0 la tValkyrie, le Preislied des Maîtres hauteurs, l'introduction du 3e de Lohen- l rit7', la Procession del Rocio, de Joaquin 1 urina, une merveille de couleurs et de pit- ->resque, l'excfiise Pavane pour une Infante éfunte de Ravel, un fragment de l'Enfant rodigue de Claude Debussy et la berceuse e rÔiscaio do feu d'Igor Straviusky. Défen-re de telles oeuvres devant un public de, i asino, c'est d'un beau courage. Honneur'en Dit rendu au Français Rhené Bâton. Louis Piérard. ■ 11 j !6CGnnaissanoa ies soldats belges i envers l'Angleterre j c On sait qu'un Comité belge recueille l'ar- c 3nt nécessaire à l'érection, à Londres, d'un 1 lonument destiné à témoigner de la recon- c aissance des Belges à l'égard de l'Angley \ ïrre qui les aida avec tant de générosité.Le# s électeurs reçoivent partout le meilleur ac- a îedl. C'est ainsi que le Grand Quartier Gé- c éral belge a pu envoyer au Comité une \ imme de 20.000 francs, contribution des* t >ldats belges du front.. En Belgiqus. A. OriBsreSles A Oand L® Conseil ooramnnal de Laeken s'est Au-dessus de la ville, un avion- allié. Dans réuni sous la présidence de M. le bourg- les rues- des Ga-ntoos qui agitent frénétique- niestre Bockstael ment leurs mouchoirs. Apparition de sol- Une séance secrète eut lieu tout d'abord, da^ allemands, arrestation 'des patriotes [jui ne comportait pas moins d'un ordre du s011*1 déportés en Allemagne sans autre jour comprenant 27 articles. Parmi les plus ^0I?le procès. . intéressants, citons l'application intégrale De. lorsciu ^ prisonmer^ anglais les barèmes du personnel des divers services Pass®> toute la population lui manifeste son xrmmunaux, diverses propositions conoer- ai'denté sympathie. Qu est-ce à côté _ de aant les constructions scolaires, l'attribution que ies manifestations des Aktivis- ie secours à allouer aux inondés du quartier ^ * le là rue Dewant et de la drève Sain'se- ~ Anne, une demande des institutrices intéri- A Matines naires primaires d.'ètre admises aux indem- céIèbr9 maJi.noig Jef pg. nites de vie ehere aceordees aux autres cate- a donné ^ d œn<jert sur caril. jories de membres du personnel enseignant, jon de Cattbtock, en Angleteaxe. Ce cariUon iiversra propositions concernant la construc- 6de 35 d|||. d>u2, idg total de ;ion d un liospice-orplielinat moderne dont atre et demi ^ lô ramier les plans seront prochainement établis une cariUon ave0 olavier œniitruifc e Grandes proposition de la commission compétente Breta u programme comportait d«5 ^•ansmettant un projet de modification du chans»ns ^ lea hym-nes" nationaux nouveau règlement de la caisse des pensions, ° J .'interdiction ^'entrée dans les salles de L.exérâtion de ces divers morceaux fut ipectaoles cmematograpliiques aux enfants ^ tli he la maîtra M :1e moins de 16 ans, en conformité d une 1 1 ° lécisicn semblable prise dans d'autres com- nunes et approuvée par la Conférence in- , S4 >ercommunale des bourgmestres, une étude Au début de la guerre, une escarmouche se rapportant aux moyens à prendre en vue eut lieu entre les Boches et la garde civique le venir en aide aux petits bourgeois, pa- cycliste de Bruxelles, du côté de Okeghem- ^ntés et contribuables patentés de la corn- Denderhauten. Quelques jours après, les trou- nune atteints par l'état de guerre, la de- allemandes eantoiœerent à Ninove, mais , -, -i y 1-J-- i i • ' \ elles y resterent fort peai de temps. La plus nande de 1 applicatif de la journee de and^ tie se diri e^it sur MauPbe e. PUn îuit heures de travâil a tout lo personnel poste de 40 hommes fut étà^H à Ninove. Les mvner con^munal, ainsi que diverses mdem- soldats se sont installés 'à l'hôtel de ville et îités à des membres du personnel enseignant dans la maison de M. de Bodt. Cette maison, >t administratif. ainsi que la gare, abrite les bureaaix de la La séance publique est rapidement termi- Kommandantjrr. lée. Elle ne comporte d'ailleurs que le vote , Les >imes gens doivent se présenter tous le divers crédits supplémentaires aux bud- ». 1 hotf ,do 7llle. le . j i nr.iT i • j i -^es ecoies ont.touiours ete ouvertes: mais ;ets de 1917, la cession d'une bande.de ter- maintenailt le3 coursJse donnent fort ■am communal, le crédit nécessaire pour librement. 'édification d un refectoire pour tubercu- Les Allemands ont enlevé une des voies du eux et pré tuberculeux, ainsi que l'appro- chemin de fer de l'Etat. Il n'y en a plus qu'une >ation des comptes de 1916 et de3 budgets maintenant. le 1918 des écoles moyennes de l'Etat. ^ paraît que les Allemands usent des mêmes * * * procédés pour toutes les lignes peu fréquen- Le notaire Ectors vient d'être avisé de tJees* * * * a mort de son petit-fils Max Ectors, en- , .. ,, .. , ' ra.«ê volontaire, décédé à l'âge de 22 ans. fllIîr+S ,la fm .do ^nnee ^ie -les hommes ' ° furent convoques une premiere fois au College .. , . , Saint-Louis de Gonzague. Lors de la convoca- On vient de commencer les travaux d edifica- tion au Collège, un seul homme se présenta, ion du ,,préventorium dont la commune a Encore était-il boiteux. Il n'est pas possible oté la création, dans le but de combattre effi- de décrire la fureur des Boches devant cet acement la prëtuberculose. Le bâtiment s élè- échec. Us mobilisèrent leurs forces et vinrent era avenue de Solbosch,sur ùn terrain gracieu- chercher les hommes pendant la nuit. Ils n'en sment mis à la disposition de l'administration purent prendre qu'une vingtaine. Us conduisi- ommunale par un propriétaire de la commune, rent leurs prisonniers à l'hôtel do ville. Le I. Vromman, à l'emplacement où s'élevait la lendemain, sous la menace de fortes amendes, ection française de l'exposition de 1910. la grande majorité des hommes se présenta! La façade aura un développement de 128 De tiois à quatre cents hommes environ furent lètre 50. Au rez-de-chaussée se trouveront les déportés en trois fois sans distinction entre les uisines, salles de douches et de désinfection, chômeurs et les non-chômeurs. Le plus grand es salles à manger et on général tous les ser- nombre fut déporté la première fois. On y ices. A l'étage s'étendront les salles do repos, remarquait beaucoup d'ouvriers. t les personnes admises par l'oeuvre passeront * * * a journée étendues, si elles le désirent, sur des Le ravitaillement se poursuit régulièrement haises-longues, humant lair vivifiant du pla- et grâce au dévouement de MM. Kiekens et eau et de la forêt proche. Les personnes admi- .De Clerck, avocats, ainsi que de MM. Van es — on pourra en recevoir 200 — seront divi- Han et Van Hole. ées en ,,bacillaires et non-bacillaires". Les Une partie des ouvriers est occupée dans les epas seront servis à part selon la catégorie et fabriques, mais assez irrégulièrement. ous ies ustensiles de table seront différents. Toutes les fa.nilles de militaires touchent la ^rsonne ne logera dans lo ,,Préventorium" qui rémunération et dés secours supplémentaires .'est, à proprement parler, qu'un établisse- sont donnés à celles' qui se trouvent dans le nent où les tuberculeux et les prétuberculeux besoin. iendront prendre leurs repas et leur repos. Lés chômeurs sont également secourus. * * * Le docteur Behn, bourgmestre, MM. Jules On annonoe le décè6 du docteur Albert Van Han, Jean et Valéry Violon, René Van Impe, conseillers communaux, sont en bonne * * * santé. r -n nx n i. t • t if- u M. le doven François a pri6 sa retraite poir Les ediles d'Ixelles ont décidé de faire l'ac- •___ ■ L ... ,. , • v ii*' i cllovll U L otlil IL. msrton de locomotives routieres destmees au Te)le est la situation à Ninove; ; n-a s iansport de la houille. trop souffert, si ce n'est pendant les déporta- Bruxelles, Molenbeek-Saint Jean et Laeken tiû^s ]labitante ^ très patients et espè- ont construire une sene de baquets a charbon, rent tolli;joura une prompte délivrance. . o 70 tonnes chacun, destines a naviguer sur le anal de Charleroi, où ils remplaceront les péni- m -p. •am.r hes saisies par les Allemands. Quatorze do ces A Ufl fr® ^3^ ^ ÊHlilOSÏ ateaux sont en voie d'achèvement. -vr • • ^^ii i rn -j. t Partout où la chose a été possible, des stocks ?Un1<ÏU€? nouv6ll€s Cûatehneau. e combustible sont constitués. ^ labbe Carpnaux, aiicien cure de Sainte- * * * Marie, après avoir subi dix-huit mois d'in-On a-nnonce le décès du docteur Laruelle et t ornement en Allemagne, à été nommé au- e l'avocat à la Cour de cassation Alfred Cou- monder de l'asile d'aliénés de.Leuze. ert^ M. Alfred Hunin est président du Comi- té de secours; M. Fernand Drion fait par- A. A VSi ^ tie du Comité. , , n ,r n , tt enfants des écoles (n'importe les- On annonce la mort de M. Paul Huy- ni N „ i- j \ , 1 rechts, né à Anvers le 10 mai 1861, y ,décédé q^es) sans distinction de fortune, repoi- a 26 août 1917, membre des Commissions V€l a ^ heures un bol de soupe et une administratives de PAcadémie, du Musée et couque. Les petits ^enfants et les mamans e la Société Royale d'Encouragement des qui allaitent vont déjeuner, tous les matins, 5eaux-Arts, de la Société ,,Artibus Patriae", dans les locaux spéciaux, avec pain, lait, es Musées du Steen et du Vleesphhuis, Mem- cacao, lard, petit salé, suivant les menus, re Correspondant de la Commission Royale Les sans-travail, soiro secourus en vivres es Monuments et des ^jtes. Secrétaire de ^ en argent. Il existe aussi la soupe corn- Œuvre de 'n an u . o a . munale et la Société des secours discrets. * * * A Lîôg© Les Allemands ont construit un immense Les Allemands exploitent pour leur comp- caveau, surmonté d'un monument, dans le 3 les carrières d'Argenteau. Ce sont des ou- bois de Pont-de-Loup. Ils y déposent les riers belges qui y travaillent, comme pour restes des huit cents soldats français et alle- 3 chemin <1e fer de Visé, sous la eurveillan- mands tombés pendant les combats d'août e d'Allemands. Il y a une quinzaine de 1914 et qui avaient été enterrés un peu par- ^urs, un éboulement s'est produit et de tout. ombreux ouvriers belges ont été blessés, Les cadavres d'officiers et gens riches ont plusieurs grièvement. Il faut remar- ayant appartenu à l'armée allemande sont uer que les Allemands, qui vantent si vo- mis dans des cercueils spéciaux et expédiés entiers leurs oeuvres sociales et de prévoyan- en Allemagne. e, refusent tout secours aux ouvriers tra- ——• 9 ■ 4aum> aillant s»r leurs chantiers. Quand ceux-ci ont victimes' d'accidents, ils ne reçoivent fl N UF! m ucun salaire, aucune indemnité et tombent " ; ans la misère. U faut que ce soient les oeu- septembrè 1916: Les Russes s Crrvpar&nt res belges d'assistance qui viennent les sou- du mont Kapul (Carpathcs). enir, eux et leursLfamilles. " colomiœ franco^bntanniqm o>.ccupe le , village de Yenimah (Macédoine). v - Les opérations militaires. Actions locales à !sOy©si-• Les ^valais consolident leurs nouvelles positions et repoussent plusieurs attaques allemandes. T si* çif/infinn crir 1p<ï mifrpQ frnnfç Sur le front occidental. Actions locales. (Commumqué officieli) LONDRES, 101 septembre. La nuit dernière nous fîmes quelques prisonnière dais des escarmouches de patrouilles aux environs de Lagnicourt et au cours d'une action locale au sud-ouest de Saint Julien. Au sud-est- de Sint Janshoek l'ennemi attaqua un de nos postes avancées. .Quelques-uns de nos hommes sont portés manquants. Le poste a été rétabli. Dans la journée activité d'artillerie réciproque à l'est d'Ypres . Hier un brouillard épais entrava assez l'activité de l'aviation. Là où le temps le permettait nos avions coopérèrent avec l'artillerie et lancèrent quelques bombes sur les terrains d'aviation ennemis. Nous abattîmes trois appareils ennemis. Cinq de nos appareils ne sont pas rentrés au Camp. Les Brittaniques consolident leurs g#ins, (Communiqué officiel) LONDRES, 10 septembre. La nuit dernière nous avons consolidé avec succès, et en dépit d'attaques à coups de grenades, les positions que nous conquîmes hier %u sud-est d'Hargicourt. Nous avons repoussé un raid a l'est de Loos. Des détachements ennemis attaquèrent par trois fois nos postes à l'est d'Armen-tières mais ils furent chaque fois repoussés. Nous fîmes quelques prisonniers au cours de rencontres de nuit au nord-est de Boules, Monciby-le-Preux et au nord de Lango-marck.Actions d'artillerie. (Communiqué officiel.) PARIS, 10 septembre. Violentes actions d'artillerie sur la rive droite de la Meuse. Guynemer abattit son 51e avion allemand. Sur le front oriental Résistance des Russes sur la ligne do Bourtnek—Segewald. (Communiqué officiel.) PETROGRADE, 11 septembre. Dans la direction de Riga, près de la route de Pskof, des combats eurent lieu entre des détachements ennemis avancés et nos détachements d'arrière-garde qui offrent de la résistance à la poussée de l'ennemi dans la ligne de la ferme Bourtnek-Sogewald. Sur plusieurs points nos troupes passent à l'offensive afin d'occuper de meilleures positions. Un de nos détachements d'attaque anit l'ennemi en fuitè près de Mulde; il fit des prisonniers et s'empara- de quatre mitrailleuses.Dans la contrée au nord-est de Friedrich-stadt i'ennemi essaya en vain de refouler nos .postes. Sur le reste du front on ne signala pas d'événements importants. Dans la contrée au sud-est de Krevo notre artillerie abattit un avion ennemi qui tomba près du village de Mikonley-Chizna. Les aviateurs allemands furent tués". Dans la contrée de la station de Louninejz un avion ennemi lança des bombes sur u«i hôpital, de sorte qu'un soldat malade fut tué et que , dix autres hommes et trois ambulanciers furent) blessés. Les Allemands dans la BaJtique. (Communiqué officiel.) PETROGRADE, 11 septembre. Dans la Balti- ^ que des avions ennemis lancèrent sans résultat 40 bombés sur les batteries de Zeret. Dans le golfe de Riga nos torpilleurs furent attaqués par 16 avions ennemis. Notre artillerie ouvrit le feu sur les appareils et les obligea à lancer sans résultat 40 bombes à l'entrée du golfe. Dans le golfe de Finlande un sous-marin ennemi fit sauter un petit remorqueur. Dix hom-; mes furent tués et 5 sauvés. A l'ouest de l'île d'Où sel on signala lin Zeppelin. Un appel des Russes à l'armée allemande. PETROGRADE, 11 septembre. (Service spécial de Reuter). Lors de l'évacuation de Riga le comité de la Xltme armée adressa un appel à l'armée allemande, rédigé en allemand et disant que les Allemands so battent pour l'autocratie, contre la révolution, la liberté et le droit. Une victoire du kaiser, dit l'appel, entraînerait la mort de la démocratie et de la liberté. Nous quittons Riga, mais nous savons que la force de la révolution dominera celle des canons. Nous savons que vous finirez par vous rendre exactement compte de la situation et que vous vous rangerez aux côtés de l'armée révolutionnaire pour marcher à la victoire. Votre force est supérieure à la nôtre, mais votre victoire n'est que le'résultat de la victoire brutale. La force morale est de notre côté. L'histoire rappellera que les prolétaires allemands marchèrent contre leurs frères russes et qu'ils oublièrent la solidarité internationale. Sur le front roumain. Pas ^'opérations de grande envergure. ^(Communiqué, officiel) PETROGRADE, 11 septembre. A l'ouest d'Ouna des combats eurent lieu pour la possession d'une (position de hauteur au sud-ouest de Slonilkee. Sur le reste du front on signala des fusillades et des combats de patrouilles. La lutte en Tripolifaine, Les Italiens occupent Zavia, SicHtal et Cangur. (Communiqué officiel.) ROME, 10 septembre. La colonne du général C'assinis livra le 4 septembre, près d'Agila, une bataille couronnée de succès et continua, après avoir pris quelque repos, sa marche sur Zavia, où Soleiman el Berumi et Chevesof s'étaient ■ préparés à une résistance énergique. A l'approche de la colonne les deux libelles s'enfuirent vers le sud, tandis que leurs partisans se dispersèrent d'ans la région " entro Zavia et Zanz-ive. La colonne continua sa marche vers l'est et occupa ,Sidibital, dans la région d'Anzur. Le 9, au matin, les troupes de Cassinis opérèrent leur jonction avec les troupes de la garnison do Tripoli, après quoi les rebelles furent délogés de Gangur. La voie ferrée Triipoli-SidMtal a été té* tablie. Les ré¥é!aii®tis de M. Lansing. Quelle attitude prendra la Suède? Pas d'action de la part des alliés. — Ce que dit la presse. — L'impression en Argentine. — Meetings de protestation à Buenos-Ayres. — Les explications des légations suédoises. Los alliés ne feront pas de démarches. LONDRES, 10 septembre. L'agence j Reuter apprend de source officielle que les ; révélations concernant l'attitude de la Suè- ! de ne donneront lieu à aucune démarche, ni collective, ni séparée, de la part des alliés. | En effet, il ne s'agit pas d'un différend ! entre une des nations alliées et le peuple suédois mais de l'acte individuel de certaines personnes qui seront désavouées, plus que probablement, par le peuple suédois. Sans doute, la Suède saisira la première occasion venue| pour examiner la situation et l'on espère que ce fait amènera une purification générale et l'adoption d'une meilleure attitude. On sait fort bien qu'un petit groupe militariste en Suède se montre assez enclin à approuver les faits qui viennent d'être révélés, mais on compte avec confiance que la grande majorité du peuple suédois partage 1 l'opinion du monde sur les procédés barbares de l'Allemagne. Il ressort des dépêches de Buenos-Ayres que les révélations ont causé une agitation particulière, mais on nev signale aucun nouveau détail, étant donné que les représentants de l'Allemagne et de la Suède sont en voyage. De l'avis des leaders politiques argentins il faut que le gouvernement fasse d'énergiques démarches. Meetings de protêstation en Argentine, BUENOS-AYRES, 10 septembre. (Reuter.) "Un comité national organise des meetings pour protester contre l'attitude de l'ambassadeur allemand et de la légation suédoise. Le comte Luxburg se trouve à l'intérieur du pays, mais on ignore où. La communication dans le télégramme de Luxburg que le gouvernement argentin aurait promis do ne pas permettre aux navires argentins d'aller plus loin que Las Palrnaa est absolument fausse. Le gouvernement n'accepta aucune proposition faite pàr l'Aile-magne au sujet de la navigation argentine. Les révélations de M. Lanstng. LONDRES, 11 septembre. (Reuter.) Lo correspondant du ,,DaÛy Mail" à New-York télégraphia hier : On a reçu des déclarations et des démentis de la part des légations de Suèdo à. "Washington et à Buenos-Ayres. Mais, à côté des documents publiés par M. Lansing, démontrant la violation de la neutralité suédoise, ces déclarations ne produisent que peu d'impression sur l'opinion publique aux Etats-Unis. On désire unanimement que la Suèdo renonce à ses privilèges diplomatiques pour la durée de la guerre ou qu'on les lui enlève. Quelles que soient les justifications du gouvernement suédois, les alliés ne peuvent tolér-er que les diplomates i#» suédois communiquent encore au moyen d'une écriture chiffrée avec Stockholm. Les journaux font une distinction entre le peuple et le gouvernement suédois. Us s'attendent à ce que le peuple suédois exige le châtiment des hommes d'Etat et des fonctionnaires qui violèrent la neutralité _ suédoise. Mais, quelle que soit l'attitude du peuple suédois, on exige que les alliés préviennent une répétition du cas en question. On est d'avis que l'attitude de la légation de Suède à Buenos-Ayres n'est pas atténuée mais aggravée par ta déclaration du chargé d'affaires Akerhielm.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

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