L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

1869 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1918, 19 Mai. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 26 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/3t9d50gw0r/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

4eme Anttee 1V° S3Q3 Ot I3Q4 S cents Uârraaracsiae îss eî lundi 20 mai 091© L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. «lournâl «sasotldlSeira dis aTTsalîm «t>«ir£5.ïssEîiniî era Klollaraeîe Belge esl notre nom de Famille. IToules les lettres doivent être adressées £»u {bureau de rédaction : IM- 2S. VOORBUKGWAL 234-240, A/viwvisffgpAiy* 1 Rédacteur en Chef : Gustave Jaspaers. ^ - ., ( Charles Bernard,Reiîé Chambry, Comité de R6daction.| Emile IPairaparé. Abonnements: Hollande fî. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour le militaires au front et les militaires Internés en Hollande fl. 0.75 par mois payabl par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Discussions stériles. Il vient de se livrer à la Chambre de Communes un débat sur la lettre de 1 em porour Charles au prince Sixte de Bourboi et sur les démarches que fit l'Autriche, ai début de 1917, auprès de l'Entente pou obtenir la paix. Ce débat vient pins d quinze jours après celui qui a eu lieu à 1j Commission des affaires extérieures de 1; Chambre française. Forcément, il aura et moins complet puisqu'il a eu lieu au grànc jour. Au moins avons-nous l'avantage d< savoir ce qui s'y est passe. On continue un peu trop de s'attache: au mirage de paix que nous a fait entre voir cette fameuse lettre et l'on fait ur grief aux hommes d'Etat français, notam mont à M. Ribot, qui était alors ministre dea affaires étrangères, d'avoir laissé passeï l'occasion de donner au monde la paix, a la France l'Alsace-Lorraine et à la Belgique son indépendance avec son territoire. Est-ce que, vraiment, il y avait tout cela dans la lettre de Charles I? Il v avait seulement l'amorce. Hé I c'est déjà quelque chose. Mais si Charles propose, Guillaume,^ 'lui: dispose. Et, a priori, Guillaume était si peu dieoosé à laisser faire la paix à ces conditions, que les hommes d'Etat allemands rappelons seulement le ,,jamais!' de M. de Kuhlmann — ont toujours jugées inacceptables, que l'on ne pouvait et que l'on ne peut continuer de voir dans la lettre de l'empereur d'Autriche qu'une dangereuse manoeuvre destinée à semér la division entre les alliés. ,,11 n'est question que de ma mort ia-de-dans!" dit avec effarement certain personnage de comédie, à qui le notaire ^ lit un acte de donation. C'est la même impression qu'a dû ressentir l'Italie à la^ lecture de la fameuse lettre. Car celle-ci était au moins aussi intéressante par ce qui ne s'y trouvait pas que par ce qui s'y trouvait. Et ce qui ne s'y trouvait pas n'était m plus ni moins que la mort de l'Italie. Un pour tous, tous pour un, telle est la devise des alliés, tel est le principe du ptfc-to de Londres du début de septembre 1914, auquel l'Italie a adhéré à son tour. A sup-\Kfcer un instant que, si l'Autriche, trahissant les intérêts de son alliée, l'Allemagne, eût été sincère dans son offre de paix, les ■ cabinets de Paris et de Londres, eux, ne pouvaient pas ainsi faire bon marche des intérêts d© l'Italie. Les Français et les Anglais ne sont pas de3 Russes. Seulement, et c'est ici qu'il est intéressant de. se reporter aux déclarations de M. Balfour, aux* Communes, une telle solidarité ne se comprend que si les buts de guerre de cOiacuns dea puissances alliées rentrent strictement da-Hf le cadre de cet idéal commun de Droit et de Justice pourquoi elles combattent. Et l'on accuse un peu légèrement la France et l'Italie de convoiter de la terre allemande ou autrichienne au delà de ce qui est juste et raisonnable. C'est contre quoi s'est élevé M. Balfour. La France ne veut pas de terre allemande, pas plus que l'Italie ne désire de la terre autrichienne. La France ne réclame que son bien qui lui a été ravi en 1870, comme l'Italie ne vise qu'à parfaire son unité. Cela est tellement naturel , que, non seulement, on ne. 'conçoit point qu'il puisse s'élever la moindre discussion là-dessus, mais encore que l'un de6 deux intéressée, la Franco ou l'Italie, à moins d'une défaite complète, puissent jamais renoncer à ces justes réclamations. Certes, non, comme l'a dit aussi M. Balfour, on ne peut point de propos délibéré former la porte aux suggestions de paix de l'ennemi. Le jour où ces suggestions, nées d'un désir sincère de paix, montreraient chez l'adversaire une inclination quelconque à tenir compte des revendications légitimes des alliés, il conviendrait, avec toute la prudence et la circonspection nécessaire, d'engager la conversation. Mais gardons-nous bien de nourrir la moindre illusion à cet égard. Le nouveau rapprochement des deux empires du centre, les pourparlers entre Berlin et Vienne qui vont indubita- ! blement aboutir à un renforcement tel de l'alliance que l'on pourra parler d'une véritable confédération germano-magyare, est une oeuvre de guerre au premier chef. Son objectif est double: veiller à la conservation des conquêtes dans l'est de l'Europe, remporter des conquêtes à l'ouest. La devise de l'Austro-Allemagne, plus que jamais, c'est: prendre. Il est fou de penser qu'elles puissent jamais être enclines à donner si elles n'y sont contraintes par la force do nos armes ou de notre blocus. Et c'est ainsi qu'en ce moment, moins qu'à tout autre moment de la grande guerre, il ne peut être question d'une paix née d'arrangements et de concessions réciproques. Encore une fois le canon tranchera tout et il n'y a pas d'autre issue. Ce n'est pas l'obstination de MM. Wilson, Lloyd George ou Clemenceau qui le veut ainsi, c'est la force même des choses. Et c'est pourquoi ces discussions rétrospectives, au moment où, de nouveau, la ruée des Germaniques va tenter de déborder nos lignes, sont non seulement stériles mais dangereuses. Elles aiguisent nos regrets par la représentation de ce qui n'était, comme nous le disions au début, qu'un mirage de paix. Rien n'est plus nuisible à la tranquille fermeté d'âme avec laquelle nous devons envisager les événements que prépare le plus procho avenir. Charles Cornard. — ■ i. J C: Pour les prisonniers de guerre (hic je puisse prolonger ma vieil-' lerse jusqu'après Veffondrement du repaire atiemamd fl. 1.00 Pour nos Marins. Ah! combien de marins, combien de capitaines. Victor Hugo. 3 Si: grands que soient les héros qui, dans la boue de l'Yser, défendent la dernière par-1 celle de sol belge libre, si grande et si justi-1 fiée que soit notre admiration et notre gra-L titude à leur égard, il ne faut pas oublier 3 qu'il y a ailleurs encore d'autres héros, qui L eux aussi donnent leur vie pour la Belgique. \ Nous voulons parler des marins qui assurent ' le fonctionnement du comité de Ravitaille-^ ment du pays occupé. On connaît mal ces 3 héros obscurs et ils méritent tellement d'être connus. Deux accidents récents, la perte des navires ,,Flandre" et ,,Ministre de Smet de Naeyer", ont attiré l'attention sur leur labeur obscur, sur leur dévouement stoïque, sur les dangers qu'ils courent et auxquels, ' on l'a vu, ils succombent parfois, simplement, pour que la Belgique torturée sous la botte allemande ,,puisse vivre, et vivre" ' comme a dit Emile Verhaerenl On sait que la perte du ,, Ministre de Smet de Naeyer" coûta la vie à plusieurs 1 membres de l'équipage de ce navire, des marins belges jfour la plupart. Et il y a sur les mers une quarantaine d'autres navires, tous battant notre glorieux pavillon, que guettent les mêmes périls, et on ne les connaît pas. C'est pourtant grâce à leur effort, silencieux mais utile, grâce à leur dévouement muet mais efficace, qu'on mange encore en Belgique. Ce sont eux qui assurent le transport vers Rotterdam des cargaisons du Comité américain, qui sauvent en ce moment l'existenoe de sept millions de Belges. Sans doute, lorsque les navires du Relief oiit pu passer par la zone d:s torpillages, il leur reste à affronter le danger terrible, et contre lequel il n'y a pas de défense; des mines. Et à côté de cela, tous' les autres dangers de la mer. Donc, nos marins affrontent journellement tous oes dangers, quT ne sont pas moindres que ceux qu'affrontent nos poilus et les jasses. Et c'est en leur faveur qu'aujourd'hui noua élevons la voix. Le malheur du ,,Ministre de Smet de Naeyer" nous y convie et nous rappelle que, pour les familles de ceux qui sont morts pour la Patrie et qui dorment de leur dernier sommeil dans la Mer du Nord, privés même de ce qu'on accorde au cadavre d'un ennemi, privés des derniers honneurs de la sépulture, — un geste de reconnaissante solidarité s'impose. Un comité s/est formé à la Haye qui veut organiser pour"les familles des victimes de la catastrophe une fête de charité. Elle doit avoir lieu à l'Opéra Royal de la rési-denoe, le 30 mai, et si jamais fête s'imposa c'est bien oelle-là. Tout le monde voudra, dans sa mesure, s'associer à cette initiative noble et nécessaire. Point n'est besoin de connaître le fond- même de leur détresse à oes malheureux, qui ont tout perdu en per-_ dant celui qui les faisait vivre. Point ^n'est besoin de donner ici leurs noms. Il faut avant tout les aider à vivre, et la Patrie a vis-à-vis d'eux une obligation immédiate, imprescriptible et sacrée. Une fois ces premières misères soulagées, il sera utile d'examiner dans quelles conditions se fait le travail de oes braves. Ne nous sommes-nous.pas laissé dire qu'à bord d'aucun des navires du Relief — mais est-ce croyable? — il n'y avait encore d'appareils de télégraphie sans fil ? Si cela est exact, c'ert un comble... d'im-prévoyanoe, pour employer un terme poli, que d'exposer des vies humaines, des cargaisons et en fin de compte du tonnage, toutes choses précieuses suprêmement, aux hasards meurtriers des mers, sans les entourer d'une précaution aussi élémentaire. Les marins du Relief nous deviennent plus chers dans leur 1 tâche dangereuse de naviguer ainsi sans pro- ; teotion, isolés sur les flots comme l'étaient les marins de Colomb! Mais nous verrons cela plus tard. Pour le moment, il faut aider ] ceux qui souffrent, nourrir ceux qui ont ] faim, et qui ont tout mérité pour que ceux du pays aient un peu moins faim. Ncsco. . — — 1 L'insaisissable ..Libre Belgique". Multiples condamnations. L'autorité occupante, en Belgique, ne cesse de lutter contre lo journal patriote clandestin, la célèbre ,,Libre Belgique". Il y a maintenant plus de deux mods déjà les espions do l'Aile- * magné dénoncèrent et firent arrêter comme € rédacteurs, imprimeurs ou colporteurs do la vaillante petite-feuille les frères Denis S. J., 1 MM. Kakelberg, De Kerkhove, tons deux do Schaerbeek, et M. Merx, de Bruxelles, ainsi r qu'un imprimeur. • ç Ces arrestations sont demeurées sans effet sur la publication de la feuille olandestine ; aussi régulièrement que devant, la ,,Libre Bel- F gique" a paru. c Malgré cette circonstance, qui montre que les !■ limiers de l'occupant ont fait, buisson creux, un conseil de guerre a condamné à mcxrt lo frère Denis, dont la peine est commuée en celle des travaux forcés. D'autres condamnations, dont on ne sait si ^ elles ont trait à la traque instituée contre la r Libre Belgique" ont encore été prononcées. On D remarquera que le clergé catholique n'est guère épargné par la justice(?) militaire allemande: M. l'abbé Moens, condamné à mort, a vu sa peine commuée en travaux forcés à perpé- 1 tuité; M. l'abbé Hemlers est puni de 5 ans de prison ; M. Georges Swisser de 3 ans ; M. p l'abbé Van Nispen et MM. Van Damme, Lucien, si Renders, Dulait et Raymond Janssen de plusieurs mois do prison. L ■ ■ —ncO-^-C ' O ——■ // y a un an S . ti 19 mal 1917. Le Nicaragua rompt ses b relations diplomatiques avec VAllemagne. n 20 mai 1917 : Les Français enlèvent des j,€ positions ennemies au nord-est du moulin , de Laffaux et les Britanniques entre Foiv- ^ faine les Croisittes et Bullecourt. Les Italiens étemlent leurs progrès sur la Y cote 652s, En Belgique. | Le député Masson arrêté par tes Soches- M. Masson est arrêté par les Allemands, telle est la nouvelle qui se répandit de bouche er bouche à Mons et dans tout le Borinage i'1 3 a une dizaine do jours. Rien n'était malheureusement plus exact. Le vaillant député wallon avait été la veille, de grand matin, révaillé en sursaut et arraché do son lit par un officiel boche accompagné d'une douzaine de soldats en armes; on lui laissa juste le temps do 6'ha-biller et pn l'emmena d'abord à la Komman-dantur, puis à la prison de Mons, où il est resté incarcéré jusqu'à présent. Il paraît que l'escouade de boches armés jusqu'aux dents qui procéda à son arrestation ne constituait pas une précaution inutile, car. malgré l'heure matinale, le bruit de cette brutale opération policière s'était 'vite répandu dans les maisons environnantes ; et, sans ce luxe inusité de force publique, les voisins auraient fort bien pu s'opposer à ce qu'on emmenât le dévoué représentant. Mais celui-oi fut le premier, en mettant le pied dans la rue, à recommander à la foule de demeurer calme. Les raisons qui ont amené les Allemands à mettre M. Masson en état d'arrestation sont faciles à comprendre. Ce n'était un mystère pour personne que 1e député do Mons avait répondu par un refus catégorique à l'offre qui lui avait été faite d'entrer dans ce ,,Conseil de la Wallonie" que les boches entendent constituer sur le modèle du ,,Raad van Viaanderen" pour assurer la séparation complète des deux parties de la Belgique et préparer le démembrement de notre malheureuse patrie. M. Masson ne caohait pas, loin de là, l'opposition qu'il croyait do son devoir de faire à cet abominable projet auquel quelques égarés seuls ne craignent pas de prêter la main ; il ne prenait pas non plus la peine de cacher le mépris qu'il professe pour les êtres abjects qui se font, aussi bien en pays flamand qu'en pays wallon, et po.ur la seule satisfaction de leur vanité ou de leur intérêt, les alliés et les plats valets de l'envahisseur. Ce n'est pas un adversaire à dédaigner que M. Masson, dont l'influence est très considérable. Aussi les Allemands et les aktivistes, ne pouvant réduire son opposition, préférèrent la supprimer purement et simplement. C'est ce qu'ils ont fait. L'indignation est grande dans toute la région, où, depuis la guerre, M. Masson s'était énormément dévoué aux intérêts des populations et où il s'était acquis, dans tous les partis indistinctement, de vives et chaleureuses sympathies.Il est malheureusement plus que probable qu6 le député libéral do Mons va être — si ce n'est fait déjà — transféré en Allomagne et jeté, au mépris de tout droit, dans une forteresse, et que son sort sera celui d'Adolphe Max du professeur Pirenno< de M. Louis Franck, L. Strauss, de tant de bons patriotes en un mot. # * » On raconte sous le manteau — et la nouvelle aurait été répandue par un des acolytes la toute petite bande aktivisto wallonne — que l'arrestation dq M. le député Masson, de plusieurs autres personnalités, qui ont énergiquement repoussé les propositions du parti des traîtres et refusé de faire partie du fameux Conseil de Wallonie ou des différents ministères que les flamingo-boches organisent à Namur. On comprendra facilement que, pour le moment, nous ne citions aucun nom. A Bî'iîséjies L'instruction du crime de Leefdael, commis il y a deux mois environ, et dont nous avons rapporté les péripéties, ne fait pas de progrès. On se rappelle que le fermier Van Dooren avait été attiré sur la route de la chaussée de Louvain à Tervueren, et assassiné par des individus que l'on soupçonno être des trafiquants de denrées alimentaires. Mme Van Dooren avait transmis à la police le signalement d'un individu de 17 à 18 ans, mal vêtu, qui 6'était présenté plusieurs fois à la ferme et qu'on n'a plus revu depuis le crime. Il a été impossible de retrouver ses traces, tojit ce que l'on a pu apprendre, c'est qu'il fait partie d'une bande de trafiquants qui, eux aussi, ont cessé leurs voyages vers Leefdael depuis le crime. Bref, il y a beaucoup de chances de devoir classer cette, affaire. * * * Le Comité des Sans-Logis d'Etterbeek est certainement un dos organismes du genre les mieux outillés de l'agglomération. Malgré la cessation de l'action des nouages judiciaires, le Comité intervient encore dans les différends entre propriétaires et locataires. Des conseils de conciliation et/un bureau de consultations fonctionnent égale-j mont par son intermédiaire. Enfin, il alloue mensuellement des subsides de logement aux familles nécessiteuses et aux sans-logis. * * * L'Oeuvre de la Privation, de Saint-Gilles, vient d'annoncer les excellents résultats produits par une récente ,,semaine", organisée par elle au profit de ses protégés. Cette semaine a rapporté à l'oeuvre un bénéfice net de plus de 23,000 fr., soit 2,000 fr. de plus que la semaine organisée à la même époque en 1917. Ce résultat cet évidemment fort beau et fait honneur à la fois au dévouement des organisateurs et à la générosité du public saint-gillois. A Laoken l'administration communale organise en ce moment, au profit de l'Oeuvre des Orphelins de la Guerre, une tombola originale dont tous les lots soiit de ! beaux lapins vivants. Le prix du billet est de 10 centimes. Nui doute que cette tombola ne produise d'excellents résultats, car la cuniou'lture e6t, r\o 7. OT/'ollonfo un a vf. 1 ac I jerait, aa-us un — , r— , — Les ©pérat!®rÈS militaires Grande activité dans les airs. Los alliés tant-de nombreux raids aériens, bombardent avec j arrht las cositiens ennemies et abattent 30 avions allemands. L'offensive allemande. Nombreux ra'ds aériens j (Communiqué officiel) PARIS, 17 mai. (Havas). Outre les ac- ; ions d'artillerie réciproques habituelles au j iord et au sud de l'Avre, il n'y a rien d im~ ^ >ortant à signaler. . I Dans la nuit du 14 au 15 mai et le 15 mai , a zone frontière allemande fut bombardes _ >ar de nombreux avions. Sur les stations i >t les champs d'aviation de S t-Quentin, rassy, Flavy-le-Martcl, Neeles, Haon, etc., 50 mille kilogrammes de bombes furent ancés. A Nesles un dépôt de munitions fit. ixplosion, tandis qu'à Guiscard,Châtelet et tans la station de Nesles oai constata des incendies. La nuit suivante nos avions lancè-ent 30.000 kilogrammes de bombes sur la aême contrée et 10.000 kilogrammes aux nvirons d'Amagnea, Luoqui et Montcornet. Dans la journée du 16 quatre avions al-Mnands furent abattus et trois gravement nidommag'és. Pendant la nuit du 16 au 17 mai 35.000 ilogrammes de projectiles furent lances sur ?s stations et sur les cantonnements allemands à Chaulnes, Roye, Nesles et St-Juentin.On constata que, dans le Bois de Cham-ion un dépôt de munitions sauta et que es incendies éclatèrent à Exguilly, à Vil-îsneuve et dans la station de Nesles. Raids réussis des Anglais (Communiqué officiel) LONDRES, 17 mai. (Router). Au coup e la nuit dernière noua executame3 un raid 3ussi aux environs de Beaumont-Hamel où ous fîmes quelquos prisonniers^ Ce matin nos troupes montèrent à l'as-lut d'un poste ennemi au nord de Merris. ree occupants furent tués ou mis en fuite. Outre les actions d'artillerie réciproques, our le reste il n'y a rien d'important à gnaler os Britanniques abattent 32 apparsilc cnncm.s (Communiqué officiel., LONDR.ES, 17 mai. Il régna aujourdhui ne grande activité aérienne. Les avions ritanniques exécutèrent de vastes expédions de reconnaissance et prirent de nom-reuses pihotos. Ils lancèrent plus de 23 ton-îs de bombes sur des voies ferrées importan-s, des aérodromes et des cantonnements à arrière dea lignes ennemies. D'âpres com-its se livrèrent au début de la matinée et rns la soirée. Trente appareils ennemis fu-nt abattus et 5 autres contraints d'atterrir jsemparés. Les batteries spéciales en des- , Deux avions ennemis atterrirent l'arrière des lignes britanniques. Les occupants furent faits prisonniers. Cinq avions britanniques ne rentrèrent pas au camp. Dans la nuit nos avions lancèrent encore 1.0J tonnes de bombes sur divers objectifs, notamment sur les gares de Zille, Douai, Chaulnes, les cantonnements vers Bapaume, Péronne, Rosières et les bassins de Bruges. Les avions ennemis montrèrent également beaucoup d'aotivité. Un ,,Gotha" atterrit j à l'arrière de nos'lignes. L'équipage fut fait prisonnier. Dans l'attaque de Saarbriicken, le 16 mai, trois appareils ennemis furent contraints d'atterrir désemparés. On signala inexactement que 5 appareils ennemis ont été abattus. L'interview d'un officier supérieur britannique LONDRES, 17 mai. (Reuter.) Au cours d'une interview, un officier supérieur britannique fit les déclarations suivantes: La semaine dernière rien d'important ne s'est produit en France. Il y eut une série de petites opérations qui tournèrent toutes à notre avantage. Les Allemands exécutèrent, sans succès, deux petites attaques. Les alliés, par contre, réussirent plusieurs opérations. En général la situation fut en notre faveur et nous avons délogé l'ennemi de toutes les positions où il avait réussi à prendre pied'. Les actions aériennes furent tout aussi satisfaisantes. Il est établi que l'ennemi perdit 71 appareils et noU3 19. Les Allemands employèrent la première fois des chars d'assaut le 24 avril. Ils en lancèrent alors six au feu, avec quelque succès jusqu'à ce que nos chars lourds firent leur apparition et qu'ils refoulèrent les tanks allemands. Nos chars légers, au nombre de 7, constituèrent un facteur important dan3 la question du matériel humain. Ces chars mirent hors de combat 400 Allemands et brisèrent une attaque allemande. Au cours de l'action nous ne perdîmes que 5 hommes. C'est donc ainsi que 20 hommes brisèrent l'attaque d'une brigade ennemie. Le 30 avril les Allemands signalèrent que ta 56e division britannique avait été anéantie. Or, les pertes subies par cette division comportèrent, entre le 21 mars-et le 30 avril, 13 officiers et 1425 soldats. Les Allemands < prétendent également avoir capturé presque entièrement la 4e division du Yorkshire. Lo lombre des hommes manquants comporte ' 191. Quant à l'allégation allemande que nos i pertes totales comportèrent 600,000 hom-nes. elle constitue un mensone-e évident i : La situation à l'Oufi&t est demeurée in changée. Un fait est évident, c'est que le Allemands ont remarqué que des attaque: partielles n'aboutissent à aucun résultat. Les troupes allemandes ont été arrêtées L'ennemi prépare en ce moment un nouve effort. Plus longtemps il attendra, plui nombreuses seront les troupes qu'il emploie ra et il est certain qu'il entreprendra um violente attaque. Si l'ennemi attend encore longtemps i pourra reprendre l'offensive sur un front d< 50 milles, comme le 21 mars, mais notre position s'améliorera également avec h temps. Le flux continuel des troupes américaines devient de jour en jour plus rapide Le commandement allemand se rend parfai tement compte de ce danger, car sinon i n'eût pas entrepris une offensive si violente Nous sommes convaincus que les Américains donneront beaucoup de fil à retordre aus Allemands. L'armée italienne s'attend également l une offensive autrichienne, mais son mora' est à nouveau excellent. Trente avions allemands abattus LONDRES, 17 mai. (Reuter). Ce matir et le soir do violents combats aériens ont étc livrés. Trente avions ennemis furent abattus, tandis que cinq autres furent endommagés et obligés d'atterrir. Notre artillerie anti-aérienne en abattit également deux. Cinq de nos appareils manquent. Un raid aérien sur Paris PARIS, 17 mai. (Reuter). A 10.35 heures l'alarme fut donnée à Paris. A 11.05 heures tout danger avait disparu. PARIS, 18 mai (Reuter.) Officiel. Un certain nombro d'avions ennemis dépassèrent plusieurs points à l'arrière. Quelques avions 6fi dirigeant vers Paris, l'alarme fut donnée mais une heure après tout danger avait disparu. Sur plusieurs points dans les environs des bombes furent lancées. ■ Los pertes américaines WASHINGTON, 17 inai.^ (Reuter). La dernière liste des pertes du général Pershing donne comme chiffre des tués, blessés ou manquante 120. Depuis le début de l'intervention des Etats-Unis les pertes américaines s'élèvent à 2240 tués, 3189 blessés, 55 prisonniers et 202 manquants, au total 5586. Sur le front italien. Ses troupes américaines pour le front italien NEW-YORK, 17 mai. (Reuter). Le correspondant de 1\,,Associated Press" à Washington annonce: L'Italie a fait savoir officieusement aux Etats-Unis qu'il est désirable que quelque 2000 soldats américains soient envoyés au front italien. Par rapport à la propagande allemande, leur présence produirait un effet encourageant sur la population civile et militaire.Les opérations en Palestine Le contingent italien en Palestine ROME, 16 mai. Le ,,Giomale d'Italia" publie une correspondance du Caire, dans laquelle on dit que les troupes italiennes qui opèrent en Palestine sont animées d'un grand enthousiasme et contribuent beaucoup par leur haut moral à la lutte pour la libération de la Terre Sainte. Le contingent italien monte la garde au Saint-Sépulcre à tour de rôle avec les Anglais et les Français. Les relations entre les Italiens et les Franco1-Anglais sont très amicales et cordiales et sont agrémentées par des fêtes sportives organisées toujours par les Français et 'les Anglais. Le correspondant rapporte un épisode qui démontre la violence turque contre les sujets italiens. Les moines franciscains souffrirent beaucoup des persécutions turques et allemandes pendant leur domination du dernier temps. Les ennemis pillèrent le couvent ,,San Salvatore" et ils abandonnèrent les orphelins dans les rues. Les Turcs pillèrent aussi l'hospice italien ,,Casa Nuovu" et ils fermèrent la pharmacie, l'école et la chapelle de. Saint-Joseph près de Bethléem. Ils ont aussi\iait prisonniers plusieurs patriarches latinsV Les opérations en Arabie. Succès arabes sur la ligne do l'rîedjaz. ( Communique officiel J LONDRES, 17 mai. Depuis le 6 mai il ne s'est rien produit de saillant sur le front principal. Le 7 mai nos avions réussirent une attaque sur la gare d'Amman (ligne de l'Hedjaz). Le 9 ils attaquèrent l'aérodrome ennemi et la g are aux environs de Jemen. Les troupes arabes du roi de l'Hedjaz continuent leurs opérations avec énergie. Le 12 mai la gare de Wadi-Jerdun et un poste sur la ligne de l'Hedjaz furent attaqués, 30 ennemis tués, 140 autres faits prisonniers, un canon de montagne et 3 mitrailleuses capturés, et enfin 3 ponts et plusieurs milles de voies ferrées détruits. Les troupes arabes attaquèrent des travaux ennemis vers Maan et firent 124 prisonniers. Le chemin de fer fut endommagé à proximité d'Abakar et d'El Hejazia ainsi que vers Bain el Gui (respectivement à 35 et 39 milles au sud-est de Maan). La lutte riahs l'Est-Africain Un mouver-'v ' ^vr^^nt contre la force principale allemande U:L) LONDRES, 17 mai. (Router). Dans .'Est-Africain portugais nos colonnes exé-mtent un mouvement convergent contre la force principale allemande qui se trouve j rnx environs de Nanungo, à environ 150 nilles au sud dm confluent de la Revuma | ît de la Lejenda et à 190 milles de Port | ^melia. Des détachements allemands opérant séparément et qui essayèrent d'entraver notre narche de Port Amelia furent obligés, en ivrant des combats d'arrière-garde, de se replier verB Nanungo, Des colonnes portu- . gaises coopèrent avec les nôtres au nord di Xgalu et au sud du Lurie. Sus Belgique M. Destrée en route pour le Havre. LE HAVRE, 17 mai. (Du oorrespondan ! du ,,Nieuwe Rotterdamsche Courant"). Oj signale l'arrivée prochaine de M. Destré > au Havre. En F'rance > Grave accident de chemin de fer en France. 1 MARSEILLE, 17 mai. (Reuter.) A 1; gare de Ruphile, près d'Arles, un train ave des permissionnaires entra en collision ave un train de marchandises. Il y a 8.morts e ^ i 21 blessés» En Angleterre Une proclamation du vice-roi d'Irlande. LONDRES, 18 mai. (Reuter.) Le vice roi d'Irlande lança la proclamation sui vante: Nous savons que certains sujets britanni ques fixés en Irlande ourdissent des com plots et entretiennent des relations ave< l'ennemi. Etant donné qu'une telle trahi son attente au bon renom de l'Irlande e do ses brillantes actions militaires dont h pays peut à juste titre s'enorgueillir, car le: soldats irlandais se sont toujours distingué: et se distinguent encore toujours par leuj héroïsme, il sera nécessaire de prendre dee mesures pour réprimer ce complot instigut par l'Allemagne. Les loyaux sujets de Sa Majesté onl pour devoir d'appuyer les mesures prise; par le gouvernement irlandais contre et complot de trahison qui a pour objectiJ d'attenter à l'honneur de l'Irlande au pro fit de l'Allemagne. Nous faisons appel également aux loyauî sujets de Sa Majesté en Irlande pour qu'ils nous appuient dans une continuation efficace de la guerre pour défendre la sécurité de l'empire. A cet effet nous ferons de nouvelles démarches pour favoriser et encourager le service volontaire dans l'armée du roi, dans l'espoir que les forces irlandaises pourront avoir les effectifs nécessaires sans devoir recourir au service obligatoire. * * * Arrestations en Irlande. LONDRES, 18 mai. (Reuter.) Suivant une dépêche envoyée de Dublin au ,,Times" à 2 h. du matin on procéda à quelques arrestations à Dublin et dans le reste de l'Irlande. • m 9 Une note du secrétaire Shortt LONDRES, 18 mai. (Reuter). M. Shortt, secrétaire pour l'Irlande, mande: Les mesures dont j'assume avec le vice-roi d'Irlande la pleine responsabilité no sont dirigées que contre les intrigues allemandes dont on nous a mis au courant. Le gouvernement irlandais sait que le nombre des Irlandais qui coopèrent avec les Allemands est très léger, mais beaucoup de personnes peuvent y être impliquées inconsciem-i ment. Au surplus nous pouvons nous fier à nos mesures, qui ont été prises sans entraver les opinions religieuses ou politiques de personne.Le gouvernement irlandais a résolu de mettre tout en oeuvre pour réprimer ce ocan* plot allemand et d'arrêter tous les meneurs ou toutes les personnes qui passent pour tels. * * * Plus de jours sans viande en Angleterre. LONDRES, 17 mai. (Reuter.) Le contrôleur des vivres a fait savoir que les jours sans viande pour les restaurants sont supprimés.* y * . M. William Lloyd membre du „Privy Gouncil". LONDRES, 17 mai. (Reuter.) Officiel. M. William Frederik Lloyd, premier ministre de New-Foundland, a été nommé par le roi membre du Privy Council. * • La délégation américaine LONDRES, 17 mai. (Reuter). Les délê-j gués de l'American Fédération of Labour , se sont réunis aujourd'hui avec la direction du Labour Party et le Comité parlement taire des Trades Unions afin de faire leurs adieux avant leur départ. La visite des Américains a sans contredit eu pour résultat de raffermir la décision des ouvriers. D'un autre côté les délégués ont été persuadés que le mémorandum du Labour Party au sujet des buts de guerre n'engage pas formellement. Ceux des socialistes français qui sont partisans d'une conférence internationale disent que cette conférence doit nous apporter la paix par compromis. Dans leur rapport au congrès annuel de la Fédération of Labour les délégués conseilleront probablement de modifier le point de vue conformément à celui du Labour Party anglais, mais ils ne consentiront certainement pas aux exigences extrêmes des socialistes français. Les délégués américains préconisent la désignation de délégués ouvriers afin de rendre le contact entre les alliés à Londres plus étroit. * -s 4t Un discours du général Smuts LONDRES, 17 mai. (Reuter.) Dans un discours, prononcé dans un chantier à Glasgow, le général Smuts fit les déclarations suivantes: L'ennemi frappa son coujWe plus redoutable. Il obtint quelque succès au début de l'offensive mais il n'en a pes tiré tous les avantages possibles et désormais ce sera impossible pour lui. En ce moment la guerre exige de notre part que nous montrions une fermeté extrême. L'ennemi nous montra les graves dangers qui menaçaient la civilisation. Les Américains s'en rendent pleinement compte également. Ils accourent au front par plus de 10.000 par mois pour supporter une partie de la charge. L'enjeu est très importênt et, si les ouvriers accomplissent leur dmioir. il*

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume