L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1915, 09 September. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 26 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/445h990972/
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I jêre A^rîêe N°. S ceitiïs'CJO Ceîîtîmeaî «3©ia«3ï «5 «©Êsiëfisiïfe^ô If&SS L'ECHO BELGE L'Union fait la Forcer Journal Quotidien du matin paraissant à Amsterdam Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées „u bureau de rédaction: N.Z. VOORBURGWAL 234-240. Téléphone: 2797. — ■ ■ ■ Rédacteur en Chef : Gustave Jaspaers. a 1 Charles Bernard, Charles Hertoiei, ,fl Comité de Rédaction: ^ René Chambry, Emile Painparé. pi four les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser A l'Administration du journal: N.Z. VOOHBUHOWAL 234-240. Téléphone: 1775. Abonnement I En Hollande fl. I.SQ par mois, payable par anticipation l Etranger fi. 2.09 „ Les Allemands au pays noir (I gi l'on obtient assez facilement des détails sur la vie à Bruges et à Gand, encore que ces villes soient dans la zone de guerre, ce n'€st que de loin en loin que nous arri-| Yent; des nouvelles sur ce qui se passe dans le sud de la Belgique, dans les provinces de gainant, de Namur et de Luxembourg. De f wmps en temps filtrent des histoires inquiétantes. On parle de grèves dans le Hainaut, K d'émeutes où des mineurs trouvèrent la | mort en meme temps que des landsturmers. Tout cela est assez difficilement contrôlable Mais nous avons eu la bonne fortune ! de rencontrer tout récemment un ami sûr qui venait du Hainaut et qui nous a donne des renseignements amusants ou émouvants sur ce qui se passe dans ces grandes agglomérations industrielles, à proximité desquelles se déroulèrent, il y a un an, les batailles de Mons et de Charleroi. Ces ren: seiVneinents, on le verra, jettent notamment un iour singulier sur certaines de ces ; grèves de mineurs qui éclatèrent ces temps derniers dans le Hainaut. Comme bien on le pense, la misère est grande dans ^ces régions de grande industrie et le nombre des sans-travail considérable. La métallurgie, la verrerie, les industries céramiques continuent presque toutes à chômer faute de matières premières et de débouches pour leur production. Seuls, les charbonnages travaillent, pour entretenir les chantiers^ assurer le pays de combustible et exporter un peu en Hollande. Mais tous les charbons industriels doivent être fournis a une ,,Kohlenzentrale" que les Allemands ont iconstituée. Le prix du charbon ayant augmenté dernièrement, les ouvriers nu-; neuTs qui se faisaient un salaire moyen de i ° fr ' 60 à 3 francs par jour, reclamerent Kuna augmentation. Les compagnies repon-■ dirent que le prix du charbon avait ete ! augmenté par les Allemands et que, d autre part, à cause du moratorium, les banques ne pouvaient donner que très peu d'argent aux charbonnages, juste de quoi nayer un salaire très réduit aux ouvriers. Les mineurs n'acceptèrent point partout cette explication et, de-ci, de-là, à La Louvière. à Charleroi, au Borinage, des grèves éclatèrent, , contre la volonté de la plupart des militants socialistes et syndicalistes. i Cliose extraordinaire : les Allemands ne virent pas ces grèves d'un mauvais oeil. Ils n'ont pas besoin du charbon belge et, par conséquent, ne prennent point au Borinage les mêmes mesures tyranniques qu'à Gand, où ils veulent condamner les ouvriers aux travaux forcés et à confectionner des sacs a terre pour leurs tranchées. Au contraire, ces grèves au Borinage, cela les amusait : up moyen' de diviser les Belges, comme ils avaient essayé de les diviser par des que- j relies linguistiques. Dans certaines communes, les Allemands autorisèrent même des cortèges de grévistes dans la rue et, quand les ouvriers vinrent à la Kommandantur pour dire que c'était à l'occupant a résoudre un tel conflit, les officiers allemands, faisant le malin, renvoyèrent les grévistes à leurs patrons et aux autorités belles restées dans le pays... Les grévistes finirent par [voir clair. Dans un grand village de la région de Mons, où, il y a un an, les Boches .sévissaient contre des ,,fraeng-tireurs" imaginaires, ils autorisèrent une manifestation de grévistes, en tête de laquelle on vit mar-I cher, brandissant le drapeau rouge, un Allemand, qui habitait la région depuis plus ■de 15'ans, qui parle le patois -vallon du crû le plus savoureux. Les militants socialistes ouvrirent les yeux aux grévistes et la grève prit fin instantanément. Ailleurs, comme dans la bassin de Charleroi, l'arme faillit se retourner contre les Allemands, comme leurs gaz asphyxiants à certains jours. Il y eut en effet des scènes tumultueuses et les garnisons durent être renforcées. La colère populaire s'était tournée contre l'envahisseur exécré. Car la haine et le mépris du Boche cou-Vent parmi ces frustes, loyales et ardentes populations et, parfois, éclatent ouvertement. La jolie histoire des concerts boches de La Louvière en est une éloquente illustration. Un dimanche matin, une vingtaine de musiciens tmilitaires allemands arrivent dans un grand café pour y donner une aubade à l'occasion de quelque prande v^c" toire sur le front oriental. En un clin d'oeil, le café se vide et les Boches s'eh vent dépités. A quelques jours de là, on apprend qu'ils veulent recommencer l'opération au Parc de la ville. Une demi-heure avant l'heure du concert, des centaines d'habitants se portent à cet endroit. Ils attendent. Le ,,Kappel" paraît. De nouveau, les auditeurs espérés s'égaillent comme une nuée de moineaux. Le commandant d'étape, furieux, va trouver le bourgmestre de la ville et le somme d'adresser à la population une proclamation pour annoncer le prochain concert et la prier instamment d'y assister. Le bourgmestre est bien forcé de s exécuter. Le jour du concert, deux mille personnes sont réunies dans le Parc. On at-<^ncl. Les musiciens allemands radieux prennent place scus le kiosque. Le chei a orchestre lève son bâton mais, à peine a-t-il battu quelques mesures, que... tout le nionde f... le camp comme le café de la Les Boches déposèrent les arm^s et, plus jamais, il n'y eut de concert à Le Louvière. ■Malgré toutes les épreuves auxquelles elles sont soumises depuis un an, ces vaillantes populations wallonnes gardent une confiance inébranlable dans la victoire finale. Quand les Allemands affichent la prise de Varsovie, de Brest—Litowsk, de Kowno, les ouvriers hochent la tête disant: ,,Ça ne prend, plus". Ils se rappellent le: nouvelles à sensation avec Lesquelles le Wolff joyeuse essaya d'ébranler leur moral. De temps en temps, avec un retard de 15 jours, on a un journal français qui se yend 5 francs le numéro et dont on se communique les nouvelles. Ce qui impressionne et révolte la population de ces régions industrielles, c'est d'avoir vu revenir en uniforme de feldwebel ou d'officier de réserve quantités de gaillards q-:, avant la guerre, étaient employés dans les usines de la région depuis de nombreuses années, qui parlent à là perfection le wallon et dont on avait fini par ignorer qu'ils étaient allemands. C'est de ces dangereux métèques qile le service d'espionnage allemand use surtout comme mouchards dans ces régions industrielles, se mêlant en civil à la population, en sabots, la pipe aux dents, bavardant familièrement avec les uns et les autres. On m'a conté à ce 6ujet, avec les noms et toutes les circonstances de lieux, des histoires vraiment édifiantes que je re-igWtte de ne pouvoir donner ici par le détail. La vie qu'on mène au pays noir est triste infiniment. On y est isolé du monde. A Mons, depuis le 14 juillet, tout le monde doit être rentré à 8 heures du soir (heure allemande). Dans les villages, les Allemands autorisent parfois les luttes au jeu de balle qui reste le sport populaire préféré. Les grandes coopératives ouvrières, si merveilleusement organisées, contribuent, de concert avec les comités de secours et les Américains, à alléger l'effroyable misère. Il y a même une coopérative qui, grâce à d'heureuses transactions commerciales, est en mesure de fournir des épiceries au comité national de secours à meilleur compte que n'importe ailleurs. Et l'on attend, l'on attend au pays noir, au pays dévasté, où la haine la plus légitime entretient le souvenir des abominations de Tamines et de Péronne, de Jemappes et de Nimy. On attend le retour, des grands diables d'Ecosse, les highlanders qu'on a baptisés là-bas ,,les saudarts à cottes", des pantalons rouges agiles et surtout des vaillants chasseurs et grenadiers du Roi. ' Albert. Quelle fête ce jour-là et comme les couleurs des Alliés libérateurs palpiteront gaiement au sommet des ,,terrils". Louis Pférard. imu « w-> ///ara an! 9 septembre 191Sur l'Ourcq, à la Ferté-sous-Jouarre, à Charly et à Mont-mirail, la victoire des troupes françaises et alliées se dessine; l'ennemi recule précipitamment; nous lui prenons, au cours des combats sur l'Ourcq, deux drapeaux, dont celui des fusiliers de Magdebourg, décoré de la. Croix-de-Fer; le kaiser Guillaume II, qui attendait près de Nancy le moment d'y faire une entrée triomphale, se retire déçu. Lord Kitchener prie le ministre de la guerre d'exprimer au généralissime J offre les sentiments de confraternité d'armes de l'armée anglaise. Sur la rive gauche de la Vistule, région de Xublin, sanglant échec des troupes austro-cdlemandes. De Rava-Rousska au Dniester, bataille entre Russes et Autrichiens. Les Monténégrins et les Serbes occupent le sud de Sarajevo. L'action île notre use La discrétion extrême du communiqué que, reprenant une heureuse tradition, le grand quartier général belge vient de publier ne devrait cependant pas nous faire croire, dit le ,,XXe Siècle", que toute l'activité de nos vaillantes troupes se borne à recevoir les projectiles de l'ennemi et à le payer de retour avec une meurtrière prodigalité. A la vérité nos patrouilles d'infanterie ne cessent de rayonner avec hardiesse en avant de notre front et des actions locales, comme celle qui a abouti à la conquête des ruines de Vicogne, montrent assez ce que l'on peut obtenir de notre armée jeune et entraînée. Ajoutons-y que ces derniers mois ont été mis à profit pour parachever l'organisation de nos lignes de défense. Celles-ci sont formidables et l'appareil technique qui les renforce prend chaque jour plus d.'importance. Qui s'y frotterait s'y piquerait à mort. Notre brillante cavalerie forme maintenant, en sus des escadrons attachés aux divisions d'armée, un corps à deux divisions,' renforcé par une nombreuse artillerie à cheval, des cyclistes, des motocyclistes, des automobilistes et tout un train de combat. Cette magnifique unité pourra, au jour de la reprise de la guerre de mouvement, exécuter les plus hardis ,,steeple chases", — courses au clocher, chevauchées, randonnées, sus à l'odieux ennemi, et renouveler, dans une manière plus large, les exploits de la périeds feiroïcpo des de la guêtre, En Belgique. A Sràxeiles. M. Théodcr, lo vaillant patriote, est la dernière victime de l'intolérance allemande. Tous nos grands Belges ont été pourchassés, on les a 1 jetés en prison. Après lo bourgmestre Max, le cardinal Mercier, Mme' Carton de Wiart, le général Fivé et le lieutenant Gilles (mais ici nos ennemis, au moins, pouvaient baser leurs accusations sur des ,,motifs" reconnus vrais par les deux patriotes) et tant d'autres dont le nom no tombe pas sous notre plume, M. fhéo-dor, bâtonnier de l'ordre des avocats, député do Bruxelles, est leur victime. La décision de von Bissing grandit encore le citoyen belge si courageux, fier et conscient de ses droits. Nous n'avons jusqu'ici qu'une dépêche Wolff (une cloche, un son et quel son!) pour apprécier l'affaire. Car c'est une véritable ,,affaire" qui a dû jeter dans toute le Belgique une grande consternation, mais en renforçant les sentiments de colère et do haine qu'on nourrit pour l'ennemi, plus ennemi que jamais. Le Wolff Bureau dit ceci: „M. Théodor a défendu à un avocat de s'appuyer, dans la défense des intérêts d'un client, sur l'arrêté du gouverneur général du 10 novembre 1914, relatif aux eontracts de location. ,,Par cela M. Théodor s'est rendu coupable d'abus de pouvoir au détriment du public et des avocats qui recherchent la justice. Il a enfreint l'article 37 de la loi sur les avocats du 14 décembre 1810, d'après laquelle les avocats peuvent exercer librement leur profession pour la défense de la justice et de la vérité. ,,Le gouverneur général a donc cçndamné M. Théodor a être déporté en Allemagne où il restera jusqu'à la fin de la guerre." S'il ne s'agissait d'une condamnation aussi sévère, les termes employés par les Wertheimer du Wolff Bureau nous paraîtraient du comique le plus échevelé. Ces Allemands qui parlent de la défense de la justice et de la vérité ont dû sourire en employant des termes qui n'ont plus aucun sens à leurs yeux. Il n'en reste pas moins vrai que nous perdons momentanément un grand citoyen, un grand défenseur de nos droits. Et c'est ce que les Allemands recherchaient depuis longtemps. Si le general-oberst voulait parler, il nous dirait quo la perte de M. Théodor était décidée depuis plusieurs mois et qu'on cherchait chaque jour lo moyen de le bannir de son propre pays. Le régime von Bissingien de la terreur continue décidément. * * * Pour raisons de santé, des gardes civiques que l'autorité allemande considère bien, à présent qu'elle les tient, comme des belligérants, obtiennent parfois, après de multiples démarches, des ,,laissez-passer" pour sortir de Belgique et aller se soigner dans l'une ou l'autre clinique ou au grand air. Mais on leur fait sentir l'affreux joug allemand! Jugez-en: lo. Passeport essentiellement temporaire avec obligation de retour ; 2o. Dépôt d'une caution livrée à la disposition de l'autorité militaire; 3o. Obligation de se présenter à des époques déterminées au consul allemand le plus proche ; , 4o. Promesse dè ne pas chercher à nuire à l'Allemagne. Et c'est tout. • • » Que vont dire les docteurs en philologie et les autres Flamingants-Boches qui se vantent de connaître -,,leur" langue depuis ses origines les plus reculées, types dans le genre du poète-épic de Clercq, de Jacobs, du Zigeuner-baron de Ziegesar et des autres Josson de moindre importance? Que vont-ils dire de ce petit avis allemand : ,,Le texte des lettres privées rédigées en français, en flamand, en néerlandais ou en allemand, etc..." En flamand, en néerlandais? Le tonnerre de fer blanc va retentir dans les ,,Walhallas" (ne pas confondre avec le café, ainsi nommé, de la rue de la Montagne) des milieux flamingo-boches. Reste à voir oo que les Allemands pen- seçpnt de leurs criailleries. * * * Arrêté allemand concernant la frappe de monnaies divisionnaires de zinc. Pour remédier à la pénurie de monnaies divisionnaires qui s'est fait sentir dans certaines parties du pays, j'ai décidé de faire frapper des monnaies divisionnaires de zinc et j'arrête ce qui suit : Art. 1er. Il sera fabriqué des monnaies divisionnaires de zinc de 5 centimes, de 10 centimes et do 25 centimes. Art. 2. Le type est réglé comme suit: A L'avers, les pièces porteront l'inscription .jBelgique-België", l'indication'de la valeur et lo millésime; au revers, un lion entouré d'une guirlande. Les pièces seront frappées en virole lisse. Art. 3. Le poids est fixé: pour les pièces de 5 centimes à 2,o grammes „ „ io » 4 " „ 25 » 6>5 La tolérance du poids tant en dehors qu'en dedans sera: pour les pièces de 5 centimes : 20 millièmes „ 10 „ : 15 „ „ 25 „ _ :: 10 J; Art. 4. Le diamètre est fixé txmr les pièces de 5 centimes a 19 millimétrés „ » 10 » 22 " „ 25 „ 26 Art. 5. Nul n'est tenu d'accepter en payement plus de 5 francs en monnaies divisionnaires de zinc. Art. 6. A toutes les caisses que le commissaire général des banques désignera spécialement à cette fin, les monnaies divisionnaires, de zinc pourront être éolxangées^ contre des monnaies et billets ayant cours légal. On ne pourra cependant échanger à la fois qu'au moins cent francs de monnaies divisionnaires do zinc ayant toutes la même valeur. Art. 7. Les mesures d'exécution du présent arrêté seront prises par le commissaire général1 des banques en Belgique. * * * La vicaire d'Alsemberg est toujours emprisonné. Il est accusé d'avoir aide deux jeunes gens de la commune à passer la fron- tiers, fiefiïSS (tUsmandg _se_. montre très sévère, surtout à l'égard du clergé, à qui l'on refuse même l'autorisation de se rendre à l'évêché ou aux couvents. A Liège. Plusieurs Liégeois ont fondé, depuis quelques semaines, une nouvelle oeuvre, dite du ,,Marc de café", qui récolte environ 2,500 kilos de marc par semaine, dans les hôtels surtout. Ce marc, séché, est vendu ensuite à raison de 20 centimes le kilo aux pauvres; 45,000 kilos ont été vendus- ainsi. A côté de cette oeuvre, il y a celle du café concentré. On fait avec 24 à 30 kilos de café, 100 litres de café concentré dont le prix de revient est de 25 centimes l'a bouteille. Il se fabrique 800 bouteilles par semaine, qui sont envoyées à nos prisonniers en Allemagne. * * * L'Ecole moyenne professionnelle de demoiselles a donné, depuis quelques mois, un. bel exemple d'entr'aide et de solidarité patriotique. Les résultats, que nous allons résumer, apparaîtront surtout extraordinaires si l'on songe qu'ils ont été obtenus exclusivement par les moyens mêmes de l'école, grâce aux dons et surtout aux travaux des professeurs ët des jeunes filles. Avec une activité inlassable, en dehors de6 heures de classe, elles ont confectionné des vêtements pour nos blessés et nos prisonniers, vendu de menus objets travaillés par elles, récolté des dons en nature et en argent. Savez-vous combien de paires de chaussettes, par exemple, furent remises à la Croix Rouge, aux prisonniers et à l'Oeuvre du vêtement? 850! Ajoutez à cela 275 caleçons, 668 chemises, 391 écharpes, 112 ventrières, 308 paires de manchettes, 165 gilets de flanelle, de coton et de laine, 304 mouchoirs de poche, 107 plastrons, 117 essuie-mains, 78 passe-montagne, 82 camisoles, 1189 nécessaires. Nous passons, tant la liste en est longue et variée, des paquets de mitaines, souliers, cravates, cache-cols, etc., au total, plusieurs centaines d'objets divers, sans compter le sucre, le chocolat, le tabac, les cartes à jouer qui furent recueillis en outre. L'Oeuvre du vêtement, les civils ,,sinistrés" et les pauvres ont reçu des manteaux, costumes, pantalons, jupons, bas, chaussettes, gilets, vêtements d'enfants, couvertures et draps de lit, chapeaux, etc., etc., soit en tout plus de sept cents pièces de tous genres. Il a été confectionné et distribué 103 layettes complètes. Est-ce là tout? Non pas. Nous avons parlé de souscriptions et de dons en argent. Grâce au cours d'arts appliqués, qui, l'hiver dernier, avait organise Une tombola dont les lots étaient le produit du travail des élèves, il a été versé à la Croix Rouge liégeoise fr. 1,193.07; fr. 167.60 ont été remis aux prisonniers. Le comité de la Caissette, par la vente de ses menus objets d'art, a réuni à ce jour 184 francs ; cette vente continuera. Des versements d'entr'aide interne ont été faits à concurrence de 405 francs. Enfin, 1,215 francs ont été remis au Comité de secours et d'alimentation. * » , Un nouveau journal vient de voir le jour: ,,La Revue de lia Presse". Darse Ees FSjaamdîreSo Le curé de Mariakerke-village, qui avait dû se réfugier à Ostende, est mort dans.la maison de Mme veuve Van der Meersch-Yan Caillie, rue du Quai. Cette maison est actuellement occupée par les Allemands qui ont déménagé toute la cave. Celle-ci contenait pour environ 40,000 francs de crus divers; Mme Van der Meersch c'tait négociante en vins. Océans S© centre Nous apprenons le décès tragique de M. Gustave Quanonne, inspecteur principal du travail pour la partie industrielle du Hainaut. Le défunt était très connu dans tout le Centre. Il expérimentait depuis de longues années un appareil qui aurait fait gagner aux navires une vitesse de 15 p. c. supérieure à la vitesse actuelle. M. G. Quanonne, qui n'avait que 59 ans, revenait de visiter son fils, engagé volontaire dans l'armée belge. Aux Êroratièire®. La navigation sur le canal de Liège à Maastricht est plus intense que d'habitude. Depuis Slavante, jusqu'à la première écluse belge, les bateaux se suivent 6ans interruption. Les Allemands font perdre aux bateliers un temps précieux durant la visite minutieuse qu'ils consacrent aux bateaux. A Haccourt, les malheureux mariniers sont soumis à une seconde visite, aussi longue que la première. Ils ne peuvent, jusqu'à une distance d'un kilomètre de la frontière, quitter leurs bateaux. S'ils doivent descendre à terre pour une cause quelconque, un Allemand a ordre de les accompagner.Par la voie fluviale arrivent en Hollande des charbons belges. Les bateliers et leurs femmes et enfants doivent haler leurs navires, si bien qu'ils perdent à ce faire beaucoup de temps. Jadis, des chevaux étaient employés à cette besogne. V A Ostende A Osteinde, où à cette époque de l'année, en d'autres temps, la saison battait son plein, il fait plus triste, plus morne quo pendant l'hiver. Seule la partie de la digue de mer, qui va de la rue de Paris au Palace-Hôtel, est accessible aux civils. Il est toujours interdit d'aller sur la digue devant la ville, c'est-à-dire depuis l'estacade jusqu'au chalet royal. Les propriétaires des hôtels et des villas ne peuvent entrer chez eux : tous les grands hôtels sont transformés en casernes ou hôpitaux. * « # Les Ostendais sont tenus à la plus prudente réserve dans leurs conversations dans la rue ou au café. Pour un oui ou pour un non, on est arrêté et amené en prison. Le bruit court en Angleterre et en Hollande que M. Van Landschoot, commis aux télégraphes à Ostende, a été fusillé avec sa femme parce qu'une installation de télégraphie sans fil avait été découverte chez eux. Nous reproduisons cette nouvelle sous toutes réserves. Au . Liste des personnes fusillées dans la commune do Etlie en août 1914 : 1. Allard-Gavroy, François; 2. Antoine-Duliameau, Joa. ; 3. Arbalestrier, Félicien; 4. Autlielet, Auguste; 5. Autlielet, Louis; 6. Autholet, Théophile ; 7. Bailleur, Elise; 8. Bailleux-Rossignôl ; 9. Balon, Constant; 10. Balon, Henri; 11. Baltus, Emile; 12. Baltus, Louis ; 13. Bastin, François; 14. Bastin, J.-B.; 15. Bastin, Joseph; 16. Bastin, Jules; 17. Bandhuin ,Arthur 18. Baudin-Légere Auguste; 19. Baudry, Marie; 20. Baudry, Marthe; 21. Baulard-Baudry, Jh. ; 22. Bonneau, Eugène; 23. Bressart, Félix; 24. BurnonTille-Gavroy, Alph. ; 25. Bustin, Clémence, épouse Gaube; 26. Capon-Allard, J.-B.; 27.,Capon-Buche, Henri; 28. Capon, J.-B.; 29. Capon J.-B.; 30. Capon-Lamenno, Joseph; 31. Capon, Laurence; 32. Capon-Pedry, Edouard ;l 33. Capon-AV arin, Pierre ; 34. Choquert, J.-B. ; 35. Claisse, Alphonse ; 36. Claude-Capon, Eug. ; 37. Clesse, Alph., ép. Collin; 38. Clesse, J. B. ; 39. Clesse, Léon; 40. Clesse, Louis-Léger; 41. Collignon, Cil.; 42. Collignon, Ernest; 43^ Collignon, Flo-, rent; 44. Collignon, Marie,; 45. Collin, Henri; 46. Collin, Joseph; 47. Dehra, Aristide; 48. Pepresse, Emile; 49. Duhameau, G"ust. ; oO. DumontJîaltus, . André; 51. Dumont, Catherine, veuve Gérard ; 52, Dumont, Eug. ; o3. Echement; François; 54. Fery-Capon, Thomas; 55. Fery, Louis; 56. Fizaine-Capon, François; 57. Capon, Marie; 58. François, Edmond; 59. François, Marcel; 60. Gaul, Fernand ; 61. Ga-vroy-Capon, Joseph ; 62. Gérard, Edouard ; 63. Gérard, Edouard ; 64. Gérard, Huhert-Hustin ; 65. Gérard Pierre; 66. Gérard-Warin, Thomas; 67. Goffinot, Marie, veuve Boulanger; 68. Gross Marcel; 69. Guillaume, Denayer-Zéno-be- 70. Guillaume, Emile; 71. Guillaume, Joseph; 72. Habran, Camille; 73. Ha;bran, Louis; 74. Hauguet-Hyacinthe-Peignois ; 75. Hautlet, François; 76. Henry-Bardin, Elisabeth; 77. Heury-Baulard, Louis; 78. Henry-Capon, Honoré; 79. Henry-Gavroy, Joseph; 80. Henry-Gillet, René; 81. Herman, Eugénie; 82. Her-man, Lucien; 83. Heurion, Camille; 84. Hu-guet-Allard, Joseph; 85. Hurtin-Lacave; 86. Hustin-Capon, Alphonse; 87. Hustin-Denis, Hubert; 87 bis. Hustin, Eugène ; 88. Hustin-Hinniet, Louis; 89. Hustin-Mangm, Camille; 90. "Hustin-Capon Numa; 91. Hustin, René; 92. Hustin-Scliina, Jos. ; 92bis. Jacob Arsène; 93. J.-B. Jacquemin; 94/ Jacquemin Jos. Laurent; 95. Jacquemin-Lcveck, J.-B.; 96. Jacquemin Marguerite; 97. Jadot 9S. .Tadfft Victor ; 99. Kariger, Alphonse ; 100. Kariger-Christophe ; 101. Laeave Jos.; 102. Capon Léonie; 103. Lallemant Franç. ; 104. Lallemant Cilbert; 105. Laurent Dulieu AH-ne-Marie; 106. Laurent Edouard; 107. Laurent Jos; 108. Laurent Jules; 109. Laurent-Laurent Franç.; 110. Laurent Louis; 111. Laurent-Mary Louis; 112. Laurent-Simon Franç.; 113. Lefèvro Octave; 114. Lelevre-Peignois Gustave; 115. Léger André et son épouse; 117. Léger Jeanne; 118. Léger J.-B. Peignois; 119. Léger Victor Lebrun; 120. Léser faul; 121. Léger Victor; 122. Lejeune-Beuvière; 123. Liégeois-Allard Louis; 124. Liégeois Auguste; 125. Vve Liégeois-Ignv ; 126 Liégeois Henri; 127. I.iegeois Jos.; 1J8. Liégeois Léonce; 129. Liégeois Martin Jos.; 130 Liégeois-Pétremont Jos.; 131. Maquet-Sorvais Jean; 132 Mangin Camille; 133. Mangin-Daurcment? Lucien; 134. Marchal-Schimaker Léon; 135. Marchal-Servais Léon; 136 Mary Ida 1 épouse Collin ; 137. Mas-sart- 138. Mengin Marcel: 139. Merdenz Marcel- 140. Mousty-Rézer; 141. Siclot J.-B.; 142 Paillot—Bruon Jos.; 143. Paillot-Capon ; Camille; 144. Paillot Elisabeth; 145. Pei-gnot-Col'lin René; 146. Peignois-Fouquet; 147. Peignois-Humbert ; 148. Peignois-Jac-quet- 149. Peicnois Lucien; 150. Peignois Simone; 151. Peignois Victor; 152. Peltier Lucien ; 153. Pétroment Marie, ép. Collienon; 154 Pétrement-Servais Nicolas; 155. Pétre-mont Louis; 156. Philippe Emile; 157. Pierre Albert ; 158. Pierre Eloi ; 159. . Pierre Jos. ; 160 Pierro Jos.; 161. Pierre Krenier Jos.; 162] Reicbe Alfred; 163. Scheiden Henri; 164. Schledcn-Habran Jos.; 165. Schoffer Henri; 166. Servais Anne-Marie: 167. Servais Azelée, ép ' Léon Marchai; 168. Servais Catherine, ép! Bastin; 169. Servais Emile; 170. Servais Emile; 171. Servais Julien; 172. Servais Julien et Saintuard et leurs quatre enfants; 173. Servais-Rossignol ; 174. Servais-Schleden J.-B.; 175. Servais-Tillièro Léon: 176. Simon Emilc-Coliicnon; 177. Simon Marie, veuve Gillet; 17R. Sosson Louis; 179. Sosson Marie, ép. Léger; 180. Thiry Félix; 181. Thomas •J.-B., Tillière Marie et Thomas Louis; 184. Tillière Adolphe; 185. Tillière Albert François; 186. Tillière Alphonse; 187. Tillière-Clesse; 188. Tillière Edouard; 189. Tillière Eugène; 190. Tillière François; 191. Tillière Gaston; 192. Tilli&re-Gavroy Cam. ; 193. Tillière-Gavroy Octave; 194. Tillière Gustave; 195. Tillière Joséphine; 196. Toulemonde Jean; 197. Tour-neur-Résibois.* * * Cent et un civils ont été fusillé à Rossignol en août 1914. 14 personnes sont décédécs deDuis le début des hostilités. 'I-!'. . M \ 1 Il y a un a! Il y a un an, jour pour jour, — c'était lo 9 septembre 1914 — -je prenais pour la première fois contact aveo les bienfaits! de la Cultur germanique. _ hasards du reportage m'avaient conduit a Termonde et, au milieu des déoombres fumants de la pauvre petite ville meurtrie, je I voyais de mes yeux, de mes propres yeux, co f que c'étaient que ces atrocités allemandes, dont depuis quelques jours nos oreilles de Belges étaient pleines. Jusque-là, javais cru à l'exagération. Jo savais trop que, dans toutes les guerres, on a coutumo do charger l'ennemi de tous les crimes imaginables. Et puis, il me semblait impossible qu'une armée composée d'individus formés dans leé excellents établissements d'instruction allemands put agir comme agirait une bande de fous furieux. Termonde, avec ses maisons aux murs eal-cmes et croulants, avec ses rues obstruées par des débris de toutes sortes, son aspect sinistre < o ville blessée et tristement agonisante, me montrait _ avec une lamentable éloquence que ce n était pas 6ans raison qu'on les avait compares aux Huns, ces énergumènes militarises qui avaient envahi la patrio. Sous l*ur uniforme moderne, sous le vernis que leur avait donné une apparente civilisation, ils cachent une ame différant à peine de celle de ces farouches^ conquérants asiatiques qui, au moyen âge, semerent la terreur dans toute l'Europe. co P1™1© 6ans n<>m, l'incendie de toute une ville paisible, où se voyaient encore tant do ces vieilles maisons des temps passés, avec leurs pittoresques façades et leurs pignons charmants, co crime avait été accompli avec une froide préméditation. Le général qui 1 avait ordonné me l'avait avoué ingénument, avec un cynisme écoeurant. Jo vivrais cent ans, que je me rappellerais toujours 1 impression de révolte et d'horreur que j éprouvai en entendant parler cet homme que j avais cru un offioier et qui n'était au rond qu un bourreau. J'avais passé la nuit à Alost que j'avais trouvée pleine de soldats ennemis et je m'en allais a pied a Termonde. Un soleil Nradieux dorait de ses rayons, la belle campagne flamande, toute resplendissante de robuste santé. Les prairies si grasses et si vertes, les grands peupliers silencieux, les petites maisons proprettes aux toits rouges, cachés dans la verdure, tout avait par cette chaude journée de l'été finissant un air de fête et de joie, qui aurait pu nous faire oubher 1 affreuse douleur de l'heure présente s il n y avait pas eu là-bas à l'horizon uno longue traîné© d'un gris violacé. C'était la fumée qui s'échappait de ce qui avait été 1 ermonde, et qui courait paresseusement dans le ciel bleu^ dans la direction de Gand, mollement pousséo par la légère brise septembrale. D'Alost à Termonde, il y a tout au plus uno douzaine de kilomètres; il me fallut près do quatre heures pour les parcourir, car tous les cent pas j'étais arrêté par des boches, et chaque fois il me fallait répondre à uno foule do questions. Ces messieurs voulaient savoir d'où je venais, où j'allais, ce que j'étais, mon âge, ma profession, etc., etc. Huit fois déjà, j'avais subi le même interrogatoire et je n'avais fait encore quo la moitié de la route. Finalement, excédé, voulant en finir, je demandai à un officier, qui 6e montrait ^ encore plus soupçonneux que ceux qui l'avaient précédé, s'il ne pouvait mo donner un écrit qui me permit de poursuivre ma route sans être en butte à ces continuels et désagréables interviews. ,,Ja, mo répondit-il, das kriegen Sie beirn Commandeur." (Oui, vous aurez cela chez lo ,,Commandeur"). Et il donna l'ordre à un soldat de me conduire chez cet important personnage.Mon guide me fit prendre un chemin de traverse. Nous marchâmes pendant vingt minutes, pour nous arrêter devant une petite maison blanche et proprette qu'entourait un jardinet fleuri. C'était là que le ,,Commandeur", en l'espèce un général — on m'a assuré plus tard que c'était un certain von Boehm —, avait passé la nuit. Je le trouvai dans une façon de petit salon, absorbé dans l'étude de la carte do notre cher pays, flamand. Comme j'avais exposé le but do ma visite, il me fit comprendre qu'il no pouvait pas m'ac-corder co que je demandais. Mais s'il ne mo donna pas le papier que je désirais, en revan-ohe il mo gratifia d'un interminable sermon sur la situation. Il parla de la Belgique, do la France, do la Russie. Ah! il les jugeait très sévèrement, tous les ennemis de l'Allemagne, tous, sauf les Anglais! Car dans tout co qu'il éprouva le besoin de me dire aveo le désir évident de s'entendre parler, il n'y eut pas un mot au sujet de l'Angleterre. Il est vrai que nous étions encore à l'époque où le kaiser qualifiait les troupes britanniques do ,,misérable petito armée". Le mot d'ordre de crier haro sur l'Anglo-Saxon n'avait pas encore été donné. Mais mon interlocuteur en était arrivé à m'expliquer — alors que jo no lui demandais rien — pourquoi il avait donné l'ordre d'incendier Termonde. ,,Arrivé près do la ville, me dit-il, j'avais envoyé un parlementaire pour causer avec le bourgmestre. Co ,,Sohwein-liund", ajouta-t-il, du ton d'un homme bien élevé à la' manière boche, a fui. Alors, ne pouvant entrer en conversation aveo lui, nous avons pénétré dans la villo. où nous avons été assaillis par des coups de feu. En conséquence j'ai dû donner l'ordro do la brûler." Aujourd'hui, après un an, il me semble encore entendre le ton seo et froid dont il disait ces mots et je ne puis, en me les remémorant, m'empêcher de grincer des dents, surtout que maintenant je sais quo le pauvre bourgmestre de Termonde avait simplement été consulter le général Clooten pour savoir ce qu'il devait faire devant la tournure quo prenaient les événements. Cependant, mon „Commandeur", sans mo laisser le loisir de placer un mot, continuait: ,,Vous me direz sans doute que c'était la troupe qui nous canardait, mais nous la connaissons celle-là, c'était évidemment commo à Louvain. Là aussi, nous avons dû tout brûler. Quand la population se met contre nous, .nous no pouvons pas. faire autrement. Et diro qu'à causo do cela vos journaux ont osé appeler notre cher kaiser: Attila II. Quel scandale! Quello honte!" — gjfjjg nat«rellep»sat,

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

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