1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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s.n. 1917, 01 Janvrier. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Accès à 29 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/z60bv7bz0n/
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AU CŒUR DE LA VIEILLE CHINE I-TCHANG-FOU. (Suite et fin.) Le pays est ici moins sauvage qu'à l'entrée des gorges ; les montagnes ont diminué de hauteur. Il y a encore quelques ifs, des araucarias aux bras cuirassés d'écaillés et hérissés de pointes, et des ailantes squameux aux branches grêles, dont la racine fournit Un remède infaillible contre la dysenterie. Ma chienne Lili fit sortir d'un fourré de tamarins deux muntjacs ; j'en tuai un ; c'était un joli petit chevreuil doré. J'aperçus aussi de loin, sans pouvoir les atteindre, des animaux de formes étranges ; ils s'appelaient dans le pays, des "chiens-cochons", et avaient la grosseur d'un de nos caniches. En voici la description exacte, d'après mon Chinois chrétien Thomas, à qui j'en laisse la responsabilité : il a la tête d'un chien, le corps et la couleur d'un chevreuil, les pattes d'un mouton et la queue d'un lièvre. J'arrivai à notre station après le soleil couché. Le bateau ne tarda pas à m'y rejoindre ; j'y montai. La ville de Koueï fou, sur la hauteur, ne nous apparaissait que comme une grande forme blanche. Une embarcation nous aborda, et nous vîmes venir à nous deux petits mandarins, envoyés par les autorités du Setchuen pour nous faire honneur. Ils étaient sans plume et sans bouton, et portaient sur leurs robes bleu cendré, le vêtement blanc, signe de grand deuil officie). Ils nous annoncèrent la mort de l'empereur Tong-tcheu, emporté en quelques jours par la petite vérole. Cette nouvelle nous causa une vive inquiétude. Q i'allait-il arriver à Pékin ? Pourquoi n'avions-nous rien reçu à ce sujet de la légation ? Nous savions que dans le palais il y avait deux partis : l'un anti-européen, celui de la reine-mère ; l'autre qui nous était favorable, celui du prince Kong. Une révolution était à craindre. Nous causâmes de l'événement avec nos deux mandarins, le "vieux monsieur Tcheou" et le "vieux monsieur Ko", et ils nous expliquèrent leurs vêtements, la durée et le caractère du deuil qui suit la mort d'un souverain, et les usages qui se pratiquent en pareil cas. Pendant cent jours, les mandarins de tout grade ne peuvent plus porter d habits de soie : ils doivent être vêtus de coton. Les trente premiers jours ils portent le grand deuil, c'est-à-dire le blanc ; et durant la période entière il ne leur est pas permis de raser leurs cheveux ni leur baibe. Pour les gens du peuple, cette prohibition ne s'étend qu'à quarante jours. Quand un grand mandarin sort de son palais, on ne tire plus de pétards ; ses insignes, au lieu d'être rouges, sont bleus. Les cartes de visites sont de couleur chamois. La couleur rouge est absolument interdite aux mandarins comme au peuple. Le flot carminé qui orne leur chapeau officiel est k. : _ enlevé ; le signe distinctif du mandarinat, le bouton de corail, de lapis-lazuli ou de cristal, disparaît. Si un mandarin rencontre dans la rue un monsieur à tête rasée ou une dame en vêtements écarlates, le délinquant ou la délinquante reçoit sur le champ quelques coups de bambou ; sinon ils sont obligés de payer une forte amende. Quint à ceux qui croient échapper par la retraite à la prescription que tous sont obligés de suivre, ils ne sont pas plus en sûreté dans leur maison. Les agents de police, les "ti-pao" (maires) et autres employés subalternes ont alors pour occupation principale de courir, sous un déguisement, les campagnes, de rôder autour des habitations et d'y découvrir les têtes rasées. Ils reviennent promptement les signaler aux tribunaux, et dans les vingt-quatre heures les tondus reçoivent, sur papier cendré, une invitation polie de vouloir bien se rendre chez le magistrat pour affaire d'importance. C'est ce que nous eûmes l'occasion de constater nous-mêmes, à Tchong-kin, une quinzaine de jours après cette conversation. Le coupable était un riche particulier, propriétaire d'un bouton bleu qui lui avait coû é 1 5 000 francs. Il était, il est vrai, peu aimé de ses voisins, dur envers les pauvres, récalcitrant au payement de l'impôt. Ne pouvant supporter, pendant le temps rigoureux, la gêne qui lui était imposée, il eut la fâcheuse idée de se faire raser. Le barbier fut appelé en secret ; on le paya même un bon prix pour acheter sa discrétion, et le globulé se disposa à garder le logis et à ne se montrer en public qu'à l'expiration du deuil. Mais voyez les fruits d'une mauvaise réputation ! "Le pauvre richard" se croyait entouré d'amis : tous le dénoncèrent. Le soir même, deux cavaliers en grande tenue arrivaient chez le réfractaire, porteurs d'une lettre d'invitation pour le lendemain. L'invité eut beau se rendre indisposé, il lui fallut se rendre au palais mandarinat. Là, il fut reçut gracieusement dans la salle des visites, et tandis qu'il faisait ses salutations respectueuses, le préfet, tout embarassé, hésitant, presque déconcerté, lui dit : — Comment ! Vous ne portez pas le deuil ? Ah ! que ne l'ai-je su ! je ne vous aurais point prié de venir. Si l'on allait apprendre, à la métropole, que j'ai reçu un de mes plus riches administrés dans cet état, c'en serait fait de ma charge. Et on le saura infailliblement. Vous avez traversé toute la ville ! Plus de quatre cents employés vous ont vu. Que faire ? Retirez-vous au plus tôt, et voyez s'il y a moyen de détourner l'orage. En tout cas, si je perds ma place, vous, vous perdrez voire bouton et votre fortune. Cette algarade coûta au riche tondu plus de quinze mille francs. On en employa douze cents à reconstruire une pagode, et le reste prit, dit-on, le chemin de la métropole, afin de parer les foudres du vice-roi. Mais le fait est que le mandarin garda tout. Les deux "vieux messieurs" avec qui, désormais, nous faisions route, parlèrent longtemps. A propos du deuil ca 1914 ILLUSTRE — N' 126 es

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Cet article est une édition du titre 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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