1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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s.n. 1917, 01 Janvrier. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Accès à 17 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/ns0ks6k20f/
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LE CAUCASE (Suite e&-fiaSn Aucun de nous ne s'en serait tiré avec cette promptitude et cette sûreté. Il (allait surtout ne pas effaroucher le gibier, et, sans cesser de le voir, ne jamais être vu par lui. Le chasseur s'acquittait de cette tâche d'une manière surprenante. Nous l'aperçûmes bientôt sur la hauteur, à peu de chose près au même niveau que le bouquetin, mais à une distance considérable de ce dernier. Alors il se coucha à plat ventre, rampant doucement, très doucement, vers l'animal qui ne soupçonnait pas son approche. L'homme s'effaça graduellement à notre vue, il était maintenant si éloigné de nous qu'on le prenait pour un petit point qui se déplaçait, disparaissait, reparaissait, tirant profit de tout ce qui pouvait le dérober à l'attention du gibier. Finalement, nous ne le vimes plus du tout : il s'était blotti dans un pli du terrain. Soudain nous entendîmes une détonation, le chasseur se montra de nouveau pendant quelques secondes, s'évanouit ensuite complètement, et il s'écoula un temps considérable avant qu'on le vit. Avait-il visé et tiré juste? Les opinions des Caucasiens étaient partagées à cet égard. Entre temps, ils procédèrent à la préparation du repas, tandis que nous étions couchés dans l'herbe, considérant le ciel sans nuages et espérant qu'il resterait tel pour favoriser notre expédition au Minghi-Fau. Nos cuisiniers ne pensaient qu'à leur cuisine, quand Akhia parut à l'horizon, portant sur ses épaules le bouquetin mort. Des applaudissements le saluèrent dès qu'il fut à portée de les entendre. Sans même parler de sa chasse, il déposa le gibier à terre, but du lait aigre à même l'outre, prit sa part de mouton bouilli, et s'étendit aussitôt après, n'ayant pas besoin de faire appel au sommeil. Je le laissai prendre ce repos mérité, mais Moore, qui nous commandait, et qui était plus impatient que moi, le réveilla bientôt en lui faisant représenter par l'interprète que l'on avait déjà perdu trop de temps en incidents non compris dans notre programme. Il se leva, eut un geste maussade, tout en ne répliquant point. Nous revînmes un peu sur nos pas pour entrer dans le vallon, d'abord très raide. Après trois quarts d'heure de marche sous un soleil brûlant, nous fûmes tout heureux de rencontrer moins de difficulté à parvenir jusqu'au haut. Une fois là, nous eûmes sous les yeux un espace vide aussi dévasté qu'on peut se l'imaginer : rien que des pierres et des débris de rochers. Mais nous avions, par contre, en face de nous, l'Elbrouz, si visible maintenant que Walker put le photographier. Le plus rapproché des deux pics était la coupole orientale de la montagne ; l'autre, à l'ouest, est, dit-on, un peu plus haut. Il y avait, de ce côté de la vallée, quelques buttes de pierres lâches, nous les franchîmes et, après avoir traversé un étroit amas de neige, « nous arrivâmes au rocher plat où nous voulions camper. On n'aurait put choisir de meilleur endroit pour un bivouac en montagne. Le rocher était assez de niveau avec quelques dépressions, ça et là, ce qui pouvait nous être utile pour nous abriter du vent. Un cours d'eau sillonnait ce plateau et la nature avait eu même tant de prévenance pour les voyageurs qu'elle attendait, sans doute, qu'en plusieurs places un peu de terre recouvrait la pierre dure, en sorte que l'on pouvait s'y reposer et y dormir assez commodément. Le tableau qui environnait notre campement était magnifique. Nous étions à une hauteur de 1 1,300 pieds et rien n'interrompait la vue de la chaîne principale. M. Fresfield et ses compagnons avaient fait halte, en 1868, en un endroit maintenant enseveli sous les neiges. Une splendide perspective nous apparaissait à l'horizon dans la pourpre et l'or du soleil couchant. Walker put prendre la photographie du Tungsorun, qui se dressait au fond de la vallée de Baksan, et que nous voyions de plusieurs points, en nous disant que le lendemain nous serions là-haut. J s voudrais pouvoir faire partager au lecteur les impressions que j'éprouvais en ce moment, mais il n'y a pas de paroles qui puissent traduire exactement une semblable sensation. Comment décrire la couleur et les irridiations du ciel changeant, la majesté de cette immense chaîne, la gloire de ces cimes, le rougoiement de leurs neiges baignant dans les feux de l'astre déclinant lentement? J'ai dit déjà que l'endroit était favorable au repos, les rochers recouverts d'une légère couche de terre, pouvant donner l'illusion d'oreillers relativement doux. Aussi ne nous réveillâmes-nous pas une minute avant la diane. — En route pour l'Elbrouz ! Heureuse surprise ! Le vent était bien fort, et la température plutôt élevée. Dans la montagne, encore plus qu'ailleurs, il fait plus froid à l'aube que dans la journée. Nous étions si préoccupés de notre expédition que notre enthousiasme nous réchauffait. Moore, au contraire, qui ne devait pas nous accompagner, nous assura qu'il était glacé. A une heure du matin, Walker, Girdiner, Peter Knu-bel (notre guide suisse) et moi, nous partîmes. Nous avons eu d'abord à marcher dans la neige pour arriver au-dessus du plateau rocheux dont le talus était très escarpé, mais nous reconnûmes que cette montée nous prendrait trop de temps, et, afin de tourner l'obstacle, nous poussâmes à droite en suivant de petites pentes de neige interrompues par de courtes rangées de rochers. Prenant alors à gauche, nous nous trouvâmes sur le vatte espace de neige au flanc sud-est de l'Elbrouz. C'est la route que nous devions parcourir pour arriver au sommet dont je vais essayer de déterminer la position. Les deux pics de la montagne sont situés, suivant la < ca 1914 ILLUSTRfi — N* 131 ta

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Cet article est une édition du titre 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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