Nosse Gazette veut l'djoû totes les samainnes ♦ COMITÉ DE RÉDACTION: j G. FONTAINE. — E. LAMBRECHTS. — L. MARTIN. — J. WILMART. — M. BERNARD, Secrétaire « Les manuscrits engagent la responsabilité de leurs au-«» teurs et, comme les belges, ne se rendent pas. La c0r- } respondance doit nous parvenir lé mercredi au plus tard. « >••••■>••••»«••• •••••••••••• » *••••••• S Adresser la Correspondance concernant: î LA RÉDACTION: Village Elisabeth, 62. j L'ADMINISTRATION: Oude Dievenweg, 21. ♦ Les abonnements commencent le 1r dimanche de chaque mois. Ça ira! Depuis que nous avons exposé notre situation, les encouragements ne nous ont, certes, pas manqué. De partout on nous a dit: Coûte que coûte, vous devez vous maintenir. Tant parmi la haute société hollandaise que parmi les réfugiés belges, parmi MM. les officiers belges et hollandais, parmi les internés et leur famille, parmi nos camarades des Camps et des Groupes, nous n'avons trouvé que félicitations et marques de confiance. Aussi, disons-nous à tous, de grand coeur: merci, et assurons-Dous tous nos lecteurs que, bien qu'ayant fait jusqu'à présent tout notre possible pour leur rendre la lecture de notre petite gazette agréable, nous ferons maintenant l'impossible pour faire encore mieux. Et parmi les nombreux témoignages que nous avons reçu, un de ceux qui nous a beaucoup touchés, est celui de M. G. Cousin, interné belge à La Haye. M. Cousin nous écrit: „Je vous annonce un mandat de 3 florins à répartir comme suit : un florin pour 4 mois d'abonnement, un florin pour Dèche" et un florin pour „Nos Morts." Voilà, chers amis, j'ai fait mon devoir de wallon. Si chacun en fait autant, la Dèche sera arrêtée. J'ai fait ce que je pouvais pour vous aider dans les ennuis que vous avez avec le journal que vous avez fondé pour distraire ie° camarades wallons; j'ai une femme et trois enfants, les moments sont durs, je regrette de ne pouvoir faire plus, mais je crie avec vous tous: „Wallons toujours!" et soyons fiers de notre devise." Nous remercions bien sincèrement M. Cousin, mais n'allons pas si loin que lui. Nous ne demandons pas que chacun de nos lecteurs nous envoie trois florins. ce que nous désirons surtout, c'est que nos abonnés et nos lecteurs nous aident à la diffusion de notre organe. Que chaque abonné, que chaque lecteur nou^ trouve un nouvel adhérent, ce sera la plus belle récompense qu'ils pourront donner à ceux qui ont fait ici, en Hollande, leurs efforts pour faire chanter notre vieux Coq Wallon. La Rédaction. Pour nos Morts. Avant tout, à tous nos lecteurs nos chaleureux re-mercîments pour l'élan généreux qu'ils ont montré à nous apporter leurs concours pour notre fête des morts. De toutes parts, nous avons rencontré l'accueil le plus enthousiaste et reçu de précieux encouragements. A notre appel les divers organismes constitués au camp de Zeist se sont réunis et se sont érigés en comité pour amener une participation des internés plus grande encore au Comité déjà existant. Généreusement, dans un geste spontané qui l'honore, le Colonel Oostermans, Commandant du Camp, nous a apporté son obole dans des termes d'autant plus délicats que le don était considérable. Le Colonel Vermeulen, commandant Belge, avait assuré comme l'année précédente un salut à nos morts, et nous tenons à lui témoigner notre reconnaissance d'avoir accueilli d'une façon aussi cordiale le groupe d'internés, représentants du camp entier, qui venait se joindre à lui. Nous devons un hommage aux dévoués qui se sont . occupés les années précédentes déjà de l'entretien des tombes des soldats tombés en terre d'exil. Mais, ce qui nous a touché le plus, c'est le geste des 'internés, représentants de toutes les opinions du camp et appelant le représentant de notre journal à siéger parmi eux. De tout cela, il va résulter du bel et bon travail. NUMERO 17 PRIX: 2 CENSES ET D'MEIE 27 OCTOBE 1917

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