Antwerpen vooruit: orgaan van den propaganda-kring voor doel hebbende Antwerpen in den vreemde te doen kennen, de reizigers hierheen te lokken, feestelijkheden in te richten om hun verblijf alhier te veraangenamen en alzoo bij te dragen tot den vooruitgang van den kleinhandel

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s.n. 1914, 15 Fevrier. Antwerpen vooruit: orgaan van den propaganda-kring voor doel hebbende Antwerpen in den vreemde te doen kennen, de reizigers hierheen te lokken, feestelijkheden in te richten om hun verblijf alhier te veraangenamen en alzoo bij te dragen tot den vooruitgang van den kleinhandel. Accès à 06 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/cf9j38mc0z/
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4<leJaargang N" 69 Verschijnende den in en den i5" van elke maand 15 FEBRUARI 1914 — 15 FEVRIER 1914 Paraissant les i« et i5 de chaque mois 4me Année No 69 i ANTWERPEN VOORUIT Bond P > ÀNTWERPEN YOORUIT ^ Kantoor / Verzoeningstraat, 19 x Blad <^ ANTWERPEN YOORUIT | Beheer ^ en Opstel Verzoeningsstraat, 19 ^ | Antwerpen Borgerhout | Telephoon 452 y, \ \ Ligue ANVERS EH AVANT $ Bureau Rue de la Réconciliation, 19 x y Journal ^ ANVERS EN AVANT I y Administration ^ et rédaction Rue ûe la Réconciliaiion.19 ^ ANVERS Borgerhout ^ Téléphone 452 ANVERS.SP.O.AENNVANT Orgaan hebbende voor doel : De proqaganda voor de stad Antwerpen en de verdediging der belangen van den kleinhandel. — Uitgegeven onder de bescherming van den bond « Antwerpen Vooruit ». A ANGES I .OT EX BIJ DE BELGISCHE PERSVEREENIGING VOOR TIJ DSCHRIFTEN Y/. VAN DER VEN$C* A/MHS. Organe ayant pour but : La propagande pour la ville d'Anvers et la défense des intérêts du commerce local. — Edité sous les auspices de la ligue « Anvers en Avant «. AFFILIÉ A L'UNION DE LA PRESSE PÉRIODIQUE BELGE JH La Chapelle et l'Hospice de Si-Nicolas, on (les Merciers. A une époque où nos vieilles corporations connurent l'apogée de leur puissance et de leur gloire, la plupart d'entre elles songèrent non seulement à procurer à leurs membres la plus grande somme possible d'avantages et de délassements, mais aussi à pourvoir aux nécessités des confrères malheureux, que des revers de fortune ou les infirmités avaient réduits à la misère. C'est ainsi que pendant la première moitié du quinzième siècle, les tanneurs, les bâteliers, les forgerons, les boulangers et les merciers érigèrent, pour les membres nécessiteux de leur corporation, des hospices spéciaux. Un de ces hospices existe encore; c'est celui de St-Nicolas, dont 011 projette de restaurer la jolie chapelle qui orne la Longue rue Neuve, et qui se trouve située au fond de la pittoresque petite place du même nom. D'après un ancien registre des Falconites, cet hospice fut fondé vers 1420. En cette année les sœurs tertiaires appelées de ce nom, quittèrent leur immeuble de la Rue Neuve, pour le céder à la corporation des merciers. Cette corporation qui comprenait non seulement ceux qui faisaient le commerce de la menue mercerie, mais aussi tous ceux qui vendaient de letain et du cuivre ouvrés, des chapeaux, des gants, des peignes, des pâtisseries, de la cire, des teintures, des drogues,etc. eft tout près de trois cent professions diverses, était une des plus puissantes et des plus prospères de la ville. Elle convertit l'ancienne résidence des sœurs en un hospice destiné à héberger les confrères nécessiteux. Comme ? saint Nicolas, évêque de Myre, était le patron du corps de métier, le nouvel hospice fut placé sous le vocable 'r V ^ de ce saint. Nous ne connaissons I \ I \ pas la date précise à laquelle les c;A merciers mirent la main à l'œuvre m*/ -W pour approprier les bâtiments à leur Insigne delà corpo- nouvelle destination; en tout cas la ration des merciers, chapelle qui formait l'annexe indispensable de l'institution, ne fut consacrée que le 2 août 1432. Cette chapelle dont le plan est attribué, mais sans la moindre preuve, au célèbre architecte Appelmans, n'a pas été trop atteinte par les outrages des ans. Une restauration malencontreuse remplaça par des meneaux lourds et plats la gracieuse ossature des fenêtres. Du côté occidental deux baies gardent encore leurs meneaux primitifs. Un petidportail Louis XVI orné de deux médaillons représentant l'un la trahison de Judas, l'autre le lavement des pieds, vint en 1774, s'accoler à la chapelle. ; Des travaux exécutés après la démolition des deux dernières maisonettes. qui s'élévaient encore au commencement du 19e siècle entre les contreforts, ont du côté de la Longue rue Neuve, enlevé à la construction une partiedeson cachet. Cependant, la chapelle deS'Nicolas reste toujours une des plus jolies perles d'architecture qu Anvers possède Pour jouir du charme qui s'en dé-gage, il faut la voir du fond de la place St-Nicolas. Dans son milieu de pignons délabrés et de vieilles façades, le chevet de la chapelle, surmonté du gracieux clocheton, étale ses deux splendides baies lancéolées à meneaux artistement agencés, ses contreforts étages et ses murs de briques à cordons de pierre blanche; elle iorme avec la construction adjacente, où s'ouvre le passage à voûte surbaissée qui donne accès à la place, un des coins les plus pittoresques de la ville. En 142g Pierre Luyten fonda en la chapelle deux messes hebdomadaires. D'autres fondations suivirent, de sorte que bientôt la messe s'y célébrait tous les jours. En 1581, lors de la proscription du culte catholique pai 1 édilité calviniste d'Anvers, la chapelle fut fermée j d office. Ne sachant qu'en faire, d'aucuns voulurent la convertir en prison, d'autres la vendre. On finit par la louer à Gilles Raet qui, en 1582, en fit un dépôt de bois. I Elle fut rendue au culte en 1.S87 et le 6 janvier 089 1 évêque d Anvers, Livinus Torrentius, consacra le i nouvel autel. Le mobilier fut renouvelé et le sanctuaire I connut une nouvelle époque de prospérité. Vint la do mination Française. En somme, la chapelle eut moins majorité, et formaient avec les éclopés toute sa popu- glement avec toute la méticulosité, qui caractérisait la à souffrir des sansculottes français de 1794, quii des lation. bourgeoisie du vieux régime. Un employé'subalterne calvinistes anversois de 155 1. La loi du 28 ventôse Dans le cours des siècles vinrent se grouper succès- était chargé de la surveillance des hospitalisés. Il portait de l'an 4 exigeait la vente des biens nationaux. La sivement autour de la mignonne place S' Nicolas les le nom de !: vader » et exerçait d'ordinaire en même chapelle, ayant appartenu à la corporation supprimée pignons de dix constructions dont l'enchevêtrement for- temps les fonctions de sous-échanson de la corporation des merciers, tombait dans cette catégorie de biens, mait un ensemble du plus joli effet. Au milieu d'un jar- et de sacristain de la chapelle. Le « vader » occupait Sa mise en vente fut donc décrétée et fixée au 24 dinet entouré de haies, s'élevait un puits gothique dont une des maisons de l'enclos misé gratuitement à sa décembre 17(17. Mais, comme la loi du 1 Mai 1792 et le plan d'Anvers de Virgile de Bologne nous a conservé disposition. Sa dignité lui donnait droit à certains émo- celle du 28 germinal an 4 prohibaient la vente des le souvenir. En 1709 ce puits fut remplacé par une luments spéciaux. Comme les vieillards de l'hospice biens appartenant à des institutions de bienfaisance, pompe monumentale, formée d'une colonne toscane étaient les croque-morts de la corporation des merciers, les hospices d'Anvers, protestèrent sous prétexte que la que surmonte une belle statue de S' Nicolas. le « père » percevait un denier pour chacun des six On orna plus tard une des plus grandes céroleraires qui accompagnaient le cercueil, 4 deniers --^1 ^ maisons de l'enclos d'une de ces madones pour la convocation des porteurs et 8 sous « voor den Jgg^r=^ "S ""-S '-y ,—caractéristiques que les Anversois du 16e rouw van achter ». Il devait faire fonctionner les fl et du 18eaimaient à placer un peu partout, hommes à tout enterrement de mercier, excepté à celui gIgggyiF? Dans cette paisible retraite les pension- d'entre eux qui mourrait de la peste. En ce cas, la tâche - ... ji — naires de l'hospice, qui, primitivement était réservée aux frères cellites. Par décret du 19 no- ifS7' j neille van der Gheest mérite surtout d'être fonctions les plus absorbantes du « vader » étaient de —*==" SœB-Bia"*7 cité, avaient richement doté l'institution faire rentrer à temps ses subordonnés et de rétablir la Il En l'A' l:" F/%™"; : H* IçJjdâj m/1M| jf I L et prescrits des distributions fréquentes de j paix et l'union quand les petits vieux se chamaillaient |j| " Ë r^llii1 ~ ul fH ^ P pain, de harengs, de vin, de pois, d'argent à 1 occasion des enterrements, ce qui arrivait très flW IllÉ lift il fi I I! l -û PI' 1 ! "|Iy' r mentionne que, tous les dimanches, après En général, on vivait content et heureux dans le petit H i '' ^ — il!m KBb r'a grand'messe, chaque hospitalise rece- enclos et, de temps en temps, quelque fête venait rom- yL j 'r ||I I ji!]» que deux sous. Si parmi les"habitants de Les comptes de 1548et de i53i mentionnent que des 91 11 HSSlBBlH 1 IIIl'felêl >11 -- H l'hospice il y avait un aveugle, celui-ci « vlieghers n vinrent exhiber leur dextérité à la place rl W'ïll'l fSf recevait 4 sous et un second pain, mais St Nicolas. 11 ne s'agissait évidemment pas d'un Olie- SI1 ailBljlP fi de froment. Aux principales fêtes on don- slaghers avant la lettre. Des funambules y donnèrent ~1 rllliiliPllIii "Hna't a c'lacun deux sous pour acheter du des séances vers la même époque. vin et de la viande; a la fête de S1 Nico- Au lundi perdu l'échanson principal de la corporation, 'as une pinte de vin et deux sous; à la qui occupait une des maisons de la place, y percevait 1 '' 11 J ,J ULiJJi JlL— Toussaint du bois et de la tourbe; avant le « keersgelt » une cotisation annuelle. A cette occa- La chapelle St-Nicolas ou des merciers, longue Rue Neuve. le carême une demie mesure de pois et de sion la petite place prenait un air de fête. On v instal- l'huile et pendant le carême même sept lait des tables et distribuait aux confrères des portions chapelle et les maisons adjacentes appartenaient à une Les plus anciens statuts de l'hospice datent de 1556. de petits pois finement préparés. La consommation institution de ce genre. L'administration des domaines II y est dit que la maison se ferme à 10 heures en été, à ordinaire était de 36 quartants; pour assaisonner les dut contremander la vente et céder ces propriétés au 8 en hiver; qu'après la mort du pensionnaire la femme pois il ne fallait pas moins de 23 livres de poivre et 19 bureau des hospices civils. Le chapelle ne fut fermée ptlesenfants de ce dernier devront quitter l'établissement onces de safran. Le lundi perdu de l'année 1547 on que pendant 3 ans. En 1801 elle fut une des premières 1 et n'auront droit qu'à la moitié des biens délaissés par cuisina si bien que, vers le soir, quatre maisons de la qui rouvrit ses portes aux fidèles. Les place St Nicolas flambaient. n était plus qu une remise. Corneille Mens, Doyen des merciers vers la fin du XVI11 ' siècle. ans. Le portrait de cet heureux mortel ornait jadis la * * 1 chapelle. Laissons la chapelle attendre sa restauration pro- le défunt. Si celui-ci n'avait plus de femme ni d'enfants, A l'époque où les armées françaises occupèrent la chaine pour nous occuper un instant de l'hospice et tout ce qu'il délaissait revenait à l'hospice. Le dimanche Belgique, la place St Nicolas comptait cinq grandes de ses habitants. et les jours de fête les pensionnaires devaient assister en maisons, deux maisonnettes, une maison avec magasin. On aurait tortde croire que les merciers avaient fondé corps à la grand'messe. La mendicité leur était interdite la chapelle et deux bicoques adossés au sanctuaire. Ni leur asile pour y donner refuge à ceux de leurs mem- sous peine d'être privés des subsides ordinaires et d'être la chapelle, ni l'hospice n'ont jamais possédé d'œuvres bres à qui la jeunesse et le foyer auraient fait défaut, renvoyés s'ils osaient transgresser une seconde fois ce d'art de très grande valeur. Vers 1826 un tableau d'Otto Non! l'hospice S1 Nicolas ouvrait ses portes à tous point du règlement. Il leur était défendu de s'endetter Venius, conservé actuellement à l'orphelinat communal les affiliés nécessiteux, ainsi qu'à leurs familles pour pour plus de 3 gros brabançons. des filles et représentant la Nativité du Seigneur, orna autant que le nombre de places vacantes le permit. Les doyens des merciers, à qui incombait la haute di- pendant quelques années la chapelle. Mais le style et la Cependant, comme bien l'on pense, les vieux y étaient rection de l'hospice, veillaient à l'observation de ce ré- grâce de celle-ci lui ont donné assez de charme pour La chapelle St-Nicolas ou des merciers, longue Rue Neuve. Corneille Mens, Doyen des merciers vers la fin du XVIII'' siècle.

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