Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1918, 06 Decembre. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Accès à 02 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/pg1hh6d91b/
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Vendredi 6 décembre 1918 No 249 Trentième année ABONNEMENTS : un ail un sera*. "u ii «tues francs ,ra"" ANVERS . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR 18.00 9.50 5. EXTÉRIEUR . 30.00 15-50 „ a Anvers au bureau du . * f i n"îous les bureaux Je poste lournal, ei dans» ffiraneer. — l-es abonne-de B. gl5ï£nt le 1er de chaque mois et ne "Mtpâ'Jer le 31 décembre. BUREAUX: Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2398 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteui en chef du journal -- - — , . . . iimm-m II — Iinw II ■ .111 mi mm !■! i «MMniBii m i ' ' miti vmmr i INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 c,nes Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 76 w deuxième insertion „ 26 „ Annonces financières . « 1 franc Pour une série d'annonces et pour Les annonces d'émission, on traite à forfait. MT Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : centimes le numéro 10 centimes admis par la censure "inttr- < — Les Belges de sang mêlé Les croisements améliorent la race ; au contraire, l'absence du tout mélange finit par l'abatardir et lui enlever ses qualités primitives. Cette grande règle fie biologie a manifesté son influence chez divers peuples» mais elle n est apparue nulle part aussi évidente qu'en Belgique. La Belgique, qui fut de tout temps le champ clos de l'Europe, fut aussi à toutes les époques le siège d'un mélange de sang qui, loin de nuire à la vitalité et . aux qualités natives de sa race, lui ont donné comme un coup de fouet et une nouvelle vigueur. Tout le monde, connait l'influence désastreuse des mariages consanguins ; moins nombreux sont ceux qui se rendent compte des inconvénients des mariages de caste. Et cependant, la noblesse,— pour ne citer qu'un exemple — démontre, par la régression de ses qualités dans tous les pays, l'inflexibilité de cette loi. 11 reste à la noblesse un moyen d'éviter la décrépitude, c'est de se-retremper dans la bourgeoisie travailleuse et dans le peuple. Ordinairement, ce n'est pas .l'a sagesse, mais bien la diminution de ses revenus qui la porte à se conformer aux lois bienfaisantes de la biologie. Les Belges de sang croisé sont innombrables, et, si l'on devait faire la gériëo-logie — chez les animaux on dirait le ■ pédigré, - de tous nos compatriotes, les « pur sang » seraient la très petite minorité. » Que le. lecteur veuille bien excuser les termes plus usités dans l'espèce animale (pie force nous est d'employer pour bien nous faire comprendre. Dans l'espèce canine, par exemple, les chiens de race présentent telle ou telle qualité spéciale bien développée : mai-pou r l'ensemble des facultés intellectuelles, pour ce que nous appelons la « malice », aucune espèçe pure n'égalera le produit du hasard. Les chiens de cirque, dont les tours savants égayèrent notre enfance, sont oiQnairement de . vulgaires chiens de rue. Que nous voilà loin de notre sujet !... Eh bien, non, nous venons aii contraire de montrer par des exemples populaires les avantages du croisement des races animales. L'espèce humaine, en dépit de son élévation au-dessus de la bête, n'échappe point aux lois de 1« biologie et l'histoire en renferme d'éclatants exemples. N'a-t-on point vu dans les circonstances les plus difficiles et les plus critiques des hommes sortis des rangs du peuple se distinguer par Te courage, l'énergie l'initiative. l'élévation fies sentiments, la conception exacte de. la situation, et rendre à leur pays les services les plus signalés? Ces hommes n'offraient, certes, aucune garantie au point de vue de la pureté de la race, et que de croisements peut-être dans l'obscurité de leur origine ! . La puissance de l'ambiance de notre territoire est telle qu'un étranger élevé en Belgique, à condition qu'il soit normal du côté moral, devient belge de cœur et d'âme, et, si le fait, ne se produit pas toujours chez cet étranger transplanté de bonne heure chez nous, il se manifeste régulièrement et pour ainsi dire sans exception chez les enfants de cet étranger nés sur le sol belge. C'est ce que l'on constate dans beaucoup dè familles belges, et notamment anversois, dans les familles occupant un très haut rang social et, même, dans la plus élevée de toutes: dans notre famille royale. Dans les circonstances tragiques que notre pays a traversées, tons ces Belges I ont montré à l'envi les sentiments les plus cuuraseu.v les plus nobles, les plus élevés et ils ont donné les preuves les plus éclatante, de l'amour de la patrie. Quant à notre famille royale, la conduite admirable du roi, le dévouement inlassable de la reine et sa bonté rayonnante et presque divine ont provoqué dans le monde entier un élan d'enthousiasme. Chez nous, ces actes héroïques, accomplis avec une simplicité et un naturel qui en ont doublé le prix, ont resserré étroitement les liens du peuple belge à une dynastie qu'ils aiment et qu'ils vénèrent par ce qu'elle a toute leur estime. Telle est la puissance merveilleuse du sol belge, du ciel belge, des institutions belges, de ce régime de liberté qui permet toutes les initiatives, que, demeurant en Belgique, on est absorbé rapidement par l'ambiance et l'on devient belge. J'ai lu quelque part dans ce bel et consciencieux écrivain Jules Huret, qui nous fut trop tôt ravi, que la terre argentine produit li! même phénomène sur les spécimens les plus disparates des peuples qui s'y rendent. La terre belge est puissante, la terre belge est féconde : le sang belge a toujours eu raison, de tous ceux qui vinrent sur soii territoire : il leur a pris leurs qualités natives de force, d'opiniâtreté pour les mêler intimement il ses qualités natives d'honnêteté, de courage, d'initiative et de liberté et, de cet heureux mélange, est né à travers l'histoire le peuple belge. Qui donc a osé écrire pendant la guerre qu'il n'y avait pas de peuple belge, suus le fallacieux prétexte qu'il y aurait deux races en Belgique : une race germanique : la flamande, et une française, la Wallonne'?... Quel affreux mensonge ' Sans doute, il y a deux variétés de Belges : les Belges du nord, plus froids, plus réfléchis, moins vifs que leurs frères du sud, mais doués d'une ténacité et de qualités de travail merveilleux : leur langue est plus sobre, sans en être pour I cela moins imagée ; - les Belges du midi, plus vifs, plus en dehors, plus pri-mesautiers, mais pratiquant aussi le culte du travail, avant une langue plus pi quante, plus pétillante, plus moqueuse. Ces deux variétés de Belges ont toujours existé sur notre territoire et, à part de petites querelles inévitables, comme le fait se voit clans toutes, les familles, elles ont toujours fait bon ménage. C'est qu'au fonds ces deux variétés, différentes seulement par le détail, sont extrêmement voisines par leurs qualités fondamentales d'honnêteté, de droiture, d'activité et d'amour du sol natal. Comme l'a dit fort bien le chansonnier montois. l'armurier-poéte Antoine Clesse : « Flamands, Wallons ne sont que des prénoms » : il n'y a eu Belgique que j des Belges et. s'il en fallait encore une ! meuve, la plus épouvantable des guer- j res que nous ayons subie l'a fournie. | Flamands, Wallons, tous les Belges 1 ont rivalisé de courage, d'abnégation, j d'héroïsme pour lutter contre l'envahis-! seur : frères amis, ils ont scellé dans le j I sang l'union indissoluble et indéfectible , des Belges ; ils ont conquis les mêmes I lauriers sur tous nos champs de bataille, ! ils ont, plus que jamais, montré qu'il ; n'y a en Belgique que des Belges dignes j de leur passé et marchant tous la main i dans la main avec la plus intime union i vers l'Avenir !... Minos. I i ; Les souverains belges à Paris j De Paris, le :"> décembre : ! Les son verni tif? I>elges, accompagnés du j i prince Léopold, sont arrivés cet après-midi. | | Une grandiose réception leur a été faite. Toute j la ville était pavoisée aux couleurs belges. Dès midi, une foule nombreuse se pressait siir le parcours que devait traverser le cor tège royal. Elle acclamait vivement les trou pes qui étaient venues du front pour rendre i les honneurs au roi et à la reine des Belges. \ i'arrivée du train royal, le roi Albert et la reine Elisal>etli étaient, reçus par M. et Mme Poincaré, entouré de tous les ministres. La musique joua la Brabançonne. Lorsque Poincaré parut, une formidable acclamation retentit sur le parcours, depuis la gare jusqu'au bois de Boulogne. Au ministère des affaires étrangères une foule enthousiaste n'a cessé rie pousser des bourras et des Vive le roi Albert ! Vivo la reine Elisabeth ! A deux heures cinquante, le cortège arriva au quai d'Orsay, où le pavillon royal fut hissé. Après avoir pris quelques instants de repos, les souverains sont allés au C.hamps Elysées rendre visite au président Poincaré. L'entrevue a duré trois quarts d'heure. Puis, les souverains sont rentrés au ministère des affaires étrangères au milieu des acclamations d'une foule extrême-, nient compacte. Dans la soirée a été donné en l'honneur des souverains un dîner auquel ont pris pari deux cents convives. Le roi et le président prirent place au centre de la partie supérieure de la table ; La reine était assise à i droite du - président ; le roi, à gauche. Le prince Léopold avait trouvé sa place à gauche de Mme Poincaré. La musique de la garde républicaine joua pendant le repas les plus .beaux morceaux de son répertoire. Dépêches télégraphiques {S'cn:icc dt l'Agence HA F À S) Occupé par la flotte italienne Rome, 4 décembre. — Une note de l'agence stefanie dit que la marine italienne, en éxecution des clauses navales de l'armistice et pour satisfaire aux exigences de la situation politique * l'est, de la. Méditerranée, a .ccupé toutes les îles de la Dalmatie, ainsi que les villes de Sebrauico et de Zara. Les intérêts des pays Scandinaves Copenhague, 4 décembre. — line note officielle annonce que les gouvernements Scandinaves ont nommé des commissions chaigées. de réunir le matériel. nécessaire à la sauvegarde des intérêts communes îles pays neutres pendant et après la conclusion-de la paix. Ces commissions se sont mises d'accord sur la proposition d'organisation d'une ligue des nations.La flotte anglaise à Libau Mémel, 4 décembre. — Une dépèche de Li bail annonce L'arrivée d'une escadrille bri-tanique de quatre croiseurs, d'un drague-mines et de six .contre-torpilleurs. Le nouvel emprunt français Paris, :i décembre. — A la chambre des représentants, M. Klptz a annonce que le chiffre nominal de l'emprunt de la libération ai-teint déjà vingt sept milliards et demi. Le ! capital effectif est de dix neuf milliards'sept cent vingt millions. En Roumanie Londres, 4. décembre. — L'agence Beùter j apprend que les bruits selon lesquels Hue;, rest serait en flammes et que.les paysans se seraient révoltés ne sont pas confirmés. Les Allemands évacuent méthodiquement, le quartier général de Sinaia. Les troupes roumaines occupent les points prévus par J'armi s:» *e. Le nouveau cabinet est constitué sous la dkiction du général Coanda, avec le généraux Gré-gorescu à la guerre, et Vainolanô à l'intérieur en vue de mettre l'armistice à exécution. Le parlement est dissous. Les Allemands inquiets Munich, 4 décembre. — Au cours de la séance du conseil central des soldats bavarois, le ministre Eisuer a déclaré, au nom du cabinet. : « En vue de calmer le peuple allemand, nous i attendons des puissances de l'Entente qu'elle | aideront à rétablir la force politique de l'Aile- j magne, et qu'elles démentent, tous les bruits disant que l'Entente aurait l'intention de dé- i memhrer L'Allemagne, d'occuper le territoire allemand au delà du délai fixé par l'armistice, et de reprendre les hostilités. Les troupes belges en Allemagne Cologne, 4 décembre. — La cavalerie beige a occupé la partie de Ober-Kassel située sur la rive gauche du Rhin. A Oldenkirchen. un détachement belge est entré dans la ville pour préparer le logis pour les troupes. Cinq cents hommes arrivent cet après-midi. Les troupes de l'Entente ont atteint ainsi le bassin industriel Munich-Gladbach. Dusseldorf, 4 décembre. — La cavalerie belges est entrée cet après-midi dans la partie de la ville située sur la rive gauche du R'hin. Toute communication entre les deux rives du fleuve est interdite. I Tension entre la Chine et la Hollande Londres, 4 décembre. — Reuter annonce que le gouvernement chinois demanderait à la Hollande de rappeler le ministre hollandais de Pékin. Selon des rapports reçus il existerait une forte friction entre le gouvernement Siamois et le représentant hollandais à Bangkok.Les flottes turque et russe internées Londres, 4 décembre. — L'amirauté annonce que tous les Vaisseaux de guerre turcs rendus aux alliés sont internés à la Come-d'Or, a Constantinople. La flotte russe de-la mer Noire a également été livrée. * » Au sénat américain Washington, 5 décembre. — Le sénat a renvoyé, sans discussion, à la commission des affaires étrangères une résolution du républicaine Knox proposant la remise jusqu'après la conférence de la paix des questions qui concernent la constitution d'une société des nations, ainsi que tout changement radical j dans les anciennes lois internatioales régis- j saut la liberté des mers. La résolution prévoit ■ également le retrait immédiat du force expé- ; ditionnaires américains, l'abolition des pou- i voirs présidentiels pendant la guerre dès (pie ! l'ennemi aura satisfait aux conditions de l'ar j misti.ee. La question du ravitaillement Londres, 5 décembre. — Reuter apprend que; ; parmi ies questions discutées à la conférence j de Londres se trouvait celle qui a trait à l'or- ! ganisation de la commission chargée d'exami- ' ner la question du ravitaillement des pays qui i put souffert durant la guerre. Les troupes belges à Dusseldorf Dusseldorf, ô décembre. - L'isolement de la j partie de la ville située à gauche du Rhin est : très sévèrement maintenu. Les troupes belges j interdisent quiconque de passer les ponts, qui j *sont barrés par des fils de fer barbelés. L'hôtel i ou logent les officiers belges a arboré le dra- j peau national. Les bateaux qui naviguent en- ; core sur le Rhin, malgé la défense, sont a ver- ; lis par des coups de feu qu'ils ont à s'arrêter, j - i Carnet d'un fureteur ! Au consulat d'Angleterre Cérémonie émouvant hier matin à onze heures au consulat du Royaume-Uni, avenue du Commerce, sir Ceci! Hertslet arrivé, comme on le sait, par le steamer Maru.ebuse, procédait à la réouverture des locaux fermés depuis octobre 1914. M. le gouverneur de la province d'Anvers, M. le bourgmestre De Vos et M l'échevin Strauss étaient présents, entouré;, de membres de la colonie anglaise, trop peu nombreux encore*, à Anvers, et d'amis belges qui avaient tenu à manifester leur sympathie. Après un discours de sir Ceci) Hertsîêt, chaleureusement applaudi, le sympathique consul-général hissa le drapeau britannique au balcon du consulat au milieu des acclamations répétées de : Vive l'Angleterre ! M. le bourgmestre, en ternie sémus, exprima, en anglais, toute la joie de la ville d'Anvers de voir se renouer les relations cordiales entre les deux pays ei l'espoir d'une collaboration des plus prospères. M. l'échevin Strauss prit ensuite la parole et, après avoir rappelé que. l'Angleterre est avant tout le pays du libre échange, fil ressortir que déjà sous Jacques Van Artevelde, un traité commercial fut conclu entre la Flandre et l'Angleterre. Toute l'histoire de notre pays. Misaii l'orateur, nous lie à la grande nation que-nous honorons. M. Strauss a émis l'espoir que l'union des deux pays sera le point île de-part d'un nouvel essort pour la Belgique. M. le gouverneur, succédant à M. Strauss, a fait l'éloge de l'œuvre grandiose accomplie par l'Angleterre, il témoigna une fois de plus de la profonde reconnaissance et de la vive sympathie du peuple belge pour ce noble pays. D'autres discours furent encore prononces avec beaucoup d'à-propos et d'humour. Avant de se séparer, un toast fut porté par le bourgmestre à la santé du Roi et de la famille royale d'Angleterre. Charmante réuri'ion marquant, officiellement la reprise des rapports entre les deux pays et augurant pour l'avenir une collaboration plus étroite et plus féconde. Quelques membres de l'armée de terre et de mer de l'Union-Jack étaient présents, ainsi que le capitaine du steamer Marylebonf., M. Mills. Ils furent chaudement ovationnés. * * AU PORT. Le steamer Maryi.ebone, le premier arrivé de, la ligne Harwich Antwerp est amarré au quai des navires de la Red star Line. Parti d'Harwich samedi, le capitaine Mills n'est arrivé que mardi en notre port. On voit que ce ne sont, pas seulement les chemins de fer qui doivent marcher «piano » dans les débuts. l.e steamer Marylebone est reparti aujourd'hui pour l'Angleterre. La fête t)e la Paix Nous croyons savoir que la ville d'Anvers, désirant que la population ne laisse point passer le jour de la signature du traite de paix sans manifester joyeusement son allégresse, s'occupe dés à présent d'arrêter le programme des festivités et réjouissances qui auront lieu à cette occasion. Voilà plus de quatre années que le peuple est privé de ses journées traditionnelles de kermesse ; il va pouvoir, le jour de la paix, s'en donner à cœur joie ! Cette nouvelle sera aussi^l.a bienvenue dans les diverses branches du petit commerce. nos horloges L'horloge de la Banque nationale, qui s'était voile la face plutôt (pie de marquer l'heure, allemande, indique allègrement, depuis tout un temps déjà, l'heure belge. On la soupçonne fort de s'être toujours laissée influencer par l'ardent patriote qu'est le dévoué administrateur de la Banque nationale, M Caiiier. la monnaie Les receveurs des tramways acceptent la monnaie allemande mais refusent la monnaie... française ! Ceci fait plutôt une impression pénible. On comprendrait qu'il leur tôt prescrit de ne recevoir que la monnaie belge. Sans doute s'agit-il simplement d'une mesure toute transitoire. A la propreté publique Il paraît que le service va reprendre sa régularité. La cause de la longue interruption ? De nouveau les saletés boches. Pour net toyer les gares encombrées de détritus de toutes espèces, il a fallu employer quelques quatre cents tombereaux et tout le personnel ! Et l'on nous vantait avant la guerre la propreté et l'organisation allemande 1 Finie cette légende. Dans nos gares A la gare de Stuyvneberg, les Allemands, avant de partir, ont-détruit toutes .les installations : dynamos, signalisations, etc. On est occupé eu ce moment à leur appliquer la peine du talion. Quarante ouvriers et trois ingénieurs, tous Allemands, sous la surveillance d'ingénieurs belges, sont contraints d'effectuer le travail nécessaire pour tout réparer .Et quand ils ne marchent pas droit, nos soldats connaissent — eu allemand — ce qu'il convient de ieur dire, l'ayant appris par ouï dire ou par expérience. Comme ils prirent la laine de nos matelas quand ils détruisaient tout'chez nous, on se voit torcé pour les reposer , d'un travail de reconstruction de les faire coucher sur la paille. Ayant eu vent de l'endroit où ils dormaient, la population d'alentour est venue dernièrement leur jeter des pierres. Il n'y a. pas à dire leurs exploits de tous genres leur ont créé en Belgique une popularité spéciale, « ( i i i ne prendra pas fin de sitôt. Nous conseillons toutefois de s'abstenir de telles inan if station : la revanche exercée par nos autorités militaires doit nous suffire. ■ Industries boches ? Certains produits de petite industrie ont brusquement disparu avec les boches. C'est le cas pour certains fromages, genre Camen-bert, dont les étiquettes indiquaient un lieu de production français et qui étaient faits, parait-il, dans nos environs avec du lait réquisitionné. La fraude commerciale des boches s'étendait à tous les domaines, pourvu qu'il y eût du profit. Le « Made in Germanv », quel que soit son déguisement, sera vite dévoilé, ei augmentera la catégorie des « laissés pour compte » à l'avenir. En pays occupé L'affiche du commandant belge à Aix-la-Chapelle a fait plaisir à tout le monde en Bel-gnque.Messieurs Les Boches vous voilà pris à votre propre piège. A vous de rester prisonniers dans vos demeures, à vous de ne plus aller Librement ni au café, ni au théâtre, a vous de marcher à l'heure beige, de desrendre du trottoir et de saluer nos officiers, à vous de subir ies perquisitions domiciliaires. Nous ne vous imiterons cependant pas en tout: nous ne volerons pas, -nous n'assassinerons pas les hommes et nous respecterons les femmes et ie> enfants. Mais, si le régime de notre occupation ne sera pas cruel comme le vôtre, il n'en sera pas moins un (.-1131(1116111 aussi dur que mérité. Nous avions la conscience tranquille et l'espoir d'être délivrés un jour et cela nous donnait ce courage et cette sérénité qui vous décontenançaient et que vous ne coinprenier pas. Vous, vous avez tous, tant que vous êtes, d'horribles méfaits sur la conscience, comme exécuteurs ou comme complices ; vous êtes haïs et méprisés du monde entier et en ce qui concerne l'avenir, les travaux forcés vous attendent pour tout, réparer. i Et personne n'élèvera la voix pour vous plain-j dre.... L'expiation a commencé ! Pour les Belges prisonniers Beaucoup de Belges se sont occupés d'améliorer le sort de nos malheureux prisonniers et nos colonnes ne suffiraient pas à relater les noms des personnes qui se dévouèrent à cette belle œuvre. Le rapatriement de nos soldats nia 1 traités en Allemagne, renvoyés dans des conditions inhumaines qui 0111 soulevé d'unanimes protestations est l'objet de la sollicitude de certains des nôtres. .C'est, ainsi que monsieur l'avocat Yseux, d'abord à Dusseldorf, vient de partir pour Berlin eu compagnie d'officiers français uour surveiller de près les mesures nécessaires à un bon.retour. Le -drapeau belge a la tour dlî- cathédrales d'Aix-la-chapelle et de Cologne On 11e nous en a encore rien dit, mais il doit y flotter a présent- notre fier étendard aux trois couleurs. Quelle humiliation pour ce peuple ivre d'orgueil et de domination, encore hier ! Nos couleurs ne signifient pas, comme le drapeau allemand en Belgique, .l'oppression du droit par La force, la violation des traités et de la parole donnée ; notre étendard a une liante mission civilisatrice du droit, le rétablissement. de la vérité et de la justice et le début de la réparation ! 11 flottera sur les rives du Rhin aussi longtemps que les Allemands n'auront pas donne pleine et entière satisfaction pour les ruines et pour les deuils qu'ils déchainèrent sans motif et sans scrupules dans les pays alliés. Dans ies bagnes allemands Un journaliste, M. Camille Joset, directeur de 1'Avenir de Luxembourg et conseiller provincial d'Arlon, vient de rentrer d'Allemagne. Son yDdyssée a été épouvantable. En voici 'e récit : Lorsque le 12 août 1914, à l'aube, les troupes allemandes occupèrent la ville d'Arlon, les bureaux, ateliers et l'habitation de Camille .loset furent envahis par la soldatesque, sou journal interdit, et notre confrère arrêté et mis à la disposition du général von der Es,-h, sous l'accusation d'avoir publié des articles hautement outrageants pour la noble nation germanique. .Heureusement se soudard, dont les exploits odieux et sanguinaires sont demeurés dans toutes les mémoires au pays d'Arlon, fut obligé de quitter la ville avec *»s brutes sans avoir pu statuer sur son sort. Le 19 août, notre Confrère était remis en liberté ; mai- quelques heures à peine s'étaient écoulées que de nouveau Joset était arrêté. Cette fois '•a prétendait imposer à notre confrère, en l'absence de toute autorité civile ou militaire belge dans la province, de donner acquit, au nom de la province de Luxembourg et a concurrence d'un million de francs, des sommes saisies dans les banques arlonaises par les troupes du prince .Oscar de Prusse : .loset refusa catégoriquement, quoiqu'il dût en répondre sur sa vie : et celte fois encore, les Allemands ne purent mettre leurs menaces a exécution, grâce à l'arrivée inopinée, aux environs de la ville, des avant gardes I rançaises. Le 22 août eut lieu le choc entre les divisions françaises et allemandes, dans le sud-ouest du Luxembourg; dans ,1a nuit, les convois de blessés commencèrent à encombrer la ville ; Le lendemain, tous les établissements étaient combles et l'on continuait à amener des blessés en masse. On ne savait plus où donner de la tête. Joset installa un grand lazaret, avec !e dévoué concours des Pères Jésuites, dans les vastes locaux de ces religieux,lazaret où,grâce a l'active collaboration du docteur Barnich de Bruxelles, qui en assuma la direction, des centaines et des centaines de blessés purent être recueillis et soignés : nous avons entendu, par après, au Havre, le docteur Barnich ex primer à ce propos sa vive admiration pour Joset. Hélas ! les Allemands ne devaient pas tarder a appliquer dans le Luxembourg les barbares et cri mine Mes méthodes de conduire la guerre qui allaient soulever contre eux la haine du monde entier : tout le long du front de bataille, les villages furent volontairement incendiés, des centaines de paisibles civils furent lâchement assassinés. Ce fut, parmi les populations, un affolement compréhensible et. bientôt, la pire détresse, .loset fut aussitôt «un pe.u* là-» aussi. A deux reprises, tandis que les soldats allemands continuaient à incendier et à. fusiller, on le vit ti a verser avec l'avocat Max Ki-esel, d'Arlon, qui fut durant ces mois d'activité prodigieuse son fidèle second, les lignes allemandes pour aller recueillir dans les bois et jusque da.ns les caves des maisons en flamme, les hommes et les-femmes qui s'y étaient réfugiés, .pour les ramener, la nuit, sains et saufs dans des régions moins exposées. Joset ne s'en tint pas là. Il assuma la tâche de vêtir, d'alimenter, d'hospitaliser ces deux mille deux cents familles luxembourgeoises Feuilleton de l'ANVERS-BOURSE 16 1914-1918 La guerre vue d'Anvers Annotations quotidiennes d'un habitant de la ville vendredi, 7 aout 1ô14 Cinquième jour de la guerre (SUITE) La garnison de Liège s'étant retirée, les Allemands n'ont plus qu'à entrer dans la place. C'est ce qu'ils s'empressent de faire. A cette occasion, le bourgmestre M. G. Kleyer, fait afficher la proclamation suivante : » Le bourgmestre à la population, » L'armée allemande vient d'entrer dans notre ville. J'engage rues concitoyens à conserver le plu'* grand calme, et à éviter tout dés-ordre. Je le conjure surtout de s'abstenir de toute manifestation et de tout acte qui serait de nature à amener une répression violente Le bourgmestre. — G Kleyer. » En présence de la belle attitude de Ta population de Liège et des troupes qui ont défendu la place, le gouvernement français prend la résolution de conférer à la ville la croix de ln légion d'honneur. Voici le texte officiel di rapport publié à ce sujet dans le journal of-ficiel de La France : » Monsieur le président, » Au moment où l'Allemagne, violant déli bé rément la neutralité de la Belgique, recon nue par traités, n'a pas hésité à envahir 1< territoire belge, la ville de Liège, appelée ei première ligne à subir le contact des troupe: allemandes,. vient de réussir, dans une luth aussi inégale qu'héroïque, à tenir en échec l'année des envahisseurs. Ce splendie fait d'ar mes constitue, pour la Belgique et pour la ville de Liège en particulier, un titre admira ble de gloire dont il convient, que le gouverne ment de la république perpétue le souvenii mémorable en conférant à la ville de Liège l;i Croix de la légion d'honneur. J'ai, en consé quence, l'honneur de vous proposer de décidei que la Croix de la légion d'honneur est conte rée à la ville de Liège. — Le ministre des af fanes étrangères, Gaston Doumergue. » L'attaque des forts de la position continue Une division de cavalerie allemande, compo sée de sept régiments est anéantie par la dis i sion d'infanterie Léman et par notre cavale rie. Les officiers allemands faits prisonnier: avouent que la résistance opiniâtre de Liège n'a pas été prévue, et qu'elle bouleverse coin plètement les plans de l'état-major allemand Ils ne songent pas à cacher leur étonnement L'officieux » Wolffbureau », l'agence télégra phique que le gouvernement allemand a créé* pour faire répandre dans le inonde la vérin comme il la conçoit/- le « Wolffbureau » lui même reconnaît que l'attaque de Liège es manquée. Elle a, c'est certain, laissé aux aimées françaises le temps de se former, d< prendre les dispositions les plus urgentes, d'01 ganiser la défense ; aux Anglais, de prépare le débarquement de troupes sur le continent Ce débarquement commence aujourd'hui. Dan le Luxembourg belge, on signale déjà des coin bats entre Français et Allemands. Du côté de l'Alsace, les troupes française passent la frontière. Près d'Altkirch,. elles li vrent un violent combat. Vers sept heures di soir, elles arrivent devant la ville, qui es défendue par d'excellents ouvrages de cam pagne, et occupé par une brigade allemande Les Français exécutent l'assaut avec une vie lence incuïe. Après,un combat acharné, un r giment d'infanterie's'empare des tranchées, e met les Allemands en fuite à coup de baïon nette. L'ennemi abandonne en toute hâte le travaux des deux lignes de défense qui ai raient, cependant, pu rendre encore des sei vices. Un régiment de dragons poursuit le Allemands dans la direction de Walbeim-T; golsheim et d'Illfurth, et leur fait subir de 1 | pertes graves. Ce n'est que grâce à l'obscurit ; l que les Allemands peuvent s'échapper. Le : ! "Français entrent dans la ville, où ils sor ; reçus avec enthousiasme. Vieillards, femmes ; et enfants embrassent les soldats Français. ; Les bornes-frontières sont arrachées et les ' troupiers sont portés en triomphe dans la ville, j L'émotion est indescriptible. Le général Joffre j adresse aux Alsaciens une proclamation qui j est immédiatement affichée sur tout le terri- | foire conquis, et lue avidement par les habi- j tants. Voici le texte de ce document : » Enfants de l'Alsace, » Après quarante-quatre ans de pénible attente, les soldats français foulent de nouveau le sol de votre pays. C'est là, le commencement de la grande œuvre de revanche. Quelle émotion et quelle fierté ne ressentiront pas i ceux à qui il sera donné de compléter cette œuvre. Unanimement, la nation française les pousse en avant, et dans les plis de leurs drapeaux sont inscrits les mots magiques : Justice et Liberté ! Vive la France ! Vive l'Alsace !» Sur le théâtre de la guerre oriental, les ennemis cherchent encore le contact. Des reconnaissances et des esca rmouches d'à vaut-postes ont lieu un peu partout. Dans la Pologne russe, la cavalerie autrichienne occupe <>1-kusch et Wolhrom, et arrive eh engagement avec les détachements du sixième corps d'armée, qui se trouve à la frontière orientale de l'Allemagne. Dm côté austro-serbe, sauf le bombardement de Belgrade qui a causé de grands dégâts à la ville, les ennemis se tâtent. Près Obreno-vac, l'artillerie autrichienne ouvre le feu contre les troupes serbes. Les batteries serbes répondent, et imposent bientôt le silence à l'ar-tillerie autrichienne, qui se replie en abandonnant deux canons endommagés. Les troupes monténégrines envahisent la Bosnie-Hérzégovine. t En Afrique du sud, — les alliés attaquent les colonies allemandes, — les Anglais occupent " Togo sans que la garnison allemande de cette * colonie ait opposé la moindre résistance. Le sud du Togo, jusqu'à cent vingt, kilomètres de s la côte, s'est également rendu. - j En ce qui concerne les opérations sur mer, s ; la flotte britannique de la mer du Nord arrive é | en contact avec la flotte allemande au sud de s | Doggersbank, et la poursuit dans la direction -t ; de la côte néerlandaise. Du côté de Gibraltar : l'escadre anglaise capture une cinquantaine dt ! vapeurs allemands. 1 samedi, 8 aout 1914 Sixième jour de la guerre Ce qui cause surtout .l'effervescence du pu ; blic anversois, c'est la crainte de voir l'espion ! nage allemand se continuer. 1! y a toujours à • Anvers des Allemands, et surtout, des per ! sonnes d'origine allemande, et la populatioi s'imagine et peut-être pas à tort que pendam la guerre, ces sujets du Kaiser poursuivront ! e ; ; v re de trahison commencée avant la guer re. La témérité et le cynisme des Allemand? ' eu matière d'espionnage autorise, d'ailleurs i toutes les appréhensions. Par exemple, au j jourd'hui même, il est arrêté, à. Berchem-lez j Anvers, quatre officiers allemands en uniforn c ! belge. Ce que craint la population, l'autoritf I militaire le redoute-t-elle aussi? Ou bien,.'celle i ci veut elle simplement donner satisfaction i | l'opinion publique? Toujours est-il que le gou j verneur militaire ordonne aux bourgmestres j de toutes les communes de la position fortifié* ; d'Anvers de faire connaître au public qu( ; tout individu belge ou étranger couvainci ; d'espionnage sera déféré au conseil de guerre : Celui-ci peut statuer sans formalités ni délai ! il "peut prononcer la peine de mon. La sen ! tense est rendue sans appel ; l'individu cou damné est, dans les vingt-quatre heures, passi par les armes. » C'est sans doute encore en vue (l'empêche l'espionnage que le gouvernement d'An ver: arrête les mesures suivantes relatives à h eircuîalion aux passages de l'enceinte déclas sée de la ville : <■ I. La circulation au-delà des rempart est interdite aux tramways et autres véhicule à partir de vingt-heures,■ sauf aux voiture militaires, lesquelles seront soigne nsemen examinées ; > 2. De même, il ne sera plus permis : personne de passer à partir de la un'"o.e lieure et dans les mêmes conditions ; » 3. — L'interdiction sera-levée jonruellen en à quatre heures ; »-4. — Indépendamment des dangers aux quels ils s'exposent, les contrevenants seron punis d'un emprissonnement de huit jours les voitures seront confisquées. » A la suite des agissements criminels dont ils sont les victimes, les Belges sont, du reste devenus ombrageux plus que «le raison : ilf voient des ennemis partout. Peut-on leur en vouloir? Même, la situation des consuls améri cains cpii représentent l'Allemagne eu Belgique n'a pas été bien comprise par le public belge Mais un communiqué de l'autorité militaire d'Anvers lève le malentendu. Le bourgmestre M. J. De Vos est, en effet, chargé de faire ob server à la population qu'il est à la connais sa me du consul général des Etats-Un is d'Amérique à Anvers que la situation des consuls américains en Belgique, qui ont pris possession des archives des consulats allemands en Belgique, a été méconnue. « Le gouvernement américain, en donnant pour instruciion à se? représentants d'accéder à cette demande di; gouvernement allemand, a simpliment acco-ni pli un acte de courtoisie internationale habituelle en temps de guerre. Les puissance? européennes étant en état de guere, l'Améri que était la seule grande puissance à laquelle l'Allemagne pouvait s'adresser. Le devoir d'ui , consulat neutre, en l'occurrence, est limite à de simples formalités administratives. <• Ce n'est (pie trop juste. Aussi le bourgmestre a-t-il tenu à ajouter à cette proclamation que la population doit comprendre que la prise ; ! e:i charge par un pays neutre des archive? d'un pays belligérant- est un acte de pure courtoisie, qui esi d'usage en temps de guerre ■ et n'implique, en aucune façon, une adhésior quelconque de la part du pays à la politique du -pays belligérant. «Ce serait donc absolue ment à tort (pie la population témoignerai ; rie sentiments de mécontentement à l'égnn du gouvernement américain, avec lequel notre pays continue à entretenir les meilleur: relations. » ; La conduite héroïque des défenseurs de U ; forteresse de Liège est toujours l'objet de 1: ; plus vive admiration dans le pays et à l'ét.ran l ger. Les journaux français et anglais ni cessent de publier les notes les plus élogieuse: , a cet égard. A l'exemple du président de 1: chnribre française, M Aiitonin Dubosi, pré sident du sénat "français, adresse au présâden. ^ ! du sénat belge le télégramme suivant : < Vssuré de traduire les sentiments unanime, | de mes collègues, je vou-s adresse le térnoig i ; nage de leur admiration pour la lutte héroï : que des troupes belges et de* vœux ardent | pour le succès et la gloire de nos armées. » En vertu d'une décision du conseil municipal de Paris, la rue de Berlin se nommera désormais rue de Liège. Le général Léman, lui, le chef de ces héros, reçoit de M. Sehollaert, président de la chambre des représentants belge, la dépêche ci-après : « Au général Léman gouverneur militaire de Liège, « Le cœur débordant d'enthousiasme et de ! fierté patriotique, j'acelame le glorieux défenseur de Lié.ge. — Schollaert. » Liège est donc occupé par les Allemands. Le bourgmestre, M. G. Kleyer, l'a annoncé hier aux Liégeois. Aujourd'hui, les Allemands sentent le besoin de se présenter eux-mêmes a la population. Ils le font en ces termes dédicats, qui dénotent encore une fois leur K.ultur spéciale : » Ville de Liège. » Le bourgmestre à la population, i » Le général en chef commandant- l'armée allemande de la Meuse me charge des communication suivantes: » I. — Il regrette les dégâts occasionnés par le bombardement aux propriétés privées, et promet que, si les hostilités cessent et si les forts se rendent, il n'y aura plus de répression militaire contre la ville ; » IL II invite les iiabitants à reprendre leurs habitudes, et à rouvrir leurs magasins ; seulement, à partir de neuf heures du soir, les ; établissements publics devront être fermés, et les habitants devront rester chez eux ; » III. — Des coups de feu ayant été tirés par des civils sur l'armée allemande dans certains villages de la contrée, une répression énergique -'en est suivie, le général en chef < commandant informe la populalion liégeoise que la même répression s'exercerait ici si les j s .ldats allemands étaient l'objet d'une agres-t sion. Les batteries de la citadelle braquées - a la ville recommenceraient à l'instant le I bombardement. — Le bourgmestre G. Kleyer .» ' i . j (à suivro j

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Cet article est une édition du titre Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1889 au 1919.

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