Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 03 Juin. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Accès à 28 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/gb1xd0rv92/
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Mercredi 3 iuin 1914 No 126 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un trime. francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX: Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS OOQQ ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR uvwi livmk. i i \j i bail l/u ovin Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal INSERTIONS : La grande ligne : Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour Les annonces d'émission, on traite à forfait. OT Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes Abonnements de viîlegiatui Aux personnes qui ont l'habitu d'acheter le journal au numéro et c s'en vont en villégiature dans l'intérie du pays, nous offrons de servir cl abonnements mensuels. LE PRIX DE CES ABONNEMENTS F.S Quinze jours." . 1 fr. 2£ Un mois. ... 2 „ — Deux mois. . . 3 „ 7E Trois mois . . 5 „ Quatre mois. . 6 „ 5C Cinq mois. . . 8 „ Pour ces abonnements, s'adress à l'administration du journal, March aux-CEufs 9', Anvers En écrivai ajouter le montant de l'abonneme en mandat ou timbres-poste. Il ne sera pas donné suite ai demandes non accompagnées c prix de l'abonnement. Seuls les abonnements d'au moi trois mois qui s'arrêtent à un trimest normal de l'année doivent être pris l'administration de la poste. *** Les abonnés de l'intérieur du pa* qui changent de résidence sont prit de faire connaître leur changemei au bureau postal de la localité qu'i quittent, et non pas à l'administratic du journal. ACTUALITÉS FONCTIONNAIRES PRIVILEGIES En constatant hier que les fonctioi naires français réclament aujourd'hui a gouvernement à peu près un milliai ^'augmentations de traitements, nous fa sions observer que leurs réclamatioi ont pris depuis quelques années un c ractère d'irrésistible puissance qui i permettra point de les ajourner dava: tage. D'abord, c'est bien comme noi disions un immense mandarinat qui pr clame ses exigences, en passant de l'exe cice du droit de pétition à la mise t demeure, parfois, à la menace sous coi ditions. Les associations sont très non breuses ; elles le sont au point de con prendre à peu près l'unanimité des serv teurs de l'Etat, et deux mesures légi latives, dont la dernière remonte à sei lement quelques mois, à l'avènement d ministère Doumergue, rendent le pe sonnel officiel excessivement impatien Si l'Etat, persistait à refuser sinon toi du moins une partie de ce qu'attende) de lui ses créanciers, il pourrait se troi ver exposé à une grève générale ou loca des services publics. La première des deux mesures légi latives à quoi nous venons de faii allusion date du ministère présidé pi M. Georges Clemenceau. Le gouvern ment et le parlement venaient de reje ter des projets de crédits en faveur d< agents des postes, le ministre des finai ces invoquant principalement la péru rie du trésor. Pas moyen d'accorder ' moindre augmentation de salaire au postiers et aux télégraphistes : il n avait pas d'argent en caisse. A peif réussissait-on à balancer le budget. Poui tant, le gouvernement proposa et le pai lement adopta en moins de trois séanct une loi qui portait de neuf mille à quinz mille francs le taux de l'indemnité pai lementaire pour les sénateurs et les dépi tés. Les représentants du peuple ne di couvraient point de ressources pour 1< postiers, mais ils en trouvaient instar tanément pour eux-mêmes. Cette initie tive fut sévèrement appréciée. Fini ; temps que le député Baudin se faisa tuer pour vingt-cinq francs sur une ba ricade du faubourg Saint-Antoine ! On bien raison de dire que tout a augment Tout, — hormis les traitements d( fonctionnaires. Vainement, les postier les ouvriers de la voierie, les agents c police excipèrent des largesses du trésc au profit des parlementaires. Le mini tre des finances leur objecia qu'ils di vraient attendre environ dix ans avai de voir améliorer leur situation. L'argei manquait. Rien que pour les postiers, s'agissait de trente millions de francs, i trente millions de francs ne se trouvei pas sous le sabot d'un cheval. On lei opposa cet argument et cette pénurie e trois tentatives successives. Dans la de nière occasion, on les pressait de patiei ter jusqu'en 1920. L'an dernier, des fonctionnaires priv légiés ont obtenu rapidement des auj mentations qui se chiffrent, non plus p£ trente, mais par soixante-quinze millior de francs : ce furent les militaires, so quarante mille officiers et sous-ufficier Les associations de fonctionnaires e déduisent que l'Etat trouve des millior lorsqu'il est décidé à en trouver, sar qu'il lui soit nécessaire d'y réfléchir pei dant dix ou six ans. Pour se parttg< trente millions de francs, les postiers a nombre de cent quinze mille patient ront jusqu'en 1920, et quarante mil officiers ou sous-officiers pourront d1 maintenant se partager soixante-quin: millions de plus chaque année ! Les journaux qui soutiennent le cab net Doumergue expliquent les largessi de l'Etat au profit des fonctionnaires m litaires par ce motif que les militair* méritent certains privilèges. Ils sont pli intéressants que les fonctionnaires civil parce qu'ils ont pour mission de faii constamment le sacrifice de leur vie. Pour mission, je le veux bien adme tre, mais non certes pour fonction. Il n'apparaît nullement que la profi Ç sion militaire soit plus dangereuse plus malsaine que les professions ci' 3e les des services publics. La France -I en paix depuis quarante-quatre ans ' . n'a jamais employé que quelques m ul liers d'hommes — le système dit d es petits paquets — dans ses expéditio coloniales. Depuis quarante-quatre ar 7; des milliers et des milliers d'officiers, sous-officiers français sont arrivés à l'â # de la retraite sans avoir été exposés plus de dangers que des juges de pai ; des employés de l'enregistrement ou d percepteurs des contributions. On pe même dire que la profession militait > par les entraînements physiques et 1 exercices de plein air qu'elle comporl est beaucoup plus favorable à la san er que le travail étouffant et généraleme é- abrutissant des bureaux. On ajoute ît, iju'en France et en Belgique le servi nt colonial fait moins de victimes parmi 1 militaires que parmi les pékins. No pouvons nous en rapporter à cet éga 'x aux nécrologies congolaises. iu En ce qui concerne la France, les pi vilèges accordés aux fonctionnaires n -,s litaires s'expliquent d'autant moins qu'i rc cas d'une guerre nationale, en vertu < à la loi sur le service personnel, oblig toire et universel, les fonctionnaires civi rejoindraient immédiatement leurs réj ments au premier signal de la mobilis 's tion. îs On ne manquera pas d'invoquer o ît motifs devant le gouvernement frança Is s'il tentait de reculer encore les augme: n tations de traitements promises par l'un nimité des nouveaux députés. Firmin Charlerie. | Dépêches télégraphiques [Service de l'Agence HAVAS) Mexique et Etats-Unis Washington, 2 juin. — Commentant la dép u che du Mexique selon laquelle le génér d Huerta désirerait voir les constitutionnalist i- participer à la conférence de médiation af: .c que les Mexicains règlent ensemble les aff;i res du Mexique, le chef de l'agence des consl t-utionnalistes a déclaré : « Les constitution!! te listes n'ont rien à régler avec le général Huert 1- Ils ne peuvent discuter avec lui qu'à pointe de l'épée. » New-York, 2 juin. — On a donné des lettri r- de libre pratique au vapeur Antilla qui a a n porté aux constitutionnalistes cinq cents to; -, nés de munitions et un aéroplane, qui ont é débarqués à Tampico. *♦* Durango, 2 juin. — Le général Carranza a: i- nonce que les 30 et 31 mai les constitutionnali 5- tes ont été vainqueurs dans trois engagemen décisifs entre Zacelacas et San Luiz de Potosi Le colonel Fernando Reyes, avec six cen u hommes, a battu un détachement de fédérau i'- à Salins et plus tard un détachement de re: t. fort envoyé de San Luiz de Potoso. Les féd< ^ raux ont perdu quarante-six soldats et quati , officiers. On a exécuté quatorze officiers féd raux faits prisonniers, parmi lesquels le coli i- nel Chaves. Enfin, les constitutionnalistes : le sont emparés à Pines d'un train militaire féd i rai dans lequel 41s ont tué soixante fédéraux. *** 3- Paris, 3 juin. — Le Petit Journal publie un i dépêche de la Vera-Cruz disant qu'un Angla: | arrivé dans cette ville ce matin, venant d 3f j Mexico, rapporte qu'un groupe d'étudiants t- i fait feu sur le général Huerta lorsqu'il se troi J i vait dans le district de Santa-Juliana. Cin des étudiants ont été exécutés. > | Berlin, 3 juin. — On mande de la Vera Cri a j au BërLiner Tageblatt : « Les croisseurs ail x ! mands Bremen et Dresden délivrèrent de vi\ y | force et accompagnèrent en plein mer les bi y i teaux Ipiranga et Bavaria, retenus à la Vei ® ; Cruz jusqu'au paiement de l'amende inflige ; par les Etats-Unis pour avoir débarqué a *- i Mexique des armes et des munitions, l S | Dresden était en état de combat. Il avait h e j canons chargés. Cet acte de violence, constiti. un casuç-belli ». L- La-VeraVcrÙZ, 2 juin. — Depuis le débarqm ment d'armes par les paquebots Bavaria i ,g Ipirang leà fédéraux auraient donné un fus , et 1,000 caytouces à tous ceux qui les demai daient. La population de Puerto Mexico e: L_ ; maintenant bien armée. e Niagara 1-Vi.r.s, 2 juin. Les délégués mex it eaius ont ;\nioncé que le général Huerta e: p. prêt à démissionner à la condition qu'au nu ment de sa démission la paix politique soit ri tablie au Mexique et que le gouvernement qi 3- lui succèdent ait l'appui de l'opinion publ 5S que. *** ' NiagaR'V-Faibs, 2 juin. - Les délégués mex cains ont puALié une déclaration dans laquell n' ils annoncer! qu'ils ont fait connaître, lors d 3- la première onférence plénière, que le gém 3_ ia 1 Huerta étiit disposé à se sacrifier persoi ^ n elle ment si <ela était nécessaire pour la pac , fication du Mèxique. Ils rendent hommage a tact parfait dds médiateurs et à la correctio il des Américiiiiis. Cette déclaration, sans rie it changer à In situation, constitue la premièi ^ nouvelle officielle du censentement du gém rai Huerta à se retirer éventuellement. n En Albanie [■- Drmzzo, 2 juin. — La ville de Krouja a ét j. attaquée par les insurgés après un court con bat. Les fonctionnaires demeurés fidèles a prince et la garnison comprenant 55 genda- l~ mes se sont retirés dans la forteresse où il >- ont été assi.égiés. par les insurgé* sans tout< .r fois qu'il se soit produit de nouveaux con 1S bats. Après a voit!coupé les conduites d'eau le -, assiégeants ont mermis aux autorités aim J'1 qu'à trente gendarmes de quitter la Wteress 3- et les ont laissé régagner Durrazo saris les ii n quiéter. Durazzo, 2 juin — Les pourparlers entre 1 commission de -vntrôle et les insurgés rl< vaient commencer aujourd'hui à Schiack. Le :r insurgés ont fait ))rier la commmission de n U tarder son arrivée jusqu'à demain atteiyl que tous les délégués des villages prenar q part au mouvement ne sont pas encore réunis iS " ;e Nos jeunes " expansionnistes i- ii ;s Nos licenciés en sciences commerciale i- doivent se résigner, s'ils quittent le pay; îs aux ennuis, grands et petits, qu'amèn is nécessairement la séparation ; s'ils res 3, tent au pays, ils se trouvent soAmis au •e conditions générales des emplois dan les bureaux et en particulier aux incor t- vénients de l'encombrement des profei sions. Mais sommes-nous miuix e is- état que nos voisins de remplir les tact au qu'on nous confie, nous diront-ils? Voii n- Car ce n'est pas l'avis des patrons q nt bien souvent préfèrent un employé moi et intelligent, moins muni de titres m; il- routiné; à un licencié dont les exigenc es et surtout les exigences initiales se bai as sent à l'importance qu'il prétend deve is, être attribuée à son diplôme. Et il se fi le que très souvent les patrons, qui ava S'e tout ont leur courrier à expédier, ont ç à son de préférer celui qui leur fournit n x, tâche achevée fût-ce sans intelligence es celui qui ne la lui fournit que très s ut jette à examen. Faut-il chercher les r: e, sons de cette infériorité dans un manq es de préparation théorique, dans une insi rè, fisance des programmes ou dans l'inc té pacité du corps enseignant ? Non, décla nt hautement M. Nemry. Les programm ra sont habituellement bien compris et 1 ce cours sont généralement donnés avec to es te la compétence qui caractérise heure js semenl la plupart des professeurs. Ma •d la cause des nombreux insuccès que no constatons serait due, d'après lui, ut 'i- quement au manque de préparation pr i- tique aux affaires et de formation gén lu raie. le Bon nombre de jeunes gens veulent, a- vingt et un ou vingt-deux ans, entr ls dans une entreprise quelconque où i ;i- avenir est soi-disant assuré aux trava a- leurs éclairés et énergiques. S'imaginer ils que dès le premier jour ils rendro 3S à leurs employeurs des services tels qi is ceux-ci les mettront de suite hors pair i- leur attribueront de gros appointements i- Ils oublient qu'il leur faudra un certa temps pour s'assimiler le jeu de la ro line, pour devenir des collaborateurs ul _ les et appréciés. Et encore, leurs connai sances pratiques se borneront-elles plus souvent aux seules affaires traité dans les entreprises qui les occupent ne leur permettront que difficilement c remplir plus tard des fonctions dont ,1 donjaine comprendra le vaste cycle qu'i îs ont dû parcourir à l'école, c'est-à-dire « dehors des opérations courantes, d< [_ questions financières étendues, les rel tions bancaires, l'étude des nouveai i. marchés, la finesse du métier d'impo a tateur ou d'exportateur, etc. Les nouveaux-venus, quelle que so !S leur compétence théorique, ne gagnerai p- qu'à force de temps, de travail et d'à] 1 plication la confiance de leurs chefs qi e auront connu les faiblesses de leurs d buts. Et puis, il y a le stage à l'étranger, doi 5- tant de jeunes gens méprisent l'utilit ;s Notre si bienveillant et si éclairé am feu M. Alfred Havenit.h, nous a dit bie x souvent ses regrets de ce que ses libéri i- lités à fournir des bourses aux jeun< licenciés, pour leur permettre de se fam ,e liariser avec les pays étrangers, avaiei \\ dans la majorité des cas, été complèti h ment inutiles, les jeunes gens ainsi favi risés n'ayant pas le courage de poursu vre leur effort et venant après quelqut mois échouer à Anvers « sur un bureau j; c'est-à-dire rendant d'un coup stérile ur è longue préparation et de durs sacrifict .i d'argent. Le stage est indispensable. « Si tous k '' diplômés, dit M. Nemry, complétaiet leurs études théoriques, qui ne sont qu'u y réseau à mailles espacées, par des stage sérieux, disons de deux ou trois ans a e minimum, dans quelques firmes en Be gique, en Allemagne et en Angleterre, il J pourraient présenter leur candidature i, des situations d'avenir avec une assi ,e rarice justifiée. Ils ne seraient pas au - yeux de leurs chefs les petits nouveau e qu'il faut dégrossir, qui prendront à 1 longue le pli de la maison et qui ne s distingueront que difficilement de leur t collègues non diplômés.» n Le mal, c'est qu'on est trop press d'être casé définitivement. On pousse u gros soupir de soulagement quand, étar i engagé par une firme sérieuse, on ■i échappé au danger de rester « sans pi; ce ». Est-ce là, dit M. Nemry, le moye de faire valoir aux yeux de l'employeu i. un diplôme qui a coûté tant de peine ! Le jeune engagé, dont la tête est ren plie d'idées fécondes, puisées dans de programmes savamment combinés mai e qui demandent à être approfondies, ri çoit sa portion de tâche. Il s'applique i- la bien faire ; il s'étonne peut-être du pe de confiance qu'on lui témoigne au d« " but ; mais il ne peut se sentir l'autorit i, voulue pour se faire allouer un trava e plus intéressant, plus adéquat à ses cor naissances. Il se décourage, se croit bier tôt méconnu et finit souvent par cons; dérer son parchemin comme une nor valeur ou presque. Il n'a pas voyagé, ne prend pas de l'expérience, il n'a pa goûté l'atmosphère des grandes métre pôles commerciales, son initiative n'a pa occasion de se développer, de lui dor ner confiance en ses propres forces. « Je considère, dit M. Nemry, qu'e quittant l'université, un stage pratiqu doit être demandé aux jeunes gens. Qu tous se lancent un peu plus dès qu'il possèdent leur diplôme. Cela ne leur fer ' pas de mal de débuter à raison d'un s livre par semaine à Londres, ou de cen marcs par mois en Allemagne. Ils de i viendront un peu plus débrouillards e • n'étant pas loin de leur pays, ils suj: porteront facilement l'idée de cette expa triation temporaire à bon marché.» Tous ceux qui réussissent à l'étrange avaient débuté en Europe dans des fit mes diverses, le plus souvent dans 1 s maison-mère qui les avait envoyés dan ;, ine de ses filiales. Tous ceux qui étaien e installés à leur propre compte avaien i- été, au début de leur séjour dans le pavî x: employés dans l'une ou l'autre firme. Le s essais directs d'installation n'ont jamai réussi. « Connaissant à peine la langu i- du pays, ignorants des us et coutume n de leur résidence, comment ces jeune es gens peuvent-ils résister à la concurrer 'e! réfléchie des anciennes firmes établ ui dans le même district, comment peuvei ns ils comprendre et déjouer les trames lis certains commerçants indigènes dénu es de tout scrupule. is- Reste un point délicat à traiter mi lir que nous aborderons dans une autre él lit de. C'est celui du stage « au pair » nt autrement, que nos institutions rende ii- si aisé aux Allemands à Anvers et q :ie les circonstances rendent si difficile, po à ne pas dire impossible, aux Belges q u- voudraient aller faire un stage en Al ti- magne. Nous y reviendrons plus tar îe - J. T. if- ll„ CONCERTS DE CARILLON C'est demain, jeudi soir, à neuf heures, q J.s reprendront à la Tour les concerts de carillc ll" Noi is avons (i il qu'ils seraient cette année p; 3-- ticnUèrement intéressants en raison de la p-é- jtieipation des principaux carillonneurs de B gique. Le premier concert sera donné par . à Brees. Voici au sujet de notre carillon quelques < t.i ils historiques qui ne manquent lias d'in j rêt : Le carillon de la tour de Notre-Dame à .A vers se compose de quarante-sept cloches, do trente-six, d'une admirable pureté de son 16 parfaitement accordées, ont été fondues po et la ville en 1655-1653, par François et Pierre F: ? mony, Lorrains établis à Zutphen et à Arnstc dam, auteurs de la plupart des cloches des c j. ri lions de Malines et de Garni et d'un grai j_ nombre de carillons des Pays-Bas. Trois < ' nos cloches sont dues à Georges Dumery (176 . fondeur à Anvers et, plus tard, à Bruges, < le il fit les cloches au son moelleux qui chante encore dans le beffroi. Sept clociiettes, d'ui Bt très belle sonorité, fondues par Félix Y; le Aèrscliodt, de Louvain, viennent d'y être ajo le tées. Le bourdon « Gabriel » porte une inscri jg tion flamande rimée dont voici le sens : « 1 ,n nom de cette cloche est Gabriel. Deux frère Jean et Guillaume Hoerken, l'ont fondue < ' l'année où l'on écrivait, en style du diocèse ; Cambrai, 1459. Elle pèse douze mille livres. ( ^ l'entend au loin. Elle tinte pour l'incendie, el l'~ sonne pour le combat. » La tour abrite - également plusieurs cloc'h it sonnées à la volée, parmi lesquelles le bourde lt «Karolus», et une série de vingt-six clocii 3- fixes "ayant fait partie du carillon commani jj par la fabrique d'église à F. et P. Hemony ( 1654. Les deux carillons ont été firéservés c sort des orchestres campanaires de l'église ( . Saint-.Jacques et de l'abbaye de Saint-Miche détruits pendant la domination française. I carillon de Saint-André n'existait plus à cet L époque ; il "avait été brisé en 1755, lors ( ll l'écroulement de la tour. i- Dès le XVIme siècle, on jouait le carillon ; >S moyen, d'un clavier à touches et à pédales ; c i_ 1877, on essaya d'alléger le travail du carillo neur par l'adoption d'un instrument ingénier permettant d'attirer sans effort le battant si J la cloche ; le souci d'obtenir un jeu souple nuancé a fait revenir à l'ancien clavier, tri 1_ soigneusement établi et semblable au méc !S nisme du carillon de Malines, qui depuis que >, ques années a servi de modèle pour la réfe e tion de nombreux jeux de cloches. !S Le carillon joue automatiquement des ai: annonçant l'heure, la demi-heure, les quarts ,g les demi-quarts ; pendant les concerts, ces ai ^ sont arrêtés. n Les carillons, répandus dès le XVImo sièc dans toutes les contrées des anciens Pays-Ba attestent l'amour de nos populations pour u musique ; instruments propres à raffiner l- goût de la foule, ils méritent la sollicitude d< s pouvoirs publics. j1 LA FEMME CONTEMPORAINE Les belles fêtes de la semaine dernière, qi furent une série de réussites, ont été quelqi x peu interrompues par les jours de Pentecôt cl Aussi apprendra-t-on avec plaisir qu'après e chaleureux succès de la matinée musicale d S samedi :S(), la deuxième série de fêtes con mencera par un second concert, le jeudi 4 juii £ a trois heures. Cette fois-ci, la cantatrice noi q vient de Paris, et chantera en français.; Ml! ^ Pironnay est de la Scliola Cantorum ; en d'aï 1 très mots, elle s'est formée sous l'influence i la direction de M. Vincent d'Indy, donc enti les meilleures mains. Mlle Samuel ne nous e n pas inconnue non plus. C'est une violonis r dont on a unanimement apprécié le grand m rite. YACHTING ^ Voici revenir les beaux dimanches où ih s yachtsmen vont reprendre leurs promenadt ï- sur l'Escaut. Aussi le Royal Yacht Club de Be à gique vient-il de publier, comme il le fait d'ai U leurs chaque année, sa brochure-annuaire, leur intention. Cette coquette publication coi g tient cette fois encore bon nombre d'indic; 1 lions précieuses, et nous relevons entre autre à sa table des matières, les têtes de chapitre que voici : programme des fêtes de 1914 ; c< des divers de signaux usités en croisière o pour les régates à la voile ; tableaux des di tances, des heures de marée ; règlements de 1 différentes coupes, etc. S Mais un fait plus important sollicite l'intéri i- du lecteur dans le rapport que publie la dire-g tion relativement à l'exercice écoulé. Ce compl rendu débute par la phrase : L'année 1914 ma: que pour notre club une étape. Il y a en efl'. vingt-cinq ans que quelques membres décidi rent de reformer à Anvers le Yacht Club Roy* belge qui y avait été fondé le 15 mai 1851. A G sein de cette commission de réorganisation r S guraient à <;e moment MM. II. Albert de Ban a. président d'honneur ; baron Gaston de Vinci g président ; \V. A. Linden et Henri Nyssens, v ce-présidents ; Aug. Brunei, Denduyts, A. W; _ terkeyn, Achenbach, Caroly, Iveunen, Y. M; ^ quinay, Th. Yander Heyden, M. A. Van Mai nen, Math, von Bernuth, etc. Parmi les faits importants qui se sont déroi lés, dans l'histoire du club, au cours de c6 vingt-cinq années, nous citerons, en 1897, ! I" départ de la Belgica. Le rapport dit à ce pr< pos : • Vous vous souviendrez tous de la dat a, du 15 août 1897, jour de départ de la Bf.lgii g vers les régions antarctiques, de cette érnotio | poignante que nous avons ressentie quand I ^ baleinier a levé l'ancre, battant le pavillon d Yacht Club, pavillon qu'il allait porter durai ' sa périlleuse navigation vers les régions incoi s nues... Rendons hommage au gouvernemei s hollandais qui i envoyé à la rencontre de 1 e Belgica le navire de guerre Kortenaar qui I S salua de vingt et un coups de canon" et l'e: S corta jusqu'à la mer. » ce Dès 1898 commença une série ininterrompu gg de visites de politesse de navires de guéri étrangers, en l'honneur desquels le Yacht Clu ^ organisa des réceptions. Dans le courant d , cette année, le croiseur italien Liguria, la co: vette suédoise Saga et le navire-école grec A.w ral Midoulis visitèrent notre port. Pendai LIS l'hiver de 1898/99. à la. suite d'une conférenc U- de M. Becli, trois membres du comité du clul DU MM. Nyssens, Alb. Van der Cruyssen et Léo nt Van der Taelen, décidèrent la fondation de 1 ^0 Ligue maritime belge. En 1900 ce fut le retou jj. de la Belgica ; en 1901, le départ pour le golt uj Persique, sous la direction de MM. de Gerlach et Léon Osterrieth, d'une expédition scientif ~ que à bord du yacht Selika. En 1902, organise tion d'une exposition ethnographique, à la Zoc logie. Le 13 mai 1905, le club s'instàile en so — local actuel, de la place de Meir. En 1906, r.< ception du croiseur cuirassé anglais Antim ; 1 | 20 avril de la même, année, réception de l'ej i» plorateur Scott, qui devait trouVer une fin t j dramatique après avoir atteint le pôle sud. E . 1907, réception de l'explorateur Roald Amunc sen ; en 190!), visite de sir E. Schackleton. E 1911 enfin, Roald Ainundsen, revenant du pôl ne sud, est reçu une fois encore par le club. E: n. 19J3, réception du capitaiire Evans, survivan ir- de l'expédition Scott. r Le rapport énumère ensuite les nombren ?1- succès sportifs remportés depuis sa second U fondation par le Royal Yacht Club de Belg: que. é- On voit que décidément l'année 1914 mai ;é- quera une glorieuse étape dans l'histoire d; gr.and cercle sportif anversois. Jlj UN DEJEUNER ot C'est, par un déjeuner qu'offrit a bord du va Jr peur Durkam Castle, le capitaine Cuverwell (J que se termina hier la visite des journaliste ir_ allemands à Anvers. En fait nos hôtes avaien ( déjà poursuivi leur voyage et c'étaient plutô lcj les organisateurs de la réception qui furen l'objet de cette politesse. Parmi les invités figu raient MM. Denucée, Schwenn, John Janssens de la firme John P. Best et C° et plusieur [lt journalistes anversois. Ce fut M. fechwenn qu ie remercia au nom des invités et souhaita un |H heureuse traversée, en llur nom, au capitain (1 Cuverwell. ; INTÉRIEUR le Migrations ouvrière Le rencensement de 1910 a étudié le déplace le ment des employés et des ouvriers, qui tra vaillent dans une autre commune que celle oi 2s ils habitent. Le nombre de ces employés e in ouvriers est de 538,710. Comme le nombre tota îs d'employés et d'ouvriers exerçant, à titre prin lé cipal ou accessoire, une profession indus " trielle ou commerciale (sans les chômeurs était de 1,363,279, on peut dire que 39.52 p. c . des employés et ouvriers domiciliés en Belgi le que travaillent dans une autre commune qm L celle où ils habitent. -e 59,6»i4 employés : 53,709 hommes et 5.935 fem te mes. 479,066 ouvriers : 434,375 hommes et 54,69 le femmes. Parmi ces personnes, 298,955 ou 55.49 p. c u travaillent dans une localité limitrophe de 1î commune d'habitation : 113,461 ou 21.06 p. c 1 travaillent dans une commune du même ar rondissement ; 37,825 ou 7.02 p. c. travaillen x dans une commune de la province : 41,755 oi u- 7.75 p. c. travaillent à l'étranger, dont 2,76' H (capitaines, chauffeurs, matelots, mécaniciens îs stewards, nettoyeurs, etc.) naviguent à bord di L. navires belges ou étrangers. Parmi les 538,711 I personnes qui travaillent dans une commum autre que celle où elles habitent, il y en ; 46,714, soit près d'un dixième, qui travaillen à l'étranger : 45,580 ouvriers (39,073 hommes e ■s 6,507 femmes) et 1,134 employés. ?t il résulte de ces chiffres que la plupart, de: s ouvriers allant travailler à l'étranger se ren dent dans les pays limitrophes : France, 39,695 [e grand duché du Luxembourg, 995; Pays-Bas g 960, Allemagne, 913. Presque tous les ouvrier: se rendant à l'étranger sont donc occupés er France. e La protection de l'enfance Le jugement de M.#Wets, juge des enfants condamnant des petits'Italiens et leurs parents joueurs d'orgues, vient de passer en force de ii chose jugée. M. le procureur du roi vient d'er e décider l'envoi à tous les bourgmestres et com missaires de police de l'arrondissement de Bru e xelles. Il l'intercale dans une circulaire or'don u liant de dresser procès-verbal à charge de tous les enfants qui sollicitent une obole des pas sants, tandis qu'une autre personne tourne l'or L gue, — et à la charge des parents, s'il est établ s que ces faits de mendicité organisée sont habi e tuels. i- >t Les professions commerciales en Belgique e Les diverses entreprises commerciales (maga sins de gros et de détail, boutiques, banques assurances) occupent en Belgique 522,763 per sonnes, soit comme patrons 216,130( dont 135,66( hommes et 80,46i femmes ; soit comme mein bres de la famille des exploitants 215.696. dorn 29,359 hommes et 186,337 femmes ; soit comme employés (y compris 1,621 chômeurs), 50,443 ,s dont 36,364 hommes et 14,079 femmes, soit com ■s me ouvriers (y compris 2,783 chômeurs) 40,»i94 dont 36,124 hommes et 4,370 femmes. Les groupes de l'industrie hôtelière (cafés restaurants, hôtels) et celui de la vente des produits alimentaires comprennent de loin le plus grand nombre de personnes, respective ment 188,821 e1 157,206 recensés. La vente de^ produits des industries textiles, du vêtement el s des modes occupe 49,523 personnes, et celle des produits agricoles non préparés 18,182 person i nés. La grande partie des personnes occupées dans le commerce participent «à. l'entreprise ù s- titre d'exploitants ou de membres de la famille des exploitants. En effet, sur 522,763 personnes t recensées, il y a 216,130 exploitants autonomes, soit 41.35 p. c., et 215,696 membres de la famille des exploitants, soit 41.26 p. c., et pour f ces deux catégories 82.61 p. c. de l'ensemble. C'est ce qui différencie essentiellement le 't commerce de l'industrie ; dans celle-ci il y a beaucoup plus d'ouvriers que de patrons ; il 260,521 exploitants et 1,185,381 ouvriers. Il y u avait dans l'industrie, au 31 décembre 191Ô, j. 390,792 femmes contre 1,319,369 hommes, ce qui donne un rapport de 29.62 p. c. Dans le commerce, au contraire, le nombre des femmes est plus élevé que celui des hommes, et nous con-statons qu'on a dénombré 237,513 hommes sen-lement et 283,250 femmes (rapport : 119.26). La Fédération des comités d'exposition l.es délégués ciui représenteront" le comité i_ belge des Expositions à l'étranger à la réu-s n ion que la Fédération internationale des co-e mités d'Exposition tiendra aujourd'hui et de-main à Berne, ont quitté Bruxelles dimanche soir. La délégation belge se composé de MM. e Gustave Francotte, ancien ministre de l'inclus-A trie et du travail ; Lehman, qui fut commis- ii saire général de \a secfion autrichienne «à l'ex-e position de Bruxelles : De Beuckelaer, indus-ii triel. et du baron de Rosée. La délégation se-t ra reçue par le comité de l'exposition natio- noie suisse qui est ouverte en ce moment cà t Berne. L'activité aux chemins de fer e Pendant la semaine comprise entre le 24 et le 30 mai 1914, on a expédié par chemin de fer 25,507 wagons chargés de houille et de coke et e 89,477 wagons chargés d'autres marchandises e transports taxés). Les quantités de la semaine b correspondante de 19i:î étaient 24,080 et 90,371 e wagons, soit pour le transport du charbon une augmentation de 1,427 wagons, et pour celui des marchandises diverses, une diminution de ~ 894 wagons. Les transports en service de com-1 bustiblé ont nécessité, pendant la semaine sous e revue, 3.563 wagons, contre 4,069 wagons en >, 1913, soit une diminution de 506 wagons ; les ii mêmes transports de marchandises diverses a ont exigé 11,215 wagons, contre 13,925 en 1913, ,. soit une diminution de 2,710 wagons. p On a donc utilisé pendant la semaine écoulée 129,762 wagons, contre 132,445 pendant la semaine correspondance de 1913, soit une dimi-l" nution de 2,683 wagoiîs pour 1914. Du 28 décembre 1913 au 30 mai 1914, il a cir-»- culé sur tout le réseau, aussi bien pour les i transports taxés que pour les transports en service, 2,699,304 wagons, contre 2,727,221 pour e la période correspondante de l'année dernière. La diminution se chiffre donc par 27,917 wa-gons.CONGO L'impôt indigène e Le ministre des colonies va saisir sous peu 1 le conseil colonial d'un important projet de t décret sur l'impôt indigène. On sait que les mesures actuelles n'assurent pas dans des con-ditions suffisantes la perception de l'impôt in-e digène. Les noirs échappent trop facilement à l'action des autorités. Le décret nouveau simplifiera la procédure de perception et commi-nera des sanctions sérieuses dont on peut attendre une pleine efficacité. NOUVELLES ÈVSARmMES Le port de Hambourg en mai Au port de Hambourg, il est entré en mai 1,309 navires jaugeant ensemble 1,301,782 tonnes contre 1,242 navires jaugeant 1,913,526 tonnes en mai 1913, soit une augmentation de 67 navires et de 108,256 tonnes. Depuis le 1er janvier 1914, il est entré'au port 5,974 navires jaugeant 5,974,075 tonnes contre 5,676 navires de 5,712,074 tonnes en 1913. Pour l'année courante, il y a donc une augmentation de 207 navires et de 262,001 tonnes. Les assurances de l' < Empress of Ireland » Des huit millions de marcs pour lesquelles le steamer naufragé était assuré au marché anglais, environ trois millions de marcs sont, à ce qu'on dit, réassurés par cinq compagnies allemandes. Les mouvements du port de New-York New-York, 2 juin. — Les sorties de marchan-3 dises générales du port de New-York durant la semaine dernière, se chiffrent par S 16,420,000 contre $ 13,280,000 pour la huitaine correspon-t dante de l'année dernière. TRIBUNAUX A QUI LE MAGOT ? ! S'il faut en croire ce qui s'est dit mardi en ; cours de plaidoiries devant le tribunal de com rnerce d'Anvers, il y a en ce moment, célée dans le coffre-fort d'une banque anversoise, une somme d'environ 16,000 francs dont on ne connait pas le propriétaire. L'avocat de la banque assure même que si le magot existe, -ce qui, paraît-il, n'est pas prouvé, — personne, fût-ce même la banque qui est présumée le détenir, ne peut le revendiquer. L'exposé des faits tel qu'il a été présenté par les avocats des parties en cause, permettra de rendre compte des éléments du procès, qui n'est pas sans présenter quelque intérêt. En 1838 se fondait à Anvers la Banque de l'industrie, qui n'eut qu'une existence relativement courte. Par contre, la liquidation fut très longue : elle dura plus d'un quart de siècle et se termina, en 1883, par la distribution du solde de l'actif réalisé. Mention de ce versement fut faite sur les titres de la banque. Mais, d'après les demandeurs, cette liquidation terminée et alors que le Moniteur avait déjà publié le procès-verbal de l'assemblée, le liquidateur M. Emile Le B..., avait retrouvé encore une somme (Je 25,000 francs, environ, qu'il avait versée en mains de M. C. J. M. De Wolf, banquier, continuateur des affaires de la Banque de l'industrie. i La preuve de ce versement les demandeurs la trouvent... dans une carte de visite- de M. Le B... sur laquelle celui-ci a écrit qu'« une 1 somme d'environ 25,000 francs a été versée à M. C. J. M. De Wolf, banquier, pour être dis tribuée le 12 juillet 1913. » Le Banque C. J. M. De Wolf est devenue la Banque de commerce et c'est à celle-ci que MM. G..., se basant sur la mention que porte la 'carte de visite de M. Le B..., réclament la somme d'environ 25,000 francs. Pour justifier leur prétention, ils excipent de la propriété de 22U titres de la Banque de l'industrie, dont la Banque de commerce est la descendante... à la quatrième génération. Ces 224 titres ne repré-! sentent que 2 1/4 p. c. du capital de la banque, — celui-ci étant de 10 millions — mais MM. G... prétendent avoir droit à la totalité du dépôt, parce qu'ils sont les seuls anciens actionnaires, qui aient eu la précaution d'interrompre la prescription. Les autres actionnaires, s'il en reste, ne pourraient plus intervenir: leur action serait prescrite. « Tout cela est fort bien, répond la Banque de commerce par l'organe de M® Banss. Ma.is tout d'abord rien ne prouve que je sois en possession du magot de 25,000 francs. Une carte de visite, portant la mention qu'un versement aurait été fait, ne constitue pas un titre. Et puis, il y a l'assemblée de liquidation de la Banque, qui a donné décharge pleine et entière au liquidateur. Par esprit d'équité, j'ai fait des recherches et dans certains livres déjà anciens, j'ai retrouvé la mention d'un solde créditeur d'environ 16,000 francs, mais rien n'indique à qu'il appartienne aux anciens actionnaires de la Banque de l'industrie. Au surplus, depuis plusieurs années, ce compte a disparu de nos livres. Et puis, alors même qu'il serait établi que ces 16.000 francs reposent chez moi, il faudrait encore établir votre droit à son obtention totale. Or, vous ne le faites pas et ce n'est pas parce que les autres actionnaires auraient négligé de faire valoir leurs droits dans les délais légaux, que vous pouvez afficher la prétention d'empocher tout le magot. » Voila, n'est-ce pas? une affaire bien compli quée, et il sera croyons-nous, bien difficile au tribunal de débrouiller cet écheveau. Toutefois, si la difficulté était trop ardue a résoudre, les juges pourraient peut-être s'inspirer de la fable de l'huître et les plaideurs. EXTÉRIEUR ALBANIE Le chef des insurgés serait assassiné De Vienne, le 2 juin : D'après des télégrammes reçus de Valona par la Correspondance albanaise le bruit court que Arif-Hekmet, un des leaders du mouvement insurrectionnel, aurait été assassiné. ALLEMAGNE Les desseins du gouvernement dais l'Angola i a Gazette ni: Cologne publie une longue eti.de sur le progrès de l'influence allemande dans la colonie portugaise de l'Angola : La métropole, écrit le grand journal semi-officieux, est hors d'état 'le fournir l'argent

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Cet article est une édition du titre Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1889 au 1919.

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