Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 23 Juin. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Accès à 08 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/th8bg2jh16/
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Mardi 23 juin 1914 No 143 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: ' un an un seme. un trim*. francs francs francs Vz/iAJWERS A 15.00 8.00 4.50 18.00 9.80 5.26 feXTèfclEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. i. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal INSERTIONS: La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 25 Annonces financières . „ l franc Pour une série d'annonces et pour Les annonces d'émission. on traite à forfait. Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes AVIS IMPORTANT Les personnes qui prendront un abonnement pour le second semestre de cette année recevront le journal GRATUITEMENT dès le jour de leur inscription jusqu'au 30 juin prochain. ACTUALITÉS EXPLICATION DE LA CATASTROPHE A Québec, une commission présidée par lord Mersey s'efforce d'élucider les causes du sinistre où s'est perdu I'Em-phess of Irei.and. La lumière peu à peu s'établit. Les premières relations de la catastrophe ont paru mettre en contradictions les déclarations des deux capitaines. En les examinant de. près, on ne tarde guère à s'apercevoir que ces déclarations s'accordent sur les faits et ne diffèrent que sur l'appréciation de leurs conséquences. Le capitaine Kendall, du paquebot anglais, et le capitaine Andersen, du vapeur norvégien, reconnaissent en ce que tous deux peuvent savoir les points suivants : Les deux bâtiments se sont aperçus, dans une éclaircie, à une distance qui n'était pas inférieure à un mille marin, soit un peu inoins de deux kilomètres. Ils avaient leurs feux de position allumés et bien visibles. L'Empress of Ireland voyait le Storstad par tribord devant, c'est-à-dire entre sa droite et son avant. Le Storstad voyait I'Empress par bâbord devant, c'est-à-dire entre sa gauche et son avant. Tous deux constatèrent que leur route se croisait. Puis un banc de brume passa. Les deux navires cessèrent de se voir. Trois minutes après — peut-être un peu plus — le Storstad était par le travers tribord de I'Empress courant droit dessus, à cent ou deux cents mètres. A ce moment, les deux bâtiments se revirent, mais la collision était inévitable. L'timpress fut abordé au milieu de sa longueur, entre ses deux cheminées, et il coula. Que s'était-il passé pendant ces trois minutes ? Après avoir été enveloppé par le banc de brume, I'Empress avait fait machine en arrière en en donnant avis au Storstad par ti'ois coups de sirène. Ensuite, jugeant avoir laissé la route libre au Storstad, le capitaine de I'Empress stoppa et en donna avis au Storstad par deux coups de sirène. Enfin, quand il revit le vapeur norvégien, alors très près de lui, il donna l'ordre de marcher en avant à toute vitesse, dans l'espoir de lui passer devant. Pour le Storstad, la manœuvre fut plus simple. Il continua sa route tout droit après avoir aperçu I'Empress. Seulement, quant, repris dans la brume, il cessa de' le voir, il diminua de vitesse et ensuite stoppa. Quand ii revit I'Empress à toute petite distance devant lui, il fit machine en arrière à toute vitesse. C'était trop tard. Chacun des deux capitaines paraît avoir manoeuvré d'après les règles, ou à très peu près. Voici les deux bâtiments faisant dés routes qui se croisent. Chacun d'eux porte un feu vert à sa droite et un feu rouge à sa gauche. L'Empress montre au Storstad son feu vert. Le Storstad montre à I'Empress son feu rouge. Si chacun d'eux continue sa route, ils vont se rencontrer au sommet de l'angle formé par ces deux routes. L'un doit donc laisser passer l'autre devant lui, Or le règlement dit : Celui qui voit un feu vert sur sa gauche (le Storstad) doit continuer sa route ; c'est à celui qui porte ce feu vert (I'Empress) et qui voit sur sa droite le feu rouge de l'autre, de manœuvrer pour passer derrière celui-ci. Donc, en continuant sa route tout droit le Storstad a obéi au règlement. Quand repris par la brume il a diminué sa vitesse (s'il ne l'avait- pas diminuée il n'y aurait pas eu d'abordage, car il eut passé devant I'Empress) il obéissait encore au règlement qui prescrit de ralentir dans la brume. En outre, le Storstad savait que I'Empress l'invitait à passer devant, puisqu'il le lui avait signalé par la sirène. L'Empress aussi a obéi au règlement. 11 n'a pas essayé de passer devant le Storstad et a fait machine en arrière pour ne pas lui couper la route. Sa marche en avant à toute vitesse, au dernier moment, ne pouvait ni occasionner ni prévenir l'abordage. Les deux bâtiments étaient trop près l'un de l'autre pour que la collision pût être évitée. La responsabilité de la catastrophe incombe donc au règlement. Ce n'est pas que les règlements sur la navigation soient mauvais ou mal combinés : ils sont au contraire excellents ; seulement, ils sont périmés. Ces règlements, fort anciens, ne tiennent pas compte d'un fait de première importance où l'on trouve la cause de tous les accidents graves, à savoir que les dimensions des navires, leurs masses et leurs vitesses ont quintuplé, tandis que la puissance et la portée de vision de l'œil humain n'ont point changé. Dans le même temps, les facultés d'évolutions, de prompte augmentation ou de prompte réduction de vitesse ont diminué. Un paquebot de quatorze mille I . mes et les transatlantiques de construction récente dépassent quarante mille tonnes — ne tourne pas dans le cercle où peut, se mouvoir un torpilleur de six cents tonneaux. Et c'est pourquoi sans doute le capitaine de I'Empress, quand il a vu par tribord devant, à deux ou trois kilomètres, un bâteau avec son feu rouge lui coupant la route, n'a pas osé lancer son navire du même côté pour être sûr de le laisser passer devant lui. C'est pourtant la manœuvre classique, mais elle est devenue dangereuse. Il a fait machine en arrière et, après une minute ou deux, il s'est cru arrêté. Tout porte à croire qu'il ne l'était pas et qu'il continuait à aller, quoique plus lentement, au devant de l'abordeur. De même celui-ci, bâteau de six milles tonnes, mais chargé de dix mille tonnes de charbon, a pu se croire à peu près inoffensif, ayant réduit sa vitesse, et en mesure de s'arrêter presque instantanément.Lord Mersey conclut à un perfectionnement immédiat des règlements. Quand l'écoutera-t-on ? Firmin Charlerie. L'insurrection albanaise Le nouveau ministre de la guerre Vienne, 22 juin. — On mande de Durazzo à lu Correspondait.!-: albanaise que le prince a nommé Mehmed-bey Konitza, ministre des affaires étrangères. Mehmed-bey, frère du chef nationaliste Faik Konitza. a été l'un des représentants de l'Albanie à la conférence des ambassadeurs à Londres. L'envoi de troupes austro-hongroises démenti Viennk, 22 juin. — On lit dans la Wiener Allgemeine Zeitung : « Les bruits propagés par certains journaux étrangers touchant l'envoi de troupes austro-hongroises en Albanie sont déclarés absolument faux par une personnalité compétente. Le gouvernement austro-hongrois n'a jamais eu un seul moment une intention de cette sorte.» Troupes gouvernementales battues Valona, 22 juin. — On confirme que les troupes composées de volontaires gouvernemen-îaux marchant sur Liusnia ont été battues et dispersées par les insurgés. Les volontaires de la colorm,e de droite pris de panique à cause du manque d'aide se sont enfuis en grand désordre. Deux canons sont tombés aux mains des insurgés après avoir été démontés. Le reste des troupes est arrivé à Sieri en désordre. Au nombre des chefs se trouvent le major hollandais Desimm et le capitaine De Jongh. On espère défendre la ligne du fleuve Semini avec les secours arrivés de Borat. On a demandé au gouvernement à Durazzo d'envoyer un canon et cinq cents fusils pour pourvoir ti. la défense de Sieri et éventuellement de Valona. Le conflit greco-turque Rappel de classes en Grèce Athènes, 22 juin. — Les journaux du soir annoncent que le ministre de la marine appellera sous les armes trois classes de réservistes, qui devront se présenter samedi prochain. La question de l'émigration ÇonstantinoplEj 22 juin. — Le ministre de Grèce est venu cet après-midi à la Porte pour la première fois depuis le conflit. Il a eu un entretien avec le grand-vizir, et l'on assure que le grand-vizir lui a répété les communications faites à Athènes, et à la suite desquelles la question de l'émigration semble pour le moment réglée. Les émigrés grecs se trouvant en Grèce seront indemnisés pour les propriétés laissées en Turquie. Les estimations seront faites par une commission mixte. Protestation turque Washington, 22 juin. — La Turquie proteste officiellement contre la vente des cuirassés Mississipi et Idao à la Grèce. La révolution mexicaine Conférence entre gouvernementaux et constitutionnalistes Niagmia-Falls, 22 juin. — Les Etats-Unis ont invité les représentants du général Carranza et ceux du général Huer ta à se* rencontrer et à avoir un entretien. Les délégués du général Huerta sont disposés à conférer avec les constitutionnalistes.Réponse du général Carranza aux médiateurs El-Paso, 22 juin. — Le général Carranza . a envoyé sa réponse à In note des médiateurs. Dans cette réponse, le général se déclare prêt à prendre part à la conférence de médiation ; mais entre les questions qu'il croit impossibe de discuter, il cite la question de l'armistice, la question agraire et le choix du président provisoire. Les médiateurs, à son avis, ont fait erreur en essayant de résoudre des questions qui n'ont qu'une importance relative pour les Mexicains. Les constitutionnalistes eux-mêmes doivent décider ce qu'ils considèrent comme le meilleur dans l'intérêt de leur pays. Le général pense que la conférence ne donnera pas le*résultat attendu par les médiateurs. Dépêches télégraphiques [Service de VAgence HAV AS) Dissolution de la Skoupchitna serbe Belgrade, 23 juin. — Le Roi a signé aujourd'hui le décret de dissolution de la skoupclrti-na. Ce décret sera lui demain. Les nouvelles élections auront lieu le 10 août. Le roi partira demain pour les bains de Vragna où il séjournera un mois. Commerce et arbitrage Il y a quelques mois une dépêche de New-York nous apprenait qu'un tribunal allait être créé pour régler les litiges commerciaux internationaux. Nous nous permîmes d'exprimer alors un parfait scepticisme au sujet de l'institution projetée, et de signaler que, s'il y avait quelque chance de voir créer enfin une réforme souhaitée par tous, cette réforme ne pouvait se baser avec quelque chance de succès que sur la formule belge, entrée depuis si longtemps dans nos mœuïs, de l'arbitrage. Le fameux tribunal yankee n'est pas encore créé, que nous sachions, et c'est bien la formule que nous préconisions qui semble devoir rallier les suffrages. On le verra par les rapports de M. Max Leclerc, au nom de la chambre de commerce de Paris, et de M. R. Pozzi, avocat ' consultant de l'Association coton-nière italienne, présentés au congrès international des chambres de commerce et des associations commerciales, il y a quelques jours. Les relations commerciales de tous les pays croissent continuellement. Tout le monde reconnaît l'utilité et la nécessité de l'arbitrage, aucun tribunal au monde ne pouvant «'arroger le droit ni trouver le moyen de régler des différends dont a plupart des éléments lui échapperaient par !a force des choses. Ce n'est donc pas le principe de l'arbitrage qui était en jeu, mais sa mise en application, extrêmement complexe et difficile à cause des divergences et des contradictions des législations. Certaines admettent la clause compromissoire (le recours obligatoire à l'arbitrage en cas de différend) ; mais d'autres se refusent à en tenir compte, la regardant même comme contraire à l'ordre public, de telle sorte que le consentement des parties à met-Ire d'accord, indispensable pour la constitution de l'arbitrage, ne suffit pas toujours pour que l'affaire soit soumise à cette forme de justice privée plutôt qu'à la justice ordinaire. L'arbitrage, comme on peut s'en cou vaincre chaque jour dans nos chambres arbitrales de commerce, offre en évitant des formalités de procédure, l'avantage immense de conduire l'instruction avec plus de rapidité et un minimum de frais, et par voie de conséquence, il est plus ;xpéditif dans ses décisions : peu de jours, parfois une heure, suffit à la solution d'un litige, du fait que les parties ont la faculté de faire valoir personnellement leurs raisons et moyens de défense, sans être dans l'obligation de faire appel aux offices d'avocats, dont l'intervention, tout en permettant sans doute d'éclairer exactement les divers points de l'affaire, a souvent aussi pour effet «le compliquer et prolonger le débat. Or s'il est des cas où cet avantage de la rapidité des décisions par l'arbitrage soit sensiblement appréciable, c'est surtout dans le champ du commerce international. Les règles de la procédure, déjà si minutieuse et complexe dans les différends entre citoyens d'un même j pays, deviennent plus sévères et plus longues dès qu'il s'agit de causes qui réclament signification d'actes judiciaires à l'étranger pour ce qui concerne les délais, les modalités de l'assignation, etc., (se rappeler le débat Deppe-Hohen-lohe et son honteux aboutissement, qui restera toujours une tache sur l'honorabilité de la justice en Allemagne). Dans son rapport, M. Roberto Pozzi cite l'exemple de la loi italienne qui prescrit un délai de quarante jours pour comparaître devant les autorités judiciaires du royaume lorsqu'il faut lancer l'assignation dans un Etat limitrophe ; quatre-vingt-dix jours pour les Etats ' d'Europe non limitrophes, et cent quatre-quatre-vingts jours pour les Etats hors d'Europe! Et cette disposition se retrouve à peu près pareille dans la majeure partie des systèmes de procédure en vigueur. Il est arrivé ainsi que dans une contestation ayant pour objet le degré d'humidité d'un lot de coton par exemple, — le fameux litige entre Bombay et le Lancashire, — lé recours judiciaire de l'acheteur européen contre le vendeur ne peut être régulièrement formé avant six mois, si ce dernier ne possède pas dans le pays de réception un représentant légal, et par suite aucune décision ne saurait intervenir que dans les deux ans ou plus tôt. Par ailleurs, on sait la grande importance que les usages et les coutumes ont prise dans la vie des affaires. Certains codes vont jusqu'à les faire passer avant l'autorité du droit écrit. Aussi le choix d'un arbitre, technicien ou praticien pris dans le milieu industriel ou commercial des parties, nanti de la confiance qui naît de la connaissance et de l'estime personnelle, qualifié pour interpréter des usages auxquels il doit se référer chaque jour est le moyen de tempérer avec équité les rigueurs d'un droit trop absolu et de réussir, non seulement à résoudre les litiges, mais encore à pacifier les parties et à rendre possible la continuation des rapports d'affaires entre elles. [A suivre.) J. T. COMMEMORATION Hier midi, à l'église anglicane Saint-Boniface, rue Gretry, fut inauguré solennellement le vitrail commémorant la mort du capitaine Scott, le héros du pôle du Sud, et de ses compagnons. A cette cérémonie avait assisté le capitaine Evans, le vaillant second de Scott à bord du Tf.rra Nova, ainsi que la plupart des membres de la colonie anglaise. Sir Ceci] Hertslet, le lieutenant général Heiniburger, le baron van de Werve et de Schilde, les consuls d'Espagne, du Portugal et du Chili, M. Maurice De Cock et le comité de la Société royale de géographie assistèrent à cette fête religieuse et patriotique qui fut l'occasion d'un discours du révérend Harrisson et de l'audition de plusieurs psaumes et cantiques. Le nouveau vitrail qui est (me fort belle œuvre d'art, porte trois saints : Nicolas, le patron des marins ; Stephen, le premier martyr, et Albin, le premier martyr anglais. Le saint qui occupe le centre du vitrail porte le Terra Nova. Une inscription rappelle que le commandant Scott et quatre de ses compagnons, qui étaient parvenus an pôle sud en 1912, moururent sur le chemin du retour. KING'S BIRTHDAY C'est à la salle De Boeck qu'eut lieu, le soir, le banquet de la colonie britannique à l'occasion du jour anniversaire de la naissance du roi George V. Y assistaient entre autres invités et à part sir Ceci] et Lady Hertslet, MM. Frank Leithbridge, consul d'Angleterre à Gand, W. Micholl, de Courtrai, H. C. Boileau, vice-consul à Bruges, G. C. Bowen, vice-consul à Ostende, W. Westcotts, Cox et Kearney, vice-consuls. A. Hayman, Stevens, Evan Thomas, Newman, capitaine Young, Cargill, Proctor, O'Brien, Campbell, Kerfoot, Piggott, Kennedy, Macrae, T. W. Fisch, Drory, reverends Harrisson, John Ang-land, Edgar Ealand et Holbech, Edgar Flinn, Jones, Stanford, Chalmers, Collings, Hogdson, etc., accompagnés de nombreuses dames. A l'heure des toasts, sir Cecil Hertslet propose la santé du roi George qui ne fête pas seulement aujourd'hui l'anniversaire de sa naissance, mais encore le troisième anniversaire de son couronnement. Il associe A. ce toast le prince de Galles, la reine, la reine-mère et la famille royale. A ce propos on exécute le « God save the King » et le « God bless the Prince ol' Wales ». Et le consul conclut en por tant un toast au roi Albert et à la reine Elisabeth, et en prononçant le plus chaleureux éloge de l'hospitalité belge. M. H. Westcott, président de la chambre de commerce britannique de Belgique, boit égale ment à la prospérité de la Belgique, dont il vante l'activité industrielle et commerciale. 11 termine en souhaitant que soient prises toutes les mesures nécessaires pour assurer au port d'Anvers un avenir digne en tous points.de son passé. M. A. T. Kennedy boit aux dames, toast auquel répond le rév. Edgar Ealand, le nouveau pasteur des missions to seamen. M. W. H. Now-man, parlant au nom de M. Twelves, absent, boit à la presse et M. Ernest Henrion, président de l'Association, répond en portant la santé de sir Cecil Hertslet. Ce dernier remercie et ajoute quelques mots aimables en l'honneur des Anglais résidant dans d'antres villes et qui se sont dérangés pour assister à cette fête. Il termine en félicitant les organisateurs MM. Cox, Drotz, Wyley, Stevens et Evans. UN BON EXEMPLE Au cours de la séance du conseil communal d'hier soir, nos édiles ont appris que la Ligue sociale d'acheteurs d'Anvers restituerait à la ville une somme de 2,140 francs sur le subside qui lui fut accordé à l'occasion de son exposition du travail à domicile. Il est trop rare que quelque chose rentre dans la caisse communale après en être sorti sous forme de subside, pour que nous ne signalions pas le fait. Il témoigne d'ailleurs du soin et de la régularité avec lesquels sont entrepris et exécutés les travaux de la L. S. A. SERVICE D'INCENDIE Pour compléter l'outillage du nouveau poste de pompiers, rue d'Autriche, le conseil communal avait décidé, le 14 juillet 1913, de faire l'achat 1° d'une auto-pompe, devant être utilisée comme voiture de premier secours ; 2° d'un châssis automobile destiné à recevoir une échelle mécanique tournante ;. 3° d'une échelle mécanique tournante de vingt-quatre mètres de hauteur. Depuis cette décision, il a été 'e-connu nécessaire de faire encore l'acquisition d'une autp-pompe pour la caserne de la rue du Palais ainsi que d'une auto-pompe de réserve destinée au poste de la rue d'Autriche et à la caserne du Kipdorp. En conséquence, dans ses séances des 5 et 11 courant, la commission spéciale pour la réception du matériel du corps des pompiers a arrêté les termes des deux cahiers des charges relatifs : a) à la fourniture d'un châssis automobile pour l'échelle mécanique tournante ; b) à la fourniture de trois autopompes.Le moteur du châssis et des auto-pompes sera , à quatre cylindres et donnera une puissance de trente-cinq HP, mesurée au frein de mille tours maximum. Le système pétroléo-électrique n'est pas admis. Avec le châssis il sera fourni une dynamo complètement blindée pour courant continu, servant à l'alimentation des moteurs destinés au dressage et au déploiement de l'échelle. Le délai de fourniture, à l'essai de réception, ne pourra pas excéder trois mois. La fourniture est évaluée à vingt-cinq mille trancs. Les pompes seront rotatives, centrifuges ou à piston, s'amorçant d'elles-mêmes à sec avec une hauteur d'aspiration de sept mètres cinquante. Elles auront un débit moyen de mille litres à la minute à une pression de sept, atmosphères. Le délai de fourniture de ces trois auto-pompes, formant un seul lot, ne pourra pas excéder cinq mois. Leur coût est évalué à quatre-vingt-dix mille francs. A L'ENTREPOT ROYAL Au cours de sa séance d'hier, le conseil communal a approuvé, en outre, l'une des soumissions relatives à la reconstruction des magasins El Saladero et Buenos-Ayres faisant partie de l'entrepôt royal. Cette entreprise, évaluée à cent quatre-vingt mille francs, a donné lieu à différentes offres variant de cent cinquante-six mille neuf cents à cent quatre-vingt-dix-sept mille six cent trente-deux francs. Il est à noter, cependant, qu'une seule d'entre elles se conforme strictement aux prescriptions du cahier des charges. Eil conséquence, la commission des travaux publics, par neuf voix et une abstention, a proposé l'adoption de la soumission s'élevant à cent soixante mille six cent soixante-quatre francs et fournie par MM. Gron-del frères,. d'Anvers, qui se voient donc adjuger les travaux. AVIATION MILITAIRE C'est aujourd'hui à trois heures et quart que se sont réunis à la Vieille-Barrière, sous la conduite de M. le colonel Servais, les officiers de la garde civique, invités à visiter l'école et le champ d'aviation de Brasschaet. On sait que ces messieurs ont été conviés à cette excursion sur autorisation spéciale de M. le ministre de la guerre. Un grand nombre d'entre eux ont répondu à l'appel, et c'est à quatre heures et demie que M- le commandant Mathieu leur fera les honneurs .des installations militaires qu'il dirige avec tant de compétence. INTÉRIEUR La jonction Nord-Midi à Bruxelles Le département des chemins de fer vient de terminer le projet relatif aux travaux de déblai à exécuter dans la zone comprise entre les rues Saint-Esprit et des Brigittines. Ces travaux seront bientôt mis en adjudication. • La nouvelle signalisation électrique de la station de Namur L'administration a mis en service dimanche la nouvelle cabine de manœuvre électrique des aiguilles et des signaux de la partie vers Bruxelles de la gare de Namur, pour remplacer les trois vieilles cabines Saxby existant en cet endroit. On sait combien cette gare est resserrée et combien le mouvement y est intense. La. signalisation électrique a. permis l'établissement d'un gril de voies qu'on n'aurait pas pu manœuvrer par tringles et grâce auquel cinq entrées ou sorties simultanées de trains sont possibles (on ne pouvait jusqu'ici en faire que deux ou trois). Le nombre des signaux à observer par les machinistes est réduit et le mouvement des trains grandement facilité par la suppression de l'entente préalable entre les trois cabines Saxby pour chaque train. Enfin, le personnel étant diminué, le nouveau système amène des économies tout en donnant plus de facilités d'exploitation et plus de sécurité. Tandis que les travaux préalables de modification aux voies (qui avaient été exécutés par la direction locale du service des voies et travaux, l'été dernier, et qui avaient amené ce service à effectuer des changements aux en clanchements des cabines Saxby . avaient en traîné un désarroi extraordinaire an moment des grandes manœuvres, les travaux de signa lisation électrique qui viennent d'être effectués par la direction du service des appareils de sécurité n'ont, causé aucun retard appréciable aux trains. Le public ne s'en est aperçu que par la présence dans les voies des brigades d'ouvriers et des hauts fonctionnaires du chemin de fer. Une industrie menacée On sait l'importance considérable qu'a prise, chez nous la fabrication des boîtes et récipients métalliques, notamment dans l'industrie des conserves. Cette fabrication est sérieusement menacée par une invention nouvelle que nous signale la Conserven Zeitung. Il ne s'agit rien moins que de la manufacture de récipients en papier comprimé. Les essais tentés jusqu'à ce jour pour remplacer le fer blanc par le papier n'avaient guère abouti. Il y a quelques années, un inventeur belge, M. Rutten, de Lierre, s'était à nouveau attelé à la tâche et a été bien près d'atteindre le résultat espéré. Les procédés de notre concitoyen ont été re pris par des ingénieurs allemands, qui les ont perfectionnés à tel point que la question peut être considérée aujourd'hui comme résolue. La pulpe, traitée par les procédés nouveaux, est recouverte par un véritable émail, qui la rend réfracta ire a l'eau chaude et même aux acides. Il paraît (pie le papier ainsi traité est un récipient idéal pour les conserves. Eu égard au bon marché phénoménal du nouveau produit, la fabrication des boîtes métalliques se voit sérieusement menacée. La protection de l'enfance Il résulte du rapport publié par la Société tutélaire des enfants traduits en justice, de lîruxelles, que la mission de cette société s'est répartie sur 57 communes de l'arrondissement, ;i u cours de l'exercice 1913-1914, portant sur L,064 cas soumis à sa surveillance. La société a créé, en 1913, un asile à Woluwe-Saint-Lam-bert. Cet établissement a été fondé uniquement pour servir aux détentions préventives des enfants envoyés seulement par le juge ou le substitut de Bruxelles. Les pensionnaires de Woluwe-Saint-Lambert ne peuvent, en vertu de la nouvelle loi sur la protection de l'enfance, rester plus de deux mois en détention préventive. Au cours du dernier exercice, l'asile de la Société tutélaire de Bruxelles a inscrit 135 élèves, dont 124 sont sortis après une détention de durée variable. Parmi les élèves sortis, 34 ont été rendus à leurs parents, 54 ont été placés, 8 ont été transférés à l'école de bienfaisance et 6 ont été envoyés en prison. Un nouveau chemin de fer Le gouvernement a décidé la construction dans le nord de la province d'une ligne de chemin de fer qui, venant d'Anvers, passerait par Hoogstraeten pour continuer jusque Weelde ou Bréda. Pour les Belges au Mexique D'après un rapport du chargé d'affaires intérimaire de Belgique à Mexico, récemment parvenu au ministère des affaires étrangères, les mesures les plus complètes ont été prises pour assurer la sécurité de nos compatriotes résidant dans ce pays. Le ministre d'Allemagne à Mexico a donné l'ordre aux navires de guerre et aux navires marchands allemands qui se trouvent dans les eaux mexicaines de recevoir à leur bord tout sujet belge qui leur demanderait asile. La légation belge a donc prévenu nos compatriotes qu'ils pouvaient, s'ils le désiraient, trouver un refuge tout à fait sûr à Vera-Cruz ou à Puerto Mexico. Elle a conseillé à: ceux qui habitent l'intérieur du Mexique de ne pas quitter les grandes villes s'ils ne pouvaient gagner ces deux ports. La plupart des Belges habitant la capitale sont restés à Mexico, où la tranquillité n'a pas été troublée, n est convenu qu'en cas de danger ils se réfugieront tous à la légation belge qui est très spacieuse et bien approvisionnée en armes, en munitions et en vivres de toutes sortes. Deux cent cinquante personnes y trouveront asile au besoin. Le congrès des sciences administratives Le comité organisateur de la participation belge au deuxième congrès international des sciences administratives qui aura lieu en mai 1915, à Madrid, s'est réuni récemment, sous la présidence de M. Cooreman, ministre d'Etat, et de M. Sauveur, secrétaire général au ministère de l'intérieur. Plusieurs notabilités ont accepté de rédiger des rapports. Toutes les administrations belges sont invitées à souscrire aux publications de ce congrès et à y désigner des délégués. Les souscriptions doivent être envoyées (avec le chèque correspondant de vingt-cinq francs) par lettre recommandée à M. Francisco de P. Espelius, chef de division de la présidence du conseil des ministres, palais de la présidence, Madrid. On peut se procurer des programmes en s'adressant au secrétariat général belge, 22, avenue des Germains, à Bruxelles. Toutes autres demandes de renseignements doivent être adressées à M. le comte de Torre Velez, secrétaire général du congrès, 104, Alcala, Madrid. Le cheval de trait line délégation de médecins vétérinaires des Etats-Unis, composée d'une vingtaine de notabilités, visitera mardi et mercredi les principaux centres d'élevage du cheval de trait en Belgique, sous la conduite de M. le directeur de l'ecofé vétérinaire de l'Etat. Le groupe est présidé par le docteur C. I. Marchai], recteur de l'école vétérinaire de l'université de Philadelphie, et président de la Fédération des vétérinaires des Etats-Unis. Avis à nos industriels L'administration des chemins de fer de l'Etat belge fera procéder, le 6 juillet prochain, à l'adjudication publique de l'entreprise de la fourniture d'éclisses de raccord de divers modèles, pour rails du profil Vignole, et le 15 du même mois a l'adjudication de l'entreprise de la fourniture d'esses en acier doux, destinées à être appliquées aux billes et pièces qui se fendillent. Un lock-out à Gosselies Une dernière entrevue entre les patrons et le syndicat des ouvriers n'ayant pas abouti, les ouvriers des six établissements d'émailleries de Gosselies, qui comptent environ 1,500 travailleurs, ont été lock-outés à partir de lundi matin. Les usines atteintes par le lock-out sont : Aubecq et C*', 380 ouvriers ; Cornet frères, 350; Leblanc frères, 100 ; Laterne 100 -Aubry, 300 ; Nouvelle émaillerie, $0 : Thibaut, à Viesville, 270. On ne pense pas que le lock-out sera de longue durée. Faux billets de banque de vingt francs Certaines gares du réseau des chemins de fer de l'Etat belge ont encaissé vendredi et samedi de faux billets de banque de vingt francs. L'examen de ces billets permet de constater que le faussaire a apporté de tels perfectionnements à son procédé d'imitation du filigrane que, pour certains billets la légende et la tête filigrariées sont de nature à donner le change si l'on n'examine que superficiellement le billet. Le travail de distillation A la demande de l'Association des distillateurs de Belgique, le ministre des finances vient de décider que, par dérogation aux dispositions de la loi du 15 avril 1896 sur la fabrication des alcools, et en vertu des pouvoirs qui lui sont concédés, il sera permis de procéder à des travaux de distillation pendant la nuit. Pour obtenir cette faveur, les distillateurs devront adresser une requête au ministre des finances par l'intermédiaire du contrôleur divisionnaire des accises et justifier, en même temps. î\ la satisfaction de l'administration, de la nécessité de se livrer à ces travaux entre S heures du soir et 8 heures du matin. D'une manière générale, les autorisations de l'espèce seront subordonnées à la condition expresse que les industriels se conforment aux mesures spéciales arrêtées par le fisc en vue d'assurer le contrôle des travaux de distillation. De plus, ces assujettis seront tenus d'acquitter une taxe supplémentaire et mensuelle de 150 francs par employé, si le poste de permanence des commis des accises devait être renforcé en suite de ces travaux de nuit. NOUVELLES MARITIMES Les feux de Smyrne Londres, 22 juin. — Une dépêche de Cons.tan-tinople adressée aux Lloyds annonce que les feux de Smyrne seront rallumés à partir d'aujourd'hui.Une nouvelle conférence maritime Le gouvernement anglais a l'intention d'inviter toutes les nations maritimes à une nouvelle conférence qui aura comme objet d'amener une entente en ce qui concerne les chargements sur le pont. Cette question est d'une importance capitale pour la stabilité du navire et pour la sécurité des équipages. Le gouvernement anglais a promulgué une loi concernant la grandeur admise de ces chargements sur le pont pour ses propres bateaux et à laquelle les bateaux étrangers visitant les ports anglais doivent se soumettre et comme les autres nations maritimes n'ont pas de règlements uniformes à ce sujet, le gouvernement anglais est d'avis qu'il devrait exister une en-tentente internationale à ce sujet. Nantes-Newcastle M. Thomas O. Steven, armateur ù Edimbourg, vient de créer une nouvelle ligne de navigation entre Nantes, Grangemouth, Middles-brough et Newcastle Les départs auront lieu toutes les trois semaines. EXTÉRIEUR ALLEMAGNE Les nouvelles possessions allemandes en Afrique équatoriale De Berlin, le 22 juin : M. de Ramsay, capitaine en retraite et membre de la commission allemande d'abornement au Cameroun, a fait ces jours-ci à la Société de géographie de Berlin une conférence sur les régions acquises par l'Allemagne au traité du 4 novembre 1911. M. de Ramsay estime que ces territoires nouveaux ne sont pas aussi mauvais qu'une partie de la presse voulut le dire. Assurément, la région de la Sangha est pleine de marais ; cependant, il ne manque point à l'est de territoires sains, notamment dans les collines qui bordent les rives du Logone. La pointe qui touche à l'Oubanghi est tout particulièrement peuplée. On y rencontre des villages de sept à dix mille âmes. Le capitaine Ramsay ne partage pas l'optimisme du gouvernement en ce qui concerne la maladie du sommeil. U considère que les tentatives qu'on fait pour enrayer le fléau seront vaines et inutiles. Il croit, toutefois, que la terrible épidémie a déjà dépassé son point d'intensité maximum. Le capitaine Ramsay parle en termes favorables des négociations poursuivies à Bruxelles en vue d'une détermination définitive de la frontière. Elles sont conduites avec un remarquable esprit de conciliation. Les Français ont accordé aux Allemands, à l'angle sud-est de la colonie espagnole du Rio-del-Muni une bande de terrains qui assure aux Allemands, un passage dont ils avaient grand besoin. Sur trois points encore, cependant, l'accord n'a pas été fait : 1° sur la région où la pointe de la Sangha touche le Congo ; 2° sur la largeur que doit avoir la pointe allemande arrivant à Zinga sur l'Oubanghi, et 3° sur une île de soixante-dix kilomètres' de long dans le Logone. Il n'y a plus lieu de craindre que la pointe de la Sangha ne touche pas le Congo. L'Allemagne a reçu une bande de onze kilomètres le long du Congo, dont une part se trouve à l'abri des inondations. Les Français persistent à affirmer, pour le moment, que les îles qui se trouvent dans cette région du Congo leur appartiennent. Ils veulent éviter ainsi que leur colonie du moyen Congo ne soit complètement coupée par la pointe allemande de la Sangha. La même appréhension inspire leur attitude dans les négociations engagées au sujet de la pointe de l'Oubanghi, près de Zinga. Un peu au-dessus de la ville allemande de Zinga la na vigation se trouve interrompue peu- 1 dant plusieurs mois de l'année par des rapides. Un transbordement des marchandises est nécessaire. Les Français désireraient que ce transbordement n'eût pas lieu en territoire allemand. Toute la discussion porte donc sur les dimensions que doit avoir la pointe allemande aboutissant à l'Oubanghi. Elle ne saurait être, selon le texte de l'accord, inférieure à six kilomètres. Le capitaine Ramsay prévoit que la route d'étapes accordée aux Français dans le nord du Cameroun pourra être une occasion de conflits. L'Allemagne a fait là une concession fort importante à la France. Le transport des marchandises h destination des territoires du Tchad a subi de ce fait une importante diminution de prix. Les marchandises qui suivent la route du Congo coûtent de huit cent à mille francs de plus la tonne. Le capitaine Ramsay craint que d'incessantes difficultés ne surgissent entre la France et l'Allemagne au sujet de cette route d'étapes. AUTRICHE-HONGRIE Mort de la baronne de Suttner De Vienne, le 22 juin : La baronne Bertha de Suttner, connue dans le monde entier par sa campagne en faveur de l'arbitrage international, est morte hier à l'âge de soixante et onze ans. Mme Bertha de Sult-ner était née à Prague le 9 juin 1843. Fille du comte Kinsky, feld-amréchal et chambellan de l'empereur d'Autriche, elle reçut une éducation des plus soignées, voyagea beaucoup et fit des séjours prolongés à Paris et en Italie. Lors de son mariage avec le baron A.-G. de Suttner, mariage auquel les deux familles s'opposaient, le jeune couple quitta l'Europe et se fixa à Tiflis. Ils y vécurent neuf ans. lui comme dessinateur et correspondant de journaux, elle comme maîtresse de piano et de langues. C'est du Caucase qu'arrivèrent, ses premiers manuscrits aux éditeurs ei aux revues. En 1885, M. et Mme de Suttner revinrent en Autriche ou Mme de Suttner déplova la plus grande énergie en faveur de l'idée du désarmement- universel et de l'arbitrage international. Elle y fonda une ligue de la paix et une revue spéciale : Die Waffen nieder ! (Bas i.es armes !) dont le titre est emprunté a un roman de Mme de Suttner, son œuvre capitale, qui parut en 1889. On affirme que c'est la lecture de cet ouvrage qui inspira à Nicolas II l'idée du premier congrès de La Haye. Les autres ouvrages les plus remarquables de Mme de Suttner sont ; Innventarium einer Seei.f (1883}; Das Maschtnenalter 18891, œuvre philosophique qui, parue sous un pseu-donvme, fut attribuée tantôt à l'un, tantôt à l'autre des écrivains les plus célèbres de l'Allemagne. Poète, révolutionnaire par tempéra mment. indomptée quant à ses principes, Mme de Suttner fut l'apôtre du désarmement! Conférencière de talent, habituée des congrès de la paix, sa voix mélodieuse et douce, était très écoutée. Elle obtint le prix Nobel pour la paix en 1910. CHINE Ouverture du tsan-cheng-youan » On télégraphie de Pékin au Daily Telegraph' que le nouveau conseil créé par Youan-Chi-Kaï et présidé par l'ancien vice-président de la républiqeu, Li-Youan-Hung, a été inauguré

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Cet article est une édition du titre Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1889 au 1919.

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