Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 16 Mars. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Accès à 28 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/ht2g738522/
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Lundi 16 mars 1914 No 62 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un trime, francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR 18.00 9.60 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR oute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal nioi-n i iuimo : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 26 „ Annonces financières . „ l franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. Les annonces sont mesurées au ljgnomètre. — Les titres se payent d'après 1 espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes ACTUALITÉÎ EXPERIENCE SOCIALISTE (VI) M. Henry Knibbs, chef de la Slatis que fédérale, — dont les publieatioi fournissent une documentation des pli remarquables — affirme que les rési tats de cette législation des salaires so pourtant satisfaisants. La fixation du salaire minimum abso a supprimé l'exploitation des adolescenl Les « wages boards » ont relevé les sale res des ouvriers à domicile, qui gagnaie beaucoup moins pour un même travc que les ouvriers d'usines, en travailla aux pièces ; et le nombre des travailleu à domicile a déjà diminué, ce qui est foi profit pour la santé des classes laboriei ses. Telles sont les constata lions de l'Ai nuaire officiel pour 1913. Ce régime i ces résultats étaient déjà vantés, il y trois ans, par l'un des leaders du pai socialiste, M. William Spence, qi s'écriait avec allégresse : Au lieu de la liberté du contrat <le tiâva nous a vous des tribunaux devant lesquels « peut assigner le patron et où les ouvriers qu emploie se trouvent sur le même pied que li 11 lui faut justifier devant un juge le tat des si» la ires qu'il propose. Il ne lui est ph permis-d'exploiter ses travailleurs e: de niai tenir parmi eux une abusive inégalité d salaires. Il est pratiquement obligé de reco naître I'unionisme et d'accepter le contrat, ci lectif. En outre, il ne peut plus-manquer à ; parole, comme dans le bon vieux temps. S n'obéit pas aux décisions-du .ribuual, il e poursuivi comme un délinquant ordinaire' condamné à l'amende. La réglementation du travail par i législateur et la fixation des salaires pa le juge ont semblé encore insuffisants a parti socialiste australien. Les influei ces socialistes ne se sont pas fait senti seulement dans les essais d'amélioratio du sort des ouvriers. Certains Etats s sont livrés à des expériences allant ju: qu'au communisme. Il est vrai que le politiciens australiens comptent comm des innovations socialistes la créatio d'agents commerciaux à l'étranger, qi sont en somme des consuls en dehors il la carrière, et même l'organisation ri fermes-écoles et de stations agricole expérimentales. Il se peut que ces exce lentes fondations soient dues au par _ socialiste, mais elles n'ont rien d'esser Uellement socialiste en elles-mêmes. A reste, il ne manque pas sans elles d tentatives parfaitement d'accord avec le doctrines collectivistes. Voici d'abord les entreprises industriel les : la construction et l'exploitation de chemins de fer, la construction des nav res, d'immenses travaux publics, surtoi pour les irrigations, et — aux mains de municipalités — des installations pou l'eau, le gaz et l'électricité. Tout cela au jourd'hui nous semble peu surprenant c l'on voit les mêmes choses en Europe. Mais les Australiens vont plus loi dans cette voie où l'hésitation ne dur guère quand le premier pas est franch De grandes municipalités installer! leurs services d'éclairage ; puis, un bea jour, elles se chargent d'installer ceu des agglomérations secondaires. Elles on des abattoirs, puis des magasins frige rifiques, puis elles se font entrepreneur de transports. Dans l'Australie méridic uale, l'Etat, après avoir été boucher, s'es fait fabricant de beurre. Le gouvernt ment du Gommonwealth gère des brique teries et manufacture du drap pour I troupe. Ailleurs, il est métallurgiste s armateur. Ceci est le premier stade, mais voit le second : L'Etat, après avoir fabriqué pour lu songe à vendre ses produits au public t à augmenter son industrie, notammer dans l'exploitation des charbonnages Enfin, parce qu'il est tout-puissant, i arrive à la troisième période, celle de monopoles, celle où les industries privée sont reprises par l'Etat aux condition qui lui plaisent et conduites comme il lu convient puisqu'il a supprimé toute con currence. Naturellement, l'Etat australien s'es mis aussi à la banque et l'année 1912 vu s'établir une banque fédérale, la Com inonwealth-Bank, qui a déjà émis de billets pour le double de la valeur de soi encaisse métallique. Signalons en pas sant que l'ensemble des dettes des Etat et de la dette fédérale atteint déjà si: milliards et sept cent cinquante million de francs, soit quinze cents francs pa habitant. Précédemment d'ailleurs, de Etats avaient organisé eux-mêmes ui Crédit foncier et des établissements pou le crédit aux agriculteurs, tandis qu d'autres chargeaient les caisses d'épargn de prêter des fonds à l'agriculture. Le socialisme d'Etat a, en effet, exera en divers sens son influence sur l'agr: culture comme sur l'industrie. Il a im posé la grande propriété rurale de si im pitoyable façon qu'aujourd'hui la moiti environ du rendement des terres passe a profit du fisc. D'autre part, on s'appli que à développer la petite propriété pa le « closer settlement » ; — ce qui n'es pas du tout conforme aux théories socia listes. La manifestation étatiste agraire I plus avancée reste l'organisation de vi' lages dont quelques-uns devaient êtr communistes. On en attendait beaucou et la tentative a complètement échoué. Des hameaux furent fondés qu'il falli abandonner. Des expériences furent cor duites qui se dénouèrent avec perte, c'es à-dire au détriment du contribuable. En somme, l'échec de ces tentatives toutes plus philanthropiques qu'économ ques — a été si évident qu'on peuf dir que rien de nouveau n'a été réalisé e Australie pour le socialisme rural. C'est aux questions ouvrières et au x entreprises industrielles que s'intéres: % surtout le parti socialiste. (.4 suivre-,) Fitimin Chari.erie. Dépêches télégraphiques . (Service de VAgence HAVAS) ÎS DANS LES BALKANS IS Le traité de paix turco-serbe ]_. constantinopijî," là mars. — Dans le traité « paix turco-serbe, il est constaté que le trai de paix de Londres est ratifié et que les liei d'amitié turco-serbe seront rétablis. 1-e traii lu ai nonce que les relations diplomatiques s> S. ront immédiatement reprises, que les prisot j_ niers de guerre seront échangés, et qu'une an i nistie sera accordée par les deux pays. I,( .'I individus domiciliés dans les territoires cédt il à la Serbie deviendront sujets serbes. Ils ai ifc ront la faculté d'opter pour la nationalité tu •S que pendant un délai de trois ans. I.es droi ,} entiers des propriétaires particuliers acqu avant l'occupation seront respectés, ainsi qi tous les autres droits acquis sans préjuger de décisions que pourra prendre la commissio ît financière de Paris. Les différents litiges e :i en particulier, les réclamations pour les biei i: du domaine privé de l'Etat ottoman seroi soumis au tribunal de La Haye. Les vakoni 11 seront respectés et administrés selon les lo musulmanes. Les dîmes des vakoufs sont, suj primées. Les sujets serbes musulmans fies te 'L ritoires cédés jouiront, des mêmes droits civil et politiques que les autres serbes. Ils auroi 11 la liberté du culte. Les chefs spirituels de musulmans relèveront du cheik-ul-islam. Le IX écoles privées musulmanes sont reconnue; ls L'enseignement sera donné en turc. Les que: '/* tions relatives aux chemins de fer orientau et au chemin de fer de Salonique à Monasti seront déférées à la commission financière d ! " Paris. Les ratifications du traité seront échar 'n gées dans un mois A Constantinople. st Bulgares contre Turcs à Xanthi et Sai.omqi i:. 15 mars. — Un combat, a éclat vendredi entre des soldats bulgares et des he bilants turcs à Xanthi. Il s'est continué ju: £ qu'à samedi matin. La cause de l'affaire n'e.< r pas connue. il La tension germano-russe Vienne, 15 mars. — Suivant la Nouvel!. r Presse Libre, on a reçu de Saiht-Pétersboùr il dans les cercles diplomatiques de Vienne de 0- assurances très pacifiques. Le représentant d . l'Autriche-Hongrie dans la capitale russe, écri le journal, a pu se convaincre que les cercle dirigeants russes sont complètement étrange) 6 à la campagne belliqueuse de la presse, qui e* il absolument injustifiée. On est persuadé dan ti les cercles politiques de Vienne qu'une détent ^ politique profonde se produira d'ici quelque semaines. L'ambassadeur d'Autriche-Hongrie e Saint-Pétersbourg a été accueilli très amicale S ment dans les cercles russes lorsqu'il a fait se 1- visites de présentation. ;i La catastrophe de la mer Azoff Ekaterinodar, 15 mars. — Voici les détail ^ sur la catastrophe qui s'est produite dans 1; nuit du 13 mars. Un violent vent du nor< à avant provoqué, semble-t-il, sur la mer Azof S la formation de deux courants aériens, ceux ci, en se heurtant, ont donné naissance à plu sieurs trombes qui, ayant gagné le littoral agitèrent la mer Azoff. Celles-ci a submerg les rivages depuis Jeisk jusqu'au détroit d< Kertch. Six localités ont été éprouvées terri t blement. Dans un baraquement édifié prè 5 d'une sablière dormaient cent soixante-seiz* r ouvriers employés à la construction du chemit de fer du Kouban. Fuyant devant l'inonda tion, ils se précipitèrent vers un train de ser t vice qui stationnait sur les lieux. La locomo tive, le tender et les wagons se renversèren i et les ouvriers furent entraînés par les eaux L'ouragan fit rage dix heures durant. Lorsque les eaux se retirèrent, on put voir un affreu: spectacle. Le remblai du chemin de fer étai t détruit sur une distance de huit verstes. Su j des monceaux de cadavres apparaissaient de ^ rails tordus» Par endroits, la voie était rëstéi , intacte. Sur la locomotive et le tender, on ; ^ retrouvé des cadavres raidis dans des attitu des trahissant les efforts inouïs faits pour si s sauver. Les lieux de la catastrophe sont cou i_ verts de décombres de maisons sous lesquel: i gisent une quantité de cadavres. Quarante-liui personnes ont été sauvées comme par miracle 1_ A un certain endroit s'élève un groupe d< !- trois cents quatre-vingt maisons ouvrières ha a bitées par un millier de personnes. Par suite de l'interruption des communications, on igno re encore l'étendue du désastre sur ce point On sait seulement que huit personnes ont étt i sauvées jusqu'ici. A Temriouk, un grand nom bre de personnes ont péri. Une catastroph< semblable a en lieu il y a trente-sept ans. Dt î hardis sauveteurs sortent en mer pour essaye; J" de sauver les personnes qui seraient encor< t vivantes. Les eaux ont abandonné sur le ri vage une quantité de cadavres. Une foule con [ sidérable attend avec impatience le retour de: bateaux. ? BATAILLE DE PRESSE Nous savons à peu près à qugi nout en tenir aujourd'hui sur la portée réélit , de la « bataille de presse » à laquelle 1 nous avons assisté entre l'Allemagne e la Russie. Dans un article qui vient de faire lt tour des journaux d'Europe et d'Améri que, la Germania a assuré que la Russie mobilisait. Anvers-Bourse disait la mê me chose, en même temps, de l'Allema gne à propos de l'activité inusitée' et très caractéristique qui se remarque au camj d'Elsénborn. Renvoyons les adversaire; dos à dos, constatant seulement qut l'article de la Gazette de Coolgne qui a conune on dit, mis le feu aux poudres e n'a réussi qu'à permettre de doter l'Aile magne de nouveaux corps d'armée et dt £ nouveaux canons, et à faire sortir uni déclaration officieuse russe d'après la quelle l'empire des tsars serait « prêt » En fait ni l'Allemagne, ni la Russie, m g la France, ni l'Angleterre, ni un pays , quelconque ne désirent la guerre ; ih . conjuguent le verbe « être prêt ». Ils r n'oublient qu'une chose : c'est que et t verbe se conjugue efficacement, par I< temps qui court, bien moins sur le mode militaire que sur le mode financier, et i que ce n'est point la nation- qui aligne le plus de canons et de cuirassés qui est e sûre de la victoire, mais bien celle qui p mobilisera le plus rapidement les mil liards. Et cette circonstance, malgré les it rodomontades intéressées, écartera de i- nous bien des années encore « la guerre ;- fatale ». Mais ce n'est pas la guerre qui nous intéresse aujourd'hui, c'est la bataille de presse a laquelle nous venons d'assister e et particulièrement son aspect allemand i 11 y a une cinquantaine d'années Henr Wutke, qui fut un des professeurs Ims s plus populaires de l'université de Leip- « ie zig, publiait sur la presse allemande u livre qui fit sensation. C'était la démoi stration très documentée dei rôle ej bureau de la presse de Berlin pour ag sur l'opinion publique. Ce livre fut tr. duit en français dix ans plus tard. L'oi viage primitif avait deux titres. Il s'a] pelait « Le journalisme allemand et formation de l'opinion publique» et aus ■< Le fonds des reptiles ». Nous savons bien que ce livre, doi s VV'indtaor.-.t tira si grand parti pendai é le Kulturkainpf, a vieilli, que la press allemande s'est transformée comme cel de ious les pays et que le gou'vernemei •s a d'autres moyens d'action que les mi s lions de marcs « supprimés » au roi < Hanovre et qui ont dû faire retour a 's" duc de Ciinibei-land. Les journaux aili s. marids ont pris bien plus d'important e qu'au temps oiï fii.-marck travaillait ave * eu\ ptr les méthodes qui lui étaiei j1 chères. Ils se sont considérablemei à développés et ils reposent, pour la pli il part, Sur îles bases beaucoup pli s solides. On n'agit pas sur eux par de * moyens aussi rudimentaires que ceu !_ qu'employait Bismarck. 11 y a des proci s dés plus coûteux mais plus raffinés qu t les subventions directes ou les nouvelle s gracieusement transmises et qui s reconnaissent aux signes cabalistique ^ qui précèdent l'information. La press * allemande a sou outillage bien à elle, qi r est un de ses principaux éléments d ' succès et ce n'est pas par cette voie qu le gouvernement a accès auprès d'elle. Mais si le livre de Henri Wutke e: r démodé quant aux rapports du gouve nement et des journaux allemands, est resté exact et véridique quant l'esprit qui Jy préside. Ce livre n'es donc pas simplement le miroir de I presse allemauele à une époque de so '• histoire ; il est le reflet permanent d'u l état d'esprit qui persiste et dont le e manifestations seules varient. Les joui t naux allemands ont, infiniment plus qu s par le passé, les ressources qui poeu * raient les rendre indépendants. Cepei s dant le gouvernement allemand se sei e d'eux pour les desseins qu'il poursuit e s jamais ils ne lui refusent leur concourt Ainsi voyez l'affaire de la Russie s Après les articles que nous avons cons; crés à la préparation de la mobilisatio en Russie et aux exigences que montrai ^ en la matière le gouvernement françai J soucieux de convertir en une assuranc f positive en cas de guerre les 250 million pendant cinq ans qu'il permettait à 1 Russie d'emprunter chez lui, nos lecteur ■ devaient bien se rendre compte qu'u; ^ effort russe immédiat répondrait au « sacrifices » de l'alliée. Le gouverne s ment russe se mit en devoir de concen î trer à distance plus utile de la frontièr ' allemande ses corps d'armée de front. A cette mise au point stratégique, 1 Gazette de Coi.oone, spécialement chai t gée de servir de truchement au ministèr allemand des affaires étrangères, con sacra un article d'allure officielle d'inti t midation à l'égard de la Russie. Non ■ disons « intimidation » là où il aurai j fallu « documentation ». La Gazette d "Coi.ogne sait ce qu'elle fait et à qui ell ouvre ses colonnes. Or l'article lui étai ■ venu d'un correspondant militaire ei rapports quotidiens avec l'ambassad i d Allemagne à Saint-Pétersbourg et i était approuvé d'avance à la cour d Berlin. Les autres journaux suivirent avec un note personnelle, mais parfaitement con cordante. La Post approuva sans rései ves la Gazette de Cologne ; la î sumani. acquiescé, en rejetant sur la i'rance li responsabilité de l'activité militaire dé ployée par la Russie : le Lokal Anzeigeii pour annoncer un changement imminen I exactitude des renseignements de 1 Gazette, tout en affectant d'être moin pessimiste. La Taegusche Rundsciiai prit prétexte de l'article de la Gazett: pour annoncer un changement érninen du titulaire au ministère des affaire étrangères à Saint-Pétersbourg, change meut qui justifierait toutes les inqeiié tudes. La Deutsche Tageszeitung accus; la Russie de manquer de loyauté enver l'Allemagne. La Gazette de i.'Allemagn: du Nord a pour mission, d'habitude, d parler la dernière et de corriger le fausses notes qui ont pu être données Cette fois son rôle a consisté à dessine 1". « courbe rentrante » que nous-noton <iu jourd hui. Le Germania est indépen dante et à ce titre, en général, son avi : est des plus précieux. En l'occurrence n ayant pas de « tuyaux » spéciaux ell a emboîté le pas à la Gazette de Cor.oc.ne Magnifique orchestre, dont le gouver nement allemand joue avec une admira ble dextérité. Et malheureusement aucui des musiciens ne s'est jamais donné 1 loisir d'étudier l'«Hvmne de la paix » -J. T. 1 UN MATCH Il faut bien le. reconnaître, la place qu prennent les sports dans l'existence contem poraine se fait de plus en plus importante L'attrait qu'exercèrent de tout temps sur l'iraa gination populaire, la force, la ruse et l'adret se s'est réveillé, plus vif que jamais et, s nous n'avons plus les mêmes raisons de le admirer que le barbare dont ils assuraient 1; liberté* ou l'intellectuel grec dont ils venaien satisfaire l'amour des belles formes, notr enthousiasme irréfléchi n'en est que plus déli rant. Pourquoi ? C'est un mystère. Contentons I nous d'en constater l'existence. ! Vingt à vingt-cinq mille personnes se près i saient. donc hier, autour du stade de Beerschol ; en dépit des rafales et de la pluie cinglante i On y vit onze hommes venus des Pays-Ba taper dès pieds, onze hommes venus des pre • m v in ces de Belgique et de temps en temps au; j. attrapa par hasard un ballon de cuir et Ll baudruche gonfle d'air chaque fois que le< j(. ballon venait échouer dans un petit"cadre bois orné d'un coin de filet, c'était des ci à supposer que le botteur venait de sauv 1 la patrie, et, certes, l'enthousiasme fut moi grand pour un Gerlache revenant du pôle, i <i D'aanis retour du Congo, un Mertens ou i -ii Vloors découvrant les plafonds de l'Opé flamand, voire même pour un Léopold II do 'e génie pourtant nous apportait un bout < j{. monde. Le peuple à les jeux qu'il lui fa i et volontiers, il évoque le souvenir antiq pour excuser son engouement et sa folie. Il I raison de l'évoquer, mais non comme il j* fait. Ce û'est pas l'Hejiade qu'il faut appel en témoignage, mais Rome tout siinplemei tï Car il y a jeux et jeux, et nous oublions tr< u volontiers que, si les Grecs couraient au star >- ils savaient se rendre aussi à l'Odéon où s'e> e' entaient les chœurs sacrés, et à ce théâtre c Dionysos, où leur enthousiasme acclamait déifiait Eschyle avec Aristophane. Aujourd'hui, le football rassemble tren mille hommes et lé tliéA.tre trente, même s pleut. C'est en somme édifiant. S s PARSIFAL C'est à quatre heures et demie cet apre midi qu'aura lieu la répétition générale i Parsil'al à l'Opéra flamand. La presse a ê cî invitée à cette solennité. -S e ART CHINOIS ET JAPONAIS s Samedi s'est ouvert, au Cercle artistiqu (i urie exposition d'art chii.ois et japonais q ne peut manquer d'enchanter tous ceux q ont le sens du raffinement et de la délicates orientale. e On y trouvera des tableaux, des aquarelle des kakémonos, des bronzes, des bois anciei ;t et des ivoires, tous également précieux d'ex •- cution, également charmants par la finess il l'exactitude et la mise en œuvre des détails. .L On sent, à parcourir ces collections, que l'a ^ en ces pays bénis, ne fut jamais étranger-la vie. On ne la conçoit pas sans lui ; il impi gne, il pénètre, il idéalise les choses les pli II infimes, les plus insignifiants objets. Pour 11 gui est de la conscience artistique, de la si s cérité des maîtres orientaux, il suffira que l'< regarde telle composition qu'un dés leu e exécuta pour figurer une scène de la bibl On y retrouvera avec stupeur la reproductif de trois ou quatre type* d'isvaélites, rendi , avec une stireté de trait cu'e .vierait nos me leurs portraitistes. Pour ce qui est de la fi:, se et de l'harm nie des tons, elle deineun parfaite dans ch cune de ces aquarelles quelque fantastiqi qu'en puisse être le sujet. Et là encore m 1 goûts d'occidentaux à peine initiés au mystè: t des couleurs tendres, sont tout de suite co nuis. Par 1e dessin, par la vie des personn p ges, par leur couleur, les Chinois et les Jap riais anciens furent nos maître. Serions-noi ^ vraiment les « barbares d'Occident » . i s POUR LE REPOS DOMINICAL j La Ligue'sociale d'acheteurs vient de pi e dre l'initiative d'adresser à la chambre ui pétition dont le texte suit. Trente-deux mil signatures accompagnent ce vœu, indépendai ment des signatures collectives des group - inents que voie: : Association nationale dt* la petite bourgeoisie coi l prenant . 70 sociétés flamandes et 70 sociétés w.'i [ lonnes ; Association profes-ionnelle d'employés de Lurea belges . i nitas ; Syndicat du commerce et de riinlusti-ie : Syndical féminin du commerce et de l'industrie: Fédération générale des syndicats comprenant ^ HakUerswerkliedenbond.. Beeldhouwers-Ornemnni I ten : Boekdrukkersbond. lîouwwerkers (Centrale 1 î-'oiffeursgastënjkring. Diamantbewervei-sbond, Do 2 werkersbond, WÎUen is Kunnen, l-'abriekwerkei , l)'-nd. Glasblazer.svereeùlging. (ioudsmeden. Iloi; i:e< rkersbond, Kleermakersverbond «Eendracbl t A: i.aalbewerkersliond, l'apierbewerkersbond. S , j s-.renmakersvereeniging. Scheepshoutbewerskei '»ond, Schijvénschuurdersyeréeiîigfng, Steendru kersvereeniging. Steenbewerkers (Witte). Sulke | en Chocoladebewerkersbond. Voerlieilenvereen ging. Zèeliedénvereeniging . .Middenstaudsbond De Kleine Hurger : Ligue Constance Teichmann ; s Ligue Anvers en avant. : Vrou\venvereenigint> : , Dame< en Juffersbond : Association mutuelle d'employés de nouveautés de confection d'Anvers : V Association neutre d'employés de magasins Me ^ curus ; Association professionnelle des garçons limonadiei restaurateurs et hôteliers de la ville d'Anvers Lion : ■ Syndicat des garçons coiffeurs : ^ Syndicat des chapeliers et cas(|uettieis d'Anvers 1, des environs : Hond (fer Meesters Kleermakers van Antwe'rpeii : Vakvereeniging der Leer en Stofbewerkers : J Onpartijdige fîond van Neringdoeners en Ambach ^ slieden : j" Cl"-ambre syndicale des bouchers et charcutiers . 1 Fédération du vétemenl ; ^ Vereenigde Lood- en Ztnkbewerkers (Wettig erketu v;j,kvereenigirig der Patroons) ; Ligue sociale d'acheteurs d'Anvers. Voici le texte de la pétition. On y renia 1 quefa le passage qui concerne particulier ^ ment les employés de bureaux : Messieurs, La Ligue sociale d'acheteurs d'Anvers, groupai 11 ,y.r)7 membres, individuels et affiliés, et ayai réuni i>our cette circonstance le suffrage de k/o.:: personnes soit un total de 32^06, sans compter li cent quarante sociétés flamandes et wallonnes ( ^ l'Association nationale de la petite bourgeoisie, ait re l'attention de messieurs les membres de la clïaii bre des représentants sur le désir de plus en pli généralisé parmi les eoni.uërçants et. les einployi de voir une loi plus efficace assurer un repos dom ' nical plus complet. La loi actuelle, en effet, en i 1 procurant le repos dominical qu'aux employés <|i n'appartiennent pas à la famille des patrons, lai,-.: la porte ouverte aux abus et à la concurrence d loyale. Le patron employant chez lui un personn étranger à la famille est mis vis à-vis de son roi current. dans un état il'infériorité (|iii le pousse ' tourner la loi. D'autre part, le patron <| n i n'eu ; ploie dans son commerce que les membres de sa f. mille, se prive et prive sa famille du- repos indi pensable à tous, pour tenir boutique ouverte toi les dimanches. Le maintien de la santé publiqi étant l'un des facteurs les plus précieux-de la pro périté nationale, nous estimons que l'Etat e do d,- la sauvegarder. La Ligue sociale d'acheteu: d'Anvers a fait une enquête approfondie et don mentée sur la possibilité de mettre tous les coi currents sur le même pied au regard de la loi si le repos du dimanche Une loi ne saurait être pi pulnire en Belgique qu'à condition de répondre a désir des intéressés Notre ligue a donc, adressé u questionnaire aux différentes associations » patr. 1 nales et ouvrières » ainsi qu 'à un grand nom In dé personnes appartenant à toutes, les catégories d commerce anversois. II résulte des millier- de r ponses qui nous sont parvenues que tous les con merçants intelligents, soucieux de leur santé et < leur vie de famille, estiment qu'une loi écartai j toute concurrence pourra seule leur as-nrer le r ' pos dominical intégral. Il y a lieu de considère s en outre, qu'ils désirent cette réforme non seul i ment dans l'intérêt du commerce ou de l'industr: t auquel leurs occupations les rattachent, mais encoi 3 en tant qu'«acheteurs» conscients des responsabilit» que cette qualité leur impose, il paraît opportu qu'au moment où l'on se prépare à examiner I proposition de M. Van Car.wenberghe sur les « e: tras». il soit tenu compte du désir de la popùlatioi de mettre sur un même pied les patrons qui en ploient des ouvriers étrangers à la famille et ceu <iiii. au contraire, n'ont recours qu'aux services ( celle-ci. Parmi toutes les catégories d'employés « de travailleurs, il en est une- enfin qui réclame 3 bon droit une application plus" judicieuse et pli sévère de la loi sur 1e repos du dimanche. C'e: ;si celle des employés de bureau. La loi devrait leu f|e accorder. dans tous les cas où les exigences di .. commerce leur imposent le travail du (iimanchi matin. — la compensation d'un repos équivalent de dans le courant de la semaine. Il résulte de riotn •js enquête «pie la grande majorité des commerçant: anversois désirent . >• Qu'en principe tous le- magasins soient fermé: !,s » le dimanche, sauf de dix heures à midi, m » Exception serait faite . m » 1° Pour les magasins d'alimentation qui se » raient autorisés à ouvrir toute la matinée jusqu'; l'a „ treize heures : nt » " Pour les magasins de dégustation (pâtissier-j 12 » cafés, débitants de tabac, marchands de journaux . » coiffeurs, pour lesquels les dispositions de la lo » 'de I90f> deyraient être maintenues : • e » :i° Pour les pharmacies dont le service dpmini a » cal est réglé par le praticiens eux-mêmes. » En ce qui concerne les employés de bureau » leur voir accorder par la loi, en semaine, une du » rée de repos équivalente à celle dont ils seraien it. >• privés le dimanche par les besoins de leur ser )p " vice. » Notre ligue a pu constater au cours de ses en [• quêtes que le commerçant aus-i bien que Tache e- teur, ont une tendance de plus en plus marquée i lé adopter le repos du dimanche. D'autre part le: 0j commentaires de la loi de 190."> expriment l'espoii que celle-ci pourra être complétée dans un aven h prochain. Le moment nous paraît donc venu poui te la législature d'entreprendre (ette réforme univer •j) sellement désirée. Les soussignés ne doutent pa qu'il plaira à I: chambre de prendre leur requête en considération ^ Chambre de commerce d'Anvers PROJET DE MONOPOLE D'ETAT POUR LA FABRICATION DES ALCOOLS La Chambre de commerce vient d'adresseï e à M. van de Yyvere, ministre des finances, Ili |(| lettre suivante : (1j Anvers, i:* mars 1914. monsikl u le ministre, >e Notre comité central, en séance du 10 courant, i-examiné la lettre ouverte qui vous a été adressée pai S, un groupe de distillateurs, rectificateurs et négo is ciants-liquoristes, en vue de combattre le projei d'institution en Belgique d'un monopole d'Etat poui la fabrication des alcools, projet qui semble être e< préconisé par un autre groupe île distillateurs, qui ont saisi votre département d'une proposition de monopolisation. Quelques distillateurs belges croient donc trou-ver dans le monopole un remède à la crise que traverse en ce moment l'industrie de la distillerie is par suite de l'élévation considérable des droits fis .a eaux qui frappent les alcools. Noyant leur imlustrit sérieusement menacée, non seulement par le tau.\ 11 " élevé de la taxe fiscale, mais également par les me m sures draconiennes de la surveillance exercée pai i>s le fisc, ces distillateurs, mal avisés quant à leurs intérêts, ont cru découvrir le salut dans l'application d'une mesure contraire à la liberté commer 'il ciale et dont les conséquences ne manqueraient pas jS d'être désastreuses, tant pour les requérants eux I mêmes que pour l'Etat, le commerce des spiritueux, des liqueurs et des vins, et les consomma teurs. L'Etat ou la régie qu'il aurait instituée, devrai! sans aucun doute commencer par exproprier les industriels, ce qui ne pourrait se faire sans dépenses énormes, quelque ingénieux que pourrait être le système mis en pratique . expropriation pai achat ou indemnisation pour cessation, ou transformation, etc. Dans tous les cas l'Etat ne saurait jamais rendre profitable l'affaire qu'il aurait reprise et le trésor public serait mis en perte considérable. il va de soi qu'il ne saurait maintenir les centaines de fabriques qui existent actuellement el que la production se ferait bientôt dans quelques grandes usines où la régie, soit directement, soit par l'intermédiaire de rares grands producteurs travaillant pour l'Etat, distillerait un alccol d'une i- grande uniformité, sans trop se soucier de la qua- 0 lité, ce qui aurait certainement une influence dé-■ j primante sur la consommation détruisant la grande variété d'alcools et de genièvres qui fait en majeure i- partie l'activité du commerce des liqueurs et spi-B- ritueux. L'Etat serait obligé de distiller un produit uniforme puisqu'il devrait viser à diminuer autant que possible son prix de revient. La multiplicité i- des producteurs disparaissant et en même temps, l- la variété des produits et la fluctuation et la différence des prix de revient et d'achat, le commerce u de l'article n'aurait plus sa raison d'être . l'Etat aurait peut-être gagné le moyen de fixer et d'imposer à la consommation le prix qu'il lui plairait et ne devrait plus recourir à la législation lorsqu'il s'agirait d'augmenter les droits sur les alcools. Ce-s- pendant, la facilité qu'il aurait trouvée de ce côté ). ne contrebalancerait jamais les pertes qu'il subi-k- rait par le seul fait de l'expropriation des distilla-s- teurs. Il aurait fait le bonheur de quelques gros t- distillateurs qui auraient remplacé, les circonstances », difficiles actuelles par une excellente affaire. Mais i- cette affaire aurait coûté l'existence des milliers de s- maisons de commerce qui s'occupent du placement, v- auprès de la clientèle du pays, des produits de la r- distillerie et des produits dérivés. Ces maisons i- viendraient à disparaître avec toutes leurs dépendances d'employés, de voyageurs de commerce et d'ouvriers, et disparaîtraient avec elles tous les agents et courtiers. 11 est clair que la suppression pure et simple d'un commerce des plus important, aurait lieu sans aucune indemnité de la part de l'Etat, qui ne pourrait penser à trouver les fonds ?t nécessaires à cet effet, en admettant qu'il lui fût possible d'arriver à une évaluation raisonnable. On r- s' refuse à considérer une pareille éventualité dans un pays comme le nôtre, dont la liberté commerciale a été le principal facteur de prospérité le Si l'on se place au point de vue du consommateur. on remarque d'autre part que le monopole ayant pour effet, par la production dans quelques 't rares fabriques. de supprimer la variété des types et des goûts et le prix de gros et de détail des produits mis en vente dans les magasins et les Cafés, ne dépendant plus des fluctuations d'ordre com-i- mercial mais de l'arbitraire de la régie gouvernementale. le consommateur subirait un préjudice tout aussi considérable. Ce qui plus est. les requérants qui préconisent le monopole ont tort de voir le dans celui-ci le seul remède qui puisse être porté à la situation déprimée de leur industrie, il est certain que l'élévation des droits comporte l'emploi de capitaux considérables, par les distillateurs, en vue du cautionnement des droits d'accise. Mais pourquoi les distillateurs ne poursuivents-ils pas l'obtention du droits de fabriquer sans cautionnement, moyennant envoi immédiat de leur production à des entrepôts spéciaux du fisc, où elle se-rait sous la garde de l'administration jusqu'à leur n exportation oy leur mise en consommation ? Ils ^ pourraient demander aussi une transformation de !S la perception, telle qu'elle est préconisée par l'Union ie syndicale des négociants en gros . aujourd'hui le ^ droit fiscal est de deux francs le litre à 50° et la taxe de consommation est de dix centimes. Si le |S gouvernement voulait porter le droit à un franc et ,s la taxe à un franc dix centimes, cela ne ferait au-i'_ cune différence ni pour le fisc ni pour le distilla-(> teur, ni pour le commerçant et le consommateur, ,j mais cela diminuerait de beaucoup l'import des sommes à cautionner. Tout cela prouve qu'il n'est nul besoin de mono- 1 poliser la production pour faire disparaître les , griefs îles distillateurs. Il y a plus . depuis quel-;| (pies années le gouvernement, en exécution de la j. lot du i."» avril I89G. a accordé la décharge totale ou partielle pour les alcools dénaturés destinés à des 'usages industriels. Que les distillateurs poursuivent la généralisation de la décharge, d'après l'exemple p que nous donnent des pays voisins. Us y trouveront certainement le moyen de développer sur une 1*1 grande échelle l'usage des alcools dénaturés et ils ,s n'auront aucune peine à contrebalancer, plus effi-j_ cacèment que par un monopole, contre lequel s'in-surgent toutes nos habitudes nationales, les pertes que leur cause l'élévation des droits sur les alcools de consommation. M Telles sont, monsieur le ministre, les considéra-n tions auxquelles a donné lieu l'examen de la ques-( tion soulevée par la lettre ouverte vous adressée ,p par un groupe de protestataires, lettre qui nous u' oarait tout à fait conforme aux principes de liberté industrielle et commerciale tels que notre chambre ^ n'a jamais cessé de les défendre. p Veuillez agréer, monsieur le ministre, l'assurance |( de notre haute considération. La Chambre de commfrce d'Anvers-: Le secrétaire général. Le président. Théod. KREGLINGER. Ch. CORTY. e : I N T ÉJ*J EUR i Aux Tramways bruxellois Un consortium vient de solliciter de la dé-putation permanente une ligne à traction élec-,l(' trique aérienne qui, partant des Halles irait à à la place Sainctelette par les rues Vandersti-is chelen et de l'Intendant, le pont Belgica jus-;t qu'à l'hôpital Brugmann. Une bifurcation aboutirait à la gare du. Nord par les rues du frontispice, Frère-Orban et des Croisades. Un autre embranchement partirait du pont Bel ; gica ut conduirait par l'avenue Broiistin, la Basilique et l'avenue Charles-Quint à la gare de Berchem-Sainte-Agathe qui serait ainsi reliée directement à la gare du Nord. Les abonnements de cinq jours La section centrale du budget des chemins de fer avait demandé s'il ne serait pas possible de porter à huit jours, sans modification de prix, les abonnements de cinq jours. Le ini-| nistre a répondu : Les abonnements de cinq jours ont été créés après les abonnements de quinze jours et comparativement à ceux-ci, d'après la formule ; un tiers du temps, pour la moitié du prix. Les taxes ont été légèrement augmentées le 1er janvier 1913, mais la proportion reste sensiblement la même. En limitant à cinq jours leur validité, on a eu principalement en vue de ne pas l'étendre à deux dimanches consécutifs ; le dimanche étant, pendant la saison des voyages, le jour où le chemin de fer doit utiliser toute sa capacité de transport. Il est à craindre que l'octroi de faveurs nouvelles n'augmente l'encombrement qui se produit le dimanche. Le prix de l'abonnement de cinq jours (treize francs pour la troisième classe) ne représente que la taxe d'un voyage aller et retour de deux cent quatorze kilomètres ou de cinq voyages aller et retour île quarante-deux kilomètres, c'est-à-dire son extrême modicité. II ne semble donc pas possible d'augmenter la validité de ces titres tout en maintenant leur prix. La ligne Bruges-Blannenberghe L'administration des chemins de fer renonce définitivement, à la suppression de cette ligne. Pas de marine de guerre Une déclaration de M. de Broqueville à la section centrale du budget de la guerre : Le gouvernement est nettement hostile à la création d'une marine de guerre. A mon sens, semblable création ne se justifie, ni pour la défense des côtes et fleuve, ni pour le "maintien des relations de la Belgique avec sa colonie Ce serait, aux yeux du gouvernement, commettre une erreur grave et inutilement coûteuse que de pousser le pays vers la constitution d'une marine de guerre. Contre le trafic des écus Les dernières mesures prises pour enrayer le trafic des écus ont porté leurs fruits ; depuis qu'elles sont mises en application, aux seuls guichets bruxellois de la Banque nationale, il a été. échangé en moins contre des billets une moyenne de 150,000 francs par jour. On peut juger par là de l'importance qu'avait prise l'exportation de notre monnaie d'argent. Aux chemins de fer Peu de temps avant son départ du ministère des chemins de l'er, M. van de Vyvere a décrété la création d'un service spécial d'études et de construction à Charleroi. De plus, un service de construction de nouvelles lignes serait également créé à Liège, où il ressortirait à la direction des voies et travaux. CONGO Au conseil colonial Le conseil colonial, réuni sous la présidence de M. Renkin,ministre des colonies, a successivement approuvé à l'unanimité : le rapport préparé par M. Cattier sur un projet de décret approuvant la convention du 6 décembre 1913 conclue entre le gouvernement du Congo belge' et la Compagnie du Kasaï portant concession éventuelle d'un droit d'exploitation minière ; le rapport préparé par \I. Diederich sur un projet de décret approuvant la convention du 28 janvier 1914 conclue entre la colonie du Congo belge et M. A. Jordan portant concession et cession éventuelle de terres et concession ê\ entuelle d'un droit d'exploitation minières ; le rapport préparé par M. Timmer-mans sur un projet de décret qui approuve l'ordonnance du gouverneur-général du 5 septembre 1913 interdisant l'exportation de caoutchouc frelatés et impurs ; le rapport rédigé par M. Morisscaux sur le projet de décret approuvant la délivrance de permis spéciaux de recherches minières au Katanga. Le commerce des bougies au Katanga Le Bulletin de l'Office colonial, dans son numéro de février, attire l'attention de nos industriels sur l'importance croissante de l'importation de bougies au Katanga. I,'usage de bougies y est très généralisé, qu'il s'agisse des usages domestiques ou de l'éclairage des travaux miniers. Pour les usages domestiques cependant, le pétrole, l'électricité, l'âcétilèné font la concurrence à la hougie. Les chiffres de l'importation au Katanga sont assez élevés: 17,139 francs en 1911; en 1912, 17,967 frs. Les chiffres de 1913 seront encore supérieurs. Remarquons ici que pour l'ensemble de la-colonie, l'importation des bougies au cours du premier trimestre de 1913 a atteint une valeur de 30,156 francs. Revenons au Katanga. C'est l'Union Sud-Africaine qui, avec l'Angleterre, fournit 60 p. c. de la consommation. La prépondérance des fabricants de l'Afrique Australe résulte des tarifs préférentiels dont jouissent leurs produits sur les chemins de fer de l'Union Sud-Africaine. Malgré cela, les bougies manufacturées en Belgique obtiennent souvent la préférance, en raison de la supériorité reconnue de leur qualité. U y a donc là un champ d'importance appréciable ouvert à l'activité de nos industriels. A leur mention l'Office colonial, 28, rue de Ruysbroeck, a réuni une collection d'échantillons des produits les j » 111 s demandés. La région du Kongolo Elle est assez peu connue. Sa situation cependant est intéressante et ne manquera pas de le devenir encore plus dans un avenir prochain. En 1913, on y comptait sept factoreries. Mais le commerce avait à lutter contre la . concurrence que lui faisaient les articles de provenance anglaise, ou allemande venus de la côte orientale du Tanganyika. Ces produits cependant sont de qualité très inférieure. Ce qui est de nature à donner un essor nouveau au commerce de la région, c'est l'achèvement prochain de la voie ferrée qui reliera le Luala-ba au Tanganyika, par la vallée de la Lukuga. Rappelons que le Lualaba est un des tronçons de la voie mi-ferrée, mi-fluviale qui reliera à Matadi les points extrêmes de la colonie. De Kindu à Kongolo, le Lualaba non navigable est doublé d'une voie ferrée. On projette de poursuivre cette ligne jusqu'à Cabalo, point terminus de la ligne de la Lukuga à laquelle elle se raccorderait par un pont jeté sur le Lualaba. Ainsi, les marchandises seraient transportées sans avoir à subir de transbordement de Kindu au Tanganyika. Mais par le fait Kongolo perdrait son importance au profit de Cabalo, situé à l'intersection des grandes lignes de pénétration au nord, au sud et à. l'est. NOUVELLES MARITIMES Le mouvement du port d'Anvers du 6 au 12 mars Durant la période du 6 au 12 mars il est entré au port d'Anvers 146 bateaux contre 158 pendant la période correspondante de l'année passée, soit donc une diminution de 12 bateaux en défaveur de l'année en cours. Comme nous finissions la période précédente avec une augmentation totale de II unités, il y a en ce moment une diminution de un bateau. Ajoutons qu'un revirement subit s'est produit dans le mouvement des voiliers. Alors qu'il y avait en effet encore une augmentation de 9 voiliers à la fin de la période précédente en comparaison de l'année passée, il y a actuellement une diminution de 7 voiliers en comparaison de

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Cet article est une édition du titre Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1889 au 1919.

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