Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 07 Mai. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Accès à 18 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/cr5n873x8h/
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Jeudi 7 mai 1914 No 105 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un trime. francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.60 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX: Marché-aux-QEufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. I. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 25 Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. atr Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après 1 espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes ACTUALITÉS HAUTE POLITIQUE De quelque façon qu'on les envisage, soit comme des événements d'une grande importance politique, soit comme des manifestations de pure courtoisie, les visites de souverain à souverain provoquent toujours à des commentaires intéressants en ce qu'elles rappellent l'attention du public sur les questions les plus graves et les plus urgentes de l'actualité. Cette observation ne s'applique qu'indirectement au voyage du roi et de la reine des Belges à Luxembourg, mais l'empereur d'Allemagne, en se rendant à Corfou, s'est arrêté à Vienne pour faire une visite à l'empereur d'Autriche, et à Venise, pour se rencontrer avec le roi d'Italie. A Miramar, il a fait escale pour s'entretenir avec l'archiduc héritier. A Corfou, il reçoit les souverains hellènes. Enfin, Abazzia a vu la réunion des deux ministres des affaires étrangères d'Autriche-Hongrie et d'Italie. La presse officieuse des trois puissances alliées prend occasion de ces rencontres pour exalter la solidité et la force croissante de la triplice, les organes de la triple entente pour formuler certaines réserves. On se demande vers lequel des deux groupements qui se font équilibre en Europe la politique des divers Etats balkaniques va décidem-ment s'orienter. On observe les nouveaux. aspects du problème méditerranéen. On découvre ou on suppose des affinités inquiétantes entre les ambitions de l'Italie et les desseins de l'Allemagne. On entrevoit dans la Méditerranée une nouvelle sphère d'action pour la triple alliance. Le malheur veut que des constatations précises on passe aisément aux vagues hypothèses et des vagues hypothèses aux dangereuses récriminations. Une certaine hostilité à l'égard de l'alliance ou de l'hégémonie allemande s'est déclarée en Autriche-Hongrie, surtout dans les milieux hongrois, soit au cours de la crise balkanique, soit, plus récemment, lors de la polémique de presse déchaînée en Allemagne contre la Russie. Cette hostilité traduit plutôt un état de l'opinion qu'une disposition du gouvernement, car nous ne sommes plus au temps où le comte d'Arenthal voulait émanciper la politique de Vienne des directions de Berlin. Jamais, au contraire, la monarchie n'a senti sa destinée plus étroitement liée à celle de son puissant allié. Considérablement affaiblie par la crise orientale, l'Autriche-Hongrie est plus résignée que jamais à se laisser protéger, mais sa faiblesse même est devenue pour l'Allemagne un sujet d'inquiétude. Le gouvernement de Berlin a engagé l'Autriche à assurer sa propre sécurité par de nouveaux armements, et l'Autriche s'est. rendue à cette invitation. Aujourd'hui, c'est la tension des rapports entre Hongrois et Roumains qui préoccupe l'Allemagne. Après s'être entretenu avec l'empereur François-Joseph, avec le comte Berchtold, l'empereur d'Allemagne a reçu en audience le comte Tisza, président du conseil des ministres de Hongrie, et il y a lieu de supposer que cette dernière conversation n'eut point pour principal objet les critiques récemment élevées par la presse hongroise contre l'Allemagne, mais plutôt la politique du gouvernement de Pest a l'égard des Roumains, tant à l'intérieur qu'en dehors des frontières. Un des résultats de la crise balkanique a été de rapprocher la Roumanie de la Russie. Entre ses deux voisines, la Roumanie devait fatalement pencher du côté de la plus forte, et, désormais, le peuple roumain songe beaucoup moins tà la Bessarabie, beaucoup plus à la Transylvanie. Evidemment, le gouvernement de Bucarest ne se soucie pas de prendre ouvertement parti au risque de se compromettre si les relations de l'Autriche avec la Russie venaient à s'améliorer ; au moins semble-t-il résolu, pour le moment, à concentrer tous ses efforts sur une politique purement balkanique. N'oublions pas qu'avant de quitter Berlin Guillaume II avait vu à leur passage le prince et la princesse Ferdinand de Roumanie, qui allaient présenter leur fils aîné à la cour de Russie, et peut-être y négocier pour lui une union avantageuse ; et qu'en outre l'éventualité se confirme d'un mariage entre la princesse Elisabeth de Roumanie et le diadoque de Grèce. C'est un embarras que le gouvernement hongrois ait commis l'imprudence de s'aliéner par des mesures vexatoires ses sujets roumains de Transylvanie et de Bucovine juste au moment où les liens se resserrent entre Bucarest et Saint-Pétersboùrg. L'entrevue de Venise a été aussi secrète que celles de Schoenbrunn et de Vienne, — même un peu plus, puisque le ministre des affaires étrangères d'Italie n'a pas été admis aux conversations des deux souverains à bord du yacht de Guillaume II. Une note vague indiquait, le lendemain, qu'il n'avait guère été question que de l'Asie turque, mais le Giornale d'Italia ajoutait immédiatement : « Il est très naturel que, dans un moment qui est pour nous d'une importance capitale, l'Italie se sente plus voisine de ceux qui ont soutenu ses intérêts et moins proche de ceux qui ont tenté et tentent encore aujourd'hui de les combattre. >, Dans la preses française et dans la presse britannique, on en a conclu à de nouveaux arrangements méditerranéens. C'est sans doute conclure un peu vite ; mais, enfin, la question du Dodécanèse n'est point résolue, et il serait « très naturel», — comme dit le grand officieux italien, — qu'elle eût été traitée à Venise. En somme, nous ne savons rien de précis, et n'est-ce pas un phénomène attristant que ces rencontres entre souverains se produisent rarement sans nous laisser quelque motif d'inquiétude et d'émotion ?... Firmin Chari.erie. Dépêches télégraphiques (Service de "Aqenco. IIAVAS) Incident anglo-haïtien Port-au-Prince, 6 mai. — Le représentant de l'Angleterre a remis un ultimatum demandant le payement d'une indemnité de 62,000 dollars pour la destruction d'une scierie appartenant à un sujet anglais et qui fut incendiée par les révolutionnaires. L'ultimatum expirerait ce soir. *** Washington, 6 mai. — A la nouvelle de l'ultimatum britannique à Haïti le département d'Etat s'est aussitôt abouché avec l'ambassadeur britannique pour lui demander au moins un sursis. L'ambassadeur a câblé au foreign office à Londres pour demander qu'un sursis soit accordé, afin de laisser le temps de procéder à une enquête. Port au-Prince, 6 niai. — Le congrès a autorisé cet après-midi le gouvernement a traiter avec le représentant britannique et a ouvert un crédit pour le payement des sommes réclamées.La dette du Brésil Rr0-de-janeir0, .6 mai. — D'après un bulletin rétrospectif publié par le journal Do Commer-cio, la dette extérieure du Brésil, Union, Etats et municipalités compris, ne s'élève plus qu'à 4,475,775 contos. Mexique et Etats-Unis De Washington, le 6 mai : Les représentants des compagnies pét'rolifè-res américaines et anglaises sont allés voir M. Bryan pour lui demander d'obtenir des fédéraux et des nationalistes l'engagement par écrit de ne pas molester les exploitations pé-trolifères de la région de Tampico et surtout de Tuxpan. Au sénat, le sénateur Lippitt a demandé au président Wilson s'il est vrai qu'il pourrait aider l'infâme, général Villa à devenir le chef du gouvernement mexicain. Il a attaqué vigoureusement la politique mexicaine du gouvernement. Le sénateur Stene a donné à entendre que le gouvernement est disposé à laisser les généraux Carranza et Villa combattre le général Huerta et que s'ils continuaient à le faire, les Etats-Unis ne les attaqueront pas. Un haut fonctionnaire .affirme que les Etats-Unis ne voudront pas borner la médiation à un règlement pur et simple de l'incident de Tampico, mais il faudra l'étendre à l'intégrité du problème mexicain et au rétablissement définitif d'un gouvernement constitutionnel. Les médiateurs auraient fait un deuxième appel pour un armistice au général-Carrariza. L'amiral Badger signale que les constitu-tionnalistes ont dirigé une violente attaque contre les fédéraux au sud de Tampico, mais que celte attaque n'a pas eu de résultat décisif.Après avoir conféré avec M. Bryan, les mé diateurs ont annoncé qu'ils continueraient leurs bons offices sans le concours du général Carranza. Evidemment, ils éprouvent de grands doutes sur la possibilité de voir le général Carranza modifier son attitude. *** De New-York, le 6 mai : L'ambargo mis sur les bâtiments à destination du Mexique laisse chez les négociants d'ici de grandes quantités de munitions qui n'ont pu être expédiées. Ce fait pourrait exposer le général Villa à manquer de projectiles pour l'attaque des villes du centre du Mexique. Une enquête a établi que le^général Villa avait fait des commandes importantes après les combats de Lorréon, dans lesquels ses schrapnels de fabrication indigène n'avaient presque pas eu d'effet comparativement aux obus étrangers employés par les fédéraux. De Mexico, le G mai : Le gouvernement mexicain a désigné MM. Rabosa, Louis Elguerra et Auguste Rodrigez jouissant au Mexique d'une réelle autorité et offrant toutes les garanties d'impartialité pour servir d'indermédiaires auprès des républiques de l'Amérique du sud qui ont offert leur médiation. LA PAIX EUROPÉENNE Un des « puzzles » les plus amusants, pour quiconque s'intéresse à la politique étrangère, est de rechercher les « réactions » probables de tout acte qui touche à la ligne de conduite, connue au supposée, d'un des grands groupements européens. Le comte Berchtold et le marquis de San Giuliano font entendre en mars dernier qu'ils auront à conférer prochainement sur certaines questions intéressant la politique générale des deux pays. En même temps se décidait le pèlerinage annuel de Guillaume II à Corfou. Quelle allait être la réplique de l'autre côté de la barricade, nous voulons dire du côté de la triple entente ? L'Allemagne officielle ne bougeait pas ou guère ; la Russie n'avait pas à intervenir, ou du moins l'intervention s'était déjà faite sous la forme vigoureuse de l'article du général Goremykine dans la Vovoié Vremya. La « réplique symétrique », comme on a l'habitude d'appeler ces voyages de rois et de ministres, a consisté dans la visite du roi d'Angleterre à Paris et dans les colloques au quai d'Orsay de sir Edw. Grey et de M. Doumergue. Les journaux allemands ont commenté copieusement l'entrevue d'Abbazia, chacun donnant à la conversation des deux diplomates tripliciens le sens souhaité par ses rédacteurs, aucune note officielle n'ayant projeté de lumière sur ses résultats positifs. Les journaux français ont publié force détails sur le va-et-vient qui s'est produit à l'Elysée, sur la représentation à l'Opéra et à la revue de Longchamps. Sur la signification de l'excursion britannique-à Paris, nous avons l'article de M. Lavisse publié dans le Times et dans le Temps, la note officielle relative au sens actuellement accepté de l'entente cordiale, publiée dans le Times. Il y a intérêt à revenir sur l'entrevue de Paris après avoir donné au temps l'occasion de nous fournir une perspective plus i générale des événements. Il ne faudrait ! pas s'étonner que de prochains événements, tels la mort de l'empereur d'Autriche, viennent donner aux relations des divers alliés entre eux des précisions brutales, qu'il n'est pas inutile de chercher à entrevoir. Le communiqué combiné au qua: d'Orsay se refuse à parler d'une alliance franco-anglaise ; l'entente cordiale, telle qu'elle a été conclue en 1904, suffira, dit-il, « à assurer l'équilibre et la paix ». On connaît la situation exacte des deux groupements militaires d'Europe . l'Allemagne, l'Autriche, l'Italie unies pa un pacte en prévision d'éventualités déterminées, aucune d'elles ne pouvant éluder les obligations ainsi contractées sans manquer à sa parole ; en face, la France et la Russie liées par des stipulations formelles prévoyant une coopération militaire, un troisième Etat, l'Angleterre unie à elles par des accords suides points particuliers, qui ont amené peu à peu une entente constante sur la politique générale. La triple alliance constitue sans nul doute une forme de groupement supérieure et plus efficace. On a épilogué sur les mots, à Paris. Il est incontestable qu'une signature, bien que ou parce que contraire aux traditions britanniques, ajouterait quelque chose à la valeur de l'entente franco-anglaise uniquement basée sur la loyauté des deux peuples ei sur la communauté de leurs intérêts. En cas de crise, l'organisation de 1;: triple alliance a un indiscutable avantage par cela -même qu'elle prévoit l'action et permet de rendre celle-ci plus rapide et plus décisive. Si la triple entente veut être à la hauteur de sa tâche en même temps que faire contrepoids au groupe opposé, elle devrait comporter un échange permanent de vues entre les trois partenaires et des accords particuliers sur certains points d'ordre militaire. C'est la thèse, à notre sens indiscutable, qu'a soutenue il v a peu de jours dans le Times M. Steph'en Pichon.' La triple alliance a un défaut à la cuirasse : c'est la mésentente constante entre l'Autriche et l'Italie. La triple entente souffre de ce que les deux alliés continentaux ne savent s'ils doivent compter sur l'aide, en cas de danger, de l'Angleterre. La triple entente dépasse la triple alliance par ses moyens matériels, ses armées et par ses flottes. Outre que le nombre de ses régiments et de ses cuirassés- est supérieur à celui de la triple alliance, il convient de ne pas perdre de vue que l'armée autrichienne serait obligée d'affaiblir son offensive par les nécessités urgentes de sa défensive sur la frontière balkanique, et que l'armée italienne ne peut intervenir, tout au moins au début, que sur un théâtre tout à fait secondaire d'opérations.Si on ne tenait compte, donc, que de cette force matérielle, la triple entente serait assez puissante pour imposer à l'Europe sa volonté, qui est incontestablement la paix. Mais il faut tenir compte aussi des facteurs moraux. Tant que l'Angleterre ne sera pas l'alliée de la France et de la Russie, on n'ôtera pas de la tête des pangermanistes « belliqueux » que l'Angleterre, au moment décisif, ne marchera pas. Et pour qui connaît les traditions anglaises et l'esprit du gouvernement actuel,'on ne peut dire que les pangermanistes commettent une lourde erreur. Quoi qu'il en soit, tant que le groupement anglo-franco-russe présentera une fissure, les pangermanistes qui poussent l'Allemagne à "la guerre auront des chances de croire qu'une attaque, cette fois décisive, aurait de grandes chances d'être victorieuse. (A suivre.) J, f LA NON-CONCURRENCE Le projet de loi relatif au contrat d'emploi doit être incessamment discuté aux chambres. Ce projet qui concerne les employés de commerce, d'industrie et d'entreprises particulières, émane du gouvernement d'une part, et, d'autre part, de M. Louis Franck, député d'Anvers. Un rapport sera présenté aux chambres sur ces deux aspects de la question, et il semble bien que la loi doive naître d'une judicieuse fusion des deux projets en présence. A première lecture, le projet du gouvernement porte plusieurs lacunes que M. Franck a relevées. Tout d'abord, il ne tient aucun compte des employés travaillant chez des patrons qui exercent une profession libérale, tels que les avocats, les notaires, etc. En outre, les employés ou commis qui n'ont pas d'appointements fixes mais travaillent « à la commission » ne bénéficeraient pas davantage des garanties que cette loi a pour but d'offrir à tous. Il y a là deux amendements qui seront très certainement pris en considération lorsque l'on discutera le texte de loi. On n'ignore pas que l'objet principal du projet, est d'établir la situation légale et respective du patron et de l'employé dans l'industrie comme dans le commerce. C'est ainsi qu'elle stipulera très nettement les conditions de dédit entre parties, réglant la durée du préavis à donner en cas de rénonciation à une place ou à des services, et déterminant avec précision les clauses dites de non-concurrence.Il existe en ce moment, sur ce dernier point, un état de choses absolument scandaleux et inhumain. Certains patrons, propriétaires de grands magasins de modes et de confection, ont pris l'habitude de faire signer à leur employées, à leurs premières, des contrats d'engagement qui interdisent à celles-ci, en cas de renonciation d'emploi, de s'établir endéans cinq ans dans le périmètre de la ville. Vous avez bien lu. Ceci n'est pas une manière de parler. La jeune fille et la jeune femme, donc. qui étant, couturière adroite s'engage une fois dans une maison parfeille, n'en peut plus sortir à moins de quitter la ville et d'aller tenter fortune ailleurs. Il est vrai qu'il lui reste la latitude de reonncer à son gagne-pain et de changer de métier ? J'entends bien que vous allez crier à l'invraisemblance et déclarer qu'une « clause immorale» est nulle en fait comme en droit. C'est malheureusement ce qui vous trompe. Et vous allez savoir pourquoi. Toutes les fois qu'un contrat pareil a été signé entre employeur et employée, et que cette dernière pour une raison ou pour une autre rompt son contrat, le patron la cite devant le conseil des prud'hommes. Ceux-ci acquittent l'employée en raison de l'immoralité de la clause précitée. Le patron alors se pourvoit en appel et cette dernière juridiction, dans l'état actuel de la législation, est chaque fois contrainte de casser le premier jugement et de condamner l'employée. Cette procédure fait présentement autorité, en dépit de ce qu'elle soulève le cœur de tous les honnêtes gens. Le projet de loi Hubert-Franck aura pour premier effet de faire disparaître cet odieux état de choses. Il faut souhaiter qu'il soit examiné et voté sans autre retard. LES L. S. A. A BRUXELLES La fédération des L. S. A., c'est-à-dire des ligues sociales d'acheteurs de Belgique (Bruxelles, Anvers, Gand et Liège), s'est réunie à Bruxelles, hier, en séance plénière. Les délégués officiels de chacune des ligues belges étant présents, la Fédération a accepté le secrétariat international des ligues sociales d'acheteurs qui lui avait été offert lors du congrès international d'Anvers, en septembre dernier. Ce nouvel organisme qui deviendra la cheville ouvrière de l'association internationale des L. S. A. aura son siège à Bruxelles. Les trois délégués nommés au secrétariat général par la Fédération belge sont MM. Waxweiler, directeur de l'institut Solvay ; An-tony Neuckens, de l'office international du travail et Mme Ed. Belpaire. LA FEMME CONTEMPORAIRE » Nous avons annoncé hier que Mme Sarah Bernardt serait reçue officiellement, en qualité de conférencière, à l'exposition de la Femme contemporaine. Voici le programme complet des festivités qui seront organisées à cette exposition : Samedi 16 mai, ouverture officielle à trois heures ; dimanche journée de la Tuberculose, musique exécutée par la société « La Wallon -nie»; lundi 18 mai,.sonférene littéraire donnée par Mme J. Letty, de Bruxelles ; mardi 19 niai, conférence sur le raccommodage, donnée par Mme Hecht, de Bruxelles ; mercredi 20 mai, conférence donnée par Mme Tauf-stein : « L'Art et l'Enfant » ; jeudi 21 mai, fête d'escrime pour laquelle la ligue « Anvers en Avant » donnera comme prix une coupe ; vendredi 22 mai, conférence donnée par Mme le docteur Kotschetkowa, de l'institut Solvay : « La femme finlandaise » ; samedi 23 mai, grande matinée mondaine : causerie par Mme Sarah Bernhardt ; dimanche 24 mai, à onze heures du matin, conférence donnée par Mme Lievevrouw-Coopman, de Gand ; à trois heures, fête de danses par Mlle Roggen de Bruxelles et ses élèves ; mardi 26 et mercredi 27 mai, conférences par Mme von Oldenbarneveldt de Berlin ; jeudi 28 mai, exécution de danses à travers les âges, de danses nationales et d'éducation, par les élèves de Mme Verbrugge ; vendredi 29 mai, conférence littéraire par Mme Chandler, officier d'académie ; samedi 30 mai, concert organisé par miss Rhoda von Glelin et Mlle Pretorius ; jeudi 4 juin, concert Mlle Pironnay, de Paris ; vendredi 5 juin, conférence littéraire par Mlle Lya Berger, de Paris ; samedi 6 juin, matinée théâtrale ; dimanche 7 juin, à onze heures, conférence donnée par Mlle de Guchtenaere, de Gand ; à trois heures, fête organisée-par Mlle Roggen ; lundi 8 juin, conférence donnée par Mlle Biermé, de Bruxelles ; vendredi, conférence par Mlle L. Van den Plas, et' enfin samedi 13 juin, concert par Mlles Huysmans et Schellinxs. LES TRAVAUX D'ANVERS M. le bourgmestre De Vos, accompagné de M. Gyselinck. directeur des propriétés communales, s'est rendu hier à Bruxelles pour y conférer avec M. Helleputte au sujet des pourparlers en cours entre l'Etat et la Ville. Il se confirme que les perspectives sont excellentes ~t que l'on se montre animé, de part et d'autre, du plus vif désir d'aboutir à prompte échéance. L'ère des froissements et des discussions aigres-douces semble être close désormais. Et c'est tant mieux pour l'intérêt général. LA PENTECOTE A PARIS La municipalité de Paris a invité les autorités communales de Saint-Pétersbourg, de Londres, de Madrid et d'Amsterdam à une série de fêtes qui s'étendront du 2 au 6 juin. M. De Vos y avait été convié à titre personnel par M. Chassaigne-Guyon, président du conseil municipal de Paris. En raisons des négociations en cours au sujet des travaux d'Anvers, notre mayeur a été obligé de décliner, aujourd'hui, cette invitation. INTÉRIEUR L'annexion de Molenbeek à Bruxelles Le collège échevinal de Bruxelles, au cours de la séance qu'il tiendra demain, sera saisi par M. Max Hallet, échevin des finances, de son rapport sur le projet d'annexion de la commune de Molenbeek-Saint-Jean à Bruxelles. L'éôhevin conclut dans un sens favorable, c'est-à-dire dans -le sens de l'annexion. Le conseil communal, convoqué pour le lundi 18 mai, 3era saisi à son tour du rapport de M. Hallet et appelé à statuer. A propos de cette importante question, constatons; d'autre part, que les séctions du conseil communal de Molenbeek seront réunies en séance plénière demain soir afin de délibérer sur un projet de prolongation du contrat qui lie la commune à la Compagnie continentale du gaz pour assurer le service de l'éclairage. Si Molenbeek prolonge ce contrat Bruxelles ne donnera plus aucune suite au projet d'annexion et les négociations en cours seront rompues. Les belges à l'étranger C'est un de nos compatriotes, M. Oscar Fran-cotte, ancien président de la Société centrale d'architecture de Belgique, qui vient d'être classé premier dans le concours international institué, par le gouvernement bulgare pour l'édification d'un palais royal à Sofia, travail considérable, puisqu'il s'agit d'une surface bâtie dépassant huit mille mètres carrés. Soixante concurrents, environ, avaient pris part au concours. Le jury, composé de hauts fonctionnaires ou architectes bulgares, comprenait trois architectes étrangers, MM. Bernier, de Paris : Baumann, de Vienne, et Locati, de Milan. Tout en n'attribuant "ftas le premier prix, ce jury a classé premier (avec la deuxième prime) M. Oscar Francotte ; deuxième M. A. Drouet, de Paris; troisièmes, MM. Lazaroff et Badjoff, de Sofia ; quatrièmes, MM. Novello, Cabiali et Valenti, de Milan. Divers projets d'architectes français et italiens sont acquis, en outre. Le tramway record C'est Bruxelles qui semble bien avoir le tramway accomplissant le plus long parcours pour le minimum de prix : il s'agit des lignes 81 et 82 allant du Cinquantenaire jusque Laekeri ou Schaerbeek en passant par l'avenue des Celtes, l'avenue d'Auderghem, l'avenue de la Couronne, place Sainte-Croix, Saint-Gilles, gare du Midi, la Bourse, etc. Le trajet dure 1 h. 15 environ et s'est réparti sur le territoire de six communes... Il coûte 15 centimes ! Les canaux brabançons La commission des canaux brabançons s'est réunie mercredi, sous la présidence de M. Béco ; celui-ci a annoncé que les villes de Matines, de Diest, d'Aerschot, de Hasselt, les provinces de Brabant, de Limbourg et d'Anvers, la Société du canal et des installations maritimes de Bruxelles adhérent en principe à l'idée de constituer, avec le concours de l'Etat, une société anonyme des canaux brabançons. On a discuté ensuite les conditions mises par Lou-vain au rachat de son canal et on s'est trouvé d'accord pour estimer que l'on pourrait se mettre d'accord si Louvain renonçant à ses visées de canal maritime à 5 m. 60, acceptait le projet de canal rhénan à 3 m. 60 de profondeur et ponts fixes de 6 m. 50 de hauteur libre. Les négociations seront reprises sur ces bases par M. Béco. Enfin, sur la proposition de M. Claes, la commision a décidé de procéder à une étude sur les moyens de réaliser la jonction Malines-Thisselt au lieu d'entreprendre l'amélioration de l'ancien canal reliant Malines à Campenhout. Les dépenses seraient, paraît-il, sensiblement égales. A propos du canal de Charleroi M. de Jonghe d'Ardoye vient de poser à M. le ministre des travaux publics les questions ci-après : 1° A quel point en sont les négociations entamées entre le gouvernement et la province relatives à l'écoulement des eaux de la Senne par le canal de Charleroi ? i?" A quel point terminus les travaux de transformation du canal de Charleroi arriveront-ils à fin 1914 ? 3" Où en sont les travaux du pont des Hospices et des Carabiniers ? Voici la réponse qu'il a reçue de M. Helleputte : l* Ainsi que je l'ai annoncé à la chambre, j'ai écrit à la province de Brabant. Ma dépêche date du 25 mars dernier. 2° La mise à grande section du canal sera terminée à la fin de 1914 jusqu'à un point situé à 300 mètres en aval de l'écluse 46 établie sur le territoire de la commune de Clabecq. 3* Pont des Hospices. — La soumission déposée par la Société anonyme des usines, forges et fonderies de et à Haine-Saint-Pierre pour la construction du pont des Hospices est approuvée ; ladite firme recevra dans quelques jours l'ordre de mettre la main à l'œuvre. — Pont des Carabiniers. — Le conseil des ponts et chaussées s'est prononcé au sujet du dispositif à adopter pour le nouveau pont des Carabiniers ; des négociations seront entamées à bref délai avec la ville de Bruxelles et la commune de Molenbeek-Saint-Jean au sujet de la construction de cet ouvrage. La réforme téléphonique La question suivante a été posée à M. le ministre Segers par un député bruxellois : Je me permets de demander quelle sera la situation des abonnés de la banlieue ou plutôt des environs, par exemple de Rhode-Saint-Genèse, qui ont payé jusqu'au mois d'août ? Leur fera-t-on une ristourne ? Le règlement est muet à cet égard. M. le ministre a répondu : Les abonnés au service téléphonique soumis au nouveau régime de l'abonnement à dater du 1er mai 1914, et qui ont acquitté, sur la base de l'ancien tarif, des redevances couvrant une période d'usage dont la date terminale est postérieure au 1er mai 1914, obtiendront une bonification de la partie de ces redevances non acquises au trésor. La bonification sera opérée, au gré des abonnés, soit par voie de remboursement, soit par voie de décompte sur le montant des sommes dues en raison de la continuation des abonnements sous le nouveau régime. Des instructions ont été données dans ce sens, en temps opportun, aux services intéressés. Une autre question posée à M. Segers est ainsi conçue : L'administration des téléphones qui a dénoncé tous les contrats avec ses abonnés exige de ceux-ci un franc pour les frais du nouveau contrat. Il est d'usage dans les affaires, dans des circonstances semblables, que la partie qui dénonce le contrat pour y apporter une modification, supporte les frais occasionnés par le changement. La mesure prise rapportera environ cinquante mille francs au trésor, mais monsieur le ministre n'estime-t-il pas qu'elle est incorrecte et injuste ? Réponse de M. le ministre : Les contrats d'abonnement téléphonique souscrits par les particuliers sont soumis au droit de timbre par application de la loi du 25 mars 1891. L'article 31 de cette loi dispose que le droit de timbre des actes passés entre l'Etat et les particuliers est à la charge de ceux-ci. La réforme des tarifs téléphoniques a rendu indispensable le remplacement des anciennes polices d'abonnement par des polices dressées conformément aux dispositions de l'arrêté royal du 12 août 1911, réorganisant le service des téléphones à l'intérieur du pays. Cette réorganisation a pour objet principal d'introduire plus d'équité dans la répartition des charges de l'exploitation téléphonique entre les usages de ce service. Eu égard à l'importance des avantages que la grande majorité des abonnés trouvera dans l'application des nouvelles taxes, l'obligation imposée à chacun de ces abonnés d'acquitter, conformément à la loi, la somme d'un franc pour droit de timbre de leur nouveau contrat, ne saurait être considérée comme incorrecte ni injuste. Nos nationaux au Mexique M. le ministre des affaires étrangères vient de faire la déclaration suivante à la chambre : Le gouvernement a pris les mesures destinées à assurer la sécurité des Belges établis au Mexique. Nos compatriotes résidant dans les provinces du Nord, qui. sont le théâtre des événements révolutionnaires, se sont retirés à Mexico. Dans la capitale ils pourront trouver un asile à la légation de Belgique et en cas de besoin à la légation d'Allemagne qui est défendue militairement. De plus, le gouvernement allemand a bien voulu prescrire aux commandants de ses navires mouillés dans les ports du Mexique de protéger les sujets belges résidant ou réfugiés dans ces ports. Vérifiez votre monnaie ! Pour être sûr qu'elle n'est point fausse, d'abord. Ensuite, parce qu'il se peut qu'elle vaille sensiblement plus que la pièce d'or ou même le billet qu'elle représente. Par exemple, les Bonaparte frappés à Genève et marqués G. valent, nous apprend M. Maurice Lug, deux-cents francs. De même, les Napoléon frappés à Turin (U. et un cœur), et ceux de Rome (R. et une louve). Et encore les écus signés par erreur A. E. Oudin. au lieu de E. A. Ou-din, ou J. .T. Barre, au lieu de Barre. A vos pièces ! CONGO Le départ de l'inspecteur d'Etat Tombeur C'est le 9 courant que s'embarquera à Son-tampton M. l'inspecteur d'Etat Tombeur, qui, comme nous l'avons annoncé, va remplacer à Elisabethville M. le vice-gouverneur-général E. Wangermée. Ce dernier rentrera prochainement en Belgique pour y passer son congé. NOUVELLES MARITIMES L'incendie du « Columbian » i xi-w York, 6 mai. — Le capitaine du Co-! lumbian raconte que l'incendie a été constaté ! dimanche à minuit, dans l'écoutille n° 3. 1 L'alarme a été aussitôt donnée. Les tuyaux à incendie ont lancé des flots d'eau dans les écoutilles mais quelques minutes après il se produisait des explosions terribles qui faisaient sauter la salle des machines. Toutes les écoutilles étaient détruites jusqu'à l'appareil de télégraphie, sans fil. L'équipage se réfugiait à minuit et demi dans les trois chaloupes et abandonnait le navire qui de l'avant à l'arrière n'était plus qu'une masse de flammes. Le cinquième mécanicien est mort dans une des chaloupes. Le deuxième mécanicien a été tué à la première explosion et l'homme chargé de faire fonctionner la machine auxi lia ire s'est noyé au moment où il atteignait une chaloupe. L'émigration par Brème L'émigration par Brème s'est élevée en avril dernier à 15,321 personnes, contre 26,803 en avril 1913 et 16,370 en avril 1912. Depuis le 1er janvier jusqu'à la fin avril, l'émigration s'élève à 55,790 personnes, contre respective ment 73,022 et 55,293 personnes. La conférence maritime de l'Atlantique La conférence maritime de l'Atlantique qui se tenait à Cologne a été ajournée, comme on sait, au 5 août où elle sera reprise à Londres. Le Times affirme que pendant ce temps, il ne sera pris aucune mesure agressive par les partis intéressés. Du reste, il ajoute que la conférence de Cologne a fait très peu de chose. Les points principaux examinés ont été les relations de la Canadian Pacific C° avec le gouvernement autrichien et l'attitude des lignes essentiellement canadiennes (Donaldson, Allan "et Royal) pour un arrangement général. Le correspondant du Times dit que le gouvernement autrichien a fait à la Canadian Pacific C° des propositions que celle-ci considère comme raisonnables, mais il reste à considérer comment ces conditions sont applicables à un arrangement général. Des progrès considérables pour un arrangement général ont été accomplis avec les lignes canadiennes. Les propositions ont été soumises et examinées de part et d'autre dans un esprit amical, mais sans arriver à une conclusion. Les lignes canadiennes sont parties de ce point de vue que les conditions basées sur la période récente de dépression seraient injustes. Elles ont prétendu que ladite dépression était plus apparente que réelle. L'émigration a certainement diminué mais par suite des mesures prises par le gouvernement canadien ; du reste, les chiffres présentent en ce moment une amélioration considérable. En outre, les Banques canadiennes ont adopté une politique très sage pour décourager jes spéculations en terrains,- ce qui a consolidé et renforcé leur situation. En un mot. jamais à aucune époque on n'a pu trouver plus d'argent au Canada pour le développement des intérêts commerciaux du pays. On a donc confiance qu'une période de prospérité canadienne s'approche dont les lignes canadiennes peuvent raisonnablement espérer profiter. Une dépêche du correspondant du Times à Berlin dit que, d'après un communiqué officiel, l'ajournement a été cau-sé par le fait qu'un arrangement avec les lignes canadiennes était impossible. Ledit communiqué ajoute que les lignes continentales et anglaises sont tombées d'accord pour élever immédiatement les tarifs de passagers d'entre pont à 7 liv. 10 sh., pour les steamers express et 7 liv. pour les autres steamers. Un nouveau trust maritime Londres, 5 mai. — Les armateurs anglais et les grandes compagnies de navigation vont avoir à soutenir une concurrence formidable de la part du plus grand trust maritime qui se soit jamais formé et qui vient d'être conclu, comme nous l'avons déjà annoncé en Allemagne par la fusion de deux grandes compagnies: la Hamburg-Amerika et la Norddeut-scher Lloyd. Voici quelques prévisions à ce suet : Ces deux compagnies de navigation ont conclu un traité d'exploitation pour une période de 75 ans. C'est M. Ballin, directeur de la Hambourg-Amerika, qui est à la têtè de ce trust nouveau qui équivaut à plus de sept fois la ligne Cunard. M. Baliln dirige maintenant les neuf-dixièmes du commerce maritime allemand et, bien que les compagnies anglaises se soient attendues à cette décision, elles devront diminuer considérablement leurs tarifs pour pouvoir battre les Allemands, comme elles l'ont déjà fait plusieurs fois. Egée-Levant-Méditerranée Le nouveau service de navigation de Hambourg et d'Anvers vers le Levant fondé par l'armement Union sous le nom de Egée-Levant et mer Méditerranée ne sera pas seulement, comme on le communique de source autorisée, exploitée par l'Union, mais aussi en commun avec la Mercantile and Shippings Company, limited, à Anvers, qui dispose de vingt-trois vapeurs, tandis que l'Union n'en possède que onze. Le service suivant est projeté: 1) une ligne du nord : tous les dix jours vers Malte, le Pirée et Constantinople ; tous les vingt jours vers Smyrne et Salonique ;• mensuellement vers Bourgas, Varna, Galatz, Braïla, Odessa,' Batoum et les ports d'Anatolie ; — 2) une ligne du sud : bi-mensuellement vers Alexandrie et mensuellement vers les ports syriaques, Java, Beyrouth, Alexandrette, Mersina, etc. La haute direction de la ligne est aux mains du directeur Jobannes Ivothe, président de l'Union. La Mercantile and Shippings company, à Anvers, obtient l'agence principale pour Anvers, tandis que la firme Standaert et Cie, d'Anvers, est chargée des frets. La firme F. W. Dahlstrôm, à Hambourg, prend soin de ce qui concerne " les bateaux. On ajoute que des inscriptions considérables de marchandises pour la mer Egée seraient déjà faites. Le service du sud sera inauguré ce mois-ci ; le service du nord en juin prochain. EXTÉRIEUR ALLcmAUNc Le budget de la guerre au Reichstag De Berlin, le 6 mai : Le ministre de la guerre s'explique au sujet des mauvais traitements dans l'armée. Il dit que les généraux commandants s'efforcent de combattre le mal. Il rappelle les instructions données par l'empereur au commencement de l'année à ce "sujet. Il s'est passé quelques cas particulièrement déplorables et qui sont de nature à indigner tout le monde, mais c'est plutôt par le bruit fait autour d'eux que par leur nombre même qu'ils paraissent si étendus. En 1912, on a constaté un cas sur mille six cents soldats. Le ministre fait ressortir qu'à côté des cas de mauvais traitements de la part d'officier pendant les quinze derniers mois neuf officiers ont reçu la médaille de sauvetage dans le premier trimestre 1914. Le ministre dit que les incidents de Saverne ont montré la nécessité de remplacer l'ordre de cabinet de 1820, qui cependant n'avait donné lieu à aucune plainte pendant près de cent ans, par un nouveau règlement qui délimite clairement les pouvoirs civils et militaires. Il est faux de vouloir représenter l'armée et le peuple comme séparés. Notre armée est une armée nationale et le plus sûr garant de la paix au dehors et à l'intérieur. Ce serait un aveuglement, après tout ce qui s'est passé dans le monde, de vouloir ébranler ce pilier fondamental. M. Hargy, député alsacien, expose que, si certains désordres se sont produits en Alsace, il n'existe cependant pas d'hostilité générale contre l'armée, ainsi que le prouve le bon accueil fait aux soldats pendant les manœuvres. La solution donnée à la question de Sa verne a été heureuse. Saverne a fait un accueil sympathique au régiment qui y est revenu et aux nouveaux officiers. Le respect à leur égard ne fait pas défaut. Le nouvel ordre de cabinet

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Cet article est une édition du titre Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1889 au 1919.

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