Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 06 Mai. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Accès à 19 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/hh6c24rp9g/
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Mercredi 6 mai 1914 No 104 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un semc. un trime. francs francs francs ANVERS • 15-00 8 00 4-50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.2B EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX: Marché-aux-tEufs, 9' - ANVERS TolpnhnnA ! 2388 ANVERS-BOURSE INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cm« Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 25 ." Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. Les annonces sont mesurées au ignometre. — Les titres se payent d'après 1 espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN Dll SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. i. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal AVIS fMPORTAÎMT Pour.recevoir Anvers-Bourse pe dant huit jours à l'essai, il suffit d'i faire la demande à l'administration : journal. ACTUALITÉS L'ACTION AUTRICHIENNE Il s'en faut que l'Autriche se soit ri liée à l'adoption d'tme politique moi étroite au sujet des affaires balkanique Les efforts, auxquels des riëg'ociateu français ont activement contribué, po résoudre la question dite des Chemins < fer orientaux, n'ont pas encore abouti, la liquidation des autres questions an tro-serbes s'en trouve retardée. Ces chemins de fer orientaux so ceux qui traversent les territoires co qti'.s suï les Turcs par 1ns Serbes et I Grec-;. Ils av:;ié:it été concédés par Porte à une co npagnie austro-ail mande. La Serbie en est devenue pr priétaire par suite de l'annexion, et 1 administre provisoirement, du moi; dans la partie vraiment serbe du résea En témoignage de son intention de i pas gêner le commerce austro-hongroi elle a rétabli en février dernier le trans direct des marchandises allant à Sal nique ou en provenant ; mais elle vo rirait racheter ces lignes, et l'Autricl exige, au contraire, que l'administratic 3ii soit restituée à l'ancienne compagni Point n'est nécessaire d'être extraord nairement versé dans l'étude du dro international public, pour comprend; que la prétention soutenue à Vienne e ?xcessive. La conquête a créé une situation noi /elle, dont il est impossible de. ne p< ienir compte. La Serbie, pourvu qu'el s'engage à maintenir la liberté du traf ït à indemniser convenablement les coi '•essionnaires, n'a point l'obligation c aisser entre des mains étrangères li /oies ferrées établies sur son territoir Juand la Bulgarie, en 1908, — soit 6 aleine paix, — s'est emparée d'un troi ;on de ce même réseau, l'Autriche s'e contentée d'une indemnité pécuniair ît ce tronçon est devenu bulgare. En réi ité, le fond du débat actuel n'est pas 1 sauvegarde d'intérêts financiers ou éci îomiques, car ces intérêts ne courei tucun péril, et c'est seulement pour 1 orme qu'on les met en avant. L'Autr :he veut avoir la haute main sur h •liemins de fer serbes pour des raisor politiques ou, plus exactement, pour d« notifs stratégiques. Elle s'obstine à coi sidérer dans la Serbie une vassale réca titrante et une ennemie de demain. C'est dans le même esprit qu'à Vienn jii contrarie autant que possible le pr< iet du gouvernement serbe d'établir u ;oncordat avec le Saint-Siège. L'Autriche prétend tout au moins e airveiller l'exécution, ce qui équivai Irait, sous une forme hypocrite, a naintien du protectorat sur les cathol pies de Serbie dans les provinces anm cées. Cependant, la substitution d'ur •ouvéraineté chrétienne à la souverainel rmsulinane entraîne « ipso facto », -ous réserve de mesures transitoires, -a disparition du protectorat religieu l'une puissance étrangère. Des exigences d'autre nature, mais il pirées de la même méconnaissance dt aits accomplis, sont formulées à l'égar le la Grèce à propos de l'usage du po; le Salonique. L'Autriche y réclame une situatio irivilégiée. Le cabinet d'Athènes a reçu, voici troi ipmaines, un mémorandum aux terme Juquel il est invité à créer dans ce poi une zone libre embrassant la station d îhemin de fer, les quais et bassins, le magasins de dépôt et les terrains 1 i ni :rophes. Les autorités autrichiennes d( /raient être consultées sur toutes le questions relatives à l'aménagement, I ■églementation et l'exploitation de c )ort libre. Le gouvernement austro-hongrois v usqu'.à dire que le gouvernement hellt lique devra « lui prêter son concours ■n ce qui concerne le.-^ mesures à prer Ire pour l'agrandissement du port, so ixploitation et les installations à créer Si la Grèce acceptait ces proposition! e port de Salonique deviendrait en pe l'années une annexe autrichienne de I 'ieille ville. M. Venizelos saura fair ans doute à cette ingénieuse suggestio a réponse qu'elle appelle, — à savoir qu 'Autriche doit se satisfaire du traitemer le la nation la plus favorisée. Tandis que les relations entre Vienne l'une part, Athènes et Belgrade d'autr iart, sont ainsi tendues, le gouverne nent austro-hongrois presse sur celi I.- Monténégro pour s'emparer du moi: lOvtchen qui commande les bouches d '.attaro, et dans le même temps, il ei re en discussion avec Bucarest sous pr< ex te d'agitation hostile en Roumanie ,e 30 mars, en effet, eut lieu une man estation de la « Ligue pour la cultui oumaine », protestant en faveur dt toumains de Transylvanie molestés pa 3S autorités autrichiennes. Aussitôt, I ninistre austro-hongrois à Bucarest ex ea un désaveu officiel ! Ces querelle 'arrangent au moyen de formules v; ues familières aux diplomates, niais st maladroit de lès allumer, parce qu opinion publique en garde toujours u ouvenir mêlé d'aigreur et de rancunc Cette politique agitée, importune jus les voisins, ne s'accorde guère ave obligation où se trouve le gouvernemei d" Vienne d'avoir recours aux march. étrangers pour combler par l'emprui les déficits budgétaires de ces trois de n- nières années. ;n 11 pourrait bien avoir lieu de la r ju gretter. Fihmin Charlekie. Mexique et Etats-Unis % De Washington, le 5 mai : ^ Le département de la guerre a appris p: une information reçue de la Vera Cruz que 1 troupes fédérales mexicaines ont miné la vo ferrée de la Vera Cruz afin d'empêcher tou , tentative de marche contre la capitale de part des américains. Le vice-amiral Mayo dit que la fusillade co s.: tinue toujours à Tampico entre fédéraux constitutionnalistes. U ajoute qu'avec les fo ces dont il dispose il fera prendre Tampi< lI" quand on le voudra. :1e L'admirai Badger annonce que le génér. et Huerta a défendu à tous les employés di s. douanes de l'Etat à la Vera Cruz de laiss< partir les vaisseaux à destination des Etat Unis ou de recevoir ceux qui en proviennent, 'it Le consul britannique à Cuxpan s'effor< d- d'obtenir la mise en liberté de treize amér cairis prisonniers à Metlaleyca. j" Deux autres marins du cuirassé Uta, blessi I pendant l'occupation de la Vera Cruz ont su e- conibé. □- Les troupes du comte Vasquez ont été battu< dans les environs de Higa à Saint.-Domingi _ et M. Vasquez a été blessé. " Le général Sunston est fort préoccupé d< l- préparatifs du général Huerta. U serait hei ie reux si on lui donnait l'ordre de se rnetti g immédiatement en marche pour Mexico. it *** > De La Vera-Cruz, le 5 mai : Des réfugiés qui viennnent de Mexico diseï que le général Huerta découragé a décicl ld d'abdiquer jeudi prochain. Des autres prétei 'i dent qu'il tiendra peut-être jusqu'au bout. •#* De Torréon, le 5 mai : it Le général Villa a repoussé toutes les offre •e des partisans du général Huerta l'engageai ;j. à se joindre, à lui contre les américains, reproche aux partisans du général Huert d'avoir eux mêmes provoqué l'intervention ri i- l'étranger pour arriver à leurs fins. ls ; ' ; * LE CONGO A VENDRE i- Un ingénieur anversois, très authen ;e tique celui-là, nous écrit : «Votre journa is vient de publier une analyse documenté 2. d'une brochure d'un ingénieur J. Ger n naert sur l'Avenir du Congo belge i- L'ingénieur J. G. ne se trouve pas men tionné dans F Annuaire général des in génieurs diplômés en belgique, . publi t par les soins des cinq associations d'in a génieurs belges. Concluez. j. U y a des Espagnols qui se disen it Espagnols... dit la boutade bien connue a II a plu à M. Gernaert de faire- suivr j. son nom d'un titre. On ne peut dire qu'i :s l'a usurpé, puisque la loi ne le lui défeni s pas. Mais la remarque à son petit intérê :s tout de même. i - M. Gernaert n'est pas ingénieur, di |. moins diplômé. Peut-être son patriotis me est-il du même acabit, car si nou e n'avions pas eu notre opinion faite aprè: )- avoir parcouru son livre, ce que nou; n entendions dire à son propos eût suff pour nous la dicter. Les Anversois on n haussé les épaules ; on eût pu attendri i- une adhésion plus chaude de leur tem u pérament de businessmen, de leur men j. talité pratique, de leur « réalisme réputé en matière de profits. Ils 011 e haussé les épaules ! ,é La leçon de M. Gernaert lui vient di l'étranger. Parmi les palabres et le: papotages de bourse, auquels hélas ! li x marasme complet des affaires a donm ces dernières semaines une ampleu i- inaccoutumée, nous avons eu occasioi s de noter maintes fois cette appréciatioi d caractéristique émise par beaucoiq ■t d'étrangers : « Comment ce livre a-t-i pu avoir été écrit par un Belge 1 » E i, comme moitié honteux, moitié badin nous nous étendions sur la grandi s liberté de l'opinion en Belgique, sur 1< s largeur d'idées qui règne chez nous t sur notre manque total de chauvinisme II etc., le jugement revenait sans trêve s « Ce n'est pas un Belge qui a pu propo ser de vendre un tiers du Congo à l'Aile magne, et surtout au moment oij l'Aile s magne n'est que trop portée à convoite; a ce qu'on lui offre. » M. Gernaert en dir; e ce qu'il voudra ce,n'est pas l'approba tion d'un demi-quart des lecteurs de 1; a Gazette qui compensera cette dure ap préciation d'étrangers, qui semblen » avoir plus que certains Belges le sen. 1- national. 11 Nous avons devant nous, au Congo ! une besogne formidable, écrasante. Soit Qui dit que nous n'en viendrons pas < u bout ? Qui donc eût osé affirmer et a 1890 que dès 1912 la Belgique ferait pou e environ quatre milliards d'affaires ? n Quand en 1885 le roi Léopold II décidi e de donner une grande colonie à la Bel t gique, il se garda de nous endosser ini médiatement la charge politiquè, écono inique, financière de la mise en œuvri e des richesses du Congo. 11 y prépara tou doucement les intelligences et les volon i tés. lît il a réussi. t Relisez donc ce que disaient alors dt e Congo nos grands organes politiques comparez ensuite les « réalisations : d'aujourd'hui. Vous serez stupéfait. Il \ a peu d'exemples d'un développemen i- aussi rapide et aussi vaste d'une colonie e et ce n'est même pas la Belgique, c'es s le roi Léopold en grande partie qui en t r fourni les moyens. Des fautes ont ét< 0 commises : la plus grande, à notre avis i- a été que l'on s'en est tenu presqut s uniquement à la cueillette, au point di vue commercial, au lieu de créer h 1 capital indigène dont nous décrivjon: c dernièrement une des formules les plu: 11 saines et les plus sensées, avec M. Octav< A. .1. Callet. Et c'est au moment où li à Belgique est appelée à compléter l'œuvre c géniale de Léopold II qu'on lui propose t non pas peut-être d'y renoncer, ce serai :s trop lâche, mais de « faire la part d it feu » en en cédant une partie à l'Ail r- magne. Au surplus, l'Allemagne l'accepterai elle aux conditions posées par M. Ge; naert? Non, nous osons, l'affirmer. L Congo, et surtout dans la zone que IV. _ Gernaert veut céder, n'est pas une col( nie de peuplement européen, mais d'ej ploitation commerciale. Cette exploit; |V tion est soumise au régime de la liberté îs les Allemands ne désirent rien de plu: ie Pourquoi iraient-ils payer deux milliard te une propriété qui ne les intéresse p& a alors que son exploitation leur sera aisé j. et rémunératrice, sans mise de fond st spéciale, sans les frais d'occupation t r- d'administration, qui restent à la eliarg 10 de la Belgique 1 jj Les journaux français maugréent e ■s commentant l'élucubration de M. Gei ■r naert. Ils se plaignent de ce qu'on oubli 3- le droit de préemption de la France Nous n'avons rien à voir, ou peu d j. chose, dans l'affaire. Ni l'Allemagne, 1; la France ne sont disposés à nous acht 's ter notre Congo, ni en bloc, ni par pai celles. Le livre de M. Gernaert, comm ls certains l'ont supposé, n'est même pa e payé par l'Allemagne' : ce n'est pas u. ballon d'essai, c'est une idée, une sin; " pie idée, comme vous et moi pouvon ,e en avoir, l'esprit éveillé ou en rêve. Mais nous n'avons pas rencontré l'ai gument principal, la base de la thèse d M. Gernaert : la Belgique ne serait pa t en état d'outiller le Congo, trop vast é pour elle I Qui donc a jamais prétend; qu'il nous faudra l'outiller en dix anE en. vingt ans, en cinquante ans? Nou ferons du mieux que nous pourrons s comme nous l'avons toujours fait, e *t nous n'avons, nous semble-t-il, pas tro'j 1 mal réussi. C'est d'ailleurs ce que l'An a gleterre et l'Allemagne et la France e e la Hollande ont fait de leur côté.-E quant aux capitaux, que M. Gernaert s tranquillise : ils ne nous manqueront ja mais, si nous savons nous y prendre. C . qui nous est plus nécessaire, ce sont le 1 hommes. Et ce n'est pas cela qui nou 3 manquera non plus, vous le verrez, dè que la bourrasque financière actuell sera passée. M. Gernaert, dans sa brochure, se di le fondateur d'une revue coloniale. I 5 est à croire que celle-ci est encore 1 naître, car un de nos plus grands org" nismes coloniaux, l'Association des Plan t teurs de caoutchouc, et qui reçoit toute les revues coloniales du monde entier , n'a rien su nous renseigner sur cetti 1 publication. Peut-être la brochure di ] M. Gernaert ne doit-elle servir qu'à soi t lancement ; d'avance, nous pouvons dir Qu'elle naît sous de fâcheux auspices. — î Mme SARAH 8ERNARDT Il se confirme que l'exposition de la Femm contemporaine qui ouvrira ses portes le 16 rL , ce mois à la salle des fêtes de la ville, recevr; ^ parmi ses conférencières l'illustre tragédienni ■Sarah Bernhardt. A la suite d'une décisioi prise hier soir par la Fédération des cercle dramatiques d'Anvers, une manifestationv ser; organisée à cette occasion par la jeunesse aiiversoise qui s'intéresse aux lettres et a» théâtre. Tout porte à croire — du moins I< 1 «résident de ras'sociation (section Anvers ] L imbourg) a été pressenti à ce sujet — qu j la presse anversoise s'associera à cet hom } mage. . Aucune femme plus que Mme Sarah Bernan n'a démontré qu'une jeune fille intelligent k peut, à force de volonté et de travail, fair > son chemin dans l'existence. La brillant î artiste dont le jeu et la voix font encoïi i vibrer touts les cœur? est aujourd'hui cheva lier de la Légion d'honneur, et son apostala , constant travaille toujours à la plus grandi gloire de la pensée et du génie français. A LA GARE Il résulte d'une réponse donnée récemmen à une interpellation par M. Segers, miriistn des chemins de fer, qu'une décision sera prisi i à bref délai pour l'établissement de marquise; sur les extrémités non couvertes des voies L Ees Anversois qui voyagent apprendront cetli 'nouvelle avec joie. ! A BRUXELLES ' M. le bourgmestre Max donnera à l'hôtel d< ville de Bruxelles une réception officielle ei l'honneur des souverains danois en visite ei Belgique. Notre bourgmestre M. .1. De Vos a éti l convié à cette cérémonie par son collègue d< , Bruxelles. L'EXPOSITION DU CAOUTCHOUC L'Association des planteurs de caoutchoin L d'Anvers a donné déjà, on le sait, de nombreu ses preuves de son activité. Elle en prépari une nouvelle, qui sera le Stand de la Belgiqui à la quatrième exposition, internationale di caoutchouc qui s'ouvrira à Londres le 24 juii et sera en même temps la première expositior internationale du coton-fibre et d'autres pro - duits d'agriculture tropicale. Toutes les pièces, si intéressantes et si va i riées, réunis au musée du caoutchouc installi par l'Association en son local y figureront er bonne place. Elles y seront mises en valeur e classées sur les indications de M. Léon Oster rieth, l'actif et compétent commissaire-délé gué, qui a bien voulu nous fournir au snje de cette participation des détails fort intéres sants. Tout d'abord, il faut noter que le ministère des colonies et la ville d'Anvers ont tenu res peotivement. à accorder à l'Association un sub side à l'effet de coopérer à une participatior parfaite. Cette section belge, qui occupera ur emplacement très favorable d'une superfich de 1,200 mètres carrés, comprendra six grandi stands : 1) L'histoire du caoutchouc comprenant ton le musée actuel réuni par l'Association de; planteurs et qui a été visible au public jusqu'f ce jour. 2) Stand du ministère des colonies compre riant plusieurs dioramas, de nombreux docu u | ments et statistiques sur le Congo belye, ains. j que de nombreux échantillons de l'agriculture tropicale dans notre colonie. ^ 3) Stand des sociétés de commerce et d'agri culture au Congo belge, réunissant toutes let sociétés belges au Congo. e 4) Stand des sociétés belges ou à intérêts belges dans les colonies étrangères. Cette par »- ticipation sera très importante et montrera la puisance de notre expansion coloniale à l'é l- t ranger. : 5) Stand des œuvres de l'Assistance sociale des indigènes. Missions catholiques et protes tantes, Œuvre du vêtement, Ligue pour la pro . tection de l'enfance noire au Congo belge, etc '' G) Stand des industries comprenant les in u dustriels des fibres, du caoutchouc, les embal s iages coloniaux, transport, etc , etc. t On peut juger, par cette énumération, que e cela formera un ensemble très complet, d'une valeur documentaire considérable et qui, vrai j semblablement, convaincra ceux qui doute r,lient encore de nos aptitudes à coloniser, au sens à la fois le plus pratique et le plus élevt du mot. On a commencé, dès maintenant, le déména ^ gement de tous les objets, plantes, produits di i vers se rattachant à, l'industrie du caoutchouc, dont les visiteurs — qui sont très nombreux, soit dit en passant — purent admirer la "belle 3 ordonnancé et le classement judicieux. s — C'est tout un travail qu'il faut mener avec j prudence et méthode, tout un travail qu'il faudra recommencer bientôt... — Pour ramener le tout à Anvers ? — Non, répond M. Léon Osterrietli, pour le transporter à Batavia, où une exposition, à laquelle nous participerons en ne nous occu- e pant que du Congo, ouvrira le 9 septembre. 5 Même, il faudra agir avec célérité pour être 3 prêt. En ce qui concerne Londres, nous espé-, rons bien faire bonne impression. C'est d'ailleurs une « manifestation » importante, qui ' a obtenu le haut patronage du roi. Le duc de Connaught assistera à l'inauguration. Puis ' il y aura, indépendamment du congrès des t caoutchoucs, des « journées » française, belge, 3 hollandaise. — Le « déménagement » du musée exige un t travail considérable, disons-nous. Mais le [ transport des collections représente des frais ^ sérieux, sans doute ? — Oui. Mais avec une amabilité que l'on appréciera à sa valeur, la société Cockerill ^ effectuera le transport gratuitement... 3 — Et le chemin de fer ? — ... Nous espérons bien, là aussi, obtenir S un témoignage de sympathie efficace. 3 C'est sur le souhait qu'il en sera ainsi que l'entretien prit fin. Ajoutons que l'Association [ des planteurs de caoutchouc, ayant été offi j ciellement désignée pour organiser la participation belge à Batavia, ce sont MM. Léon Osterrieth et Octave Collette qui se rendront <■ là-bas » pour veiller à ce qu'elle soit parfaite. Et ceci permet d'affirmer que, à Batavia 5 comme à Londres, les méthodes des planteurs , belges feront la meilleure impression. LE TRANSBORDEUR j Le Neptune déclare tenir de source certaine v que le transbordeur est définitivement enterré. Tout est bien qui finit bien. UN LANCEMENT La société anonyme The Antwerp Engineering company, à Hoboken, procédera samedi prochain, à deux heures quarante-cinq de l'après-midi, au - lancement du steamer Val-horg, construit pour compte de M. P. Laurit zen, à Esbjerg. UNE NOUVELLE GRUE FLOTTANTE Il a quelque temps déjà, un crédit de sept cent mille francs fut voté en faveur de l'acquisition d'une grue flottante de cent tonnes. Les offres faites de la main à la main furent rejetées. A l'adjudication qui eut lieu ensuite, une soumission parvint, se montant à environ quatre cent mille francs. Il restait donc, disponible. un solde considérable que l'on se propose de consacrer à l'acquisition d'une grue flottante de cinquante tonnes. En sa séance de mardi prochain, la commission du commerce aura à statuer sur cet objet. Ajoutons encore que cette grue flottante de cinquante tonnes sera pivotante, alors que celle de cent I tonnes sera fixe. > Nul doute qu'elle ne rende de réels services ^ à notre port. , ! U T Ê R S E U R A la côte M. le ministre des financés vient de prendre une série de mesures destinées à faciliter les formalités douanières pour les étrangers se rendant pendant la saison à la côte belge. Les bagages destinés aux étrangers faisant un séjour momentané à Blankenberghe, Heyst-sur- 4 Mer ou Adinkerke (La Panne) pourront, du 1er juin au 30 septembre, être dédouanés à ces résidences, au lieu de la frontière, les dimanches et jours ouvrable^ pendant les heures fixées par l'administration des douanes. Le boulevard Anvers-Bruxelles Ou en est la construction du boulevard An-i vers Bruxelles ? Une réponse de M. le ministre i des travaux publics à la chambre, mardi, ré-i pond à cette question : . Entre Meyssô et Wolverthem, les travaux sont en cours d'exéc ution ; entre Wolverthem et la limite du Brabant le tracé est arrêté définitivement. Entre la limite du Brabant et Boom, on procède à l'expropriation des terrains. Entre Boom et Anvers, la communication est assurée par la route existante. A Anvers, même, l'Etat procède en ce moment au percement de , la brèche de l'avenue Van Rijswijck à travers l'en-^ ceinte fortifiée. U est impossible de déterminer en - ce moment la date de l'achèvement de l'avenue. i Le phosphore blanc ! M. Hubert, ministre de l'industrie et du travail, ;i déposé sur le bureau de la chambre un projet de loi interdisant dans le royaume la fabrication, l'importation, la vente et la détention pour l;t mise en vente des allumettes contenant du phosphore blanc. Le projet détermine encore la sanction pénale des infractions. Le gouvernement belge se joindra donc aux Etats signataires de la conférence diplomatique de Berne, en 1906, qui jeta les bases d'une convention internationale pour interdire l'emploi du phosphore blanc dans l'industrie des allumettes. Si le gouvernement a attendu pour donner son adhésion à cette conférence hautement humanitaire, c'est que les circonstances et des raisons majeures l'y obligeaient. Mais maintenant que, d'une part, l'industrie n'a plus à craindre les effets d'une concurrence qu'on pouvait redouter sur certains marchés d'outremer, tels que l'Australie et les Indes britanniques, et que, d'autre part, les fabricants d'allumettes chimiques se sont presque tous mis en mesure de remplacer le phosphore blanc par des produits dont l'emploi ne présente pas les mêmes dangers pour la santé des ouvriers, il convenait que le gouvernement, fut investi pa:- la législature des pouvoirs nécessaires pour adhérer à la convention de Berne. Les délais accordés respectivement aux fabricants pt marchands d'allumettes phosphoriques consti tuent une période de transition — un an — h permettant d'écouler les produits visés par 1 tcrdiction, dont ils sont encore actuellem détenteurs ; les droits acquis sont ainsi s; vegardés. L'activité aux chemins de Pendant la semaine comprise entre le avril et le 2 mai 1914, on a expédié par c min de fer 21,330 wagons chargés de houille de coke et 85,129 wagons chargés d'autres m c'iiindises (transports taxés). Les quantités li semaine correspondante de 1913 étaient 21, et 69,985 wagons, soit pour le transport charbon une diminution de 157 wagons, et pc celui des marchandises diverses, une augm tation de 15,144 wagons. Les transports en s vice de combustible ont nécessité, pendant semaine sous revue, 3,172 wagons, contre 2, wagons en 1913., soit une augmentation de wagons ; les mêmes transports de marchan ses diverses ont exigé 10,294 wagons, con 9,833 en 1913, soit une augmentation de 461 \ gons. On a donc utilisé pendant la semaine écou 119,925 wagons, contre 104,082 pendant la mairie correspondante de 1913, soit une ai mentation de 15,843 wagons pour 1914. Du 28 décembre au 2 mai 1914, il a circ sur tout le réseau, aussi bien pour les tra ports taxés que pour les transports en servi 2.200,814 wagons, contre 2,212,712 pour la •riode correspondante de l'année dernière, diminution se chiffre donc encore par 11, wagons. La commission des canaux brabançc Sous la présidence du gouverneur de'la p vince de Brabant, s'est tenue, à deux heures demie, la séance de la commission des cana brabançons. La séance a duré jusqu'à ci heures juste. Le seul point important disci fut le rachat du canal de Louvain à la vil La commission décide de continuer les né, ciations en ce sens. CONGO Les pêcheries du bas Congo Le capitaine Blondé, du chalutier à vap€ O 130 Jacqueline, parti d'Ostende le 4 mars arrivé à Banana le 4 avril, donne des n( velles à propos de ses premiers essais pêche, nouvelles rapportées par la ma Anver.sville, entrée ce matin au port d'Anve Comme nous l'avons dit dès le commenceme quand on parlait du départ de la Jacqueli les expériences ont prouvé que le poisson abondant, dans les eaux qui baignent Banai En quelques heures, des milliers et millii de kilogrammes de poissons étaient ramas: dans les filets. Mais jusqu'ici on a eu qu ques déboires avec les installations frige flques, qui ne donnaient pas les résuit; voulus, par suite de l'évaporation beauco plus rapide dans ces contrées chaudes q chez nous du gaz ammoniac utilisé dans système frigorifique. Mais déjà le remède trouvé : augmentation de la charge cludit g; D'autre part, nos pêcheurs salent tout simp ment le poisson de façon à le conserver j qu'à son arrivée à Banana, où il subit les o] rations nécessaires dans l'établisesment de sf risserie. A la suite de la mort du pêcheur Blondé le bruit a couru que tout l'équipa était malade. C'est inexact : l'état sanita est tout, à fait satisfaisant. NOUVELLES MARITIMES L'émigration par le port d'Anvers Dans le courant du mois d'avril écoulé, il < parti par le port d'Anvers 3,838 émigrants j voie directe et 1,431 par voie indirecte, soit total 5,269 individus, contre 15,647 durant mois d'avril 1913, 9,535 en avril 1912 et 10,^ pendant le mois correspondant de l'année'19 La diminution constatée est donc énorme. E affecte d'ailleurs tous les ports du nord continent et est due autant à la crise éconor que qu'aux restrictions apportées par certai pays, particulièrement l'Autriche, à l'émig: tion. Voici, à titre de comparaison, le noml d'émigrants embarqués au port d'Anvers pc les quatre premiers mois des cinq dernièi années : 1914, 17,988 : 1913, 35,664 ; 1912, 32,35 1911, 21,230; 1910, 30,932. Nouveaux steamers belges Une firme belge vient d'acheter deux sti mers allemands. Le mouvement du port de Rotterdam Dans le courant de la semaine écoulée il < .entré au port de Botterdam 202 bateaux, coir 216 durant la période correspondante de 1"; née passée, soit une diminution de 14 batea en défaveur de la période de l'année en cou Depuis le 1er janvier, il est arrivé : Bateaux Tonna 1914 3,407 4,197, 1913 3.421 4,117,; —14 + 79,5 Soit une diminution de 14 bateaux en rega d'une augmentation de 79,811 tonnes, ce c prouve que l'augmentation du tonnage des ï teaux visitant ce port s'accentue sensiblemei Survivants d'un navire en feu recueillis I n radiogramme reçu à Sable Island du i quebot Franconia, de la Compagnie Cuiiai annonce qu'une embarcation contenant trei survivants du vapeur anglais Columbian, pa d'Anvers pour New-York, a été sauvée par vapeur Franconia. Le Columbian avait pris f au large dimanche passé. Une autre embar< tion contenant le premier et le deuxième lit tenants et dix-sept hommes n'a pas encore e retrouvée. L'agent de la Compagnie Cunard à Ne York a reçu une dépêche du vapeur Franco; disant que l'embarcation du Columbian avec premier et le deuxième lieutenants et dix-se autres marins n'a pas été recueillie et que 1 recherches continuent. Les hommes sauv sont dans un état pitoyable. Ils ont passé qr rante heures dans leur barque. Ils disent q l'incendie s'est déclaré à bord du Columbian « manche et que presque immédiatement api il y a eu une série d'explosions violentes. L';; pareil de télégraphie sans fil a été détru Parmi les sauvés se trouvent l'employé du légraphe sans fil, nommé Drohan. Antoh-Elû charpentier, Iverson. second maître, Augi Prunz. La Compagnie Leland, propriétaire du C i.umbïan, annonce.que le navire ne portait p de passagers et que son équipage se compos; de soixante à soixante-dix marins. Les mouvements du port de New-York Nfw-York, 5 mai. — Les sorties de mr chandises générales du port de New-York d rant la semaine dernière se chiffrenl p * 16,560,000 contre 8 17,260,000 pendant la hi taine correspondante de l'exercice antérieur. TRIBUNAUX Faux titres de rente belge Hier, lundi, la quatrième chambre du triV liai correstionnel d'Anvers s'est occupée l'affaire des faux titres dont la découverte quelque bruit. On avait présenté chez un âge de change de notre ville un titre de rente d'u valeur nominale de 2,000 francs. Celui qui présentait prétendait avoir été chargé par i maquignon de faire négocier le titre en bour; parce qu'il avait besoin d'argent pour se rend en Angleterre en vue d'achat de ehevau f.'agent de change remit 1,260 francs, conu avance. Il fut reconnu ensuite que le tit était faux. Une instruction judiciaire f ouverte; elle a été très longue (les faits q nous venons de mentionner remontent au me :ur de décembre 1912) et elle a abouti au renvoi de in- trois individus devant le tribunal : un ouvrier înt- parquetier; un marchand de chevaux et un lu- marchand de paille et d'avoine. En Hollande aussi, on a essayé de placer des faux titres, notamment à Bergen-op-Zoom. Une instruc-tion fut aussi ouverte à Breda, et le deuxième :>0 inculpé, — qui est hollandais, — y a été en détention pendant quelque temjis. Il a béné-et ficié d'un non-lieu. ar- Pour ce motif, et en invoquant une loi du de 17 avril 1878, le défenseur de cet inculpé a de-mandé que le tribunal déclare la demande (,u non-recevable, son client, déjà acquitté en son ,l,r pays, ne pouvant plus être iugé en Belgique pour les mêmes faits. Le premier inculpé esr ei'" défendu par M° Bernays, les deux autres l'ont été respectivement par M08 Van den Wouwer n? et Le Bon. M. le substitut Bouquey a soutenu l'inculpation. Après délibération, le tribunal a di~ acquitté le premier inculpé et condamne les tre deux autres à deux années de nrison. /a- L'affaire Wilmart '/'e La chambre du conseil a rendu hier une or-se~ donnance de renvoi devant le tribunal correc-tiormel à charge de Nestor Wilmart, Basquin, Waechter, Itliier, Demaret, Dethier et Van Hen-J'e tenryck. Henri Wilmart, Hamblenne et Vri-1S" tioff bénéficient d'un non-lieu. Les sept incul-?e,< pés seront poursuivis du chef de contrefaçon d'obligations et coupons, et usage de ces obii-^ gâtions et coupons contrefaits ; escroqueries à 398 l'aide d'obligations. Basquin, Waechter, De-t lier et Van Hentenryck auront à répondre en ordre subsidiaire de participation dans ces tlé-ns lits. Nestor Wilmart, Basquin et Waechter au-ro_ ront également à répondre de contrefaçon d'ae-tions et de coupons et usage d'actions contre-ux faites : escroqueries à l'aide de ces actions et nc[ des mênies délits en ce qui concerne les ac-tions privilégiées. Nestor Wilmart et Basquin 'e- seront poursuivis en outre pour faux bilan, faux en écritures et usage de faux. Nestor Wilmart bénéficie d'un non-lieu en ce qui concerne la prévention de banqueroute frauduleuse. L'affaire viendra devant la troisième chambre correctionnelle le 11 juin prochain. ur — £ EXTÉRIEUR lie ALBANIE ^ Bandes grecques dans le district de Kolonia l'l On mande de Durazzo à la Correspondance j albanaise que des bandes grecques ont occupé une grande partie du district de Kolonia. Le gouvernement albanaise a décidé d'envoyer gj_' une forte colonne sous le commandement du rj_ capitaine Doormann contre les insurgés. Les lts nouvelles allarmantes qui régulièrement par-„p vinnent d'Epire provoquent dans les milieux ue informés de Vienne peu de sensation. L'éva-le cuation de l'Albanie par les troupes grecques 5St qui est aujourd'hui accomplie a enlevé, dit-on, xz. à la crise actuelle le caractère international le- qu'elle aurait infailliblement prise au cas où is- la Grèce se serait immiscée dans la rébellion. )0- On semble, toutefois, admettre que M. Zogra-lu- fos, ainsi que les autres membres du gouverne-PL ment provisoire, perd de plus en plus le congé trôle du mouvement épirote et des chefs de ire bande crétois et macédoniens et que les éléments les plus violents de l'insurrection au-— raient déjà réussi à prendre la haute main , dans les affaires de l'Epire. Cela tendrait à > rendre fort illusoires les espérances d'un compromis fondées sur le négociations actuellement en cours entre les délégués albanais et ;st épirotes. ar au ALLEMAGNE le Au Reichstag. Le budget de la guerre. <30 La question des dirigeables et des aéroplanes '0. devant la commission du budget du Reichs-Ue tag. Les étrangers et l'impôt militaire, lu Mutations prochaines à l'office des affaires '' étrangères. — La réserve de trois cents mil-ns lions. Le reichstag discute en seconde lecture le budget de la guerre. ® Le général von Falkenheym déclare qu'il y a eu en octobre dernier soixante mille boni mes et dix-huit mille chevaux de plus qu'auparavant aux besoins desquels il a fallu pour voir. L'incorporation des recrues s'est faite sans aucune difficulté. 11 y a eu l'an passé 'a- 38,000 conscrits qui ne furent pas incorporés •bien que remplissant les conditions nécessai res. Le choix ne fut cependant pas sévère. J' îst n'y eut parmi les jeunes soldats que 4 pour ;re cent de libérés pour faiblesse physique. Un n- nombre assez important d'autres recrues ont nx également dû être classées dans la réserve [■s. pour faiblesse physique moins prononcée. Le ministre déclare préférer se taire sur ipur ge chiffre exact. Sur trente mille places d'officiers .00 il y en a trois mille qui n'ont pas de titu-•89 laires. Dans deux ans ces vides seront sans doute comblés. Parmi les sous-officiers il n'y il 1 a que quatre mille emplois vacants. Ces vides rd seront comblés dès cette année si en octobre ui il n'y a pas de nouveaux besoins. >a- Les crédits votés pour les places fortes sont it. employés- On travaille également en ce sens aux améliorations convenues. Le ministre de [;1. la guerre termine après avoir rappelé toutes Tl les difficultés qu'il fallut surmonter pour Zg l'achat des chevaux, le logement des troupes, ,4j celui des officiers. En définitive, ' conclut-il, le tout s'est bien passé. L'état sanitaire des trou-e)1 pes a été excellent. L'année 1913 marquera .a_ dans ce sens un record et déjà le 6 octobre n_ nous pouvions annoncer à Sa Majesté que les ■té nouvelles formations étaient équipées et prêtes à entrer en campagne. w_ M. Erzberger, député du centre, dit que l'ar-iIA niée est le meilleur moyen pour maintenir le le bien-être de l'Allemagne et la paix universelle, pt Les derniers armements étaient absolument es nécessaires. Nous sommes fiers, ajoute-t-il, que és l'organisation militaire ait fait si brillamment a- ses preuves. Notre vie économique n'a été Lie nullement ébranlée, tandis que d'autres na-îi. tions ont eu de grandes difficultés pour appli-ès quer leur loi sur les armements, et n'ont pas p. encore pu arriver à exécuter ce qu'elles ont it. voté avant nous. C'est une nouvelle raison pour nous d'être satisfaits et fiers, is, M. Bassermann, national libéral, prend la ist parole. « Nous aussi, dit-il, nous sommes con vaincus de la nécessité du dernier projet mil) o- taire. Il a servi la cause de la paix mondiale, ns La tension internationale persiste. Un certain Lit partage du monde s'accomplit et par suite les surfaces de friction augmentent. Ce fait est confirmé par la tension qu'a entraînée l'inter-vention de l'Allemagne dans la politique colo " nialé et particulièrement vis-à-vis de l'Angle ar terre. Pour bien conserver notre place comme n- puisance mondiale, il nous faut une armée excellemment préparée. L'activité déployée à son office par le ministre de la guerre prouve qu'il domine bien son champ d'action L'administration militaire mérite des éloges sans réserve pour l'exécution du dernier projet mi litaire. Nous avons besoin de fortes masses de cavalerie en particulier dans les territoires u- frontières. C'est ce que prouvent la France et je la Russie avec leurs exercices de paix où des fit groupements importants de cavalerie sont né-nt cessaires. A ce point de vue nous sommes en ie retard sur la France. Les sphères les plus la étendues du peuple allemand sont convaincues m qu'en adoptant le projet militaire nous avons ie, bien agi, même au point de vue du maintien re de la paix mondiale. x. M Scliuls, socialiste, dit que les sphères mi ie litaires ont été ennuyées de l'issue des incire dents de Saverne. Les nouvelles prescriptions ut relatives à l'usage des armes ne sont rien ie moins qu'une violation de la Constitution •is Nous nous élevons contre l'armée permanente

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Cet article est une édition du titre Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1889 au 1919.

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