Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 01 Avril. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Accès à 07 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/5d8nc5t69m/
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^Mercredi Y avril 1914 No 76 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un sem®. un trime. francs francs francs ANVERS • • 1500 800 450 INTÉRIEUR • 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX: Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal INSERTIONS: La grande ligne : Annonces ordinaires ... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 25 " Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. ar Les annonces sont mesurées au lignometre. — Les titres se payent d'après 1 espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes ACTUALITÉS LES HYDROAEROPLANES Le major Auguste de Parseval, clont le nom, avec ce lui du comte Zeppelin, restera attaché à l'histoire allemande de la navigation aérienne, publie une intéressante étude sur les hydroaéroplanes dans une grande revue technique de Berlin. L'hydroàéroplane, déjà répandu en Allemagne, en France et en Angleterre, n'est que théoriquement connu en Belgique, où pourtant il rencontrerait de nombreuses occasions d'application.Nous signalerons à ce sujet les opinions du major de Parseval, en notant que cet officier s'est moins Occupé des appareils d'aviation que des dirigeables semi-ri-gides qui portent son nom. L'idée de l'hydroaéroplane consiste à munir l'appareil de flotteurs lui permettant de se poser sur l'eau et d y prendre son élan. Cette idée n'est pas neuve et nous l'avions vu s'ébaucher dès les premiers essais d'aviation, sous 1 impulsion de M. Santos-Dumont. On espérait ainsi diminuer les dangers de chute et faciliter le départ. Quand on s'efforça de la réaliser, on se heurta à de rudes difficultés.11 faut, en effet, que sur ces flotteurs et sous l'action de l'hélice, l'appareil acquière une vitesse de lancement telle qu'il puisse s'élever. Le point difficile était donc la construction des flotteurs. Ceux-ci doivent assurer à l'appareil tant qu'il flotte, flotterait-il par un temps très agité, un appui suffisant pour garantir son équilibre. Par conséquent, ils doivent être de grande taille. Il faut un litre de volume par kilogramme de poids. En outre, une certaine réserve de flottabilité est nécessaire : de sorte qu'on arrive, suivant les dimensions de l'aéroplane, à un volume d'un ou de deux mètres cubes qu'il faut répartir sur une base large et profonde afin de prévenir le capotage de l'instrument. Et ce n'est point la seule difficulté du problème mécanique à résoudre. 11 s'agit ensuite-d'imprimer à ces corps volumineux, plongés dans -l'eau, la grande vitesse qu'exige le vol. Et pour cela, il n'y a qu'un moyen : c'est d'appliquer le principe du bateau glisseur, c'est-à-dire d'avoir de larges flotteurs à plans latéraux obliques qui, par la pression de l'eau, se soulèvent d'eux-mêmes hors de l'eau en en atténuant la résistance. Des expériences rigoureusement contrôlées ont démontré qu'on peut atteindre ainsi des vitesses assez considé râblés. La disposition des flotteurs varie. Le plus souvent on utilise deux flotteurs allongés et profonds, placés parallèlement. Il existe aussi des flotteurs médians avec petits prolongements latéraux. La matière employée est d'ordinaire le bois ou le fer blanc. Souvent, les flotteurs sont cloisonnés, afin que l'appareil conserve sa stabilité en cas de voie d'eau dans un compartiment. Une autre difficulté consiste à donner aux flotteurs la solidité nécessaire pour résister au choc des vagues. Le « décollage », comme disent les aviateurs, est aussi très pénible lorsque la mer est grosse. Tout cela représente une notable surcharge pour l'appareil et augmente les difficultés du vol. Les autorités militaires allemandes exigent en outre que les hydroaéroplanes soient munis de roues. Or, ces roues rencontrent dans l'eau une résistance qui fait obstacle à la vitesse désirée. 11 faut qu'elles puissent être relevées comme les pattes d'un oiseau ; et c'est là encore une complication.On comprend dès lors que l'hydroaéroplane ne puisse donner, au moins à présent, des résultats égaux à ceux de l'aéroplane. Cependant, les essais pratiqués en Angleterre et en Amérique ont prouvé qu'il peut être très utile au point de vue militaire, car on a réussi à découvrir et à annoncer à temps, grâce à l'hydroaéroplane, des torpilleurs sous-marins se disposant à l'attaque. Il y a donc un intérêt stratégique à développer cette branche de la technique dans la navigation aérienne. Dans ce domaine, un nouveau progrès fut le concours d'hydroaéroplanes organisé sur le lac de Constance en 1913. Les autorités maritimes n'étaient pas d'avis de choisir un lac pour théâtre de cette épreuve, estimant que les conditions sont ici beaucoup plus favorables, puisqu'on nè peut s'attendre ni à un vent violent ni à des vagues réellement puissantes ; et si ce premier concours n'eut pas lieu au bord de la mer, ce fut par suite d'un refus catégorique des constructeurs. L'expérience ne compte donc que comme une sorte d'exercice préparatoire à des tâches plus difficiles et plus probantes. Sur les dix-sept appareils inscrits, onze se présentèrent pour prendre le départ. Aux éliminatoires, trois se brisèrent et deux ne purent s'élever. Il ne resta donc en présence que six concurrents dont trois se disputèrent le grand prix réservé à l'aviateur qui accomplirait deux fois le tour du lac. Le gagnant fut Hirth, avec un temps d'une heure, qua rante-six minutes et dix-sept secondes. Ainsi trois appareils seulement s'étaient montrés capables de l'effort demandé. Si le résultat fut meilleur qu'à Monaco, il. ne faut pas oublier non plus que les conditions étaient moins difficiles que dans la Méditerranée, et que l'épreuve du lac eut vraisemblablement donné de plus minces résultats si elle avait eu lieu en pleine mer ; — ce à quoi il faudra bien arriver. C'est sur les hydroaéroplanes que sont fondées les espérances des aviateurs qui entreprendront en août prochain la traversée de l'Atlantique. Le major de Parseval leur prédit un échec inévitable. Firmin Ciiari.erie. Dépêches télégraphiques (Service de VAqencc HAVAS) La révolution mexicaine Londres, 1er avril. — Le "New-York Times annonce, d'après une dépèche d'un vice-consul américain qui accompagne actuellement les forces du général Villa à Torréon, que le général Villa se propose de marcher immédiate ment sur Mexico. La " quesiion champenoise " i Des gens vous disent qu'ils ne suivent que d'un œil fort distrait les événements politico-financiers français, et prennent pour cela des airs « dégoûtés ». Si nous nous intéressons aujourd'hui à la question de la délimitation de la Champagne, ce n'est parce qu'il existe sur le sujet une déjà fort abondante littérature, où il est aisé de glaner de la « copie ». Mlle nous touche en Belgique comme consommateurs et consommateurs appréciés ; par ailleurs, les négociants en vins . a Anvers forment une très nombreuse et fort honorable corporation, et Dieu sait s'ils ont intérêt aujourd'hui à voir un peu clair dans la question, dans l'intérêt de leurs clients. Au surplus, depuis six ans qu'elle est née, la question a pris bien des aspects nouveaux. La voici, par une polémique menée dans la Réforme sociale, placée sur le terrain des idées après s'être cantonnée bien longtemps sur celui des intérêts les plus égoïstes et les plus mesquins. Commençons par affirmer, sur la foi des économistes qui ont étudié le problème de la délimitation de la Champagne, que ce problème est insoluble si l'on veut donner satisfaction à tous ceux que lèse la création de zones viticoles privilégiées. Il y a d'une part une situation critique cfu vignoble champenois, ausni bien dans la Marne que dans l'Aube, Le mauvais temps et la maladie ont ruiné un grand nombre d'exploitations. Les vignerons n'ont pas eu l'esprit, ou le courage, comme on voudra, — d'économiser lors des années d'abondance et de grands prix ; ils ont aussi, dans les grands crus surtout, abandonné la culture proprement dite, qui leur assurait le pain de chaque jour, pour s'adonner exclusivement à la culture de la vigne, beaucoup plus aléatoire. Le vigneron, aujourd'hui ruiné par le manque de récoltes, jalouse l'efflorescence extraordinaire de maisons de commerce vinicole, qui étalent dans les moindres villages un luxe insolent assis sur des fortunes toutes récentes, acquises à ses dépens, dit-il, par une fraude éhontée. Il y a une cinquantaine d'années le commerce du Champagne étaif centralisé par un nombre assez restreint de grandes maisons qui, pour la composition et le mélange de leurs vins, s'adressaient à quelques crus très limités de pays viticoles. Ces pays choisis et sélectionnés : Ay, ChampiUon, Parry, Mous-sy, la côte de Vertus Cramant, etc., constituaient et sont encore les meilleurs crus de la Champagne par les qualités spéciales de leurs vins, finesse, bouquet, corps, tendance à la mousse, etc. Les grandes maisons établies à Reims, Eper-nay, Châlons ne désignaient même pas leurs vins sous le nom de Champagne. Leurs produits portaient simplement, alors comme aujourd'hui, le nom de la maison : Vve Cliquot-Ponsardin, Moët et Chandon, Périer, Jouette, Lanson, Goulet, etc. C'est leur publicité qui donna au Champagne sa renommée. Les crus où s'approvisionnait le grand commerce se trouvaient exclusivement dans la Marne et ne formaient même qu'une petite partie du vignoble de ce département : une partie de la montagne de Reims, les environs d'Epernay, les côtes de Vertus. Dans tout le reste du département, et même sur une partie de ces grands crus, on faisait des vins rouges, très haut cotés parfois comme Bouzy, Ambonnay, Villedommange, etc., et qui faisaient concurrence à. l'étranger aux meilleurs vins de Bourgogne et de Bordeaux. D'autres vins rouges un peu inférieurs avaient une clientèle assurée dans les villes de la région. Le vigneron faisait lui-même son vin, en rouge ou en blanc pour le Champagne. Le haut commerce ne tarda pas à trouver plus avantageux et plus pratique de faire son vin lui-même en achetant non pas le vin, mais le raisin. Il améliorait la qualité des vins par les soins spéciaux qu'il leur donnait, par l'unification des cuvées. L'évolution plut au vigneron, charmé de n'avoir plus aucun souci après la récolte et de ne devoir plus s'occuper des marchés. Mais par là même il se mettait à la merci du commerce, qui en abusa. Puis les grandes maisons de vin de Champagne, pour assurer la production dont elles avaient besoin, se mirent à acheter des vignes pour les cultiver elles-mêmes. L'expérience ne fut d'ailleurs pas heureuse. Les résultats furent inférieurs, le vendeur enrichi né s'occupa plus de la vigne. Mais en même temps la propagande développait la consommation. Les grands crus furent bientôt insuffisants pour répondre aux besoins de la consommation. Les crus secondaires qui ne faisaient que des vins rouges furent appelés à combler le déficit et bientôt le commerce, par suite de multiples circonstan ces, s'adressa aux petits vins de la Marne. C'était encore du vrai vin de Champagne, avec ses qualités spéciales, mais diminuées. C'est alors que se produisirent les abus dont se plaignent et les fabricants de grands crus... et nous-mêmes qui ne savons plus où nous adresser pour oble nir un Champagne des grands crus authentique. Le nombre des consommateurs augmentant toujours, et surtout celui des consommateufs à bourse modeste, une multitade'de maisons se créèrent à Epernav, Châlons, Reims et dans les grands vignobles de la Marne. Le vrai vin de la Champagne doit se faire avec la première presse et la première taille. Après ces deux opérations, il reste encore dans les cuvées une certaine quantité de vin qui, avec les « non mûrs », les « pourris » refusés par le commerce, donnent, quand l'opération est bien conduite, un vin qui d'abord servait à la.consomination courante, mais qui par ses qualités de goût et de saveur, donnait, mêlé à des vins étrangers, l'illusion du Champagne. Et c'est ainsi, dit M. de Boharn, président du syndicat agricole de la Champagne, que les vins de l'Aube, du Toulois, de Saumur, du Midi, de Carcassohne, d'Odessa même veulent se faire naturaliser Champagne. Même les poires de Mayenne furent utilisées. Il y eut du Champagne à tous les prix. — j. T. f.-l suivre). POUR LA SEPTIEME OLYMPIADE Nous avons dit. à plusieurs reprises avec quel dévouement M Chs. Cnoops, — qui prit l'initiative, il y a quelques mois de rassembler un comité provisoire dans le but d'obtenir qu'Anvers soit désignée pour l'organisation de la septiènie olympiade, — s'est depuis lors intéressé à cette question. Nos lecteurs apprendront avec plaisir qu'il vient de remporter, dans cet ordre d'idées, un nouveau succès. A l'occasion du prochain congrès olympique, celui même- qui doit décider de la ville où se donneront les jeux de 1920, un groupe de cent chanteurs empruntés à la phalange de mille exécutants qui se fit entendre à Stockholm au cours de l'olympiade précédente, se, rendra à Paris en juin prochain. M. Cnoops a profité de cette circonstance pour organiser le 14 juin, au Jardin zoologique, avec le concours de la colonie suédoise d'Anvers et le liant patronage du ministre de Suède à Bruxelles, un « concert olympique ». C'est l'orchestre de la société qui constituera le fond du programme où viendront s'intercaler différents chœurs exécutés par les chanteurs suédois. Il ne faut pas douter de la réussite de cette heureuse initiative. LE PREMIER AVRIL C'est la journée des dupes. Avec plus ou moins d'esprit et de gaité, certaines personnes se sont diverties aujourd'hui à mystifier leurs contemporains en leur faisant accroire les pires histoires. Des cartes postales irritantes et d'ailleurs anonymes auront été expédiées et la calomnie aura fait l'œuvre de la lâcheté. Ce dernier exemple de la dégénérescence de l'art de mystifier démontre suffisamment que le premier avril a perdu son vrai caractère-. On n'ignore pas d'où vient la coutume qui se rattache à cette date. Le premier avril marqua longtemps le début de l'année et, en dépit de son remplacement par le premier janvier, bien des personnes continuèrent de s'adresser des présents au commencement du printemps. Peu à peu cependant, soit plaisanterie, soit avarice, les cadeaux furent remplacés par des surprises. On sait ce que signifie ce mot et qu'une surprise tout court ne tarde guère à devenir une surprise désagréable. Toutefois, à côté des mauvais plaisants qui profitent de cette date pour écrire aux gens les quatre vérités que leur couardise les empêche de leur dire, il y a les donateurs galants. C'est pour eux que les vitrines des confiseurs s'encombrent d'une marée de poissons en carton, en chocolat, en porcelaine dorée. Car c'est une façon ancienne comme le péché originel que de s'adresser au cœur des femmes en sollicitant tout d'abord cette gourmandise qui est un des plus charmants et des plus incorrigibles défauts du beau sexe. Mais pourquoi des poissons ? demanderez-vous. C'est une allusion astrologique. Le soleil vient de sortir du signe des Poissons qui domine le mois de mars. Ou pense prolonger sans doute son influence bienfaisante en adressant à ses amis quelque objet qui évoque le souvenir des poissons présidant au renouveau de l'année. Nous disions tout à l'heure que l'art de mystifier n'est plus. Et ceci nous remet en mémoire le souvenir du grand du dernier des j mystificateurs qu'ait connu notre époque, celui de Lemice-Terrieux, mort en 1897 si nos souvenirs sont exacts. Ce pseudonyme cachait j la personne d'un ancien magistrat du nom de | Paul Masson qui était venu finir ses jours à Paris, dans un sixième, non loin de l'Odéon, après avoir siégé en qualité de juge à Bône I et à Tlemcen ; il avait été aussi président du ! tribunal de Chandernagor, et c'est de ce poste j éminent qu'il lança sa première mystification, j la première de celles tout au moins, dont ; l'histoire ait gardé le souvenir. Il envoya au Figaro une lettre signée Joseph de Rosario où il retraçait en termes pathétiques l'éxplusion des jésuites de Chandernagor, en exécution des décrets du 29 mars. Cette narration fit grand tapage ; la polémique s'en empara. Le gouvernement ému prescrivit une enquête et s'adressa au président Paul Masson pour avoir des renseignements sur le prétendu Joseph de Rozario. Il ne pouvait mieux tomber. De ce jour naquit la vocation de Lemice-Terrieux Il dépouilla la toge, revint en France, se fit bâtir à Meudon une maison mauresque et partagea, dès lors, ses loisirs entre la fumisterie et l'érudition, collaborant à I'Intermédiai-re des chercheurs, travaillant .au catalogue de la bibliothèque nationale, posant' sa candidature à l'Académie et sollicitant du président de la république la place de bourreau en remplacement de M. Deibler I Chez Lemice-Terrieux la mystification était presque toujours une forme de la critique. Un jour que trois poètes ridicules postulent pour entrer à l'académie, il leur fait écrire, à tous trois le même jour, une lettre où ils déclarent se désister. Ne met-il pas en relief par ce moyen ingénieux, l'excès de leur iu-fatuatiun ? Que d'autres leçons il a aussi données I Il a attribué au général Boulanger des paroles mémorables qui ont été traduites dans toutes les langues ; il a rédigé les mémoires de Bismarck et pétri à son idée l'âme du chancelier ; il a transformé des avares en prodigues et s'est amusé des' transes de la police en la lançant sur de fausses pistes, à seule fin d'aiguiser sa sagacité.. Le plus beau jour de sa vie fut, pour M. Lemice-Terrieux, celui où l'une de ses œuvres eut l'honneur d'être déposée sur le bureau de l'Académie des sciences.La catastrophe de chemin de fer de Saint-Mandé venait d'affoler Paris. Une brochure parut, encadrée de noir, intitulée «Les trains éperons projet d'un dispositif aussi cornmoue qu'infaillible pour prévenir tout accident de chemin de fer. » L'auteur dédiait cet opuscule aux » mânes de sa chère tante, écrasée à Saint-Mandé », et proposait d'établir désormais eu avant de chaque train un plan incliné muni de rails, partant du niveau de la voie et suivant le sommet de la locomotive et des wagons. Avec ce système, plus de collisions possibles. Les trahis, au lieu de se heurter, pasaient élégamment au-dessus les uns des autres, imitant dans leurs allure le jeu du saut-de-mouton. Un grossier seheiria accompagnait ce travail. Lemice-Terrieux s'était faufilé à la séance. Quand il vit son humble volume entre les mains de M. Joseph Bertrand, secrétaire perpétuel, il éprouva un grand saisissement. M. Bertrand le feuilleta d'un doigt distrait et prononça cette phrase : « Renvoyé à la commission des chemins de fer I » Lemice-Terrieux faillit mourir de joie : il venait de duper la plus illustre compagnie de l'univers. AU TELEPHONE Les abonnés commencent à recevoir les lettres recommandées par lesquelles l'administration leur annonce pour le 1er mai la résiliation de leur contrat actuel et la mise en vigueur du nouveau tarif. Il ne semble pas que ce dernier soit bien accueilli par les commerçants. La plupart d'entre eux vont voir augmenter en effet le barême de letlï abonnement. Seuls les particuliers ont quelque chance de voir réduire le coût du leur et encore faùdra-t-il qu'ils ne téléphonnent qu'avec la plus extrême parcimonie. Alors pourquoi cette réforme ? Est-ce encore un impôt indirect ? FESTIVAL La ville d'Anvers organise cette année son trentième festival permanent. Celui-ci est offert à toutes les sociétés de chant, de fanfare, d'harmonie ou de symphonie du pays et de l'étranger et aura lieu les dimanches de juillet, d'août et de septembre, ainsi que les 10, 11 et 15 août. Chaque société peut choisir, pour sa participation, le jour qui lui convient le mieux. La valeur dés primes et médailles s'élève à plus de huit mille francs. La première prime est de mille francs pour les sociétés et de deux cent francs pour Içs directeurs. Les sociétés qui n'auraient pas reçu le prospectus sont priées de le demander par carte postale au bourgmestre de la ville d'Anvers. INTÉRIEUR Organisation patronale Si l'organisation internationale ouvrière fait d'incessants progrès, l'organisation patronale commence à se développer aussi dans certaines industries, celle du bâtiment par exemple. C'est ainsi que la Fédération internationale du bâtiment et des travaux publics, dont le siège est à Bruxelles, vient de recevoir l'adhésion du « Deutscher Arbeitgeberbund », fédération qui réunit toutes les associations patronales du bâtiment et des travaux publics de l'empire allemand et compte 22,000 membres en chiffres ronds. La Fédération internationale, qui venait de recevoir l'adhésion de la National Fédération du Royaume-Uni (8,000 membres) réunit aujourd'hui plus de 80,000 membres, tous patrons et industriels. Elle étudie en ce moment l'organisation d'un voyage collectif d'études aux Etats-Unis, l'an prochain, à l'occasion de l'Exposition universelle de San-Francisco. Une conférence internationale serait tenue outre-Atlantique et aurait comme conséquence probable l'adhésion à lu F.»I. B. des groupements similaires américains. Le conseil supérieur se réunira, le 4 mai prochain, à Amsterdam, sous les auspices de î'« Aannemersbond », qui organise diverses excursions en l'honneur de ses membres. A l'ordre du jour, la nomination du président, en remplacement de M. Odorico (Italie) sortant et non rééligible, et l'organisation du congrès de Berne, en août prochain. Le 7 mai, le conseil se rendra directement à Paris, pour assister, le matin, à la cérémonie commémo-rative à la mémoire du président-fondateur de la Fédération internationale, M. L. Soulé, mort l'art dernier à pareille date et pour tenir, l'après-midi, sa séance de clôture au siège de la Fédération nationale française, rue de Lutèce. Le chemin de fer du Luxembourg En vertu d'une convention conclue entre l'Etat belge et la direction impériale des chemins de fer en Alsace-Lorraine, qui exploite le réseau ferré Guillaume-Luxembourg, le service des trains de voyageurs et de marchandises sur la ligne de Klein-Bettingen à Luxembourg sera assuré, à partir du 1or mai, par le personnel du Guillaume-Luxembourg, à l'exception toutefois des trains express qui continueront d'être desservis par le personnel de l'Etat belge. Jusqu'ici., le service de la traction sur cette ligne était fait exclusivement par l'administration belge. L'expédition des titres belges à l'étranger L'envoi des titres du nouvel emprunt de trois cent millions s'opère depuis quelques jours par petits paquets. Les coupures, nu nombre de 134.000, sont de vingt, cent et mille livres sterling ; toutes les inscriptions et notices sont en anglais, sauf toutefois la fameuse devise « Honni soit qui mal y pense » qu'on lit dans le filigrane des obligations en français seulement, sans traduction flamande. La grosse expédition devait, s'effectuer aujourd'hui mercredi. Treize caisses, d'un poids brut de cinquante-cinq kilogrammes chacune, sont parties de la rue de la Loi pour la gare du Nord, vers huit heures du matin, d'où elles seront emportées par le train d'Ostende. Le convoi était accompagné de la rue de la Loi jusqu'à Don vres par un peloton de douze douaniers placés sous les ordres de M. le directeur-général Taverne, tous armés d'un combla in avec baïonnette. Une garde anglaise assurera le transbordement â l'arrivée de la malle, et les convoyeurs belges, après réception au château de Douvres, prendront la malle de retour à dix-heures du soir. L'activité aux chemins de fer La semaine comprise entre le 22 et le 28 mars dernier accuse une légère amélioration dans le trafic des wagons. On a expédié par chemin de for, durant cette semaine 26,552 wagons chargés de houille et de coke et 88,089 wagons chargés d'autres marchandises (transports taxés). Les quantités de la semaine correspondante de 191?, étaient 24,226 et 82,355 wagons, soit pour le transport du charbon une augmentation de 2,236 wagons, et pour celui des marchandises diverses, de 5,734 wagons. Les transports en service de combustible ont nécessité, pendant la semaine sous revue, 4,016 wagons, contre 4,092 wagons en 1913, soit une diminution de 76 wagons ; les mêmes transports de marchandises diverses ont exigé 9,377 wagons, contre 10,731 en 1913, soit une diminution de 1,334 wagons. On a donc utilise pendant la semaine écoulée 128,034 wagons, contre 121,404 pendant la se-m-iine correspondante de 1913, soit une augmentation de 6,630 wagons pour 1914. Du 23 décembre 1913 au 18 mars 1914, il a circulé sur tout le réseau, aussi bien poulies transports taxés que pour les transports en service, 1,587.777 wagons, contre 1,654,954 pour la période correspondante de l'année dernière. La diminution se chiffre donc encore par 67.177 wagons. Il faut espérer que l'amélioration de la semaine dernière se maintiendra. Les joyeuses entrées Nos souverains ont encore à faire leur « joyeuse entrée » dans plusieurs villes : Xamur, Arlon, Masselt et Bruges, notamment. Aucune date n'est encore fixée officiellement. Toutefois ,en ce qui concerne Namur, il est probable que la visite des souverains aura lieu fin juille4 La « joyeuse entrée » à Arlon aura lieu après celle de Namur. Les nouvelles tenues M. de Broqueville, ministre de la geurre, a dit hier que les instructions relatives aux nouvelles tenues paraîtront incessamment. Les vacances parlementaires La chambre avait décidé de prendre ses vacances de Pâques à partir du jeudi saint. Il apparaît aujourd'hui comme probable que ces vavances commenceront samedi. Un accord tacite sur cette date s'est, paraît-il, établi entre les membres des divers partis. Après les vacances, la chambre consacrera ses séances à la discussion du projet de loi sur les assurances sociales. L'horaire des trains A partir d'aujourd'hui, douze trains de voyageurs sont supprimés sur les lignes de Liége-Guillemoris à Verviers, de Liège à Visé, de Liège L Rivage, de Bruxelles à Ottignies, etc. Par contre, treize trains de voyageurs nouveaux seront mis en marche sur les lignes de Diest à Hasselt, de Bleyberg à Welkenraedt, de Gand à Bruges, de Bruxelles à Ottignies. Quatre trains de voyageurs auront leur itinéraire modifié et quarante-deux autres leur horaire. La pension des vieux mineurs La commission de la chambre chargée d'ex-amier le projet de loi sur les pensions des mineurs, retour du sénat, vient d'être convo-qée. On pense que la loi, telle qu'elle vient d'être transmise par la chambre haute, sera, en manière de transaction, votée prochainement.Le service vétérinaire dans l'armée Nous avons signalé le projet de loi apportant des modifications aux lois du 26 juin 1899 et du 5 juillet 1909 réorganisant le personnel des services administratifs, du service de santé et du service vétérinaire et édictant de nouvelles règles pour la détermination, par assimilation, des grades des chefs de musique et de l'inspecteur des musiques de l'armée. Ce projet tend.à assimiler neuf vétérinaires aux officiers supérieurs. Un amendement, qui vient d'être introduit, propose de porter ce chiffre ô, treize. CONGO Un bruit Le bruit courait hier avec persistance dans I les couloirs du parlement de la retraite prochaine de M. Renkin. Celui-ci quitterait le ministère # des colonies, fatigué de l'éternel conflit avec les missionnaires Par suite de la décentralisation administrative qui sera bientôt appliquée au Congo et qui aura pour premier effet d'augmenter les pouvoirs du gouverneur général, la charge du département des colonies deviendra beaucoup moins lourde ; aussi n'hésiterait-on plus à la confier à M. Tibbaut. NOUVELLES MARITIMES Le port d'Anvers en mars Pendant le mois de mars dernier, 656 navires jaugeant 1,293,549 tonnes sont arrivés au port d'Anvers, dont 26 voiliers de 12,124 tonnes et 630 steamers de 1,281,425 tonnes. En mars 1912, il était arrivé 626 navires de nier de 2,215,895 tonnes, dont 41 voiliers de 27,920 tonnes et 5-5 steamers de 1,187,975 tonnes. L'augmentation pour mars 1913 est donc de 30 navires et de 77,644 tonnes. On remarquera la diminution du nombre de voiliers. Pendant les trois premiers mois de cette année, il est arrivé 1,718 navires de mer de 3,491,870 tonnes (66 voiliers de 28,762 tonnes et 1,632 steamers de 3,463,108 tonnes), contre 1,753 navires de 3,490,900 tonnes pendant le premier trimestre de 1913 (74 voiliers de 44,348 tonnes et 1,679 steamers de 3,446,553 tonnes). Il y a donc pour le 1er trimestre de cette année une diminution de cinq navires et une augmentation de 769 tonnes. Pendant le mois de mars dernier, sont, entrés dans les bassins 406 navires jaugeant 683,240 tonnes (400 navires et 649,038 tonnes en 1913) ; ont été amarrés aux quais de l'Escaut, 250 navires de 610,309 tonnes (226 navires de 566,857 tonnes en 1912). Les mouvements du port de New-York Nkw-York, 31 mars. — Les sorties de marchandises générales du port de New-York, durant la semaine dernière, se sont élevées à 8 20,570,000, contre 8 21,650,000 pendant la huitaine correspondante de l'année dernière. EXTÉRIEUR ALBANIE La question épirote D'Athènes, le 31 mars : Le ministre des affaires étrangères a porté à la connaissance des puissances que le gouvernement hellénique a donné depuis plusieurs jours, l'ordre à ses troupes de se concentrer et d'être prêtes à évacuer les régions contestées en Epire dans le délai fixé. Ce délai, étant sur le point d'expirer, le gouvernement hellénique, eu égard au maintien de l'ordre dans ses territoires et dans un intérêt d'apaisement des populations grecques, désirerait connaître les vues des puissances sur l'opportunité de donner immédiatement l'ordre à ses troupes de se retirer, avant qu'une réponse ait été donnée a la note du 8 février et tant que les négociations entre le gouvernement albanais et Zographos sont encore pendantes. Le prince et le gouvernement albanais sont perplexes par suite de l'attitude des Epirotes. Personne, en Albanie, ne croit aux propositions d'Essad-pacha concernant l'occupation de l'Epire du nord. Les Albanais craignent que cette occupation, si elle avait lieu, n'occasionne des embarras au nouvel Etat albanais. AUTRICHE-HONGRIE Les recettes douanières De Vienne, le 31 mars : Le ministère du commerce fait connaître les résultats-statistiques suivants du mois de février en ce qui concerne les douanes de l'Au triche-Hongrie : importations, 276,300,000 couronnes ; exportations, 202,600,000 couronnes, soit respectivement une augmentation de douze millions et de 4,800,000 couronnes sur les résultats du mois correspondant de l'année dernière. BULGARIE Le budget du prochain exercice De Sofia, le 31 mars : Le budget du prochain exercice est fixé à 245 millions de francs, soit 55 millions de plus qu'en 1913. Le budget de la guerre s'élève à 54 millions de francs. CHINE Nouvelles concessions de chemins de fer De Londres, le 31 mars : Le ministre chinois des travaux publics et le syndicat anglo-chinois ont signé un contrat pour la construction d'environ six cents milles de chemin de fer entre Nan-in-Nan-Ching et Ping-Kiang. Cette concession va renforcer grandement les intérêts anglais dans la province du Yang-Tsé Une autre ligne aboutissant à N'an-Keou au Shangaï et une autre reliant Nan-Chang à Wou-Chang sera construites. Ce réseau aurait un millier de milles. Il faudra pour en couvrir les frais contracter un emprunt de huit millions de livres sterling hypothéquées et gagées sur le réseau et en dernière analyse garanties par le gouvernement. Les principaux employés seront, anglais, ainsi que le matériel. ETATS-UNIS Le péage au canal de Panama De Washington, le 31 mars : Par 2-48 voix contre 162, la chambre des représentants a adopté le bill supprimant l'exemption de péage pour les navires caboteurs américains dans le canal de Panama. Le public a suivi les débats avec un vif intérêt. Les galeries étaient combles. M. Clark, président de la chambre, a prononcé un discours contre le bill. GRANDE-BRETAGNE LA QUESTION DE L'ULSTER De Londres, le 31 mars : a la chambre des lords Comme lord Morley occupe son siège habituel à l'ouverture de la séance, il n'est, évidemment pas démissionnaire. Lord Curzon reprend la discussion ouverte hier, et dit qu'il a relevé des contradictions entre les déclarations de lord Morley et celles de M. Winston Churchill. Lord Morley s'explique. Il dit que la première démission du colonel Seely n'avait pas été acceptée par M. Asquith pour la raison que lui, lord Morley, se croyait particulièrement responcable des deux paragraphes sensationnels ajoutés par le colonel Seely. Si cette première démission avait été acceptée il aurait dû lui aussi se retirer. De plus, lord Morley dit qu'il n'avait pas eu connaissance de la lettre du général Gough demandant certaines assurances au gouvernement, tandis que le colonel Seely l'avait, lue. Lord Crew déclare que M. Asquith a fait venir le général Paget à Londres pour rendre compte de ce qui s'était passé dans l'entrevue entre le général et les officiers au camp de Curragh. Les événements récents ont, dit-il, renforcé sa croyance dans la possibilité d'une solution. a la chambre des communes On reprend la deuxième lecture du hoine-rule. M. Long .ancien ministre conservateur, propose le rejet du home-rule. Il demande des éclaircissements au sujet des déclarations du président du conseil. Sir EdwarcT Grey propose que les conversations soient reprises en prenant pour base l'établissement d'un système de fédération pour tout le pays pour dix ans. La discussion du home-rule se poursuit dans le calme. On commente beaucoup dans les couloirs les paroles de sir Edward Grey relativement à la possibilité d'une transaction basée sur la constitution d'une fédération. L'impression générale est que la période aiguë de la crise est passée et que l'on s'achemine de plus en plus rapidement vers un compromis. Cinquante députés unionistes, après le discours de sir Edward Grey, ont tenu une réunion et préparé un amendement basé sur les propositions du ministre des affaires étrangères, lesquelles, croient-ils, seront acceptables par les deux parties. Le candidat contre M. asquith On annonce que l'agitateur irlandais Larkin pose sa candidature contre celle de M. Asquitli dans la circonscription est du comté de Fife. Les recettes de l'échiquier De Londres, le 31 mars : Les recettes de l'échiquier britannique pendant l'année finissant le 31 mars se sont élevées à 198,242,897 livres sterling, soit une augmentation de 9,440,898 sur l'année précédente. ITALIE La grève des marins à Naples Le Giornale d'Italia apprend de Naples que la grève des marins a été de nouveau proclamée. Deux jaunes ont été blessés dans une rixe avec des grévistes. Chez les cheminots De Rome, le 31 mars : La Tribuna dit qu'un dissentiment s'est élevé entre la fédération des cheminots et le syndicat. La première serait opposée à la grève que le syndicat voudrait proclamer. MEXIQUE La ville de Torréon s'est rendue De El Paso, le 31 mars : On annonce officiellement que la ville de Torréon s'est rendue au général Villa cet. après-midi. SERBIE A la skouptehina. Déclarations de M. Pachitch M. Pachitch, président du conseil, au cours de la discussion du budget des affaires étrangères, répondant à diverses questions déclare qu'une alliance a été conclue entre la Serbie, le Monténégro et la Grèce. Les traités de paix signés à Bucarest et à Constantinople seront très prochainement soumis à la skouptehina. Les relations de la Serbie avec la Roumanie sont sur le même pied que les relations de la Grèce avec la Roumanie. Ma rencontre avec M. Yenizelos à Saint-Pétersbourg, fut, l'effet du hasard, mais elle nous fournit l'occasion heureuse d'un échange de vues complet. La proposition de cession d'Ichtip et de Kotchana à la Bulgarie n'émane, ni de la Russie, ni de la Serbie. La Serbie, du reste, ne donnera jamais son approbation â pareil projet, qui doit, être imputé à une manœuvre étrangère. L'accord intervenu avec la Roumanie au sujet de la construction d'un pont sur le Danube contribuera au développement des rapports commerciaux entre les deux pays. Dans la question des chemins de fer orientaux, la Serbie a approuvé, en principe, le projet français. Tandis que la Serbie vise au rachat de tous les chemins de fer qui se trouvent en territoire serbe l'Autriche-Hongrie exprime d'autres désirs. Si l'on n'arrive pas maintenant à un accord il faudra chercher une solution sur une autre base. L'Albanie .création de l'Europe, sera encore longtemps avant d'être solidement établie. A ce point de vue, une grosse tâche incombe au nouveau souverain d'Albanie. La Serbie poursuit une politique de paix et d'équilibre dans les Balkans. Pour cela, elle peut compter d'une façon constante sur l'appui des Etats alliés, ainsi que sur un grand nombre de grandes puissances. Toutefois, pour pouvoir conserver la paix, il est nécessaire d'en-

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Cet article est une édition du titre Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1889 au 1919.

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