Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 30 Avril. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Accès à 19 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/dr2p55ff80/
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.Jeudi au avril No 99 Vingt-sixième année ABONNEMENTS : un an un seme. un trirae. francs francs francs JVERS . . 16.00 8.00 4.50 TÉR1EUR . 18-00 9.50 5.25 CTÉR1EUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du lurnal et dans tous les bureaux de poste e Belgique et de l'étranger. — Les abonne-lents partent le 1er de chaque mois et ne euvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : (larché-aux-CEufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal I INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes AVIS IMPORTANT Pour recevoir Anvers-Bourse pendant huit jours à l'essai, il suffit d en faire la demande à I administration du journal. actualités GUERRE ET FAMINE (IV) Les mêmes questions qui se posent pour le commerce et l'industrie se dressent encore pour l'agriculture. Si le personnel actif de la vie nationale se trouve réduit dans une proportion aussi accentuée, si la majorité des grandes industries se voient dans l'obligation de cesser de produire, les travaux agricoles pourront peut-être se continuer, quoique avec un ralentissement sensible. Si les transports de centres producteurs à centres consommateurs peuvent encore fonctionner, leur rendement sera-t-il suffisant, les réserves pourront-elles en tous cas aider la France à supporter la crise sans trop souffrir? Et. posant pour la France entière la même question que pour la capitale, les approvisionnements en blé permettraient-ils aux Français de subsister ? Les Français se trouveraient-ils dans de meilleures conditions que leurs voisins ou leurs ennemis ? En un mot, pourraient-ils « durer », c'est-à-dire en somme s'assurer par la durée la plus sûre garantie de succès ? Quelles sont, par exemple, les disponibilités en froment? La France, qui produit 97,752 milliers de quintaux et en consomme 98,432, verrait son alimentation assurée pendant onze mois et quinze jours. La Russie, qui produit 230,288 milliers de quintaux mais qui n'en consomme que 178,400, aurait son alimentation assurée pour toute l'année. En Angleterre, où la production est seulement de 17.486 milliers de quintaux et où la consommation s'élève à 73,944 milliers de quintaux, l'alimentation ne serait assurée que pour trois mois. En Allemagne, la production étant de 37,557 milliers de quintaux, la consommation de 57,613, l'alimentation serait assurée pour huit mois. En Autriche, où la production est de 49,936 milliers de quintaux et la consommation de 57,120, l'alimentation serait assurée pour dix mois et quinze jours. Enfin en Italie, où la production est de 51,813 milliers de quintaux et la consommation de 64,448 milliers, l'alimentation serait assurée pendant neuf mois et vingt jours. Ce qui revient à dire, en admettant le 15 août comme achèvement des moissons, que théoriquement les divers peuples peuvent faire la guerre sans être par trop inquiéts pour leur subsistance, dans les délais suivants : La France, du i5 août au 31 juillet de l'année suivante ; La Russie pendant toute l'année et, par :onséquent, à n'importe quelle époque de l'année ; L'Angleterre du 15 août au 15 novembre ; L'Allemagne du 15 août au 15 avril de l'année suivante ; L'Autriche du 15 août au 30 juin de l'année suivante ; L'Italie du 15 août au 8 juin de l'année suivante. Ces durées de subsistance représentent des maxima, car il y aurait lieu de tenir compte de réserves de grains nécessaires à l'ensemencement. En ce qui concerne les denrées autres que le blé, l'industrie alimentaire pourrait procéder par gros approvisionnements. Les stocks de conserves de toute nature permettraient, surtout dans les villes assiégées, de constituer facilement des réserves de subsistance, à condition que leur réquisition eût été prévue et réglée. Il est hors de doute que, par la nécessité même, la réquisition devra peu à peu englober toutes les denrées comme tous les moyens de manutention et de transport. Quand on envisage qu'indépendamment des besoins de la population civile, l'alimentation des armées et des places fortes mobilisées exigera journellement près de vingt mille quintaux de blé et deux cent mille bovidés, on se rend compte que, pour interdire l'accaparement, pour éviter une répartition excessive dans certaines régions, tandis qu'elle serait insuffissante dans d'autres, un pouvoir central régulateur sera indispensable. Par ailleurs, même sans escompter la réglementation des transports par voies ferrées de la zone de l'intérieur, il est probable que l'autorité devra intervenir dans les transports alors que les troupes d'opérations auront absorbé près de quatre cent mille chevaux et certainement plus de six mille voitures. L'organisation de la mouture, tant pour les besoins de l'armée que pour la population non mobilisée, entraînera également l'intervention des pouvoirs publics. Nous assisterions donc probablement à ce spectacle singulier que, par la force même des nécessités, une espèce de socialisation résulterait de la guerre elle-même par l'ingérence indispensable de l'Etat, La guerre de nations armées est donc incomparablement plus compliquée que la guerre d'autrefois. Pour assurer une lutte efficace avec l'espoir de vaincre, sa préparation de tous les instants doil affecter toutes les branches de l'activité nationale. La victoire: sourira à celui qui aura su le mieux préparer et, très probablement, les inspirations du génie y réus-sireront moins que les organisations attentivement coordonnées. Firmin Charlerie. Mexique et Etats-Unis De Washington, le 29 avril : Les républiques, qui ont offert leur médiation ont demandé au gouvernement des Etats-Unis et au Mexique de conclure un armistice, et l'on annonce de source authentique que les Etats-Unis ont accepté l'armistice à a condition que l'assurance leur soit donnée qu'aucune agression ne sera dirigée contre des Américains. D'autre part, le général Carranza, chef des insurgés, a notifié aux nations qui ont offert leur médiation qu'il accepte leurs bons offices et qu'il fst prêt à entrer en négociations avec elles. Après une conférence avec M. Bryan, le docteur Tupper, qui joue le rôle officieux de représentant du président Wilson pour les cons-titutionnalistes, a télégraphié à Chiluiahua aux généraux Carranza et Villa des félicitations pour leur coopération avec les Etats-Unis et la bravoure avec laquelle ils luttent contre l'usurpateur. Le télégramme les invite à continuer à défendre leur glorieuse cause. Il est signé par le docteur Tupper et par M. Sheppard, sénateur du Texas. On dit ici que le .lapon avait été sollicité d'intervenir dans la question mexicaine et qu'il s'y serait refusé. *♦* De New-York, le 29 avril : M. Bryan, secrétaire d'Etat, aux affaires étrangères prend sur lui qu'il n'y aura pas d'hostilités pendant la médiation de l'Argentine, du Brésil et du Chili. En raison du danger que court Tampico par sijite de l'accumulation des pétroles non enlevés, le département d'Etat a invité les rebelles de la région à neutraliser le territoire pétrolière afin de permettre l'enlèvement des pétroles. La légation anglaise agi pareillement vis-à-vis du général Huerta. *** De La-Vera-Cruz, le 29 avril : L'amiral Fletcher a donné l'ordre d'évacuer la forteresse de San-Juan, dont l'état sanitaire est exécrable. Depuis fort longtemps, le capitaine de frégate Stickney, inspecteur des ports et des douanes, a fait une inspection de la forteresse; qui sert également de prison, et c'est après avoir reçu ce rapport que l'amiral a donné l'ordre d'évacuer les lieux. Il y a, paraît-il, beaucoup de cellules au niveau de la mer et, à la marée montante, les malheureux prisonniers étaient trempés. D'autres cellules sont si petites que les prisonniers ne peuvent pas se coucher de tout, leur long. On a découvert également d'anciens instruments de torture qui portent des traces d'un récent usage. Les prisonniers libérés faisaient pitié à voir. Beaucoup d'entre eux étaient à moitié aveugles par suite de leur longue incarcération dans la demi-obscurité. D'autres avaient à peu près perdu la raison. Ceux de ces malheureux qui étaient en état de le faire s'empressèrent de remercier le commandant Stickney, qui les avait libérés. L'ancien président Madeiro avait promis d'évacuer cette forteresse et d'en faire un arsenal, mais le temps lui manque. Parmi les victimes libérées se trouvent des gens qui étaient jadis des chefs de la vie sociale et politique du Mexique et dont les noms mêmes sont aujourd'hui à peu près oubliés par leurs compatriotes. ♦ ** De Rio-dè-Janeiro, le 29 avril : M. Laure Muller, dans une interview, a dit que l'e Brésil désire ardemment la paix et l'union des peuples des deux Amériques. C'est ce sentiment qui a poussé les républiques argentine, brésilienne et chilienne à offrir leur médiation. L'idée n'appartient pas au Brésil uniquement, mais elle résulte d'une aspiration simultanée immédiatement accueillie par les trois puissances dans une idée de collaboration à l'œuvre de rétablissement de l'harmonie entre les deux républiques amies. L'Europe a ajouté le ministre rend hommage au rôle de l'Argentine, du Brésil et du Chili, et elle suit avec un vif intérêt tous les efforts faits pour empêcher la guerre. Dépêches télégraphiques (Service de V Aoence MA VAS) En Albanie Durazzo, 29 avril. — Le prince a sanctionné les propositions précédemment annoncées de Turkhan-pacha concernant le remaniement du cabinet. En réponse au télégramme de remerciements qu'il avait envoyé au sujet de la visite de l'escadre italienne, le prince Guillaume a reçu du roi d'Italie une dépêche rédigée dans les termes les plus chaleureax et exprimant le souhait que sous sa haute direction l'Albanie se développe et prospère. Le lock-oui des boulangers à Madrid Madrid, 29 avril. — Le lock-out des boulangers sera dit-on solutionné par l'arbitrage. La fabrication du pain a repris dans la soirée. La question de PUIster D'après le Daily Express pendant que la flottille de contretorpilleurs croisait près de Belfast, une nouvelle cargaison d'armes et de munitions a été débarquée par les unionistes sur un autre point de la côte. LE "PATRON" Dans la pénétrante étude sur l'art de commander dans l'industrie, dont nous avons résumé la première partie, M. Henry consacre plusieurs chapitres au concept « patron » tel que l'admettent les ouvriers,, les politiciens... et M. Taylor. dont on connaît les théories de systéma tisation de l'effort manuel. La définition vraie du patron est celle ci : un intermédiaire entre le consomma teur et l'ouvrier, dont la fonction con siste à concevoir les entreprifes, à er réaliser l'organisation, puis à en assurer la gérance. Cette définition vaut poui tous les chefs d'entreprises, que celles-c: soient commerciales, industrielles, finan cières... ou administratives. Mais or l'étend familièrement à quiconque dé tient une parcelle de l'autorité directe dans les usines, aux surveillants, employés, ingénieurs, directeurs, adminis trateurs. Les patrons, « c'est les mai très » comme dit savoureusement le peu pie, qui les opposent aux ouvriers, aus employés en général. De sorte que, lors qu'un conflit éclate « entre patron et ou vrier », il ne divise nullement deux hom mes, fait fort bien remarquer M. Henry mais deux entités, très complexes, con struites très différemment et entre les quelles l'expérience montre qu'il ne peu exister d'accord durable, dès qu'elles son entrées en lutte ouverte. L'une a pour elle l'avantage du nom bre, mais sa cohésion dépend surtout des circonstances, du prestige de ses meneurs et des fautes des chefs d'industrie L'autre constitue une minorité qui, dt plus en plus, cherche à n'accueillir qu des hommes d'élite ; elle possède à de; degrés variables suivant les entreprises l'ordre hiérarchique, la discipline, la co hésion. La première, au contraire,n'existe guèr en Belgique que sous la forme de syndi cats politiques, possédant une hiérarchi peu développée, non avouée et précaire Elle se compose, du moins dans la catégo rie des mineurs que M. Henry étudie spé cialement, de faibles, de mécontents, d jeunes gens, d'«inadaptés». Le patron doi leur donner des ordres et être obéi, pos séder les qualités techniques, adminis trat-ives et commerciales nécessaires à un bonne gestion ; il désire modifier 1 moins possible une organisation qu'il i créée et qui a fait ses preuves. Comment amener l'accord entre ce deux entités foncièrement opposées ? M Henry blague « les généreux pacifiste qui rêvent de faire du syndicat c-ollecti viste un marchand de travail ». Ils igno rent, dit-il, ou veulent ignorer que & n'est pas le syndicat qui vendra le tra vail, mais bien les hommes qui le mè nent. Et le syndicat socialiste est l'orga nisme qui veut supprimer le patron, e c'est à celui-ci que l'on demanderait d> traiter avec le premier. La partie utile de la mission des' chef des syndicats, c'est qu'ils tiennent le chefs industriels en haleine et créent in contrepoids aux abus d'autorité. Mais il ne s'arrêtent pas là : surveillant les chef d'industrie, épiant leurs faiblesses, criti quant durement leurs actes, leur tendan des pièges, cherchant leurs défauts, il réclament, ils menacent, ils injurient font cesser le travail quand ils sont asse forts, en appellent aux pouvoirs public s'ils se sentent faibles. Le patron est, quo qu'il fasse, la « tête de turc » des chef des syndicats. Les « pacifistes » voudraient que 1 « patron » laissât parler son cœur et fî au syndicat socialiste le geste d'apaise ment, et cela afin de faire éclore « un douce quiétude sociale ». Mais ce gest est impossible. La résistance des patrons dit M. Henry, est indispensable à l'équi libre. Cette résistance, il la veut habile dirigée par une grande fermeté de carac tère et surtout par un sentiment parti culièrement délicat de la mesure. « C sont là, affirme-t-il, des exigences im périeuses de l'art de commander dan l'industrie moderne. Ces « pacifistes » se recrutent surtou parmi les hommes politiques, la plupar ignorant des conditions réelles de l'in dustrie, imbus de théories généreuse sans doute mais qui ne tiennent guèr compte de la situation réelle de l'indus trie et du commerce. M. Hanotaux a donné comme exempl au patron-industriel l'Etat-patron qui as sure à ses employés tout à la fois 1 salaire mensuel, la retraite, l'avancemen régulier. Fort bien, répond M. Henry mais pour assurer des pensions à soi personnel, l'Etat n'a qu'à puiser dans 1 trésor public, alimenté par le travail d tous, et c'est une faculté qui manque l'industriel. Pour réaliser de telles réfoi mes, l'industrie doit produire des bien en quantité suffisante et livrer, sur 1 terrain économique, des batailles parfai tement ignorées des dirigeants de l'Etal Et le succès ne dépend pas seulement d l'activité patronale mais aussi de la con currence immédiate et du travail des ou vriers, tandis que l'Etat, maître chez lui prospère toujours, que ses subordonné soient actifs ou constituent une armée d ronds-de-cuir. L'Etat-patron se passe pai faitement de bénéfices pour réaliser de réformes qu'il fait payer à tout le monde Les ouvriers de l'industrie doivent tra vailler ; les fonctionnaires ne sont préoc cupés que de faire le minimum d'effoi et n'ont que le souci de vieillir sans atti rer l'attention sur eux. L'Etat-patro: ignore chez ses sujets l'initiative ou n la récompense que par des avantage négligeables. L'industrie est dans la né cessité, — dans la plupart des cas, d' moins, — de rechercher les sujets qu aident à son développement. Pour extra: re de la houille, laminer du fer, tisse des étoffes, l'industrie n'a pas les moyen d'en confier le soin à des ronds-de-cuii Le modèle proposé n'est pas un modèlt bien au contraire. Et les « patrons » d l'industrie ont des problèmes autremen redoutables et intéressants à résoudr que ceux dont l'Etat se préoccupe le plu généralement. L'Etat paye et il est obéi. L'industriel besoin, lui, de l'art de commander, aprè avoir payé et souvent mieux que l'Etal — J. T. LE TRAVAIL DES COUVENTS Voici quelques mois, à propos d'un volurri publié par M. Bossaert sur le travail'des coi vents en Belgique et particulièrement dans 1 i province d'Anvers, la Ligue sociale d'ach< teurs fut invitée par certains de nos confrère de 1a, presse quotidienne à prendre positio dans cette question. Quelques journaux mêm manifestèrent à ce propos une certaine d< fiance à son endroit, la sommant d'avoir à o] ganiser une exposition du travail des couvenl comme elle avait fait pour le travail à dom cile. La ligue répondit à ce moment qu'ell avait mis cette question à son programme dè ses débuts et y reviendrait aussitôt que l'étud en serait terminée. Elle a fait hier 1111 gran pas dans ce sens. ; En possession des données fournies par 1 livre de M. Bossart, elle a convié le père Ru ten, chargé par l'archevêque de Malines d'er quêter sur les allégations contenues dans led volume, à lui faire connaître ses conclusion: ' Il importe de dire à ce propos que le père Ru ten vient de terminer un livre — qui doit p.' raître dans une huitaine de jours — où c 1 trouvent résumées ses enquêtes, et qui suggèi 3 les remèdes à apporter à celles des erreurs 5 d( nt il a reconnu l'existence. La conférence d'hier, qui avait lieu par invitation dans les ' salons de la présidente d'honneur dè la L.S.A., Mme Osterrieth-Mols, devait donc permettre .tau père Rutten d'indiquer au comité de la li-- gue le résultat de son enquête et les moyens dont il lui paraissait qu'elle pourrait contri-3 huer aux réformes nécessaires. Parmi les griefs vrais et faux que l'on impute au travail effectué dans les ouvroirs, or-_ ■> phelinats et écoles professionnelles des cou-a | vents-, il en est deux seulement qui soient 1 y fondés, dans certains cas que cite d'ailleurs le \ volume en question. Ce sont ceux qui portent sur le salaire-des ouvrières employées dans quelques ateliers et ouvroirs religieux, et ceux 3 qui ont trait à l'âge auquel les enfants y sont 3 admis à l'apprentissage. Le père Rutteri signale 1 les réformes à réaliser sur ces deux points, et croit pouvoir promettre qu'elles seront mises g en pratique dans un avenir très prochain. On sait, en outre, qu'une loi sera incessamment * votée qui interdira le travail des enfants avant quatorze ans dans la plupart des industries, en prévoyant pour d'autres un nombre d'heures de travail maximum qui ne devra être dépassé * en aucun cas. Le conférencier pense, quant au fond de la question, qUe l'on ne peut contester aux religieux le droit de gagner leur vie en exerçant t une industrie, au même titre qu'une associa- 2 tion quelconque de particuliers. Mais il importe que les inspecteurs du travail exercent leur s office dans les ateliers religieux avec la même * conscience qu'ils ont coutume de le faire dans 3 les ateliers appartenant à l'industrie particu-1 u lière. Point de différence, point de faveurs. 3 En outre, le père Rutten estime qu'il sera tou-3 >"■ jours fâcheux que l'on puisse reprocher aux couvents de faire de l'industrie dans un but t exclusif et avoué de lucre. Il s'agit pour eux 3 de trouver des moyens de'subsistance, non de faire dës affaires. \ Mais ce droit à' la vie et au travail admis ^ pour les religieux, il importe que soit envisa-? gée la question des salaires à payer par eux 1 à leurs ouvrières. Et sur ce.point, le père Rut-3 ten propose l'établissement d'un taux de salaire minimum. Pour ce qui regarde la . vente 3 des articles manufacturés dans les couvents, t le conférencier suggère l'idée de . la-création d'un comité central de vente pour tous les 3 produits des ouvroirs et ateliers religieux, co-^ mité qui s'entendrait avec les syndicats ouvriers, les associations professionnelles et les ' ligues d'acheteurs pour la détermination des prix auxquels les différents articles devraient 5 être vendus.- Ceci éviterait aux couvents le reproche de vendre en-dessous des prix usuels. Salaire minimum déterminé d'une part, prix 3 de vente d'autre part, voilà le premier remède proposé par le père Rutten. 3 Mais, à côté des reproches justifiés, il y a ceux qui ne le sont pas. Et l'orateur entre ici j. " dans une énumération précise des différents , griefs formulés à tort contre nombre d'institutions religieuses qu'il cite et défend. Les couvents qui exercent une industrie pour leur 3 propre compte sont en minorité en Belgique. 3 Mais plusieurs congrégations religieuses dont le travail éntier est affermé par des industriels se voient imputer des abus dont ces seuls in-3 dustriels bénéficent. Tout ceci sera d'ailleurs rommenté dans l'ou-vrage du père Rutten avec beaucoup plus de 1 précision que nous ne saurions le faire ici. On pense si le livre du père Rutten, dont la com-' pétence en matière d'économie politique n'est 1 pas contestée, est attendu avec* curiosité. 3 CHAUSSEE DE BERCHEM i On connaît, au bout de la chaussée de Ber-chem, à l'endroit où les fortificàtions ont été percées,, la vieille église de la commune et le 3 petit cimetière qui l'entoure. Ce cimetière qui se trouve placé en bordure de la route contient la tombe du comte Frédéric de Mérode et la stèle de celle-ci se dresse, à la vérité, à quel-3 que cinquante centimètres seulement de la grille de clôture. On peut lire fort bien, de la chaussée, les inscriptions qui figurent sur la plaque de bronze apposée sur le devant. Or, 5 le Moniteur d'hier publiait un arrêté royal au-a torisant la commune de Berchem à désaffecter ^ une partie de l'ancien cimetière, dans le but de permettre l'élargissement de la chaussée. 1 Que va devenir dans ces conditions la tombe de Frédéric de Mérode ? Où ses restes seront-ils transférés ? ^ VINGTIEME ANNIVERSAIRE La rédaction de notre confrère Le Matin a fêté ce matin, par une réunion tout intime le 1 vingtième anniversaire de la fondation du e journal. La rédaction, l'administration et les s ateliers de notre confrère s'étaient réunis pour offrir à leur directeur, M. Camille de Cauwer, 1 un superbe bronze souvenir, les Aigles du maî-î tre Josué Dupon. C'est M. Ernest Henrion, en sa qualité de collaborateur fondateur, qui se r chargea d'adresser à M. de Cauwer le discours s de félicitation et de sympathie qui précéda la remise de l'objet d'art. Le directeur, fort ému de cette manifestation toute spontanée, a re-' rnercié en évoquant le souvenir de son excel-e lent collaborateur disparu, Eugène Landoy. Un t banquet servi dans les salles du Paon royal a e été la conclusion de cette heureuse cérémonie. S UNE DEMISSION ? ^ Le bruit court qu'au cas où des modifica-s tions seraient apportées à la loi provinciale et communale, à la suite du rapport de la commission actuellement saisie, M. le bourgmestre De Vos ne serait pas tenté de poser à nouveau sa candidature. M. De Vos, consulté, n'aurait pas démenti ce bruit. Chambre de commerce d'Anvers Installation d'engins de chargement et de dé-e chargement de marchandises pondéreuses en en vrac. a. RESOLUTION La chambre de commerce d'Anvers, s Considérant que diverses demandes de con-1 cession ont été adressées ces derniers mois à e l'administration communale d'Anvers, demandes visant l'établissement dans les nouveaux bassins d'engins destinés au chargement et au déchargement de marchandises pondéreuses s en vrac ; i- Considérant qu'en principe, moyennent une e mise en pratique rationnelle, inègre et stricte-s ment inspirée de l'intérêt général, ces denian-G des sont de nature à doter Anvers d'installa-Ll tions perfectionnées capables' de mieux nous mettre à la hauteur des exigences modernes. Attendu, en effet, que c'est notamment grâce e à ces installations que les ports concurrents t- parviennent à accaparer des trafics importants 1- que notre situation devrait plus naturellement t attirer à Anvers ; attendu aussi que dans ces s. ports concurrents les dites installations sont ^ l'œuvre de l'initiative privée ; Considérant que l'intérêt général d'Anvers et la prospérité de son port doivent, en pareille e question, guider souverainement la chambre, e et que des installations comme celles en ques tion ne peuvent que contribuer au perfection nement de notre outillage maritime ; Considérant que la chambre de commerce, fidèle à ses principes, doit condamner avec une égale vigueur les formes d'exploitation en régie et les combinaisons qui constitueraient directement ou indirectement un monopole de fait ; Par ces motifs, La chambre de commerce, tout en mainte nant son opposition au système de régie, in vite l'administration communale d'Anvers à n'accueillir les propositions de l'initiative privée, en matière d'installations fixes au port, qu'en s'assura nt par des garanties préalables et par un contrôle sévère, qu'aucun monopole ou privilège de fait n'en puisse jamais résulter au profit comme aj.i détriment de groupements particuliers. Au surplus, et dans le même ordre de principes, la chambre de commerce émet l'avis que l'administration communale doit reconnaître à chacun la liberté la plus large d'installer des engins du même genre dans des conditions égales pour tous ; et bien notamment des appareils flottants destinés à charger et à décharger à l'intérieur des nouveaux bassins, dont les amples dimensions préviennent l'objection du manque d'espace. Ainsi voté par le comité central en séance de ce jour. Anvers, 30 avril 1914. Le secrétaire général Le président, Théod. Kreglinger. Ch. Corty. Le trésorier, Les vice-présidents, G. Block. E. GasteleiN. Jôs. Danco.. i n t-ri eur La cherté des immeubles à Bruxelles Les enchères ont été vivement poussées, mardi, à la chambre des notaires, pour la. vente de l'immeuble des magasins de la bourse. On est arrivé jusqu'à deux millions neuf cent et dix mille francs, ce qui, avec les annuités, porte l'achat à trois millions et demi. Plus les frais... Le matériel du rail Les ateliers de réparation des wagons existant. actuellement deviennent insuffisants. Pour remédier à cette situation, le ministre vient de décider d'augmenter, autant que possible, les Installations actuelles et de :réer, à Monceau, un atelier de lavage, d'entretien et de petites réparations des wagons. Le nouveau tarif téléphonique L'arrêté royal fixant à dix centimes le prix de toute conversation de cinq minutes ou moins obtenue, en service régional, à partir d'un bureau public, sera mis en application le 1er mai dans tous les réseaux du pays. D'autre part, l'arrêté portant réorganisation du service des abonnements téléphoniques régionaux et des airs d'appel téléphonique, seront applicables, à partir du 1er mai 1914, dans tous les réseaux du pays, celui de Bruxelles excepté. Un nouvel arrêté fera connaître la date à laquelle le nouveau régime des abonnements au service régional sera mis en vigueur dans le réseau téléphonique de Bruxelles. Le traitement des employés communaux Les employés communaux s'agitent et se réunissent dans tous les çentres du pays afin d'obtenir la réalisation, poursuivie depuis plusieurs années, d'un barème de traitements uniforme pour tous les agents et fonctionnaires des communes belges. Jusqu'à présent, la fixation de la rémunération et l'octroi des augmentations ont été laissés à l'arbitraire des administrations communales, et cette situation a permis a celles-ci de commettre des abus et des inégalités qui énervent les meilleures volontés. Un projet de loi codifiant les desiderata des pmployés de nos communes et des administrations qui dépendent d'elles, déposé sur le bureau de la chambre le 23 juillet 1913, a été pris en considération. Il importe donc que les pouvoirs législatifs ne s'arrêtent pas en si bon chemin, et c'est pour empêcher toute station prolongée que les groupes des employés communaux s'agitent et votent des ordres du jour rappelant les arguments en faveur de leur thèse. On espère ainsi pouvoir obtenir satisfaction au cours de la présente session parlementaire. C'est peut-être se faire des illusions, étant donné le peu de temps qui reste à la chambre pour faire aboutir la loi sur les assurances sociales. Mais, peut-être ainsi, obtiendrait-on un tour de faveur à la prochaine session. Les nouveaux généraux Nous avens dit qu'à la suite de la dernière réunion du comité d'armée quatorze candidatures de colonels ont été acceptées pour le grade de général-major. De ces quatorze colonels dix sont promus immédiatement. Ce sont les colonels Deorauwere, Henrard, Bertrand, baron de Ryckel, Werbrouck, Cuvelier, Jamot-te, Bansart, Jansen et de Castres. Leur nomination paraîtra incessamment. Les quatre autres seront promus dans la suite. Ce sont les colonels Begrand, Geerts, Ghislain et Maes. Le nombre des candidats présentés par les divisionnaires étant le même que celui des places à conférer, il a été décidé qu'il n'y aurait pas d'examen pour ces quatorze candidats. Comme nous l'avons déjà dit, l'examen subi par certains d'entre eux à Beverloo n'était destiné qu'à permettre la présentation de leurs candidatures. Un rapport au roi exposera qu'un examen général imposé aux quatorze candidats acceptés, dont plusieurs étaient déjà commis-sionnés généraux-majors, n'était pas, cette fois-ci, nécessaire. Personnifications civiles Les sections de la chambre se sont réunies hier pour examiner les propositions de loi accordant la personnalité civile : à la Ligue patriotique belge contre l'alcoolisme ; à l'Œuvre du grand air pour les petits ; à la Société belge des ingénieurs et industriels ; à la Société protectrice des enfants martyrs ; à la Société royale belge de géographie^ et au Touring club de Belgique- Les propositions ont été adoptées dans quatre sections sur six. Différents membres ont émis l'avis que la question de la personnification civile des associations à but scientifique et de bienfaisance devait être résolue par une loi générale, et non par une série de lois particulières qui semblent devoir conduire à une aggravation considérable de la main-morte mobilière. Les socialistes se sont déclarés favorables à l'octroi de la personnalité civile aux associations d'utilité publique et notamment aux syndicats ouvriers, mais en exigeant d'elles des garanties contre la clandestinité de la propriété mobilière. Les tramways bruxellois A dater du vendredi 1er mai et à titre d'essai, le service n° 51, Laeken (place Communale) place Saint-Croix, par la bourse et Saint-Gilles, sera prolongé jusqu'à la porte de Tcrvueren (Cinquantenaire), par les rues de la Brasserie p' du Germoir, avenue Victor Jacobs, place Saint-Antoine, avenues Eudore Pirmez et de la Chasse, place Saint-Pierre et avenue des Celtes. Les voitures de ce service circuleront sous plaque n° 81. A titre d'essai également le service n° 52, gare de Schaerbeek-place Sainte-Croix, par la bourse et Saint-Gilles, sera prolongé jusqu'au cimetière dE'tterbeek par les rues de la Brasserie et du Germoir, avenue Victor Jacobs, place Saint-Antoine, avenues Eudore Pirmez et de la Chasse, place Saint-Pierre, avenue des Celtes, porte et avenue de Tervueren (Cinquanteaire), boulevard de Grande-Ceinture et avenue Georges-Henri. Les voi tures de ce service circuleront sous plaque n° 82. Nos finances M. Buyl vient de poser au ministre des finances, la question suivante : Le gouvernement a récemment contracté en Angleterre, à des conditions, extrêmement onéreuses, un emprunt de 300 millions de franc sur lesquels les banquiers anglais n'ont dû verser que 225 millions alors que l'intérêt est payable sur l'entièreté des 300 millions. En consultant à la cour des comptes les clauses du contrat, j'ai constaté qu'après avoir accepté les conditions draconiennes des banquiers de Londres, le ministre des finances leur a fait, en outre, un véritable cadeau de plus d'un million de francs. Voici comment : L'intérêt de 3 pour cent l'an sur le chiffre nominal de 300 millions prend cours à partir du 5 février 1914 alors que les versements par les prêteurs n'ont été faits qu'aux dates suivantes : 51 millions de francs le 16 février ; 60 millions de francs le 10 mars ; 9 millions de francs le 4 avril, et 105 millions de francs, le 9 avril 1914. Il en résulte que le ministère des finances, pour les deux mois qui se sont écoulés entre le 5 février et le 8 avril, a consenti à payer 3 pour cent d'intérêt sur une somme de 300 millions, soit 1,500,000 francs, bien que, en toute équité, il n'aurait dû payer que 493,000 francs. J'en conclus que le gouvernement a fait ainsi à ses prêteurs anglais un cadeau de plus d'un million. .Te me permets de demander à M. le ministre des finances comment, au moment où le trésor belge se débat dans une situation financière des plus difficiles il a pu faire à des banquiers étrangers, une largesse aussi considérable.Les fêtes de l'inauguration du port de Bruxelles La séance d'installation de la commission instituée par la ville pour la seconder dans l'organisation des fêtes d'inauguration du ca nal et du port de Bruxelles aura lieu vendredi matin, à dix heures, dans la salle Maximi-lienne de l'hôtel de ville. La commission formera probablement parmi ses membres des sous-comités chargés d'étudier plus spécialement l'organisation de. chacune des fêtes et attractions inscrites au programme provisoire le cortège historique dans les rues de la ville, la revue navale, les illuminations, la représentation de gala, le raout à l'hôtel de ville le banquet, etc. On sait que, pour réaliser ce beau programme, la commission dispose déjà, -dès à présent, d'un budget assez considérable, où les subventions se chiffrent à peu près de la façon suivante : Etat, 250,000 francs, ville, 230,000 francs, province, 50,000 francs, Société du canal, 50,(XX) francs, faubourgs, 30,000 francs, négociants bruxellois, 200,000 francs. Au total, au-delà de 800,000 francs. Et la liste n'est pas close, car, bien entendu, il faudra davantage. Une convention littéraire belgo-russe MM. Davignon, ministre des affaires étrangères, et Poullet, ministre des sciences et des arts, viennent de déposer un projet de loi approuvant la convention conclue à Saint-Pétersbourg, le 31 décembre 1913, entre la Belgique et la Russie, pour la protection des œuvres littéraires et artistiques. Le texte soumis à l^approbation des chambres ne diffère que sur un point de la convention franco-russe ; celle-ci porte à son article 10 que « les auteurs d'œu-vres musicales sont protégés contre l'exécution publique de celles-ci, lorsqu'ils ont indiqué, sur chaque exemplaire « imprimé » :1e l'ouvrage, qu'ils interdisent ». Le mot « imprimé » n'a pas été reproduit dans le texte de la convention, précisément en vue de donner une portée plus large à l'article, en étendant son application aux partitions musicales reproduites par un procédé autre que l'impression. Un protocole de signature n'applique pas la convention au Congo belge. Le conseil parlementaire du commerce Le conseil parlementaire du commerce, réuni mercredi au sénat, sous la présidence de M. le baron Descamps, a nommé M. le baron Em-pain, mémbre du conseil, puis MM. le baron Descamps, Franck et La Fontaine, délégués au bureau exécutif de la conférence parlementaire internationale. Voici les questions inscrites à la conférence de juin : a) internationalisation des effets de la faillite ; b) reconnaissance internationale dans les contrats du caractère légal de la clause d'arbitrage, tel que le reconnaît la législation anglaise ; c) unification du droit de gage ; d) principes uniformes à inscrire dans les lois relatives à la police du commerce ; e) internationalisation de la surveillance des sociétés d'assurances ; f) législation relative aux titres volés. Pour nos numismates On sait que le public peut obtenir, au cabinet de médailles de la bibliothèque royale, à Bruxelles, des facsimilés en plâtre des monnaies, médailles, jetons et méreaux susceptibles d'être moulés, et des empreintes de cire des matrices de sceaux conservés au cabinet de numismatique. Le ministre des sciences vient d'apporuver le tarif que voici arrêté par l'administration de la bibliothèque : Monnaies du moyen âge, monnaies modernes et jetons, quinze centimes ; monnaies grecques et romaines (deux cent, de diamètre), vingt centimes ; monnaies grecques et romaines ,au delà de deux cent.), quarante centimes ; médailles et méreaux (quatre cent, de diamètre), trente centimes ; médailles et méreaux (au delà de quatre cent.), cin-quante centimes ; médailles et méreaux (au delà de six cent.), soixante-quinze centimes ; médailles et méreaux (au delà de dix cent.), un franc ; empreintes en cire de matrices de sceaux (trois cent, de diamètre), vingt-cinq centimes ; empreintes en cire de matrices de sceaux (au delà de trois cent.), cinquante centimes ; empreintes en cire de matrices de sceaux (au delà de cinq cent.), soixante-quinze centimes ; empreintes en cire de matrices de sceaux (au delà de huit cent.), un franc. Les voies navigables La question suivante a été posée au ministre des colonies : Le mouvement géographique annonce que la navigation sur le Kasaï-Sankuru est assurée jusqu'à Lusambo, par un nouveau steamer de l'Etat, le Luxembourg, jaugeant 200 tonnes et calant, en pleine charge, 1 m. 40. J'apprends qu'à la suite de nouvelles études, on considérerait même le Ivasaï comme navigable pour les grands steamers du haut Congo, jusqu'aux chutes dites de Wissman, c'est-à-dire sur une longueur de sept cents kilomètres environ. m. le ministre des colonies voudrait-il dire .-1° ce qu'il y d'exact dans ces nouvelles qui présentent. le plus grand intérêt au point de vue de la mise en valeur des régions minières du Katanga et de l'Urua ; 2° si l'on étudie aussi la navigabilité de Sankuru qui présente également un très grand intérêt puisque les deux rivières forment ensemble une voie de communication naturelle et centrale dè 1,200 kilomètres. M. Renkin a répondu : Il est exact que le steamer Luxembourg navigue sur le Kasaï-Sankuru jusqu'à Lusambo ; ce vapeur a fait son premier voyage en septembre-octobre 1912 avec un plein chargement de deux cent tonnes et un tirant d'eau de l m. 45. A certains endroits cependant, il n'a pu passer à cette époque qu'en glis-' sant sur le sable. Aux périodes des basses eaux (mai à septembre), ce vapeur ne peut prendre qu'un chargement de cent à cent cinquante tonnes pour ce trajet, avec une calaison de l m. 20 environ. Le Kasaï, en amont de son confluent avec le Sankuru, a été remonté par ce vapeur jusqu'à Djoka Punda, près des chutes Wissmann. Cependant, la navigation sur le Kasaï et le Sankuru est considéré comme difficile à cause de la vitesse du courant, de l'étroi-tesse et de la forte courbure des passes. Pour le surplus, l'étude du Kasaï jusqu'à Djoko-Punda (chutes Wissmann) et du Sankuru se trouve au programme des travaux à effectuer par le service hydrographique du haut Congo et l'on compte qu'un balisage provisoire pourra être fait aux basses eaux de l'année en cours, tout au moins dans les sections les plus difficiles. NOUVELLES MARITIMES Naufrage du « Benjamin Noble » Du luth, 29 avril. — On croit que le vapeur Benjamin Noble, chargé de rails d'acier, a dû

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Cet article est une édition du titre Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle appartenant à la catégorie Financieel-economische pers, parue à Anvers du 1889 au 1919.

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